Auteur/autrice : mahembarec

  • Maroc : Torpiller la médiation algérienne?

    Visite au Mali du ministre marocain des AE
    Torpiller la médiation algérienne?


    Le Maroc tente par tous les moyens de «torpiller » la médiation algérienne dans la crise qui secoue le Mali. Quelques jours seulement après la visite du ministre algérien à Bamako,le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidents à l’Étranger du Royaume du Maroc est arrivé, ce mardi 29 septembre, àlacapitale malienne. Il a été
    accueilli par le secrétaire général du ministère malien des affaires étrangères.

    Le Soir d’Algérie, 29 sept 2020


  • Algérie : Une date qui dérange encore

    Le rendez-vous du 1er novembre approche à grands pas. Synonyme pour l’ensemble de la société du premier acte de la délivrance du pays de la barbarie colonialiste, le déclenchement de la guerre de libération nationale, est de loin, la date la plus consensuelle qu’ait partagé les Algériens, avec celle du 5 juillet, jour d’indépendance. Il va sans dire que la seconde date n’aurait jamais existé sans la première. C’est dire que le 1er novembre 1954 et le 5 juillet 1962 sont intimement liés et sont l’œuvre d’une même génération de combattants et de militants émérites.

    On pourrait s’arrêter là, mais il faut aussi dire à quoi ont servi le combat et la libération du pays. A ce propos, il ne faut pas s’attendre à de la tendresse de la part qui ont perdu l’Algérie de Papa. Ils sont médiatiquement bien armés et ils le font savoir. En effet, à Alger ou à Paris, sur les réseaux sociaux, dans la presse écrite ou dans des livres, les bilans négatifs pleuvent.

    Dans la santé, l’économie, l’éducation, la culture, la politique… où que l’on se tourne, on trouvera toujours un «analyste», «expert», «docteur d’Etat hautement spécialisé», pour nous dresser un tableau noir de ce qu’est devenu l’Algérie, après 7 années de guerre glorieuse et 58 ans de gouvernance d’un pays-continent.

    Dans leurs commentaires « avisés », personne ou presque n’évoque les conditions dans lesquels vivaient les Algériens à l’aube de l’indépendance. Personne ne relève le fait qu’édifier une nation avec plus de 95% d’analphabètes, quelques centaines d’universitaires, des caisses vides, des millions de citoyens vivant en dessous du seuil de la pauvreté, avec une espérance de vie de 46 ans et éparpillés sur deux millions de kilomètres carrés, n’était pas une mince affaire.

    Personne parmi les analystes ne semble capable d’imaginer l’effort colossal fourni par les Algériens et les Algériennes pour aboutir à un taux de scolarisation de plus de 98%, un taux de vaccination des enfants dépassant les 97%, l’électricité fournie à l’écrasante majorité des citoyens. Tout cela est royalement ignoré par les «experts».

    Personne parmi ces «bien pensants» ne charge le système colonial qui avait tous les moyens de réaliser ces performances, mais qui a laissé le peuple algérien mourir dans sa misère. Les «analystes» devraient méditer l’exploit algérien au lieu de considérer le sauvetage de tout un peuple comme une entreprise ratée.

    Ce qu’il faut peut être retenir enfin, c’est qu’au nez et à la barbe des éternels insatisfaits, l’Algérie n’est plus un département français, mais un Etat souverain, une nation forte et une société solidaire. Le 1er novembre 2020 le rappellera sans doute.

    Par Nabil. G.

    Ouest Tribune, 13 oct 2020

    Tags : Algérie, 1er novembre, guerre de libération, alphabétisation, développement,

  • Algérie : L’ancien modèle économique ne « devrait plus continuer à exister »

    Mahmoud Kouabi, analyste en économie ;

    L’ancien modèle économique ne « devrait plus continuer à exister »

    Compte tenu de ses nombreuses défaillances, dont celle de son incapacité à générer de la richesse et à en assurer une juste répartition, le modèle d’administration qui s’est imposé au cours des décennies passées, ne devrait plus continuer à exister.

