Auteur/autrice : mahembarec

  • Panique à Rabat

    Court d’arguments pour légitimer son occupation du Sahara Occidental, le Maroc ainsi que ses lobbies utilise, depuis quelques années, le terrorisme comme arme pour semer la peur au sein de la communauté internationale. 
    Hier, le jour même de l’ouverture de la 64e session de l’Assemblée Générale et pendant que le président algérien Bouteflika prenait la parole pour défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’agence de presse marocaine MAP annonçait le démantèlement d’un réseau de recruteurs pour Al Qaïda dans les frontières entre le la Mauritanie et le Sahara Occidental. 
    Les débats onusiens ont semé la panique à Rabat qui ne trouve d’autre moyen que propager cette panique à travers une menace terroriste imaginaire. 
    Le Maroc essaie d’utiliser le problème du terrorisme en vue d’éterniser son occupation du Sahara Occidental, objectif qui n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. 
    De toute évidence, la répétition des communiqués médiatiques de Rabat sur des prétendus réseaux islamistes démantelés dans les villes du Sahara Occidental et ailleurs visent à susciter au sein de la communauté internationale la peur d’un peuple pacifique qui se bat pour ses droits légitimes et qui n’a jamais fait usage du terrorisme pour se défendre. 
     Le Maroc est allé loin dans son objectif d’instrumentalisation de la lutte antiterroriste jusqu’à en créer toute une diversité de noms d’organisations islamistes que le monde ignore entièrement. La liste des noms de mouvements intégristes s’est enrichie avec « l’apport marocain ». Ainsi, on a entendu parler, après Al Qaida et Al Qaida au Maghreb Islamisque, de Takfir Wal Hijra, Salafia Jihadia, Ansar Al Mehdi (créée pour emprisonner le défenseur des droits de l’homme du Rif) Jound Allah, Addaawa wa Tabligh, Al Moujahidoun, Jamaat almourabitine aljoudoud…Même en Algérie, il n’y a pas eu autat de noms lors de la l’abominable décennie de terreur traversée dans les années 1990. 
    Si cette mouvance se trouve au Maroc, pourquoi commet-t-elle ses attentats en Algérie et au Mali, et non au Maroc ?
    Cela sent la manipulation dans le but d’incruster dans la pensée que la communauté internationale ne peut se passer des services de sécurité marocains pour sa propre sécurité et, en diabolisant la population sahraouie, légitimer la guerre contre le peuple sahraoui, qui permettra aux seigneurs féodaux de la monarchie de faire main basse sur les ressources naturelles de la région, et réaliser son hégémonie sur la région.
    Certes, il ne faut pas sous-estimer la mouvance terroriste, mais les Etats qui utilisent les mots d’ordre antiterroriste à des fins politiques transforment le problème en bavardage, ce qui est pire encore que l’inefficacité des services secrets. Nous y perdons tous à long terme. Cela réduit l’efficacité de l’activité antiterroriste dans le monde entier et constitue une preuve irréfutable de la volonté des autorités de Rabat de se passer de la sécurité et la stabilité dans le Maghreb et le bassin méditerranéen pour affirmer l’annexion du territoire du Sahara Occidental.
    Malheureusement, l’UMA n’est pas possible en l’absence de toute volonté de la part du Maroc d’en finir avec les litiges frontaliers. C’est à se demander si ses dirigeants ne se seraient-ils pas acclimatés à l’ambiance de tension qui règne depuis plus de trois décennies ?
    La dépêche de la MAP est un indice que l’espoir de diaboliser les sahraouis aux yeux de la communauté internationale n’est pas mort. Après, tout on dit que l’espoir ne meurt jamais et qu’il est un sentiment qui ne meurt qu’avec l’homme. Le gouvernement marocain en est un exemple vivant.
  • Les caprices du roi Mohamed VI

