Auteur/autrice : mahembarec

  • Un coup dur pour la propagande du Makhzen

    La visite récente du plus haut responsable de l’instance onusienne chargée des réfugiés (HCR) a plus d’une signification et elle revêt une importance transcendantale dans l’interprétation du conflit du Sahara Occidental.
    A son arrivée à Alger, M. Guterres a déclaré « Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions  religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous  avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975 ».
    Cette solidarité veut dire l’existence d’une juste cause pour laquelle ils sont là depuis 1975, année de la cruelle invasion militaire marocaine. Et ils sont là, parce qu’ils refusent ce qui s’est passé cette année-là, c’est-à-dire, le fait accompli de l’invasion marocaine en 1975.
    Ces déclarations sont d’une importance extrême du fait qu’elles constituent un coup mortel à la propagande véhiculée par les médias du Makhzen en vue de dissimuler la réalité au peuple marocain.

    M. Guterres a saisi l’occasion pour saluer « la générosité de l’Etat  algérien qui a accordé la protection aux réfugiés sahraouis pendant une si longue  période », ce qui représente tout le contraire de ce que le gouvernement marocain raconte à ses concitoyens sur des séquestrés, barbelés et autres grossiers mensonges.
    Le haut responsable onusien a ajouté : « Nous n’avons jamais de solution humanitaire pour des problèmes humanitaires. Les solutions sont toujours politiques ». Cela veut dire que la présence de ces réfugiés est due à un problème politique et tant qu’il n’y aura pas de solution politique au conflit, ces réfugiés sont décidés à rester là jusqu’à ce que la communauté internationale impose une solution accorde à leur volonté. Ceci est d’une importance extrême parce qu’il veut dire que tant qu’il n’y a pas une solution basée sur la volonté de ces réfugiés il n’y aura pas de paix ni de stabilité dans la région. Donc, toute solution unilatérale de la part du Maroc est condamnée à l’échec et n’apportera que davantage d’instabilité dans la région.
    Le Maroc a essayé par tous les moyens de dissocier le problème des réfugiés du problème politique dans le conflit du Sahara Occidental. Les déclarations du M. Guterres viennent de montrer qu’il s’agit encore d’une autre tergiversation du gouvernement marocain qui, depuis la démission de Peter Van Walsum et le départ de Bush nage dans le désespoir et ne sait plus à quel saint s’avouer. Il se trouve dans la situation de quelqu’un en train de se noyer et se bat désespérément alors que le poids qu’il porte sur son corps l’enfonce vers le fond.
    Le gouvernement marocain persistera dans ses délires, mais la réalité est là. Le peuple sahraoui a imposé sa volonté grâce à la persévération, le sacrifice et la ferme conviction qu’il finira par vaincre. La volonté des peuples est inquébrantable.
  • Des articles qui sèment la zizanie au Maroc

    Nous avons déjà dit que le but de notre blog était de remplir le vide existant dans le domaine médiatique du Front Polisario. Jusqu’à maintenant la machine de Goebbels marocaine nageait en toute liberté sur cette prodigieuse chose appelée Internet et il faut reconnaître que ses effets sur les citoyens marocains sont indéniables. La propagande marocaine a réussi à monter tous les marocains, sans exception, contre le peuple sahraoui et l’Algérie.
    Avec notre blog, nous avons réussi à changer la donne. Dans le domaine médiatique, le Front Polisario est passé de l’état de défense à l’offensif dans le but de réveiller le peuple marocain et lui montrer la réalité de ce qui se passe au Sahara Occidental.
    Il paraît que cela a créé la zizanie dans les centres du ministère de l’intérieur marocain, puisque, depuis quelque temps, ils ont multiplié leur production traitant l’affaire du Sahara, mais surtout les articles qui s’attaquent à l’Algérie et au gouvernement algérien, sans oublier leurs tentatives de s’en prendre au site Bellaciao qui héberge presque toutes nos publications.
    Ils investissent tous les sites que nous avons trouvés ailleurs pour publier nos articles. C’était le cas pour « Alter-monde », « Dabio.net »…. Nous étions persécutés partout où nous allions pour faire entendre notre voix. Nous nous sommes rendu compte que nous dérangions les sbires de sa majesté. Maintenant que Rabat n’est plus le seul maître sur la toile, n’est plus à l’aise.
    Mais qu’est-ce qui dérange à ce point-là? Tout simplement la vérité qu’un petit groupe de sahraouis résidents en Europe ont pris l’initiative de sortir à la lumière et de prendre contact avec nos frères marocains pour leur faire entendre notre voix, la voix d’un peuple éxilé depuis 34 ans et qui ne lâche pas prise.
    Nous sommes conscients que, quelle que soit la supériorité marocaine dans ce domaines (ils ont créé des dizaines de sites dans le but de maintenir les marocains à leur merci) la vérité finira par triompher.
    Dernièrement, le gouvernement marocain a voulu faire croire à ses concitoyens que la Jamahiriya libyen a arrêté son soutien au Front Polisario par conviction de l’injustesse de sa cause. Ainsi le journal du palais, Le Matin, écrivait, dans son éditorial du 30 août 2009 : » la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu’il soutenait au début de l’affaire le polisario et donc l’Algérie – s’est immédiatement rétracté. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du polisario. Le dirigeant libyen, qui n’en crut pas ses yeux, changea immédiatement d’attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du polisario ».
    Nous avons dit que la véritable raison était que Kadhafi se trouvait étouffé par les attaques aériennes américaines et il est allé cherché du secours chez leur grand ami, feu Hassan II. Apparemment, il y avait une autre raison que nous ignorions mais qui a été révélée par un magazine connu par sa sympathie pour le régime marocain : Jeune Afrique.

