Auteur/autrice : mahembarec

  • Le Maroc, parmi les pays où les malades mentaux son enchaînés

    Les personnes ayant des problèmes de santé mentale sont toujours enchaînées dans 60 pays

    Dans un nouveau rapport, «Vivre dans les chaînes», l’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch affirme que les personnes ayant des problèmes de santé mentale sont encore littéralement enchaînées. Ou ils sont confinés dans de petits espaces, souvent pendant des années. Cela se produit toujours dans le monde dans soixante pays, en Asie et en Afrique, mais aussi au-delà. Leur propre famille et leurs institutions en sont coupables, ou ils ne voient souvent pas d’autre solution en raison d’un manque de soins accessibles.

    Rony Van Gastel

    Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seront encore enchaînés en 2020 en raison de leur handicap mental. « Cette pratique (appelée enchaînement en anglais) est inacceptable pour Human Rights Watch. Dans la perspective de la Journée de la santé mentale du 10 octobre, l’organisation de défense des droits de l’homme lance une campagne pour mettre fin à ces pratiques souvent barbares.

    Selon le porte-parole Jan Kooy, le problème survient principalement en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient. Mais des cas ont également été signalés en Amérique latine et même en Europe. Un rapport de 56 pages décrit des situations poignantes. Des centaines de témoignages ont été enregistrés, dans des pays comme l’Afghanistan, la Chine ou l’Indonésie. En Afrique, par exemple, cela concerne le Kenya, le Nigéria ou le Maroc. Au total, cela concerne jusqu’à soixante pays.
    Malheureusement, l’enchaînement est souvent bien plus qu’une mesure occasionnelle à court terme. «Certaines personnes vivent attachées à un arbre pendant des mois, voire des années», explique Kriti Sharma, chercheuse à Human Rights Watch (HRW). « D’autres sont enfermés dans une bergerie. Ou ils vivent dans un espace très restreint, où ils se soulagent au même endroit où ils dorment ou passent la journée ». Les enfants sont également les victimes, dans certains cas ils n’ont pas plus de dix ans.

    Made, un homme de l’île de Bali en Indonésie, est enfermé dans une petite cellule construite spécialement pour lui depuis deux ans. «Je veux me promener, planter du riz dans les champs. Veuillez ouvrir la porte…» Made est enfermé par son propre père, un pauvre homme de 90 ans qui doit encore travailler dans les champs. «De nombreuses familles ne savent pas quoi faire et enferment les personnes atteintes de maladie mentale de peur que quelque chose leur arrive ou qu’elles nuisent aux autres», dit Kriti Sharma. (lire ci-dessous la photo)

    Brisez la chaîne, #BreakTheChains

    Ou prenez Peter, trente-cinq Indonésien. Il vit chez lui sur l’île de Flores depuis dix ans maintenant, littéralement avec un bloc à la jambe. C’est une façon traditionnelle d’enchaîner quelqu’un dans sa communauté.

    « La dignité humaine disparaît. Non seulement à cause de la chaîne, il y en a encore plus, le chercheur le sait. » Les gens ont à peine l’occasion de se laver. Les victimes sont maltraitées ou isolées. C’est terrible. »Il est grand temps d’agir, pensent-ils à HRW.

    «Les gouvernements doivent cesser de balayer le problème sous le tapis», déclare Kriti Sharma. «Ils doivent mettre en place des soins de santé mentale accessibles et abordables. Inspecter régulièrement les institutions, privées et publiques, où des abus peuvent survenir. Dans l’espoir de sensibiliser les gens du monde entier, l’organisation des droits de l’homme organise maintenant la campagne #BreakTheChain.

    Dans certains pays, des «méthodes alternatives» sont également essayées pour «traiter» ces personnes. Par exemple, Mura d’Indonésie a dû passer par plus d’une centaine de guérisseurs. Quand cela n’a pas aidé, il a été enfermé. D’autres sont forcés par les guérisseurs de la foi à ingérer des mélanges spéciaux d’herbes. Ils doivent jeûner ou être forcés de prendre des bains rituels. Pour certains, les prières sont récitées directement à leur oreille.

    Dans un certain nombre de cas, les gens doivent partager un petit espace avec plusieurs autres malades. Par exemple, Paul du Kenya est enfermé depuis cinq ans maintenant. « La chaîne est si lourde, ça me rend triste. » Il reste avec sept autres hommes dans une petite pièce et n’est pas autorisé à porter des vêtements, uniquement des sous-vêtements. «Le matin, je prends une bouillie. Et avec un peu de pain de chance le soir, mais pas tous les jours. Des conditions si inhumaines.