    Il paraît que dans le pouls entre le gouvernement marocain et les médias sur la liberté de la presse, le premier a fini par gagner grâce à la théorie conspirationniste  basée sur la menace de l’ennemi extérieur. Ainsi, « au nome de la stabilité du pays » et « afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des « ennemis » identifiés du Maroc, à savoir la presse espagnole, dans la personne de Pedro Canales et celle du Front Polisario (en allusion à notre blog)
    A ceux-là va s’ajouter aussi Ignacio Cembrero après l’article qu’il vient de publier aujourd’hui sur le journal espagnol EL PAIS dont lequel il dévoile les caprices et la fortune de Mohamed.
    Voici la version française de cet article : 
    La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Le monarque alaouite a envoyé la luxueuse voiture dans un avion militaire du Maroc au Royaume-Uni. 
    La prestigieuse firme automobile possède un atelier au sud de l’Espagne, plus près de Rabat. 
    EL PAÍS.com – Madrid – 24/09/2009
    Le roi du Maroc, Mohamed VI, aiment les voitures antiques et luxueuses et il(elle) désire en plus qu’elles soient dans un bon état. Par cela, il n’a pas hésité à envoyer son Aston Martin DB7 pour réparation dans un atelier officiel à Newport Pagnell (au Royaume-Uni) à 2.080 kilomètres de Rabat, d’après ce qu’onts révèlé aujourd’hui les quotidiens britanniques The Sun et The Daily Telegraph.
    Le véhicule, fabriqué il y a dix ans et vendu pour 102.000 euros, a été transporté du Maroc à l’aéroport de Cranfield sur un Hercule de la force aérienne marocaine dont les photos sont publiées par The Sun. De là il a été déplacé dans un camion jusqu’à l’atelier mécanique.
    Aston Martin possède aussi une succursale officielle à Marbella, à 400 kilomètres par route de Rabat, en incluant la traversée du Détroit, mais le palais royal a préféré envoyer la voiture au pays où elle a été fabriquée et dont le plus célèbre conducteur, l’espion James Bond, était aussi britannique. Mohamed VI n’a jamais choisi l’Espagne pour son repos des vacances et, apparemment, il ne veut pas non plus que ses voitures soient réparées dans la Péninsule. 
    Tony Bosworth, porte-parole de l’organisation écologique britannique « Les Amis de la Terre » (Friends of the Earth) a déclaré à The Sun que le voyage a été « absurde ». « Les avions sont l’un des moyens de transport le plus polluant ». « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de la maison ». 
    Mohamed VI possède, comme l’a révélé en mars dernier l’hebdomadaire Al Ayam de Casablanca, environ 600 véhicules de collection, la majorité héritée de son père bien qu’il ait aussi fait quelques acquisitions depuis qu’il a été intronisé il y a dix ans. On le voit fréquemment volant de ses luxueuses voitures surtout pendant les vacances. Il respecte scrupuleusement les panneaux de signalisation. 
    Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui a évalué sa fortune en 883 millions d’euros.
  • Les caprices du roi Mohamed VI

