Catégorie : Actualités
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Position française vis-à-vis du Sahara occidental, Mohamed Abdelaziz «optimiste»
Le président sahraoui a estimé hier à Boumerdes, que Paris détient la clé de la question sahraouie de par son droit de veto au Conseil de sécurité.Lors d’une conférence de presse animée enmarge de la clôture de la 3ème université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz a appelé le nouveau gouvernement français à «prendre des démarches positives en faveur de la question sahraouie» en exerçant «des pressions sur le gouvernement marocain pour l’amener à reconnaître le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».Il a affirmé que le conflit du Sahara occidental n’a que trop duré ajoutant que «celui qui entrave les efforts pacifiques pour son règlement est connu». Le président sahraoui, qui s’est dit optimiste quant aux positions futures du nouveau gouvernement français, a souhaité voir ce dernier «prendre les démarches nécessaires dans le cadre des efforts en faveur de la résolution de cette question conformément aux règles et lois internationales». «L’intransigeance du gouvernement marocain vis-à-vis d’une solution pacifique de cette question menace la paix et la sécurité et entrave le processus d’intégration et d’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA)», a souligné le président Abdelaziz à la clôture de cette manifestation à laquelle étaient présents plusieurs ambassadeurs, une délégation du ministère des affaires étrangères d’Afrique du sud ainsi que le président de la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO). A cet effet, le président sahraoui a appelé la communauté internationale à «adopter une position ferme à l’égard du non respect par le Maroc des résolutions onusiennes et des lois internationales et de la volonté de l’Union africaine (UA) de parachever le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique», Ce qui, a-t-il dit, «menace la paix et la sécurité dans la région de l’Afrique du Nord tout entière». Il a rappelé dans le même contexte que l’UA qui est «un partenaire important de l’ONU concernant le règlement de la question sahraouie, est appelée à assumer ses responsabilités dans la mise en œuvre du plan de règlement onusien au Sahara occidental en permettant au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance».Il a insisté par ailleurs sur la nécessité d’élargir les prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) afin qu’elle puisse s’enquérir de la situation des droits de l’Homme et à œuvrer à la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines». Le président sahraoui a estimé que la question sahraouie a connu ces derniers mois «des développements dangereux» d’autant plus que le gouvernement marocain qui occupe militairement les territoires et viole les droits de l’Homme, tente aujourd’hui de saper les efforts de paix». «L’intifadha du peuple sahraoui pour l’indépendance est aujourd’hui une réalité» et «gagne du terrain à tous les niveaux», conclut le président Abdelaziz. -
Sahara Occidental : La France tourne le dos à « l’autonomie » ?
« La France détient la clé de la question sahraouie qui n’a que trop duré », affirme Mohamed Abdelaziz dans un point de presse qu’il a animé en marge de la clôture de la 3e université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique, dans la soirée de mardi à Boumerdes. Il appelle pour la énième fois le gouvernement français à « entreprendre des démarches positives » dans le dernier conflit colonial en Afrique et à « exercer des pressions sur le gouvernement marocain pour l’amener à reconnaître le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».L’exécutif du socialiste François Hollande rompra-t-il avec celui du libéral Nicolas Sarkozy qui a régulièrement « entravé » les efforts de paix déployés par le toujours médiateur onusien Christopher Ross ? « Oui », répond le président sahraoui. Il est convaincu que le gouvernement en poste entreprendra les démarches nécessaires à la résolution de cette question et ce, conformément aux règles et lois internationales. « Oui », répond aussi Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères. « Notre position est celle défendue par les Nations unies », dit-il dans une conférence de presse qu’il a animée, lundi dernier, à Alger, à la résidence de l’ambassadeur de France. Autrement dit, Paris soutient la résolution 2204 du Conseil de sécurité. Adoptée le 24 avril dernier, celle-ci « appelle les deux parties (Front Polisario et Maroc) à poursuivre leurs négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’accords