    Selon un article publié aujourd’hui sous le titre « Ils étaient douze, il n’en reste qu’un » il parle de ce qui sont devenus les membres du Conseil de commandement de la Révolution (CCR) qui renversèrent la monarchie libyenne en 1969. Parmi eux, Omar El-Mehechi, qui selon le journal, « a été exécuté en janvier 1984. À la mi-août 1975, suite à l’ébruitement d’une conspiration présumée avec deux autres membres du CCR, Béchir Hawadi et Awadh Hamza, et des « officiers libres », pour la plupart originaires comme lui de Mesrata, la troisième ville du pays, Mehechi s’enfuit en Tunisie. Bourguiba refuse de le livrer malgré l’insistance de Kaddafi. Mais au bout de six mois, il part s’installer en Égypte, puis plus tard au Maroc. El-Mehechi est condamné à mort par contumace par un tribunal militaire libyen avec vingt et un jeunes officiers, tous fusillés. À la fin de 1983, le Maroc le livre au « Guide »: un avion royal le transportant en Arabie saoudite pour le pèlerinage atterrit fort opportunément dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Polisario. »

    Ce ne sont pas des sahraouis qui le disent mais bien un magazine plus pro-marocain que les marocains-mêmes.

    Voilà encore une preuve que la vérité finit toujours par éclater, et c’est ce principe qui nous anime depuis le début, convaincus que nos frères marocains finiront par connaître la vérité quelle que soit la puissance des appareils de propagande de Chakib Benmoussa et Cie.

     

                           
  • Des articles qui sèment la zizanie au Maroc

    Nous avons déjà dit que le but de notre blog était de remplir le vide existant dans le domaine médiatique du Front Polisario. Jusqu’à maintenant la machine de Goebbels marocaine nageait en toute liberté sur cette prodigieuse chose appelée Internet et il faut reconnaître que ses effets sur les citoyens marocains sont indéniables. La propagande marocaine a réussi à monter tous les marocains, sans exception, contre le peuple sahraoui et l’Algérie.
    Avec notre blog, nous avons réussi à changer la donne. Dans le domaine médiatique, le Front Polisario est passé de l’état de défense à l’offensif dans le but de réveiller le peuple marocain et lui montrer la réalité de ce qui se passe au Sahara Occidental.
    Il paraît que cela a créé la zizanie dans les centres du ministère de l’intérieur marocain, puisque, depuis quelque temps, ils ont multiplié leur production traitant l’affaire du Sahara, mais surtout les articles qui s’attaquent à l’Algérie et au gouvernement algérien, sans oublier leurs tentatives de s’en prendre au site Bellaciao qui héberge presque toutes nos publications.
    Ils investissent tous les sites que nous avons trouvés ailleurs pour publier nos articles. C’était le cas pour « Alter-monde », « Dabio.net »…. Nous étions persécutés partout où nous allions pour faire entendre notre voix. Nous nous sommes rendu compte que nous dérangions les sbires de sa majesté. Maintenant que Rabat n’est plus le seul maître sur la toile, n’est plus à l’aise.
    Mais qu’est-ce qui dérange à ce point-là? Tout simplement la vérité qu’un petit groupe de sahraouis résidents en Europe ont pris l’initiative de sortir à la lumière et de prendre contact avec nos frères marocains pour leur faire entendre notre voix, la voix d’un peuple éxilé depuis 34 ans et qui ne lâche pas prise.
    Nous sommes conscients que, quelle que soit la supériorité marocaine dans ce domaines (ils ont créé des dizaines de sites dans le but de maintenir les marocains à leur merci) la vérité finira par triompher.
    Dernièrement, le gouvernement marocain a voulu faire croire à ses concitoyens que la Jamahiriya libyen a arrêté son soutien au Front Polisario par conviction de l’injustesse de sa cause. Ainsi le journal du palais, Le Matin, écrivait, dans son éditorial du 30 août 2009 : » la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu’il soutenait au début de l’affaire le polisario et donc l’Algérie – s’est immédiatement rétracté. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du polisario. Le dirigeant libyen, qui n’en crut pas ses yeux, changea immédiatement d’attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du polisario ».
    Nous avons dit que la véritable raison était que Kadhafi se trouvait étouffé par les attaques aériennes américaines et il est allé cherché du secours chez leur grand ami, feu Hassan II. Apparemment, il y avait une autre raison que nous ignorions mais qui a été révélée par un magazine connu par sa sympathie pour le régime marocain : Jeune Afrique.

