Auteur/autrice : mahembarec

  • Maroc / Dossier : Les folles soirées de Hassan II

    Par Fahd Iraqi avec Azzedine El Hadef

    Couche-tard, lève-tard, Hassan II a dédié de longues, longues soirées à sa passion de toujours : la musique. Une vie parallèle où le “roi mélomane” récompensait les artistes, les blâmait, les accompagnait au bendir ou à l’accordéon et parfois même… les inspirait. TelQuel a retrouvé les témoins de cette folle époque.

    Le rideau s’ouvre sur un décor d’enchantement : un orchestre philharmonique au grand complet, une brochette des meilleurs musiciens du royaume, des artistes de tous genres, chanteurs,

    animateurs, conteurs, des invités de marque et des hôtes sur leur 31, emplis de joie, de fierté. Et de stress. Car le roi, le “maâlem”, maître absolu du pays, se tient juste là, confortablement assis, savourant cette ambiance musicale enivrante de son oreille de mélomane. Derrière les moucharabieh qui compartimentent les allées du palais, de là où elles peuvent “tout voir sans êtres vues”, les femmes du harem suivent le spectacle sans oser y prendre part… Non, ce n’est pas une scène droit sortie des mille et une nuits, mais juste le prototype d’une (folle) soirée hassanienne, artistique, musicale, enchanteresse. “Et toujours, toujours, stressante”, comme aiment à le répéter tous les artistes qui y ont pris part. C’est là, au milieu de ce cérémonial d’un autre âge, que Hassan II laissait transparaître sa sensibilité. C’est là qu’il se montrait, à l’occasion, extrêmement généreux, parfois cruel, avec ses hôtes. C’est là, enfin, qu’il a pu trouver, par moments, l’inspiration nécessaire pour réfléchir à d’importantes décisions politiques.

    Chef d’orchestre pour Abdelhalim Hafez

    Passionné de musique, Hassan Ben Mohamed l’est depuis son jeune âge (lire encadré). En dehors des fêtes nationales et religieuses, ou encore des cérémonies familiales, Hassan II ne se fait pas prier pour multiplier les soirées privées en l’honneur de ses invités étrangers : chefs d’Etat ou hommes d’affaires. Il lui arrive aussi d’improviser des soirées simplement “pour se laver les tympans”, au sortir d’une dure journée de travail. Les artistes marocains, trouvant grâce à ses yeux, assurent fièrement le spectacle, et le roi prend un malin plaisir à donner le “la”. Qui joue quoi, quand et comment : Hassan II décide de tout, un peu comme en politique…

    A l’époque, le déroulé de ces cérémonies relève presque du secret défense. Mais, depuis la disparition d’Al Fannane Al Awwal (le premier des artistes), les langues se sont déliées. Les musiciens ne se contentent plus de chanter ou de jouer, ils parlent. Enfin. Dans un livre intitulé Les amis du roi, depuis peu sur les étals, l’écrivain Saïd Houbal concentre les témoignages de plusieurs musiciens. On peut y lire, au hasard des anecdotes, que “lors du mariage de Lalla Asmae à Marrakech, Hassan II avait demandé à voir le programme de la soirée. Il a piqué une colère quand il s’est aperçu que personne n’avait eu l’idée d’inviter le chanteur Mohamed Mezgueldi pour interpréter la fameuse chanson Laâroussa Merhouna (la mariée est promise). Ils ont dû tout arrêter pour le ramener en urgence de son domicile à Fès”.

    En règle générale, Hassan II ne perd pas une seule occasion de mettre en avant son côté mélomane, pour étaler ses connaissances musicales. Surtout devant les grands artistes venus d’Orient. Un soir où le “Rossignol du Nil”, Abdelhalim Hafez, et son orchestre jouent pour Hassan II, le roi décide ainsi de s’emparer de la baguette du chef d’orchestre et de diriger lui-même la formation mythique. “C’était sur la chanson Zayyi L’hawa (comme l’air), se souvient l’écrivain Mohamed Mouak (auteur d’un ouvrage sur la mosquée Hassan II), habitué des soirées musicales du Palais. A la fin, tous les musiciens de la troupe se sont levés pour applaudir le roi, qui avait été magistral en chef d’orchestre”. Le crooner égyptien, idole du public arabe, était aussi le chouchou de Hassan II. Une anecdote, narrée dans les pages de Saïd Houbal, raconte comment Abdelhalim Hafez “a été pris d’un malaise suite à un repas partagé avec le chanteur Mohamed Gharbaoui dans un boui-boui de la capitale. On a dû réveiller le roi à 3 heures du matin…”. La suite ? “Le roi a immédiatement ordonné à un avion militaire de décoller pour emmener Abdelhalim se faire soigner à Londres”. En plus de Hafez, bon nombre de célébrités de la chanson égyptienne ont défilé dans les palais hassaniens. D’Oum Kalthoum à Mohamed Abdelwahab, en passant par Farid Al Atrach ou Sabah, les plus belles voix de l’époque se sont produites en privé pour le monarque.

    Entre Farid Al Atrach et Ahmed Bidaoui

    Devant ces monstres sacrés, Hassan II s’amuse souvent à vanter la qualité des artistes marocains. Exemple : lors d’une soirée avec Farid Al Atrach, il décide de faire découvrir à sa guest star son luthiste préféré. Instructions sont alors données pour ramener Ahmed Bidaoui. Sauf qu’il faut se lever tôt, beaucoup chercher, et s’armer de patience, pour espérer retrouver la trace du jeune compositeur. Qu’à cela ne tienne, les forces de police sont “missionnées” pour mettre la main sur Bidaoui. Qui se terre, quelque part, dans un bistrot casablancais. “Debout, le roi te demande”, lui assènent les policiers. Pris d’un mélange de joie et de panique, le musicien ne tient plus sur ses jambes. Il est alors escorté jusqu’au palais royal de Rabat. Quelques tasses de café et une douche froide plus tard, Ahmed Bidaoui fait son entrée sur scène, où il récupère le luth que vient de poser Farid Al Atrach. Les musiciens de l’orchestre redoutent le pire, mais leur frayeur se dissipe devant les premières notes magiques du compositeur marocain. Sa prestation lui vaut même une standing ovation de Farid Al Atrach et Hassan II himself.