    Il paraît que dans le pouls entre le gouvernement marocain et les médias sur la liberté de la presse, le premier a fini par gagner grâce à la théorie conspirationniste  basée sur la menace de l’ennemi extérieur. Ainsi, « au nome de la stabilité du pays » et « afin de ne pas servir et cautionner les intérêts des « ennemis » identifiés du Maroc, à savoir la presse espagnole, dans la personne de Pedro Canales et celle du Front Polisario (en allusion à notre blog)
    A ceux-là va s’ajouter aussi Ignacio Cembrero après l’article qu’il vient de publier aujourd’hui sur le journal espagnol EL PAIS dont lequel il dévoile les caprices et la fortune de Mohamed.
    Voici la version française de cet article : 
    La coûteuse réparation de l’Aston Martin de Mohamed VI
    Le monarque alaouite a envoyé la luxueuse voiture dans un avion militaire du Maroc au Royaume-Uni. 
    La prestigieuse firme automobile possède un atelier au sud de l’Espagne, plus près de Rabat. 
    EL PAÍS.com – Madrid – 24/09/2009
    Le roi du Maroc, Mohamed VI, aiment les voitures antiques et luxueuses et il(elle) désire en plus qu’elles soient dans un bon état. Par cela, il n’a pas hésité à envoyer son Aston Martin DB7 pour réparation dans un atelier officiel à Newport Pagnell (au Royaume-Uni) à 2.080 kilomètres de Rabat, d’après ce qu’onts révèlé aujourd’hui les quotidiens britanniques The Sun et The Daily Telegraph.
    Le véhicule, fabriqué il y a dix ans et vendu pour 102.000 euros, a été transporté du Maroc à l’aéroport de Cranfield sur un Hercule de la force aérienne marocaine dont les photos sont publiées par The Sun. De là il a été déplacé dans un camion jusqu’à l’atelier mécanique.
    Aston Martin possède aussi une succursale officielle à Marbella, à 400 kilomètres par route de Rabat, en incluant la traversée du Détroit, mais le palais royal a préféré envoyer la voiture au pays où elle a été fabriquée et dont le plus célèbre conducteur, l’espion James Bond, était aussi britannique. Mohamed VI n’a jamais choisi l’Espagne pour son repos des vacances et, apparemment, il ne veut pas non plus que ses voitures soient réparées dans la Péninsule. 
    Tony Bosworth, porte-parole de l’organisation écologique britannique « Les Amis de la Terre » (Friends of the Earth) a déclaré à The Sun que le voyage a été « absurde ». « Les avions sont l’un des moyens de transport le plus polluant ». « C’est sûr que la voiture pouvait être réparée plus près de la maison ». 
    Mohamed VI possède, comme l’a révélé en mars dernier l’hebdomadaire Al Ayam de Casablanca, environ 600 véhicules de collection, la majorité héritée de son père bien qu’il ait aussi fait quelques acquisitions depuis qu’il a été intronisé il y a dix ans. On le voit fréquemment volant de ses luxueuses voitures surtout pendant les vacances. Il respecte scrupuleusement les panneaux de signalisation. 
    Le roi du Maroc est l’un des huit monarques les plus riches du monde, selon l’hebdomadaire américain Forbes, qui a évalué sa fortune en 883 millions d’euros.
  • Les délires de l’agence de presse MAP

    Décidemment, le Makhzen est en train de perdre le goût du sommeil à cause des échecs diplomatiques qui se sont multipliés depuis les heureux départs de Bush et de Peter van Walsum. 
    Depuis, certains médias marocains ne cessent de danser selon la valse des agitations du palais royal, accusant l’Algérie d’être derrière tous leurs maux. Toujours en invocant l’ennemi extérieur. A leur tête, la très officielle agence de presse MAP. Chose qui donne un avant-goût de la propagande qui tire sa source des institutions officielles du royaume. 
    C’est là le lapsus révélateur qui démontre le pourquoi cet acharnement contre l’Algérie. Celle-ci n’a pas cessé de soutenir le droit de tout peuple privé de sa liberté, y compris le sahraoui, à l’autodétermination. Une position revendiquée à cor et à cri par l’Algérie, mais qui n’a jamais été du goût du palais royal. Celui-ci a toujours privilégié la politique du fait accompli et la fuite en avant au lieu de se conformer à la légalité internationale. 
    Cet état d’esprit est causé par la rage qui les anime parce que la cause sahraouie ne cesse de marquer des points à tous les niveaux. Alors, pour dissimuler l’échec on bataille pour diaboliser à fond l’Algérie pour mieux tromper l’opinion publique marocaine. 
    La MAP, cantonnée depuis la nuit des temps à diffuser les positions officielles du Makhzen, constitue le plus grand outil de propagande du Makhzen. Elle est complètement dévouée à la désinformation, l’intoxication et la perversion de la vérité. Et surtout au culte de la personne du roi. 
    C’est encore un mystère le départ inattendu, sur décision royale, le 9 janvier, du directeur général de cette agence, Mohamed Khabbachi, « appelé à occuper d’autres fonctions », ce qui suscite bien des interrogations au Maroc, d’autant que ni la gestion de l’agence par l’intéressé, ni ses compétences professionnelles ne sont en cause.
    Affaire politique? Bisbilles internes au cœur du pouvoir? Histoire personnelle? Sa réponse à lui?: « Sa Majesté avait, pour des raisons qui lui appartiennent, décidé il y a près de six ans de me confier ce poste. Elle a aujourd’hui décidé, pour des motifs que je n’ai pas à connaître, de me le retirer. Tout cela relève de ses choix souverains et du fonctionnement naturel d’un État. Quant à moi, je demeure à la disposition de mon pays et de mon roi. » Tout un exemple de… (je laisse au lecteur le choix du mot suivant)
    C’est Ali Bouzerda, directeur de l’information à la télévision publique et ex-correspondant de Reuters au Maroc, qui succède à Khabbachi à la tête de la MAP.
    Evidemment, d’aucun ne peut refuser ce poste dont le salaire s’élève à 50.000 DH, d’après le site OKMAROC qui ajoute toute une série de détails croustillants : « Diriger l’agence de presse officielle du royaume revient à bénéficier d’un statut de quasi-secrétaire d’Etat. Ali Bouzerda, nommé en janvier 2009 à la tête de l’agence MAP, au même titre que son prédécesseur Mohamed Khabbachi, jouit du salaire qui va avec : 50 000 dirhams. Un niveau légèrement supérieur à ce que percevait Bouzerda quand il occupait le poste de directeur d’information de la télévision publique. Mais les avantages à la MAP sont nettement plus intéressants : une indemnité de logement équivalente au loyer de la villa de Hay Ryad à laquelle avait droit Khabbachi, mais aussi deux voitures de fonction (une Audi A6 et une Honda CRV). Autre à-côté intéressant : le patron de l’Agence peut sillonner le monde, histoire de s’enquérir du fonctionnement des 19 bureaux MAP installés à l’étranger. En first class, bien entendu. »
    Les responsables et employés de cette agence sont tous très bien payés pour bien diriger la campagne orchestrée pour cacher la vérité au citoyen marocain, pour élaborer des mensonges bien cousus tels que « Appel à sauver les familles séquestrées à Tindouf« , « Alger bafoue à vue d’œil les droits élémentaires des séquestrés« , « Le Maroc entre chantiers et défis« … et la liste est longue. 