    Selon un article publié aujourd’hui sous le titre « Ils étaient douze, il n’en reste qu’un » il parle de ce qui sont devenus les membres du Conseil de commandement de la Révolution (CCR) qui renversèrent la monarchie libyenne en 1969. Parmi eux, Omar El-Mehechi, qui selon le journal, « a été exécuté en janvier 1984. À la mi-août 1975, suite à l’ébruitement d’une conspiration présumée avec deux autres membres du CCR, Béchir Hawadi et Awadh Hamza, et des « officiers libres », pour la plupart originaires comme lui de Mesrata, la troisième ville du pays, Mehechi s’enfuit en Tunisie. Bourguiba refuse de le livrer malgré l’insistance de Kaddafi. Mais au bout de six mois, il part s’installer en Égypte, puis plus tard au Maroc. El-Mehechi est condamné à mort par contumace par un tribunal militaire libyen avec vingt et un jeunes officiers, tous fusillés. À la fin de 1983, le Maroc le livre au « Guide »: un avion royal le transportant en Arabie saoudite pour le pèlerinage atterrit fort opportunément dans un aéroport libyen. En retour, Kaddafi cesse son soutien en armes et en argent au Polisario. »

    Ce ne sont pas des sahraouis qui le disent mais bien un magazine plus pro-marocain que les marocains-mêmes.

    Voilà encore une preuve que la vérité finit toujours par éclater, et c’est ce principe qui nous anime depuis le début, convaincus que nos frères marocains finiront par connaître la vérité quelle que soit la puissance des appareils de propagande de Chakib Benmoussa et Cie.

     

                           
  • Le HCR salut la générosité algérienne

    L’oubli des réfugiés sahraouis par la communauté internationale a été le déclencheur de la visite historique effectuée par le plus haur responsable du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) aux campements de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    A son arrivée à Alger, sa première déclaration était pour souligner que cette visite est un acte de solidarité avec ces réfugiés qui vivent dans une « situation dramatique » du fait qu’elle dure depuis plus de 34 ans et qu’elle vise à attirer l’attention de la communauté internationale » pour attirer son soutien aux sahraouis.
    M. Guterres n’a pas oublié de saluer « la générosité de l’Etat algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » ce qui constitue une giffle pour la machine de propagande marocaine qui n’arrête de tergiverser la réalité pour cacher la vérité au peuple marocain frère.
    Il convient de rappeler que le peuple sahraoui n’est pas le seul à avoir bénéficié de cette générosité. Il y avait aussi le peuple palestinien et les peuples africains qui luttaient contre le colonialisme en Mozambique, en Guinée Bissau, au Cap Vert…
    Le soutien constant et sans réserve de l’Algérie aux mouvements de libération et la défense des causes justes des peuples avait fait qu’Alger soit qualifiée de la « Mecque des révolutionnaires ». « Si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutionnaires la font en Algérie», aimait à dire Amilcar Cabral, père de l’indépendance de la Guinée Bissau.
    L’histoire gardera cette phrase historique prononcée par Boumedienne : « Nous sommes avec le peuple palestinien, à tort ou à raison ». Les combattants palestiniens, lors de leur expulsion de Beirout, c’est à Alger et Tunis qu’ils ont trouvé refuge et pas chez le président du Comité Al-Qods, comme aime s’appeler le roi du Maroc.
    Au moment où Alger et toute la communauté internationale appelait à l’embargo contre le régime raciste de Pretoria, le Maroc achetait les armes de l’Afrique du Sud pour combattre le Front Polisario.
    Au moment où le Maroc s’érigeait en gendarme de l’Afrique, l’Algérie était le refuge naturel de tous les parias des régimes vassaux de l’Occident et du capitalisme en recul face à la déferlante des indépendances prometteuses et porteuses de rêves fous d’un monde plus juste, plus égalitaire et d’un ordre économique au service des intérêts des laissés-pour-compte des siècles de colonialisme et de pillage du tiers-monde. 
    Au Sahara Occidental, l’Algérie a empêché le Maroc de commettre un génocide programmé avec des bombes de napalm, de phosphore, de bombes à fragmentation et de toute sorte d’armes interdites par la communauté internationale.
    Tout l’argent des phosphates, des poissons des côtes du Sahara Occidental, et du pétrole ne pourront payer ce que l’Algérie a fait pour le peuple sahraoui.
  • Le HCR salut la générosité algérienne