conformes avec les buts et principes de la Charte des Nations unies ».Cette résolution, qui a prolongé d’une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental, appelle, en outre, les autorités marocaines à « améliorer la situation des droits de l’Homme » dans les territoires sahraouis occupés. Rabat dont le comportement au Sahara occupé « entrave le processus d’intégration maghrébine » et menace la paix et la sécurité dans la région » saura-t-elle écouter ces appels relayés par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui ?Annahj Addimocrati (la Voie Démocratique du Maroc) qui a compris que « l’Intifada du peuple sahraoui pour l’indépendance qui gagne du terrain à tous les niveaux est aujourd’hui une réalité » presse le Palais d’aller à la tenue « d’un référendum d’autodétermination » du peuple sahraoui s’il veut « épargner » à la région le danger d’une guerre et jeter les bases d’un Maghreb des peuples.Djamel BoukrineHorizons, 19/07/2012 -
Alger, Paris, le dégel prendra un peu de temps
Nombreux sont ceux qui s’attendaient, après l’arrivée de la gauche au pouvoir en France, à ce que les relations entre les deux pays soient différentes de ce qu’elles étaient quand la droite gouvernait ce pays. Il ne faut pas trop rêver. La récente visite du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a bien montré qu’elle avait pour seul et unique but de renouer des rapports marqués par une certaine tension entre les deux pays.Dissiper les malentendus, rétablir des rapports de confiance, rapprocher les points de vue sur des sujets communs demande du temps. La gestion de Nicolas Sarkozy a laissé des traces.
Ce dernier, représentant de la droite dure française, qui s’était imaginé un destin comparable à l’ex-président George Bush qu’il admirait, rêvait d’une France puissante régnant sur le Bassin méditerranéen. A l’instar de son modèle américain, il voulait remodeler le Maghreb en fonction des visées stratégiques de la France et, pourquoi pas, avec l’aide de son allié qatari, l’ensemble proche-oriental. Une première fois à travers son projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) reposant sur deux alliés précieux, l’Egypte de Moubarak et la Tunisie de Ben Ali, dont la chute a fait tomber son plan à l’eau.Ayant raté la révolution tunisienne et même la révolution égyptienne – Sarkozy ayant soutenu les deux régimes jusqu’au bout – l’ex-président français, sur les conseils de Bernard-Henri Lévy, a voulu rebondir en déclarant la guerre au régime de Kadhafi, l’autocrate à qui il faisait les yeux doux deux ans auparavant en tentant de lui fourguer des armes, des avions et même des centrales nucléaires à des fins civiles ! «Libérer» la Libye pour ensuite s’occuper de l’Algérie, seul pays resté plus ou moins à l’écart des soubresauts que connaissaient les autres pays du Maghreb ? «Dans un an l’Algérie, dans deux ans l’Iran» s’enthousiasmait alors le locataire de l’Elysée qui, sans provoquer la moindre réaction officielle algérienne, persuadé qu’il était de l’imminence d’un Maghreb nouveau qui serait naturellement entièrement assujetti à l’ancienne puissance coloniale ! attendait- il le bon moment – un changement en Algérie – pour ressortir une version dépoussiérée de son projet de l’UPM qui dormait quelque part dans un tiroir de l’Elysée ?Les rapports entre les deux pays, déjà envenimés par le poids du passé, mais aussi par la position française sur le Sahara occidental et le rapprochement accéléré entre Paris et Rabat ont de surcroît pâti de l’arrogance manifestée par Alain Juppé à l’égard d’Alger sur fond de clins d’œil appuyés à la mouvance islamiste depuis son discours à l’Institut du monde arabe. Dans ce contexte de bouleversements en Afrique du Nord et au Proche-Orient, les autorités algériennes, dont la politique en matière de respect des droits de l’Homme ne plaide pas en leur faveur, ne faisaient rien ou peu afin de créer les conditions d’une démocratisation de la société. Bien au contraire, la défense du système et sa perpétuation, moyennant quelques aménagements à la marge, primant sur le reste, elles estimaient – c’est toujours le cas – que les changements intervenus dans le monde arabe n’étaient qu’un complot ourdi par l’Occident auquel la France de Sarkozy prenait une part active ! Ainsi expliquait-on, la détérioration des rapports entre les deux pays et la mauvaise volonté française à l’égard de l’Algérie en matière de coopération.Avec l’arrivée des socialistes au pouvoir en France, l’approche en matière de règlement des contentieux sera sans doute différente, plus apaisée. Mais il n’en reste pas moins que sur de nombreux dossiers – la question palestinienne, l’Iran, la Syrie, le Sahel et le Sahara occidental – il n’y aura pas de rupture entre la politique de Nicolas Sarkozy et celle que poursuivra François Hollande. En revanche, le fait que la Chine risque de devenir le premier fournisseur de l’Algérie – c’est le cas au cours de ces premiers mois de 2012 selon le quotidien les Echos – est un sujet qui préoccupe les Français, voire l’Europe. Si Laurent Fabius ne l’a pas évoqué, il l’avait sans doute en tête avant de poser le pied sur le tarmac de l’aéroport d’Alger. Aussi faut-il s’attendre à voir Paris faire des efforts pour recoller les morceaux afin de créer un meilleur climat, puis envisager une politique visant à contrer la menace chinoise en Algérie.Le Soir d’Algérie, 19/07/2012 -
SAHARA OCCIDENTAL Depuis Rabat, les États-Unis renouvellent leur confiance à Ross
Nouveau camouflet pour la diplomatie marocaine. C’est depuis Rabat même que l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, Samuel Kaplan, a affirmé que son pays continuera à soutenir l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, jusqu’à la fin de sa mission, afin de trouver une solution au conflit du Sahara occidental. «Les Etats-Unis continueront à soutenir M. Christopher Ross jusqu’à la fin de sa mission, afin de trouver une solution au Sahara occidental», a déclaré M. Kaplan dans une interview au journal marocain de langue arabe « Al Massae», ajoutant que son pays soutenait « le processus onusien et Christopher Ross en fait partie».Le diplomate américain, qui a notamment rappelé que M. Ross avait été désigné par le secrétaire général de l’ONU, a souligné que « les efforts de l’ONU ne pourraient être concluants qu’à la condition de soutenir l’envoyé onusien». Le Maroc avait décidé, en mai dernier, de retirer sa confiance à Christopher Ross, prétendant que les décisions de ce dernier étaient «partiales et déséquilibrées» et que ses comportements contrastés s’écartent des grandes lignes tracées par les négociations au sein Conseil de sécurité. Suite à cette décision marocaine, le porte-parole du chef de l’ONU, Martin Nesirky, avait alors affirmé que Ban Ki-moon a « pleinement confiance» en Christopher Ross.Un des porte-paroles du département d’Etat américain avait également déclaré que les Etats-Unis « soutiennent le processus du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental ainsi que les efforts de son envoyé personnel, Christopher Ross». La semaine dernière, le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, avait déclaré que M. Ban Ki-moon avait toujours pleinement confiance en son Envoyé personnel pour le Sahara occidental. Interrogé sur des informations rapportées récemment par un journal arabe paraissant à Londres, selon lequel le secrétaire général de l’ONU se serait heurté à plusieurs refus de diplomates internationaux pour remplacer son envoyé personnel pour le Sahara occidental, M. Haq a réitéré, sans autre commentaire, que « le secrétaire général de l’ONU a pleinement confiance en Christopher Ross».Par ailleurs, et à Addis Abeba où il participait au sommet de L’UA, le président sahraoui M Mohammed Abdelaziz a de nouveau dénoncé l’intransigeance du Maroc, qui menace la paix et la sécurité dans la région. «La gravité du désengagement du Maroc de ses engagements internationaux, faisant des résolutions et du Droit international et de la volonté de l’UA de parachever la décolonisation du Continent et ses conséquences pour la menace à la paix et la sécurité dans la région nord ouest africaine, appelle à une réaction internationale décisive et dissuasive», a souligné le Président sahraoui. «Le conflit du Sahara occidental traverse une étape dangereuse depuis que le Maroc ait annoncé son refus de coopérer avec l’ambassadeur américain, Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental et par là même l’arrêt du processus de négociation entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc et par conséquent l’impasse dans le processus de règlement», a-t-il martelé. Il a en outre rappelé aux dirigeants africains que l’UA est un «partenaire officiel» de l’ONU et qu’elle est par conséquent appelée à «assumer ses responsabilités dans le suivi et la mise en oeuvre totale du plan de règlement onusien pour le Sahara occidental, pour le conduire, sans délai, à son objectif essentiel, la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance ».Mokhtar BendibLe Courrier d’Algérie, 18/07/2012 -
Laurent Fabius : Accord de défense, Renault, Sahel
Les relations entre Alger et Paris vont-elles connaître un nouveau départ à la faveur de l’arrivée des socialistes au pouvoir en France ?