    Pour l’analyste en économie, Mahmoud Kouabi, cette situation a fait que l’Algérie est « restée trop longtemps en marge des transformations dans le domaine de la chose publique et du management ». S’exprimant, hier, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne,celui-ci appelle à « l’institution de nouvelles procédures mettant en avant les principes d’efficacité et d’efficience qui, dit-il, n’ont pu être appliqués, des suites de résistances et de rigidités, faisant échouer toutes les réformes ». L’intervenant est catégorique : il « faut tout changer, notamment le modèle économique antérieur, basé principalement sur la rente pétrolière, amenant l’économie à fonctionner en vase clos, en dehors des principes de compétitivité et de concurrence établie sur le marché mondial ». Il rappelle, à ce propos, qu’une « large partie des investissements publics étaient détournée au profit d’individus ou d’entreprises douteuses, par le biais de la commande publique ou sous forme de subventions », qu’il évalue à quelque 17 milliards de dollars.

    À ces « facilités », il ajoute celles des exonérations fiscales, lesquelles, indique-t-il, ont « énormément coûté au budget de l’État et qui, en définitive, n’afourni aucune contrepartie de la part de ceux qui en ont bénéficié ». Mais pour autant, observe M. Kouabi, il faut que « l’État, dans cette période transitoire, continue à consentir des aides au profit de certains secteurs, à l’exemple decelui du BTPH, pour sauver l’emploi, mais également maintenir en activité l’ensemble des outils de production ». Cet ensemble de moyens, souligne-t-il, ne « devrait pas être la finalité ». Pour lui, c’est une « solution provisoire destinée à accompagner les entreprises viables à passer un cap pour leur permettre d’aller à la conquête de marchés en faisant notamment jouant la compétitivité et les prix ». Il estime que l’Algérie doit, désormais, s’en « tenir aux fondamentaux régissant l’activité économique mondiale. On ne peut opérer autrement », conclut-il..

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Le Midi Libre, 14 Octobre 2020

    Tags : Algérie, modèle économique, économie,

  • Acculé au Sahara Occidental, le Maroc s’en prend à l’Algérie

    Le Maroc déploie ses roquets contre l’Algérie
    Par Hocine Adryen

    Il fallait s’y attendre le Maroc n’est pas resté les bras croisés après la dernière sortie du chef de l’Etat sur la question sahraouie. Le makhzen marocain a rameuté ses relais médiatiques qui ont tout de suite réagi en débitant de grossiers mensonges contre l’Algérie.

    Ainsi un media marocain apparemment en manque d’inspiration écrit que «ces derniers auraient dépensé des fortunes, juste pour mettre en difficulté leur jeune frère, le roi Mohammed VI». Selon ce journal «l’Algérie, cette nation dite sœur, aurait dépensé 375 milliards de dollars dans son farouche combat mené contre le Maroc. 375 milliards de dollars, c’est le montant déboursé par l’Algérie dans la guerre contre le Maroc depuis 1975» ajoute ce média en l’absence totale de toute preuve étayant ces assertions farfelues. D’où a-t-il puisé ces informations sachant que les comptes de l’Etat sont annuellement épluchés par les parlementaires ?

    Selon le journal, il a été établi que durant 45 longues années, le Trésor public algérien «a été délesté de 8,5 milliards de dollars par an, soit 23 millions de dollars au quotidien. Ce qui représente une fortune. Beaucoup de milliards de dollars du peuple algérien puisés dans la trésorerie de l’Etat». Et au journal de détailler que cette fortune aura servi à «armer le Polisario, financer des organisations des droits de l’Homme et des lobbies hostiles au Maroc, donnant, à titre d’exemple, le budget de l’équipement en Algérie qui n’a pas dépassé 23 millions de dollars en 2019». Alors doit-on parler des sommes astronomiques que le souverain marocain empoche annuellement sans compter le volume de sa fortune érigée en vingt ans de règne monarchique de divers business y compris celui de la drogue ?

