Il y a deux semaines la résolution de la IV Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies rappelait « la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental » et réitéré son droit inaliénable à l’autodétermination en tant que territoire non-autonome.
Comme réponses à cette résolution adoptée à l’unanimité, le Maroc fonçait dans sa politique de terreur et de violation des droits de l’homme contre la population sahraouie. La police marocaine a arrêté sept activistes par le simple fait de l’être et de défendre les droits de l’homme. Disparitions, tortures, prisons sur des prisonniers politiques et oppression dans les territoires sahraouis, c’est cela la politique pratiquée par le Maroc. La politique de la terreur.
Chaque jour qui passe, la situation de la population sahraouie devient pire. Plus de 34 ans dans une situation d’oppression et d’indigence, cela fait beaucoup d’années. Les uns, exilés loin de chez eux; les autres, intégrés par la force au Maroc. Les premiers, en vivant, grâce à l’aide humanitaire, dans des conditions d’exile difficiles, et les autres soumis à la dictature marocaine qui leur empêche le droit à la liberté d’expression, de manière accablante.
Les forces de sécurité marocaines ont empêché à quelques citoyens sahraouis et à des défenseurs des Droits de l’homme, entre lesquels se trouvait le président de CODAPSO, Hmad Hamad, d’assister au jugement de Mohamed Berkane. L’acte a eu lieu dans le Tribunal d’Appels d’El Aaiun.
Au jugement ont assisté deux observateurs espagnols, Ruth Sebastian García et Simplicio del Rosario. Malgré la grève de la faim menée par Berkane, il est entré dans la salle en demandant la liberté et l’indépendance pour le peuple sahraoui et le Front Polisario. Des assistants au jugement ont confirmé à la presse qu’il était en bonne santé.
Le tribunal marocain a condamné Berkane à une année de prison. Mohammed Berkane a été arrêté le 16 septembre dernier après sa participation à une manifestation pacifique dans le Quartier Ma’atala d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental. Selon des sources de la presse, les observateurs espagnols qui se sont présentés au jugement de Berkane ont été fustigés par les forces marocaines de sécurité, avec leur amphitryon, Hmad Hamad, dont la maison a été visitée pour leur dire qu’ils « ne devaient pas assister au jugement du séparatiste ».
Auteur/autrice : mahembarec
-
Le Maroc opte pour la fuite en avant
Le climat dans le Sahara est maintenant plus tendu que jamais. L’arrêt des sept activistes à Casablanca le 9 octobre a chauffé encore plus l’atmosphère. Maintenant, dans l’attente du jugement d’un Tribunal Militaire, la mobilisation civile pour protester contre cette mesure est des plus grandes des derniers temps. Le délit qu’ils attribuent à ces sept activistes des Droits de l’homme est d’attenter contre l’intégrité du territoire, un délit qui risque la peine de mort.Le 30 avril 2009, la MINURSO a été empêchée par le Maroc et la France de contrôler la situation des droits de l’homme dans le territoire. La population sahraouie attend, actuellement, que la communauté internationale ne reste pas indifférente aux appels du président sahraoui.Toute escalade risque d’être dangereuse pour toute la région. La population civile sahraouie ne restera pas les bras croisés face à la répression quotidienne. Tôt ou tard, elle réagira pour répondre le silence des médias et de l’ONU.La confiance entre les parties devra attendre longtemps encore et le fossé de la méfiance ne fait que gagner du terrain.
La confiance entre les parties devra attendre longtemps encore et le fossé de la méfiance ne fait que gagner du terrain. -
Coup dur à la liberté de presse au Maroc
Un journaliste arrêté pour parler de la santé du roi
La Justice marocaine a joué à nouveau un honteux scandale juridique, en condamnant le directeur de la publication Al Michaal et deux de ses rédacteurs à une année de prison sans garantie et trois mois de prison respectivement. La police n’a même pas attendu que l’on présente un recours, et Dris Chahtan a été conduit manu militari à la prison de Salé dans la capital. Les deux rédacteurs, Rachid Mhamid et Mustafá Hairan, n’ont pas encore allés en prison.
