A l’occasion de la visite du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, prévue demain samedi dans les camps de réfugiés des Sahraouis à Tindouf, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) réitère son appel pour l’élargissement des missions de la Minurso au contrôle de la situation des droits de l’Homme, tout en demandant aux autorités marocaines la libération «immédiate» de tous les détenus politiques sahraouis qui se trouvent dans les prisons marocaines, dont ceux du camp Gdim Izik dans les territoires occupés.
Dans une déclaration rendue publique vendredi, la Ligue algérienne dénonce le traitement «cruel» qui est infligé aux détenus sahraouis et qui a poussé certains d’entre eux à lancer des grèves de la faim pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont maintenus. A cette occasion, la LADDH lance une nouvelle alerte au secrétaire général des Nations unies sur la violation de la légitimité internationale par l’occupation marocaine et exhorte l’Organisation internationale à organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui avant la fin de l’année 2017, tout en accusant la France pour le soutien «actif et multiforme» qu’elle apporte au Maroc dans le conflit sahraoui.
Enfin, la LADDH se dit indignée par le silence de la communauté internationale sur les atteintes aux droits de l’Homme et sur la violation de la légitimité internationale par le royaume du Maroc et demande aux autorités de ce pays de quitter les territoires occupés du Sahara Occidental, et d’employer plutôt ses moyens pour recouvrer leur souveraineté dans les territoires occupés au nord du Maroc, comme les villes de Ceuta, Melilla et les îles Zaffarines.
R. Mahmoudi
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