La question mérite d’être posée à la lumière des déclarations de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français. En effet, lors d’une conférence de presse, animée hier à la résidence de l’ambassade de France à Alger, Fabius a clairement fait savoir que les entretiens qu’il a eus avec les responsables algériens se sont déroulés dans un « nouvel état d’esprit » et que l’objectif assigné avant son arrivée est atteint. « Le premier objectif de ma visite était de donner un nouvel élan dans les relations entre l’Algérie et la France » a-t-il déclaré, en précisant que l’objectif est désormais atteint.
Laurent Fabius dont les trois mots d’ordre sont : «l’objectivité», «la proximité» et «l’amitié», a indiqué que « nous allons faire beaucoup ensemble ». Cela sonne comme un vœu de relancer et d’aller plus loin dans les relations avec l’Algérie après la tiédeur ayant marqué ces relations sous l’ère Nicolas Sarkozy. Les divergences rapportées hier par la presse algérienne sur le dossier du Mali sont erronées, a déclaré le ministre des Affaires étrangères français. « Il n’y a pas de contradictions dans les positions de nos deux pays concernant le Mali et le Sahel », dira le chef de la diplomatie française qui explique qu’il y a des réponses politiques à apporter à des problèmes politiques, tout comme il ne faut pas perdre de vue qu’il existe un mouvement terroriste extrêmement dangereux qui représente une menace régionale et internationale. «Il faut que le problème terroriste soit réglé de la manière qu’il faut », précise Fabius qui souligne qu’à ce sujet il n’existe aucune divergence entre les deux pays. Le ministre des Affaires étrangères qui venait d’être reçu en audience par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, paraissait par ailleurs très serein quant aux futures relations entre les deux pays. Il soulignera à cet effet que l’Accord de défense, signé en 2008 entre les deux pays, et mis au placard par l’ancien gouvernement Fillon, sera ratifié dans les prochaines semaines. Pour ce qui est des projets déjà entamés par ses prédécesseurs, à l’image des projets Renault, Lafarge et d’autres pétrochimiques, Laurent Fabius dira que «ça avance».Le conférencier, concernant l’implantation de Renault dans notre pays, précisera toutefois que ce projet doit être bénéfique pour les deux parties, sans pour autant donner d’autres précisons. Pour ce qui est de la circulation des personnes, notamment en évoquant l’accord de 1968, le chef de la diplomatie française soulignera «qu’il y a encore des progrès à faire». Le conférencier a annoncé que Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur français, se rendra dans les jours qui viennent, en Algérie, afin de discuter du sujet avec les autorités algériennes. Interrogé sur la reconnaissance des crimes coloniaux de la France, Fabius a été très diplomate en rappelant «les messages très apaisés» des chefs d’Etat des deux pays, à l’occasion notamment du cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie et du 14 juillet.