    Avant l’invasion des territoires sahraoui en 1975, le Maroc était considéré alors comme un pays pouvant rivaliser avec l’Espagne en terme de croissance économique, l’occupation du Sahara occidental a fait perdre au Trésor marocain une moyenne de 50 milliards de dollars par an de 1975 à 1991 lorsque le Polisario et le Maroc ont conclu un cessez-le-feu. Le budget de l’administration coloniale et le déploiement des FAR (forces armées royales), continuent de saigner les coffres du Makhzen. La fermeture des frontières avec l’Algérie a aggravée la situation économique du pays. Les pertes annuelles du commerce avec l’Algérie sont estimées à 4 milliards de dollars par an selon des sources officielles.

    Selon des comptes rendus de la presse internationale, le roi du Maroc, Mohammed VI, se serait «offert un pied-à-terre pour la somme de 80 millions d’euros (environ 50 milliards FCFA) ». Une information qu’aurait rapportée le journal en ligne «Africa Intelligence», le 1er octobre dernier. La bâtisse, un «hôtel particulier de 1080 mètres carrés, construite en 1912 par le promoteur George Hersent, se situe à quelques encablures de la Tour Eiffel dans le 7ème arrondissement de Paris ». Le roi aurait « racheté ce palace, situé au 20 avenue Emile-Deschanel précisément, au prince Khaled ben Sultan ben Abdelaziz al-Saoud, membre de la famille royale d’Arabie Saoudite.

    C’est la société DSCI Deschanel qui a fait l’acquisition du bien, dont le cadastre mentionne une superficie de terrain de 1080 mètres carrés » ajoute le journal: «Or, DSCI Deschanel est une société dont l’actionnaire à 99,9% n’est autre que le souverain marocain. Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi et Hicham Naciri ont été chargés de s’occuper des négociations pour l’achat de ce luxueux hôtel particulier», a précisé 20 Minutes. Le journal poursuit, précisant que «le monarque avait déjà fait l’acquisition d’un hôtel particulier aux Invalides, et du château de Betz (Oise) situé à 75 kilomètres de la capitale», et que «cet investissement fait du bruit de l’autre côté de la Méditerranée», d’autant que «l’acte de vente indique cette dernière a eu lieu le 28 juillet, la veille de son discours du Trône».

    Dans son denier discours du Trône, Mohammed VI invitait les Marocains à «consentir à des efforts pour sortir de cette situation de crise économique accentuée par la crise sanitaire de ces derniers mois». Or ce qui n’est pas le cas pour lui qui accumule des milliards de dollars en comptes en banque. Selon le magazine Forbes, Mohamed VI figure parmi les personnalités les plus riches du monde, avec une fortune estimée alors à plus de 2,5 milliards de dollars. Agé de 56 ans, le roi possèderait une grande collection de voitures de luxe, des toiles de grande valeur, des yachts. Il lui est attribué deux avions privés et un yacht de 60 mètres de long sur 13 de large.

    En septembre 2018, un compte Instagram dédié aux montres haut de gamme avait analysé une photo du roi: la légende décrit la montre à son poignet comme une Patek Philippe en or blanc le bijou montée en or blanc incrustée de 1 075 diamants, d’une valeur de 1,2 million de dollars.

    Le Jeune Indépendant, 12 oct 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Algérie,

  • Espagne-Maroc : Conflit sur les eaux des Îles Canaries

    Les probababilités d’un conflit entre l’Espagne et le Maroc sur les eaux territoriales augmentent avec le soutien déclaré de l’Union Européenne à Madrid qui vient d’encourager celle-ci à explorer les mines des monts sous-marins des îles et du Sahara Occidental revendiqués par Rabat.

