Le géant français des matériaux de construction Lafarge a payé des taxes à l’organisation État islamique entre 2013 et 2014, via sa cimenterie implantée à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Pour des raisons financières. Le groupe ne voulait pas prendre le risque que son chiffre d’affaires souffre de la guerre.
C’est une enquête menée par le journal Le Monde et publiée ce mardi 21 juin qui a permis de révéler cette coopération entre l’entreprise française – numéro un mondial du ciment depuis sa fusion avec la multinationale suisse Holcim – et le groupe État islamique.
Lafarge Maroc est une des filiales du groupe dont le roi Maroc possède depuis 2009 50% de ses actions à travers le holding royal SNI. Depuis sa fusion avec avec la société Holcim, Lafarge monopolise la production du ciment au Maroc.
Le palais royal ne cesse d’accumuler les scandales. Après les fuites aux paradis fiscaux, les marocains découvrent que la générosité de leur roi arrive jusqu’au Commandeur des Croyants des daechiens Aboubakr El Baghdadi, au moment où les appareils de propagande de l’Etat marocain inodent la scène avec la prétendue guerre livrée par ses forces de répression contre le terrorisme et le crime organisé.
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