Auteur/autrice : mahembarec

  • Pourquoi le Maroc n’abrite pas l’AFRICOM


    La force d’AFRICOM, annoncé en 2007 par le président Bush avait pour but de mettre en place un programme pour permettre aux pays du Maghreb et d’Afrique d’entraîner leurs troupes et d’effectuer des manœuvres communes. Selon les officiels américains, ce programme devrait aider les pays de cette région à contrer les menaces terroristes et le crime organisé. Le quartier général de l’AFRICOM a été installé à Naples, après Frankfurt.

    Au moment où l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Libye, le Nigeria, défendaient l’idée que les mécanismes de l’Union africaine pour la prévention et la résolution des conflits sont les mieux appropriés pour gérer les problèmes de sécurité en Afrique, Mohammed VI mettait à profit leur refus d’accueillir le commandement de l’Africom. Pour réaliser cet objetif, la machine de propagande marocaine s’est mise en marche et avait accéléré le rythme, pour lancer son offre, à travers tous les médias marocains qui se sont fait échos de l’installation du QG de l’Africom à la ville de Tan-Tan en allant même jusqu’à diffuser des photos des GI’s américains en pleine opération dans cette ville du Far South marocain. On a pu voir ces images sur le site français Mecanopolis

    L’administration USA avait décliné l’offre de son allié traditionnel, le Maroc, malgré que le royaume paraissait être une solution géographiquement et politiquement tentante. Nous pensions que c’était parce que les voisins – algériens, tunisiens et libyens, nouveaux et importants amis de la Maison Blanche dans sa « lutte contre la terreur », avaient fait savoir qu’ils considéreraient la sélection de Rabat comme «inamicale». Faux. La véritable raison vient d’être publié par RITIMO (Réseau d’information et de documentation pour le développement durable et la solidarité internationale) Selon ce site, le Maroc se serait porté volontaire pour héberger la force AFRICOM contre un soutien au plan marocain pour le Sahara Occidental. Le Maroc est prêt à pactiser avec le diable pour arriver à ses fins. Mais les Américains ne sont pas dupes. Washington, qui ne reconnaît que l’administration marocaine dans ce territoire, et non sa souveraineté en raison de la contestation du peuple sahraoui, a rejeté cette offre.

    Cette politique de marchandage a donné ses fruits avec Bush Junior qui, en 2003 avait soutenu le plan Baker pour s’aligner, ensuite, au plan d’autonomie marocain proposé en 2007 en échange de l’acceptation d’abriter des centres de détention secrète de la CIA. Les services marocains avaient collaboré intensément avec leurs homologues américains de la CIA et du FBI qui, dans leur lutte contre le terrorisme, ont spécialement utilisé le siège de la DST à Temara comme lieu de détention temporaire où ils ont, selon de nombreux témoignages recueillis, notamment par des organisations internationales telles que Human Rights Watch ou Amnesty, délocalisé la torture de certains « terroristes présumés » d’Al Al-Qaïda. Il s’agit d’un programme intitulé « extraordinary renditions » dévoilé par la presse américaine en 2002, dont le but est de sous-traiter les interrogatoires musclés d’activistes islamistes par des services de renseignement de pays alliés peu regardants sur les principes des droits de l’Homme. Un ex- agent de la DST, qui venait de quitter ce service dans le cadre de l’opération de départ volontaire des fonctionnaires de l’Etat, assurait, sous couvert d’anonymat, avoir assisté à une opération de transfert de détenus à la base aérienne de Salé.Le nouveau président américain, Barack Obama, a ordonné la fermeture de Guantanamo et de toutes les prisons secrètes de la CIA dans le monde. Par conséquent, Obama, en refusant d’héberger l’AFRICOM au Maroc, il déclare ouvertement la rupture avec ces pratiques du passé et avec le traditionnel soutien américain aux thèses annexionnistes marocaines et au plan d’autonomie.