    En effet, selon la presse espagnole de ce mardi 13 octobre, l’Europe veut réduire sa dépendance à l’égard de l’approvisionnement étranger en matières premières. Le cobalt et les terres rares, avec des gisements aux îles Canaries, sont stratégiques pour l’UE.

    Bruxelles considère qu’il est vital pour l’économie du Vieux Continent de réduire la très forte dépendance vis-à-vis de l’approvisionnement extérieur en matières premières fondamentales. C’est pourquoi, dans la capitale communautaire, ils ne sont pas prêts à rater des opportunités comme celle offerte par les monts sous-marins des îles Canaries. Pas du moins sans explorer toutes les options avant de rejeter ou de reporter sine die (jusqu’à ce qu’il y ait une technologie qui facilite l’extraction et abaisse son coût) l’exploitation des mines qui dorment sous les eaux des îles.

    Ainsi, la Commission européenne (CE) vient d’envoyer une communication au reste des institutions communautaires dans laquelle elle encourage les États membres, dont l’Espagne, à promouvoir la recherche sur les gisements potentiels et à rechercher des financements pour une éventuelle extraction. Une stratégie qui vise à impliquer le secteur privé et qui concerne particulièrement l’Espagne et les îles Canaries car dans les monts sous-marins se trouvent des gisements de cobalt et de terres rares, deux des matières premières que l’UE considère comme stratégiques pour l’économie européenne.

    Tags : Espagne, Maroc, gisements, Îles Canaries, eaux territoriales, Sahara Occidental,

  • Sahara Occidental : Unité nationale et défense des ressources naturelles sahraouies

    Lundi 12 octobre 2020, des militants se sont réunis pour célébrer dans les rues d’El Aaiun le jour de l’unité nationale sahraouie.
    Empêchés par la répression militaire marocaine, ils se sont retrouvés chez l’un d’eux pour marquer ensemble le‫ 45ème anniversaire de ce jour important pour le peuple sahraoui.

    En cet honneur, les manifestants avaient préparé des affichettes portant les revendications qu’ils entendaient affirmer, et parmi celles-ci, une protestation contre le pillage illégal des ressources naturelles de leur pays.
    On pouvait lire : « Ne touche pas les ressources naturelles du Sahara Occidental. Sur terre, sous terre, dans la mer, sous la mer, nos ressources nous appartiennent »

    L’activiste sahraoui Hamad Hamad, participant de la manifestation – devenue une réunion-, a apporté des informations sur le droit relatif aux ressources naturelles sahraouies, droit international, droit européen. Il a souligné que sans la consultation et l’accord du peuple sahraoui, les entreprises‫ ‬européennes et étrangères sont totalement illégales au Sahara Occidental occupé et doivent partir.

    Pour la sécurité physique de chacun, il est de plus en plus fréquent, en territoire occupé du Sahara Occidental, que les sahraouis revendiquant leur identité se réunissent dans des lieux privés, faute de pouvoir s’exprimer librement dans la rue.

    Équipe Média, El Aaiun, le 13 octobre
    Sahara Occidental occupé

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Unité national, union,

  • Le Maroc agacé par les efforts diplomatiques de l’Algérie au Mali et en Libye

    Dans une interview accordée par le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita, au journal italien «La Republica», il a déclaré que lors des consultations qui ont eu lieu dans la ville de Bouznika, il a appelé les Libyens à «ne pas gaspiller leur énergie à trouver d’autres médiateurs »pour poursuivre le dialogue de réconciliation.

    La déclaration du responsable marocain semble normale sans la coïncidence et les reportages des médias marocains proches du palais royal, à travers lequel ils ont attaqué l’Algérie, sur la base de certaines positions exprimées par de hauts responsables de l’Etat concernant la situation au Mali, et la volonté de l’Algérie de recevoir les parties libyennes en cause à rechercher des solutions à la crise dans le pays voisin oriental.