    Sauf que l’acclamation honorifique provoque en Bidaoui une réaction inattendue. L’homme se lève de son siège et assène un violent coup de pied… à son luth, qui se brise en mille morceaux. Le tout sous le regard médusé de Hassan II. Un ange passe dans la salle… L’assistance reste hagarde, tandis que les serviteurs se mettent à scander : “Que Dieu donne longue vie à Sidi”. Fin de la soirée, le monarque se couche, et la vie reprend son tonus normal. Saleh Charki, musicien et fidèle compagnon de Bidaoui, raconte que ce dernier est resté silencieux sur le chemin du retour. Mais il fallait bien qu’il explique son geste, dès le lendemain, devant le souverain. Convoqué par Hassan II après sa sieste, Bidaoui se surpasse en implorations et en improvisations : “Que Dieu donne la vie à Sidi. J’ai cassé le luth car je ne voulais plus que quelqu’un touche l’instrument sur lequel a joué Farid Al Atrach et qui m’a donné toute cette inspiration”. Bonne réponse : le monarque sourit. Et passe l’éponge.

    Hayani et le bain de minuit

    Pour bien moins que cela, Hassan II pouvait se montrer peu commode. Le chanteur Mohamed Hayani l’a appris à ses dépens. Un invité rapporte que lors d’une soirée sur la plage, à la résidence royale de Casablanca, “Hayani est surpris par la main du roi sur son épaule lui demandant si tout allait bien. Hayani répond sur le ton de la rigolade : Que Dieu glorifie Sidi, tout est parfait, il ne nous manque qu’une bonne baignade”. Mal lui en a pris : quelques minutes plus tard, le chanteur est surpris par les membres de la sécurité royale qui lui remettent un maillot de bain en lui hurlant : “Le roi t’ordonne de te jeter à l’eau”. De retour sur la plage après son long bain de minuit, Hassan II le sermonne : “Plus jamais tu ne dis qu’il manque quoi que ce soit en ma présence. Je suis le tout, et le tout c’est moi”. On ne badine pas avec le roi…

    Influencé par les rituels sultaniens d’Orient, le protocole des soirées hassaniennes ne laisse aucune marge à l’improvisation ou à la fausse note. Les invitations ressemblent souvent à des arrestations. Mostapha Chater, membre de la troupe Izenzaren, se rappelle encore, en détails, de la première soirée du groupe au palais. C’était à quelques jours du ramadan, en 1981, à Skhirat. “Les membres du groupe étaient dispersés dans les environs d’Agadir quand un message est tombé à 3 heures du matin à la préfecture, qui ordonnait de nous rassembler. Le lendemain à 16 heures, toute la troupe s’est retrouvée à l’aéroport, où un avion spécial nous attendait pour nous emmener jusqu’à Rabat. Nous sommes descendus à l’hôtel Balima et, vers 20 h, nous étions au palais, attendant le début de la soirée”. Sauf qu’Izenzaren ignore tout du protocole musical. Une fois sur scène, la troupe n’attend pas l’ordre royal pour se mettre à jouer. Artistes, chambellans, ministres, généraux et autres invités se rendent compte de l’ampleur de “l’offense” faite à Sa

    Majesté. “Leurs visages étaient livides et un silence de mort pesait sur la salle, se rappelle Chater. On s’est alors arrêtés sec”. Mais Hassan II ne leur en voudra pas et, à la surprise de l’assistance, il saisit même un bendir et se joint aux Izenzaren, heureux de l’étrange retournement de situation.

    Les pneus de Doukkali

    Les habits des invités et des artistes n’ont jamais échappé à la rigidité du protocole de Dar Al Makhzen. Tenue de soirée exigée pour ces fêtes où Hassan II reçoit en nœud papillon et smoking. Les femmes, évidemment, sont en caftan. Et ont la formelle interdiction de se mélanger à la gent masculine. “Il y avait une certaine retenue en présence du souverain. Par exemple, personne ne pouvait applaudir si le roi ne l’ordonnait pas”, explique Mohamed Mouak. L’humoriste Gad Elmaleh, invité en 1998 pour jouer son tout premier spectacle au palais, confirme avoir eu affaire à un public particulier. Un public courtisan. “Au début, j’avais super peur. Il (Hassan II) était à deux mètres de moi, c’était impressionnant, raconte alors la star internationale. Quelques personnes dans la salle ne se permettaient pas de rire si Hassan II ne riait pas”.

    Pour le reste, la ponctualité est la moindre des politesses dans les soirées hassaniennes, même si celles-ci ne commencent jamais à l’heure. Abdelouahab Doukkali l’a compris à ses dépends. Saïd Houbal raconte comment Doukkali, un jour, “a décidé de prendre son temps avant d’arriver à une cérémonie à la résidence d’Ifrane. Malheureusement pour lui, Hassan II arrive cette fois-ci à l’heure et apprend que Doukkali n’est pas encore là”. L’artiste le paie très cher : Hassan II le programme exprès en dernier et, quand son tour arrive, il décide subitement que le spectacle était fini. Ce n’est pas tout : “Au parking, Doukkali trouve les quatre pneus de sa voiture crevés. Il a failli mourir de froid cette nuit-là, si ce n’était les mokhaznis qui lui sont venus en aide”. La vengeance royale est un plat qui se mange froid, dans le froid.

    Chez le roi, on ne fait pas non plus de manières devant le buffet. Cherif, joueur de saxophone à l’orchestre national, en a fait les frais. Invité en 1971, le musicien, souffrant d’une rage de dents, fait une grimace à la vue d’un plat de dattes que lui présente un serveur. Hassan II remarque le rictus et se dirige vers Cherif. Le roi pioche dans le plat et propose au musicien de faire de même. “Il m’a dit?: ces dattes sont trop bonnes, n’est-ce pas ? Je n’ai eu d’autre choix que de manger une datte après l’autre tandis qu’il en vantait les mérites”. La rage de dents du saxophoniste est alors à son paroxysme. Comme pour se délecter de la tournure des événements, Hassan II se tourne par la suite vers les autres musiciens, leur lançant : “Voilà ce qui arrive quand on refuse la naâma (nourriture) du palais”.