Pedro Canales. Rabat, 20-10-2009Les organisations internationales de défense des libertés publiques sont consternées. Dans différents pays européens et au Maroc même, un vaste mouvement de solidarité avec les journalistes condamnés est né. Reporters Sans Frontières a émis un dur communiqué de dénonciation et exige la libération immédiate des journalistes.Le coup donné au droit à l’information dans le royaume de Maroc est dévastateur. Le « crime » des journalistes condamnés a été uniquement et exclusivement d’écrire dans leur journal que le communiqué royal sur la santé de Mohamed VI, dans lequel on informait d’une indisposition provoquée par rétrovirus et de la nécessité de garder cinq jours de convalescence, avait suscité de la « préoccupation » dans l’opinion publique. Le verdict a été émis en l’absence des avocats défenseurs qui ont abandonné la salle en protestation contre l’absence de garanties judiciaires.La sentence a été prononcée sur la base de quelques articles du Code de la presse qui prévoit des peines de prison pour des délits d’opinion. Quelque chose qui dans un pays démocratique est intolérable. D’autres processus de la même nature sont prévus ce mois-ci. Le président du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM), Yunes Meyahed, a demandé aux Autorités de réviser la sentence contre Dris Chahtan.« Au Maroc la personne du Roi est sacrée » répètent constamment les apologistes du régime. Jusqu’au point que la véritable devise de la nation est Roi, Patrie, Dieu. La personne du monarque et par extension celle de toute sa famille, est au-dessus de tout, intouchable, on ne peut écrire sur elle, ni analyser critiquement ses actes ou comportement institutionnel. Seule la flatterie est permise et largement rémunérée.Selon la Constitution marocaine, qui n’a pas été élaboré par une Assemblée Constitutive, mais dictée par le Sultan, tous les pouvoirs sont concentrés dans la personne du Roi. La division entre Législatif, Exécutif et Judiciaire, est simplement formelle. Aucun des trois pouvoirs constitués a de l’autonomie. Toutes les prérogatives retombent sur le souverain. À cela on ajoute la concentration monopolisée du pouvoir économique et financier aussi entre les mains royales. Dans de telles circonstances la population ne dispose même pas du droit à l’information.« Ce qui nous fait le plus mal, se plaint un journaliste à El Imparcial, c’est que les gouvernements européens, parmi eux celui de Rodriguez Zapatero, acceptent cette situation et font fi des violations des libertés au Maroc. En plus, le gouvernement espagnol a décoré les généraux marocains, comme Mizian, Bensliman ou Laanigri, dont la fonction a été et continue d’être celle de couper les droits et les libertés ».
EL IMPARCIAL -
Coup dur à la liberté de presse au Maroc
Un journaliste arrêté pour parler de la santé du roi
La Justice marocaine a joué à nouveau un honteux scandale juridique, en condamnant le directeur de la publication Al Michaal et deux de ses rédacteurs à une année de prison sans garantie et trois mois de prison respectivement. La police n’a même pas attendu que l’on présente un recours, et Dris Chahtan a été conduit manu militari à la prison de Salé dans la capital. Les deux rédacteurs, Rachid Mhamid et Mustafá Hairan, n’ont pas encore allés en prison.
