Auteur/autrice : mahembarec

  • Manifestations violemment réprimées au Sahara Occidental

    La brutalité de la sécurité marocaine continue dans les principales villes du Sahara Occidental suite aux manifestations enclenchées le soir du 14 septembre dans la ville de Laayoune pour s’étendre ensuite à Boujodour et Smara.
    De nombreux Sahraouis, spécialement parmi les militants des droits de l’homme, ont été blessés lors des interventions des forces de sécurité marocaines, des maisons des participants complètement dévastées.Parmi les militants des droits de l’Homme, Sultana Khaya, a eu le bras cassé. Cette étudiante militante (voir photo) avait perdu un œil lors d’une manifestation en mai 2007, elle venait de revenir dans son pays après avoir subi de nombreuses opérations à l’étranger.Le vendredi 19 septembre, les autorités marocaines, sous la direction des officiers Abdelaziz Anouch et Khalid Barakat, ont continué avec la violation systématique des droits fondamentaux de la population saharaui à cause des manifestations pacifiques qui réclamaient l’indépendance du territoire et le référendum d’autodétermination » décrété par les Nations Unies, affirme un communiqué du Comité de Défense du Droit à l’Autodétermination pour le Peuple Saharaui (CODAPSO).
    Les militants sahraouis dénoncent aussi le refus des hôpitaux à soigner certains blessés et à leur donner des certificats médicaux pour leur empêcher de recourir à la jusitice.
    De nombreuses organisations saharaouies comme CODAPSO, le Comité de soutien au Plan de paix des Nations Unies et de la Protection des Ressources naturelles du Sahara Occidental (CSPRON), le Comité Saharaui des Droits de l’homme à Gulimím (le sud du Maroc) ou la Coordonnatrice de Défenseurs Sahraouis des Droits de l’homme (CODESA) ont dénoncé « énergiquement l’intervention brutale des forces de répression marocaines contre les manifestants pacifiques dans les villes occupées » du Sahara Occidental.
    Elles exigent dans leurs communiqués « une recherche juste et transparente sur ces crimes systématiques contre les citoyens saharauis sans défense « , « l’application immédiate des résolutions de l’ONU pour la célébration d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, » ainsi que « la libération des prisonniers politiques sahraouis qui demeurent dans les prisons marocaines »Le silence de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) s’est tourné en habitude en ce qui concerne la situation au Sahara Occidental. Aucune mention sur leur  site central de Rabat ou sur leur bureau régional à Laayoune. Pour cette organisation, la défense des droits de l’homme s’arrête aux frontières du Sahara. Il y a lieu de se demander si leur position rentre dans le cadre du dénommé « consensus national pour les provinces du sud ».
    Au moment où le président du HCR vient de se prononcer sur la nécessité de promouvoir les mesures de confiance entre les parties béligérantes, le Maroc persiste dans la répression des sahraouis dans le but de saper le processus de paix qui vient d’être repris sous le direction de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross.
    La répression, les intimidations, la désinformation sont la réponse marocaine aux efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 34 ans. La mauvaise foi des responsables marocains risque d’annihiler l’espoir né dans les denières rencontres informelles entre le Front Polisario et le Maroc.
  • Encore un bel exemple d’intoxication

    La persistance de la propagande marocaine anti-algérienne qui frise dans l’hystérie » depuis le début du conflit du Sahara Occidental continue sans gêne et elle s’accentue chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental.