    Bien que le ministre des Affaires étrangères du Makhzen n’ait pas nommé à qui était destiné cette déclaration, de nombreux observateurs et ce que la presse marocaine a écrit il y a quelques jours et jusqu’à lundi, ont lu les propos de Bourita qu’il s’adressait à l’Algérie, compte tenu de ses appels répétés pour les parties à la crise en Libye à une réunion autour de la table de dialogue en Algérie.

    Les médias marocains ont considéré la récente déclaration du président Abdelmadjid Tebboune, dans laquelle il disait que «la seule solution à la crise libyenne réside dans les élections législatives auxquelles tout le peuple libyen doit participer», comme une critique des résultats des séances de dialogue entre Les Libyens de la ville marocaine de Bouznika, malgré cette position algérienne, comme cela a été annoncé au début de cette année, immédiatement après la conférence de Berlin, et avant que les Libyens ne se réunissent à Bouznika, au Maroc.

    Parmi les problèmes qui ont également dérangé le système makhzen, il y avait la déclaration du président Tebboune dans laquelle il a déclaré: «Il n’y a aucun pays au monde qui connaisse le Mali comme l’Algérie, en raison du voisinage que nous avons, et parce que l’Algérie a toujours été présente au Mali avant que quiconque n’ait entendu parler de l’existence de l’Etat malien ».

    Mais ces cercles mal avisés ont affirmé que cette déclaration était dirigée contre le voisin occidental de l’Algérie.

    Le président Tebboune a fustigé les parties non identifiées lorsqu’il a déclaré qu ‘«un pays qui ne partage pas de frontières avec le Mali a éclipsé le rôle de l’Algérie après l’accord qui a été signé à Alger dans le passé concernant la réintégration du nord du Mali avec son sud», un accord qui était parrainé et béni par les Nations Unies.

    Tout le monde se souvient que le Makhzen marocain n’a pas digéré l’invitation de l’Algérie à participer à la conférence de Berlin sur la crise libyenne au début de cette année, et son exclusion de ce sommet, où le Makhzen s’est empressé de faire circuler une déclaration dans laquelle il a attaqué la chancelière allemande Angela Merkel, et a défendu sa présence à cette réunion, sous prétexte qu’elle avait accueilli la conférence de Skhirat.

    L’agacement marocain cache un complexe appelé Sahara occidental, et pour cette raison, le Makhzen tente de perturber les efforts diplomatiques entrepris par l’Algérie, en particulier dans les deux pays voisins, le Mali et la Libye surtout après la visite qui a conduit le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum au Mali après la dernière Le coup d’État militaire d’août qui a évincé l’ancien président Ibrahim Abubakar Keita, et le ministre des Affaires étrangères du Makhzen se sont également rendus à Bamako, dans une course diplomatique, même si le Maroc n’a pas de frontières avec le Mali.

    Echourouk ONline, 13 oct 2020

    Tags : Maroc, Algérie, Mali, Libye, diplomatie,

  • L’interminable « invasion » marocaine (média espagnol)

    L ‘«invasion» marocaine qui ne s’arrête pas

    Ces derniers jours, nous continuons de voir comment des dizaines de Marocains arrivent dans notre ville par la mer, soit à la nage, soit à bord de différents types de bateaux.

    Et ils le font en sachant que plus tard ils restent à Ceuta du fait qu’ils ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays d’origine en raison de la fermeture de la frontière avec le Maroc puisque ce pays, parmi de nombreuses autres excuses, refuse d’admettre ces personnes à travers le passage de la frontière.

    Nous ne savons pas si c’est une nouvelle « stratégie » marocaine pour étouffer notre ville ou si les Marocains le font en fuyant la misère qui envahit de nombreuses régions de ce pays. En tout cas, Ceuta est une fois de plus celle lésée par cette « invasion » de Marocains illégaux.

    Le gouvernement national doit prendre acte de ce qui se passe et promouvoir des mesures drastiques car, sinon, Ceuta deviendra un deuxième Maroc.