  • Le mouvement amazigh et le Sahara Occidental

    Il y a quelques jours, nous avons contacté un militant du Rif pour lui demander d’exprimer son opinion sur le sujet du Sahara Occidental dans son blog. Sa réponse fut la suivante : « En tant qu’Amazighs et tous les marocains mécontents , nous devons beaucoup au Polisario dans la mesure où c’est grâce à lui que le Maroc propose l’autonomie du Sahara sous la souveraineté marocaine et le mouvement amazigh va , tôt ou tard , si ce n’est déjà fait , je pense ici au mouvement autonome du Rif, exiger sa généralisation dans le pays , ce qui favorisera le développement de notre langue et culture et la prise en charge de nos régions respectives dans un Etat de droit. L’histoire vous reconnaitra cette victoire qui profite pour l’ensemble des marocains (…) Mais force est de constater que la reconnaissance de la langue et de la culture amazighes et la proposition de l’autonomie du Sahara sont des choses impossibles à envisager sous le règne de Hassan II : c’est un grand pas vers le Maroc dont nous rêvons tous et nous espérons que d’autres actions plus avantageuses seront bientôt entreprises. J’attends avec impatience le discours de la Fête du Trône fin juillet 2009 dans l’immédiat. »
    La première fois dans son histoire que le mouvement amazigh fait référence dans ses débats, et souligne, même en des termes pas très clairs, qu’il s’oppose à la constitution d’un Etat propre au Polisario. Le mouvement amazighe le fait, non pas parce qu’il défend l’unité territoriale, mais parce qu’il défend l’unité de « tamazgha » (zone d’habitation des berbères). Une trentaine d’associations amazighes marocaines, le Congrès Mondial Amazigh, présidé par l’algérien Lounèss Belkacem, des associations installées en Europe ont soulevé cette question lors d’un débat à propos de la transition démocratique, organisé du 16 au 18 février 2006 à Al Hoceima… Les participants se sont prononcés contre l’installation d’un Etat autonome au sud du Maroc. Le premier argument mis en avant par ces amazighes c’est que le Polisario veut installer une république arabe (RASD).
    En avril 2007, le gouvernement marocain présentait son plan d’autonomie pour le Sahara. L’annonce est immédiatement exploitée par des militants associatifs amazighes pour mettre la réclamation de l’autonomie du Rif au devant de la scène. « Le mouvement culturel amazighe dans le Nord du Maroc réclame l’autonomie pour le Rif ». C’est là l’appel écrit en gros caractères que comportait une banderole brandie le 1er mai 2007 dans la plus grande artère de la ville de Nador par des jeunes qui défilaient aux côtés des travailleurs affiliés à l’UMT. Cet act revendicatif est le premier du genre dans cette région. Ses revendications se résument à :
    Article 1. Le plan du Maroc pour un statut d’autonomie pour la région du Sahara, tel que remis aux Nations Unies pour servir de base de négociation, est une initiative sérieuse et louable à même de permettre de répondre aux aspirations légitimes des populations concernées qui pourront concrétiser leur droit à la libre et authentique autodétermination.
    Article 2. L’autonomie des régions, au Maroc, est à même de renforcer l’unité et l’intégrité territoriale du Maroc par le recouvrement de ses frontières authentiques.
    Article 3. En cas d’échec des négociations avec l’Algérie et le Polisario, le Maroc doit sans tarder, en toute souveraineté, décider de mettre en place l’autonomie des régions sur l’ensemble du territoire national.
    Article 4. L’option d’autonomie ne doit en aucun cas être comprise comme la réponse politique de conjoncture à un problème précis, en l’occurrence celui du Sahara. Le choix de l’autonomie des régions provient de la conviction qu’il s’agit là d’un instrument juridique et politique à même de répondre aux contraintes du sous-développement, de l’exclusion, de la marginalisation, de la pauvreté et de l’ignorance, ainsi qu’aux aspirations des populations à une vie meilleure et au plein exercice des principes démocratiques.
    Pour la concrétisation du principe de l’autonomie des régions du Maroc, le peuple marocain doit être appelé à voter par voie de référendum pour l’insertion de l’autonomie des régions dans la constitution marocaine.
    Article 6. Le Grand Rif, dans le sens géographique du terme, depuis l’Atlantique jusqu’aux frontières avec l’Algérie doit bénéficier d’un statut d’autonomie en rapport avec ses spécificités historiques, géographiques, linguistiques et culturelles, et en rapport avec les contraintes qu’il subit depuis l’indépendance du Maroc ainsi que les aspirations légitimes de ses populations.
    Article 7. Afin de sortir le Rif du sous-développement, il est urgent de définir et exécuter un plan d’urgence de reconstruction et de mise à niveau économique, sociale et culturelle. Ce plan d’urgence pour la reconstruction et le développement, dont l’idée avait été exprimée par le souverain en mars 2004 n’a toujours pas vu le jour.
    Leur requête est jugée inadmissible. Chakib El Khyari, président de l’association du Rif pour la défense des Droits de l’Homme s’attaque aux jeunes qui ont brandi la banderole à Nador. Il qualifie leur revendication d’inadmissible. « Ce n’est vraiment pas sérieux que la réclamation de l’autonomie pour le Rif tombe au même moment où l’on parle d’autonomie du Sahara », regrette-t-il. Et d’ajouter : « C’est là à l’évidence du chantage ». El Khyari précise qu’il n’est pas du tout de l’intérêt du Rif de demander, même dans le cadre d’une régionalisation, une gestion autonome de ses affaires. « La région manque encore de tout », insiste-t-il. De nombreux Rifains estimaient que la demande d’autonomie dans les circonstances actuelles n’est qu’un coup d’épée dans l’eau de la part de jeunes excités.
    Les extrémistes du MCA se disent contre « la création d’une entité panarabe raciste et fasciste sur un territoire amazigh et combattra le Polisario et le makhzen si ce dernier complote contre les intérêts légitimes et historiques du Maroc sur ce territoire qui est le Sahara dit occidental. Les soient disant étudiants sahraouis sont des marocains, ils doivent servir les intérêts du Maroc. Ceux qui pensent être des séparatistes doivent quitter le Maroc et rejoindre le Polisario aux camps de Tindouf. Ils doivent réclamer leur droit de partir à Tindouf et les autorités actuelles du Maroc doivent les refouler après avertissement de leurs familles. Tous ceux qui complotent contre le Maroc doivent le quitter et rejoindre l’Etat fantoche de la RASD créé à Tindouf. Le Sahara est un territoire amazigh et si les petits arabes de ben Maaqil veulent créer un Etat arabe raciste ils n’ont qu’à revenir chez eux dans la péninsule arabique. Le Maroc est un pays amazigh dont les frontières s’étendent de la méditerranée jusqu’au fleuve Sénégal. Le pouvoir actuel à Rabat doit agir avec force contre les étudiants séparatistes qui doivent être refoulés à l’enfer de Tindouf. Sinon le MCA ne cessera jamais de les combattre. »
    Le plan d’autonomie marocain n’était qu’une manoeuvre dilatoire et une façade pour amener la communauté internationale à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui. Deux ans après, personne n’ignore que ce plan a échoué après le départ de Bush, et avec lui, le fonctionnaire onusien Peter Van Walsum et le retour de l’instance onusienne au principe sacré du droit à l’autodétermination. A la fin du mois de juillet, auront lieu les premiers contacts informels entre marocains et sahraouis. L’Etat sahraoui indépendant n »est plus qu’une question de temps. L’autonomie recherché par les amazighs n’était qu’un mensonge dont on ne parle plus. Le rêve amazigh d’autonomie après le Sahara s’est dissipé dans les montagnes de Nador. Ils ont sacrifié les aspirations du peuple sahraoui pour s’aligner à côté de son oppresseur dont le but de « profiter » de cet alléchant cadeau appelé autonomie. Chakib Khayari a fait confiance à Mohamed VI. Actuellement, il paie sa faute avec trois ans de prison et une amende de 753.930 DH (soit 68000 €)
    La question d’or est : Que feront les militants amazighs maintenant que l’autonomie n’est qu’un mirage qui s’est dissipé au désert du Sahara Occidental? Demander l’indépendance? C’était pourtant le rêve de leur brave ancêtre, Abdelkrim Khattabi. Après la victoire spectaculaire d’Anoual, 21 juin 1921, Abd el-Krim renforça son pouvoir en créant un Etat, la République du Rif, avec un gouvernement et une administration centralisée. Cette question est restée taboue dans le Maroc d’aujourd’hui. Feu Mohamed V avais donné son approbation à l’intervention des français pour appuyer les espagnols qui etaient mis en échec. Lors de la réintégration du Maroc espagnol à l’indépendance, des soulèvements eurent lieu au motif de revendications républicaines et démocratiques qui furent atrocement réprimées.
    Le combat d’Abdelkrim a été porté comme exemple par les combattants vietnamiens et malgaches et tous les mouvements de libération des années 60 et se sont inspirés de ses méthodes de guerrilla. Partout dans le monde, on a suivi son exemple, sauf dans son fief, dans les montagnes du Rif. Les militants amazighs n’ont pas embrassé l’esprit d’Abdelkrim et se sont allignés avec le régime de Mohamed VI en oubliant ce que son père fait à leur ancêtres.
    Le peuple sahraoui sera toujours solidaire de ses frères Rifains qui sont les premiers à avoir connu le vrai visage de la monarchie marocaine. Seulement, les sahraouis resteront à jamais fidèles à l’esprit d’Abdelkrim, au moins dans ce qui concerne la proclamation d’une république qui ne soit pas sous les commandes de la dynastie alaouite.
  • Le mouvement amazigh et le Sahara Occidental