    Un bel exemple d’intoxication qui illustre parfaitement le mépris des autorités marocaines envers leur peuple est celui concernant le bureau du Front Polisario à Copenhage (Danemark)
    Rappel des faits : 
    Le 24/25.11.08: Quatre médias marocains annoncent la fermeture de la représentation du Front Polisario au Danemark.
    La représentation du Front Polisario au Danemark dément cette information et le représentant Abba Malainine affirme qu’il poursuit son travail comme à l’accoutumée.
    L’agence de presse Afrol news enquête. 
    Ses sources confirment: Pas de fermeture de représentation. Pour la simple raison que la représentation du Front Polisario n’est pas une ambassade accréditée et donc n’est pas soumise à un contrôle du Ministère des affaires étrangères. Le représentant sahraoui vit au Danemark en toute légalité.
    Au cours de cette enquête, l’agence Afrol News apprend par contre que l’ambassade du Maroc au Danemark a récemment défrayé la chronique en raison d’un scandale d’abus sexuels et corruption concernant le consul Raddad el Okbani, rappelé par Rabat entre temps. Une manifestation de 200 Danois marocains a même eu lieu le 15 novembre pour protester contre ces pratiques et demander la condamnation du coupable.
    De là à conclure que le canular de la fermeture de la représentation avait pour but de détourner l’attention des marocains il n’y a qu’un pas. Les autorités marocaines voient en effet avec inquiétude la sympathie pour la cause sahraouie progresser de plus en plus au Danemark comme dans d’autres pays nordiques.
    Mais c’est pas fini:
    Le 28.11.08 l’agence officielle de désinformation marocaine MAP dans une nouvelle dépêche: « se félicite de la confirmation par le Danemark de l’absence d’une représentation du polisario dans ce pays ».
    Représentation dont elle avait annoncé quelques jours plus tôt la fermeture.
    La boucle est bouclée. Mais la MAP n’en est pas à une contradiction près.
    Sources:

    Le Matin.ma, 25.11.08: Le gouvernement du Danemark vient de prendre une décision significative en fermant le bureau du polisario à Copenhague.


    Les derniers canulars dirigés à la consommation par les citoyens marocains?
    – En référence aux manifestations populaires enclenchées dans les villes sahraouies occupées par le Maroc, les services de propagande marocains ont diffusé la nouvelle suivante : « L’agence algérienne de presse a transformé  les événements de trouble à l’ordre publique qui ont suivi un match de football à Laâyoune en une Intifada » (Continental News)
    – L’auteur du blog Diaspora Saharaui « est un algérien travesti en sahraoui » (E-Marrakech)


  • Manifestations violemment réprimées au Sahara Occidental

    La brutalité de la sécurité marocaine continue dans les principales villes du Sahara Occidental suite aux manifestations enclenchées le soir du 14 septembre dans la ville de Laayoune pour s’étendre ensuite à Boujodour et Smara.
    De nombreux Sahraouis, spécialement parmi les militants des droits de l’homme, ont été blessés lors des interventions des forces de sécurité marocaines, des maisons des participants complètement dévastées.Parmi les militants des droits de l’Homme, Sultana Khaya, a eu le bras cassé. Cette étudiante militante (voir photo) avait perdu un œil lors d’une manifestation en mai 2007, elle venait de revenir dans son pays après avoir subi de nombreuses opérations à l’étranger.Le vendredi 19 septembre, les autorités marocaines, sous la direction des officiers Abdelaziz Anouch et Khalid Barakat, ont continué avec la violation systématique des droits fondamentaux de la population saharaui à cause des manifestations pacifiques qui réclamaient l’indépendance du territoire et le référendum d’autodétermination » décrété par les Nations Unies, affirme un communiqué du Comité de Défense du Droit à l’Autodétermination pour le Peuple Saharaui (CODAPSO).
    Les militants sahraouis dénoncent aussi le refus des hôpitaux à soigner certains blessés et à leur donner des certificats médicaux pour leur empêcher de recourir à la jusitice.
    De nombreuses organisations saharaouies comme CODAPSO, le Comité de soutien au Plan de paix des Nations Unies et de la Protection des Ressources naturelles du Sahara Occidental (CSPRON), le Comité Saharaui des Droits de l’homme à Gulimím (le sud du Maroc) ou la Coordonnatrice de Défenseurs Sahraouis des Droits de l’homme (CODESA) ont dénoncé « énergiquement l’intervention brutale des forces de répression marocaines contre les manifestants pacifiques dans les villes occupées » du Sahara Occidental.
    Elles exigent dans leurs communiqués « une recherche juste et transparente sur ces crimes systématiques contre les citoyens saharauis sans défense « , « l’application immédiate des résolutions de l’ONU pour la célébration d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, » ainsi que « la libération des prisonniers politiques sahraouis qui demeurent dans les prisons marocaines »Le silence de l’AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) s’est tourné en habitude en ce qui concerne la situation au Sahara Occidental. Aucune mention sur leur  site central de Rabat ou sur leur bureau régional à Laayoune. Pour cette organisation, la défense des droits de l’homme s’arrête aux frontières du Sahara. Il y a lieu de se demander si leur position rentre dans le cadre du dénommé « consensus national pour les provinces du sud ».
    Au moment où le président du HCR vient de se prononcer sur la nécessité de promouvoir les mesures de confiance entre les parties béligérantes, le Maroc persiste dans la répression des sahraouis dans le but de saper le processus de paix qui vient d’être repris sous le direction de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross.
    La répression, les intimidations, la désinformation sont la réponse marocaine aux efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 34 ans. La mauvaise foi des responsables marocains risque d’annihiler l’espoir né dans les denières rencontres informelles entre le Front Polisario et le Maroc.
  • The Western Sahara

