Auteur/autrice : mahembarec

  • La Marche De La Honte De La Monarchie Marocaine

    Droit des peuples et pluralisme culturel : la question du Sahara occidental 

    Le Front Polisario a été créé le 10 mai 1973. Il a lutté contre le colonialisme espagnol avant d’être confronté aux prétentions marocaines.

    Par les accords de Madrid, signés en novembre 1975, l’Espagne transfère au Maroc et à la Mauritanie des pouvoirs administratifs sur les territoireq qu’elle a occupés depuis 1884. Ces accords consacrent un partage de richesses entre 2 pays qui les convoitent. Défendre le droit du Peuple Sahraoui, c’est lutter contre la mondialisation capitaliste. 

    La lutte des peuples rejoint le combat altermondialiste. Le conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc sur la question du devenir du territoire de l’ex-Sahara Espagnol est sans équivoque sur le plan juridique : l’occupation de ce territoire par le Maroc constitue une violation du droit à l’autodétermination des peuples. Le recours à la force par ces derniers ainsi spoliés est légitime au regard du droit international. Par ailleurs, les conflits entre une métropole et sa colonie ne sont pas considérés comme des problèmes intérieurs, mais comme des questions d’ordre international.

    Entre la situation des Sahraouis et celle des Palestiniens, il est légitime d’établir un parallèle dans la mesure où il s’agit de violations de même nature.

    La Mauritanie s’étant retirée du conflit, le Maroc entreprend à travers le territoire, au début des années 1980, la construction d’un mur destiné à protéger ce qu’il estime utile pour lui. En 1988, le Maroc et le Front Polisario acceptent le principe d’un cessez-le-feu devant aboutir à une autodétermination sur la base du recensement espagnol de 1974. En avril 1991, le Conseil de Sécurité créé la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara Occidental) et le plan de règlement semble enfin en marche.

    Mais la perspective de la tenue d’un référendum s’éloigne. En 1997, un processus de négociations directes est mis en place sous l’égide de l’ONU avec James Baker. Les accords de Huston, en septembre 1997, permettent de définir le code de conduite à observer par les 2 parties pour la tenue d’un référendum. Le PAM et l’UNHCR préparent le retour de réfugiés Sahraouis. En juillet 2003, l’ONU décide de mettre en œuvre le second plan Baker…

    Le Maroc pratique une politique de blocage et d’obstruction qui empêche le processus de se dérouler. Des pays influents, dont notamment le France, encouragent ce comportement.

    La persistance depuis 1975 de ce conflit de décolonisation, le plus ancien après ceux de Chypre et de la Palestine, met en lumière l’immobilisme des Nations-Unies.

    L’exploitation des ressources naturelles (pêche, phosphates) du Sahara Occidental par le Maroc est illégale et ce pays exerce une forte répression dans les zones qu’il occupe.

    Les Sahraouis, comme les Erythréens, ont été capables d’organiser leur Etat dès leur séjour dans les camps de réfugiés. Mais les instances internationales voudraient que les Sahraouis ne soient pas des partenaires, qu’ils se contentent de dire merci à l’aide. Alors, on les accuse de la détourner … Par contre, on tolère les occupants qui ont un protecteur influent. Pour le Maroc, c’est la France (c’est-à-dire le gouvernement français). Pour Israël, ce sont les Etats-Unis.

    Dans ce contexte, beaucoup de ceux qui soutiennent la cause du Peuple Sahraoui craignent que celle-ci ne devienne qu’une note en bas de page du mouvement anti-mondialisation. Le risque de marginalisation vient de ce que les Sahraouis ont fait confiance à l’ONU et à la communauté internationale et ont décidé de ne plus mener de lutte armée, s’exposant ainsi à donner à penser qu’ils n’ont plus envie de se battre. Il tient aussi au fait que c’est une cause qui divise et que l’ONU ne se donne pas les moyens de faire appliquer ses résolutions.