    L’oubli des réfugiés sahraouis par la communauté internationale a été le déclencheur de la visite historique effectuée par le plus haur responsable du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) aux campements de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    A son arrivée à Alger, sa première déclaration était pour souligner que cette visite est un acte de solidarité avec ces réfugiés qui vivent dans une « situation dramatique » du fait qu’elle dure depuis plus de 34 ans et qu’elle vise à attirer l’attention de la communauté internationale » pour attirer son soutien aux sahraouis.
    M. Guterres n’a pas oublié de saluer « la générosité de l’Etat algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » ce qui constitue une giffle pour la machine de propagande marocaine qui n’arrête de tergiverser la réalité pour cacher la vérité au peuple marocain frère.
    Il convient de rappeler que le peuple sahraoui n’est pas le seul à avoir bénéficié de cette générosité. Il y avait aussi le peuple palestinien et les peuples africains qui luttaient contre le colonialisme en Mozambique, en Guinée Bissau, au Cap Vert…
    Le soutien constant et sans réserve de l’Algérie aux mouvements de libération et la défense des causes justes des peuples avait fait qu’Alger soit qualifiée de la « Mecque des révolutionnaires ». « Si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutionnaires la font en Algérie», aimait à dire Amilcar Cabral, père de l’indépendance de la Guinée Bissau.
    L’histoire gardera cette phrase historique prononcée par Boumedienne : « Nous sommes avec le peuple palestinien, à tort ou à raison ». Les combattants palestiniens, lors de leur expulsion de Beirout, c’est à Alger et Tunis qu’ils ont trouvé refuge et pas chez le président du Comité Al-Qods, comme aime s’appeler le roi du Maroc.
    Au moment où Alger et toute la communauté internationale appelait à l’embargo contre le régime raciste de Pretoria, le Maroc achetait les armes de l’Afrique du Sud pour combattre le Front Polisario.
    Au moment où le Maroc s’érigeait en gendarme de l’Afrique, l’Algérie était le refuge naturel de tous les parias des régimes vassaux de l’Occident et du capitalisme en recul face à la déferlante des indépendances prometteuses et porteuses de rêves fous d’un monde plus juste, plus égalitaire et d’un ordre économique au service des intérêts des laissés-pour-compte des siècles de colonialisme et de pillage du tiers-monde. 
    Au Sahara Occidental, l’Algérie a empêché le Maroc de commettre un génocide programmé avec des bombes de napalm, de phosphore, de bombes à fragmentation et de toute sorte d’armes interdites par la communauté internationale.
    Tout l’argent des phosphates, des poissons des côtes du Sahara Occidental, et du pétrole ne pourront payer ce que l’Algérie a fait pour le peuple sahraoui.
  • Un grand bébé appelé le peuple marocain

