L’enfant est la première cible dans les zones de conflits
Al’initiative de l’Association Machaal Chahid en coordination avec El Moudjahid a eu lieu, hier, la commémoration de la journée internationale de l’Enfance célébrée le 1er juin de chaque année. Cette rencontre a regroupé des représentants des missions diplomatiques palestinienne et sahraouie (du Sahara Occidental envahie par le Maroc en 1975, ndds), les représentants du Croissant-rouge algérien et des Scouts musulmans algériens, des représentants de la société civile.
La commémoration de cette journée s’est voulue comme une pensée à ses milliers d’enfants palestiniens et sahraouis victimes de la politique d’oppression que les peuples de ces pays subissent du fait de l’occupation de leurs territoires. Les représentants palestiniens et sahraouis ont tous fait remarquer que les enfants étaient la première cible dans les exactions des troupes d’occupation.
Les massacres vécus à Ghaza furent rappelés pour montrer l’ampleur de la tragédie. Aux enfants tués s’ajoutent aujourd’hui des milliers de handicapés, des milliers d’enfants atteints de maladies irréversibles, la totalité des enfants qui ont survécu au carnage souffrent de malnutrition et de conditions de vie infra humaines. C’est à partir de ce drame, et en solidarité avec le peuple palestinien que les représentants du Croissant-rouge algérien ont annoncé qu’une action de prise en charge d’un enfant palestinien par famille algérienne (parrainage) est coordonnée avec l’ambassade de l’Etat de Palestine à Alger. Le Croissant-rouge algérien assurant la liaison et servant à rapprocher les familles. Cette initiative bénéficie du soutien du Président de la République. Les représentants du Croissant-rouge algérien ont rappelé aussi les efforts accomplis en direction des enfants sahraouis dans les camps de réfugiés, comme dans les territoires occupés.
Il a été souligné que dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui, les lycées et universités algériennes, accueillent les jeunes Sahraouis tandis que les enfants concernés par le primaire sont pris en charge dans les camps de réfugiés.
Trente ONG travaillent par ailleurs sur le terrain, plus de 25.000 trousseaux vont être distribués aux enfants sahraouis dans le cadre de la prochaine rentrée scolaire. Le CRA, compte tenu de la situation qui règne à nos frontières à travers la situation difficile vécus par certains pays voisins, a engagé des actions de solidarité en direction des enfants : distribution de dons (lait, etc.).
Des intervenants ont dénoncé par ailleurs l’utilisation des enfants dans des conflits armés notamment en Afrique, les énormes sacrifices consentis par les enfants durant la guerre de Libération nationale, où là aussi principalement ciblé, les pathologies dont souffrent les personnes des violences exercées sur eux durant la guerre dues à l’usage du napalm, etc., les dommages que provoquent encore de nos jours les mines antipersonnel enfouies dans les zones frontalières, avec des centaines de victimes, notamment les enfants. L’administration française ayant fourni des cartes de peu de fiabilité. Des intervenants ont également souligné que le cadre juridique international relatif à la protection de l’enfant est suffisant.
Ce qui est reproché, c’est l’absence d’application réelle sur le terrain, notamment en direction des enfants vivant sous occupation coloniale comme c’est le cas en Palestine et au Sahara occidental.
L’occasion était propice et a permis à des intervenants de lancer des appels à l’opinion publique internationale pour mieux assurer la protection des enfants à travers le monde et notamment dans les zones de conflits.
T. M. A.
La commémoration de cette journée s’est voulue comme une pensée à ses milliers d’enfants palestiniens et sahraouis victimes de la politique d’oppression que les peuples de ces pays subissent du fait de l’occupation de leurs territoires. Les représentants palestiniens et sahraouis ont tous fait remarquer que les enfants étaient la première cible dans les exactions des troupes d’occupation.
Les massacres vécus à Ghaza furent rappelés pour montrer l’ampleur de la tragédie. Aux enfants tués s’ajoutent aujourd’hui des milliers de handicapés, des milliers d’enfants atteints de maladies irréversibles, la totalité des enfants qui ont survécu au carnage souffrent de malnutrition et de conditions de vie infra humaines. C’est à partir de ce drame, et en solidarité avec le peuple palestinien que les représentants du Croissant-rouge algérien ont annoncé qu’une action de prise en charge d’un enfant palestinien par famille algérienne (parrainage) est coordonnée avec l’ambassade de l’Etat de Palestine à Alger. Le Croissant-rouge algérien assurant la liaison et servant à rapprocher les familles. Cette initiative bénéficie du soutien du Président de la République. Les représentants du Croissant-rouge algérien ont rappelé aussi les efforts accomplis en direction des enfants sahraouis dans les camps de réfugiés, comme dans les territoires occupés.
Il a été souligné que dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui, les lycées et universités algériennes, accueillent les jeunes Sahraouis tandis que les enfants concernés par le primaire sont pris en charge dans les camps de réfugiés.
Trente ONG travaillent par ailleurs sur le terrain, plus de 25.000 trousseaux vont être distribués aux enfants sahraouis dans le cadre de la prochaine rentrée scolaire. Le CRA, compte tenu de la situation qui règne à nos frontières à travers la situation difficile vécus par certains pays voisins, a engagé des actions de solidarité en direction des enfants : distribution de dons (lait, etc.).
Des intervenants ont dénoncé par ailleurs l’utilisation des enfants dans des conflits armés notamment en Afrique, les énormes sacrifices consentis par les enfants durant la guerre de Libération nationale, où là aussi principalement ciblé, les pathologies dont souffrent les personnes des violences exercées sur eux durant la guerre dues à l’usage du napalm, etc., les dommages que provoquent encore de nos jours les mines antipersonnel enfouies dans les zones frontalières, avec des centaines de victimes, notamment les enfants. L’administration française ayant fourni des cartes de peu de fiabilité. Des intervenants ont également souligné que le cadre juridique international relatif à la protection de l’enfant est suffisant.
Ce qui est reproché, c’est l’absence d’application réelle sur le terrain, notamment en direction des enfants vivant sous occupation coloniale comme c’est le cas en Palestine et au Sahara occidental.
L’occasion était propice et a permis à des intervenants de lancer des appels à l’opinion publique internationale pour mieux assurer la protection des enfants à travers le monde et notamment dans les zones de conflits.
T. M. A.
El Moudjahid, 30/05/2011
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