  • Mohamed VI investit son argent dans des casinos

    La nouvelle que le roi Mohamed VI a investi des dizaines de millions de dollars dans un complexe touristique à Macao, premier paradis asiatique des casinos, a agité l’opinion publique marocaine. Le Commandeur des Croyants, comme le jeune souverain se considère par rapport à ses sujets, a placé un volumineux capital dans les jeux de hasard, interdits rigoureusement par la doctrine islamique. La cour alaouite cherche passionnément un bouc émissaire sur lequel jeter les fautes pour sortir du pétrin.
    Pedro Canales. Rabat, 03-11-2009
    « Le roi Mohamed VI fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un placement infructueux à Macao ». Sous ce titre l’agence de presse française AFP, annonçait mardi 27 octobre, la nouvelle, suivie par les détails de la scabreuse affaire. En faisant l’écho du journal de Hong Kong, South China Morning Post, l’agence française informait que les investisseurs, qu’avaient fait confiance au manager chinois David Chow, cherchaient à tout prix à être indemnisés, à partir du moment où les promesses de l’homme d’affaires de mettre en bourse la Fisherman’s Wharf, un complexe touristique de haut standing à Macao dont la principale attraction est le jeu de casinos, se sont envolées. La société SIGER (acronyme inverti de Regis, roi en latin), qui gère le patrimoine personnel du Roi et de la Famille royale alaouite, voulait seulement récupérer le capital de plusieurs dizaines de millions de dollars placés entre les mains de Chow.
    En effet, Mohamed VI et le multimillionnaire britannique David Ross, co-fondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, avaient acquis dans la banque Merrill Lynch un lot d’actions de Macau Legend d’une valeur de 400 millions de dollars.
    Cependant, un malheur ne vient jamais seul. À l’infructueuse affaire, on a soudainement ajouté le scandale des nouvelles diffusées par l’AFP. Les moyens de communication du Palais royal ont rapidement dû réagir pour contrecarrer l’effet médiatique néfaste. La société SIGER a émis un communiqué annonçant que « le projet (dans lequel a été investie la grosse somme) avait, outre son parc de jeux et les hôtels correspondants, un secteur consacré au jeu de hasard. Ce qui est contraire à l’éthique de l’investisseur marocain », c’est-à-dire du Roi. C’est la raison qui, toujours selon Regis, se trouve derrière la décision du retrait du capital investi dans le projet.
    Mais, étant donné que plusieurs mois se sont écoulées sans que cet retrait soit effectuée, Regis l’attribue au fait qu’elle espérait que la société (Fisherman’ s Wharf) entre en Bourse, et alors vendre ses actions ». Une explication rocambolesque qui n’a pas convaincu l’opinion publique. D’autant plus que Macao (7.500 millions de dollars d’entrées en devises par jeu en 2007) est connu dans le monde, non par ses parcs d’attractions familiales, ni par ses plages, ni par sa nature exubérante, mais pour être le premier paradis mondial du jeu, devant Las Vegas (7.000 millions de dollars de devises par jeu en 2007). En 2001, ke jeu a été libéralisé à Macao, qui, en plus de paradis fiscal, s’est transformé en la principale place de paris de toute l’Asie, destinée des grandes entreprises du jeu. Pour essayer de couvrir le scandale, quelques moyens de presse proches du Palais royal marocain, insinuent que derrière la filtration de la nouvelle se cache une manipulation, que le Maroc Hebdo attribue « aux adversaires traditionnels du nouveau régime marocain ». ET pour ne pas laisser l’accusation dans l’ambiguïté, on dit que ces adversaires peuvent être « dans la famille ou en dehors d’elle ». Curieusement, « dans la famille », la seule personne à laquelle on a attribué l’intention « de faire retourner le pays dix ans en arrière » est le cousin du roi, le prince Moulay Hicham. L’insinuation de l’hebdomadaire ne laisse pas lieu à des doutes : le prince, un véritable Machiavelo, veut ternir l’image du Roi en prétendant une affaire de «purement capitalistique».
    Cependant, ce que les loueurs de l’investissement royal dans des casinos oublient de mentionner c’est que Moulay Hicham continue à attendre l’accord du Roi pour effectuer un investissement au Maroc de cent cinquante millions de dollars dans sa première phase, et construire une nouvelle ville proche de Rabat, avec toutes les prestations et conforts modernes, capable de loger 80.000 habitants. Le projet, qui permettrait la création de milliers de postes de travail, continue à attendre, depuis plus de deux ans, que le Palais donne son accord.
  • Mohamed VI investit son argent dans des casinos