    Le gouvernement marocain prend ses concitoyens pour des enfants, il leur raconte n’importe quoi sans gêne. Mais ce qui est dramatique c’est que les citoyens réagissent aussi comme des enfants, ils sont prêts à tout croire.
    On leur a dit que le Sahara Occidental appartient historiquement au Maroc. Les voilà beaucoup plus agressifs que leurs dirigeants lorsqu’il s’agit de discuter de cette affaire. Idem pour les revendications marocaines des territoires algériens et mauritaniens. Ils se sont avérés plus royalistes que le roi dans cette entreprise aveugle de la maladie expansionniste de la monarchie alaouite.
    Les citoyens marocains ne voient pas les dizaines de milliers de victimes parmi leurs fils qui sont morts dans la guerre du Sahara, ne voient les dizaines de milliers de mères qui vivent encore dans le chagrin de la perte de leurs fils dans une guerre dont ils n’ont jamais compris les véritables raisons. Ils ne voient pas les milliers de soldats marocains qui sont restés en captivité chez le Front Polisario pendant presque 30 ans. Il y a un rideau qui les empêche de voir le côté noir de cette folle aventure appelée « récupération des provinces du sud ». Ce rideau est la machine de propagande du palais royal.
    On leur dit que le problème vient de l’Algérie, que c’est ce pays qui se trouve derrière tous les maux du Maroc et ils n’hésitent pas à y croire.
    On leur dit que les sahraouis sont contents de s’intégrer au Maroc et ils y croient, même s’ils voient qu’il y en a des dizaines de milliers qui sont aux camps de réfugiés depuis plus de 34 ans parce que, justement, ils refusent d’être marocains. Au contraire, ils pensent qu’ils sont obligés à y rester parce qu’ils sont encerclés par les barbelés et les unités de l’armée algérienne. Le gouvernement marocain l’a dit, alors pourquoi y avoir des doutes? Le gouvernement marocain ne peut que dire la vérité parce qu’il est dirigé par le Commandeur des Croyants, descendant de Fatima Zahra, fille de Ali, le frère du prophète Mohamed. C’est sacré et indiscutable, point c’est tout! D’ailleurs quiconque osera dire le contraire sera atteint par la malédiction de la divinité du roi.
    En ce qui concerne les sahraouis qui sont persécutés dans les territoires sous contrôle marocain, ils ne sont pas des opposants à l’occupation marocaine, mais des malfaiteurs qui violent la loi en s’en prenant aux agents de sécurité marocains. Puisque le gouvernement l’a dit!
    Mais la dernière est la meilleure! La délégation sahraouie participant aux festivités libyennes du Fateh n’a pas été invitée, c’était une erreur du service du protocole libyen. La décoration du leader sahraoui Mohamed Abdelaziz avec la plus haute distinction de la Jamahiriya était aussi une erreur de protocole! Parce que les autorités libyennes ont confondu le premier septembre avec le premier avril et ils ont voulu poser un lapin au peuple marocain, raison pour laquelle celui-ci s’est senti, comme indiqué par les communiqués du palais, « profondément blessé dans ses sentiments et sa fierté. »
    Cependant, la blessure n’était pas aussi grave, puisqu’il a fallu juste une petite délégation de partisans pour régler l’affaire. Le retrait de la délégation et les troupes marocaines de Tripoli et la blessure des sentiments du peuple marocain ne mérite pas des discussions du plus haut niveau des deux Etats. Mansouri, le président de la Chambre des Représentants a dit avoir été reçu par Kadhafi et que celui-ci lui a exprimé, lors de cette audience, son « regret » pour ce qui s’est passé, précisant que le président de la soi-disant « RASD » n’a pas été invité aux festivités du 1er Septembre, mais uniquement au Sommet de l’Union Africaine.
    Bien sûr, aucune trace de cette rencontre et ces déclarations à part une dépêche de la MAP (Makhzen Arab Press) Cela doit, sûrement, être à cause d’une autre gaffe du service de protocole libyen, il doit avoir oublier d’émettre un communiqué et de filmer la rencontre avec le Guide en train de présenter ses excuses au peuple marocain. Un de ces jours, le chef de ce service va être viré du fait qu’il a accumulé beaucoup trop de fautes en une seule semaine. 

    Toute la diarrhée de communiqués et de protestations a fini par un communiqué de la MAP pour dire que tout est bien fini. Tout est bien qui finit bien!
    Finalement, il convient de rappeler que toute cette farce a été concoctée depuis le mois de mars, date à laquelle le Congrès Général Populaire libyen (le Parlement) a souligné dans son communiqué final la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, le prince Moulay Rachid n’a pas été représenter son frère à l’occasion. L’humiliation n’est pas pour la famille royale, elle est pour les moutons comme Abbas el Fassi.
  • Un grand bébé appelé le peuple marocain