    Le roi des Ikramiyate… quand tout va bien

    Plus que le buffet, c’est le moment de distribuer les enveloppes qui est généralement le plus attendu. Point de barème précis pour les donations royales. Tout dépend, bien entendu, de l’humeur du monarque. Argent, agréments, propriétés terriennes : c’était selon. Mahmoud Idrissi est ainsi l’un des rares artistes auxquels Hassan II aime offrir ses costumes… quand il joue bien au luth. Sinon, “il lui retire tout simplement la veste qu’il venait de lui offrir”, nous raconte notre source. Une sentence bien clémente quand on rappelle le sort de ces deux musiciens qui, pour avoir multiplié les fausses notes, ont été chassés du palais… pieds nus.

    Les primes royales sont distribuées par l’intermédiaire du compositeur Ahmed Bidaoui. Ce dernier est alors l’objet de toutes les critiques, ses “amis” artistes le soupçonnant d’alléger régulièrement le contenu des enveloppes…. Dans le livre de Saïd Houbal, Omar Sayed, de Nass El Ghiwane, raconte comment Hassan II a insisté, un jour, pour savoir combien ils percevaient. “Quand il a su que nous touchions 8000 DH pour toute la troupe, il s’est mis en colère en criant : je suis entouré de voleurs !”. Le verdict est alors sans appel : Ahmed Bidaoui est banni des soirées hassaniennes et même licencié de sa fonction de membre de la commission d’écoute de la radio nationale. Ce n’est pas la première fois que Hassan II sévit pour détournement de donations. Aux premières années de son règne, un de ses chambellans, appelé Haj Larabi, aurait été licencié pour le même motif…

    Généreux, soucieux que ses dons arrivent à bon port, Hassan II déteste par-dessus tout voir « ses » artistes dans le besoin. Il n’aime pas, non plus, quand ils demandent expressément de l’argent. Le chanteur Hamid Zahir, lors d’une soirée en l’honneur d’un homme d’affaires américain, aurait lancé au roi : “Que Dieu glorifie Sidi, la chanson est toujours en attente de votre générosité”. Hassan II le fusille alors du regard avant de rétorquer : “Si tu n’arrêtes pas tes mesquineries, je te fais arrêter sur le champ”. Un autre jour, un artiste serait venu quémander un logement à Hassan II. Riposte royale : “L’Kelb (le chien) me prend pour un agent immobilier”….

    Autre coup de sang hassanien : le jour où on lui rapporte que certains artistes marocains reprochent à l’Egyptien Abdelhalim Hafez de repartir avec des valises pleines de dollars. “Le roi a alors rassemblé ses artistes pour leur asséner : sachez que je ramène des artistes internationaux pour que vous puissiez apprendre d’eux. Ce que je donne aux uns et aux autres ne concerne personne. C’est mon argent, pas celui de l’Etat. Compris ?”. La suite ? Les artistes se constituent en délégation qui se rend au palais pour implorer le pardon royal. Mais les humeurs du monarque sont changeantes et il lui arrive d’apprécier les plus altruistes parmi ses artistes. Mohamed Mezgueldi, par exemple, a grandi dans l’estime royale le jour où, à la question “Demande-moi ce que tu veux !”, il a choisi de plaider la cause d’un autre chanteur : “Majesté, je ne manque de rien, c’est plutôt Maâti Benkacem qui va très mal et est menacé d’expulsion de son domicile”.

    L’histoire du luth

    Forcément, jalousies, coups bas et autres intrigues de cour ont longtemps caractérisé les rapports entre les artistes du Palais. Un membre de Nass El Ghiwane raconte à Saïd Houbal comment Ahmed Bidaoui a voulu les “cramer” en présence du souverain. “Il lui a dit que nous ne répondions pas aux invitations pour la Fête du trône. Heureusement, Hassan II n’en a pas tenu compte”. Le luthiste Haj Younès a souffert du boycott de ses pairs. “Certains artistes ne voulaient pas que je mette les pieds au palais, mais j’ai fini par avoir ma chance en 1982”, nous raconte l’intéressé. “Je suis resté seul dans le parking quand les services de sécurité m’ont appelé. Je me suis retrouvé à accompagner Abdelhadi Belkhayat et j’essayais de repérer le roi, quand je me suis aperçu qu’il était à un mètre de moi, épris par la chanson. Il m’a demandé de jouer en solo et j’ai improvisé, improvisé”. A la fin, le roi, visiblement satisfait, demande à l’un de ses conseillers : “Je veux que vous commandiez un oud pour (Haj) Younès”. Quelques mois plus tard, Haj Younes est à nouveau convoqué au palais et le roi lui offre, alors, son nouveau luth. à la suite de l’épisode Haj Younès, le roi, décidément épris de cet instrument à cordes, va jusqu’à ordonner qu’un luth illustre la nouvelle coupure de 10 dirhams produite dans les années 1980.

    Souvenir, souvenir. Sawt Al Hassan…

    Nombreux sont les artistes qui le soutiennent : Hassan II aurait directement inspiré plusieurs standards connus du patrimoine de la chanson marocaine. “Kheffet Rjel d’Ahmed Ismail, Khali Omar de Tagadda et bien d’autres tubes sont plus ou moins attribués à Hassan II”, souligne le chercheur Saïd Houbal. Le roi défunt chérissait par ailleurs les chansons à sa gloire ou celles vantant les mérites de son royaume. “Ichi ya bladi de Mahmoud Idrissi et Habib Ljamahir de Doukkali appartiennent à cette catégorie”, explique notre source. Plus généralement, les interférences entre art et politique ont toujours été légion. Exemple : quand des artistes émettent le souhait de prendre part à la Marche verte, en 1975, Hassan II leur explique que le mieux à faire est de produire des chansons patriotiques pour exalter l’élan populaire. Les artistes acquiescent et produisent, alors, ce qui reste le meilleur témoignage de ces folles années hassaniennes : “Sawt Al Hassan ynadi (la voix de Hassan II appelle)“, tube transgénérationnel…

    Profil. Le musicien-roi

    Hassan II est littéralement un musicien-né. Déjà enfant, il a apprivoisé l’accordéon. Quelques années plus tard, et alors qu’il était étudiant en droit à Bordeaux, il s’est inscrit en cachette au conservatoire de la ville. Au programme : solfège et piano. La fibre musicale du futur Hassan II est déjà bien palpitante… La légende raconte qu’un rapport secret des renseignements français a prévenu le sultan Mohammed Ben Youssef de l’intérêt grandissant (inquiétant ?) du prince héritier pour la musique. Le sultan décide alors de rendre une visite surprise à Moulay Hassan dans sa résidence bordelaise. Et tombe sur un phonographe et une collection inestimable de vinyles. “Il y avait plus de disques que de livres dans la résidence princière”, raconte le chercheur Saïd Houbal. Pris de colère, Mohammed V piétine la collection de disques et lance à son fils aîné : “Tu veux être roi, marhba. Tu veux suivre l’art, que Dieu te vienne en aide”. Le prince Moulay Hassan a décidé, depuis, de mettre un bémol à sa passion avant de la laisser s’exprimer pleinement, de la manière la plus exubérante, une fois roi.

