A la lecture des écrits Wikileaks publiés par le Monde, il ressort que la position défendue par le Pouvoir Algérien reflète l’opinion majoritaire du peuple sur la politique étrangère telle que menée et révélée par ces écrits. Clairement Wikileaks n’apprend rien aux Algériens des pensées de son pouvoir, soit vis à vis des Rois du Maroc ou des gouvernants de la France, le deux alliés ligués contre vents et marées contre les positions de l’Algérie.
Ces hostilités politiques sont exécutées de concert sur le terrain contre l’Algerie par les gouvernants des deux États de cette sainte alliance contre notre pays. A l’ONU et au Parlement Européen sont apparues, et rejetées, dernièrement au grand jour les manipulations des ennemis de l’autodétermination du Sahara occidental, tel que préconisé par le plan Baker en organisant un référendum.
Il n’apparaît pas de charges » Irrégulières » de l’Algerie, tant sur ses voisins du Maghreb, des pays Arabes, Africains, ou autres Israèl. Une constante de fidèlité et de dignité honorable des positions, des engagements et des principes de l’Algérie sur la scène internationale. Cette transparence et franchise nuisible aux intérêts du pays aux yeux de certains, n’en assoie pas moins la crédibilité de l’Algérie et sa confiance en l’avenir.
.En mai 2007, la conseillère du président Bush, pour les affaires de sécurité, Frances Fragos Towsend, reçue en audience pendant trois heures trente par le président Bouteflika, a exprimée dans un compte rendu la position de l’Algerie clairement exprimée par le président algérien :
« Si je pouvais résoudre le problème je le ferais, affirme le président algérien. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis . » Ce qu’il faut c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains ».
Les Français, confiera-t-il à une autre occasion, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Pour lui, elle tente de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ».
. En novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, le chef de l’Etat algérien revient à la charge. Selon lui, le projet d’autonomie ( Sahara Occidental ) est à rejeter. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental », fait valoir le président algérien.
Qui détient les rênes du pouvoir en Algerie, s’interrogent avec scepticisme des étrangers prompts à critiquer l’Algerie, et à propager les doutes sur tout ce qu’entreprend l’Algérie pour se démocratiser ? Nos traditionnels adversaires, et certains États, telle l’Angleterre qui dit toujours l’Algerie va bien quand réellement cela n’est plus, ont trouvé la réponse.
Pour le chef de l’Etat algérien, la réponse est évidente : l’armée algérienne respecte « absolument » l’autorité d’un président qui est un civil et non un militaire, assure t-il en novembre 2009.
Lorsqu’il revendique devant son interlocuteur d’être au-dessus des militaires, le chef de l’Etat ne s’exprime pas en catimini. Trois généraux de l’Armée nationale populaire (ANP), parmi lesquels le chef d’état major de l’armée, assistent à l’entretien.
« LA MAISON EST MAINTENANT EN ORDRE » , souligne-t-il. (…) La seule source de légitimité est la Constitution. Tout le monde peut être candidat à l’élection, conformément à la Constitution, même un général.
Dans son commentaire, le diplomate américain note que les généraux présents à l’entretien n’ont pas bronché lorsque M. Bouteflika a affirmé : « Maintenant les militaires obéissent aux civils. »
Sur la lutte anti-terroriste, les écrits révélés par Wikileaks ont démontré l’engagement de l’Algerie, malgré le manque d’équipement spécialisés dont elle a été privée durant les longues années 1990 où elle a mené seule le combat contre les hordes décidées à mettre le pays à genoux.
Vaincu au nord, le terrorisme s’est porté au Sud des frontières Algériennes en se transformant en bandes de preneurs d’otages étrangers, dont certains ont ét froidement exécutés, pour amasser des fortunes et acheter leur allègence auprès de non moins criminel, Ben Laden terroriste international, protégé et utilisé par les USA.
Ceux qui se consolent des difficultés de l’Algerie quant à venir à bout du terrorisme, et confessent que l’Algerie ne le combat, inondent notre pays de drogue et réclament l’ouverture des frontières à l’ouest, doivent ravaler les confidences faites aux Américains et Européens, alors que les télégrammes adressés par ces chancelleries à leur pays prouvent le contraire. Les échanges et les rencontres entre les responsables Algériens et leurs homologues Américains sont denses et révélateurs.
« Aucun pays n’est plus important que l’Algérie dans la lutte contre Al-Qaida (AQMI ) », insiste l’ambassadeur US à Alger,
« AQMI se développe jusqu’au nord du Burkina Faso, recrute au Sénégal » et « trouvera des faiblesses dans le nord du Nigeria », selon le Monsieur Afrique du quai d’Orsay en février 2010.
La lecture du reste des publications de Wikileaks affligeraient davantage ceux qui usent du double langage, de la fraternité, du dépassement du passé, du bon voisinage en Méditerrannée.
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