Auteur/autrice : mahembarec

  • Le roi, clef de voûte du système du Makhzen

    Par Baba Sayed

    Le Royaume du Maroc est l’un des rares pays au monde où la pratique et l’usage de l’« irresponsabilité » politique et de l’impunité juridique, sont consacrés et célébrés comme mode « original » de gouverner des souverains marocains. Dans un pays où tout, absolument tout, dépend du bon vouloir et du bon plaisir d’un seul individu, le roi, ce dernier ne peut pourtant être tenu responsable, ni politiquement, ni militairement, ni économiquement, ni socialement, ni juridiquement et encore moins pénalement, d’aucune « mauvaise » décision qu’il pourrait prendre ou mettre en oeuvre. Le roi, pourtant l’incontestable et incontesté maître de facto et de jure, ne peut être considéré, exclusivement, que l’auteur des bonnes et sages décisions. Les autres décisions, les mauvaises et les non sages, ce sont forcément, et de manière systématique, les « autres » qui doivent en répondre, voire en payer de leurs vies les conséquences.


    Considérée sacrée par la constitution, aux côtés des deux autres symboles du Royaume, Allah et la Patrie, la personnalité du roi est au-dessus de toute critique et de tout reproche, inviolable. Le roi, clef de voûte, par excellence, du système est pourtant, en plus d’être le chef suprême des armées, le commandeur des croyants, l’un des plus grands propriétaires et hommes d’affaire du pays, le symbole de son unité et le garant de sa stabilité, est aussi celui qui définit et conduit « souverainement » les politiques intérieures et extérieures du pays. Il est également celui qui nomme et désigne le gouvernement et au nom duquel les prières sont dites dans les mosquées, les jugements et les sentences prononcés dans les tribunaux.


    Devant un parlement d’opérette, un gouvernement réduit, littéralement, au simple rôle de secrétariat et une opposition officielle aux ordres, émasculée, qui se contente, pitoyablement, de faire de la figuration après avoir, lamentablement, échoué à faire la révolution, « Sa Majesté » est le seul maître à bord, celui qui règne et gouverne, à la fois, et dont le pouvoir ne souffre ni contrôle ni limite. Quoi que dise le roi, quoi que fasse le roi, « Sa Majesté » le roi demeure, en toutes circonstances, l’incontestable et incontesté glorieux Sidna. Celui qui règne sur les esprits et les coeurs, celui qui ne peut se tromper ou même soupçonné d’être susceptible de l’être. Contredire « Sa Majesté », contester ses mesures ou s’opposer à ses décisions, est, par ailleurs, un crime de lèse-Majesté justiciable, comme on vient de le voir ces dernières années avec Tazmamart, Kal’at M’gouna, Derb Moulay Chrif et autres mouroirs, des pires châtiments.


    Et pourtant, c’est ce même roi (Hassan II hier, son fils, Mohamed VI aujourd’hui) et c’est ce même pays, le Maroc, que les serviles et serviables organes de presse marocains, relayés, constamment et bruyamment, par une importante partie des médias de l’Hexagone, nous présentent, à longueur de bulletins d’informations radiophoniques, de journaux télévisés, d’enquêtes d’opinion « sur mesure » et de reportages bien illustrés, complaisamment, sans honte et sans vergogne, au mépris des moindres et élémentaires règles et principes de l’objectivité et de la déontologie journalistiques, comme les symboles prometteurs de l’irrésistible processus de démocratisation dans le monde arabe et  musulman ! 