    Il y a quelques jours, nous avons contacté un militant du Rif pour lui demander d’exprimer son opinion sur le sujet du Sahara Occidental dans son blog. Sa réponse fut la suivante : « En tant qu’Amazighs et tous les marocains mécontents , nous devons beaucoup au Polisario dans la mesure où c’est grâce à lui que le Maroc propose l’autonomie du Sahara sous la souveraineté marocaine et le mouvement amazigh va , tôt ou tard , si ce n’est déjà fait , je pense ici au mouvement autonome du Rif, exiger sa généralisation dans le pays , ce qui favorisera le développement de notre langue et culture et la prise en charge de nos régions respectives dans un Etat de droit. L’histoire vous reconnaitra cette victoire qui profite pour l’ensemble des marocains (…) Mais force est de constater que la reconnaissance de la langue et de la culture amazighes et la proposition de l’autonomie du Sahara sont des choses impossibles à envisager sous le règne de Hassan II : c’est un grand pas vers le Maroc dont nous rêvons tous et nous espérons que d’autres actions plus avantageuses seront bientôt entreprises. J’attends avec impatience le discours de la Fête du Trône fin juillet 2009 dans l’immédiat. »
    La première fois dans son histoire que le mouvement amazigh fait référence dans ses débats, et souligne, même en des termes pas très clairs, qu’il s’oppose à la constitution d’un Etat propre au Polisario. Le mouvement amazighe le fait, non pas parce qu’il défend l’unité territoriale, mais parce qu’il défend l’unité de « tamazgha » (zone d’habitation des berbères). Une trentaine d’associations amazighes marocaines, le Congrès Mondial Amazigh, présidé par l’algérien Lounèss Belkacem, des associations installées en Europe ont soulevé cette question lors d’un débat à propos de la transition démocratique, organisé du 16 au 18 février 2006 à Al Hoceima… Les participants se sont prononcés contre l’installation d’un Etat autonome au sud du Maroc. Le premier argument mis en avant par ces amazighes c’est que le Polisario veut installer une république arabe (RASD).
    En avril 2007, le gouvernement marocain présentait son plan d’autonomie pour le Sahara. L’annonce est immédiatement exploitée par des militants associatifs amazighes pour mettre la réclamation de l’autonomie du Rif au devant de la scène. « Le mouvement culturel amazighe dans le Nord du Maroc réclame l’autonomie pour le Rif ». C’est là l’appel écrit en gros caractères que comportait une banderole brandie le 1er mai 2007 dans la plus grande artère de la ville de Nador par des jeunes qui défilaient aux côtés des travailleurs affiliés à l’UMT. Cet act revendicatif est le premier du genre dans cette région. Ses revendications se résument à :
    Article 1. Le plan du Maroc pour un statut d’autonomie pour la région du Sahara, tel que remis aux Nations Unies pour servir de base de négociation, est une initiative sérieuse et louable à même de permettre de répondre aux aspirations légitimes des populations concernées qui pourront concrétiser leur droit à la libre et authentique autodétermination.
    Article 2. L’autonomie des régions, au Maroc, est à même de renforcer l’unité et l’intégrité territoriale du Maroc par le recouvrement de ses frontières authentiques.
    Article 3. En cas d’échec des négociations avec l’Algérie et le Polisario, le Maroc doit sans tarder, en toute souveraineté, décider de mettre en place l’autonomie des régions sur l’ensemble du territoire national.
    Article 4. L’option d’autonomie ne doit en aucun cas être comprise comme la réponse politique de conjoncture à un problème précis, en l’occurrence celui du Sahara. Le choix de l’autonomie des régions provient de la conviction qu’il s’agit là d’un instrument juridique et politique à même de répondre aux contraintes du sous-développement, de l’exclusion, de la marginalisation, de la pauvreté et de l’ignorance, ainsi qu’aux aspirations des populations à une vie meilleure et au plein exercice des principes démocratiques.
    Pour la concrétisation du principe de l’autonomie des régions du Maroc, le peuple marocain doit être appelé à voter par voie de référendum pour l’insertion de l’autonomie des régions dans la constitution marocaine.
    Article 6. Le Grand Rif, dans le sens géographique du terme, depuis l’Atlantique jusqu’aux frontières avec l’Algérie doit bénéficier d’un statut d’autonomie en rapport avec ses spécificités historiques, géographiques, linguistiques et culturelles, et en rapport avec les contraintes qu’il subit depuis l’indépendance du Maroc ainsi que les aspirations légitimes de ses populations.
    Article 7. Afin de sortir le Rif du sous-développement, il est urgent de définir et exécuter un plan d’urgence de reconstruction et de mise à niveau économique, sociale et culturelle. Ce plan d’urgence pour la reconstruction et le développement, dont l’idée avait été exprimée par le souverain en mars 2004 n’a toujours pas vu le jour.
    Leur requête est jugée inadmissible. Chakib El Khyari, président de l’association du Rif pour la défense des Droits de l’Homme s’attaque aux jeunes qui ont brandi la banderole à Nador. Il qualifie leur revendication d’inadmissible. « Ce n’est vraiment pas sérieux que la réclamation de l’autonomie pour le Rif tombe au même moment où l’on parle d’autonomie du Sahara », regrette-t-il. Et d’ajouter : « C’est là à l’évidence du chantage ». El Khyari précise qu’il n’est pas du tout de l’intérêt du Rif de demander, même dans le cadre d’une régionalisation, une gestion autonome de ses affaires. « La région manque encore de tout », insiste-t-il. De nombreux Rifains estimaient que la demande d’autonomie dans les circonstances actuelles n’est qu’un coup d’épée dans l’eau de la part de jeunes excités.
    Les extrémistes du MCA se disent contre « la création d’une entité panarabe raciste et fasciste sur un territoire amazigh et combattra le Polisario et le makhzen si ce dernier complote contre les intérêts légitimes et historiques du Maroc sur ce territoire qui est le Sahara dit occidental. Les soient disant étudiants sahraouis sont des marocains, ils doivent servir les intérêts du Maroc. Ceux qui pensent être des séparatistes doivent quitter le Maroc et rejoindre le Polisario aux camps de Tindouf. Ils doivent réclamer leur droit de partir à Tindouf et les autorités actuelles du Maroc doivent les refouler après avertissement de leurs familles. Tous ceux qui complotent contre le Maroc doivent le quitter et rejoindre l’Etat fantoche de la RASD créé à Tindouf. Le Sahara est un territoire amazigh et si les petits arabes de ben Maaqil veulent créer un Etat arabe raciste ils n’ont qu’à revenir chez eux dans la péninsule arabique. Le Maroc est un pays amazigh dont les frontières s’étendent de la méditerranée jusqu’au fleuve Sénégal. Le pouvoir actuel à Rabat doit agir avec force contre les étudiants séparatistes qui doivent être refoulés à l’enfer de Tindouf. Sinon le MCA ne cessera jamais de les combattre. »
    Le plan d’autonomie marocain n’était qu’une manoeuvre dilatoire et une façade pour amener la communauté internationale à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire sahraoui. Deux ans après, personne n’ignore que ce plan a échoué après le départ de Bush, et avec lui, le fonctionnaire onusien Peter Van Walsum et le retour de l’instance onusienne au principe sacré du droit à l’autodétermination. A la fin du mois de juillet, auront lieu les premiers contacts informels entre marocains et sahraouis. L’Etat sahraoui indépendant n »est plus qu’une question de temps. L’autonomie recherché par les amazighs n’était qu’un mensonge dont on ne parle plus. Le rêve amazigh d’autonomie après le Sahara s’est dissipé dans les montagnes de Nador. Ils ont sacrifié les aspirations du peuple sahraoui pour s’aligner à côté de son oppresseur dont le but de « profiter » de cet alléchant cadeau appelé autonomie. Chakib Khayari a fait confiance à Mohamed VI. Actuellement, il paie sa faute avec trois ans de prison et une amende de 753.930 DH (soit 68000 €)
    La question d’or est : Que feront les militants amazighs maintenant que l’autonomie n’est qu’un mirage qui s’est dissipé au désert du Sahara Occidental? Demander l’indépendance? C’était pourtant le rêve de leur brave ancêtre, Abdelkrim Khattabi. Après la victoire spectaculaire d’Anoual, 21 juin 1921, Abd el-Krim renforça son pouvoir en créant un Etat, la République du Rif, avec un gouvernement et une administration centralisée. Cette question est restée taboue dans le Maroc d’aujourd’hui. Feu Mohamed V avais donné son approbation à l’intervention des français pour appuyer les espagnols qui etaient mis en échec. Lors de la réintégration du Maroc espagnol à l’indépendance, des soulèvements eurent lieu au motif de revendications républicaines et démocratiques qui furent atrocement réprimées.
    Le combat d’Abdelkrim a été porté comme exemple par les combattants vietnamiens et malgaches et tous les mouvements de libération des années 60 et se sont inspirés de ses méthodes de guerrilla. Partout dans le monde, on a suivi son exemple, sauf dans son fief, dans les montagnes du Rif. Les militants amazighs n’ont pas embrassé l’esprit d’Abdelkrim et se sont allignés avec le régime de Mohamed VI en oubliant ce que son père fait à leur ancêtres.
    Le peuple sahraoui sera toujours solidaire de ses frères Rifains qui sont les premiers à avoir connu le vrai visage de la monarchie marocaine. Seulement, les sahraouis resteront à jamais fidèles à l’esprit d’Abdelkrim, au moins dans ce qui concerne la proclamation d’une république qui ne soit pas sous les commandes de la dynastie alaouite.
  • Frontrières fermées, meilleure réponse à l’arrogance marocaine

