Recommandations et résolution du Parlement Panafricain du 14 ocgobre 2011 sur le Sahara Occidental

 Parlement panafricain / Deuxième législature/Cinquième session ordinaire/3-14 octobre 2011
Le Parlement panafricain,

PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ par la paralysie que connait le processus de décolonisation de la République arabe sahraouie démocratique ;

RAPPELLANT que le Sahara occidental est actuellement reconnu par plus de soixante-dix pays, il est membre de l’Union africaine et il reste la seule et dernière colonie de l’Union;

NOTANT la série de résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice, qui constitue une étape en 1975 et qui a réaffirmé le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination ;

RAPPELLANT le rapport de sa mission d’information effectuée en République arabe sahraouie démocratique en juillet 2011 et qui est repose sur sa résolution adoptée lors de la Quatrième session ordinaire de la Deuxième Législature, tenue en mai 2011;

RENDANT HOMMAGE au Gouvernement et au peuple algérien pour leur soutien indéfectible au peuple sahraoui et à son Gouvernement en exil ;

CONDAMNANT FERMEMENT les violations et les abus commis à l’encontre des droits de l’homme par les autorités marocaines dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, et qui, selon les rapports reçus, se poursuivent sans relâche, ainsi que le silence médiatique complet imposé sur le peuple sahraoui dans ces régions ;

RECOMMANDE PAR LA PRÉSENTE :

1. Que l’Union africaine, par le biais de son Conseil de paix et de sécurité, exhorte ses États membres à imposer des sanctions ou à exploiter d’autres moyens appropriés afin de contraindre le régime marocain à respecter les mandats de l’ONU auxquels il avait jusque-là passé outre ;

2. Que l’Union africaine prenne position en condamnant ouvertement les violations et les abus continus à l’encontre des droits de l’homme, commis sur le peuple sahraoui par les autorités marocaines dans les territoires occupés, y compris la présence des champs de mines antipersonnel, qu’il faut nettoyer ;

3. Que la communauté internationale s’attaque de toute urgence à la condition humanitaire des personnes déplacées et des réfugiés par des interventions qui mettront fin à leurs souffrances.

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 18 octobre 2011 / African Press Organization (APO)  
Afrik.com, 18/10/2011

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