    © telquel-online.com, 2009

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  • Le Maroc : point commun entre les attentats terroristes qui ont secoué l’Europe

    Le feuilleton de la terreur marocaine a débuté en 2004 avec l’explosion des trains de Madrid qui a laissé 200 morts et près de 2000 blessés. Cette attaque est connue avec le code de 11-M en référence au 11 mars, date que les espagnols remémorent chaque année pour ne pas oublier ce massacre commis essentiellement par des marocains.

    La même année, le cinéaste néerlandais Théo Van Gogh est lâchement assassiné par un marocain du nom de Mohammed Bouyari.

    Mais ce n’est pas tout. En 2015, c’est au tour de la France de faire connaissance avec les terroristes marocains qui ont exécuté les attentats de Paris. Parmi eux les frères Abdeslam. Belgian-Moroccan Islamic terrorist Abdelhamid Abaaoud was the ringleader of the Paris attacks while Moroccan brothers Salah and Ibrahim Abdeslam carried out the attacks.

    Le 22 mars 2016, des terroristes de Daesh perpétuent des attentats suicides à l’aéroport de Bruxelles puis dans une rame du métro Maelbeek à Bruxelles, tuant 32 personnes et faisant près de 350 blessés. Les attentats de Bruxelles ont été vraisemblablement commis par une cellule terroriste commune aux attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015, cellule dirigé par le marocain Najim Laachraoui.

    Le 3 juin 2017, au Pont de Londres, 8 personnes laissaient la vie et 48 blessés par le trio Khuram Butt, pakistanais, 27 ans, les marocains Rachide Redouane, 30 ans et Youssef Zaghba.

    Le 21 août 2017, en Finlande, le marocain Abderrahman Mechkah, 18 ans, a laissé deux morts et huit blessés vendredi à couteau.

    C’est le cas aussi, la même année, de la cellule dirigée par l’imam de la ville de Ripoll et de Younes Abouyaaqoub, le boucher de l’Espalanade de Las Ramblas, à Barcelone qui s’est servi de sa voiture comme véhicule-bélier pour écraser les passant le 17 et 18 août 2017.

    Il serait trop naïf de penser qu’un phénomère si répétitif puisse être le produit d’un hazard, notamment sachant que le pays originaire des terroristes, le Maroc, a toujours été qualifié de « havre de paix » et reste, selon les dires du D Charles Saint-Pro, Directeur Général de l’Observatoire des Etudes Géopolitiques à Paris, un pays stable et un acteur important contre les risques de radicalisation.

    Selon d’anciens prisonniers salalfistes marocains, les services secrets marocains utilisent des méthodes très sophistiquées en vue de manipuler des simples citoyens dans le but de les pousser à commetre des actes terroristes. Dans ce contexte, il utilise les fiches « S » obtenues gràce au policier ripoux de l’aéroport d’Orly. Les individus suspectés par les services français sont des cibles potentiels qui seront rapprochées par les agents marocains en vue de les manipuler.

    Tags : Maroc, terrorisme, moroccan connection, Daech, ISIS, Charlie Hebdo, Bataclan, Barcelone, Las Ramblas, Ripoll, Imam, Fiche S,

  • Nichane saisi, TelQuel détruit – Ce qui s’est vraiment passé

    Maroc, août 2007 –  Nichane saisi, TelQuel détruit, Benchemsi inculpé… La liberté de la presse selon Mohammed VI

    (Ahmed Reda Benchemsi et le secrétaire général du syndicat de la presse, Younes Mujahid)

    En matière de répression contre les journalistes, les escalades, au Maroc, sont toujours particulièrement inattendues, fulgurantes et brutales. Samedi 4 août 2007 en fin de journée, tout allait encore bien : Nichane était en kiosque, TelQuel sous presse et leurs deux équipes en congé après un bouclage difficile (232 pages au total !). 48 heures plus tard, les deux magazines avaient été saisis et détruits sur ordres du premier ministre et du ministre de l’Intérieur. Tous les journaux ne parlaient que de ça et j’étais moi-même, après avoir été très longuement interrogé par la police, inculpé du plus grand crime qui soit en matière de presse au Maroc : l’offense au roi.

    L’objet de “l’offense”

    Mon tort, selon mes accusateurs : avoir procédé dans mon dernier éditorial (publié dans les deux magazines) à une lecture analytique du dernier discours royal, m’interrogeant sur le rôle des partis, la séparation des pouvoirs, etc., et de surcroît, en darija (dans Nichane). Une langue estimée irrespectueuse, s’agissant d’analyser un discours royal. Telle n’est pas mon appréciation. La darija est la langue de tous les Marocains. Comme toutes les langes, elle comporte des mots insultants, mais je n’en ai employé aucun dans cet éditorial. Ce n’est pas mon habitude d’offenser quiconque et, s’agissant du roi, j’estime l’avoir toujours respecté et entends continuer à le faire, tout en exerçant mon métier d’éditorialiste : analyser librement les institutions politiques de mon pays, y compris la première et la plus importante d’entre elles : l’institution monarchique.