    La nouvelle que le roi Mohamed VI a investi des dizaines de millions de dollars dans un complexe touristique à Macao, premier paradis asiatique des casinos, a agité l’opinion publique marocaine. Le Commandeur des Croyants, comme le jeune souverain se considère par rapport à ses sujets, a placé un volumineux capital dans les jeux de hasard, interdits rigoureusement par la doctrine islamique. La cour alaouite cherche passionnément un bouc émissaire sur lequel jeter les fautes pour sortir du pétrin.
    Pedro Canales. Rabat, 03-11-2009
    « Le roi Mohamed VI fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un placement infructueux à Macao ». Sous ce titre l’agence de presse française AFP, annonçait mardi 27 octobre, la nouvelle, suivie par les détails de la scabreuse affaire. En faisant l’écho du journal de Hong Kong, South China Morning Post, l’agence française informait que les investisseurs, qu’avaient fait confiance au manager chinois David Chow, cherchaient à tout prix à être indemnisés, à partir du moment où les promesses de l’homme d’affaires de mettre en bourse la Fisherman’s Wharf, un complexe touristique de haut standing à Macao dont la principale attraction est le jeu de casinos, se sont envolées. La société SIGER (acronyme inverti de Regis, roi en latin), qui gère le patrimoine personnel du Roi et de la Famille royale alaouite, voulait seulement récupérer le capital de plusieurs dizaines de millions de dollars placés entre les mains de Chow.
    En effet, Mohamed VI et le multimillionnaire britannique David Ross, co-fondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, avaient acquis dans la banque Merrill Lynch un lot d’actions de Macau Legend d’une valeur de 400 millions de dollars.
    Cependant, un malheur ne vient jamais seul. À l’infructueuse affaire, on a soudainement ajouté le scandale des nouvelles diffusées par l’AFP. Les moyens de communication du Palais royal ont rapidement dû réagir pour contrecarrer l’effet médiatique néfaste. La société SIGER a émis un communiqué annonçant que « le projet (dans lequel a été investie la grosse somme) avait, outre son parc de jeux et les hôtels correspondants, un secteur consacré au jeu de hasard. Ce qui est contraire à l’éthique de l’investisseur marocain », c’est-à-dire du Roi. C’est la raison qui, toujours selon Regis, se trouve derrière la décision du retrait du capital investi dans le projet.
    Mais, étant donné que plusieurs mois se sont écoulées sans que cet retrait soit effectuée, Regis l’attribue au fait qu’elle espérait que la société (Fisherman’ s Wharf) entre en Bourse, et alors vendre ses actions ». Une explication rocambolesque qui n’a pas convaincu l’opinion publique. D’autant plus que Macao (7.500 millions de dollars d’entrées en devises par jeu en 2007) est connu dans le monde, non par ses parcs d’attractions familiales, ni par ses plages, ni par sa nature exubérante, mais pour être le premier paradis mondial du jeu, devant Las Vegas (7.000 millions de dollars de devises par jeu en 2007). En 2001, ke jeu a été libéralisé à Macao, qui, en plus de paradis fiscal, s’est transformé en la principale place de paris de toute l’Asie, destinée des grandes entreprises du jeu. Pour essayer de couvrir le scandale, quelques moyens de presse proches du Palais royal marocain, insinuent que derrière la filtration de la nouvelle se cache une manipulation, que le Maroc Hebdo attribue « aux adversaires traditionnels du nouveau régime marocain ». ET pour ne pas laisser l’accusation dans l’ambiguïté, on dit que ces adversaires peuvent être « dans la famille ou en dehors d’elle ». Curieusement, « dans la famille », la seule personne à laquelle on a attribué l’intention « de faire retourner le pays dix ans en arrière » est le cousin du roi, le prince Moulay Hicham. L’insinuation de l’hebdomadaire ne laisse pas lieu à des doutes : le prince, un véritable Machiavelo, veut ternir l’image du Roi en prétendant une affaire de «purement capitalistique».
    Cependant, ce que les loueurs de l’investissement royal dans des casinos oublient de mentionner c’est que Moulay Hicham continue à attendre l’accord du Roi pour effectuer un investissement au Maroc de cent cinquante millions de dollars dans sa première phase, et construire une nouvelle ville proche de Rabat, avec toutes les prestations et conforts modernes, capable de loger 80.000 habitants. Le projet, qui permettrait la création de milliers de postes de travail, continue à attendre, depuis plus de deux ans, que le Palais donne son accord.
  • Une discussion très sérieuse


    La chaine TVN a publiée cette photo sous le titre : Mohammed VI et Hillary Clinton parlent serieusement des droits de l’Homme

  • Une discussion très sérieuse


    La chaine TVN a publiée cette photo sous le titre : Mohammed VI et Hillary Clinton parlent serieusement des droits de l’Homme