    Sur les prétendus soutiens du Maroc à la « cause nationale, à titre d’exemple : D’après jeune Afrique, le 28 novembre 2008, l’opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai, fraîchement arrivé à Tanger pour recevoir le prix du forum international MEDays, est sommé par les journalistes marocains de se prononcer sur la question du Sahara. Le futur Premier ministre botte en touche en appelant les deux parties au dialogue. La très officielle Maghreb Arabe Presse (MAP) indiquera, quant à elle, qu’il s’est prononcé pour une solution négociée dans « le respect de l’intégrité territoriale du Maroc ». Vous pouvez vous faire une idée du reste des dépêches livrés sur ce sujet.

    Ou la dernière en date un communiqué de la FMM (Fédération Marocaine des Médias) publié par la MAP sans qu’aucune réunion du bureau exécutif n’ait été tenue, d’après les déclarations de Mohamed Hafid à l’AFP. Suite à ce communiqué, quatre directeurs de journaux indépendants ont démissionné de la Fédération marocaine des médias (FMM) pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été consultés avant la publication d’un communiqué sur la « sphère privée » du roi. 
    Ou encore, les prétendues excuses du gouvernement libyen pour « l’erreur de protocole » qui a donné lieu à la participation de la délégation sahraouie aux cérémonies de conmémoration du 40 anniversaire de la Révolution du 1er septembre. Des excuses qui ont été présentées plutôt par la délégation marocaine qui s’est rendue à Tripoli pour jutifier l’absence du roi dans cette cérémonie. Absence qui a été justifiée encore par un autre mensonge diffusé par cette agence, celui de la maladie du roi.
  • Les délires de l’agence de presse MAP