Pedro Canales. Rabat, 20-10-2009Les organisations internationales de défense des libertés publiques sont consternées. Dans différents pays européens et au Maroc même, un vaste mouvement de solidarité avec les journalistes condamnés est né. Reporters Sans Frontières a émis un dur communiqué de dénonciation et exige la libération immédiate des journalistes.Le coup donné au droit à l’information dans le royaume de Maroc est dévastateur. Le « crime » des journalistes condamnés a été uniquement et exclusivement d’écrire dans leur journal que le communiqué royal sur la santé de Mohamed VI, dans lequel on informait d’une indisposition provoquée par rétrovirus et de la nécessité de garder cinq jours de convalescence, avait suscité de la « préoccupation » dans l’opinion publique. Le verdict a été émis en l’absence des avocats défenseurs qui ont abandonné la salle en protestation contre l’absence de garanties judiciaires.La sentence a été prononcée sur la base de quelques articles du Code de la presse qui prévoit des peines de prison pour des délits d’opinion. Quelque chose qui dans un pays démocratique est intolérable. D’autres processus de la même nature sont prévus ce mois-ci. Le président du Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM), Yunes Meyahed, a demandé aux Autorités de réviser la sentence contre Dris Chahtan.« Au Maroc la personne du Roi est sacrée » répètent constamment les apologistes du régime. Jusqu’au point que la véritable devise de la nation est Roi, Patrie, Dieu. La personne du monarque et par extension celle de toute sa famille, est au-dessus de tout, intouchable, on ne peut écrire sur elle, ni analyser critiquement ses actes ou comportement institutionnel. Seule la flatterie est permise et largement rémunérée.Selon la Constitution marocaine, qui n’a pas été élaboré par une Assemblée Constitutive, mais dictée par le Sultan, tous les pouvoirs sont concentrés dans la personne du Roi. La division entre Législatif, Exécutif et Judiciaire, est simplement formelle. Aucun des trois pouvoirs constitués a de l’autonomie. Toutes les prérogatives retombent sur le souverain. À cela on ajoute la concentration monopolisée du pouvoir économique et financier aussi entre les mains royales. Dans de telles circonstances la population ne dispose même pas du droit à l’information.« Ce qui nous fait le plus mal, se plaint un journaliste à El Imparcial, c’est que les gouvernements européens, parmi eux celui de Rodriguez Zapatero, acceptent cette situation et font fi des violations des libertés au Maroc. En plus, le gouvernement espagnol a décoré les généraux marocains, comme Mizian, Bensliman ou Laanigri, dont la fonction a été et continue d’être celle de couper les droits et les libertés ».
EL IMPARCIAL -
Le Maroc choisit l’escalade
34 ans après le lancement de la Marche Verte, la communauté internationale refuse de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental. La dernière résolution de la IV Commission de l’ONU a réitéré que la question du Sahara occidental est une question de « décolonisation » et a réaffirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui à « l’autodétermination ».
« Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », la résolution a rappelé à cet égard, « la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental ».Le Maroc minimise l’importance de cette instance internationale « dont le rôle n’est pas aussi décisif que l’on pourrait croire » selon Le Matin, le journal officiel du palais royal dans son éditorial du 15 octobre.L’Intifada dans les territoires occupés déjouant l’espoir porté sur le statu quo, Rabat choisit l’escalade en effectuant un grand déploiement policier et militaire dans le Sáhara Occidental avec pour objectif d’empêcher que des manifestations de solidarité avec les sept militants des droits de l’homme sahraouis arrêtés le 8 octobre pour avoir visité les campements de réfugiés à Tindouf (Algérie).Ne trouvant aucun argument pour les condamner, les activistes sahraouis sont accusés « d’espionnage pour l’ennemi » et les frontières du Sahara Occidental fermé aux militants sahraouis.Le plan d’autonomie mort, l’annexion échouée, la condamnation des organisations internationales des agissements contre la presse indépendante et la répression exercée contre les sahraouis, le régime marocain se trouve isolé. Dernier recours : se prosterner devant les lobbys sionistes américains les plus radicaux pour lui porter du secours. Ainsi, le roi Mohamed VI a le décoration, le 9 octobre, d’Issaacson, leader de l’AJC rentre dans ce cadre.Au niveau intérieur, la société marocaine est déçue par les agissements du pouvoir. Les espoirs soulevés par l’avènement du roi Mohamed VI se sont avérés imaginaires.Les citoyens sahraouis des territoires occupés se sont levés contre la corruption et la précarité. Ainsi, plus de 100 personnes ont investi les batiments vides d’un quartier résidentiel pour revendiquer du logement. La visite du ministre de l’intérieur marocain à la ville de Laayoune rentre dans le cadre de l’organisation de la nouvelle escalade contre les sahraouis. -
Le Maroc choisit l’escalade
34 ans après le lancement de la Marche Verte, la communauté internationale refuse de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental. La dernière résolution de la IV Commission de l’ONU a réitéré que la question du Sahara occidental est une question de « décolonisation » et a réaffirmé le droit inaliénable du peuple sahraoui à « l’autodétermination ».
« Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », la résolution a rappelé à cet égard, « la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental ».Le Maroc minimise l’importance de cette instance internationale « dont le rôle n’est pas aussi décisif que l’on pourrait croire » selon Le Matin, le journal officiel du palais royal dans son éditorial du 15 octobre.L’Intifada dans les territoires occupés déjouant l’espoir porté sur le statu quo, Rabat choisit l’escalade en effectuant un grand déploiement policier et militaire dans le Sáhara Occidental avec pour objectif d’empêcher que des manifestations de solidarité avec les sept militants des droits de l’homme sahraouis arrêtés le 8 octobre pour avoir visité les campements de réfugiés à Tindouf (Algérie).Ne trouvant aucun argument pour les condamner, les activistes sahraouis sont accusés « d’espionnage pour l’ennemi » et les frontières du Sahara Occidental fermé aux militants sahraouis.Le plan d’autonomie mort, l’annexion échouée, la condamnation des organisations internationales des agissements contre la presse indépendante et la répression exercée contre les sahraouis, le régime marocain se trouve isolé. Dernier recours : se prosterner devant les lobbys sionistes américains les plus radicaux pour lui porter du secours. Ainsi, le roi Mohamed VI a le décoration, le 9 octobre, d’Issaacson, leader de l’AJC rentre dans ce cadre.Au niveau intérieur, la société marocaine est déçue par les agissements du pouvoir. Les espoirs soulevés par l’avènement du roi Mohamed VI se sont avérés imaginaires.Les citoyens sahraouis des territoires occupés se sont levés contre la corruption et la précarité. Ainsi, plus de 100 personnes ont investi les batiments vides d’un quartier résidentiel pour revendiquer du logement. La visite du ministre de l’intérieur marocain à la ville de Laayoune rentre dans le cadre de l’organisation de la nouvelle escalade contre les sahraouis. -
Tolérance, dites-vous ?
Par T. HocineDepuis quelques jours, une intense campagne de promotion d’un concert occupe les médias lourds d’un pays occidental. Jusque-là, rien d’anormal, et même des chanteurs connus sont annoncés. Il faut tout de même préciser qu’il s’agit d’un « concert pour la tolérance » et que cela se passe au Maroc. Sauf à vouloir la précéder et poursuivre la mystification, les médias en question, et là on ne parlera pas des initiateurs car ceux-là ont beaucoup à dire quant à la tolérance dont il est question, auraient été plus avisés de tendre l’oreille du côté de l’ONU qui traitait le Maroc de puissance occupante du Sahara occidental, et qui rappelait avec vigueur le droit du peuple de ce territoire à l’autodétermination.L’ONU reste tout de même la référence en restituant avec exactitude la mémoire des noms et des faits mondiaux. Ne pas pouvoir toujours défendre ses idéaux est une autre question. Mais visiblement, là n’est pas la préoccupation de ces médias même s’ils se font les complices d’une puissance qui prive tout un peuple de ses droits les plus élémentaires. Ou encore, interroger les éléments les plus en vue de ce pays, victimes de l’intolérance. Pour rester dans le cadre de ce conflit à titre d’exemple, toutes les aberrations sont permises, comme le fait de ne pas qualifier le territoire en question, c’est-à-dire interdiction est faite d’aller utiliser les cartes de géographie les plus banales. Contre toute logique, interdiction est faite de parler du Sahara occidental comme l’indiquent tous les documents de l’ONU que l’on ne pourrait accuser de parti-pris. Il y a un lexique bien déterminé imposé à la corporation.La seule liberté autorisée est celle qui consiste à défendre l’occupation et le déni de justice. C’est accepter de travestir la réalité telle que constatée par les organisations internationales. Tous ceux qui veulent briser ce carcan ont été privés de liberté. L’intolérance est aussi constatée par différentes ONG de défense des droits de l’homme, avec ces barrières interdisant tout simplement tout débat autour d’une série de sujets bien déterminés. Comme le souverain et sa famille. Ceux qui croyaient pouvoir le faire se sont exposés aux pires sanctions, se rendant compte à quel point la liberté dont ils jouissaient était factice. Que dire alors de ces Sahraouis qui viennent de rencontrer d’autres Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés en Algérie ? Eux voulaient savoir et connaître ceux qui ont été chassés en 1975 de leur territoire par l’envahisseur marocain. L’intolérance les conduit tout droit devant un tribunal militaire, rien que cela. Et dire qu’avec tout cela, l’on va chanter la tolérance. Cela ne fait pas sérieux. C’est de la mystification. L’accepter, c’est s’en faire les complices. Cela devient du parti-pris, et les Sahraouis au moins, eux, en savent quelque chose.EL WATAN, 18/10/2009
-
Tolérance, dites-vous ?