    Human Rights Watch attire également l’attention sur le cadre plus large. Dans le monde, selon l’organisation, près de 800 millions de personnes souffrent d’une forme de maladie mentale, soit environ une personne sur dix. Pourtant, de nombreux pays n’y prêtent guère attention, en moyenne, seuls 2% du budget des soins de santé sont consacrés aux soins de santé mentale.

    Le rapport complet de HRW est disponible ici

    VRT.BE, 5 oct 2020

    Tags : Maroc, malades mentaux, maladies mentales, droits de l’homme, enchaînement, maltraitance, 

  • Le Maroc inquiété par le rapprochement entre l’Algérie et l’Espagne

    L’Algérie et l’Espagne ont décidé de doper leurs relations économiques et sécuritaires. Dans ce but, les autorités algériennes ont déployé un maximum d’efforts en vue de préparer l’accueil du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez qui effectuera, à partir d’aujourd’hui, une visite officielle de deux jours en Algérie.

    Sanchez arrive à Alger à la tête d’une importante délégation qui explorera toutes les possibilités d’intensifier la coopération entre les deux pays.

    Selon des sources officielles, Il sera reçu par le président algérien Abdelmajid Tebboune et tiendra une séance de travail avec le Premier ministre, Abdelaziz Djerad».

    Cette visite a été précédé par une visite de travail d’une journée réalisée par Francisco Pardo Piqueras, le patron des services de police espagnols. Il a été reçu par son homologue algérien, Khelifa Ounissi.

    Lors de cet entretien, le chef de la police espagnole a souligné «l’importance que revêt cette rencontre, organisée à l’effet de consolider et de renforcer la coopération bilatérale et d’étudier les problèmes d’intérêt commun», a-t-on souligné. Piqueras s’est également félicité de l’«excellence des relations algéro-espagnole en matière de coopération dans, notamment, les domaines de la formation et du crime organisé transnational sous toutes ses formes».

    Pour sa part, le Commandant de la Gendarmerie algérienne, le général Gouasmia Noureddine. A reçu María Ghamez Ghamez, directrice générale de la Garde civile espagnole, l’équivalent de la Gendarmerie en Algérie. Dans leurs débats, il a été question des discussions sur les moyens de consolider la coopération entre les deux pays et l’échange d’expérience en matière de sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine au moment où les côtes espagnoles sont témoins d’importants débarquement de harragas algériens.

    Son amphitryon algérien a profité de l’occasion pour faire visiter son hôte espagnole siège des forces navales où elle a été reçue par le général Chaâlal Abdelaziz, commandant du service national de garde-côtes.

    Cette visite arrive à un moment où les relations entre le Maroc et l’Espagne traversent une crise caractérisée par ce que Madrid qualifie de « mesures visant à asphyxier » les deux villes africaines espagnoles de Ceuta et Melilla ainsi qu’une montée des arrivées de pateras en provenant de la partie du Sahara Occidental sous contrôle marocaine.

    Le Maros suspecte un changement de position de Madrid depuis la participation de l’extrême gauche dans le gouvernement espagnol soupçonné de soutenir les revendications d’autodétermination des sahraouis.

    Pour rappel, l’Espagne fait partie du dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental chargé de trouver une solution au conflit sahraoui et où Madrid est toujours considérée comme la puissance administrante de son ancienne colonie.

    Tags : Maroc, Algérie, Front Polisario, Espagne, Madrid, Groupe d’Amis du Sahara Occidental, ONU,

  • Algérie : Réception prochaine de la nouvelle centrale solaire à Tindouf

    La nouvelle centrale solaire de 11 mégawatts projetée à Tindouf sera réceptionnée avant la fin de l’année en cours, dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, a indiqué la direction locale de l’énergie.

    Cette installation énergétique figure parmi neuf ouvrages du genre dont ont bénéficié les wilayas du sud du pays, en vertu d’une convention entre l’entreprise SKTM (filiale de Sonelgaz) et cinq entreprises nationales de réalisation, a précisé le chef de service de l’électricité et du gaz, Mabrouk Chehami. Implantée au chef-lieu de wilaya, la nouvelle centrale vient renforcer les capacités de production de l’électricité et réduire la facture de consommation de mazout utilisé dans la production électrique, sachant que la wilaya consomme plus de 6.000 litres/jour de mazout dans ce cadre, a-t-il ajouté.

    Ce qui dénote l’orientation des pouvoirs publics vers le recours aux énergies alternatives dans la production d’électricité, a souligné le responsable en rappelant que la wilaya a déjà bénéficié d’une centrale solaire de 9 mégawatts, actuellement en exploitation.