    Décidemment, le Makhzen est en train de perdre le goût du sommeil à cause des échecs diplomatiques qui se sont multipliés depuis les heureux départs de Bush et de Peter van Walsum. 
    Depuis, certains médias marocains ne cessent de danser selon la valse des agitations du palais royal, accusant l’Algérie d’être derrière tous leurs maux. Toujours en invocant l’ennemi extérieur. A leur tête, la très officielle agence de presse MAP. Chose qui donne un avant-goût de la propagande qui tire sa source des institutions officielles du royaume. 
    C’est là le lapsus révélateur qui démontre le pourquoi cet acharnement contre l’Algérie. Celle-ci n’a pas cessé de soutenir le droit de tout peuple privé de sa liberté, y compris le sahraoui, à l’autodétermination. Une position revendiquée à cor et à cri par l’Algérie, mais qui n’a jamais été du goût du palais royal. Celui-ci a toujours privilégié la politique du fait accompli et la fuite en avant au lieu de se conformer à la légalité internationale. 
    Cet état d’esprit est causé par la rage qui les anime parce que la cause sahraouie ne cesse de marquer des points à tous les niveaux. Alors, pour dissimuler l’échec on bataille pour diaboliser à fond l’Algérie pour mieux tromper l’opinion publique marocaine. 
    La MAP, cantonnée depuis la nuit des temps à diffuser les positions officielles du Makhzen, constitue le plus grand outil de propagande du Makhzen. Elle est complètement dévouée à la désinformation, l’intoxication et la perversion de la vérité. Et surtout au culte de la personne du roi. 
    C’est encore un mystère le départ inattendu, sur décision royale, le 9 janvier, du directeur général de cette agence, Mohamed Khabbachi, « appelé à occuper d’autres fonctions », ce qui suscite bien des interrogations au Maroc, d’autant que ni la gestion de l’agence par l’intéressé, ni ses compétences professionnelles ne sont en cause.
    Affaire politique? Bisbilles internes au cœur du pouvoir? Histoire personnelle? Sa réponse à lui?: « Sa Majesté avait, pour des raisons qui lui appartiennent, décidé il y a près de six ans de me confier ce poste. Elle a aujourd’hui décidé, pour des motifs que je n’ai pas à connaître, de me le retirer. Tout cela relève de ses choix souverains et du fonctionnement naturel d’un État. Quant à moi, je demeure à la disposition de mon pays et de mon roi. » Tout un exemple de… (je laisse au lecteur le choix du mot suivant)
    C’est Ali Bouzerda, directeur de l’information à la télévision publique et ex-correspondant de Reuters au Maroc, qui succède à Khabbachi à la tête de la MAP.
    Evidemment, d’aucun ne peut refuser ce poste dont le salaire s’élève à 50.000 DH, d’après le site OKMAROC qui ajoute toute une série de détails croustillants : « Diriger l’agence de presse officielle du royaume revient à bénéficier d’un statut de quasi-secrétaire d’Etat. Ali Bouzerda, nommé en janvier 2009 à la tête de l’agence MAP, au même titre que son prédécesseur Mohamed Khabbachi, jouit du salaire qui va avec : 50 000 dirhams. Un niveau légèrement supérieur à ce que percevait Bouzerda quand il occupait le poste de directeur d’information de la télévision publique. Mais les avantages à la MAP sont nettement plus intéressants : une indemnité de logement équivalente au loyer de la villa de Hay Ryad à laquelle avait droit Khabbachi, mais aussi deux voitures de fonction (une Audi A6 et une Honda CRV). Autre à-côté intéressant : le patron de l’Agence peut sillonner le monde, histoire de s’enquérir du fonctionnement des 19 bureaux MAP installés à l’étranger. En first class, bien entendu. »
    Les responsables et employés de cette agence sont tous très bien payés pour bien diriger la campagne orchestrée pour cacher la vérité au citoyen marocain, pour élaborer des mensonges bien cousus tels que « Appel à sauver les familles séquestrées à Tindouf« , « Alger bafoue à vue d’œil les droits élémentaires des séquestrés« , « Le Maroc entre chantiers et défis« … et la liste est longue. 