Sur le plan international, notamment la Syrie, la position de Fabius ne diffère pas de celle de son prédécesseur. «Personne de raisonnable ne peut soutenir le régime de Bachar El Assad», a-t-il déclaré en soulignant que la France soutient les résolutions qu’elle a votées au Conseil de sécurité. Pour ce qui est de la question du Sahara Occidental, les réponses du diplomate sont nuancées. Alors que le gouvernement Sarkozy soutenait clairement la proposition d’autonomie du Maroc, le nouveau chef de la diplomatie française affirme que son gouvernement est «pour les résolutions de l’ONU». Laurent Fabius affirme également que son pays est pour un rapprochement entre Alger et Rabat, concernant ce dossier.
par Z. Mehdaoui
Le Quotidien d’Oran, 17/07/2012
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La France rejoint la position onusienne
La position de la France concernant la question du Sahara occidental est «celle défendue par les Nations unies», a affirmé lundi à Alger le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius. «Notre position par rapport au problème du Sahara occidental est celle défendue par les Nations unies», a soutenu M. Fabius dans une conférence de presse animée à la résidence de l’ambassadeur de France.«Nous nous plaçons dans le cadre de la légalité internationale telle que défendue par l’Onu», a ajouté le ministre français. Adoptée à l’unanimité, le 24 avril dernier, la résolution 2204 stipule que le Conseil de sécurité de l’Onu «appelle les parties (Front Polisario et Maroc) à poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’Onu, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’accords conformes avec les buts et principes de la Charte des Nations unies».Cette résolution, qui a prolongé d’une année le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), appelle, en outre, les autorités marocaines à «améliorer la situation des droits de l’homme» dans les territoires sahraouis occupés. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique. Il est considéré comme territoire non-autonome par l’Onu depuis 1966.Le Courrier d’Algérie, 17/07/2012 -
Des enfants sahraouis qualifient le roi Mohammed VI de « couillon »
Certains médias makhzéniens, prétendent que le roi Mohamed VI est respecté à « Tindouf ». Voici une dépêche qui dévoile les mensonges que le Makhzen distille au peuple marocain dans le but de le garder hors de la réalité du conflit du Sahara Occidental. Un groupe d’enfants sahraouis venus directement de Tindouf pour passer les vacances d’été en Espagne crient à qui veut l’entendre que Mohamed VI est un « couillon ». Sacrée popularité, celle de Mohamed VI à Tindouf!Des enfants contre Mohammed VIe-Noticies, 15/07/2012Ils ont qualifié le Roi du Maroc de « couillon » lors d’une manifestation pour l’indépendance du Sahara occidentalUn groupe d’enfants qui ont participé à la manifestation annuelle pour l’indépendance du Sahara, organisée dimanche à Barcelone, ont crié « Mohammed, couillon, le Sahara n’est pas à toi », en allusion au roi du Maroc, Mohammed VI.La concentration qui a lieu chaque année, coïncidant avec l’arrivée d’enfants sahraouis qui passent leurs vacances dans des maison d’accueil à Barcelone, a démarré à 11h00 au Portal del Angel et a conclu sur la place du Plan de Palau, où un manifeste a été lu.Un des manifestants, qui accueille chez lui des enfants sahraouis depuis trois ans, a expliqué à e-Notícies que « Il faut se battre pour que ce peuple ait le droit à sa liberté ». « Je sais qu’à Barcelone, il ya beaucoup de gens dans le besoin mais je fais ce que je peux», a-t-il dit.Il a également assuré qu’il apporte son aide à des associations de la Verneda, en apportant même de la nourriture, et il collabore avec les indignés pour améliorer « cette situation » de crise qu’ils vivent. Toutefois, il a affirmé que la situation vécue par les enfants au Sahara Occidental n’est pas comparable à celle de la Catalogne » . -
Encore un acte antisémite en France par des….juifs !