    Le gouvernement marocain prend ses concitoyens pour des enfants, il leur raconte n’importe quoi sans gêne. Mais ce qui est dramatique c’est que les citoyens réagissent aussi comme des enfants, ils sont prêts à tout croire.
    On leur a dit que le Sahara Occidental appartient historiquement au Maroc. Les voilà beaucoup plus agressifs que leurs dirigeants lorsqu’il s’agit de discuter de cette affaire. Idem pour les revendications marocaines des territoires algériens et mauritaniens. Ils se sont avérés plus royalistes que le roi dans cette entreprise aveugle de la maladie expansionniste de la monarchie alaouite.
    Les citoyens marocains ne voient pas les dizaines de milliers de victimes parmi leurs fils qui sont morts dans la guerre du Sahara, ne voient les dizaines de milliers de mères qui vivent encore dans le chagrin de la perte de leurs fils dans une guerre dont ils n’ont jamais compris les véritables raisons. Ils ne voient pas les milliers de soldats marocains qui sont restés en captivité chez le Front Polisario pendant presque 30 ans. Il y a un rideau qui les empêche de voir le côté noir de cette folle aventure appelée « récupération des provinces du sud ». Ce rideau est la machine de propagande du palais royal.
    On leur dit que le problème vient de l’Algérie, que c’est ce pays qui se trouve derrière tous les maux du Maroc et ils n’hésitent pas à y croire.
    On leur dit que les sahraouis sont contents de s’intégrer au Maroc et ils y croient, même s’ils voient qu’il y en a des dizaines de milliers qui sont aux camps de réfugiés depuis plus de 34 ans parce que, justement, ils refusent d’être marocains. Au contraire, ils pensent qu’ils sont obligés à y rester parce qu’ils sont encerclés par les barbelés et les unités de l’armée algérienne. Le gouvernement marocain l’a dit, alors pourquoi y avoir des doutes? Le gouvernement marocain ne peut que dire la vérité parce qu’il est dirigé par le Commandeur des Croyants, descendant de Fatima Zahra, fille de Ali, le frère du prophète Mohamed. C’est sacré et indiscutable, point c’est tout! D’ailleurs quiconque osera dire le contraire sera atteint par la malédiction de la divinité du roi.
    En ce qui concerne les sahraouis qui sont persécutés dans les territoires sous contrôle marocain, ils ne sont pas des opposants à l’occupation marocaine, mais des malfaiteurs qui violent la loi en s’en prenant aux agents de sécurité marocains. Puisque le gouvernement l’a dit!
    Mais la dernière est la meilleure! La délégation sahraouie participant aux festivités libyennes du Fateh n’a pas été invitée, c’était une erreur du service du protocole libyen. La décoration du leader sahraoui Mohamed Abdelaziz avec la plus haute distinction de la Jamahiriya était aussi une erreur de protocole! Parce que les autorités libyennes ont confondu le premier septembre avec le premier avril et ils ont voulu poser un lapin au peuple marocain, raison pour laquelle celui-ci s’est senti, comme indiqué par les communiqués du palais, « profondément blessé dans ses sentiments et sa fierté. »
    Cependant, la blessure n’était pas aussi grave, puisqu’il a fallu juste une petite délégation de partisans pour régler l’affaire. Le retrait de la délégation et les troupes marocaines de Tripoli et la blessure des sentiments du peuple marocain ne mérite pas des discussions du plus haut niveau des deux Etats. Mansouri, le président de la Chambre des Représentants a dit avoir été reçu par Kadhafi et que celui-ci lui a exprimé, lors de cette audience, son « regret » pour ce qui s’est passé, précisant que le président de la soi-disant « RASD » n’a pas été invité aux festivités du 1er Septembre, mais uniquement au Sommet de l’Union Africaine.
    Bien sûr, aucune trace de cette rencontre et ces déclarations à part une dépêche de la MAP (Makhzen Arab Press) Cela doit, sûrement, être à cause d’une autre gaffe du service de protocole libyen, il doit avoir oublier d’émettre un communiqué et de filmer la rencontre avec le Guide en train de présenter ses excuses au peuple marocain. Un de ces jours, le chef de ce service va être viré du fait qu’il a accumulé beaucoup trop de fautes en une seule semaine. 

    Toute la diarrhée de communiqués et de protestations a fini par un communiqué de la MAP pour dire que tout est bien fini. Tout est bien qui finit bien!
    Finalement, il convient de rappeler que toute cette farce a été concoctée depuis le mois de mars, date à laquelle le Congrès Général Populaire libyen (le Parlement) a souligné dans son communiqué final la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, le prince Moulay Rachid n’a pas été représenter son frère à l’occasion. L’humiliation n’est pas pour la famille royale, elle est pour les moutons comme Abbas el Fassi.
  • Au Maroc persiste l’inquiétude pour la santé du roi

