Auteur/autrice : mahembarec

  • Los soldados de Sidi Ifni y el Sahara quieren ser reconocidos por el Estado

    Los ex combatientes se reunieron en Vinaròs

    Juan José Benito, VinaròsLa asociación de soldados que participaron, en el marco del servicio militar obligatorio, en el conflicto bélico de Sidi Ifni y el Sahara reclaman al Estado que se reconozca y premie a cuantos participaron en el mismo. Esta asociación de ex combatientes se reunió el viernes en Vinaròs donde celebraron su asamblea anual en las instalaciones del Círculo Mercantil y Cultural.La Guerra de Ifni se desarrolló entre los años 1957 y 1959 entre España y Marruecos por el control de Ifni y Tarfaya, que por aquel entonces estaban bajo dominio español como parte de sus posesiones en el Sahara Occidental, en el norte de Àfrica.Los soldados españoles abortaron el sitio de Sidi Ifni en octubre de 1957 y abril de 1958, un conflicto en el cual murieron unos 300 soldados españoles y unos 500 resultaron heridos. Vinarocenses en el conflictoUn conflicto bélico donde participaron dos vinarocenses, como Luis Felip que se incorporó en marzo de 1957, cuando el ejército rebelde realizó la primera invasión. Un conflicto casi silenciado por la censura de por aquel entonces y que el propio alcalde de Vinaròs, Jordi Romeu, reconocía que aún hoy en los libros de historia que se usan en educación no se cita. Romeu se mostró convencido que su solicitud será recogida por el gobierno estatal e invitaba a la asociación a ofrecer el año próximo una conferencia o exposición sobre este conflicto militar (Levante-emv.com, 28/02/2009)
    Link : http://www.levante-emv.com/secciones/noticia.jsp?pRef=2009030100_4_561351__Castello-soldados-Sidi-Ifni-Sahara-quieren-reconocidos-Estado

  • Los soldados de Sidi Ifni y el Sahara quieren ser reconocidos por el Estado

    Los ex combatientes se reunieron en Vinaròs

    Juan José Benito, VinaròsLa asociación de soldados que participaron, en el marco del servicio militar obligatorio, en el conflicto bélico de Sidi Ifni y el Sahara reclaman al Estado que se reconozca y premie a cuantos participaron en el mismo. Esta asociación de ex combatientes se reunió el viernes en Vinaròs donde celebraron su asamblea anual en las instalaciones del Círculo Mercantil y Cultural.La Guerra de Ifni se desarrolló entre los años 1957 y 1959 entre España y Marruecos por el control de Ifni y Tarfaya, que por aquel entonces estaban bajo dominio español como parte de sus posesiones en el Sahara Occidental, en el norte de Àfrica.Los soldados españoles abortaron el sitio de Sidi Ifni en octubre de 1957 y abril de 1958, un conflicto en el cual murieron unos 300 soldados españoles y unos 500 resultaron heridos. Vinarocenses en el conflictoUn conflicto bélico donde participaron dos vinarocenses, como Luis Felip que se incorporó en marzo de 1957, cuando el ejército rebelde realizó la primera invasión. Un conflicto casi silenciado por la censura de por aquel entonces y que el propio alcalde de Vinaròs, Jordi Romeu, reconocía que aún hoy en los libros de historia que se usan en educación no se cita. Romeu se mostró convencido que su solicitud será recogida por el gobierno estatal e invitaba a la asociación a ofrecer el año próximo una conferencia o exposición sobre este conflicto militar (Levante-emv.com, 28/02/2009)
    Link : http://www.levante-emv.com/secciones/noticia.jsp?pRef=2009030100_4_561351__Castello-soldados-Sidi-Ifni-Sahara-quieren-reconocidos-Estado

  • Sahara occidental : L’Envoyé de l’ONU se réjouit de ses colloques avec les acteurs de la région