Par T. HocineDepuis quelques jours, une intense campagne de promotion d’un concert occupe les médias lourds d’un pays occidental. Jusque-là, rien d’anormal, et même des chanteurs connus sont annoncés. Il faut tout de même préciser qu’il s’agit d’un « concert pour la tolérance » et que cela se passe au Maroc. Sauf à vouloir la précéder et poursuivre la mystification, les médias en question, et là on ne parlera pas des initiateurs car ceux-là ont beaucoup à dire quant à la tolérance dont il est question, auraient été plus avisés de tendre l’oreille du côté de l’ONU qui traitait le Maroc de puissance occupante du Sahara occidental, et qui rappelait avec vigueur le droit du peuple de ce territoire à l’autodétermination.L’ONU reste tout de même la référence en restituant avec exactitude la mémoire des noms et des faits mondiaux. Ne pas pouvoir toujours défendre ses idéaux est une autre question. Mais visiblement, là n’est pas la préoccupation de ces médias même s’ils se font les complices d’une puissance qui prive tout un peuple de ses droits les plus élémentaires. Ou encore, interroger les éléments les plus en vue de ce pays, victimes de l’intolérance. Pour rester dans le cadre de ce conflit à titre d’exemple, toutes les aberrations sont permises, comme le fait de ne pas qualifier le territoire en question, c’est-à-dire interdiction est faite d’aller utiliser les cartes de géographie les plus banales. Contre toute logique, interdiction est faite de parler du Sahara occidental comme l’indiquent tous les documents de l’ONU que l’on ne pourrait accuser de parti-pris. Il y a un lexique bien déterminé imposé à la corporation.La seule liberté autorisée est celle qui consiste à défendre l’occupation et le déni de justice. C’est accepter de travestir la réalité telle que constatée par les organisations internationales. Tous ceux qui veulent briser ce carcan ont été privés de liberté. L’intolérance est aussi constatée par différentes ONG de défense des droits de l’homme, avec ces barrières interdisant tout simplement tout débat autour d’une série de sujets bien déterminés. Comme le souverain et sa famille. Ceux qui croyaient pouvoir le faire se sont exposés aux pires sanctions, se rendant compte à quel point la liberté dont ils jouissaient était factice. Que dire alors de ces Sahraouis qui viennent de rencontrer d’autres Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés en Algérie ? Eux voulaient savoir et connaître ceux qui ont été chassés en 1975 de leur territoire par l’envahisseur marocain. L’intolérance les conduit tout droit devant un tribunal militaire, rien que cela. Et dire qu’avec tout cela, l’on va chanter la tolérance. Cela ne fait pas sérieux. C’est de la mystification. L’accepter, c’est s’en faire les complices. Cela devient du parti-pris, et les Sahraouis au moins, eux, en savent quelque chose.EL WATAN, 18/10/2009
-
16 octobre 1975 : décision de la CIJ sur le Sahara occidental
Aujourd’hui, pour marquer l’anniversaire de la décision de la Cour Internationale de Justice sur le Sahara Occidental, un athlète sahraoui a fait 34 fois le tour de la Palce du Parlement à Londres. Une fois pour chaque année écoulée que le Maroc n’a pas respecté cette décision. L’athlète Salah Amaidane a été joint par plusieurs parlementaires anglais et d’autres personnalités pour rappeler leur préoccupation pour le sort des sept activistes sahraouis emprisonnés à Casablance il y a une semaine.Le 16 octobre 1975, la Cour de la Haye faisait part de sa décision à la demande du Royaume du Maroc et de la République Islamique de Mauritanie.Voici le texte de sa décision :Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent I’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montrent également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entend, et’le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent I’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté I’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. -