    20 heures d’interrogatoire

    Les 20 heures d’interrogatoire que j’ai subies à la préfecture de police de Casablanca (samedi 4 août, de 18h à 2h du matin, puis dimanche 5, de 9h à 21h) ont été particulièrement éprouvantes. Non que j’aie été maltraité : la douzaine d’officiers de police chargés de m’interroger ont été corrects, et eux aussi ont passé ces 20 heures à la préfecture en ma compagnie, sans sortir. Mais ils avaient visiblement pour consigne de me déstabiliser autant que possible. Officiellement, je n’étais ni en état d’arrestation ni en garde à vue. Mais je n’avais pas le droit d’utiliser mon téléphone, ni de quitter les lieux tant que l’interrogatoire durait. Et de fait, il s’est étiré de façon aussi interminable que chaotique : mêmes questions reposées à plusieurs heures d’intervalle par différents interlocuteurs, longues périodes de silence, les yeux dans les yeux (jusqu’à deux heures !), suivies de rafales de questions intensives (toujours les mêmes), une mauvais foi constante et dure à supporter, mes interlocuteurs feignant de ne pas comprendre, ou donnant un sens dévoyé à des expressions en darija qu’ils connaissent parfaitement pour les utiliser quotidiennement – comme tous les Marocains…

    Tout ça pour ça…

    Au final, le PV qu’on m’a demandé de signer comportait 5 malheureux feuillets, alors qu’il aurait facilement pu en faire 30. C’est en le lisant, dimanche en soirée, que j’ai fini par comprendre le but de toutes ces manœuvres policières : m’épuiser nerveusement en me posant interminablement les mêmes questions, entre deux longues périodes de silence, pour ne retenir au final que les plus imprécises de mes réponses. Des réponses qui étaient, de surcroît, amputées de tout ce qui pouvait jouer en ma faveur en perspective du procès à venir : mon accord avec les orientations générales fixées par le discours royal (Etat de droit, démocratie sociale, etc. – sauf que ce n’était tout simplement pas mon sujet), mes dénégations fermes à chaque fois qu’on m’accusait d’avoir délibérément offensé le monarque… On me faisait même dire, dans la première version du PV qui m’a été présentée, des choses que je n’avais pas dites et qui visaient clairement à m’enfoncer. J’ai bien entendu refusé de signer le PV, tant qu’on n’y avait pas introduit toutes les modifications que je demandais. Ce qui fut fait, mais non sans mal. A noter que durant la dernière heure, celle où je leur ai demandé de saisir mes corrections, plus aucun officier de police ne cherchait à être (faussement) aimable. Ils me fusillaient du regard dans un bel ensemble, regrettant sans doute de ne pouvoir en faire plus…

    Nichane saisi, TelQuel détruit

    Si Nichane a été retiré des kiosques dès samedi 4 août, TelQuel, lui, a été tout simplement détruit. Dimanche 5 en début d’après-midi, un bataillon de policiers ont fait irruption à l’imprimerie Idéale, à Casablanca, et y ont détruit les 50 000 exemplaires de TelQuel imprimés, mais pas encore façonnés. Un acte parfaitement illégal et non notifié par écrit à ce jour. Si la loi prévoit les saisies de journaux, elle ne prévoit en aucun cas leur destruction alors qu’ils ne sont pas encore sur le marché. Pendant toute la durée de cet ahurissant exercice, l’imprimerie a été bouclée, personne ne pouvait y entrer ni en sortir. Un groupe de journalistes de TelQuel et Nichane s’y est rendu vers 17h, se heurtant à des vigiles très nerveux qui leurs barraient le passage. Le directeur général de l’imprimerie était ce jour en vacances à l’étranger et son second… interrogé à la préfecture de police, où je l’ai croisé dimanche en début de soirée. Il y était depuis midi. Au total, les saisies et destructions des 100 000 exemplaires imprimés ont fait perdre plus d’un million de dirhams au groupe TelQuel. En 2 jours !

    Et maintenant ?

    Le fait que vous teniez cette revue entre vos mains est un premier succès : TelQuel est de retour, Nichane aussi. Pour ne pas interférer avec le procès en cours, le fameux éditorial a bien entendu été supprimé, ainsi que les autres sujets sur lesquels avait porté mon interrogatoire-marathon (mais sans, au final, qu’aucun chef d’accusation n’en soit tiré). Pour le reste, le procureur du roi près le tribunal correctionnel de Casablanca m’a signifié, lundi 6 août, ma mise en accusation pour “manquement au respect dû au roi”. Un chef d’inculpation passible de 5 ans de prison et de 100 000 dirhams d’amende. Mon procès démarre le 24 août, et j’entends bien y démontrer mon innocence et ma bonne foi. Mais sans jamais renoncer au fondement de mon métier : la liberté d’informer, de commenter et d’analyser. Rendez-vous en septembre

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  • Mauritanie : Membres du gouvernement commentent les résultats du Conseil des Ministres

    Les résultats du conseil des ministres, réuni mercredi matin, ont été commentés, dans l’après-midi, par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, de l’Équipement et des Transports, M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid et de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih.

    Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a adopté un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications, dont un projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial appelé «Établissement des Travaux et de Maintenance des Routes ».

    Le conseil a en outre, examiné et adopté, a dit le ministre, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021et au degré d’avancement de l’exécution de la feuille de route et du processus de réforme.

    En réponse à une question relative aux impacts de la dernière tournée des ministres de l’Environnement et du Développement durable et du Développement rural dans des wilayas de l’intérieur, le ministre a précisé que cette tournée avait pour but de lancer la campagne nationale d’ouverture et d’entretien des pare-feu et de superviser la vaccination du cheptel contre la fièvre de la vallée du Rift.

    « La situation est sous contrôle et elle est suivie par le ministère de la santé qui envoie, à cet effet, des missions à l’intérieur du pays ».

    Lui succédant, le de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih, a déclaré avoir présenté devant le conseil des ministres, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021 et à l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme.

    Il a ajouté que son département fait face à des défis dont le plus saillant est celui de l’absence de ressources humaines capables d’enseigner.

    « Nous avons recruté cette année 1000 enseignants et 4000 prestataires de services d’enseignement, en plus des centaines qui seront recrutés à l’issue d’un concours, qui aura lieu cette année ».

    M. Eyih a ajouté que le second défi de son département est le déficit considérable en matière d’infrastructures.

    « Pour surmonter ce problème, il faut du temps ; des efforts déployés ont permis la construction de 800 salles de classe dans le cadre du programme ‘Ewlewiyati I’ (Mes priorités). Il faut y ajouter 1000 nouvelles salles dans le cadre du programme élargi du président de la République».