    The story is familiar. Over a hundred thousand refugees languish in camps where many of them have lived for thirty years, others were born refugees, never knowing anything but the camps. The refugees fled the land their ancestors had lived on for nearly a thousand years following a foreign occupation, settlement, and annexation program, the country that displaced them refuses to enter meaningful negotiations and reneged on past agreements. A giant wall cuts off the refugees from 80% of their historic homeland, behind which the occupying power is attempting to establish facts on the ground, the basis for future negotiations, through a massive settlement program.

    The story is familiar, but the names are not. This is Africa’s last colony, the Western Sahara. Since being claimed at the Berlin Conference, where Europe’s colonial powers divided Africa among themselves, in 1884 the Western Sahara has been under foreign occupation, first by the Spanish, then briefly and partially by Mauritania, and now almost completely by the Moroccans.

    In 1991 Morocco agreed to abide by international law and the ruling of the International Court of Justice in the Hague and allow the Sahrawis who inhabit the territory the African kingdom claims as its Southern Provinces to vote on independence. Since then Rabat has dragged its feat, sought to undermine the independence movement, and blocked the referendum, seeking to include hundreds of thousands of Moroccan settlers in the poll which it has refused to allow.

    Morocco’s defiance of international law and contempt for the wishes of the U.N Security Council have included mining the Sahara, the disappearing of hundreds, possibly thousands of civilians, arbitrary detention, politically motivated arrests, ethnic discrimination, torture, among other activities associated with its attempt to colonize the desert territory, have elicited little reaction from the international community which is reluctant to criticize a key regional ally.


    Source : One Humanity

  • The Western Sahara

    The story is familiar. Over a hundred thousand refugees languish in camps where many of them have lived for thirty years, others were born refugees, never knowing anything but the camps. The refugees fled the land their ancestors had lived on for nearly a thousand years following a foreign occupation, settlement, and annexation program, the country that displaced them refuses to enter meaningful negotiations and reneged on past agreements. A giant wall cuts off the refugees from 80% of their historic homeland, behind which the occupying power is attempting to establish facts on the ground, the basis for future negotiations, through a massive settlement program.

    The story is familiar, but the names are not. This is Africa’s last colony, the Western Sahara. Since being claimed at the Berlin Conference, where Europe’s colonial powers divided Africa among themselves, in 1884 the Western Sahara has been under foreign occupation, first by the Spanish, then briefly and partially by Mauritania, and now almost completely by the Moroccans.

    In 1991 Morocco agreed to abide by international law and the ruling of the International Court of Justice in the Hague and allow the Sahrawis who inhabit the territory the African kingdom claims as its Southern Provinces to vote on independence. Since then Rabat has dragged its feat, sought to undermine the independence movement, and blocked the referendum, seeking to include hundreds of thousands of Moroccan settlers in the poll which it has refused to allow.

    Morocco’s defiance of international law and contempt for the wishes of the U.N Security Council have included mining the Sahara, the disappearing of hundreds, possibly thousands of civilians, arbitrary detention, politically motivated arrests, ethnic discrimination, torture, among other activities associated with its attempt to colonize the desert territory, have elicited little reaction from the international community which is reluctant to criticize a key regional ally.