    Source: Missionary International Service News Agency (MISNA)
    Date: 26 Feb 2009
    « Je suis arrivé à bien cerner les positions et les différents points de vue des deux parties », a affirmé Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental, à l’issue de sa visite dans la région qui l’a porté à Rabat, dans les camps de réfugiés du peuple sahraoui et en Algérie, avant de poursuivre dans les prochains jours en direction de Madrid, Washington et Paris. Nommé à la place de Peter van Walsum – accusé de partialité pour avoir déclaré que les aspirations à l’autodétermination du peuple sahraoui étaient « irréalisables » –, M Ross a rencontré les dirigeants marocains et algériens et pu visiter les camps de réfugiés situés au sud de Tindouf en compagnie du secrétaire général du Front Polisario (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro) et président de la République arabe sahraouie Démocratique, Mohammed Abdelaziz, avec lequel il a eu des « discussions franches et profondes » quant aux revendications du mouvement et à la situation générale sur le terrain. En Algérie, M Ross a par ailleurs fait état d’ »éléments d’équilibres, de sincérité, de respect et d’espoir » dans la position du gouvernement concernant la question du Sahara Occidental. Ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, le Sahara Occidental est l’objet d’une querelle entre Rabat et le Front Polisario depuis plus de 30 ans : conformément à la Résolution 1754 du Conseil de sécurité de l’Onu, les Sahraouis revendiquent la mise en place d’un référendum sur leur droit à l’autodétermination, contrairement au gouvernement marocain, enclin à n’octroyer à la région qu’une autonomie administrative et politique. (ADL/CN) [CO]

  • Sommet du renseignement maghrébin pour faire face à Al Qaida

    Les occidentaux reprochent au Maroc et à l’Algérie leur manque de collaboration antiterroriste
    La branche d’Al Qaida au Maghreb à réussi un tour de force : réunir à Nouakchott, pendant deux jours, les responsables des services secrets des cinq pays de la région, selon des sources connaissant ce rendez vous inaccoutumé. Á cause de la piètre relation qu’entretiennent le Maroc et l’Algérie, la collaboration entre eux laisse beaucoup à désirer et leurs rencontres sont exceptionnelles.
    Ainsi donc, le général Mohamed Lamine Mediene, 70 ans, plus connu comme Toufik, chef de la puissante Direction du Renseignement et de la Sécurité algérienne, et Yassine Mansouri, de 46 ans, le patron de la Direction Générale d’Études et de Documentation marocaine se sont retrouvés en début de semaine.
    Le maître de la cérémonie était leur homologue mauritanien Hanana Ould Sidi et parmi les invités figuraient aussi les responsables tunisien et libyen. Tous les hôtes ont été reçus par le général Mohamed Ould Abdelaziz, le chef de la Junte Militaire mauritanienne qui prit le pouvoir en août. C’est l’agence de presse privée mauritanienne Al Akhbar qui rapporte cette audience mais sans donner de détails.
    Pour en arriver là il a fallu qu’Al Qaida au Maghreb Islamique, c’est le nom que se sont donnés en 2007 les salafistes combattants algériens, kidnappent en décembre au Niger deux diplomates canadiens, dont Robert Fowler, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour ce pays sahélien, et, en janvier, quatre touristes européens.
    La semaine dernière leur porte-parole a revendiqué le sextuple kidnapping et, selon l’Agence France Presse, l’organisation terroriste exige, entre autres, la libération de deux de ses prisonniers dans les geôles mauritaniennes en échange de la remise en liberté des six otages. Ils ont tous, probablement, été transférés au nord du Mali.
    La discussion à Nouakchott n’a pas porté que sur Al Qaida mais aussi sur tous les trafics, des armes jusqu’à la drogue, qui se déroulent dans cette vaste frange désertique du Sahel très difficile à contrôler. Les cinq «grands espions» se sont mis d’accord sur le besoin de renforcer leur coopération.
    « Jusqu’à présent la collaboration n’était pas leur fort », signale Mathieu Guidère, auteur de deux livres sur Al Qaida au Maghreb. Ils étaient même plutôt fâchés. En 2003, par exemple, le vice consul d’Algérie à Casablanca était jugé à Alger pour espionnage au profit du Maroc et condamné à cinq ans de prison. La semaine dernière le ministre d’État algérien, Abdelaziz Belkhadem, se plaignait à la télévision de l’inexistence d’une « action commune [avec le Maroc] sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue ».
    Du coté marocain les reproches sont similaires spécialement sur l’immigration clandestine. L’Algérie est d’ailleurs perçue comme le pays faisant barrage à l’adhésion du Maroc au Comité des Services Secrets et de Renseignements Africains, fondé en 2004 et dont font partie 46 Etats du continent. C’est dire la méfiance mutuelle !
    Européens, mais surtout américains, ont toujours fait pression sur les services maghrébins pour qu’ils améliorent leur collaboration. La secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, l’avait dit haut en fort, en septembre, lors de son passage au Maroc et son adjoint, David Welch, l’avait repris en octobre à Madrid : «Il faut que leur coopération s’améliore de façon significative». (El Pais, 26/02/2009)

  • Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme au Maroc

    Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme. Le document, rendu public hier, passe au peigne fin tous les actes et violations enregistrés dans le pays en 2008.
    Le Département d’Etat américain a rendu hier son verdict sur la situation des droits de l’homme dans le monde en 2008. La partie consacrée au Maroc est plutôt sévère. Il s’agit de la dernière évaluation que le gouvernement américain émet sous le mandat de Bush et qui sera officiellement présentée aujourd’hui par le chargé d’affaires de la Chancellerie US à Rabat. Côté bonnes nouvelles, on y lit notamment, et en avant-première, qu’aucun cas d’exécution arbitraire ou illégale commise parle gouvernement marocain ou par l’un de ses agents n’a été signalé. Cela étant, «les forces de l’ordre torturent ou brutalisent les détenus pendant leur garde à vue». Mais ce sont surtout les conditions de détention qui posent problème. Elles sont qualifiées d’extrêmement mauvaises et ne répondant pas en général aux normes internationales. Relevés dans ce sens, la surpopulation extrême, la malnutrition et l’absence d’hygiène.Sécurité et justice fustigéesLe travail de la police est également remis en question : «la loi n’interdit pas les arrestations ou la détention arbitraires et la police utilise ces deux pratiques». «La corruption et l’impunité des policiers restent un problème», souligne le rapport, indiquant que les enquêtes menées à ce sujet aboutissent rarement. La justice n’est guère mieux lotie. «L’appareil judiciaire, souvent inefficace et considéré comme corrompu, n’est pas totalement indépendant et reste soumis à influence, en particulier dans les cas sensibles».Côté libertés de la presse et d’expression, le département de Hillary Clinton n’est pas tendre non plus avec le royaume. Il rappelle que plusieurs personnes ont été arrêtées pour s’être exprimées en public ou sur Internet, allusion faite aux affaires Fouad Mourtada, Mohammed Erraji et Yassin Belassal. Parlant de la presse, le document cite RSF (Reporters Sans frontières), ONG selon laquelle 34 médias au moins avaient été censurés et 20journalistes au moins avaient fait l’objet de poursuites depuis 1999. Source de toutes ces poursuites, les atteintes à la monarchie,à l’intégrité territoriale ou à l’islam.Le cas du SaharaToujours sur le registre de la liberté d’expression, le rapport note que les services de l’ordre ont empêché et dispersé brutalement des manifestations et des rassemblements pacifiques. «Ces incidents ont été moins nombreux que par le passé», nuance-t-on. S’agissant de la liberté de culte, le document félicite la souplesse de l’Etat. «Le gouvernement interdit la distribution d’articles religieux chrétiens à des fins de prosélytisme, mais tolère plusieurs petites minorités religieuses». Ce n’est pas le cas s’agissant de la traite d’être humains. «Le pays est une source de victimes, hommes, femmes et enfants, faisant l’objet d’une traite vers l’Europe et le Moyen-Orient, à des fins de travail forcé et d’exploitation sexuelle». Autre ennui, le salaire minimum qui ne permet pas à une famille de vivre décemment. Revenant dans un rapport à part sur la situation des droits de l’homme au Sahara, le Département d’Etat américain est plutôt positif. Contrairement aux années précédentes, ni l’Etat ni ses agents n’ont commis des meurtres arbitrairement ou illégalement. Il souligne une nette réduction des accusations de brutalités commises parles forces de sécurité marocaines au Sahara. Globalement, «les conditions des droits de l’homme dans ces territoires tendent à converger vers celle de tout le pays», souligne le document. Pour autant, le rapport relève que des mineurs étaient souvent arrêtés jusqu’à 72 heures sans que leurs parents ne soient informés. Si les protestations des activistes sahraouis se sont intensifiées, «des activistes ont pu obtenir des passeports». Et, fait notable, aucun cas de discrimination à l’égard des femmes n’a été signalé.Tarik QattabSource: Le Soir Echos (Ya biladi)
    Pour lire l’article du Département d’Etat : http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2008/nea/119122.htm

  • Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme au Maroc

    Rapport sévère du Département d’Etat US sur les droits de l’homme. Le document, rendu public hier, passe au peigne fin tous les actes et violations enregistrés dans le pays en 2008.
    Le Département d’Etat américain a rendu hier son verdict sur la situation des droits de l’homme dans le monde en 2008. La partie consacrée au Maroc est plutôt sévère. Il s’agit de la dernière évaluation que le gouvernement américain émet sous le mandat de Bush et qui sera officiellement présentée aujourd’hui par le chargé d’affaires de la Chancellerie US à Rabat. Côté bonnes nouvelles, on y lit notamment, et en avant-première, qu’aucun cas d’exécution arbitraire ou illégale commise parle gouvernement marocain ou par l’un de ses agents n’a été signalé. Cela étant, «les forces de l’ordre torturent ou brutalisent les détenus pendant leur garde à vue». Mais ce sont surtout les conditions de détention qui posent problème. Elles sont qualifiées d’extrêmement mauvaises et ne répondant pas en général aux normes internationales. Relevés dans ce sens, la surpopulation extrême, la malnutrition et l’absence d’hygiène.Sécurité et justice fustigéesLe travail de la police est également remis en question : «la loi n’interdit pas les arrestations ou la détention arbitraires et la police utilise ces deux pratiques». «La corruption et l’impunité des policiers restent un problème», souligne le rapport, indiquant que les enquêtes menées à ce sujet aboutissent rarement. La justice n’est guère mieux lotie. «L’appareil judiciaire, souvent inefficace et considéré comme corrompu, n’est pas totalement indépendant et reste soumis à influence, en particulier dans les cas sensibles».Côté libertés de la presse et d’expression, le département de Hillary Clinton n’est pas tendre non plus avec le royaume. Il rappelle que plusieurs personnes ont été arrêtées pour s’être exprimées en public ou sur Internet, allusion faite aux affaires Fouad Mourtada, Mohammed Erraji et Yassin Belassal. Parlant de la presse, le document cite RSF (Reporters Sans frontières), ONG selon laquelle 34 médias au moins avaient été censurés et 20journalistes au moins avaient fait l’objet de poursuites depuis 1999. Source de toutes ces poursuites, les atteintes à la monarchie,à l’intégrité territoriale ou à l’islam.Le cas du SaharaToujours sur le registre de la liberté d’expression, le rapport note que les services de l’ordre ont empêché et dispersé brutalement des manifestations et des rassemblements pacifiques. «Ces incidents ont été moins nombreux que par le passé», nuance-t-on. S’agissant de la liberté de culte, le document félicite la souplesse de l’Etat. «Le gouvernement interdit la distribution d’articles religieux chrétiens à des fins de prosélytisme, mais tolère plusieurs petites minorités religieuses». Ce n’est pas le cas s’agissant de la traite d’être humains. «Le pays est une source de victimes, hommes, femmes et enfants, faisant l’objet d’une traite vers l’Europe et le Moyen-Orient, à des fins de travail forcé et d’exploitation sexuelle». Autre ennui, le salaire minimum qui ne permet pas à une famille de vivre décemment. Revenant dans un rapport à part sur la situation des droits de l’homme au Sahara, le Département d’Etat américain est plutôt positif. Contrairement aux années précédentes, ni l’Etat ni ses agents n’ont commis des meurtres arbitrairement ou illégalement. Il souligne une nette réduction des accusations de brutalités commises parles forces de sécurité marocaines au Sahara. Globalement, «les conditions des droits de l’homme dans ces territoires tendent à converger vers celle de tout le pays», souligne le document. Pour autant, le rapport relève que des mineurs étaient souvent arrêtés jusqu’à 72 heures sans que leurs parents ne soient informés. Si les protestations des activistes sahraouis se sont intensifiées, «des activistes ont pu obtenir des passeports». Et, fait notable, aucun cas de discrimination à l’égard des femmes n’a été signalé.Tarik QattabSource: Le Soir Echos (Ya biladi)
    Pour lire l’article du Département d’Etat : http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2008/nea/119122.htm