  • See How Much I Love You » : An Opinion

    My reading of Leante’s novel had several reasons, one of them being that my boss suggested it and another that Sandblast’s director Danielle Smith contributed the historio-political epilogue to complement the novel.
    I spent three quiet days reading this love story. Could barely put it down to spend some precious moments with my family who I visited. Admittedly, it wouldn’t have caught my attention if Danielle hadn’t suggested it to me. Its title that so readily resembles an addition to the “light romance” section, wouldn’t usually have caught my eye.
    After having read numerous journal articles and textbooks for a long, LONG time, a novel was a welcome alternative. Especially a novel that drew me into its plot from page one:
    « When Montse and Santiago meet as teenagers in 70s Barcelona they have little idea where their summer romance will lead.
    After they break up, in spite of Montse’s pregnancy, Santiago decides to spend his military service as far away from her as possible: in the Western Sahara, Spain’s only African colony. There, he is one of the few Spanish soldiers to befriend the local Sahrawi people, quickly falling in love with their customs and culture. But the year is 1975 and the colony will not last much longer. Following the death of General Franco and the Spanish withdrawal, Santiago becomes caught up in the brutal war between the Sahrawi and invading Moroccan forces. He is entrusted with escorting a Sahrawi friend’s family on an epic journey, hundreds of miles across the desert.
    Thirty years later, Montse, now a divorced doctor living in Barcelona, sees a photo of Santiago carried by a Sahrawi patient. After discovering that he did not die in 1975 as she had been told and that he, like her, has lost both a child and a partner, she sets out to find him amongst the refugee camps of the Western Sahara, a journey that will prove to be every bit as dangerous as Santiago’s so many years before. » (Leantes 2009)
    There is this. A love story. Between Montse, a young girl with an upper middle-class background whose path is laid out for her, and Santiago, her lover, who doesn’t quite know where he belongs, who he belongs to. There is another narrative of a middle-aged doctor now in a Spanish hospital, then in the Sahara struggeling to survive. This unusual dual narrative, jumping back and fro in « then » and « now » every other chapter is slightly confusing. But it’s keeping you on your toes. It urges your eyes on, your fingers to turn the pages needing to find out why and how it was and what it develops to.
    Most importantly, however, Leantes embeds this love narrative in the complexities of the Western Sahara dispute. He caught the tensions between the Spanish soldiers stationed in the Western Sahara and the Saharawis; the tipping point when the Moroccan military marched into the territory; the epic journey of the Saharawis in an attempt to escape the nearing Moroccans and the napalm bombs. Well said by Gordon Parsons in the first review of « See How Much I Love You » in the Morning Star (July 22, 2009):
    “This book exemplifies George Bernard Shaw’s contention that it is only through fiction that facts can be made instructive or intelligible, the writer rescuing them from the chaos of their occurrence as he arranges them into a work of art”
    Author: Luis Leantes
    Title: See How Much I Love You
    Publication date: 17 September 2009
    256 pages
    £9.99
  • Western Sahara

    By brannavan

    We stopped in a moody town about 3am. No-one on the bus stirred, except the driver and the Saharan, who wanted a cigarette. A man was sitting on the side of the road with his head in his hands, the moon casting a noirish shadow over his face. A friend, or so it seemed, was trying to comfort him. Three ghost-white, almost transparent dogs prowled a few hundred metres down the road, without even a token wag if a human passed nearby. A street light flickered an epileptic glimmer of light, shadows carved into the wall behind the sobbing man. The town felt like the wind had blown through like the Pied Paper and taken all the life out with it, the latent ashes comforting scoundrels and empty medication sachets. We didn’t leave for an hour. Someone had taken off their shoes and the smell had made the driver uncomfortable.
    We went through six checkpoints on the way to Dakhla, from the Western Saharan border. We were the focus because we were tourists, and we had to clamber past everyone with apologies etched on our face. Each time the guards would ask our occupations, and I wished they’d instead use walkie-talkies from one checkpoint to another to tell the other soldiers about us. It’s not as if we were going to suddenly find arms and start a rebellion in-between check-points. Apparently the Moroccan government is trying to encourage tourism here. I half-considered saying I was gainfully employed as a journalist, or a Mormon missionary, maybe mercenary, maybe a human rights lawyer, but I settled for music teacher. Essentially you could make it up because there was no way of checking, though mine is technically true in that I teach in the popular music papers at university, but when pushed by men armed with guns, I say I’m a saxophone teacher. It’s simpler. It’s not as if they’ll have a saxophone out in the desert to prove it.
  • La jeunesse marocaine de plus en plus tentée par l’islamisme