    Source : One Humanity

  • Le Président Chavez soutient la cause sahraouie

    20 SEPTEMBRE 2009
    SOLIDARITE Pendant le programme Alo President 340
    Président Chávez soutient cause libertaire du peuple sahraoui
    Le mandataire vénézuélien a abordé le sujet après avoir conversé avec un groupe d’étudiants africains qui visitent le Venezuela. Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie.
    Caracas, District Capital. Le président vénézuélien, Hugo Chávez a exprimé sa solidarité avec le peuple de la République Arabe Sahraouie Democratique dans le processus qu’elle entame pour atteindre son indépendance du Maroc.
    Ainsi le mandataire l’a exprimé après avoir conversé avec Mohamed Saui, étudiant en Stomatologie à Cuba qui séjourne au Venezuela dans le cadre d’une délégation de jeunes africains pour participer au III Festival Culturel avec les peuples d’Afrique du 20 septembre au 25 septembre, en direction au Sommet de chefs d’État de l’Amérique du Sud et de l’Afrique.

    « Comme t’a dit Fidel (Castro, le leader cubain), je te le dis pour la Venezuela : nous sommes et nous serons toujours avec la cause de ton peuple, avec la cause de la libération du peuple sahraoui », déclara-t-il.
    Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie et a été emphatique après avoir remarqué que « il est nécessaire que nous ayons plus de conscience et solidarité dans tous les sens avec le peuple sahraoui ».
    Il a déclaré que des délégations du Gouvernement Bolivarien ont voyagé jusqu’au pays placé dans le Sahara Occidental. « Le ministre Ramirez a été là-bas, il y a quelques étudiants ici et nous coopérions modestement », ajoute-t-il.

    Le chef de l’État a souligné que les saharauis « vivent dans le désert persécutés, on les a expulsés de leur territoire, maltraités. Les Nations Unies ont pris une décision, le Maroc y refuse. Nous devons diffuser plus la cause sahraouie ».

    À ce propos, il a signalé qu’il y a un documentaire intitulé  « La dernière colonie d’Afrique », du cinéaste Vénézuélien Carlos Azpúrua. Il a demandé qu’il soit transmis par VTV et Telesur et qu’il soit reproduit.
    « Nous devons demander au monde solidarité et respect pour l’indépendance sahraouie. Nous devons aider ce peuple pour que chaque jour il a it une vie meilleure et pour que qu’il obtienne son indépendance totale », a déclaré le président Chávez.
    Les sahraouis sont les habitants autochtones du Sáhara Occidental. La majorité habite dans la partie occupée par le Maroc.
    PRESSE PRESIDENTIELLE/José Manuel Blanco Díaz
  • Le Président Chavez soutient la cause sahraouie

    20 SEPTEMBRE 2009
    SOLIDARITE Pendant le programme Alo President 340
    Président Chávez soutient cause libertaire du peuple sahraoui
    Le mandataire vénézuélien a abordé le sujet après avoir conversé avec un groupe d’étudiants africains qui visitent le Venezuela. Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie.
    Caracas, District Capital. Le président vénézuélien, Hugo Chávez a exprimé sa solidarité avec le peuple de la République Arabe Sahraouie Democratique dans le processus qu’elle entame pour atteindre son indépendance du Maroc.
    Ainsi le mandataire l’a exprimé après avoir conversé avec Mohamed Saui, étudiant en Stomatologie à Cuba qui séjourne au Venezuela dans le cadre d’une délégation de jeunes africains pour participer au III Festival Culturel avec les peuples d’Afrique du 20 septembre au 25 septembre, en direction au Sommet de chefs d’État de l’Amérique du Sud et de l’Afrique.

    « Comme t’a dit Fidel (Castro, le leader cubain), je te le dis pour la Venezuela : nous sommes et nous serons toujours avec la cause de ton peuple, avec la cause de la libération du peuple sahraoui », déclara-t-il.
    Il a réaffirmé le compromis de visiter éventuellement la République Arabe Sahraouie et a été emphatique après avoir remarqué que « il est nécessaire que nous ayons plus de conscience et solidarité dans tous les sens avec le peuple sahraoui ».
    Il a déclaré que des délégations du Gouvernement Bolivarien ont voyagé jusqu’au pays placé dans le Sahara Occidental. « Le ministre Ramirez a été là-bas, il y a quelques étudiants ici et nous coopérions modestement », ajoute-t-il.

    Le chef de l’État a souligné que les saharauis « vivent dans le désert persécutés, on les a expulsés de leur territoire, maltraités. Les Nations Unies ont pris une décision, le Maroc y refuse. Nous devons diffuser plus la cause sahraouie ».