  • L’AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE À PROPOS DE L’UPM

    Paris verra avec beaucoup d’intérêt la candidature de l’Algérie à ce poste, selon le diplomate français.
    L’Union pour la Méditerranée, la visite du Président Abdelaziz Bouteflika à Paris, l’affaire du diplomate Hasseni, les relations économiques et le Sahara occidental. Ce sont autant de sujets abordés, hier, autour d’un petit-déjeuner avec l’ambassadeur de France en Algérie, M.Xavier Driencourt à sa résidence. Commençons d’abord par le projet phare des Français et de leur président Nicolas Sarkozy, à savoir l’Union pour la Méditerranée.La question de la candidature de l’Algérie au poste de secrétaire général de cette structure a suscité des controverses. Ce poste intéresse-t-il ou non l’Algérie?M.Driencourt confie que le ministre algérien des Affaires étrangères avait expliqué à la partie française qu’il n’y aurait pas de candidature algérienne au poste de secrétaire général. «J’ai demandé à M.Medelci de savoir quel est le rôle de l’Algérie au sein de cette structure et si l’Algérie serait candidate au poste de secrétaire général. Il m’a répondu clairement qu’il n’y aurait pas de candidature algérienne à ce poste et que l’Algérie n’était pas intéressée par le secrétariat», a-t-il déclaré lors de cette rencontre avec les journalistes de L’Expression, El Khabar Hebdo et une collègue de la Chaîne III de la Radio nationale. Selon l’ambassadeur, M.Medelci avait justifié la position algérienne par la conception finale de l’UPM. «Il (M.Medelci en l’occurrence) a justifié cela, disant que le projet final de l’UPM n’est pas celui auquel ils avaient pensé à l’origine», a déclaré M.Driencourt. Ce dernier s’est montré compréhensif vis-à-vis «des réserves de l’Algérie». «Je crois que la conception algérienne du projet est d’avoir une UPM essentiellement des pays de l’ouest de la Méditerranée. Car après l’adhésion de l’Europe et la Ligue arabe, on a eu une grande UPM. A mon avis, la crainte de l’Algérie est que l’UPM soit tirée en quelque sorte vers le Moyen-Orient et vers le conflit israélo-palestinien. Du coup, l’UPM devient une enceinte supplémentaire où on traite à nouveau le conflit israélo-palestinien. Or, le souhait des Algériens, si j’ai bien compris, serait plutôt qu’il y ait une UPM qui traite les problèmes du monde méditerranéen et notamment de l’ouest de la Méditerranée», a-t-il expliqué. Et d’affirmer que «l’Algérie est un peu déçue par rapport au projet initial». Cette position n’a pas été bien appréciée par Paris qui avait exprimé son souhait de voir l’Algérie jouer «un rôle très actif». «L’Algérie aurait pu avoir un rôle plus actif comme étant secrétaire.» Certainement, on aurait vu cela avec beaucoup d’intérêt du côté français. «Une UPM sans l’Algérie ou avec une Algérie trop discrète, pour nous ce n’est pas la meilleure solution», a-t-il indiqué. Et d’affirmer: «De notre côté, ça serait intéressant d’avoir une personnalité algérienne comme secrétaire général de l’UPM. On verra cela avec beaucoup d’intérêt.»L’invitation au Président Bouteflika est d’actualitéA propos du «rapport» de la visite du Président Bouteflika à Paris, le diplomate s’explique: «Il a été prévu une visite de retour de M.Bouteflika à Paris après celle effectuée par le président français Nicolas Sarkozy en Algérie. Il y a un souhait que le Président Bouteflika effectue une visite d’Etat en France. L’idée initiale avait été envisagée d’effectuer une visite vers la fin de l’année 2008. Mais la présidence de la France à l’UE et l’agenda du président français trop chargé avec la crise géorgienne et la crise financière n’ont pas arrangé ce déplacement».Le successeur de M.Bernard Bajolet assure que «l’invitation est toujours d’actualité. C’est une affaire de calendrier. Elle pourrait avoir