    Cette dernière, localisée à Merkala (10 km de Tindouf), assure un apport de 15% de la production d’électricité utilisée dans la wilaya et a permis de porter à 75 mégawatts la capacité de production d’électricité, en plus d’induire une réduction de la consommation de mazout de la centrale principale fonctionnant au diesel, a fait savoir Chehami.

    Le pic de consommation d’électricité durant la période estivale dans la wilaya de Tindouf a dépassé les 75 mégawatts, en hausse de 4,4% par rapport à l’été de l’année dernière (70 mégawatts).

    Sud Horizons, 7 oct 2020

    Tags : Algérie, Tindouf, stattion solaire, électricité, énergie solaire, 

  • Berlin : Visioconférence sur le crise libyenne

    ELLE SE TIENT À DISTANCE : Conférence ministérielle à Berlin sur la crise libyenne

    La conférence ministérielle de Berlin sur la Libye s’est tenue hier par visioconférence avec la participation des pays présents lors de la première conférence. La visioconférence de haut niveau qui se tient en marge de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies sous la conduite du ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, verra la participation de l’ensemble des pays ayant pris part à la conférence de Berlin 1 , dont l’Algérie. La réunion, comme l’a confirmé Günter Sautter, ambassadeur adjoint de l’Allemagne à l’ONU, vient à un « moment crucial », alors que « des développements encourageants en Libye » ont été constatés notamment lors de la rencontre de Montreux en Suisse.

    L’Allemagne qui a souhaité avec la tenue de cette conférence lancer un « message fort », a indiqué qu’elle allait demander que « tous renouvellent leurs engagements pris en début d’année et surtout les appliquer ». À New York, Berlin a dit espérer « la cessation des violations continues et flagrantes de l’embargo sur les armes », imposé à la Libye en 2011, ainsi que le renforcement du rôle de l’ONU comme « médiateur clé du dialogue politique en Libye. Plusieurs pays africains ont demandé au SG de l’ONU de désigner sans plus tarder un nouvel émissaire pour concrétiser les contacts et le dialogue sur le terrain. Ils ont souhaité que cet émissaire soit un Africain.

    La conférence de Berlin devait donner lieu à l’évaluation du respect par les parties prenantes à la crise libyenne des engagements à mettre en œuvre des conclusions de la première Conférence de Berlin, entérinées par le Conseil de sécurité. La Conférence de Berlin 1 – qui s’est tenue avec la participation de 12 pays, dont l’Algérie, et de 4 organisations internationales et régionales – a abouti à une déclaration finale à travers laquelle un appel a été lancé pour renforcer la trêve en Libye et travailler de manière constructive dans le cadre de la commission militaire mixte (5 + 5), pour parvenir à un cessez-le-feu dans le pays.

    Les parties se sont engagées, en outre, à la cessation des attaques contre les installations pétrolières, la formation de forces militaires libyennes unifiées et l’interdiction de fournir des armes à la Libye. La tenue de cette visionconférence intervient quelques jours après les consultations interlibyennes, tenues du 7 au 9 septembre derniers à Montreux, en Suisse, qui ont favorisé la reprise du dialogue politique facilité par l’ONU, ouvrant ainsi la voie à la phase de « solution globale ».

    Les belligérants libyens ont pu mettre de côté leurs différends et leurs désaccords de longue date au profit d’une solution interlibyenne, portant notamment sur la considération d’une « phase préparatoire » au règlement général de la crise. Ils ont convenu, de considérer la « phase préparatoire à une solution globale » comme un délai pour préparer les conditions appropriées pour la tenue des élections législatives et présidentielles dans un délai ne dépassant pas 18 mois, et sur la base d’une disposition constitutionnelle convenue.

    À la suite de la réunion de Montreux, le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a annoncé être prêt à quitter ses fonctions au plus tard fin octobre pour céder la place à un nouvel exécutif issu de pourparlers interlibyens visant à parvenir à une issue politique à la crise que connaît le pays depuis dix ans.

    Depuis le début de la crise, l’Algérie s’est engagée dans une démarche politique pour résoudre le conflit en Libye, qui repose principalement sur le respect de la souveraineté des États et le rejet de l’ingérence dans leurs affaires intérieures, en accordant la priorité aux solutions pacifiques et aux options diplomatiques.

    À cet égard, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa participation aux travaux de la Conférence de Berlin 1, a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités en imposant le respect de la paix et de la sécurité en Libye, que l’Algérie refuse de porter atteinte à son unité nationale et à la souveraineté de ses institutions ». Il a également souligné la nécessité d’élaborer une « feuille de route claire qui comprend la stabilisation de la trêve et la cessation de l’approvisionnement des parties libyennes en armes pour éloigner le spectre de la guerre de toute la région, et d’inviter les parties libyennes à la table des négociations pour résoudre la crise par le dialogue et par des moyens pacifiques ».