    Depuis le discours de Mohamed VI, il y a un an, le Maroc a fait de la réouverture des frontières terrestres entre le royaume chérifien et l’Algérie son cheval de bataille. Depuis, les initiatives se sont multipliées en vue d’amener le gouvernement algérien à modifier sa position sur ce point si sensible pour la sécurité de l’Algérie. En plus des multiples déclarations des responsables marocains, des prétendues personnalités européennes, algériennes et marocaines ont signé sur le site maroc-algerie.com une pétition demandant la réouverture de la frontière entre les deux pays, fermée depuis 1994. Lancé à l’initiative d’un « collectif citoyen et populaire » animé par le Marocain Abdelrhani Bensaïd, cet appel entend contribuer à l’édification d’un « Maghreb unifié, prospère et prometteur pour les générations futures ». Le collectif s’est par ailleurs engagé à ne pas aborder les « sujets qui fâchent », comme le dossier du Sahara Occidental. Inutile de dire que derrière ce projet se trouve le palais de Rabat.
    L’Algérie a fermé ses frontières terrestres avec le Maroc au cours de l’été 1994 après que les autorités marocaines aient imputé aux renseignements algériens la responsabilité de l’attaque contre un hôtel à Marrakech, imposant un visa aux ressortissants algériens et appelant les Algériens qui étaient en visite au Maroc de quitter le territoire marocain dans les 48 heures, ce qu’Alger a considéré comme accusations fallacieuses et atteinte délibérée à sa réputation. L’Algérie pose la question d’ouverture des frontières demandée par le Maroc, comme un point de tout un agenda en vue de régler l’ensemble des problèmes en suspens entre les deux pays, dont l’affaire du Sahara Occidental. Les propos des responsables algériens ont été catégoriques : « Pas d’ouverture tant qu’il n’ y pas une action commune sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue ».
    Immédiatement après la tournée du Représentant Spécial, Christopher Ross, le ministre des Affaires Etrangères marocain, Fassi Fihri, s’est rendu en France pour demander le soutien de l’Ellysée et réclamer que l’ouverture des frontières soit considérée comme une mesure de confiance ayant tendance à préparer la réussite des prochains pourparlers à Vienne. Ainsi, le député socialiste et membre de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale française, Jean-Michel Boucheron, a souligné «l’identité de vues entre l’immense majorité des députés français et le Maroc» sur la question du Sahara. Dans une déclaration similaire, le député du Mouvement pour la France (MPF), M. Souchet a « déploré l’attitude de l’Algérie de maintenir fermées ses frontières avec le Maroc, d’une manière unilatérale, et de refuser tout dialogue au niveau ministériel dans tous les domaines » avec le Royaume.
    La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement(CNUCED), qui vient de se réunir à Beyrouth, a constitué une occasion pour Omar Hillal, ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès du bureau des Nations-Unies à Genève, pour réitérer que « la fermeture des frontières va à l’encontre du processus d’intégration régionale qui constitue un choix stratégique pour le Maroc ».
    D’autre part, dans le point de presse du porte-parole du Secrétaire Général des NNUU, organisé le 15 juillet, un journaliste a demandé si Ban Ki-moon était déçu que les frontières entre le Maroc et l’Algérie n’ont pas été ouvertes comme on s’y attendait en tant qu’élément pour bâtir la confiance entre les parties.
    De toute cette agitation, l’on peut déduire que le Maroc cherche à faire croire aux responsables onusiens que la question des frontières est un premier pas pour la construction de la paix et ainsi amener le gouvernement algérien à changer d’attitude dans cette question cruciale pour l’économie marocaine qui traverse, actuellement, une mauvaise passe. Seulement, il suffit de voir ce que les Sahraouis subissent à El Aaiun, à Smara, à Dakhla, et les militants marocains à Sidi Ifni, Nador, Oujda, pour se rendre compte que le Maroc ne cherche pas à créer un climat de confiance avec les voisins. Il suffit de lire la presse marocaine, Le Matin en particulier, le journal du Palais, pour voir comment le gouvernement marocain sème la haine dans les esprits du peuple marocain et la propage sur la toile du net, sur les forum, entre les journaux…. Les commentaires laissés par les internautes marocains sur les articles pro-sahraouis sont tout simplement écœurants. On dirait que ce n’est pas un citoyen qui parle, mais un tortionnaire des forces de répression marocaines. Une ambiance qui ne laisse aucun doute sur l’impossibilité de connivence pacifique entre les deux peuples sahraoui et marocain au sein d’un même Etat. Et puis, comment peut-on vivre avec quelqu’un qui a tué votre père, votre mère ou votre frère? Il n’y a pas un seul citoyen sahraoui qui n’a pas perdu quelqu’un de sa famille dans la longue guerre d’extermination conduite par Rabat.
  • Frontrières fermées, meilleure réponse à l’arrogance marocaine