    Sur les prétendus soutiens du Maroc à la « cause nationale, à titre d’exemple : D’après jeune Afrique, le 28 novembre 2008, l’opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai, fraîchement arrivé à Tanger pour recevoir le prix du forum international MEDays, est sommé par les journalistes marocains de se prononcer sur la question du Sahara. Le futur Premier ministre botte en touche en appelant les deux parties au dialogue. La très officielle Maghreb Arabe Presse (MAP) indiquera, quant à elle, qu’il s’est prononcé pour une solution négociée dans « le respect de l’intégrité territoriale du Maroc ». Vous pouvez vous faire une idée du reste des dépêches livrés sur ce sujet.

    Ou la dernière en date un communiqué de la FMM (Fédération Marocaine des Médias) publié par la MAP sans qu’aucune réunion du bureau exécutif n’ait été tenue, d’après les déclarations de Mohamed Hafid à l’AFP. Suite à ce communiqué, quatre directeurs de journaux indépendants ont démissionné de la Fédération marocaine des médias (FMM) pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été consultés avant la publication d’un communiqué sur la « sphère privée » du roi. 
    Ou encore, les prétendues excuses du gouvernement libyen pour « l’erreur de protocole » qui a donné lieu à la participation de la délégation sahraouie aux cérémonies de conmémoration du 40 anniversaire de la Révolution du 1er septembre. Des excuses qui ont été présentées plutôt par la délégation marocaine qui s’est rendue à Tripoli pour jutifier l’absence du roi dans cette cérémonie. Absence qui a été justifiée encore par un autre mensonge diffusé par cette agence, celui de la maladie du roi.
  • Weapons of Mass Democracy

    If Gandhi could do it nonviolently, we can too!!! Otherwise, we become the monsters that control us.

    by Stephen Zunes
     On the outskirts of a desert town in the Moroccan-occupied territory of Western Sahara, about a dozen young activists are gathered. They are involved in their country’s long struggle for freedom. A group of foreigners-veterans of protracted resistance movements-is conducting a training session in the optimal use of a « weapons system » that is increasingly deployed in struggles for freedom around the world. The workshop leaders pass out Arabic translations of writings on the theory and dynamics of revolutionary struggle and lead the participants in a series of exercises designed to enhance their strategic and tactical thinking.
    These trainers are not veterans of guerrilla warfare, however, but of unarmed insurrections against repressive regimes. The materials they hand out are not the words of Che Guevara, but of Gene Sharp, the former Harvard scholar who has pioneered the study of strategic nonviolent action. And the weapons they advocate employing are not guns and bombs, but strikes, boycotts, mass demonstrations, tax refusal, alternative media, and refusal to obey official orders.
    Serbs, South Africans, Filipinos, Georgians, and other veterans of successful nonviolent struggles are sharing their knowledge and experience with those still fighting dictators and occupation armies.
    The young Western Saharans know how an armed struggle by an older generation of their countrymen failed to dislodge the Moroccans, who first invaded their country back in 1975. They have seen how Morocco’s allies on the U.N. Security Council-led by France and the United States-blocked enforcement of U.N. resolutions supporting their right to self-determination. With the failure of both armed struggle and diplomacy to bring them freedom, they have decided to instead employ a force more powerful.
    (…)
    September 22, 2009 by YES! Magazine
  • Bouteflika prône la défense du droit légitime du peuple sahraoui