  • LE ROI DU MAROC PERD DE L’ARGENT DANS DES CASINOS

    La loi de finances contient bien un poste qui ne se discute jamais. C’est bien le budget du palais. En 2010, le budget s’élèvera à 198 milliards de centimes et ne connaitra pas une grande augmentation par rapport à 2009. Ce budget se partage entre Le Roi, équipements et achats et les salaires des employés de tous les palais royaux au Maroc.
    Pourtant, le roi est assez riche pour autofinancer ses dépenses. Son titre de Commandeur des Croyants ne l’empêche pas de jouer son argent dans des casinos. Selon le journal belge Sud Presse, le roi Mohammed VI du Maroc fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un investissement malheureux à Macao et qui cherchent actuellement à obtenir un dédommagement, affirme mardi la presse. Le roi du Maroc mais aussi David Ross, cofondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique ainsi que plusieurs fonds d’investissements avaient acquis pour 400 millions de dollars américains auprès de la banque Merrill Lynch une part dans le groupe de casinos et d’hôtels Macau Legend, selon le quotidien de Hong Hong, South China Morning Post. Les investisseurs escomptaient un bénéfice rapide de l’introduction à la Bourse de Hong Kong du parc d’attractions Fisherman’s Wharf, propriété de Macau Legend. Mais cette introduction n’a jamais eu lieu alors que depuis son ouverture en 2005, le parc a toujours perdu de l’argent. En avril, David Chow, propriétaire de Macau Legend, avait proposé de verser une compensation de 200 millions de dollars aux investisseurs lésés, mais ce dernier n’a pas effectué le versement à la date convenue. Le mois dernier, il a cette fois proposé de verser 100 millions de dollars, une offre que les investisseurs ont refusée.
    Pour cacher au public marocain cette perte, les milieux officiels marocains prétendent que le roi n’investit pas son argent dans des jeux de hasard. Ainsi, la holding marocaine royale Siger a assuré mercredi, en réaction à des informations de presse à Hong Kong, avoir décidé dès 2008 de se retirer d’un investissement à Macao lorsqu’il est apparu que celui-ci était lié à des jeux de hasard incompatibles avec sa « charte éthique ».

    Mardi, le quotidien South China Morning Post a révélé que le roi Mohammed VI du Maroc faisait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un investissement malheureux à Macao et qui cherchent actuellement à obtenir un dédommagement.

    « Un mandat avait été confié à un gestionnaire censé diversifier » les investissements de Siger, a expliqué la direction générale dans un communiqué. « Dans le cadre de ce mandat, un placement dans un fonds international immobilier et hôtelier a été opéré », ajoute le texte.

    « Il s’est avéré par la suite qu’une participation dans un projet en Asie, qui comprenait parmi ses composantes une infrastructure de jeux de hasard, figurait dans les actifs du fonds », indique le communiqué.

    « Devant l’incompatibilité de cet investissement avec sa charte éthique, Siger avait décidé en décembre 2008 de mettre fin au mandat de ce gestionnaire et avait communiqué, à cette date, formellement son intention de se retirer de cet investissement », ajoute le texte.

    « Nous nous sommes aperçus en décortiquant les détails des participations prises par ce fonds, à l’occasion d’un contrôle a posteriori, qu’il comportait une composante casino », a précisé le directeur général de Siger Hassan Bouhemou dans un entretien à l’AFP. « Il s’agissait d’une faute professionnelle et nous nous sommes retirés », a-t-il ajouté, soulignant qu’il s’étonnait de voir cette information sortir, dix mois après.

    La holding Siger (anagramme de Regis, qui veut dire roi en grec), regroupe toutes les affaires de la famille royale marocaine.

    Selon le South China Morning Post, le roi du Maroc, mais aussi David Ross, cofondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, ainsi que plusieurs fonds d’investissements avaient acquis pour 400 millions de dollars américains auprès de la banque Merrill Lynch une part dans le groupe de casinos et d’hôtels Macau Legend.

    Les investisseurs escomptaient un bénéfice rapide de l’introduction à la Bourse de Hong Kong du parc d’attractions Fisherman’s Wharf, propriété de Macau Legend, selon le quotidien de Hong Kong. Mais cette introduction n’a jamais eu lieu alors que depuis son ouverture en 2005, le parc a toujours perdu de l’argent ( www.journaux.mahttp://www.journaux.ma/maroc/actualite-internationale/jeuxmacao-la-holding-royale-marocaine-avait-decide-des-2008-de-se-ret )

  • LE ROI DU MAROC PERD DE L’ARGENT DANS DES CASINOS

    La loi de finances contient bien un poste qui ne se discute jamais. C’est bien le budget du palais. En 2010, le budget s’élèvera à 198 milliards de centimes et ne connaitra pas une grande augmentation par rapport à 2009. Ce budget se partage entre Le Roi, équipements et achats et les salaires des employés de tous les palais royaux au Maroc.
    Pourtant, le roi est assez riche pour autofinancer ses dépenses. Son titre de Commandeur des Croyants ne l’empêche pas de jouer son argent dans des casinos. Selon le journal belge Sud Presse, le roi Mohammed VI du Maroc fait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un investissement malheureux à Macao et qui cherchent actuellement à obtenir un dédommagement, affirme mardi la presse. Le roi du Maroc mais aussi David Ross, cofondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique ainsi que plusieurs fonds d’investissements avaient acquis pour 400 millions de dollars américains auprès de la banque Merrill Lynch une part dans le groupe de casinos et d’hôtels Macau Legend, selon le quotidien de Hong Hong, South China Morning Post. Les investisseurs escomptaient un bénéfice rapide de l’introduction à la Bourse de Hong Kong du parc d’attractions Fisherman’s Wharf, propriété de Macau Legend. Mais cette introduction n’a jamais eu lieu alors que depuis son ouverture en 2005, le parc a toujours perdu de l’argent. En avril, David Chow, propriétaire de Macau Legend, avait proposé de verser une compensation de 200 millions de dollars aux investisseurs lésés, mais ce dernier n’a pas effectué le versement à la date convenue. Le mois dernier, il a cette fois proposé de verser 100 millions de dollars, une offre que les investisseurs ont refusée.
    Pour cacher au public marocain cette perte, les milieux officiels marocains prétendent que le roi n’investit pas son argent dans des jeux de hasard. Ainsi, la holding marocaine royale Siger a assuré mercredi, en réaction à des informations de presse à Hong Kong, avoir décidé dès 2008 de se retirer d’un investissement à Macao lorsqu’il est apparu que celui-ci était lié à des jeux de hasard incompatibles avec sa « charte éthique ».