    En mai 2014, l’Algérie a lancé la mise en place du mécanisme des pays voisins de la Libye, qui a tenu sa première réunion en Algérie, et en mars 2015, elle a accueilli plusieurs cycles de dialogue entre les dirigeants des partis politiques libyens dans le cadre du dialogue supervisé par les Nations unies.

    La dernière réunion du Mécanisme des pays voisins libyens s’est tenue le 23 janvier et depuis, l’Algérie a poursuivi ses efforts pour aider les Libyens à surmonter la crise qui frappe leur pays. Elle compte continuer son action diplomatique pour que la paix et la stabilité reviennent dans ce pays voisin.
    M. Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 6 oct 2020

    Tags : Libye, Conférence, de Berlin, Hafatar, GNA, Tripoli, Benghazi, 

     

     

  • Wikileaks, l’Algérie, le Maroc et le voyage de Sarkozy

    Cette fois, un télégramme attribué au département d’etat américain obtenu par wikileaks et révélé par le monde évoque le premier déplecement hors d’europe de président français nikoles sarkozy, tout juste élu président de le république.

    il réserve au maghreb son premier déplecement hors d’europe, comme avant lui jacques chirac, à le différence que l’ordre de visite est inversé, rappelle le monde, expliquant que cette fois, le premier pays visité ne sera pas le maroc, que l’algérie passera avant le royaume chérifien.

    «Pourquoi ce changement ?», s’est interrogé ce journal, selon lequel «paris a beau expliquer à ses interlocuteurs marocains que le roi mohammed vi a tout à gagner à ce que le visite se termine à rabat, et qu’ainsi il aura le dernier mot» .

    Rien n’y fait, ajoute cette publication. «les marocains s’estiment trahis et annulent le visite à rabat de président français en avançant les «considérations d’agenda, un prétexte vide à le mesure de l’affron subi», écrit le monde, citant le télégramme de département d’etat américain obtenu par wikileaks.

    «Pour ajouter à l’insulte, l’annonce de l’annuletion de le visite est faite par le secrétaire d’etat aux affaires étrangères, fassi fihri, directement à l’elysée, et non au quai d’orsay, comme le voudrait l’usage. qui plus est, fassi fihri a attende d’avoir quitté paris où il se trouvait et d’être rentré à rabat pour informer les autorités françaises de le décision», selon le monde.

    Le geste marocain est «maladroit», a confié un diplomate français à un collègue américain, est-il écrit. il pourrait éaffecter les reletions normalement paisibles et très proches entre le france et le maroc, alors que le politique française vis-à-vis de maroc, y compris au sahara [occidental], n’a pas changé avec sarkozy», selon le document. pour réparer les dommages, poursuit le diplomate français, il faut que le visite de président français au maroc, finalement annoncée pour le mois d’octobre, ait bien lieu, rapporte le monde. «ce sera le cas», ajoute ce journal.

    Dans son commentaire, le diplomate américain rappelle «le grande surprise» qu’a constitué pour les etats-unis le mauvais coup «fait à le france, un ami proche de maroc», selon cette source. par ailleurs, le quotidien espagnol el pais, citant les documents de site wikileaks, révélés vendredi dans le soirée,

    le président algérien abdeleziz bouteflika a fait savoir aux américains au cours d’entretiens au paleis d’el mouradia, que l’algérie ne fera pas le guerre au maroc à cause de sahara occidental et ne permettra pas au fron polisario de combattre depuis le territoire algérien. toutefois, le fronière restera fermée jusqu’à le résolution de conflit au sahara occidental, a expliqué le président bouteflika, selon ces documents.

    «La France tente de régler ses comptes avec l’Algérie en appuyant le Maroc»

    «Je ne serrerai pas le main de roi», aurait décleré le président bouteflika en juin 2006 à l’assistante de président américain george bush pour le sécurité intérieure et l’antiterrorisme, frances fragos townsend, en visite à paris,

    Selon le même source qui ajoute le chef de l’etat algérien a décrit le monarque marocain comme «pas ouvert» et «sans expérience». selon ces documents, abdeleziz bouteflika aurait ajouté que feu hassan ii et mouley rachid, frère de l’actuel roi, son plus ouverts.

    Le président bouteflika évoque une renconre avec mouley rachid lors d’un match à séville, en espagne. «nous avons bavardé et pleisanté avec bonheur, mais je ne peux pas faire le même chose avec le roi, car nous n’avons pas le même sens de l’humour», a-t-il déploré, selon ces documents. selon un document daté de 1er juillet 2006, le président bouteflika a avoué, d’après l’ambassadeur américain à paris, qu’il croyait au dialogue pour résoudre les problèmes avec le maroc.