    Depuis le discours de Mohamed VI, il y a un an, le Maroc a fait de la réouverture des frontières terrestres entre le royaume chérifien et l’Algérie son cheval de bataille. Depuis, les initiatives se sont multipliées en vue d’amener le gouvernement algérien à modifier sa position sur ce point si sensible pour la sécurité de l’Algérie. En plus des multiples déclarations des responsables marocains, des prétendues personnalités européennes, algériennes et marocaines ont signé sur le site maroc-algerie.com une pétition demandant la réouverture de la frontière entre les deux pays, fermée depuis 1994. Lancé à l’initiative d’un « collectif citoyen et populaire » animé par le Marocain Abdelrhani Bensaïd, cet appel entend contribuer à l’édification d’un « Maghreb unifié, prospère et prometteur pour les générations futures ». Le collectif s’est par ailleurs engagé à ne pas aborder les « sujets qui fâchent », comme le dossier du Sahara Occidental. Inutile de dire que derrière ce projet se trouve le palais de Rabat.
    L’Algérie a fermé ses frontières terrestres avec le Maroc au cours de l’été 1994 après que les autorités marocaines aient imputé aux renseignements algériens la responsabilité de l’attaque contre un hôtel à Marrakech, imposant un visa aux ressortissants algériens et appelant les Algériens qui étaient en visite au Maroc de quitter le territoire marocain dans les 48 heures, ce qu’Alger a considéré comme accusations fallacieuses et atteinte délibérée à sa réputation. L’Algérie pose la question d’ouverture des frontières demandée par le Maroc, comme un point de tout un agenda en vue de régler l’ensemble des problèmes en suspens entre les deux pays, dont l’affaire du Sahara Occidental. Les propos des responsables algériens ont été catégoriques : « Pas d’ouverture tant qu’il n’ y pas une action commune sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue ».
    Immédiatement après la tournée du Représentant Spécial, Christopher Ross, le ministre des Affaires Etrangères marocain, Fassi Fihri, s’est rendu en France pour demander le soutien de l’Ellysée et réclamer que l’ouverture des frontières soit considérée comme une mesure de confiance ayant tendance à préparer la réussite des prochains pourparlers à Vienne. Ainsi, le député socialiste et membre de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale française, Jean-Michel Boucheron, a souligné «l’identité de vues entre l’immense majorité des députés français et le Maroc» sur la question du Sahara. Dans une déclaration similaire, le député du Mouvement pour la France (MPF), M. Souchet a « déploré l’attitude de l’Algérie de maintenir fermées ses frontières avec le Maroc, d’une manière unilatérale, et de refuser tout dialogue au niveau ministériel dans tous les domaines » avec le Royaume.
    La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement(CNUCED), qui vient de se réunir à Beyrouth, a constitué une occasion pour Omar Hillal, ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès du bureau des Nations-Unies à Genève, pour réitérer que « la fermeture des frontières va à l’encontre du processus d’intégration régionale qui constitue un choix stratégique pour le Maroc ».
    D’autre part, dans le point de presse du porte-parole du Secrétaire Général des NNUU, organisé le 15 juillet, un journaliste a demandé si Ban Ki-moon était déçu que les frontières entre le Maroc et l’Algérie n’ont pas été ouvertes comme on s’y attendait en tant qu’élément pour bâtir la confiance entre les parties.
    De toute cette agitation, l’on peut déduire que le Maroc cherche à faire croire aux responsables onusiens que la question des frontières est un premier pas pour la construction de la paix et ainsi amener le gouvernement algérien à changer d’attitude dans cette question cruciale pour l’économie marocaine qui traverse, actuellement, une mauvaise passe. Seulement, il suffit de voir ce que les Sahraouis subissent à El Aaiun, à Smara, à Dakhla, et les militants marocains à Sidi Ifni, Nador, Oujda, pour se rendre compte que le Maroc ne cherche pas à créer un climat de confiance avec les voisins. Il suffit de lire la presse marocaine, Le Matin en particulier, le journal du Palais, pour voir comment le gouvernement marocain sème la haine dans les esprits du peuple marocain et la propage sur la toile du net, sur les forum, entre les journaux…. Les commentaires laissés par les internautes marocains sur les articles pro-sahraouis sont tout simplement écœurants. On dirait que ce n’est pas un citoyen qui parle, mais un tortionnaire des forces de répression marocaines. Une ambiance qui ne laisse aucun doute sur l’impossibilité de connivence pacifique entre les deux peuples sahraoui et marocain au sein d’un même Etat. Et puis, comment peut-on vivre avec quelqu’un qui a tué votre père, votre mère ou votre frère? Il n’y a pas un seul citoyen sahraoui qui n’a pas perdu quelqu’un de sa famille dans la longue guerre d’extermination conduite par Rabat.
  • Comunicado de la Asociacion de Saharauis de Bélgica

    Chakib El-Kheyari, Presidente de la asociación Rif de derechos humanos (ARDH) y miembro del Consejo Federal del Congreso Mondial Amazigh (CMA), ha sido condenado el 24 de junio de 2009 por el Juzgado de Primera Instancia de Casablanca, a una pena de 3 años de prisión firme. La justicia marroquí lo perseguía « por ultrajar a las autoridades », por poner en duda su firmeza a la hora de reprimir la exportación de hachís a Europa. La sentencia lo condena además a pagar a la aduana una multa de 753.930 dirhams (68.539 euros) por cobrar una tribuna publicada en EL PAÍS el 4 de julio de 2006 y por la que ingresó 225 euros bajo la cobertura de « infracción del código de los cambios y el depósito de fondo en un banco extraño sin la autorización del Instituto de moneda extranjera « .
    La Asociacion de Saharauis de Belgica (ASAB) condena enérgicamente esta detención y recuerda que Chakib El-Kheyari no cometió ninguna infracción contra la reglamentación marroquí sobre los cambios, y los atentados a la credibilidad de Marruecos son más bien debidos a las violaciones de los derechos humanos y de las libertades fundamentales, a la corrupción que gangrena las instituciones del Estado y al carácter agusanado de ciertos responsables responsables de la lucha contra el tráfico de droga.
    La ASAB reitera que los que perjudican la imagen de Marruecos, no son en absoluto los militantes que luchan por el estado de derecho, sino los responsables implicados en las actividades de corrupción y de narcotráfico, la ausencia de persecuciones judiciales contra altos responsables del Estado sospechados de colusión con narcotraficantes y la falta manifiesta de independencia de la justicia frente al poder ejecutivo.
    La pena infligida a Chakib es jurídicamente injustificada y en todos los casos, ampliamente desproporcionada. Se trata de una medida que sanciona un defensor infatigable de los humanos derechos, al restringir la libertad de expresión y de opinión y a intimidar el conjunto de los actores de la sociedad civil, esté en la región de Rif militante, en Sidi Ifni, contra los miembros del partido « La Via democrática » o en las ciudades ocupadas del Sáhara Occidental. Esto es contrario a las disposiciones de los instrumentos internacionales de protección de los derechos humanos ratificados por Marruecos y, en particular, el Pacto internacional relativo a los derechos civiles y políticos, como lo subrayó un gran número de ONG (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH, IFEX, CERAI, Encod, APMM).
    Por su parte, la Asociación de Saharauis de Bélgica condena firmemente la injusticia que acaba de golpear al compañero Chakib y le aseguran su simpatía y su apoyo permanente, y exige el fin de los acosos policiacos, judiciales y administrativos ejercidos contra de los defensores del Estado de derecho
    La ASAB llama los órganos competentes de las Naciones Unidas y de la Unión Europea en materia de protección de los defensores de los derechos del hombre y de promoción de los principios democráticos, a intervenir con el fin de que la justicia en Marruecos y en el Sáhara Occidental puedan ejercitarse de manera independiente y equitativa y dejen de ser un instrumento en manos del poder para acallar las voces de protesta del ciudadano.
  • Comunicado de la Asociacion de Saharauis de Bélgica