lieu en mai ou juin prochains». S’agissant de l’affaire du diplomate Hasseni, l’ambassadeur de France qualifie cela «d’une malheureuse affaire. Il est regrettable que cela se passe entre les deux capitales». Il s’est suffi d’annoncer que l’affaire est entre les mains de la justice qui tranchera ce cas. Et de revenir sur les acquis de la justice française ces dernières années: «Les juges ont pris ces dernières années énormément de pouvoir. Ils sont intervenus dans un grand nombre d’affaires depuis une vingtaine d’années. Des présidents de la République ont été interpellés par le juge d’instruction à la fin de leur mandat. Il y a 20 ou 15 ans en arrière, ça aurait été inimaginable de voir le général de Gaulle, François Mitterrand ou Georges Pompidou convoqués par le juge d’instruction, le lendemain de la fin de leurs mandats. Mais Jacques Chirac, il l’a été juste le lendemain de la fin de son mandat», argumente-t-il. Y aurait-il une relation entre l’affaire du diplomate algérien arrêté en France et l’annulation de la visite du Président à Paris ainsi que les réserves de l’Algérie sur l’UPM? «Non, je ne le pense pas. A mon avis, les questions sont séparées dans l’esprit des Algériens.»A la question des nouvelles dispositions prises par le gouvernement algérien sur les investissements, le diplomate français déclare: «Du côté algérien on est frappé, selon mon interprétation, par les difficultés économiques induites par la crise financière, la baisse des prix des hydrocarbures, par un certain nombre d’affaires telle l’affaire Orascom. Donc, l’Algérie a pris des dispositions pour contrôler mieux les investissements étrangers en Algérie. Pour ce qui est des entreprises étrangères, elles regardent, quand elles cherchent à investir en Afrique du Nord, le cadre juridique, réglementaire, sécuritaire, financier et l’ensemble des paramètres des investissements dans la région. Les investisseurs cherchent à savoir si ces cadres ne leur sont pas défavorables. L’entreprise a besoin d’avoir de la visibilité.»Un projet d’accord sur les ArchivesInterpellé sur le devoir de mémoire, M.Driencourt a répondu qu’il y a eu des signes très forts de la part de la France par le biais de son ambassadeur en Algérie en 2005, et par le chef de l’Etat lui-même lors du discours prononcé par Nicolas Sarkozy. «Il faut faire des choses concrètes. Il faut faire des discours, mais il faut faire des choses concrètes. Depuis mon arrivée, je cite, à titre d’exemple, que j’ai renoué les discussions avec le directeur des Archives en Algérie. La question des Archives est importante pour les Algériens. Je me réjouis qu’on ira peut-être vers un projet d’accord sur cette question. Le directeur des Archives algérien ira en visite à Paris. Je lui ai parlé de l’idée d’organiser une exposition commune qui va avoir lieu en France et en Algérie, qui nous permettrait d’avoir une lecture commune du passé franco-algérien», a-t-il lancé. En ce qui concerne, enfin, la question du Sahara occidental, le représentant du Quai d’Orsay en Algérie a eu cette réponse: «Les choses évoluent beaucoup ces jours-ci. M.Ross était au Maroc hier (dimanche il a rencontré les Sahraouis et il est arrivé en Algérie aujourd’hui – hier, Ndlr). Il faut attendre ce que dira M.Ross dans son rapport. On s’attend à une position conforme aux résolutions de l’ONU et une position réaliste. M.Ross se rendra à Paris après son séjour en Algérie.»Sur la position de la France qui réitère son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc, M.Driencourt annonce: «Attendons d’abord que M.Ross rencontre les autorités algériennes, ensuite espagnoles et françaises pour voir clair. La diplomatie change et évolue en permanence. Il faut s’attendre à tout. Car les choses ne sont jamais figées en diplomatie», a-t-il conclu. (L’expression)