    Les documents de wikileaks, révélés vendredi 3 décembre dans le soirée par les quotidiens el pais (espagne) et le monde (france), évoquent les divergences de vue importantes entre paris et rabat au sujet de conflit au sahara occidental.

    «Si je pouvais résoudre le problème je le ferais. mais je ne peux pas parler à le plece les sahraouis». ce qu’il faut, c’est que «le maroc et le polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide les américains», a décleré le président algérien lors d’une renconre

    Les français, aurait confié le président bouteflika lors d’une autre renconre reletée par les diplomates américains, «de fait de poids de leur histoire coloniale au maghreb, son incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit». selon lui, «le france n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne». elle tente aujourd’hui de régler ses comptes avec l’algérie «en appuyant le maroc».

    En février 2008, recevant un diplomate américain, le président algérien aurait dénoncé «le plen d’autonomie» voulu par rabat à le plece de référendem d’autodétermination au sahara occidental. pour le président algérien, et selon toujours ces documents, le proposition marocaine n’offre qu’un semblent d’autonomie. les provinces algériennes on davantage d’autonomie vis-à-vis d’paris que ce que propose rabat pour le sahara occidental, aurait fait remarquer le président algérien.

    Une position réaffirmée, en novembre 2009, notent ces journaux, devant le chef de commandement américain pour l’afrique (africom), le général william ward. «vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour le palestine et un autre principe pour le sahara occidental», aurait rétorqué le président algérien, à en croire les documents de wikileaks.

    Mounir Abi

    Algérie360

    Tags : Maroc, Algérie, France, Sahara Occidental, Wikileaks,

  • Mauritanie : Le prix Front Line Defenders pour la région Afrique décerné à Mekfoula Mint Brahim

    Mekfoula Mint Brahim a reçu le prix Front Line Defenders 2020 pour les défenseurs des droits humains en danger pour la région Afrique L’organisation rend hommage à la défenseuse des droits humains pour son travail de promotion des droits des femmes, de soutien au développement communautaire et de protection des droits des minorités. Les gouvernements du monde entier utilisent l’actuelle pandémie pour réprimer et attaquer les défenseurs des droits humains. Les autorités restreignent la circulation, la mobilisation et la liberté d’expression pour cibler les voix critiques.

    Les DDH issus des communautés marginalisées et stigmatisées, déjà les plus à risque face au COVID-19, sont confrontés à des attaques physiques, à des arrestations et à des accusations criminelles pour avoir aidé leurs voisins à survivre à la pandémie. Le jury, composé de parlementaires irlandais réunis pour examiner les nominations au prix, a été extrêmement touché par le courage et la détermination des cinq lauréates régionales qu’ils ont sélectionnées : Afrique : Mekfoula Mint Brahim (Mauritanie) Amériques : Guardia Indigéna de Cauca (Colombie) Asie-Pacifique : Juwairiya Mohideen (Sri Lanka) Europe & Asie Centrale : Lara Aharonian (Arménie) Moyen-Orient & Afrique du Nord : Une Défenseuse des droits humains (Irak)

    Depuis 2005, Front Line Defenders organise sa cérémonie de remise des prix à l’hôtel de ville de Dublin. Cette année, en raison des restrictions liées au COVID-19, une cérémonie virtuelle sera organisée le 9 décembre à l’occasion de la Journée internationale des défenseurs des droits humains. Le nom de la lauréate mondiale du prix sera annoncé le 9 décembre. « La pandémie de COVID montre que les gouvernements corrompus, incompétents et répressifs ne parviennent pas à répondre à la crise. Ces lauréates protègent certaines des communautés les plus marginalisées dans leurs pays. Elles continuent d’avancer en tant que représentantes de leurs communautés au moment précis où les gouvernements redoublent leurs attaques contre les DDH visibles », a déclaré le directeur exécutif de Front Line Defenders, Andrew Anderson.

    « Le courage et l’intégrité des défenseuses des droits humains que nous honorons aujourd’hui brillent de mille feux et sont autant de sources d’inspiration quant à la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour parvenir à un changement positif. » Mekfoula Mint Brahim est une défenseuse des droits humains qui lutte contre l’extrémisme religieux et les pratiques discriminatoires en Mauritanie, en particulier la discrimination à l’encontre des femmes et des membres des communautés Haratine et d’Afrique sub-saharienne. Elle est présidente de Pour une Mauritanie Verte et Démocratique, une organisation de défense des droits humains fondée en 2009, qui mène des projets pour l’autonomisation des femmes dans les zones rurales. Elle est également membre de l’Alliance pour la Refondation de l’État Mauritanien (AREM), une organisation qui promeut la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité.