    Chakib El-Kheyari, Presidente de la asociación Rif de derechos humanos (ARDH) y miembro del Consejo Federal del Congreso Mondial Amazigh (CMA), ha sido condenado el 24 de junio de 2009 por el Juzgado de Primera Instancia de Casablanca, a una pena de 3 años de prisión firme. La justicia marroquí lo perseguía « por ultrajar a las autoridades », por poner en duda su firmeza a la hora de reprimir la exportación de hachís a Europa. La sentencia lo condena además a pagar a la aduana una multa de 753.930 dirhams (68.539 euros) por cobrar una tribuna publicada en EL PAÍS el 4 de julio de 2006 y por la que ingresó 225 euros bajo la cobertura de « infracción del código de los cambios y el depósito de fondo en un banco extraño sin la autorización del Instituto de moneda extranjera « .
    La Asociacion de Saharauis de Belgica (ASAB) condena enérgicamente esta detención y recuerda que Chakib El-Kheyari no cometió ninguna infracción contra la reglamentación marroquí sobre los cambios, y los atentados a la credibilidad de Marruecos son más bien debidos a las violaciones de los derechos humanos y de las libertades fundamentales, a la corrupción que gangrena las instituciones del Estado y al carácter agusanado de ciertos responsables responsables de la lucha contra el tráfico de droga.
    La ASAB reitera que los que perjudican la imagen de Marruecos, no son en absoluto los militantes que luchan por el estado de derecho, sino los responsables implicados en las actividades de corrupción y de narcotráfico, la ausencia de persecuciones judiciales contra altos responsables del Estado sospechados de colusión con narcotraficantes y la falta manifiesta de independencia de la justicia frente al poder ejecutivo.
    La pena infligida a Chakib es jurídicamente injustificada y en todos los casos, ampliamente desproporcionada. Se trata de una medida que sanciona un defensor infatigable de los humanos derechos, al restringir la libertad de expresión y de opinión y a intimidar el conjunto de los actores de la sociedad civil, esté en la región de Rif militante, en Sidi Ifni, contra los miembros del partido « La Via democrática » o en las ciudades ocupadas del Sáhara Occidental. Esto es contrario a las disposiciones de los instrumentos internacionales de protección de los derechos humanos ratificados por Marruecos y, en particular, el Pacto internacional relativo a los derechos civiles y políticos, como lo subrayó un gran número de ONG (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH, IFEX, CERAI, Encod, APMM).
    Por su parte, la Asociación de Saharauis de Bélgica condena firmemente la injusticia que acaba de golpear al compañero Chakib y le aseguran su simpatía y su apoyo permanente, y exige el fin de los acosos policiacos, judiciales y administrativos ejercidos contra de los defensores del Estado de derecho
    La ASAB llama los órganos competentes de las Naciones Unidas y de la Unión Europea en materia de protección de los defensores de los derechos del hombre y de promoción de los principios democráticos, a intervenir con el fin de que la justicia en Marruecos y en el Sáhara Occidental puedan ejercitarse de manera independiente y equitativa y dejen de ser un instrumento en manos del poder para acallar las voces de protesta del ciudadano.
  • L’UPM, un an après


    L’UPM vient de souffler sa première bougie, le premier anniversaire d’un bébé mort-né. Une initiative propulsée par le Chef d’Etat français, Nicolas Sarkozy, pour apparaître au grand jour comme un novateur, un fabricant de civilisation nouvelle, un visionnaire, un homme dont se souviendrait l’humanité.

    Une dépêche de l’AFP signale que le conseiller spécial du président Sarkozy, M. Henri Guaino a déclaré lundi que « le président de la République va relancer puissamment cette Union pour la Méditerranée. On n’a pas fait l’Europe en un jour, c’est difficile, c’est une entreprise difficile on le savait dès le départ », a-t-il souligné sur RTL. « On savait qu’au Moyen-Orient, il y avait des drames, des tragédies, des guerres, des conflits, le Sahara occidental, l’affaire de Chypre, évidement la question du Moyen-Orient ».

    « C’est pour ça qu’il fallait faire l’Union, c’est pour cela que c’est un combat permanent », a souligné le conseiller spécial du président Sarkozy. « Malgré la crise de Gaza, toutes les épreuves, personne n’a voulu sortir de l’Union pour Méditerranée, aucun des membres ».

    Henri Guaino a reconnu qu’avec l’intervention israélienne à Gaza en janvier, « il était assez difficile de mettre autour de la table des ministres palestiniens, des ministres arabes et un ministre israélien », donc « les choses étaient bloquées sur le plan politique ». « En revanche beaucoup de projets ont été mis en oeuvre, beaucoup de gens (…) ont continué de travailler, et nous avons réussi à remettre en route les réunions ».

    « Les choses reprennent leur cours normal, on ne va pas avec l’Union pour la Méditerranée résoudre miraculeusement la tragédie du Moyen-Orient mais on va y contribuer », a-t-il assuré. « On va contribuer à établir en faisant travailler les peuples ensemble, plus de compréhension, plus de respect ».

    « Cela fait un an que l’Union pour la Méditerranée a été portée sur les fonds baptismaux, elle a traversé des obstacles considérables : le plus beau bilan est que l’Union est encore vivante et que beaucoup de gens continuent à y croire », a conclu Henri Guaino.

    « On ne va pas régler le problème israélo-palestinien, de Chypre ou du Sahara occidental uniquement en parlant de la dépollution de la Méditerranée. Mais ça peut contribuer à faire progresser la cause de la paix et du développement », était la réponse du M. Henri Guaino, conseiller spécial de l’Élysée aux bilans mitigés dressés des experts sur l’organisation créée en juillet 2008 dans le but de donner une nouvelle vie au dialogue euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995. Elle vise à convertir l’espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets, en particulier sur l’environnement ou le transport. Pas un mot sur l’aspect humain, l’encouragement d’initiatives pour créer un climat de paix, de fraternité et de solidarité dont ont besoin les peuples de la région. On a voulu parler argent et éviter les points essentiels pour la construction de toute entité régionale, ce qui a fait que les acquis soit inexistants sur les plans politiques,sécuritaire et économiques.

    L’UPM ne pouvait pas marcher parce qu’elle était prématurée, mal montée, une enveloppe sans âme et la présence d’un Israël et d’un Maroc toujours aussi belliqueux dans la famille méditerranéenne n’est pas faite pour y faire régner l’harmonie. L’histoire de l’offensive israélienne sur Gaza en était la première preuve. Le dossier du Sahara Occidental empoisonne, depuis plus de 34 ans, les relations inter maghrébines et empêche toute réouverture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc et la concrétisation d’une Union du Maghreb Arabe, qui, à cause de cela, est restée une fiction.