    À ce propos, il a signalé qu’il y a un documentaire intitulé  « La dernière colonie d’Afrique », du cinéaste Vénézuélien Carlos Azpúrua. Il a demandé qu’il soit transmis par VTV et Telesur et qu’il soit reproduit.
    « Nous devons demander au monde solidarité et respect pour l’indépendance sahraouie. Nous devons aider ce peuple pour que chaque jour il a it une vie meilleure et pour que qu’il obtienne son indépendance totale », a déclaré le président Chávez.
    Les sahraouis sont les habitants autochtones du Sáhara Occidental. La majorité habite dans la partie occupée par le Maroc.
    PRESSE PRESIDENTIELLE/José Manuel Blanco Díaz
  • Le roi, clef de voûte du système du Makhzen

    Par Baba Sayed

    Le Royaume du Maroc est l’un des rares pays au monde où la pratique et l’usage de l’« irresponsabilité » politique et de l’impunité juridique, sont consacrés et célébrés comme mode « original » de gouverner des souverains marocains. Dans un pays où tout, absolument tout, dépend du bon vouloir et du bon plaisir d’un seul individu, le roi, ce dernier ne peut pourtant être tenu responsable, ni politiquement, ni militairement, ni économiquement, ni socialement, ni juridiquement et encore moins pénalement, d’aucune « mauvaise » décision qu’il pourrait prendre ou mettre en oeuvre. Le roi, pourtant l’incontestable et incontesté maître de facto et de jure, ne peut être considéré, exclusivement, que l’auteur des bonnes et sages décisions. Les autres décisions, les mauvaises et les non sages, ce sont forcément, et de manière systématique, les « autres » qui doivent en répondre, voire en payer de leurs vies les conséquences.


    Considérée sacrée par la constitution, aux côtés des deux autres symboles du Royaume, Allah et la Patrie, la personnalité du roi est au-dessus de toute critique et de tout reproche, inviolable. Le roi, clef de voûte, par excellence, du système est pourtant, en plus d’être le chef suprême des armées, le commandeur des croyants, l’un des plus grands propriétaires et hommes d’affaire du pays, le symbole de son unité et le garant de sa stabilité, est aussi celui qui définit et conduit « souverainement » les politiques intérieures et extérieures du pays. Il est également celui qui nomme et désigne le gouvernement et au nom duquel les prières sont dites dans les mosquées, les jugements et les sentences prononcés dans les tribunaux.


    Devant un parlement d’opérette, un gouvernement réduit, littéralement, au simple rôle de secrétariat et une opposition officielle aux ordres, émasculée, qui se contente, pitoyablement, de faire de la figuration après avoir, lamentablement, échoué à faire la révolution, « Sa Majesté » est le seul maître à bord, celui qui règne et gouverne, à la fois, et dont le pouvoir ne souffre ni contrôle ni limite. Quoi que dise le roi, quoi que fasse le roi, « Sa Majesté » le roi demeure, en toutes circonstances, l’incontestable et incontesté glorieux Sidna. Celui qui règne sur les esprits et les coeurs, celui qui ne peut se tromper ou même soupçonné d’être susceptible de l’être. Contredire « Sa Majesté », contester ses mesures ou s’opposer à ses décisions, est, par ailleurs, un crime de lèse-Majesté justiciable, comme on vient de le voir ces dernières années avec Tazmamart, Kal’at M’gouna, Derb Moulay Chrif et autres mouroirs, des pires châtiments.


    Et pourtant, c’est ce même roi (Hassan II hier, son fils, Mohamed VI aujourd’hui) et c’est ce même pays, le Maroc, que les serviles et serviables organes de presse marocains, relayés, constamment et bruyamment, par une importante partie des médias de l’Hexagone, nous présentent, à longueur de bulletins d’informations radiophoniques, de journaux télévisés, d’enquêtes d’opinion « sur mesure » et de reportages bien illustrés, complaisamment, sans honte et sans vergogne, au mépris des moindres et élémentaires règles et principes de l’objectivité et de la déontologie journalistiques, comme les symboles prometteurs de l’irrésistible processus de démocratisation dans le monde arabe et  musulman ! 