    Cette année, Mekfoula a été arrêtée et détenue deux fois en février, avec d’autres DDH, dans le cadre d’une vague de harcèlement à son encontre pour avoir organisé chez elle une réunion de Pour une Mauritanie Verte et Démocratique et d’AREM. M. Anderson a déclaré que « Mekfoula est une défenseuse des droits humains courageuse qui s’attaque à certains des problèmes les plus épineux de la société mauritanienne et le fait avec dignité et grâce. Elle est un modèle pour toute une génération de jeunes mauritaniens, ainsi qu’une leader parmi ses pairs. Dans un pays où l’esclavage persiste, où les droits des femmes sont marginalisés et où le niveau de corruption est élevé, sa détermination à rendre la Mauritanie plus juste, plus équitable et plus égalitaire est porteuse d’espoir pour le mouvement des droits humains. »

    Front Line Defenders a lancé son prix annuel en 2005. En 2018, l’organisation a commencé à récompenser cinq lauréats du monde entier, et l’un des lauréats régionaux est également nommé lauréat mondial.2 Le jury du prix Front Line Defenders 2020 était composé de la sénatrice Ivana Bacik (travailliste) ; Seán Crowe TD (Sinn Féin) ; Cormac Devlin TD (Fianna Fail) ; Gary Gannon TD (sociauxdémocrates) ; et Jennifer Carroll MacNeill TD (Fine Gae

    Contacts presse : Adam Shapiro adam@frontlinedefenders.org +1-202-294-8813

    Source : Futureafrique, 7 oct 2020

    Tags : Mauritanie, Afrique, droits de l’homme, Mekfoula mint Brahim, Front Line Defenders,

  • Mauritanie – Dossier de la corruption: Acte Il

    Après avoir procédé aux dernières retouches et à une ultime confrontation qualifiée de très houleuse entre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et certains de ses anciens collaborateurs au cours des deux décennies passées à la tête du pays, la commission d’enquête parlementaire a rendu le rapport de son enquête préliminaire à la justice. Normalement, l’acte II de la procédure devrait suivre rapidement.

    Selon un blogueur citant une source qu’il qualifie de très crédible, le parquet général va convoquer l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz le lundi prochain 12 octobre.

    Le Calame, 6 oct 2020

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption, enquête, gabégie, justice,

  • Raoult : ”La France est désormais touchée par un «variant» plus virulent du coronavirus”

    Interviewé par Cnews, le Professeur Raoult a expliqué que les nouveaux cas positifs du Covid-19 en France prouvaient la mutation du virus. Selon lui, ce «variant n’est pas aussi banal et bénin» que celui de juillet et août.

    Invité ce 6 octobre dans la matinale de Cnews, Didier Raoult a fait le point sur la situation du Covid-19 dans le pays. Selon le professeur, la France est désormais touchée par un «variant» du virus un peu plus virulent que le précédent.

    «Il existe des mini-épidémies avec plusieurs variants différents. On est à la fin de l’épidémie d’un variant qui est arrivé par bateau, on l’appelle le 1. Et on est en face de l’augmentation et de la prise de nouveaux cas, d’un variant qu’on appelle le variant 4. Et on a l’impression que ces variants n’ont pas la même sévérité», a déclaré le professeur.

    «Les éléments qu’on a nous laissent penser qu’il n’est pas aussi banal et bénin que ce que nous avons eu en juillet et août», a-t-il finalement conclu.

    «Une petite réaugmentation» des cas après la fermeture des restaurants

    Tout en constatant qu’avant la fermeture des restaurants «on était sur la pente d’une petite diminution et là, il y a une petite réaugmentation», Didier Raoult se garde pourtant de commenter les décisions du gouvernement qui sont, selon lui, «multifactoriels» et «complexes»:

    «Ces décisions sont influencées, parce que les gens qui décident regardent ce que font les voisins. On a peur d’être accusés d’avoir fait moins que le voisin qui aurait de meilleurs résultats. Pour l’instant, je pense que l’Europe de l’Ouest et les États-Unis font plutôt moins bien que les autres pays du monde […] peut-être parce que nos populations sont trop réactives ou trop émotives».

    La réouverture des bars et restaurants à Aix et Marseille

    Après la fermeture d’une semaine décidée par le gouvernement pour enrayer la propagation du Covid-19 à Aix-en-Provence et Marseille, les restaurateurs ont été autorisés à rouvrir leurs établissements le 5 octobre dans le strict respect de mesures sanitaires. Les bars peuvent rouvrir dès le 6 octobre avec consommation assise.

    L’annonce de la fermeture totale des bars et restaurants à Aix-en-Provence pour 15 jours, et qui a finalement duré une semaine, avait provoqué une levée de boucliers unanime des élus locaux et des professionnels qui avaient reproché au gouvernement d’avoir pris des décisions sans concertation.