    Tags : Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, migration, coronavirus, covid 19, frontières,

  • Le Maroc exporte des macaques illégalement

    Des analyses scientifiques montrent: heureux macaques de Barbarie adoptés au zoo de Planckendael

    Une famille de macaques de Barbarie, hébergée au zoo de Panckendael en 2019, montre à nouveau le même comportement que dans la nature. Cela ressort des observations soignées et des analyses scientifiques. Les animaux provenaient d’un centre d’élevage polonais illégal. Des centaines de ces créatures du Maroc viennent comme animaux de compagnie chaque année. Mais généralement, ils sont abandonnés par la suite, en raison de trop de travail.

    Les macaques de Barbarie, extrêmement menacés, vivent dans les montagnes de l’Atlas en Afrique du Nord, en particulier au Maroc et en Algérie, jusqu’à une altitude de 2000 mètres. Il ne reste qu’environ 10 000 animaux. Au cours des 30 dernières années, leur nombre a diminué de 65%. Non seulement leur habitat est repris par les humains, mais les animaux sont également commercialisés illégalement comme animaux de compagnie. Aussi en Europe. Lorsque le propriétaire n’en veut plus, ils se retrouvent souvent dans des abris. Ou tout simplement jetés: souvenez-vous du singe avec la couche qui a été cueillie dans un arbre il y a quelques années à Ekeren.

    Adoption

    En 2019, Planckendael a adopté une telle famille de macaques de Barbarie, 3 mâles et 4 femelles. Les sept singes jaune-brun ont élu domicile dans un nouvel enclos de 2500 m2 que le zoo a construit pour eux, complètement dans une ambiance marocaine. Les singes ont été sauvés d’un centre d’élevage illégal en Pologne en 2017. Ils se sont retrouvés à la fondation de l’association animale AAP puis au Natuurhulpcentrum d’Opglabbeek. Ils ont cherché et trouvé un bon abri pour les animaux dans le besoin à Planckendael. Les singes ont ensuite été observés pendant des heures par des scientifiques du Centre de Recherche et de Conservation (CRC), le centre de recherche scientifique du zoo d’Anvers et de Planckendael. Ils ont conclu que les animaux se comportent maintenant comme ils le feraient dans la nature, signe qu’ils sont très à l’aise dans leur nouvelle maison. «Cependant, les animaux avaient traversé quelque chose en Pologne. Ils avaient à peine senti l’herbe sous leurs pieds et se trouvaient dans de petites cages », explique Zjef Pereboom, directeur de recherche du CRC.

    Bien-être animal

    Le zoo d’Anvers et de Planckendael mènent davantage de recherches scientifiques sur le bien-être de leurs animaux et ils ont même leur propre spécialiste du bien-être animal en interne. La Marina Salas espagnole mène régulièrement des observations comportementales avec des doctorants, généralement des aspirants biologistes de l’Université d’Anvers, afin de cartographier le bien-être de manière objective. «Surtout lorsque de nouveaux animaux entrent dans un nouvel enclos, il est de la plus haute importance de mieux comprendre comment ils se comportent, comment ils utilisent l’enclos et leur bien-être sur la base d’informations scientifiques objectives. « Elle dit. « De telles observations sont essentielles pour évaluer et surveiller le bien-être de nos animaux. »

    166 heures

    Dans ce cas, un doctorant a observé les singes pendant 166 heures. Pour ce faire, elle a utilisé une tablette avec des protocoles d’observation numérique standardisés dans « ZooMonitor », une application Web avancée pour observer, enregistrer et analyser le comportement des animaux. «Cela vous permet de noter, par exemple, les comportements de chaque animal, à quel moment, quels animaux interagissent entre eux et où ils se trouvent», poursuit Salas. «Vous pouvez sélectionner un animal spécifique et indiquer s’il grimpe ou mange, joue ou même dort. Leurs interactions sociales peuvent être étudiées en notant en détail comment les animaux interagissent les uns avec les autres. De telles interactions sociales donnent une très bonne indication quant à savoir s’ils se sentent à l’aise ou non dans la nouvelle situation. »

