Western Sahara Resource Watch a demandé aux banques internationales de cesser tout financement supplémentaire de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy. La société cherche du pétrole au large des côtes du Sahara Occidental occupé.
Photo ci-dessus : Des Sahraouis réfugiés aux Iles Canaries protestent contre un navire ravitailleur utilisé pour les études sismiques de Kosmos Energy au large du Sahara Occidental, 2009.
WSRW demande aux banques internationales de suspendre le soutien financier à Kosmos
Western Sahara Resource Watch (WSRW) a demandé aux banques internationales de cesser tout financement supplémentaire de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy. La société cherche du pétrole au large des côtes du Sahara Occidental occupé.
Si le Maroc – à travers son partenaire américain Kosmos Energy – trouvait du pétrole au Sahara Occidental occupé, il contribuerait fortement à miner le processus de paix de l’ONU dans le territoire, et risquerait de déstabiliser le fragile cessez-le-feu dans la région. Selon à un avis juridique des Nations Unies, Kosmos Energy recherche du pétrole dans le territoire en violation du droit international.
Malgré cela, Kosmos poursuit son programme offshore du territoire occupé.
Tout en maintenant son programme au large du Sahara Occidental, Kosmos est également l’exploitant d’une importante découverte de pétrole offshore du Ghana. Pour développer le bloc Ghana, Kosmos a augmenté le financement de son projet par un emprunt de 350 millions de dollars US, grâce à des accords avec la Standard Chartered Bank, la BNP Paribas SA, la Société Générale, le Crédit Agricole Corporate & Investment Bank, Crédit Suisse International, Citibank, N.A, Natixis, la HSBC Bank et la FirstRand Bank Limited.
WSRW a fait appel à ces banques, ainsi qu’à la SFI et l’AFC, de suspendre tout nouveau financement de l’entreprise.
« Nous pensons que votre soutien financier à la compagnie est très regrettable. A notre avis, la compagnie ne montre aucun respect pour la communauté dans laquelle elle opère. Nous en appelons votre établissement à prendre des mesures comme une institution financière doit le faire, en refusant tout soutien financier additionnel à Kosmos, y compris au Ghana, tant que l’entreprise n’a pas établi et mis en oeuvre une politique de RSE, et commencé à respecter les principes fondamentaux des droits de l’homme » a demandé Western Sahara Resource Watch (WSRW) cette semaine dans une lettre aux banques.
L’organisation WSRW exhorte depuis plusieurs années, Kosmos à quitter le territoire, mais en vain.
« Ce petit groupe de banques internationales a une occasion en or de contribuer à stopper l’escalade dans le conflit du Sahara Occidental. Lorsque le forage dans les territoires occupés va commencer, les banques ne souhaiteront pas être associées à cette entreprise contraire à l’éthique. Elles doivent traiter cette question avec Kosmos pendant qu’elles ont encore une chance de le faire « , a déclaré Maiju Kaipiainen, présidente de Western Sahara Resource Watch.
Kosmos a effectué des analyses sismiques au large du Sahara Occidental en 2009.
Voir ici un exemple de la lettre envoyée aux banques.
Pour les questions et commentaires :
Maiju Kaipiainen
Western Sahara Resource Watch
(+358) 50-556 5555, maijukai@hotmail.fi
www.wsrw.org
WSRW demande aux banques internationales de suspendre le soutien financier à Kosmos
Western Sahara Resource Watch (WSRW) a demandé aux banques internationales de cesser tout financement supplémentaire de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy. La société cherche du pétrole au large des côtes du Sahara Occidental occupé.
Si le Maroc – à travers son partenaire américain Kosmos Energy – trouvait du pétrole au Sahara Occidental occupé, il contribuerait fortement à miner le processus de paix de l’ONU dans le territoire, et risquerait de déstabiliser le fragile cessez-le-feu dans la région. Selon à un avis juridique des Nations Unies, Kosmos Energy recherche du pétrole dans le territoire en violation du droit international.
Malgré cela, Kosmos poursuit son programme offshore du territoire occupé.
Tout en maintenant son programme au large du Sahara Occidental, Kosmos est également l’exploitant d’une importante découverte de pétrole offshore du Ghana. Pour développer le bloc Ghana, Kosmos a augmenté le financement de son projet par un emprunt de 350 millions de dollars US, grâce à des accords avec la Standard Chartered Bank, la BNP Paribas SA, la Société Générale, le Crédit Agricole Corporate & Investment Bank, Crédit Suisse International, Citibank, N.A, Natixis, la HSBC Bank et la FirstRand Bank Limited.
WSRW a fait appel à ces banques, ainsi qu’à la SFI et l’AFC, de suspendre tout nouveau financement de l’entreprise.
« Nous pensons que votre soutien financier à la compagnie est très regrettable. A notre avis, la compagnie ne montre aucun respect pour la communauté dans laquelle elle opère. Nous en appelons votre établissement à prendre des mesures comme une institution financière doit le faire, en refusant tout soutien financier additionnel à Kosmos, y compris au Ghana, tant que l’entreprise n’a pas établi et mis en oeuvre une politique de RSE, et commencé à respecter les principes fondamentaux des droits de l’homme » a demandé Western Sahara Resource Watch (WSRW) cette semaine dans une lettre aux banques.
L’organisation WSRW exhorte depuis plusieurs années, Kosmos à quitter le territoire, mais en vain.
« Ce petit groupe de banques internationales a une occasion en or de contribuer à stopper l’escalade dans le conflit du Sahara Occidental. Lorsque le forage dans les territoires occupés va commencer, les banques ne souhaiteront pas être associées à cette entreprise contraire à l’éthique. Elles doivent traiter cette question avec Kosmos pendant qu’elles ont encore une chance de le faire « , a déclaré Maiju Kaipiainen, présidente de Western Sahara Resource Watch.
Kosmos a effectué des analyses sismiques au large du Sahara Occidental en 2009.
Voir ici un exemple de la lettre envoyée aux banques.
Pour les questions et commentaires :
Maiju Kaipiainen
Western Sahara Resource Watch
(+358) 50-556 5555, maijukai@hotmail.fi
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