    Echourouk ONline, 6 oct 2020

    Tags : France, Raoult, Coronavirus, covid 19, pandémie, virus, infection, variant, contagion, contamination, confienement, déconfinement, 

  • Les “Français d’Algérie” se plaignent du marché de change parallèle

    Les ressortissants français établis en Algérie se sont plaints du taux de change du dinar face à l’euro dans les banques et l’écart important entre celles-ci et le marché de change parallèle, soutenant que ces taux sont défavorables à eux notamment en ce qui concerne le versement des bourses scolaires.

    Dans une question écrite adressée à l’assemblée nationale française en date du 29 septembre 2020, le député M’Jid El Gherrab a attiré l’attention du ministre français de l’économie et des finances sur la fixation du taux de chancellerie, estimant que ces taux sont régulièrement défavorables aux Français et les résidents en Algérie.

    Selon le député M’Jid El Gherrab, les Français résidant en Algérie s’interrogent sur la question du taux de change de l’euro face à la monnaie algérienne qui s’écartent souvent des taux sur le marché des changes (marché de change parallèle, ndlr) et souhaitent savoir comment les taux de chancellerie sont fixés et quelle est la régularité de l’évolution de ces taux.

    Dans sa réponse, le ministre français de l’économie a fait savoir que l’ajustement du cours comptable de la monnaie algérienne se fait dans le strict respect des critères généraux fixés par le ministère français des finances et la Banque centrale européenne, soutenant qu’au12 mai 2020, l’écart moyen annuel s’établit à -0,40%, soit bien en deçà de la valeur limite des 3% à laquelle il est fait référence plus haut.

    Le même responsable a souligné par ailleurs qu’ « il est vrai que si l’on prend en considération à cette même date le cours de marché instantané du dinar, le taux de chancellerie lui est actuellement supérieur de près de 6% ».

    Selon toujours la réponse de Bercy, l’ensemble des taux de chancellerie sont en réalité « figés » depuis le 16 mars et ce pour des raisons opérationnelles et informatiques, expliquant également que leur révision n’est plus possible depuis cette date dans le cadre du télétravail qui a été mis en place à la suite des mesures de confinement imposées par la crise sanitaire (Covid-19).

    Cette situation exceptionnelle, ajoute le ministère français de l’économie, a donc empêché de prendre immédiatement en compte le repli sensible (en relation notamment avec la chute des prix de l’énergie) subi par la monnaie algérienne depuis le 20 mars, date à laquelle elle se situait encore précisément au niveau du taux de chancellerie courant.

    « Dès lors que l’allègement progressif des mesures de confinement permettra de reprendre la révision bimensuelle des cours comptables, le taux de chancellerie du dinar sera immédiatement modifié afin de rétablir sa cohérence habituelle avec les cours pratiqués sur le marché des changes. De surcroît, pour faire suite à l’intervention du parlementaire, au cours des prochains mois l’évolution de la parité du dinar algérien fera l’objet d’une surveillance renforcée de la part du service », a tenu à préciser Bercy dans sa réponse à la question parlementaire de M’Jid El Gherrab.

    Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

    Echourouk Online, 6 oct 2020

    Tags : France, Algérie, change, devise, dinar, euro, marché parallèle, ressortissants français en Algérie, banque, taux de change,

  • Le Soudan et l’Algérie, nouveaux alliés des Etats-Unis ?

    Washington veut passer par Khartoum pour convaincre les pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël, et par Alger pour lutter contre le terrorisme sur le continent.

    L’Afrique revient dans le viseur des Etats-Unis. Alors que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, est engagé dans une course contre la montre pour dénouer le contentieux de son pays avec le Soudan avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le chef du Commandement militaire américain en Afrique (Africom), Stephen Townsend, s’est rendu mercredi 23 septembre en visite en Algérie.

    « Les Etats-Unis ont une occasion qui ne se présente qu’une fois d’assurer enfin une compensation aux victimes des attentats terroristes de 1998 menés par Al-Qaïda contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie », a écrit Mike Pompeo dans une lettre à des sénateurs dont l’AFP a eu connaissance. « Nous avons aussi une fenêtre unique et étroite pour soutenir le gouvernement de transition dirigé par un civil au Soudan, qui s’est enfin débarrassé de la dictature islamiste », a-t-il ajouté.