    The Economist Intelligence Unit (EIU) une institution liée au puissant hebdomadaire londonien et bible des décideurs économiques internationaux publie chaque mois un rapport sur l’Etat politique, économique et social de plus de 200 pays.
    Dans sa livraison d’août 2009, sue le Maroc, la EIU prévoit que «le monarque et sa coterie de conseillers maintiendront leur contrôle des affaires politiques, et ne chercheront pas à démocratiser les institutions du pays.»  «Le parlement et les partis politiques resteront relativement faibles», poursuivent les auteurs.
    Le rapport mentionne aussi la popularité du Roi avec toutefois un bémol. «Le roi est considéré comme populaire», affirme le rapport ajoutant cependant qu’ «il était difficile d’en être certain dans un pays où les critiques contre le Roi sont réprimées. Si les auteurs ne prévoient pas de contestations sérieuses contre la centralité du rôle du Roi dans les mois à venir, des troubles sociaux sporadiques sont probables, dus aux inégalités économiques. «La majorité des Marocains est susceptible de donner plus de poids aux groupes religieux et sociaux plutôt qu’aux partis politiques formels».
    Le rapport conjecture aussi que le PJD pourrait perdre une partie de son soutien populaire au profit d’Al Adl Wa Al Ihssan, étant donnée son incapacité à peser sur la politique générale du pays à travers le travail parlementaire. A noter enfin que les auteurs du rapport utilisent le mot «Makhzen» pour qualifier les cercles proches du Roi.
    La jeunesse marocaine est déçue par la politique de ses responsables politiques qui veulent les faire croire que le progrès du Maroc est bloqué, non pas par la corruption effrénée qui pourrit le gouvernement de l’intérieur, le haut niveau de fraude électorale, les fonctionnaires avides de richesse, les titulaires dont l’engagement envers le peuple est douteux ou n’a jamais existé, mais par la révolte des citoyens pauvres ou des journalistes indépendants et des bloggers qui n’hésitent pas à dénoncer les méfaits du gouvernement ou la politique d’assistanat de leur roi. Un assistanat qui signifie tout simplement s’approprier injustement des droits des autres. Il en va des agréments des transports, les « grima », que le roi distribue aux citoyens qui demandent son aide dans des lettres écrites de la même façon qu’un mendiant implore la charité des passants.
    Les états qui respectent leurs citoyens ne font pas d’eux des mendiants qui implorent la charité du palais mais construisent pour eux des usines et des industries à même de leur permettre de gagner leurs vies avec dignité et respect. A supposer, ce qui est bien entendu n’est pas le cas, que ces agréments ne sont distribués qu’à ceux qui les méritent des pauvres et laissés pour compte, il n’en demeure pas moins que ceci n’honore pas du tout le citoyen marocain. L’emploi, la santé et l’enseignement sont des droits  garantis par la constitution et l’Etat se doit d’assurer aux citoyens des conditions de vie dignes au lieu de l’humilier de cette façon.
    Cette façon d’agir a fait des Marocains un peuple sans dignité, qui vit sur les dons et les offrandes alors qu’il n’a pas besoin de quelqu’un qui ait pitié d’eux mais de quelqu’un qui assure le  partage des richesses du pays d’une manière équitable, et elle a détruit le pays et lui a valu des rangs honteux dans les classements mondiaux,  une économie de rentiers qui profite aux nantis et non au peuple.
    Le Maroc continue d’être une nation muselée, empêché d’exprimer son avis si ce n’est pour faire des éloges au roi, un peuple qui doit se faire à l’idée de vivre avec la réalité de l’inefficacité du roi à éradiquer la pauvreté, la corruption, le crime, le chômage, les services médicaux inadéquats et la brutalité de la police.
    Qui a dit que Hassan II est mort et que les années de plomb sont restées derrière? Voilà qui fait que le Maroc sera toujours un terrain fertile pour le terrorisme et les jeunes seront toujours tentés par l’islamisme.
  • La jeunesse marocaine de plus en plus tentée par l’islamisme

