Catégorie : Actualités

  • Campagne xénophobe en Belgique contre les Maghrébins

    La xénophobie s’affiche
    Depuis plus d’un mois, les rues de Bruxelles sont inondées d’affiches ouvertement racistes. On les trouve partout, dans chaque coin de rue, sur les façades des imposants immeubles de cette capitale européenne et dans des lieux publics très fréquentés. Mais elles ne semblent déranger personne. Pas les Belges, en tout cas, interrogés par des chaînes de télévision européennes.
    «Saïd, braqueur, dehors» ou encore «Malik, dealer, pas de pitié, peine maximale» peut-on lire sur deux de ces affiches qui, si elles ne choquent pas les Bruxellois, interpellent les étrangers qui s’interrogent sur leur avenir dans ce pays et surtout sur ceux qui y sont derrière tout en se demandant pourquoi les autorités belges n’interviennent pas pour arrêter cette campagne qui stigmatise la communauté arabe vivant en Belgique et surtout des Maghrébins qui sont forts nombreux dans ce pays. 
    Derrière cela, il y a un homme : le leader de l’extrême droite belge, Filip Dewinter, qui mène depuis plusieurs mois une féroce campagne contre la montée de l’islamisme radical dans son pays et qui passe le plus clair de son temps à s’attaquer à la communauté musulmane. 
    Dans d’autres pays comme en Espagne ou en France, une telle campagne serait interdite. En Belgique, elle semble choquer à peine. Les personnes interrogées par des chaînes de télévision européennes n’ont nullement dénoncé cela. Au contraire. Certains estiment qu’une telle campagne peut être utile pour les habitants de Bruxelles qui, apparemment, supportent de moins en moins les communautés étrangères en cette conjoncture économique des plus difficiles en Europe.
    Sonia B. 
    Algérie Patriotique, 14/07/2012
  • Kamel Rezzag Bara : Le rôle des organisations civiles dans la dynamisation des sociétés

    Les organisations de la société civile sont dotées d’un rôle « capital » dans la dynamique caractérisant les sociétés fondées sur le pluralisme et l’ouverture, a assuré, mercredi à Boumerdès, Kamel Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République. 
    « Cette dynamique, créée au sein de la société, a pour objectif de ‘’pousser’’ les centres de décision à adopter les orientations de la société, dans le cadre des lois en vigueur »,
    a expliqué M. Rezzag Bara, dans une communication sur le thème « La société civile : entre les exigences de la dynamique et les risques de l’emploi », animée à la faveur de l’université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, ndds). 
    M. Rezzag Bara a précisé que le développement d’une véritable société civile caractérisée par la dynamique de ses organisations non gouvernementales (ONG) est tributaire de la réunion de garanties principales, dont les plus importantes sont « la liberté d’expression et de pensée, la liberté de création d’association et la liberté de regroupement pacifique ».
    Le Carrefour d’Algérie, 14/07/2012
  • Le virus du consensus, par Taoufik Bouachrine

