Avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut savoir que cette année, la Suisse est en pleine période électorale et c’est important, car il nous faut élire pas moins de 200 conseillers nationaux.
Qu’on se rassure, chaque électeur ne va pas se taper la biographie de plus de 2000 candidatures, cela est plus simple et se passe au niveau cantonal.
Comme notre Confédération compte 26 cantons et que le nombre de conseillers est proportionnel au nombre d’habitants dudit canton, le confédéré helvétique a le choix, soit de voter pour un parti si il n’a pas envie de sa taper toutes les convictions et idées des candidats, ou voter pour des candidats avec lesquels il se sent quelques affinités.
On a quatre partis prédominants.
L’UDC (Union Démocratique du Centre «très très très à droite»), le PSS (Parti Socialiste Suisse «un peu à gauche»), le PLR (Parti Libéral et Radical «centre-droite-droite»), le PDC (Parti Démocrate Chrétien «Droite qui veut nous faire croire qu’elle est du centre») et les Verts, (Parti qui monte, mais comme il y a des Verts de Gauche et des Verts Libéraux qui ne sont pas foutus de s’entendre, ils préfèrent faire cavaliers seuls). Puis plein d’autres petits partis qui peuvent espérer avoir un ou deux sièges au Conseil National.
Donc, quatre partis importants: UDC, PSS, PLR et PDC.
Pourquoi importants? Parce que plus les partis ont de sièges au Conseil National, plus ils ont de chances d’avoir droit à un des sept sièges de Conseillers Fédéraux (qu’on appelle aussi Sages) au Pouvoir Exécutif, soit sept «ministres» qui s’échangeront le siège présidentiel chaque année selon un tournus bien rôdé.
Jusque-là, me suis-je bien faite comprise?
Je continue. (Si jamais il y a des questions, n’hésitez pas à les mettre en commentaires dans la case réservée à cet effet à la fin de cet article.)
Donc, chaque citoyen peut devenir président, mais il doit suivre un long parcours et doit commencer à se distinguer dans sa commune. Comme le vent souffle selon la géopolitique mondiale et que la retraite est fixée à 65 ans pour l’instant, y compris pour les Sages…
Actuellement, chaque parti part, avec son artillerie, faire campagne pour conquérir les sièges du Conseil National.
Et l’UDC de partir à grand galop sur son cheval de bataille: l’immigration. Surtout celle qui vient du Sud et particulièrement celle de l’Est, entendez par là, les criminels et les Roms. Je simplifie. Mais il y a aussi, selon eux, ce foutu espace Schengen qui laisse entrer n’importe qui, même si la coopération policière se met en place de façon beaucoup plus efficace pour le canton de Genève, mais on s’en fout, la barque est pleine, Punkt Schluss! (Prononcez pounght chlouss)
Ironie du sort, il y a une immigration qui vient du Nord et qui n’en à rien à battre de nos frontières helvétique.
En effet, poussés par un froid intense dans les pays nordiques et d’Europe centrale, de drôles d’oiseaux tels que cinq espèces d’oies, de cygnes chanteurs et de bernaches cravants se sont installés autour des lacs de Neuchâtel, de Morat et de Bienne. On a même pu observer des oies à bec court, volatiles qui nichent normalement dans l’est du Groenland, en Islande et au Spitzberg!
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