    A l’origine du pessimisme de Jean Robert Henry, directeur de recherches au CNRS, c’est, de prime abord, l’échec du processus de Barcelone. Le projet d’Union pour la Méditerranée n’étant que le prolongement du processus de 1995, il est clair que l’échec en sera le résultat. « Les pays de l’Union européenne ont omis de définir, dès le départ, le cadre de cette coopération qu’ils proposent à leur partenaires, notamment dans les dimensions humaine, culturelle et même sociale », ajoute-t-il. « C’est cela qui fait, en conséquence, que les initiatives et les projets lancés dans le cadre de ce partenariat n’arrivent pas à atteindre les objectifs escomptés ». Beaucoup ont tenté une évaluation du processus de Barcelone, inscrite entre le constat d’échec et une satisfaction mesurée, mais le consensus était présent pour dire que 13 ans après l’instauration du processus, les attentes sont les mêmes et peu de chose a changé.

    Les sahraouis, eux, estiment que le processus de Barcelone aurait pu avoir un succès à la mesure de son ambition s’il avait été construit sur la paix au Maghreb et sur le succès d’une coopération au niveau de l’UMA. La résolution des deux conflits, du Sahara Occidental dans le Maghreb et israélo-palestinien au Machrek (Proche Orient, en arabe), fera que l’UPM sorte réellement de ses limbes pour jouer un rôle géopolitique stabilisateur entre les civilisations des deux rives du Mare Nostrum. Mais la position française de blocage au niveau du Conseil de Sécurité a empêché que ce conflit vieux de 34 ans voie une sortie juste et équitable. On dirait que le soutien français aux thèses annexionnistes marocaines sur le Sahara Occidental est gardé comme un moyen de pression pour amener le Président Bouteflika à réviser sa position sur, entre autres, le dossier de la repentance pour les crimes commis en Algérie pendant la guerre d’indépendance.

  • L’UPM, un an après


    L’UPM vient de souffler sa première bougie, le premier anniversaire d’un bébé mort-né. Une initiative propulsée par le Chef d’Etat français, Nicolas Sarkozy, pour apparaître au grand jour comme un novateur, un fabricant de civilisation nouvelle, un visionnaire, un homme dont se souviendrait l’humanité.

    Une dépêche de l’AFP signale que le conseiller spécial du président Sarkozy, M. Henri Guaino a déclaré lundi que « le président de la République va relancer puissamment cette Union pour la Méditerranée. On n’a pas fait l’Europe en un jour, c’est difficile, c’est une entreprise difficile on le savait dès le départ », a-t-il souligné sur RTL. « On savait qu’au Moyen-Orient, il y avait des drames, des tragédies, des guerres, des conflits, le Sahara occidental, l’affaire de Chypre, évidement la question du Moyen-Orient ».

    « C’est pour ça qu’il fallait faire l’Union, c’est pour cela que c’est un combat permanent », a souligné le conseiller spécial du président Sarkozy. « Malgré la crise de Gaza, toutes les épreuves, personne n’a voulu sortir de l’Union pour Méditerranée, aucun des membres ».

    Henri Guaino a reconnu qu’avec l’intervention israélienne à Gaza en janvier, « il était assez difficile de mettre autour de la table des ministres palestiniens, des ministres arabes et un ministre israélien », donc « les choses étaient bloquées sur le plan politique ». « En revanche beaucoup de projets ont été mis en oeuvre, beaucoup de gens (…) ont continué de travailler, et nous avons réussi à remettre en route les réunions ».

    « Les choses reprennent leur cours normal, on ne va pas avec l’Union pour la Méditerranée résoudre miraculeusement la tragédie du Moyen-Orient mais on va y contribuer », a-t-il assuré. « On va contribuer à établir en faisant travailler les peuples ensemble, plus de compréhension, plus de respect ».

    « Cela fait un an que l’Union pour la Méditerranée a été portée sur les fonds baptismaux, elle a traversé des obstacles considérables : le plus beau bilan est que l’Union est encore vivante et que beaucoup de gens continuent à y croire », a conclu Henri Guaino.

    « On ne va pas régler le problème israélo-palestinien, de Chypre ou du Sahara occidental uniquement en parlant de la dépollution de la Méditerranée. Mais ça peut contribuer à faire progresser la cause de la paix et du développement », était la réponse du M. Henri Guaino, conseiller spécial de l’Élysée aux bilans mitigés dressés des experts sur l’organisation créée en juillet 2008 dans le but de donner une nouvelle vie au dialogue euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995. Elle vise à convertir l’espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets concrets, en particulier sur l’environnement ou le transport. Pas un mot sur l’aspect humain, l’encouragement d’initiatives pour créer un climat de paix, de fraternité et de solidarité dont ont besoin les peuples de la région. On a voulu parler argent et éviter les points essentiels pour la construction de toute entité régionale, ce qui a fait que les acquis soit inexistants sur les plans politiques,sécuritaire et économiques.

    L’UPM ne pouvait pas marcher parce qu’elle était prématurée, mal montée, une enveloppe sans âme et la présence d’un Israël et d’un Maroc toujours aussi belliqueux dans la famille méditerranéenne n’est pas faite pour y faire régner l’harmonie. L’histoire de l’offensive israélienne sur Gaza en était la première preuve. Le dossier du Sahara Occidental empoisonne, depuis plus de 34 ans, les relations inter maghrébines et empêche toute réouverture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc et la concrétisation d’une Union du Maghreb Arabe, qui, à cause de cela, est restée une fiction.

    A l’origine du pessimisme de Jean Robert Henry, directeur de recherches au CNRS, c’est, de prime abord, l’échec du processus de Barcelone. Le projet d’Union pour la Méditerranée n’étant que le prolongement du processus de 1995, il est clair que l’échec en sera le résultat. « Les pays de l’Union européenne ont omis de définir, dès le départ, le cadre de cette coopération qu’ils proposent à leur partenaires, notamment dans les dimensions humaine, culturelle et même sociale », ajoute-t-il. « C’est cela qui fait, en conséquence, que les initiatives et les projets lancés dans le cadre de ce partenariat n’arrivent pas à atteindre les objectifs escomptés ». Beaucoup ont tenté une évaluation du processus de Barcelone, inscrite entre le constat d’échec et une satisfaction mesurée, mais le consensus était présent pour dire que 13 ans après l’instauration du processus, les attentes sont les mêmes et peu de chose a changé.

    Les sahraouis, eux, estiment que le processus de Barcelone aurait pu avoir un succès à la mesure de son ambition s’il avait été construit sur la paix au Maghreb et sur le succès d’une coopération au niveau de l’UMA. La résolution des deux conflits, du Sahara Occidental dans le Maghreb et israélo-palestinien au Machrek (Proche Orient, en arabe), fera que l’UPM sorte réellement de ses limbes pour jouer un rôle géopolitique stabilisateur entre les civilisations des deux rives du Mare Nostrum. Mais la position française de blocage au niveau du Conseil de Sécurité a empêché que ce conflit vieux de 34 ans voie une sortie juste et équitable. On dirait que le soutien français aux thèses annexionnistes marocaines sur le Sahara Occidental est gardé comme un moyen de pression pour amener le Président Bouteflika à réviser sa position sur, entre autres, le dossier de la repentance pour les crimes commis en Algérie pendant la guerre d’indépendance.

