Des manifestations pour la libération de Nelson Mandela au mouvement lycéen-étudiant contre Devaquet,… c’est d’abord avec les jeunes communistes que j’ai trouvé la possibilité d’agir et de réagir. J’ai fait partie de la direction de la JC, notamment comme secrétaire nationale de l’UEC (étudiants communistes).
Cet engagement m’a aussi poussé à m’accrocher dans mes études, à Jussieu, où j’ai soutenu en 2001 une thèse sur les entreprises publiques algériennes. Une mère française et un père algérien : mes « origines » ont sans doute joué sur mes choix. J’ai ainsi animé – avec d’autres – l’Appel du Petit Prince, réunissant des jeunes et des artistes, en solidarité avec le peuple algérien confronté à la barbarie intégriste et pour affréter un « bateau-livres » pour enfants.
En 1999, les communistes me font confiance en me proposant d’être en position éligible pour les élections européennes. Plus jeune députée européenne de France de 1999 à 2004, j’ai eu la chance de partager tous les combats du groupe de la Gauche Unitaire Européenne présidé par Francis Wurtz.
Comme membre de la Commission développement et coopération, j’ai pris part aux débats et aux actions pour des relations Europe-Méditerranée débarrassées du libre-échange et des forteresses, pour la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien, pour l’auto-détermination du peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis plus de 35 ans, ndds) ou contre la guerre en Irak.
Cadre dans la fonction publique territoriale depuis 2005, j’ai intégré le service Europe d’une collectivité, où je continue – professionnellement – à monter des projets européens.
Depuis mars 2008, je suis 1ère adjointe au maire dans la ville qui m’a vu grandir, Bagneux (92).
Depuis mars 2008, je suis 1ère adjointe au maire dans la ville qui m’a vu grandir, Bagneux (92).
Source : Front de Gauche, 31/12/2010
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