    Au sujet du troisième défi, le ministre a précisé qu’il concerne la gestion, et que son département envisage la création d’une base de données permettant une planification précise et sérieuse, afin d’assurer le développement de notre système éducatif et l’exploitation optimale des ressources humaines.

    Évoquant la feuille de route de la réforme l’enseignement, le ministre a précisé qu’elle sera réalisée de manière concertée, à travers des ateliers régionaux permettant à tous les acteurs évoluant dans le secteur d’exposer leurs avis.

    « Les ateliers débuteront au mois de décembre et se poursuivront . La feuille de route sera prête au mois d’avril 2021. Son parachèvement prévu plus tôt, a été retardé par la pandémie du coronavirus ».

    Le ministre a fait remarquer que la réforme ne se limite pas aux ateliers seuls, et qu’il comporte le renforcement du nouveau des connaissances des élèves en fonction des moyens disponibles, tout en mettant l’accent sur les deux premières années du cycle fondamental qui constituent le socle de cette réforme. »Le ministère a parlé de la révision du programme de ces deux années afin de combler les insuffisances et lacunes. « Notre objectif est de rendre l’élève capable de lire, d’écrire et de calculer. De même nous le sensibilisons sur le comportement civique».

    Au sujet de l’année scolaire prochaine, M. Eyih a dit qu’elle verra la généralisation du nouveau programme pour une amélioration qualitative et sérieuse.

    « Cela se fera par la généralisation du programme de la première année et du livre scolaire, une formation des formateurs de la première année. De même le suivi sera intensifié, et nous allons réaliser une évaluation à la fin de l’année afin d’identifier les dysfonctionnements et de les éviter par la suite. La réforme du fondamental sera totalement achevée en 2025/2026 ».

    Le ministre a précisé que la réforme sera accompagnée par l’amélioration des conditions des enseignants, et des progrès au niveau de l’offre de manuels scolaires.

    « La réformé débutera bientôt au niveau des écoles de formation des instituteurs et des professeurs afin de renforcer les capacités des sortants de ces établissements ».

    Pour sa part, le ministre de l’Équipement et des Transports, au sujet du projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial, a indiqué que cet établissement jouit de l’autonomie financière et administrative et qu’il a pour tutelle technique le ministère des Transports et tutelle financière le ministère des Finances.

    Il sera chargé, a-t-il ajouté, des travaux de maintenance des routes suivant un programme- contrat qui sera passé avec l’État Mauritanien.

    Cet établissement est créé dans le cadre du programme « Ewlewiyati» qui lui a mobilisé 10 milliards d’anciennes ouguiyas.

    Le ministre a indiqué que l’établissement accomplira ses missions sur la base d’une approche décentralisée, surtout qu’il existe dans le pays un grand réseau routier de 7000 kilomètres.

    L’établissement aura donc des bases dans tous les coins du pays pour assurer l’efficacité et la rapidité de ses interventions, a dit le ministre qui a conclu que des objectifs seront fixés à l’établissement, soulignant que c’est sur la base de ces objectifs qu’il sera évalué suivant des critères précis.

    AMI

    Tags : Mauritanie, gouvernement, conseil des ministres, politique, 

  • La virginité chez la jeune fille congolaise : qu’en est-il de la réalité?

    La virginité était un cadeau qu’on ne pouvait ouvrir que dans son mariage et cela mettait la femme congolaise en valeur et c’était un honneur pour Dieu ainsi que pour la famille ; une grande partie des hommes exigeaient les femmes vierges. Aussi le jour de la nuit des noces un drap blanc symbolisait : la pureté, chasteté, etc. C’était avant le mariage une valeur défendue chez la jeune fille.

    Etre vierge est une affaire ethnique aussi bien dans le milieu religieux que culturel, sa place est spéciale aux yeux de tous. C’est une pratique très respectée par les sages et les pratiques se diffèrent d’une ethnie à une autre.

    On vit actuellement dans une société dans laquelle perdre son smartphone est plus dramatique que perdre sa virginité », dicton populaire. Finalement on constate que les vierges ne servent plus à rien. 90 % de jeunes filles en RDC ont perdu leur virginité ; je ne parle pas de celles qui ont été violés. Où va l’issu et la valeur de la femme congolaise ??

    Il est maintenant rare de voir une fille de 18 ans et vierge. La virginité n’a plus de sens dans la vie d’une jeune fille. Toutes les religions du monde s’accordent à le dire : la jeune fille doit rester vierge jusqu’au mariage. Malheureusement, quand nous regardons les films à la télévision ou encore Internet nous avons tendance à croire que la virginité est une chose banale, démodée plus d’actualité. On croit que donner sa virginité est une garantie pour le mariage.

    Pourquoi est-ce idéal d’attendre le mariage?

    Parce que c’est tellement beau et bon d’offrir ce trésor à la personne avec laquelle vous allez passer le restant de votre vie.

    Georges Clemenceau a dit : « l’honneur c’est comme la virginité ça ne sert qu’une fois ».Dans la Bible en son livre de Lévitique 21:13 il est dit :  »Il prendra pour femme une vierge ».

    La virginité est un trésor c’est la première de chose que vous devez savoir. L’hymen est une membrane que Dieu a mise, à raison, dans le corps de la femme. Il protège l’organe génitale de la jeune fille de beaucoup de maladies selon la médecine ; cependant au-delà de cet aspect médical, c’est un élément sacré qui doit être brisé dans les circonstances.

    Voici neuf raisons de garder sa virginité :

    Vous n’avez pas honte d’être Vierge au contraire soyez fières et fortes ;

    Votre corps vous appartient c’est à vous de décider avec qui Oui ou Non vous voulez la perdre ;

    Si votre petit ami vous dit « si tu m’aimes accepte de coucher avec moi » répondez-lui « si tu m’aimes encore plus, attends le bon moment » ;

    Un homme peut coucher avec toi mais cela ne garantie pas le Mariage ;

    Toutes vos amies ont déjà eu des relations sexuelles et alors? Osez faire la différence !