    The Economist Intelligence Unit (EIU) une institution liée au puissant hebdomadaire londonien et bible des décideurs économiques internationaux publie chaque mois un rapport sur l’Etat politique, économique et social de plus de 200 pays.
    Dans sa livraison d’août 2009, sue le Maroc, la EIU prévoit que «le monarque et sa coterie de conseillers maintiendront leur contrôle des affaires politiques, et ne chercheront pas à démocratiser les institutions du pays.»  «Le parlement et les partis politiques resteront relativement faibles», poursuivent les auteurs.
    Le rapport mentionne aussi la popularité du Roi avec toutefois un bémol. «Le roi est considéré comme populaire», affirme le rapport ajoutant cependant qu’ «il était difficile d’en être certain dans un pays où les critiques contre le Roi sont réprimées. Si les auteurs ne prévoient pas de contestations sérieuses contre la centralité du rôle du Roi dans les mois à venir, des troubles sociaux sporadiques sont probables, dus aux inégalités économiques. «La majorité des Marocains est susceptible de donner plus de poids aux groupes religieux et sociaux plutôt qu’aux partis politiques formels».
    Le rapport conjecture aussi que le PJD pourrait perdre une partie de son soutien populaire au profit d’Al Adl Wa Al Ihssan, étant donnée son incapacité à peser sur la politique générale du pays à travers le travail parlementaire. A noter enfin que les auteurs du rapport utilisent le mot «Makhzen» pour qualifier les cercles proches du Roi.
    La jeunesse marocaine est déçue par la politique de ses responsables politiques qui veulent les faire croire que le progrès du Maroc est bloqué, non pas par la corruption effrénée qui pourrit le gouvernement de l’intérieur, le haut niveau de fraude électorale, les fonctionnaires avides de richesse, les titulaires dont l’engagement envers le peuple est douteux ou n’a jamais existé, mais par la révolte des citoyens pauvres ou des journalistes indépendants et des bloggers qui n’hésitent pas à dénoncer les méfaits du gouvernement ou la politique d’assistanat de leur roi. Un assistanat qui signifie tout simplement s’approprier injustement des droits des autres. Il en va des agréments des transports, les « grima », que le roi distribue aux citoyens qui demandent son aide dans des lettres écrites de la même façon qu’un mendiant implore la charité des passants.
    Les états qui respectent leurs citoyens ne font pas d’eux des mendiants qui implorent la charité du palais mais construisent pour eux des usines et des industries à même de leur permettre de gagner leurs vies avec dignité et respect. A supposer, ce qui est bien entendu n’est pas le cas, que ces agréments ne sont distribués qu’à ceux qui les méritent des pauvres et laissés pour compte, il n’en demeure pas moins que ceci n’honore pas du tout le citoyen marocain. L’emploi, la santé et l’enseignement sont des droits  garantis par la constitution et l’Etat se doit d’assurer aux citoyens des conditions de vie dignes au lieu de l’humilier de cette façon.
    Cette façon d’agir a fait des Marocains un peuple sans dignité, qui vit sur les dons et les offrandes alors qu’il n’a pas besoin de quelqu’un qui ait pitié d’eux mais de quelqu’un qui assure le  partage des richesses du pays d’une manière équitable, et elle a détruit le pays et lui a valu des rangs honteux dans les classements mondiaux,  une économie de rentiers qui profite aux nantis et non au peuple.
    Le Maroc continue d’être une nation muselée, empêché d’exprimer son avis si ce n’est pour faire des éloges au roi, un peuple qui doit se faire à l’idée de vivre avec la réalité de l’inefficacité du roi à éradiquer la pauvreté, la corruption, le crime, le chômage, les services médicaux inadéquats et la brutalité de la police.
    Qui a dit que Hassan II est mort et que les années de plomb sont restées derrière? Voilà qui fait que le Maroc sera toujours un terrain fertile pour le terrorisme et les jeunes seront toujours tentés par l’islamisme.
  • Un Ramadhan agité sur Internet