    Mardi, le quotidien South China Morning Post a révélé que le roi Mohammed VI du Maroc faisait partie d’un groupe d’investisseurs victimes d’un investissement malheureux à Macao et qui cherchent actuellement à obtenir un dédommagement.

    « Un mandat avait été confié à un gestionnaire censé diversifier » les investissements de Siger, a expliqué la direction générale dans un communiqué. « Dans le cadre de ce mandat, un placement dans un fonds international immobilier et hôtelier a été opéré », ajoute le texte.

    « Il s’est avéré par la suite qu’une participation dans un projet en Asie, qui comprenait parmi ses composantes une infrastructure de jeux de hasard, figurait dans les actifs du fonds », indique le communiqué.

    « Devant l’incompatibilité de cet investissement avec sa charte éthique, Siger avait décidé en décembre 2008 de mettre fin au mandat de ce gestionnaire et avait communiqué, à cette date, formellement son intention de se retirer de cet investissement », ajoute le texte.

    « Nous nous sommes aperçus en décortiquant les détails des participations prises par ce fonds, à l’occasion d’un contrôle a posteriori, qu’il comportait une composante casino », a précisé le directeur général de Siger Hassan Bouhemou dans un entretien à l’AFP. « Il s’agissait d’une faute professionnelle et nous nous sommes retirés », a-t-il ajouté, soulignant qu’il s’étonnait de voir cette information sortir, dix mois après.

    La holding Siger (anagramme de Regis, qui veut dire roi en grec), regroupe toutes les affaires de la famille royale marocaine.

    Selon le South China Morning Post, le roi du Maroc, mais aussi David Ross, cofondateur de Carphone Warehouse, groupe de téléphonie britannique, ainsi que plusieurs fonds d’investissements avaient acquis pour 400 millions de dollars américains auprès de la banque Merrill Lynch une part dans le groupe de casinos et d’hôtels Macau Legend.

    Les investisseurs escomptaient un bénéfice rapide de l’introduction à la Bourse de Hong Kong du parc d’attractions Fisherman’s Wharf, propriété de Macau Legend, selon le quotidien de Hong Kong. Mais cette introduction n’a jamais eu lieu alors que depuis son ouverture en 2005, le parc a toujours perdu de l’argent ( www.journaux.mahttp://www.journaux.ma/maroc/actualite-internationale/jeuxmacao-la-holding-royale-marocaine-avait-decide-des-2008-de-se-ret )