    Dès que vous aurez donné ce que vous avez de plus précieux aux hommes, ils chercheront une autre femme qui a pu garder intact la sienne ;

    Votre virginité est la fierté qu’un époux obtient de son épouse ;

    Avoir multiples partenaires ne fera pas de vous la plus belle mais juste celle qui a connu les plus des hommes. NB: Même si tu as perdu ta virginité tu restes une femme. Tu peux encore préserver ton corps et ne plus avoir de multiples partenaires ;

    Ne vous pressez pas pour sauter les étapes. Jeunes filles, rappelez-vous d’une chose : votre premier travail est votre époux.

    Garder sa virginité est un long chemin et pas le plus facile mais possible d’y arriver si tu le veux.

    JEUNE FILLE TU PEUX PORTER CETTE VIRGINITÉ COMME UNE MÉDAILLE D’HONNEUR.

    Tags : femmes, amour, sentiments, virginité, sexe, jeune fille, défloration, 

  • Algérie : Campagne 5 étoiles !

    Les ex- partis qui avaient servi, vingt ans durant, d’attelage politique à Bouteflika et sa clique et qui avaient bouffé dans sa main et dans sa mangeoire, tentent de se refaire une virginité en se mettant au service de son successeur. Il faut dire qu’il s’agit d’un grand écart dont seuls les fieffés hypocrites sont capables.

    Comme si de rien n’était et toute honte bue, ils proposent de faire campagne pour valider le passage de l’ère «Issaba» dont ils étaient des pièces importantes, vers la «nouvelle Algérie» censée être l’exact contraire. Il faut oser le faire… !

    Habitués à évoluer dans la périphérie du pouvoir pour capter la rente et les privilèges, le PFLN, le RND, le TAJ et toute la galaxie des courtisans s’affairent à régler leurs horloges politiques à l’heure de la révision de la constitution et par extension la nouvelle Algérie. A vrai dire, le soutien de ces partis totalement discrédités auprès du peuple qui les a violement dénoncé durant une année du Hirak, est encombrant pour le président Tebboune.

    Pour avoir soutenu à cor et à cri la «comédie du 5ème mandat» pour reprendre la formule d’Abdelmadjid Tebboune dans son entretien avec le journal français L’Opinion, ces partis se devaient, par morale politique, de faire les morts, le temps que leurs liaisons dangereuses avec la «Issaba» soient plus au moins oubliées. Mais, les animateurs de ces coquilles vides sans projets ni envergures croient-ils vraiment à l’éthique politique et à la morale ?

    Faut-il rappeler la naissance du «bébé moustache» le RND, en 1997 au prix d’une fraude électorale massive et généralisée. Il est bien-sûr évident que les représentants de ces partis n’oseront pas pointer du nez dehors au risque de subir la furia populaire. Et pour cause! Le Secrétaire général du RND, Tayeb Zitouni a choisi de tenir un meeting samedi dans un hôtel 5 étoiles à Oran !

    Imaginez donc les «milliers» de pauvres citoyens qui prendraient d’assaut le prestigieux Méridien pour écouter…le baratin de Zitouni sur la nouvelle Algérie lui qui s’était fait une place au soleil sous l’ancienne Algérie… Qui va oser aller tendre l’oreille à ces personnages politiquement carbonisés qui ont failli nous faire «réélire» pour la cinquième fois un …cadre !

    Le constat vaut aussi pour Baâdji du PFLN, Zerouati du TAJ et toute la smala du Bouteflikisme pur et dur.

    Imane B.

    L’Est Républicain, 8 oct 2020

    Tags : Algérie, campagne, référendu, partis politiques, Bouteflika, Abdelmajid Tebboune, Constitution, RND, Teyeb Zitouni, Baadji, PFLN, Zerouati, TAJ,

  • Algérie : Le FFS renoue avec le gouvernement

    Fait notable, avant-hier à l’occasion de la visite du ministre de l’Industrie dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le FFS était représenté aux côtés du wali qui accueillait Ferhat Aït Ali Braham, par son 1er élu local, en l’occurrence M. Achir, P/APW par intérim qui a suppléé le titulaire du poste, élu lors du dernier congrès premier secrétaire du parti.

    Par ce geste, les observateurs n’ont pas manqué d’y voir un apaisement du nouveau FFS envers les cercles officiels, sachant que jusque-là, en pareilles activités, l’assemblée se contentait de déléguer des représentants suppléants.

    Source : Le Soir d’Algérie, 8 oct 2020

    Tags : Algérie, FFS, gouvernement, transition, Consitution, Abdelmajid Tebboune, 

  • Le roi du Maroc et Marine Le Pen ont le même conseiller

    Mohammed 6 (du Maroc) et Marine (de France) ont le même conseiller

    Vous avez sans doute remarqué que la tribu des Le Pen et Co tape à fond la caisse (et même parfois plus) sur les immigrés, mais jamais sur les gros bonnets dirigeants les états n’ayant rien à foutre de leurs peuples en désespérance.

    Le royaume du Maroc est l’un de ces états, grand exportateur de stupéfiants et de main-d’oeuvre à bas coût (légale ou pas) dont le patronat français raffole pour se faire du blé. Et vous avez aussi remarqué que la tribu précitée ne crie pas haro sur le poil de ce dit patronat.

    Bref, Mohammed 6 a pour conseiller Aymeric Chauprade, un français de souche comme disent ceux qui oublient que Clovis, notre premier roi chrétien, était d’origine germanique païenne. Auprès de Mohammed 6, Aymeric made in France est « expert du Royaume du Maroc pour le Sahara occidental », A ce titre, il a pu déblatérer à l’ONU en octobre 2013: « Les populations sahraouies du Sud du Maroc ont le droit à un avenir stable et au développement. Elles ont compris, dans leur très large majorité, que le Maroc pouvait offrir cet avenir ».

    Pour ceux qui ne suivent pas les affaires capitalistes en Afrique, le père de Mohammed 6 a annexé une grande part du Sahara occidental. L’Onu l’a condamné, mais contre la colonisation et les exactions envers les populations civiles, c’est ne pas demain que les casques bleus interviendront. Depuis 1976, le Polisario lutte pour recouvrer l’indépendance de son pays.

    Aymeric Chauprade était aussi enseignant en géopolitique dans les écoles de l’armée française. Mais sentant trop le cramé dans ses positions extrémistes, Morin, le ministre de la Guerre de Nicolas 1er, dut le virer. C’est dire la philosophie du lascar, sous l’Elysée dont un conseiller n’était autre que P. Buisson ex-journaleur à Minute.