    Le mois de Ramadhan se clôture aujourd’hui avec la fête d’Aid el Fâtr. A cause de la chaleur et des longues journées, il a été certainement très difficile, mais il aura été pénible pour une personne, en particulier : Madame Latifa Cherkaoui, la directrice du journal royal marocain.
    Nous nous sommes plaints du harcèlement des agents marocains. Tous les sites que nous avons trouvés pour publier nos articles ont été innondés par la propagande marocaine. Nous étions certains que le ministère de l’intérieur marocain était derrière ces écrits qui visaient à contrecarrer notre tentative d’établir un contact direct avec le peuple marocain frère.
    Bellaciao a été bombardée par les articles de propagande qui s’en prennent au Front Polisario et au peuple sahraoui. Fidèle à ses principes et à sa solidarité avec la cause sahraouie, Bellaciao a refusé, depuis le début, de publier le poison répandu par les écrits du palais.
    Nous étions loin de savoir que nous allions découvrir la ou les personnes qui étaient derrière ces articles qui sèment la haine dans le cœur des marocains. Jusqu’au jour où le même article envoyé à Bellaciao a été publié avec une heure d’avance sur le journal digital du palais, « Le Matin ». Le même article avec un titre différent signé Latifa Cherkaoui.
    Depuis, elle a multiplié ses articles sur d’autres sites et créé un blog dénommé « Sahraouis Marocains » pour cacher sa véritable identité. Mais il était trop tard, son identité avait été découverte grâce à la bourde qu’elle a commise. Dans ce blog, elle répond à nos articles mot par mot.
    Pour contrecarrer notre dénonciation de la politique de haine du gouvernement marocain visant à faire de l’Algérie un bouc émissaire pour faire oublier le véritable problème, celui de la colonisation du Sahara Occidental et ainsi maintenir ce consensus malsain, elle avait crée, au mois d’octobre 2008, un autre blog sous le titre de « Le Royaume du Maroc, nouvelle ère (Dieu, Patrie, Roi) » et elle se fait appeler Chihab. Dans son profil, on peut lire « celui qui ne veut pas de cette devise, il peut frapper sa gueule contre la largeur du mur à côté ». C’est peut être une allusion au mur de la honte qui encercle le Sahara Occidental pour maintenir les sahraouis prisonniers dans leur propre terre. Un profil certainement très bas.
    A cause de cette politique de haine, les forums marocains sont devenus un nid de guêpes bêtes et méchantes qui piquent mais sans faire de mal si ce n’est qu’à leur crédibilité d’apprentis politicards stériles et imbus de leur soi-disant patriotisme qu’ils confondent avec propagande anti-algérienne et soumission devant leur gouvernants corrompis et menteurs.
    Comme des lurons, ils se ressemblent tous vu le niveau de pâquerettes qu’ils développent entre eux. Des mauvais lurons qui se caressent dans le sens du poil, jamais d’opposition entre eux. Et ils appellent cela un débat. Des béni-oui-oui avérés, réglementés, disciplinés, dociles, serviles, qui prennent leurs désirs pour argent comptant, sans se douter de leur basse côte en bourse à cause de la mentalité que le régime leur a modelée.
    Ils n’apportent d’ailleurs absolument rien de positif à ce qu’ils appellent « leur cause » comme s’ils étaient les seuls habitants du Maroc. Aveuglés par la propagande de basse cour, tout ce qu’ils ont c’est la culture des insultes. Ils devront bien, un jour, se rendre à l’évidence, qu’ils ne représentent que leurs personnes qui délirent plus qu’ils ne débattent. Quand la « médiocrité » veut se faire  » qualité » comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf.
    C’est connu, toutes les fins de règne dégagent la même odeur, celle de la pourriture, mais après c’est la délivrance du peuple.
  • Un Ramadhan agité sur Internet