    Carte de chaleur

    Chaque séance d’observation d’un animal dure 15 minutes. De plus, des scans ont été effectués toutes les 5 minutes et deux choses ont été notées: les distances mutuelles de tous les animaux les uns des autres. Parce que la proximité est importante chez les primates. Elle a également noté l’emplacement exact de chaque animal dans l’enceinte à ce moment particulier. «Pour cela, nous avons une carte interactive sur la tablette, une carte de chaleur, sur laquelle nous pouvons voir sur la base des nuances de couleur où ils passent le plus de temps et s’ils profitent au maximum de leur séjour», explique Salas. «En conséquence, nous avons découvert qu’ils avaient suffisamment d’espace et suffisamment d’opportunités pour développer un comportement naturel. Et ce comportement est plus que positif. Par exemple, ils ont très souvent des puces, il y a peu d’agressivité, ils sont actifs, on a vu beaucoup de comportement de jeu et tout cela est un très bon signe. La carte thermique, ainsi que les observations comportementales, permettent également au zoo de comparer ce qui se passerait si plus d’animaux étaient ajoutés à l’avenir, ce qui augmenterait la taille du groupe et modifierait éventuellement les relations sociales. « Si des problèmes surviennent soudainement, nous avons décrit tous les comportements et nous pouvons donc facilement revoir le même projet, répéter la recherche et la comparer avec les observations précédentes. » Salas est très satisfait des résultats de l’étude. «Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre car c’était la première fois que nous avions ces animaux et la première fois dans ce nouvel enclos. Nous sommes très heureux qu’ils réussissent si bien.

    Source : EOS Wetenschap,

  • Les Pays Bas rapatrient leur camping-cars du Maroc

    Le NKC (Dutch Camper Club) va ramasser les campeurs bloqués du Maroc aux Pays-Bas avec une campagne d’expédition à grande échelle. Le NKC a élaboré un plan à cet effet en collaboration avec l’ambassade, la compagnie d’assurance et Broekman Logistics de Rotterdam. Cela concerne principalement les campeurs des participants à l’une des cinq visites de groupe du NKC ce printemps. Ces voyages ont été interrompus en raison de l’épidémie corona.

    Réunions d’information

    Les campeurs ont ensuite été garés sur un camping à Marrakech, tandis que les campeurs ont été rapatriés par avion aux Pays-Bas. Puis sous l’hypothèse qu’ils pourraient éventuellement terminer le voyage à l’automne. Le plan est maintenant de faire rouler les camping-cars de Marrakech au port de Casablanca et de là au port d’Amsterdam. L’intention est que les propriétaires puissent venir chercher leur camping-car ici début décembre. Les propriétaires ont désormais été informés de l’opération proposée lors de réunions d’information. De nombreux voyageurs ont récemment demandé des conseils pour récupérer leur camping-car du Maroc.

    Ambitieux

    Le directeur du NKC, Stan Stolwerk, est heureux qu’il ait été possible de mettre en place l’opération. «C’est un plan ambitieux pour ramener les camping-cars, non pas dans six mois ou dans un an, mais dans un avenir très prévisible. Pour que les propriétaires de camping-cars puissent à nouveau profiter de la liberté du camping au printemps prochain. »

    S’inscrire

    83 propriétaires de camping-cars ont maintenant indiqué qu’ils souhaitaient profiter de la promotion d’expédition unique. Les voyageurs individuels dont le camping-car est toujours au Maroc peuvent également l’utiliser. Pour ce faire, ils peuvent contacter le NKC via Reizen@nkc.nl.

    NKC TV était présente à la réunion d’information. La vidéo peut être vue ci-dessous.

    Source : nkc.nl, 13 oct 2020

    Tags : Maroc, camping-cars, Pays Bas, coronavirus, covid 19,