  • Sahara: discussions « franches » entre Ross et le Polisario

    ALGER – Le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross a eu dimanche à Tindouf (sud-ouest algérien) des discussions « franches et profondes » avec le président du Polisario Mohamed Abdelaziz, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement indépendantiste.
    M. Ross « a exposé le contenu de son mandat en demandant l’appui de toutes les parties pour une résolution politique du problème du Sahara occidental et a eu avec M. Abdelaziz des discussions franches et profondes », a affirmé le chef de la diplomatie du Front Polisario, Mohamed Salem Ould Salek. (EFE)
    De son côté, le Polisario a « rappelé son attachement aux efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental », a ajouté le responsable sahraoui.
    Selon l’agence algérienne APS, M. Ross a affirmé qu’il était à Tindouf pour « s’enquérir de la position du Front du Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    « La mission qui m’a été confiée est très importante pour l’avenir de l’Afrique du Nord », a-t-il souligné, assurant qu’il allait fournir tous ses efforts « pour sa réussite, dans un climat franc, d’équilibre et d’optimisme ».
    Cette rencontre s’est déroulée dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, où est basé le Polisario et où vivent plus de 165.000 personnes, selon le mouvement indépendantiste.
    M. Ross était arrivé samedi à Tindouf dans le cadre d’une tournée dans la région qui l’a déjà conduit au Maroc, destinée à relancer les pourparlers entre Rabat et le Polisario.
    L’émissaire de l’ONU devait quitter Tindouf dimanche soir pour se rendre à Alger.
    Ancienne colonie espagnole riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
    Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame en revanche un référendum d’autodétermination dans lequel l’indépendance serait l’une des options.
    Avant la tournée de M. Ross, des responsables onusiens avaient précisé qu’il s’agissait simplement d’évaluer les chances d’une reprise du processus de négociation lancé à Manhasset, près de New York, en juin 2007 entre le Maroc et le Polisario, sous l’égide de l’ONU.
    Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu, mais sans avancée.

  • Ross dice que busca una solución que tenga en cuenta el derecho de autodeterminación

    El enviado especial de la ONU para el Sahara Occidental, Christopher Ross, afirmó hoy en los campos de refugiados que busca una solución al conflicto que « tenga en cuenta el derecho de autodeterminación » de los saharauis.