    Marine, la fille de Jean-Marie chantre de la civilisation française en Algérie colonisée, vient de prendre le dit Aymeric dans son staff. Bon, il la conseillait officieusement depuis 4 ans. Mais à l’université d’été du Fn, il a parlé à la tribune en appelant au départ « ceux qui ne respecterait pas notre civilisation ». Il sera candidat aux Européennes.

    Voilà, tout est dit. Non, j’oubliais sur son blog, il aime très fort le sieur Poutine « artisan du redressement de la Russie ».

    Source : Le blog de Roger Colombier

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Aymeric Chauprade, extrême droite, conseiller, Sahara Occidental, Marine Le Pen, 

  • Il est temps que l’Afrique s’affranchisse de l’odieux colonialisme français

    Avant de prétendre délier les crises constitutionnelles ainsi qu’électorales, semblables à une malédiction sans fin, l’Afrique françafricaine doit, en premier lieu, s’affranchir définitivement de l’odieux colonialisme français. Car sans véritable souveraineté nationale, il est impossible d’instaurer une « démocratie » crédible, un Etat de droit digne de ce nom, et d’amorcer l’indiespensable dynamique du développement.

    Autrement dit, tous les protectorats bananiers soumis par Paris, seront toujours à la traîne du progrès et de la prospérité économique, comme depuis 1960.

    Entretemps, les despotes et néo-autocrates continueront de sévir, grâce à la protection inqualifiable de la France. Il n’existe pas d’autre noble combat et vrai débat. Tou raccourci soporifique n’est qu’inuutile et vaine incantation.

    Ali Muhammad Diallo

    Source : Twitter

    Tags : France, Afrique, françafrique, colonialisme, colonisation, démcoratie, dictature, despotisme, 

  • UE: Le Maroc dans la liste grise des paradis fiscaux

    Le Maroc figure toujours dans la liste grise des pays considérés comme paradis fiscaux. Les autres pays de cette liste sont : Anguilla, Australie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Eswatini, Jordanie, Maldives, Mongolie, Namibie, Sainte-Lucie, Thaïlande et Turquie.

    Jusqu’au 5 décembre 2017, la Mongolie, la Namibie et Sainte-Lucie figuraient initialement dans la liste noire de laquelle ils ont été déplacés après avoir adopté des mesures concrètes pour lutter contre l’évasion fiscale.

    Dans la liste noire de l’Union Européene se trouve : Fidji (Océanie), Guam (Océanie, territoire des Etats-Unis), Îles Caïmans (Caraïbes, territoire du Royaume-Uni), Îles Vierges américaines (Caraïbes, territoire des Etats-Unis), Oman (péninsule arabique), Palaos (Océanie), Panama (Amérique centrale), Samoa (Océanie), Samoa américaines (Océanie, territoire des Etats-Unis), Seychelles (océan indien), Trinité-et-Tobago (Caraïbes) Vanuatu (Océanie).

    Les Îles Caïmans, Palaos et Seychelles figuraient, au début, dans la liste grise, mais ont été transférés vers la liste noire le 18 février 2020, l’UE jugeant qu’ils n’ont pas honoré leurs engagements en la matière.

    L’archipel des îles Caïmans est devenu la cinquième place financière mondiale derrière New York, Londres, Tokyo et Hong­kong . 80 000 entreprises y sont domiciliées, la plupart n’étant que de simples sociétés-écrans. Il y aurait aussi plus de 1 000 établissements bancaires et compagnies d’assurances et près de 200 trusts. La plupart des banques françaises y sont : BNP, Société générale, Crédit agricole…

    Il n’existe pas dans la législation ou dans la jurisprudence de définition précise d’un paradis fiscal.

    Certes, plusieurs organisations internationales ont proposé des critères d’identification, mais toujours partiels. La définition de l’OCDE, par exemple, trop focalisée sur la question fiscale, sert pourtant de référence depuis le G20 d’avril 2009.

     

    En fait, il faudrait parler de paradis fiscaux, judiciaires et réglementaires :

     

    • Comme leur nom l’indique, les paradis fiscaux sont des territoires qui offrent un régime fiscal faible ou inexistant qui, doublé de l’anonymat, permet aux non-résidents (entreprises ou particuliers) d’échapper à l’impôt.

    • Des paradis réglementaires : le secteur financier n’y est pas soumis aux règles de prudence financière existant dans les autres pays (transparence des comptes, ratio de fonds propres pour les activités de crédit ou de spéculation, etc.), ce qui permet d’y
    prendre des risques impensables ailleurs.

    • Des paradis judiciaires : la justice n’y applique pas des règles aussi strictes qu’ailleurs (par exemple sur l’origine des fonds en transit) et refuse le plus souvent de coopérer avec la justice des autres pays et de fournir des informations sur les particuliers et entreprises y possédant des capitaux.

    Ces trois cercles, qu’il s’agisse d’États souverains comme la Suisse et l’Irlande ou de territoires plus ou moins autonomes comme Jersey et les îles Caïmans, ont en commun l’opacité. C’est cette caractéristique qui permet de tricher à la fois avec le fisc, avec la justice et avec les régulateurs financiers. Très souvent, ces cercles se superposent : c’est le cas des Îles Vierges britanniques ou des Bahamas. Mais Monaco, par exemple, est une place financière réglementée qui coopère le plus souvent avec la justice étrangère : c’est avec le fisc étranger que le bât blesse ! De même, les magistrats qualifient Londres de paradis judiciaire, car la capitale britannique ne répond quasiment jamais à leurs questions.

    Cinq critères non cumulatifs caractérisent un paradis fiscal :

    • L’opacité (via le secret bancaire ou un autre mécanisme comme les trusts).

    • Une fiscalité très basse, voire une imposition nulle pour les non-résidents.

    • Des facilités législatives permettant de créer des sociétés écrans, sans aucune obligation pour les non-résidents d’avoir une activité réelle sur le territoire.

    • L’absence de coopération avec les administrations fiscales, douanières et/ou judiciaires des autres pays.

    • La faiblesse ou l’absence de la régulation financière.

    Tags : Maroc, Union Européenne, paradis fiscaux, UE, évasion fiscale, OCDE, liste noire, liste grise,