    L’unanimité tue la démocratie, trop de consensus achève la concurrence et le système de la candidature unique est à proscrire, aujourd’hui et demain, car non démocratique. Ainsi donc, le parti de l’Istiqlal, tenu pour « libéral », chantre de l’économie de marché, défenseur de l’ouverture, héraut de l’égalitarisme, cette notion que ne comprennent que quelques-uns en plus de son concepteur Abdelkrim Ghellab, est entré dans une phase d’ « hibernation » depuis son dernier Congrès du fait de l’apparition de cette « curiosité » par rapport à ses anciennes pratiques…
    Cette « bizarrerie » tient à la présence de plusieurs candidats à la « succession éclairée » à la tête du parti de « Sidi Allal ». De tous temps, depuis la création de l’Istiqlal, la désignation du Secrétaire général se faisait par acclamation du candidat choisi par les ténors du parti plusieurs semaines avant le lancement de ce spectacle qu’est un congrès général du parti… Las, cette fois, selon toute évidence, le « printemps arabe » a fait son effet sur la formation, ses vents s’insinuant dans ses couloirs, l’atteignant d’une crise de froid aiguë.
    Les Istiqlaliens, dont plusieurs représentent des noms, des compétences et des énergies qui ne méritent pas tel sort, ne sont pas les seuls à être atteints du virus du « consensus », comme l’avait qualifié Driss Lachgar. Voilà quelques semaines, c’était le PAM qui n’était entré en congrès qu’après que ses chefs se soient entendus sur le nom du successeur de Mohamed Cheikh Biadillah, à savoir le technocrate tout droit venu de la « forteresse de la place Pietri », Mustapha Bakkoury, qui ne s’était lancé qu’après s’être assuré d’une course sans rival. Ainsi, la solution était toute trouvée à des luttes de clans et de courants, fondées sur des intérêts politiques et personnels.
    La confédération des femmes et hommes d’affaires n’est pas en reste non plus… La CGEM, donc, la très libérale, la très capitaliste, la très moderne, l’avocate de la libre concurrence, n’a jamais toléré, depuis sa création, de livrer son sort aux verdicts des urnes, après une lutte ouverte, plurielle et véritable pour sa présidence. Meriem Bensalah s’est présentée cette année toute seule, livrant une bataille contre son ombre et triomphant d’elle-même. Avant qu’elle n’annonce sa candidature, son prédécesseur, Mohamed Horani, envisageait de rempiler à la tête de la Confédération, mais il a été atteint par la « malédiction d’une trop grande proximité avec Abdelilah Benkirane », s’enfuyant alors sans demander son reste, de peur d’être abattu en plein vol…
    Et ainsi donc, les partis, les associations, les syndicats, les groupes islamistes (dont la Jamaâ al Adl wal Ihsane représente un emblème) se montrent incapables de laisser des urnes leur imposer leurs volontés, de crainte de « mauvaises surprises » inattendues et donc non souhaitées.
    Ne sommes-nous pas cette nation qui a mis au point des concepts de nature à tuer la démocratie la plus solide en Occident, comme « l’exception marocaine » ou encore « l’alternance consensuelle » ? Et sans aller plus loin encore, ne sommes-nous pas ce pays qui a inventé, puis accolé, des qualificatifs à la démocratie, aux élections ou aux référendums, comme la « démocratie hassanienne », les « élections libres et transparentes », ou encore le « référendum confirmatif » ?…
    La démocratie n’a nul besoin d’adjectifs, de même que les élections ne se font pas aux sentiments et que les référendums sont toujours aux résultats incertains… Alors pourquoi donc avons-nous introduit à ces nobles concepts des qualificatifs qui en dénaturent les fondements ?…
    La réponse à cette question est toute simple. Si vous voulez tuer un concept, ajoutez-lui un adjectif. C’est notre façon à nous d’occire la démocratie et de trucider la politique, dont la gestion des différences représente pourtant la base.
    Panoramaroc, 12/07/2012
  • La guerre des ondes