16 octobre 1975 : décision de la CIJ sur le Sahara occidental
Aujourd’hui, pour marquer l’anniversaire de la décision de la Cour Internationale de Justice sur le Sahara Occidental, un athlète sahraoui a fait 34 fois le tour de la Palce du Parlement à Londres. Une fois pour chaque année écoulée que le Maroc n’a pas respecté cette décision. L’athlète Salah Amaidane a été joint par plusieurs parlementaires anglais et d’autres personnalités pour rappeler leur préoccupation pour le sort des sept activistes sahraouis emprisonnés à Casablance il y a une semaine.Le 16 octobre 1975, la Cour de la Haye faisait part de sa décision à la demande du Royaume du Maroc et de la République Islamique de Mauritanie.Voici le texte de sa décision :Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent I’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montrent également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entend, et’le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent I’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté I’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. -
LES REVES D’UN ATHLETE SAHRAOUI POUR LONDRES 2010
Par Paul Collins, Community Newswire
SPORT Olympics, 16 oct. 2009 – 10:46
Un athlète africain qui s’exerce avec la coureuse britannique de marathon Paula Radcliffe est arrivé au Royaume Uni pour parler de la situation difficile de son pays et demander au Comité Olympique International de le laisser participer à Londres 2012.Salah Amaidane, du Sahara Occidental, n’a jamais pu participer dans les Jeux Olympiques parce que son pays n’est pas reconnu par le COI.Le Sahara occidental a été illégalement géré par le Maroc depuis qu’il a été annexé par la force en 1975. En dépit de la décision de la Cour internationale de Justice, et de plus de 100 résolutions de l’ONU, le Maroc a continué à bloquer le droit à l’autodétermination.Amaidane a déclaré : « J’ai deux rêves. Le premier est de participer aux Jeux Olympiques. Si ce n’est pas à Londres, à Rio en 2016. Mais un rêve encore plus grand que gagner une médaille d’or olympique est celui de voir mon pays du Sahara Occidental libre »Amaidane, âgé de 26 ans, vit en France et s’exerce régulièrement dans les Pyrénées avec Radcliffe. Il vit dans l’exil depuis 2003 lorsqu’il a brandit le drapeau de la de République Arabe Sahraouie Démocratique, le symbole du défit sahraoui, pendant qu’il courrait pour le Maroc dans une compétition en France.Il invitera également tout le groupe parlementaire des partis à Westminster à faire davantage de pression politique sur le Maroc pour l’amener à respecter le droit international, et il espère rencontrer Lord Sebastian Coe, président du comité d’organisation de Londres 2012.Amaidane dit : « Quand j’avais 10 ans, j’avais l’habitude de m’approcher doucement des policiers marocains par derrière et d’enlever leurs chapeaux de leurs têtes. Ils m’auraient rattrapé mais j’étais toujours trop rapide pour eux. Je devine que j’étais chanceux qu’ils n’ont jamais sorti leurs pistolets. Les gens ont dit que j’étais plus rapide qu’une balle mais heureusement je n’ai jamais été mis à l’épreuve. »Sandblast vise à informer davantage sur la situation au Sahara Occidental en encourageant les Sahraouis à raconter leur propre histoire à travers les événements culturels et les arts. La charité finance des projets culturels et artistiques dans les camps de réfugiés, et encourage la collaboration avec des artistes mondiaux.Elle recherche actuellement des candidats du Royaume Uni pour participer à l’événement Running the Sahara 2010 pour aider à récolter £50,000 pour financer son travail avec le peuple du Sahara Occidental. Les débutants peuvent choisir de courir 5 km, 10km, une course de demi-marathon ou pleine course de marathon autour des camps des réfugiés en février.Pour plus d’information visiter www.sandblast-arts.org.Traduction : Diaspora Saharaui