    La présence de plus de 120 dans la 64e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies est un indice de l’importance que revêt cette session du fait qu’elle est témoin de la première apparition du Président Barack Obama aux Nations Unies.
    Une apparition tant attendue pour entendre Obama déclarer ouvertement la rupture avec le passé obscur de l’ère Bush.  » Nous partageons un avenir commun », dit-il-il, pour enfin tendre la main à la communauté internationale pour résoudre les problèmes du monde parce que les Etats-Unis ne sont plus prêts à faire cavalier seul. 
    En abordant le problème du Sahara Occidental, le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné dans son intervention « l’importance » que l’Algérie accorde « au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les efforts que nous déployons pour aboutir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental. Les Nations unies pourront toujours compter sur le soutien total et sincère de l’Algérie à toute initiative entrant dans le processus de règlement de ce différend conformément aux responsabilités qu’elles assument dans la question du Sahara Occidental. »
    « Dans ce contexte, nous réitérons notre appui au Secrétaire Général et à son envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans leurs efforts visant à promouvoir  une solution politique permettant au peuple sahraoui d’exercer librement son droit inaliénable à l’autodétermination » ajoute-t-il. 
    Bouteflika met au même rang la cause du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien lorsqu’il déclare : »De même, nous apportons un soutien inconditionnel à la cause du peuple palestinien dont les développements menacent gravement la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. »  
    Le roi Mohamed VI, incapable de sortir de sa tanière pour défendre les positions de son pays, passe son temps à préparer le mariage de son cousin Moulay Ismail avec sa nouvelle conquête venue des pays de l’Allemagne, comme dans les contes de fées.
    Dans le but de contrecarrer l’intervention du président algérien aux Nations Unies, le gouvernement marocain n’a trouvé d’autre moyen que de crier au loup, comme il est devenu habituel depuis quelques années. 
    Ainsi, une dépêche de la MAP sortie le jour même de la séance plénière onusienne, annonce le « démantèlement d’un réseau terroriste spécialisé dans le recrutement de volontaires à des opérations kamikazes en Irak, et de candidats pour la guérilla menée par l’organisation « Al Qaida » en Somalie et en Afghanistan ». 
    Comme il est de coutume, le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande sur le danger terroriste pour rappeler que le Maroc est légendaire en banditisme politique. 
    A l’échec diplomatique du Maroc s’ajoute l’échec de la politique interne du gouvernement qui a donné lieu a une creusée de plus en plus grande entre gouverneurs et gouvernés. L’une des raisons principales de cet échec est la persistance des autorités marocaines dans leur désir d’imposer le fait accompli dans l’affaire du Sahara Occidental.
  • Weapons of Mass Democracy

    If Gandhi could do it nonviolently, we can too!!! Otherwise, we become the monsters that control us.

    by Stephen Zunes
     On the outskirts of a desert town in the Moroccan-occupied territory of Western Sahara, about a dozen young activists are gathered. They are involved in their country’s long struggle for freedom. A group of foreigners-veterans of protracted resistance movements-is conducting a training session in the optimal use of a « weapons system » that is increasingly deployed in struggles for freedom around the world. The workshop leaders pass out Arabic translations of writings on the theory and dynamics of revolutionary struggle and lead the participants in a series of exercises designed to enhance their strategic and tactical thinking.
    These trainers are not veterans of guerrilla warfare, however, but of unarmed insurrections against repressive regimes. The materials they hand out are not the words of Che Guevara, but of Gene Sharp, the former Harvard scholar who has pioneered the study of strategic nonviolent action. And the weapons they advocate employing are not guns and bombs, but strikes, boycotts, mass demonstrations, tax refusal, alternative media, and refusal to obey official orders.
    Serbs, South Africans, Filipinos, Georgians, and other veterans of successful nonviolent struggles are sharing their knowledge and experience with those still fighting dictators and occupation armies.
    The young Western Saharans know how an armed struggle by an older generation of their countrymen failed to dislodge the Moroccans, who first invaded their country back in 1975. They have seen how Morocco’s allies on the U.N. Security Council-led by France and the United States-blocked enforcement of U.N. resolutions supporting their right to self-determination. With the failure of both armed struggle and diplomacy to bring them freedom, they have decided to instead employ a force more powerful.
    (…)
    September 22, 2009 by YES! Magazine
  • Bouteflika prône la défense du droit légitime du peuple sahraoui