  • Maroc : la diplomatie autrement

    C’est l’histoire d’un roi qui s’est attribué, lui-même, une image populiste au début de son règne. Roi souriant, qui conduisait seul au volant de sa 4×4, qui s’arrête sporadiquement pour faire des achats dans une boutique … au contact des gens simples. Qui même serre d’ici ou là des mains. Maintenant les autorités cherchent à le rendre distant, toute approche est suivie de code pénal.
    Le « Riche Roi des Pauvres » était censé faire entrer son pays dans la modernité, et c’est raté. La « première cause nationale » a bousculé toutes les prévisions. Diaboliser le Polisario n’a rien donné. Bush a disparu de la scène et les Etats-Unis ont une approche différente du conflit du Sahara Occidental. Le pays a été condamné par les ONG’s internationales pour violation des droits de l’homme. L’ONU reprend en charge le dossier sahraoui.
    Sur la scène internationale, le Maroc est isolé à cause de sa politique colonialiste. Les seuls pays qui soutiennent les thèses marocaines ont été dessinés par l’hebdomadaire marocain Tel Quel : »Le Matin du Sahara l’a claironné haut et fort : “Le roi du Swaziland Mswati III a réaffirmé devant l’Assemblée générale de l’ONU son soutien au Maroc dans le conflit du Sahara”. Merci, c’est très gentil de sa part, mais… c’est quoi ce pays au juste ? Un petit tour sur Google, et on apprend que l’espérance de vie des Swazilandais est la plus faible au monde (32 ans en 2009), et que les deux tiers d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Politiquement, ça vaut aussi le détour : c’est simple, Mswati III a interdit tous les partis politiques de son pays. Les chefs d’Etat comme ça, quand ils prennent la parole à l’ONU (quotas obligent), les délégués des autres nations se racontent des blagues ou consultent leurs sms sous la table. Bref, avec un CV pareil, personne ne vous écoute… sauf notre correspondant de la MAP à New York, pour le coup très studieux. Après Mswati III, les président de Gambie et du Népal, deux autres fervents soutiens de notre intégrité territoriale sacrée, prendront la parole. Mais avant eux, il est prévu que Barack Obama monte à la tribune. Un parfait interlude pour une pause pipi.« 
    Les lobbies aux Etats-Unis n’apportant pas leurs fruits, Rabat change de stratégie. Et il décore Jason Isaacsson, président de l’AJC (Comité Juif américain).
    D’après Ibn Kafka, l’AJC n’est pas une anodine organisation communautaire, mais un membre éminent de la ribambelle de lobbies qui constituent le lobby pro-israëlien aux Etats-Unis. Il suffit de lire les titres de de leur page d’accueil: on y parle d’Iran, de la politique d’Obama vis-à-vis d’Israël, et du président brésilien Lula, coupable de rencontrer le président et fraudeur électoral iranien Ahmedinejad. L’AJC a d’ailleurs des activités en dehors des Etats-Unis, ayant demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel français l’interdiction d’émettre sur le satellite Eutelsat de la chaîne palestinienne Al Aqsa TV, proche du Hamas. Quant au Centre Peres pour la paix, pour lequel travaille Isaac Siboni – également décoré mais à Madrid (Isaacson l’a été à New York) mais toujours l’ambassadeur itinérant marocain Serge Berdugo, inamovible président du Conseil des communautés israélites du Maroc – il suffit de préciser qu’il est nommé en l’honneur du boucher de Qana, le prix Nobel de la paix et criminel de guerre Shimon Peres.
    L’option de l’alliance stratégique (du moins du côté marocain, car l’importance du Maroc aux yeux de l’Etat israëlien est sans doute relativement limitée) voulue par l’Etat marocain – bien évidemment sans aucune consultation de l’opinion publique ou des élus du peuple – se confirme, ajoute Ibn Kafka. On a eu la rupture capricieuse des relations diplomatiques avec l’Iran, la fermeture de l’ambassade marocaine à Caracas (Vénezuela), sans compter la foultitude de gestes divers depuis des années – tout ceci ne date pas de Mohammed VI, mais il est indéniable que l’on sent désormais un engagement sans faille là où on avait auparavant un jeu d’ombres.
     Les commentateurs israëliens qui ont daigné commenter l’événement ne s’y sont pas trompés: pour le journaliste et bloggeur israëlien Jonathan-Simon Sellem (qui précise que Jason Isaacson est “un fervent supporter et donateur à l’Etat d’Israël!“), “Mohamed VI soutient “indirectement” Israël“, et il spécule: Dans certaines maisons diplomatiques, on affirme déjà qu’Israël et le Maroc ont prévu de signer officiellement des accords dans les prochains mois. Reste à savoir quel est le moment idéal pour officialiser les fiancailles. »
    Ensuite, le roi préside la cérémonie de mariage de son cousin Moulay Ismaïl avec une citoyenne allemande. Un mariage politique. Le seul homme qui osera faire allusion à l’origine juive de la mariée, le dessinateur Khalid Gueddar, recevra la punition la plus sévère : Entre 3 ans et 5 ans de prison pour une simple caricature!
    Le journaliste Aboubakr Jamaï, dans un article publié sur Le Journal Hebdo, un autre média menacé par le régime, se demandait : « Est-il nécessaire de se prosterner devant les lobbys sionistes américains les plus radicaux pour défendre les intérêts du Maroc? Est-ce en compromettant notre intégrité morale que nous allons recouvrer notre intégrité territoriale? Quel rôle constructif peut jouer un pays dans la résolution du conflit en Palestine s’il n’a plus aucune crédibilité aux yeux de cette opinion publique arabe et internationale qui ne supporte plus l’injustice faite aux Palestiniens? Aucun. En refusant de recevoir Netanyahou en 1996, Hassan II l’avait compris. »
    Et pendant que le monde entier crit pour la liberté des journalistes condamnés par le Makhzen, le prince Moulay Ismail est toujours en lune de miel. Après son séjour aux Iles Maldives, un paradis sur terre, le prince passera quelques jours à Paris.
    Mohamed VI, descendant du prophète Mohammed, et plus directement de Hassan II, lui-même plus branché sur la torture que sur la liberté d’expression, a privilégié l’option de tout jouer pour le Sahara en détriment du bien-être du peuple marocain.
  • Maroc : la diplomatie autrement

