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Etats-Unis : un Etat négrocidaire
L’Amérique de Trump Obama W et consorts a toujours été un état négrocidaire. C’est à dire un état qui s’est construit sur la négation de la dimension humaine des Noirs qui y ont été déportés il y a maintenant près de 5 siècles.
Durant toute la période esclavagiste les Noirs y ont été soumis à un régime d’extermination physique par le travail jusqu’à qu’à la mort. Après qu’ils aient vécu des années de misère de sévices et de tortures sur les plantations.
Puis il y’a eu abolition et donc redéfinition des méthodes d’extermination des Noirs.
Entre 1865 et 1965, moment où le mouvement des droits civiques fut à son apogée pour céder la place à celui du pouvoir noir qui ne devait durer que quelques années, près de 5000 Noirs ont été lynchés par des petits Blancs, les Redneck du sud, les ouvriers et petits salariés ou commerçants blancs du nord. Parce qu’ils ne supportaient pas d’avoir à partager des espaces de vie avec ceux qu’ils ont toujours vus comme des Nègres c’est à dire des gens dont la seule fonction sociale consistait à les servir et à subir leurs sévices au nom du privilège blanc.
La seule période où les Blancs ont du ranger leurs armes aura été quand des militants noirs auront eu le courage de sortir les leurs pour défendre leur droit à la vie.
Mais le rapport de force avait été tellement déséquilibré qu’il n’avait fallu que quelques années au pouvoir blanc pour éradiquer le Black Panther Party la Black Libération Army et leurs mentors idéologiques comme Malcolm X Fred Hampton ou même Martin Luther King qui lui prônait pourtant la fin des violences et des meurtres de masse contre les Noirs par une méthode de non-violence.
Le pouvoir blanc a alors pu relancer sa machine à écraser et à tuer les Noirs en masse.
Ouvertement, et cette fois par les sommets de l’état.
C’est Bill l’anguille alias Slick Willy et sa femme Killary qui auront décrété la réouverture de la chasse aux Nègres.
Une fois, deux fois, trois fois et vous êtes éliminés de la société a lancé Bill Clinton, celui qui pourtant avait été qualifié mal à propos de premier président noir par un symbole de la microbourgeoisie noire.
Puisque l’esclavage avait été aboli il suffisait de mettre en place une vaste politique d’incarcération de masse des Noirs pour faire revivre le good old times des plantations.
Mais cette nouvelle politique de négation de masse de la vie et des droits des Noirs ne suffisait plus à calmer la haine et la rage blanche. Le pouvoir blanc renaissant voulait faire couler du sang noir sur les trottoirs des grandes villes et dans les campagnes du pays.
Entre alors en jeu Killary.
Et en la matière elle surpassa celui qui lui sert de mari.
Selon elle il y avait de quoi se sentir en danger dans la rue à 22 h face à un Noir à capuche.
Killary décréta donc la criminalisation des Noirs pour le seul fait qu’ils étaient des Noirs.
Imparable.
Les femmes blanches ont toujours jouer leur partition dans les politiques d’extermination des Noirs.
Et le féminisme blanc ne pouvait pas déroger à la sacro-sainte feuille de route du pouvoir blanc puisqu’il a toujours été une composante de ce pouvoir .
Les petites mains blanches ont alors capté 5/5 le message de Killary. Après les diatribes rageuses et enflammées de cette dernière, tout jeune ou moins jeune Noir, femme ou homme (pour le coup pas question de faire de distinction de genre en s’adressant aux Noirs) devenait une cible des hommes et des femmes blancs en arme dans les espaces publics.
Qu’ils soient policiers agents de sécurité de grands sociétés ou simples vigiles-citoyens en patrouille dans leur quartier.
Certains policiers ont même été tellement assoiffés de sang nègre qu’ils sont allés jusqu’à pénétrer dans des appartements de Noirs en toute illégalité sans mandat et sans raison valables pour les éliminer.
Le déclencheur de cette nouvelle campagne de haine, de violence et d’assassinats ciblés aura été Barack Obama et sa meuf.
Barack, le beau gosse propre sur lui, costume sur mesure et sourire banania qui aura osé allé dormir dans le lit du maître à la Maison blanche.
Et que dire de Michelle qui depuis les deux mandats de son mari passe son temps à nous expliquer le rêve américain de la jeune femme noire et pauvre des bas quartiers de Chicago qu’elle a été mais qui a fini par réussir parce qu’elle en voulait. Becoming qu’elle nous dit.
Traduisez, l’Amérique c’est l’avenir, même pour une femme noire.
En attendant, depuis l’élection du Premier président noir qui du reste n’en a jamais rien eu à foutre du sort des Noirs, c’est l’hécatombe chez les Noirs
Tamir Rice, Éric Garner Michael Brown Sandra Bland Laquan Mac Donald Freddie Gray Alton Sterling Philando Castile Charleena Lyles Ahmaud Arbery Breonna Taylor … et aujourd’hui George Floyd.
Le négrocide aux États-Unis ne cessera qu’avec l’éradication des fondations du pouvoir blanc. Parce qu’on ne réforme pas un régime génocidaire et barbare on le fait disparaître.
Ahmad Ngoubo
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