Un écrivain marocain agressé par des sionistes à ParisL’écrivain marocain Jacob Cohen a été agressé au café « Rive gauche » à Paris, par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), un groupuscule fasciste et raciste juif qui a pour mission d’agresser en France tous les intellectuels juifs qui ne font pas dans la pensée unique sioniste.
Jacob Cohen, un militant propalestinien, qui venait présenter son dernier ouvrage, le « Printemps des Sayanim, » avait accusé il y a quelques semaines publié par Demain le conseiller royal André Azoulay d’être un « sayan », c’est-à-dire un collaborateur du Mossad, les services secrets israéliens. Comble de l’extrémisme, l’agression a été filmée par les agresseurs de la LDJ qui l’ont diffusée sur internet.L’écrivain marocain Jacob Cohen est assurément un persécuté. Mais, il ne l’est pas en raison de sa nationalité, de sa religion ou de la couleur de sa peau. Il l’est simplement à cause de ses opinions politiques. Depuis que Cohen a osé traiter le conseiller royal André Azoulay de sayan, c’est-à-dire de « collaborateur du Mossad », les services secrets israéliens, et s’en est pris, par des actes et des paroles, à la politique de l’Etat d’Israël envers les Palestiniens, les agressions se suivent et se ressemblent.Après une première agression, perpétrée le 12 mars par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), une agression qui a été filmée et postée sur le site de ce groupuscule d’extrême droite, Jacob Cohen a été de nouveau agressé le 5 juillet par des gros bras de la LDJ près du métro Saint-Paul, à Paris. Comme pour la dernière fois, il a eu droit à de la farine et de la peinture rouge. Et comme pour la précédente fois, une plainte a bien été déposée dans un commissariat de police de la capitale français. Mais, « étant donnée la complicité qui règne entre le CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France], son bras armé la LDJ et les plus hautes instances de la République, il est peu probable que cette plainte aboutisse », signale Cohen.Jacob Cohen a écrit au ministre français, le wissamiste Manuel Valls, en espérant que la police sera cette fois-ci capable de mettre la main sur les agresseurs de l’écrivain marocain.Loldzalgérie, 14/07/2012 -
Fabius à Alger pour sa première visite dans un pays arabe
ALGER – Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius était attendu dimanche à Alger pour sa première visite officielle dans un pays arabe, centrée sur un renforcement des liens franco-algériens mais d`abord sur l`urgence de la crise au Mali.M. Fabius sera accueilli par son homologue algérien Mourad Medelci à son arrivée dimanche à 18h00 GMT à l`aéroport Les deux ministres devraient aborder longuement la situation du Mali voisin, aujourd`hui divisé entre une capitale sans réel gouvernement et un Nord occupé par deux groupes islamistes armés, Ansar Dine (Défenseurs de l`islam) et le Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao), alliés d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).M. Fabius devait également être reçu lundi par le président Abdelaziz Bouteflika pour un entretien suivi d`un déjeuner, avant de repartir en fin d`après-midi.Les positions d`Alger et Paris sur la résolution du conflit dans ce pays sahélien ne sont pas très éloignées. Tous deux insistent sur la constitution d` »un véritable gouvernement au Mali qui puisse prendre ses responsabilités », selon les mots samedi du président François Hollande. Tous deux considèrent aussi que c`est aux « Africains eux-mêmes d`organiser le soutien au Mali ».Mais Paris voit en l`Algérie, puissance régionale, une capacité d`intervention militaire, le cas échéant, pour aider au rétablissement de l`autorité de Bamako dans le nord et neutraliser les islamistes. Sans rejeter une option militaire, Alger, consulté depuis des semaines par les Africains et les Occidentaux sur le Mali, oeuvre dans un cadre strictement diplomatique.