    Deux évènements médiatiques en une semaine ont de nouveau convoqué les consciences arabes et, remis en cause le professionnalisme d’une presse occidentale qui brandit, haut, le culte de la liberté d’expression lorsqu’il s’agit d’enterrer un peu plus l’arabo-musulman. Le traitement médiatique de l’affaire Merah laisse pour le moins pensif et perplexe. Après les journalistes soldats embarqués dans les chars de l’US Army, TF1 invente les journalistes avocats.
    L’initiative de TF1, proche de la droite française, ouvre grande les portes d’interrogations légitimes sur les raisons occultes qui ont poussé la chaine à diffuser des extraits choisis des négociations, entre Merah et les négociateurs du Raid. TF1 a donc endossé le rôle de la défense des policiers du Raid, accusé par le père de Merah d’assassins. La chaîne française s’implique complètement dans cette affaire, en s’arrogeant le droit de porter préjudice à la ligne de défense de l’avocate algérienne avant même le début de la procédure judiciaire. 
    De l’autre côté de la Manche, et près de quinze ans après sa disparition tragique, le 31 août 1997 à Paris sous le pont de l’Alma, la mort de Lady Diana et de son compagnon Al Fayed, fait toujours peur à la Couronne. Mohammed Al Fayed, le père du dernier compagnon de la princesse de Galles, avait commandité, il y a quatre ans déjà, un film documentaire sur la thèse d’un assassinat fomenté par la famille royale d’Angleterre. « Unlawful Killing » ou « assassinat anonyme », cette contre-enquête à charge devait sortir le 31 août prochain, mais la censure britannique est passée par-là n’autorisant sa sortie qu’à condition que le montage soit soumis à 87 coupes. 
    Face à cette injonction, les responsables de la société de production d’Al Fayed ont décidé d’abandonner la partie, abandonnés également par les distributeurs soucieux de ne pas avoir la Grande Bretagne sur le dos. « Unlawful Killing » ne verra pas le jour, parce que la version défendue par le documentaire ne cadre pas avec les conclusions officielles de l’enquête. L’interdiction insidieuse renseigne sur le degré d’hypocrisie des médias occidentaux capitalisés autour de lobbies, dont les tentacules se sont refermées sur les derniers bastions de la liberté d’expression. Et que dire des Arabes. 
    En dehors des chaines publiques tournées vers leur employeur, l’Etat, les autres sigles sont devenus les instruments d’une propagande politique régionale employée pour carrément mettre le feu dans certains pays arabes. 
    L’exemple d’Al Jazeera est là dans toute sa laideur. Aux ordres des puissances monarchiques et des capitales occidentales, Al Jazeera continue, par sa désinformation et sa capacité à manipuler les opinions publiques, de susciter les pires troubles dans le monde arabe.
    Moncef Wafi
    Le Quotidien d’Oran, 12/07/2012
  • Droit du peuple sahraoui à l’autodétermination : Ashton soutient l’ONU

    BRUXELLES – La Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton, a exprimé son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a rapporté jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Dans une lettre reçue par le ministre chargé de l’Europe et membre du secrétariat national du Front Polisario, M. Mohamed Sidati, en réponse à une lettre qu’il lui avait adressée le 13 juin, Mme Ashton a souligné qu’elle soutenait les efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable, acceptable par les deux parties et garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination dans le respect des principes et objectifs de la charte de l’ONU ».
    La lettre a précisé que « l’UE était préoccupée par la persistance de ce conflit et souhaite que le retrait de confiance par le Maroc à l’envoyé spécial du SG de l’ONU, Christopher Ross, n’entraîne pas davantage de report des négociations ».
    Mme Ashton a également affirmé son soutien à la résolution 2044 du Conseil de sécurité, du 24 avril 2012, qui proroge le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) au 30 avril 2013.
    La Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a, par ailleurs, noté que la recommandation soulignait « la nécessaire amélioration de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental » et encourageait « les deux parties à travailler avec la communauté internationale pour trouver et mettre en oeuvre des mesures indépendantes et crédibles afin de garantir le plein respect des droits de l’homme, prenant en compte leurs devoirs conformément au droit international », a ajouté la même source.
    APS, 13/07/2012
  • Flagrant délit de plagiat commis par Le Quotidien de Nouakchott