    C’est l’histoire d’un roi qui s’est attribué, lui-même, une image populiste au début de son règne. Roi souriant, qui conduisait seul au volant de sa 4×4, qui s’arrête sporadiquement pour faire des achats dans une boutique … au contact des gens simples. Qui même serre d’ici ou là des mains. Maintenant les autorités cherchent à le rendre distant, toute approche est suivie de code pénal.
    Le « Riche Roi des Pauvres » était censé faire entrer son pays dans la modernité, et c’est raté. La « première cause nationale » a bousculé toutes les prévisions. Diaboliser le Polisario n’a rien donné. Bush a disparu de la scène et les Etats-Unis ont une approche différente du conflit du Sahara Occidental. Le pays a été condamné par les ONG’s internationales pour violation des droits de l’homme. L’ONU reprend en charge le dossier sahraoui.
    Sur la scène internationale, le Maroc est isolé à cause de sa politique colonialiste. Les seuls pays qui soutiennent les thèses marocaines ont été dessinés par l’hebdomadaire marocain Tel Quel : »Le Matin du Sahara l’a claironné haut et fort : “Le roi du Swaziland Mswati III a réaffirmé devant l’Assemblée générale de l’ONU son soutien au Maroc dans le conflit du Sahara”. Merci, c’est très gentil de sa part, mais… c’est quoi ce pays au juste ? Un petit tour sur Google, et on apprend que l’espérance de vie des Swazilandais est la plus faible au monde (32 ans en 2009), et que les deux tiers d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Politiquement, ça vaut aussi le détour : c’est simple, Mswati III a interdit tous les partis politiques de son pays. Les chefs d’Etat comme ça, quand ils prennent la parole à l’ONU (quotas obligent), les délégués des autres nations se racontent des blagues ou consultent leurs sms sous la table. Bref, avec un CV pareil, personne ne vous écoute… sauf notre correspondant de la MAP à New York, pour le coup très studieux. Après Mswati III, les président de Gambie et du Népal, deux autres fervents soutiens de notre intégrité territoriale sacrée, prendront la parole. Mais avant eux, il est prévu que Barack Obama monte à la tribune. Un parfait interlude pour une pause pipi.« 
    Les lobbies aux Etats-Unis n’apportant pas leurs fruits, Rabat change de stratégie. Et il décore Jason Isaacsson, président de l’AJC (Comité Juif américain).
    D’après Ibn Kafka, l’AJC n’est pas une anodine organisation communautaire, mais un membre éminent de la ribambelle de lobbies qui constituent le lobby pro-israëlien aux Etats-Unis. Il suffit de lire les titres de de leur page d’accueil: on y parle d’Iran, de la politique d’Obama vis-à-vis d’Israël, et du président brésilien Lula, coupable de rencontrer le président et fraudeur électoral iranien Ahmedinejad. L’AJC a d’ailleurs des activités en dehors des Etats-Unis, ayant demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel français l’interdiction d’émettre sur le satellite Eutelsat de la chaîne palestinienne Al Aqsa TV, proche du Hamas. Quant au Centre Peres pour la paix, pour lequel travaille Isaac Siboni – également décoré mais à Madrid (Isaacson l’a été à New York) mais toujours l’ambassadeur itinérant marocain Serge Berdugo, inamovible président du Conseil des communautés israélites du Maroc – il suffit de préciser qu’il est nommé en l’honneur du boucher de Qana, le prix Nobel de la paix et criminel de guerre Shimon Peres.
    L’option de l’alliance stratégique (du moins du côté marocain, car l’importance du Maroc aux yeux de l’Etat israëlien est sans doute relativement limitée) voulue par l’Etat marocain – bien évidemment sans aucune consultation de l’opinion publique ou des élus du peuple – se confirme, ajoute Ibn Kafka. On a eu la rupture capricieuse des relations diplomatiques avec l’Iran, la fermeture de l’ambassade marocaine à Caracas (Vénezuela), sans compter la foultitude de gestes divers depuis des années – tout ceci ne date pas de Mohammed VI, mais il est indéniable que l’on sent désormais un engagement sans faille là où on avait auparavant un jeu d’ombres.
     Les commentateurs israëliens qui ont daigné commenter l’événement ne s’y sont pas trompés: pour le journaliste et bloggeur israëlien Jonathan-Simon Sellem (qui précise que Jason Isaacson est “un fervent supporter et donateur à l’Etat d’Israël!“), “Mohamed VI soutient “indirectement” Israël“, et il spécule: Dans certaines maisons diplomatiques, on affirme déjà qu’Israël et le Maroc ont prévu de signer officiellement des accords dans les prochains mois. Reste à savoir quel est le moment idéal pour officialiser les fiancailles. »
    Ensuite, le roi préside la cérémonie de mariage de son cousin Moulay Ismaïl avec une citoyenne allemande. Un mariage politique. Le seul homme qui osera faire allusion à l’origine juive de la mariée, le dessinateur Khalid Gueddar, recevra la punition la plus sévère : Entre 3 ans et 5 ans de prison pour une simple caricature!
    Le journaliste Aboubakr Jamaï, dans un article publié sur Le Journal Hebdo, un autre média menacé par le régime, se demandait : « Est-il nécessaire de se prosterner devant les lobbys sionistes américains les plus radicaux pour défendre les intérêts du Maroc? Est-ce en compromettant notre intégrité morale que nous allons recouvrer notre intégrité territoriale? Quel rôle constructif peut jouer un pays dans la résolution du conflit en Palestine s’il n’a plus aucune crédibilité aux yeux de cette opinion publique arabe et internationale qui ne supporte plus l’injustice faite aux Palestiniens? Aucun. En refusant de recevoir Netanyahou en 1996, Hassan II l’avait compris. »
    Et pendant que le monde entier crit pour la liberté des journalistes condamnés par le Makhzen, le prince Moulay Ismail est toujours en lune de miel. Après son séjour aux Iles Maldives, un paradis sur terre, le prince passera quelques jours à Paris.
    Mohamed VI, descendant du prophète Mohammed, et plus directement de Hassan II, lui-même plus branché sur la torture que sur la liberté d’expression, a privilégié l’option de tout jouer pour le Sahara en détriment du bien-être du peuple marocain.
  • Expectative