    La publication d’un communiqué officiel du Palais Royal marocain à propos de l’état de santé de Mohamed VI le 26 août passé, dans lequel son médecin personnel Abdelaziz Maaouni affirmait qu’il avait pris une infection par rotavirus et avait besoin de cinq jours de convalescence, a créé, comme EL IMPARCIAL l’avait indiqué, une certaine alarme au Maroc.
    Pedro Canales, Rabat, 07-09-2009
    Alors que le reste des médias espagnols et Européens se sont limités à reproduire le Communiqué, ce journal a soutenu qu’il y avait une inquiétude et une préoccupation dans les milieux politiques marocains et dans les chancelleries occidentales.
    L’interrogatoire subi par huit journalistes marocains cette semaine, cinq de l’hebdomadaire AL-Ayam, et trois du journal Al-Jarida Al-Oula, les deux en langue arabe et d’une grande diffusion, confirme qu’un grand malaise existe dans la société marocaine, qui veut connaître les détails sur l’état de santé du Roi, et qu’elle ne se fie pas aux communiqués royaux.
    L’hebdomadaire Al-Jarida Al-Oula avait fait écho de ce qui a été publié dans EL IMPARCIAL, et il a ajouté sur la base de ses propres recherches que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est dû à l’utilisation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps et diminuent l’immunité ». Dans la même ligne s’est prononcé le journal Al Michaal qui lie le rotavirus à un principe d’immunodéficience.
    La police judiciaire marocaine et la police politique ont interrogé les journalistes des hebdomadaires cités même durant 20 heures consécutives. Le directeur d’Al Jarida l’Oula, Ali Anouzla, a confirmé que l’un des motifs des interrogatoires était de savoir quelles ont été les sources sur lesquelles les journalistes se sont basés pour rédiger leurs articles.
    Au moment où le régime de Mohamed VI essaie de faire des efforts pour respecter la liberté publique et individuelle, en se mettant d’une certaine manière en tête des pays arabes dans la matière, l’acharnement des services de sécurité pour imputer le droit des Marocains à connaître l’état de santé du Roi et d’y opiner ne fait qu’augmenter les craintes de que derrière les communiqués aseptiques du palais se cache une réalité plus inquiétante qu’on ne veut pas faire connaître.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Au Maroc persiste l’inquiétude pour la santé du roi

    La publication d’un communiqué officiel du Palais Royal marocain à propos de l’état de santé de Mohamed VI le 26 août passé, dans lequel son médecin personnel Abdelaziz Maaouni affirmait qu’il avait pris une infection par rotavirus et avait besoin de cinq jours de convalescence, a créé, comme EL IMPARCIAL l’avait indiqué, une certaine alarme au Maroc.
    Pedro Canales, Rabat, 07-09-2009
    Alors que le reste des médias espagnols et Européens se sont limités à reproduire le Communiqué, ce journal a soutenu qu’il y avait une inquiétude et une préoccupation dans les milieux politiques marocains et dans les chancelleries occidentales.
    L’interrogatoire subi par huit journalistes marocains cette semaine, cinq de l’hebdomadaire AL-Ayam, et trois du journal Al-Jarida Al-Oula, les deux en langue arabe et d’une grande diffusion, confirme qu’un grand malaise existe dans la société marocaine, qui veut connaître les détails sur l’état de santé du Roi, et qu’elle ne se fie pas aux communiqués royaux.
    L’hebdomadaire Al-Jarida Al-Oula avait fait écho de ce qui a été publié dans EL IMPARCIAL, et il a ajouté sur la base de ses propres recherches que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est dû à l’utilisation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps et diminuent l’immunité ». Dans la même ligne s’est prononcé le journal Al Michaal qui lie le rotavirus à un principe d’immunodéficience.
    La police judiciaire marocaine et la police politique ont interrogé les journalistes des hebdomadaires cités même durant 20 heures consécutives. Le directeur d’Al Jarida l’Oula, Ali Anouzla, a confirmé que l’un des motifs des interrogatoires était de savoir quelles ont été les sources sur lesquelles les journalistes se sont basés pour rédiger leurs articles.
    Au moment où le régime de Mohamed VI essaie de faire des efforts pour respecter la liberté publique et individuelle, en se mettant d’une certaine manière en tête des pays arabes dans la matière, l’acharnement des services de sécurité pour imputer le droit des Marocains à connaître l’état de santé du Roi et d’y opiner ne fait qu’augmenter les craintes de que derrière les communiqués aseptiques du palais se cache une réalité plus inquiétante qu’on ne veut pas faire connaître.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Le haut commissaire pour les réfugiés en visite à Tindouf