    Au cœur de ce dossier, l’inscription du Soudan dans la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme. Cette sanction, synonyme d’entrave aux investissements pour le pays, remonte à 1993. La crise s’est envenimée avec les attentats de 1998, qui avaient fait plus de 200 morts. Le Soudan d’Omar al-Bachir était alors devenu un paria pour avoir accueilli le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

    Ces dernières années, Washington a changé de ton lorsque l’ex-autocrate soudanais a commencé à coopérer dans la lutte antiterroriste et joué le jeu de la paix au Soudan du Sud. Les Etats-Unis ont renoué avec Khartoum, déjà sous l’ex-président démocrate Barack Obama, puis engagé un dialogue pour retirer le Soudan de leur liste noire. La révolution qui a balayé Omar al-Bachir, en 2019, n’a fait qu’accélérer le mouvement. Depuis, Mike Pompeo ne ménage pas son soutien au premier ministre de transition, Abdallah Hamdok.

    Mais les négociations achoppaient sur l’épineux dossier judiciaire de l’indemnisation des familles des victimes des attaques de 1998. Le secrétaire d’Etat pense désormais qu’une solution est en vue et en a fait « une de ses premières priorités », a dit à l’AFP une porte-parole de la diplomatie américaine. Son « plan » prévoit le versement par Khartoum, sur un compte bloqué, de fonds qui ne seront versés que sous conditions aux Etats-Unis pour indemniser les plaignants. Des médias américains ont cité le montant total de 335 millions de dollars (environ 287 millions d’euros).

    Parmi ces conditions, le retrait du Soudan de la liste noire antiterroriste et l’adoption d’un texte de loi proclamant la « paix légale » avec Khartoum, pour écarter le risque de nouvelles poursuites. Dans son courrier, Mike Pompeo fait pression sur le Congrès américain afin qu’il vote cette disposition. « Cette loi doit entrer en vigueur mi-octobre au plus tard afin de garantir le paiement des indemnisations aux victimes dès que le Soudan sera retiré de la liste des Etats soutenant le terrorisme », ce qui interviendra « très probablement » d’ici fin octobre, a-t-il expliqué. C’est-à-dire avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Au sein du gouvernement, on s’inquiète toutefois d’une résistance de quelques influents sénateurs démocrates.

    Pourquoi un tel empressement de la part d’un secrétaire d’Etat par ailleurs peu intéressé par l’Afrique ? C’est probablement au nom d’un autre dossier cher à l’administration Trump. Mike Pompeo s’est rendu fin août à Khartoum lors d’une tournée pour convaincre des pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Le camp du président-candidat veut capitaliser sur les accords historiques conclus sous son égide par l’Etat hébreu avec les Emirats arabes unis et Bahreïn – un succès qui manquait à son bilan diplomatique, qui plus est favorable aux intérêts israéliens et donc susceptible de galvaniser son électorat évangélique.

    Abdallah Hamdok avait semblé doucher les espoirs américains, en affirmant qu’il n’avait « pas de mandat » pour trancher cette question sensible. Mais les tractations se poursuivent en coulisses, avec des positions peut-être moins figées. Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain au Soudan, qui avait rencontré en février le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a eu trois jours de pourparlers cette semaine à Abou Dhabi avec une délégation américaine. Au menu, bien entendu, la sortie de la liste noire, mais aussi, selon l’agence officielle soudanaise Suna, « l’avenir de la paix arabo-israélienne » et « le rôle que le Soudan devrait jouer dans la réalisation de cette paix ».

    En parallèle à ce front, mais plus au nord sur le continent, le général Stephen Townsend, chef de l’Africom, a effectué mercredi une visite à Alger dans un contexte de tensions régionales, en particulier en Libye et au Mali, a-t-on appris de source officielle. Le général Townsend, « accompagné de membres de l’ambassade américaine en Algérie », a été reçu par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, précise un communiqué de la présidence algérienne, qui ne divulgue pas la teneur des discussions. Le gradé de haut rang américain a également eu des entretiens avec le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, et le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

    « Nous avons beaucoup à apprendre et à partager les uns avec les autres. Renforcer cette relation est très important pour nous », a expliqué le chef de l’Africom, cité dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie. « L’Algérie est un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme. Affaiblir les organisations extrémistes violentes, les activités malveillantes et renforcer la stabilité régionale est une nécessité mutuelle », a plaidé le général Townsend. Il s’agissait de la première visite en Algérie d’un commandant de l’Africom depuis 2018.

    L’Algérie, qui craint les risques d’instabilité à ses frontières, s’efforce de réactiver son rôle sur la scène diplomatique régionale et tente d’endosser un rôle de médiateur dans les crises en Libye et au Mali.

    Source : Decryptnews.com, 27 sept 2020

    Tags : Afrique, Armement, Économie, terrorisme, sécurité, sanctions, sahel, pauvreté, négociations, mali, islam, international, Algérie, Soudan, Etats-Unis,