    Par T. Hocine

    Parce qu’ils s’expriment très rarement sur cette question, il est toujours important de chercher à connaître la position des Etats-Unis à l’égard du conflit du Sahara occidental. L’opportunité en a été offerte au sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires du Moyen-Orient, Jeffrey Feltman, lors de sa visite à Alger. L’on saura alors que son pays appuie « les efforts menés par Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, dans son action en faveur du processus de paix dans cette région ».
    De ce point de vue, Washington fait preuve de constance pour avoir voté en faveur des résolutions du Conseil de sécurité, lesquelles, faut-il le souligner, ne font pas que reconduire le statu quo actuel, mais aussi rappeler l’essence même de ce conflit qui est une question de décolonisation. Et justement, la résolution 1871 met en avant un mécanisme devant permettre l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Plus que cela, le but des négociations auxquelles le diplomate américain fait référence est d’aller dans ce sens, et rien d’autre.
    C’est le mandat reçu par M. Christopher. Un autre Américain, James Baker, avait reçu comme mandat, en février 1997, de remettre sur les rails le processus de paix. Celui qui avait conduit la diplomatie américaine a dû remettre son mandat pour protester contre les blocages marocains et l’incapacité de l’ONU à les surmonter.
    Si une telle politique venait à persister, ce sera encore et toujours l’impasse, alors même que les termes de l’équation sont clairement posés et que le Conseil de sécurité de l’ONU a obtenu l’unanimité de ses membres en faveur de son plan de paix.
    Parce que le fait est rare et qu’il mérite d’être rappelé, le Congrès US a voté en 1998 une résolution soutenant les efforts de M. Baker – alors qu’on le disait déjà en fin de mission – et aussi le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
    La question est revenue au devant de l’actualité américaine quand des parlementaires, parmi eux le défunt sénateur Edward Kennedy, ont appelé Barack Obama, qui venait de prendre ses fonctions de président des Etats-Unis, à aider à rendre justice au peuple sahraoui, au moment où le Maroc croyait pouvoir faire contrepoids, mais sa démarche n’avait aucune chance face aux partisans de l’autodétermination.
    Aussi, est-il intéressant d’apprendre que les Etats-Unis sont pour un règlement définitif de ce conflit, selon l’expression de l’émissaire US à Alger, mais sans le moindre détail susceptible d’éclairer sur le processus en question. Sauf à vouloir l’insérer dans le nouveau discours américain avec cette volonté affichée de mettre fin aux injustices, et la question sahraouie en est une.
    Il est en ce sens utile de rappeler que les Etats-Unis ont exclu les territoires sahraouis du champ d’application de leur accord de libre-échange conclu avec le Maroc. Ce qui est quand même important lorsque l’Europe décide contre tout bon sens de conclure avec la puissance occupante des accords de pêche incluant les eaux territoriales sahraouies. C’est quoi donc un accord définitif ?



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