    L’éminent blogueur mauritanien Vlane a dévoilé hier dans un commentaire publié par le site CRIDEM, la réalité d’une analyse publiée par le journal pro-marocain Le Quotidien de Nouakchott sous le titre de « L’UMA reprend du service« . Minutieusement décortiquée par VLANE, cette analysé s’est avérée un plagiat en bonne et due forme. Voici la totalité du commentaire : 
    Cet article est un plagiat pompé sans vergogne par paragraphes entiers de 3 articles :
    Le premier : l’article « UMA : La sécurité prioritaire à l’intégration maghrébine » http://www.yabiladi.com/articles/printview/11813/securite-prioritaire-l-integration-maghrebine.html
    Extrait de la source 1 entièrement pompée : « Comme il fallait s’y attendre la question malienne a éclipsé tous les autres sujets, lors de cette réunion. La déclaration finale préconise son règlement « dans le cadre d’une résolution politique qui vise à protéger son intégrité territoriale, de manière à éviter une intervention militaire. »
    Devant les journalistes, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné qu’« après avoir suivi la situation au Mali ces dernières semaines, nous avons conclu qu’il existe encore une grande chance pour un règlement négocié de cette crise, et c’est notre conviction commune au niveau du Maghreb, et c’est également la première fois que nous avons atteint une position commune face à la situation dans le Sahel, au Mali en particulier. » De son côté, Saâdeddine El Otmani a estimé qu’il est nécessaire de parvenir à une « solution politique à la crise dans ce pays ».
    Le consensus autour de la question malienne n’est en fait que l’arbre qui cache la forêt des divergences et des nombreuses questions qui fâchent entre les cinq pays du Maghreb. Ainsi le ministre libyen des Affaires étrangères, Ben Achour Khayyal a réitéré les demandes de son pays d’extrader les anciens dignitaires du régime Kadhafi qui ont trouvé refuge dans les pays du Maghreb. Il faisait référence à la famille de Kadhafi accueillie en Algérie et surtout à Abdellah Senoussi, l’ancien chef des services secrets, emprisonné en Mauritanie. » 
    Ensuite l’autre partie a été pillée d’un article de Xinhua « Maghreb : Les pays de l’UMA discutent de la situation sécuritaire dans la région » repris un peu partout mais le journaliste mauritanien pour brouiller les pistes a juste mis les paragraphes dans un ordre différent :
    Extrait de la source 2 : « De son côté, le ministre tunisien des AE, Rafiq Abesselem, a fait état de « la présence de groupes terroristes, la croissance du crime organisé et l’immigration clandestine », estimant que « ces menaces représentent des dangers qui exigent de nous coordination et coopération ».
    Le ministre mauritanien des AE, Hamadi Ould Hamadi a souligné que « la situation au Sahel menace la région du Maghreb arabe toute entière », appelant à concevoir une approche maghrébine unifiée qui devrait constituer un cadre juridique pour l’établissement d’une coopération sécuritaire efficiente en vue d’assurer la stabilité de la région ».
    Quant à lui, le secrétaire général de l’UMA, Lahbib Ben Yahia, a révélé que « 60 tonnes de cocaïne par an transitent illégalement à travers la région, ce qui exige de nous de faire de la coopération sécuritaire la priorité des pays maghrébins », appelant à une position reflétant la détermination des pays de l’UMA à intensifier leur coopération dans le règlement des crises sécuritaires dans la région. »
    Quant à la troisième partie, elle a été pillée d’un article « l’uma face à sa vérité » http://www.lexpressiondz.com/edito/156759-l-uma-face-a-sa-verite.html petit extrait entre autres où l’auteur pour une fois prend la peine de changer un mot ici et là pour gagner 99% du texte d’origine « L’UMA n’a pas su, par ailleurs, saisir la chance d’être une alternative forte dans la construction d’une gouvernance maghrébine ouverte, capable de faire développer les potentialités de cette région qui étaient, sont toujours, énormes. Un vrai gâchis! Cet ensemble de cinq pays (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie.. …. Tout concourait pour arriver à l’édification du Grand Maghreb. Il fallait cependant compter avec le doute des uns, l’impréparation des autres, et l’égoïsme de tous. Un ingrédient détonant qui n’a pas permis à l’Union du Maghreb d’étrenner réellement son existence. Il fallait bien commencer quelque part, l’économie, l’industrie, une défense intégrée, un Parlement maghrébin, une justice unifiée, une politique étrangère cohérente avant d’arriver à la pierre angulaire du projet politique que sera le Maghreb. C’était là autant de pierres qu’il fallait, jour après jour, ajouter à la construction de l’édifice du Grand Maghreb. 
    ….Au total, 23 ans après la création officielle de l’Union du Maghreb, aucune de ces réalisations n’a vu le jour, les échanges économiques demeurent minimes, le passeport est toujours en vigueur entre les cinq entités maghrébines, la politique étrangère maghrébine n’a jamais été autant antinomique qu’elle ne l’a été ces dernières années. Ces rappels des échecs pluriels de l’UMA sont ». 
    Bravo !
  • Les raisons d’être fiers !, par Lyes Boumehdi