    Le mois de Ramadhan se clôture aujourd’hui avec la fête d’Aid el Fâtr. A cause de la chaleur et des longues journées, il a été certainement très difficile, mais il aura été pénible pour une personne, en particulier : Madame Latifa Cherkaoui, la directrice du journal royal marocain.
    Nous nous sommes plaints du harcèlement des agents marocains. Tous les sites que nous avons trouvés pour publier nos articles ont été innondés par la propagande marocaine. Nous étions certains que le ministère de l’intérieur marocain était derrière ces écrits qui visaient à contrecarrer notre tentative d’établir un contact direct avec le peuple marocain frère.
    Bellaciao a été bombardée par les articles de propagande qui s’en prennent au Front Polisario et au peuple sahraoui. Fidèle à ses principes et à sa solidarité avec la cause sahraouie, Bellaciao a refusé, depuis le début, de publier le poison répandu par les écrits du palais.
    Nous étions loin de savoir que nous allions découvrir la ou les personnes qui étaient derrière ces articles qui sèment la haine dans le cœur des marocains. Jusqu’au jour où le même article envoyé à Bellaciao a été publié avec une heure d’avance sur le journal digital du palais, « Le Matin ». Le même article avec un titre différent signé Latifa Cherkaoui.
    Depuis, elle a multiplié ses articles sur d’autres sites et créé un blog dénommé « Sahraouis Marocains » pour cacher sa véritable identité. Mais il était trop tard, son identité avait été découverte grâce à la bourde qu’elle a commise. Dans ce blog, elle répond à nos articles mot par mot.
    Pour contrecarrer notre dénonciation de la politique de haine du gouvernement marocain visant à faire de l’Algérie un bouc émissaire pour faire oublier le véritable problème, celui de la colonisation du Sahara Occidental et ainsi maintenir ce consensus malsain, elle avait crée, au mois d’octobre 2008, un autre blog sous le titre de « Le Royaume du Maroc, nouvelle ère (Dieu, Patrie, Roi) » et elle se fait appeler Chihab. Dans son profil, on peut lire « celui qui ne veut pas de cette devise, il peut frapper sa gueule contre la largeur du mur à côté ». C’est peut être une allusion au mur de la honte qui encercle le Sahara Occidental pour maintenir les sahraouis prisonniers dans leur propre terre. Un profil certainement très bas.
    A cause de cette politique de haine, les forums marocains sont devenus un nid de guêpes bêtes et méchantes qui piquent mais sans faire de mal si ce n’est qu’à leur crédibilité d’apprentis politicards stériles et imbus de leur soi-disant patriotisme qu’ils confondent avec propagande anti-algérienne et soumission devant leur gouvernants corrompis et menteurs.
    Comme des lurons, ils se ressemblent tous vu le niveau de pâquerettes qu’ils développent entre eux. Des mauvais lurons qui se caressent dans le sens du poil, jamais d’opposition entre eux. Et ils appellent cela un débat. Des béni-oui-oui avérés, réglementés, disciplinés, dociles, serviles, qui prennent leurs désirs pour argent comptant, sans se douter de leur basse côte en bourse à cause de la mentalité que le régime leur a modelée.
    Ils n’apportent d’ailleurs absolument rien de positif à ce qu’ils appellent « leur cause » comme s’ils étaient les seuls habitants du Maroc. Aveuglés par la propagande de basse cour, tout ce qu’ils ont c’est la culture des insultes. Ils devront bien, un jour, se rendre à l’évidence, qu’ils ne représentent que leurs personnes qui délirent plus qu’ils ne débattent. Quand la « médiocrité » veut se faire  » qualité » comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf.
    C’est connu, toutes les fins de règne dégagent la même odeur, celle de la pourriture, mais après c’est la délivrance du peuple.
  • Le HCR va développer son programme de mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis


    GENEVE, 15 septembre (HCR) – António Guterres, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a bouclé sa mission en Afrique du Nord le week-end dernier, après avoir obtenu un accord afin de développer des mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis du Sahara occidental. Il a également rencontré des réfugiés sahraouis dans le sud-ouest de l’Algérie et discuté de questions d’asile avec les dirigeants marocains et algériens.
    Sa visite de cinq jours débutée en Algérie mardi dernier a ensuite conduit António Guterres au Maroc et au Sahara occidental. Pendant son voyage, les dirigeants de l’Algérie, du Maroc et les Sahraouis se sont mis d’accord sur la proposition de renforcer le programme de mesures de rétablissement de la confiance, actuellement modeste mais néanmoins important, lancé par le HCR en 2004 pour les Sahraouis du Sahara occidental.
    Le programme comprend des visites familiales et des services téléphoniques – visant à ce que les réfugiés sahraouis se trouvant dans des camps situés dans la région aride de Tindouf en Algérie restent en contact à leurs proches vivant au Sahara occidental. Jusqu’en juillet dernier, plus de 8 750 personnes en avaient bénéficié parmi quelque 41 000 candidats pour les visites familiales.
    Les différentes parties se sont mises d’accord pour retenir une proposition du HCR visant à permettre aux personnes de voyager par voie terrestre, plutôt que par la seule voie aérienne, pour les visites familiales. L’utilisation de la route la plus directe, via Mahbas, pour se rendre dans des villes du Sahara occidental permettrait à un nombre accru de personnes de rendre visite à leurs familles – environ 4 400 par an, contre 2 000 par an dans le cadre du programme aérien.
    Le HCR a affirmé que le bénéfice principal serait humanitaire, permettant ainsi aux familles de se réunir après de longues périodes de séparation.
    Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976 après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et le déclenchement des affrontements liés à son contrôle. La plupart des réfugiés sahraouis en Algérie vivent dans les camps de Tindouf depuis plus de 30 ans.
    António Guterres a déclaré que le HCR ne pourrait pas résoudre les problèmes des Sahraouis car il s’agissait d’un problème politique. « L’exil, c’est comme la pneumonie, il vous faut des antibiotiques pour la soigner. En l’occurrence, les antibiotiques sont la solution politique. Je ne peux pas les offrir. Je n’ai que de l’aspirine pour soulager une partie des souffrances », a-t-il affirmé.
    En entreprenant cette mission, António Guterres n’était que le deuxième Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à se rendre à Tindouf et à rencontrer des réfugiés sahraouis. Il a longuement écouté les récits des souffrances endurées et il a affirmé qu’il était important d’attirer l’attention de la communauté internationale sur leurs besoins.
    Au cours de sa visite au Sahara occidental, António Guterres a rencontré un groupe de 33 réfugiés sahraouis en provenance d’Algérie qui venait d’être transféré au Sahara occidental par la mission des Nations Unies pour une visite familiale. Une femme lui a dit qu’elle allait voir son père pour la première fois de sa vie – ses parents ayant été séparés par le conflit avant sa naissance. Alors que son groupe arrivait, un autre groupe de 35 Sahraouis s’envolait pour l’Algérie pour rencontrer des membres de leurs familles réfugiés dans les camps.
    Par ailleurs, lors de ses réunions avec de hauts fonctionnaires en Algérie et au Maroc, notamment les Premiers ministres des deux pays, António Guterres a encouragé les deux gouvernements à mettre en place des systèmes d’asile opérationnels et qui soient en mesure de détecter les personnes ayant besoin d’une protection internationale parmi les flux migratoires mixtes.
    Il a déclaré aux représentants des donateurs à Rabat et à Alger qu’il était important que la communauté internationale continue d’apporter un soutien conséquent alors que la question des réfugiés sahraouis n’était plus sous les feux de l’actualité ces dernières années.
    La visite d’António Guterres a eu lieu en plein mois de Ramadan, le jeûne islamique, et il a déclaré que ce n’était pas une coïncidence. Le Haut Commissaire a affirmé qu’il souhaitait exprimer sa solidarité avec les réfugiés musulmans et les pays d’accueil pendant cette période particulière.
    Par Reem Alsalem à Genève



    Source : Actualités UNHCR

  • Morocco: Government Uses Torture to Silence Sahrawi Activists

    From very young I received at my home, when I was living in Santiago de Cuba, Cuba, many young Saharawi medical students and hear from his own lips the oppressive regime and violator of human rights are subjected to by the regime of Morocco for the simple fact assert to have expression of their national identity, talking or singing, I saw the sadness in his faces of the oppressed people and at the same time, the twinkle in her eyes of heroic hearts fearlessly fighting for the sovereignty and independence.
    Today, the situation is much worse for
    sarahuies due to the poor or no attention to this deplorable human rights situation and violations of theGeneva Convention on Torture is part of the rich countries even thoughyoung women are being raped and tortured by the Moroccan repressive forces. 
    The brothers of the Sahara under our Jesuchrist love, are also under the protection of God that in his dwelling is watching and judging our actions with the most humble and needy.