    Le haut commissaire de l’ONU pour les Réfugiés, Antoine Guterres, a qualifié aujourd’hui de « vraiment dramatique » la situation des réfugiés sahraouis au sud de l’Algérie et a souligné qu’ils se trouvent « assez oubliés » par la communauté internationale.
    Guterres est arrivé hier à Alger, d’où il se déplacera, aujourd’hui, vers les camps des réfugiés sahraouis à Tinduf, une première visite à la zone du plus haut responsable du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans les 33 dernières années. »Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975″,  a dit Guterres à la presse après avoir eu un entretien avec Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires Africaines et Maghrébines.Guterres a souligné qu’avec sa visite il essaie « d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame des réfugiés sahraouis et leur exprimer sa solidarité dans le mois sacré du Ramadan. »Le responsable de l’ONU a expliqué que dans son interview avec Messahel il a salué « la générosité de l’État algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » et a manifesté l’intérêt du HCR « de travailler d’une meilleure façon pour aider les réfugiés ».
    « Notre contribution est modeste mais elle continue d’être très importante pour nous », a affirmé Guterres, qui a remarqué que l’organisation qu’il dirige « n’a jamais de solutions humanitaires pour des problèmes humanitaires », dont les solutions sont « toujours politiques ».
    Dans ce sens, il a dit que, même s’ils ne sont pas dans des conditions de pouvoir contribuer à une solution, il est « de son devoir de faire tout le possible pour améliorer ou aider à améliorer les conditions de vie des gens qui souffrent d’une si longue période d’exil ».
    Guterres a annoncé que le HCR essaie de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale et a considéré que celle des réfugiés saharauis est « suffisamment oubliée ».
    « Nous voulons discuter avec les sahraouis la meilleure façon de répondre à ses vraies nécessités et de voir comment nous pouvons réorganiser notre activité », affirme-il.
    Guterres entreprendra, demain, une visite de deux jours aux camps des réfugiés dans le sud algérien.
    Depuis la visite du Haut Commissaire Sadruddin Aga Khan en 1976, peu de temps après que les réfugiés sahraouis s’établissaient à Tindouf après l’occupation marocaine du Sahara Occidental, aucun président du HCR n’avait visité les campements sahraouis.
    Guterres désire avoir une vision personnelle directe de la situation des sahraouis qui dépendent entièrement de l’aide humanitaire internationale.
    Par la suite, le haut mandataire voyagera à Rabat et à El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Guterres sera reçu le mercredi par le premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, dans le camp du 27 février où il visitera un centre culturel et un centre d’artisanat ainsi que le Musée National sahraoui.
    En plus il tiendra des réunions avec d’autres dirigeants saharauis et du HCR dans les campements et inaugurera un tribunal de justice financé par l’organisation internationale avant d’assister à un dîner offert par Mohamed Abdelaziz, le président de la République Arabe Sahraoui Democratique (RASD).
    Bien sûr, les moyens de propagande marocaine vont profiter de cette visite pour relâcher toute sorte de mensonges sur ce peuple qui préfère rester à l’exile parce qu’il refuse qu’on lui impose une nationalité dont il ne veut pas.
    Le peuple sahraoui refuse ce que le peuple marocain a accepté : la soumission à un régime corrompu bâti sur le crime. Il refuse de jeter les armes comme l’ont fait les peuples amazighs du Rif, du Souss, de l’Atlas…
    Le peuple sahraoui est un peuple orgueilleux, fier et convaincu de la justesse de sa cause et a démontré pendant plus de trois décennies qu’il n’est pas près de laisser tomber son idéal de fonder son propre Etat.
    Les nouvelles générations sont là, prêtes à reprendre la flamme et à continuer à combattre pour ce pour lequel leurs parents sont tombés dans le champ de bataille.
    Le gouvernement marocain avancera ses mensonges et celles d’Ahmedou Ould Souilem pour justifier l’injustifiable. Ouls Souilem n’a jamais été ni un dirigent ni un membre fondateur du Front Polisario. Ce n’est qu’un individu dont les ambitions ont été heurtées par ses incompétences qui l’ont conduit à se bagarrer avec ses camarades et à les trahir. Ce ne sont pas ses convictions qui l’ont poussé dans les bras du gouvernement marocain, mais son égoïsme et sa lâcheté. Pire encore, il a trahi la mémoire de son père connu par ses positions nationalistes et sa méprise de l’Etat marocain.
    Le peuple marocain est libre d’avaler la propagande de cette poignée de voyous qui le réprime et le maintient dans la pauvreté, mais il n’a pas le droit d’ignorer la noble cause pour laquelle ces réfugiés se sont battus pendant plus de 34 ans.
    La machine de propagande de Rabat continuera à diaboliser l’Algérie pour maintenir le peuple marocain à sa merci. Il est temps que nos frères marocains ouvrent les yeux et arrêtent cette hystérie collective qui ne permettra jamais au Maroc de s’approprier du Sahara Occidental ni de contrôler la volonté des habitants.