    El nuevo enviado realizó estas declaraciones tras reunirse durante varias horas en Rabuni, la capital administrativa de los campamentos de refugiados, con el presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Abdelaziz.
    « Mi encuentro con el presidente Abdelaziz ha sido profundo e interesante. He venido a Tinduf para hacer avanzar las negociaciones con el fin de encontrar una solución política mutuamente aceptable, una solución que tenga en cuenta el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación », dijo Ross a los periodistas hablando en lengua árabe.
    El diplomático estadounidense explicó que el objetivo de su gira por la región, que comenzó en Rabat y le llevó desde ayer a los campamentos de refugiados del sur argelino, es hacer avanzar las negociaciones entre el Polisario y Marruecos, cuya cuarta y última ronda se celebró en marzo de 2008.
    Asimismo, señaló que, tras recoger los puntos de vista de los dirigentes saharauis, proseguirá su gira mañana en Argel, Madrid, París y también Washington para « intercambiar los puntos de vista y buscar los medios para relanzar las negociaciones ».
    Ross expresó su deseo de poder tener éxito en su función ya que destacó que se trata de « una misión importante para el futuro de África del Norte ».
    Por su parte, el presidente de la RASD aseguró que el conflicto del Sahara Occidental es un asunto « muy simple y de una claridad absoluta » en relación con el derecho internacional y « consiste en el derecho del pueblo saharaui a pronunciarse sobre su futuro ».
    Abdelaziz subrayó en este sentido que la solución del conflicto « depende exclusivamente de la responsabilidad de Naciones Unidas ».
    « El Frente Polisario está dispuesto a cooperar plenamente con la ONU y a retomar las negociaciones directas con Marruecos, pero basándose en las resoluciones de ese organismo internacional sobre descolonización y sobre el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación », dijo.
    Ross fue designado como nuevo envidado personal por el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, el pasado 7 de enero, después de que no fuese renovado el mandato del anterior representante, el diplomático holandés Peter Van Walsum. (Telecinco)

  • Sahara: discussions « franches » entre Ross et le Polisario

    ALGER – Le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross a eu dimanche à Tindouf (sud-ouest algérien) des discussions « franches et profondes » avec le président du Polisario Mohamed Abdelaziz, a indiqué à l’AFP un responsable du mouvement indépendantiste.
    M. Ross « a exposé le contenu de son mandat en demandant l’appui de toutes les parties pour une résolution politique du problème du Sahara occidental et a eu avec M. Abdelaziz des discussions franches et profondes », a affirmé le chef de la diplomatie du Front Polisario, Mohamed Salem Ould Salek. (EFE)
    De son côté, le Polisario a « rappelé son attachement aux efforts de l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental », a ajouté le responsable sahraoui.
    Selon l’agence algérienne APS, M. Ross a affirmé qu’il était à Tindouf pour « s’enquérir de la position du Front du Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    « La mission qui m’a été confiée est très importante pour l’avenir de l’Afrique du Nord », a-t-il souligné, assurant qu’il allait fournir tous ses efforts « pour sa réussite, dans un climat franc, d’équilibre et d’optimisme ».
    Cette rencontre s’est déroulée dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, où est basé le Polisario et où vivent plus de 165.000 personnes, selon le mouvement indépendantiste.
    M. Ross était arrivé samedi à Tindouf dans le cadre d’une tournée dans la région qui l’a déjà conduit au Maroc, destinée à relancer les pourparlers entre Rabat et le Polisario.
    L’émissaire de l’ONU devait quitter Tindouf dimanche soir pour se rendre à Alger.
    Ancienne colonie espagnole riche en phosphates, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
    Le Polisario, soutenu notamment par l’Algérie, réclame en revanche un référendum d’autodétermination dans lequel l’indépendance serait l’une des options.
    Avant la tournée de M. Ross, des responsables onusiens avaient précisé qu’il s’agissait simplement d’évaluer les chances d’une reprise du processus de négociation lancé à Manhasset, près de New York, en juin 2007 entre le Maroc et le Polisario, sous l’égide de l’ONU.
    Quatre séries de négociations ont déjà eu lieu, mais sans avancée.