M. Abdelaziz Belkhadem a organisé, hier, une conférence historique sur la cause sahraouie en présence du SG du FLN et de l’ambassadeur Sahraoui à Alger, Ibrahim Ghali, lequel a qualifié la révolution algérienne «d’exemple à suivre». Il affirme devant une assistance nombreuse que le peuple sahraoui est aujourd’hui plus fort que jamais pour faire valoir ces droits légitimes. Il affirme que le Sahara Occidental a sans nul doute de beaux jours devant lui, si toutefois il décide d’emboîter le pas à l’Algérie.
Il annonce à cet effet, la disponibilité de son Etat à s’assoir la semaine
prochaine autour de la table des négociations avec la partie marocaine. Abdelaziz Belkhadem a, lui, dénoncé la politique de deux poids deux mesures des Nations Unies, en se posant la question suivante : «pourquoi Timor-est a réussi à se dégager de l’ennemi colonial et non pas le Sahara Occidental ?». Il remettra ainsi au goût du jour la «nécessaire» réforme de l’ONU qui, d’après lui, suscite moult questionnements sur le rôle qu’elle doit jouer, notamment dans le règlement des conflits coloniaux.Il rappelle, à cet effet, toutes les dispositions légales décidées en faveur de la cause sahraouie, mais hélas restées lettre morte, avant de réaffirmer que l’Algérie ainsi que le FLN ont toujours été aux côtés des causes justes, en adoptant des positions constantes fondées sur
l’impartialité et la justice. Déclarant dans ce sillage que «nous ne sommes pas des tuteurs sur le Sahara Occidental». Une façon de confirmer, encore une fois, que l’Algérie refuse de s’immiscer dans les affaires internes des autres pays. Cela ne l’empêche pas, cependant, d’«intervenir en raison des liens frontaliers existants entre les Etats».
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