« Nous encourageons le dialogue entre les différentes parties, et considérons quil existe encore une chance pour un règlement politique à la crise dans le nord du Mali », déclarait la semaine dernière son ministre chargédes Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel.Préparer une visite de François HollandeLe Sahara occidental, occupé depuis 1975 par le Maroc alors qu`Alger soutient les indépendantistes du Polisario, est évoqué dans un éditorial d`El Watan à l`occasion de la venue de M. Fabius.« De par sa politique partiale, injuste et partisane, Paris contribue à entretenir la tension au Maghreb », affirme le quotidien francophone qui s`interroge sur un réajustement de la diplomatie française, proche des thèsesmarocaines.Enfin, Laurent Fabius vient préparer une visite à l`automne du président Hollande applaudi lors de son élection en mai par les Algériens, après une dégradation des liens politiques avec Nicolas Sarkozy, accusé d`avoir épousé les positions de l`extrême droite française en vue d`une réélection.Dans un échange de messages pour les 50 ans d`indépendance de l`Algérie le 5 juillet et le 14 juillet, les deux présidents ont insisté sur un regard objectif de leur histoire commune « loin des guerres de mémoire ».« La France considère qu`il y a place désormais pour un regard lucide et responsable sur son passé colonial si douloureux et en même temps un élan confiant vers l`avenir », déclarait M. Hollande à son homologue algérien, se référant aux 132 ans de colonisation qui se sont achevés par une guerre d`indépendance meurtrière.« Les blessures qui ont résulté (de notre histoire commune) pour les Algériens sont profondes, mais nous voulons, comme vous, nous tourner vers le futur et essayer d`en faire un avenir de paix et de prospérité pour les jeunes de nos pays », lui avait répondu M. Bouteflika samedi.Le nouvel ambassadeur de France à Alger André Parant a qualifié dans son discours du 14 juillet la relation des deux pays de « bonne », marquée par une coopération « étroite » et souligné qu`elle « peut encore être substantiellement renforcée ».Environ un million d`Algériens vivent en France, tandis qu`environ 24.000 Français vivent en Algérie.La France reste le premier fournisseur de l`Algérie et son troisième partenaire commercial.aBamako.com, 15/07/2012 -
Ramid s’en prend à l’un des copains du roi
Rabat.- L’affaire des primes millionnaires rebondit. Le ministre la Justice et des libertés (sic), l’islamiste Mustafa Ramid, vient de demander l’ouverture d’une enquête, judiciaire SVP, sur la légalité de primes que s’étaient octroyées l’ancien ministre des Finances et l’actuel directeur de la trésorerie générale.« L’enquête porte sur des primes que s’étaient attribuées l’ancien ministre des Finances Salah Eddine Mezouar et l’actuel trésorier du royaume Noureddine Bensouda », a déclaré une source du ministère de la justice requérant l’anonymat à l’AFP.C’est que le sujet est sensible. Le premier impliqué est un chef de parti, Salah Eddine Mezouar, adversaire des barbus et ex-ministre des finances. Le deuxième est Noureddine Bensouda, le véritable argentier du royaume et surtout un grand copain du souverain Mohamed VI qui l’a placé là où il était avant et actuellement.C’est donc la Brigade nationale de la Police judiciaire (BNPJ), une police mi-judiciaire mi-politique qui va essayer de faire parler les impliqués dans cette histoire.Si pour Bensouda, il ne faut pas se faire trop de bile, (imaginez donc un flic oser cuisiner un copain du roi en lui posant des questions gênantes sur lehold-up légal dont il est accusé), par contre pour Mezouar c’est un peu différent. Le PJD, qui a été le grand adversaire du Rassemblement national des indépendants (RNI), risque de se faire un peu secouer par cette affaire de gros sous.Faute de trouver des solutions à la grave crise économique que traverse le pays, las barbus, et leurs acolytes du gouvernement, ont opté pour la « fraja », le spectacle, la fête.Du moment qu’on a quelque chose à se mettre sous les dents en cet été torride et ramadanesque, on ne dit pas non.Thami AfailalDemain Online, 15/07/2012