    Konstantine Isidoros, Oxford

  • Le HCR va développer son programme de mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis


    GENEVE, 15 septembre (HCR) – António Guterres, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a bouclé sa mission en Afrique du Nord le week-end dernier, après avoir obtenu un accord afin de développer des mesures de rétablissement de la confiance pour les réfugiés sahraouis du Sahara occidental. Il a également rencontré des réfugiés sahraouis dans le sud-ouest de l’Algérie et discuté de questions d’asile avec les dirigeants marocains et algériens.
    Sa visite de cinq jours débutée en Algérie mardi dernier a ensuite conduit António Guterres au Maroc et au Sahara occidental. Pendant son voyage, les dirigeants de l’Algérie, du Maroc et les Sahraouis se sont mis d’accord sur la proposition de renforcer le programme de mesures de rétablissement de la confiance, actuellement modeste mais néanmoins important, lancé par le HCR en 2004 pour les Sahraouis du Sahara occidental.
    Le programme comprend des visites familiales et des services téléphoniques – visant à ce que les réfugiés sahraouis se trouvant dans des camps situés dans la région aride de Tindouf en Algérie restent en contact à leurs proches vivant au Sahara occidental. Jusqu’en juillet dernier, plus de 8 750 personnes en avaient bénéficié parmi quelque 41 000 candidats pour les visites familiales.
    Les différentes parties se sont mises d’accord pour retenir une proposition du HCR visant à permettre aux personnes de voyager par voie terrestre, plutôt que par la seule voie aérienne, pour les visites familiales. L’utilisation de la route la plus directe, via Mahbas, pour se rendre dans des villes du Sahara occidental permettrait à un nombre accru de personnes de rendre visite à leurs familles – environ 4 400 par an, contre 2 000 par an dans le cadre du programme aérien.
    Le HCR a affirmé que le bénéfice principal serait humanitaire, permettant ainsi aux familles de se réunir après de longues périodes de séparation.
    Les réfugiés sahraouis ont commencé à arriver en Algérie en 1976 après le retrait de l’Espagne du Sahara occidental et le déclenchement des affrontements liés à son contrôle. La plupart des réfugiés sahraouis en Algérie vivent dans les camps de Tindouf depuis plus de 30 ans.
    António Guterres a déclaré que le HCR ne pourrait pas résoudre les problèmes des Sahraouis car il s’agissait d’un problème politique. « L’exil, c’est comme la pneumonie, il vous faut des antibiotiques pour la soigner. En l’occurrence, les antibiotiques sont la solution politique. Je ne peux pas les offrir. Je n’ai que de l’aspirine pour soulager une partie des souffrances », a-t-il affirmé.
    En entreprenant cette mission, António Guterres n’était que le deuxième Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à se rendre à Tindouf et à rencontrer des réfugiés sahraouis. Il a longuement écouté les récits des souffrances endurées et il a affirmé qu’il était important d’attirer l’attention de la communauté internationale sur leurs besoins.
    Au cours de sa visite au Sahara occidental, António Guterres a rencontré un groupe de 33 réfugiés sahraouis en provenance d’Algérie qui venait d’être transféré au Sahara occidental par la mission des Nations Unies pour une visite familiale. Une femme lui a dit qu’elle allait voir son père pour la première fois de sa vie – ses parents ayant été séparés par le conflit avant sa naissance. Alors que son groupe arrivait, un autre groupe de 35 Sahraouis s’envolait pour l’Algérie pour rencontrer des membres de leurs familles réfugiés dans les camps.
    Par ailleurs, lors de ses réunions avec de hauts fonctionnaires en Algérie et au Maroc, notamment les Premiers ministres des deux pays, António Guterres a encouragé les deux gouvernements à mettre en place des systèmes d’asile opérationnels et qui soient en mesure de détecter les personnes ayant besoin d’une protection internationale parmi les flux migratoires mixtes.
    Il a déclaré aux représentants des donateurs à Rabat et à Alger qu’il était important que la communauté internationale continue d’apporter un soutien conséquent alors que la question des réfugiés sahraouis n’était plus sous les feux de l’actualité ces dernières années.
    La visite d’António Guterres a eu lieu en plein mois de Ramadan, le jeûne islamique, et il a déclaré que ce n’était pas une coïncidence. Le Haut Commissaire a affirmé qu’il souhaitait exprimer sa solidarité avec les réfugiés musulmans et les pays d’accueil pendant cette période particulière.
    Par Reem Alsalem à Genève



    Source : Actualités UNHCR