  • See How Much I Love You » : An Opinion

    My reading of Leante’s novel had several reasons, one of them being that my boss suggested it and another that Sandblast’s director Danielle Smith contributed the historio-political epilogue to complement the novel.
    I spent three quiet days reading this love story. Could barely put it down to spend some precious moments with my family who I visited. Admittedly, it wouldn’t have caught my attention if Danielle hadn’t suggested it to me. Its title that so readily resembles an addition to the “light romance” section, wouldn’t usually have caught my eye.
    After having read numerous journal articles and textbooks for a long, LONG time, a novel was a welcome alternative. Especially a novel that drew me into its plot from page one:
    « When Montse and Santiago meet as teenagers in 70s Barcelona they have little idea where their summer romance will lead.
    After they break up, in spite of Montse’s pregnancy, Santiago decides to spend his military service as far away from her as possible: in the Western Sahara, Spain’s only African colony. There, he is one of the few Spanish soldiers to befriend the local Sahrawi people, quickly falling in love with their customs and culture. But the year is 1975 and the colony will not last much longer. Following the death of General Franco and the Spanish withdrawal, Santiago becomes caught up in the brutal war between the Sahrawi and invading Moroccan forces. He is entrusted with escorting a Sahrawi friend’s family on an epic journey, hundreds of miles across the desert.
    Thirty years later, Montse, now a divorced doctor living in Barcelona, sees a photo of Santiago carried by a Sahrawi patient. After discovering that he did not die in 1975 as she had been told and that he, like her, has lost both a child and a partner, she sets out to find him amongst the refugee camps of the Western Sahara, a journey that will prove to be every bit as dangerous as Santiago’s so many years before. » (Leantes 2009)
    There is this. A love story. Between Montse, a young girl with an upper middle-class background whose path is laid out for her, and Santiago, her lover, who doesn’t quite know where he belongs, who he belongs to. There is another narrative of a middle-aged doctor now in a Spanish hospital, then in the Sahara struggeling to survive. This unusual dual narrative, jumping back and fro in « then » and « now » every other chapter is slightly confusing. But it’s keeping you on your toes. It urges your eyes on, your fingers to turn the pages needing to find out why and how it was and what it develops to.
    Most importantly, however, Leantes embeds this love narrative in the complexities of the Western Sahara dispute. He caught the tensions between the Spanish soldiers stationed in the Western Sahara and the Saharawis; the tipping point when the Moroccan military marched into the territory; the epic journey of the Saharawis in an attempt to escape the nearing Moroccans and the napalm bombs. Well said by Gordon Parsons in the first review of « See How Much I Love You » in the Morning Star (July 22, 2009):
    “This book exemplifies George Bernard Shaw’s contention that it is only through fiction that facts can be made instructive or intelligible, the writer rescuing them from the chaos of their occurrence as he arranges them into a work of art”
    Author: Luis Leantes
    Title: See How Much I Love You
    Publication date: 17 September 2009
    256 pages
    £9.99
  • Western Sahara

    By brannavan

    We stopped in a moody town about 3am. No-one on the bus stirred, except the driver and the Saharan, who wanted a cigarette. A man was sitting on the side of the road with his head in his hands, the moon casting a noirish shadow over his face. A friend, or so it seemed, was trying to comfort him. Three ghost-white, almost transparent dogs prowled a few hundred metres down the road, without even a token wag if a human passed nearby. A street light flickered an epileptic glimmer of light, shadows carved into the wall behind the sobbing man. The town felt like the wind had blown through like the Pied Paper and taken all the life out with it, the latent ashes comforting scoundrels and empty medication sachets. We didn’t leave for an hour. Someone had taken off their shoes and the smell had made the driver uncomfortable.
    We went through six checkpoints on the way to Dakhla, from the Western Saharan border. We were the focus because we were tourists, and we had to clamber past everyone with apologies etched on our face. Each time the guards would ask our occupations, and I wished they’d instead use walkie-talkies from one checkpoint to another to tell the other soldiers about us. It’s not as if we were going to suddenly find arms and start a rebellion in-between check-points. Apparently the Moroccan government is trying to encourage tourism here. I half-considered saying I was gainfully employed as a journalist, or a Mormon missionary, maybe mercenary, maybe a human rights lawyer, but I settled for music teacher. Essentially you could make it up because there was no way of checking, though mine is technically true in that I teach in the popular music papers at university, but when pushed by men armed with guns, I say I’m a saxophone teacher. It’s simpler. It’s not as if they’ll have a saxophone out in the desert to prove it.