  • Las traiciones al pueblo saharaui, un culebron sin fin

    En el Quijote, la imagen del loco que como caballero se echa a andar por el camino, encarna la decepción de Cervantes y la decadencia de Espana. Esta obra tiene una significacion ideologica por ser la histoiria de un sueno de grandeza, como el que asalto Zapatero desde que es el piloto de este barco a la deriva. Son los mismos fantasmas y suenos de un loco africano llamado Mobutu, que se imagino poder competir con la NASA y el programa Soyouz con la ayuda de una oscura compañia alemana, la OTRAG, en su proyecto de crear un centro espacial en plena sabana tropical para poner en orbita el cohete de los pobres, la “Volkswagen del Espacio” como quiso llamarla en aquel entonces.
    El juez Baltasar Garzon, aparentemente, fue salpicado por estos delirios de grandeza. Segun EL IMPARCIAL, un periódico digital que de imparcial no tiene más que el nombre, Garzón ha admitido a trámite una denuncia interpuesta por Asadedh, una asociación creada por las autoridades marroquíes contra 24 altos cargos del Frente Polisario y 3 miembros de la seguridad argelina, a quienes acusa de genocidio y crímenes de lesa humanidad. El 5 de junio pasado el magistrado del juzgado número 5 de la Audiencia Nacional, dictó un auto aceptando la denuncia. El juez señaló que “existen indicios que pueden apoyar la querella” a la que que se puede aplicar el principio de Justicia universal y, en consecuencia, se propone formar “una comisión rogatoria” para tramitarla. Si bien, el auto de acusación no es definitivo ya que habrá que esperar los resultados de dicha comisión.
    Con esta decisión, aumenta el número de medallas ganadas por el Estado Espanol en materia de traición al pueblo saharaui. Primero, la vergonzosa y cobarde entrega del Sahara Occidental a Marruecos, seguida de la venta de armas al régimen marroqui para aniquilar el pueblo saharaui, la indiferencia del pueblo español que vota siempre por los partidos que apoyan el genocidio del pueblo saharaui. Y, por si no faltaba más para llenar la cacerola con todos los ingredientes de la infamia, ahora viene el Sr Garzón con sus sarcasmos, que por lo visto no pudo resistir a las presiones ejercidas por los asesinos marroquies y sus aliados zapateristas.
    El juez español deberia meditar, más bien, en la legalidad de los Acuerdos de Madrid, en el genocidio cometido por las tropas españolas contra el pueblo guanche en las Islas Canarias, en las guerras del Rif y en la guerra del Sahara en 1957, cuando los combatientes saharauis fueron acorralados por las tropas hispano-francesas en el marco de la Operación Ecouvillon dirigida por los franceses. Debería pensar en investigar los abusos perpetardos por la administracion colonial española contra la población civil saharaui, las torturas en el cuartel de la « Policia Territorial » en El Aaiún, en Smara, Dajla y Bojador. De hecho, si los saharauis no han presentado ninguna denuncia hasta ahora contra el Estado Español, no es porque no ha habido abusos. Todo el mundo sabe que la dictadura de Franco no tuvo piedad de nadie. No lo han hecho porque no quieren caer tan bajos como Zapatero y Garzón.
    Debería más bien pensar en aquellos miles de niños que vienen cada verano a pasar sus vacaciones en hogares españoles y en sus susfrimientos durante más de tres décadas en el inhóspito desierto de Tinduf. El ciudadano saharaui considera que « sería deseable que la justicia española ayude a poner término al calvario de estos niños y de sus familiares, y denunciar a los gobiernos marroqui y español, los verdaderos culpables de todas las desgracias caídas sobre este inocente pueblo.
    La actitud del juez español es de naturaleza que enreda los esfuerzos consentidos por el Frente Polisario para conservar los lazos de amistad con el pueblo español y con vistas a encontrar una solución al conflicto del Sáhara que duró más de lo que debía. La instrumentalización de la jusiticia española en el asunto del Sahara bajo presion marroquí es repugnante, inadmisible y lleva las notas de una grosería de dimensiones gigantescas. El pueblo saharaui rechaza toda explotacion política de la jusiticia española y se asombra de la coincidencia de esta querella con la visita del Representante Especial Chritopher Ross y los avances positivos para el pueblo saharaui observados en los últimos acontecimientos, lo que demuestra que el expediente forma parte de las maniobras urdidas por el régimen putrefacto de Marruecos y su aliado mongólico de España. Hay suficientes motivos para pregunstarse el porqué del timing elegido por el juez español para sacar un asunto de tan poca importancia comparado a los muchos que su excelencia tiene guardados en su cajón. Como, a título de ejemplo, la fluida actividad de los servicios secretos marroquies que, ahora se sabe, estaban detrás del ocaso de la democracia en España, que comenzó el 11-M de 2004. Ese terrible atentado terrorista que puso todo patas arriba y del que la sociedad española aún no se ha repuesto del trauma.
    No sin motivos, la parlamentaria del PP Soraya Sáenz de Santamaría dijo, según El PAIS de 18/06/2009, a los socialistas : « Ustedes no son de fiar. No es la primera vez que mienten ustedes antes de unas elecciones. Creo que ya van por la tercera. Se ha convertido para ustedes en una costumbre, pero esta vez su osadía ha ido bastante más lejos », dijo la portavoz del PP. No precisó, pero se supone que las tres veces a las que se refería son la de la campaña de las europeas por no decir que subirían los impuestos, la de las generales de 2008 por no admitir la crisis económica y la de 2004 tras el 11-M. Aunque sea de forma implícita, es la primera vez en muchos meses que un alto dirigente del PP utiliza el 11-M contra el PSOE en un debate en el Congreso.
    Garzon debería investigar porqué, desde que Alberto Saiz llegó a la dirección del Centro Nacional de Inteligencia, en abril de 2004, ha destituido a más de una treintena de jefes y directivos, la mayor parte relacionada con la lucha antiterrorista. Sin embargo, ha contratado, según las denuncias internas, a un grupo de personas con las que le unen lazos familiares o de amistad.
    La historia protagonizada por el juez Garzón forma parte de la campaña mediática dirigida por los marroquies para desacreditar al Frente Polisario y a la que se han sumado incluso algunos sitios que se dicen solidarios con la causa saharauis. Entre ellos, SaharaLibre.es, que ya lleva tiempo, junto con ARSO, la pagina web de los amigos suizos, participando activamente en esta campaña difamatoria con la publicación de articulos que van en el mismo sentido que el asunto que está sacando el juez Garzon. Para aliviarse la conciencia, mandan unas cuantas latas de conservas para los refugiados, reciben un niño en el verano, y todo anda viento en popa.