    La présence de plus de 120 dans la 64e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies est un indice de l’importance que revêt cette session du fait qu’elle est témoin de la première apparition du Président Barack Obama aux Nations Unies.
    Une apparition tant attendue pour entendre Obama déclarer ouvertement la rupture avec le passé obscur de l’ère Bush.  » Nous partageons un avenir commun », dit-il-il, pour enfin tendre la main à la communauté internationale pour résoudre les problèmes du monde parce que les Etats-Unis ne sont plus prêts à faire cavalier seul. 
    En abordant le problème du Sahara Occidental, le Président Abdelaziz Bouteflika a souligné dans son intervention « l’importance » que l’Algérie accorde « au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et les efforts que nous déployons pour aboutir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental. Les Nations unies pourront toujours compter sur le soutien total et sincère de l’Algérie à toute initiative entrant dans le processus de règlement de ce différend conformément aux responsabilités qu’elles assument dans la question du Sahara Occidental. »
    « Dans ce contexte, nous réitérons notre appui au Secrétaire Général et à son envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans leurs efforts visant à promouvoir  une solution politique permettant au peuple sahraoui d’exercer librement son droit inaliénable à l’autodétermination » ajoute-t-il. 
    Bouteflika met au même rang la cause du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien lorsqu’il déclare : »De même, nous apportons un soutien inconditionnel à la cause du peuple palestinien dont les développements menacent gravement la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. »  
    Le roi Mohamed VI, incapable de sortir de sa tanière pour défendre les positions de son pays, passe son temps à préparer le mariage de son cousin Moulay Ismail avec sa nouvelle conquête venue des pays de l’Allemagne, comme dans les contes de fées.
    Dans le but de contrecarrer l’intervention du président algérien aux Nations Unies, le gouvernement marocain n’a trouvé d’autre moyen que de crier au loup, comme il est devenu habituel depuis quelques années. 
    Ainsi, une dépêche de la MAP sortie le jour même de la séance plénière onusienne, annonce le « démantèlement d’un réseau terroriste spécialisé dans le recrutement de volontaires à des opérations kamikazes en Irak, et de candidats pour la guérilla menée par l’organisation « Al Qaida » en Somalie et en Afghanistan ». 
    Comme il est de coutume, le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande sur le danger terroriste pour rappeler que le Maroc est légendaire en banditisme politique. 
    A l’échec diplomatique du Maroc s’ajoute l’échec de la politique interne du gouvernement qui a donné lieu a une creusée de plus en plus grande entre gouverneurs et gouvernés. L’une des raisons principales de cet échec est la persistance des autorités marocaines dans leur désir d’imposer le fait accompli dans l’affaire du Sahara Occidental.
  • Nouvel échec diplomatique marocain

    Une nouvelle crise diplomatique s’est installée entre le Maroc et la Guinée-Bissau à cause de la participation du président sahraoui Mohamed Abdelaziz à la cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’Etat bissau-guinéen. 
    Des sources bien informées, le roi Mohamed VI avait promis de se faire représenter à la cérémonie par une forte délégation, mais, informé de la présence de Mohamed Abdelaziz à Bissau, la délégation marocaine a fait demi-tour direction Rabat. 
    Le gouvernement marocain a demandé des explications au gouvernement bissau-guinéen. S’il y a eu de suite, elle a été bien gardée de la part de Rabat. Tout ce que nous savons c’est que, d’après l’agence sahraouie de presse, SPS, dans une dépêche publiée aujourd’hui, le Premier ministre de la Guinée Bissau, président du Conseil des ministres et du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cap vert (PAIGC), Carlos Gomes Junior,
    dans une lettre adressée au président de la République Sahraouie, Mohamed Abdelaziz, après sa participation à la tête d’une délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau, le chef du Gouvernement bisauguinéen a renouvelé « l’engagement à ne ménager aucun effort pour accompagner le peuple frère sahraoui dans son combat, surtout sur le plan politique et diplomatique, notamment au niveau des Nations unies ».
    Il a en fin réitéré « sa totale disponibilité pour le renforcement de la coopération entre la RASD et la Guinée Bissau », exprimant sa satisfaction pour la présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz à la tête d’une importante délégation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République de la Guinée Bissau.
    « Cette présence a beaucoup honoré les militants du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) », a conclu la lettre dont une copie est parvenue à SPS. 
    Cela explique peut-être le silence gardé par Rabat sur cette affaire en plus du ridicule des allées et retours des délégations marocaines afin d’esquiver la présence des membres du Polisario au moment où l’on s’asseoit avec eux pour négocier sur le futur du Sahara Occidental. 
    Apparemment, la nouvelle devise des responsables marocains est « d’accord pour nous retrouver pour les négociations, mais pas pour faire la fête chez les pays amis ».