    Après avoir bouclé une réunion des AE de l’UMA, Mourad Medelci, notre ministre des Affaires étrangères, n’a pas l’intention de faire le tour du monde que pour discuter de sécurité et du Sahara occidental. Il aborde plein d’autres sujets, très pointus, avec ses homologues étrangers, comme la coopération spatiale avec les responsables américains. Il faut savoir au passage que le programme que développe actuellement l’Algérie n’est pas une version simplifiée d’un jeu électronique, mais un vrai de vrai programme spatial avec de vrais satellites à plusieurs millions de dollars et des installations à terre ultrasophistiquées et des objectifs plutôt ambitieux.
    Il n’est bien entendu pas encore question de participer à la construction de l’ISS (International Spatial Station), ou d’envoyer un cosmonaute de chez nous sur la planète Mars. L’ambition de l’Algérie est de pouvoir un jour maîtriser cette nouvelle technologie pour la mettre au service du développement national.
    Il est important de bien se mettre en tête que ce ne sont pas des paroles en l’air. 
    On en a pour preuve que sur les plusieurs milliers de pièces métalliques en orbite autour de la terre, quelques petites tonnes de métal sont la propriété exclusive du gouvernement algérien. C’est le satellite Alsat-1. On aurait plus lui trouver un nom plus original, mais ce nom de baptême sied bien aux objectifs de l’Etat algérien. C’est vous dire que l’on n’a pas l’intention, en haut lieu, de rigoler ou de faire dans le  » m’as-tu vu « . La sobriété de la dénomination vaut la détermination de mettre en place un vrai programme spatial.
    Alsat 1 dans chambre de test aux conditions spatiales. 
    Le Alsat-1, depuis le temps qu’il envoie des données, a bien fait son boulot. D’impressionnantes données sur l’environnement ont été transmises et fait l’objet d’application pour le bien du développement durable.
    Mais on ne va pas s’arrêter en si bon chemin et le boulot de Medelci et de ses successeurs est de poursuivre la mission qui devra impérativement suivre le lancement d’Alsat 2. Notez au passage, qu’il y a dans l’agenda de l’Etat algérien plusieurs autres satellites qui seront mis en orbite.
    Franchement, en ces temps de célébration du centenaire de l’indépendance, il ne serait pas intelligent de dire aux Algériens, qu’au-delà de toutes considérations politiciennes, les conquêtes de l’Algérie ne sont pas que footballistiques, que la fierté de l’Algérien moyen ne doit pas tenir qu’aux talents de ses footballeurs, qu’il existe dans ce pays des milliers d’autres citoyens qui font des choses merveilleuses, autres que de jouer au ballon ?
    Il est évident que si l’Etat et la société civile mettaient autant d’énergie à expliquer aux Algériens tout l’intérêt à apprécier à sa juste valeur le grand travail accompli en cinquante ans, dans certains domaines pointus, comme l’énergie nucléaire dont le programme a été enclenché il y a près de 30 ans déjà, on sentirait un sérieux enthousiasme à être algérien et l’on n’attendrait pas une qualification à la coupe du monde pour afficher notre patriotisme. 
    Et puis, il y aurait sans doute beaucoup moins de haragas, enfin, peut être…
  • Pourquoi les services secrets russes soutiennent Damas

    «Nous avons compris», semble dire Poutine
    Une source sécuritaire russe explique pourquoi Moscou refuse de laisser tomber le président syrien Bachar Al-Assad. Cette source révèle des détails de premier ordre sur les tenants et aboutissants de la guerre civile syrienne qui a fait plus de 16 000 morts en un peu plus d’une année. Les explications de cette source montrent que ce qui se passe dans ce pays est loin d’être une simple revendication démocratique,
    même si le peuple syrien aspire effectivement à la liberté et à la fin d’un régime monolithique suranné, bien que moins archaïque que les monarchies du Golfe qui soutiennent la rébellion armée. 
    L’officier des services secrets russes, qui a séjourné récemment en Syrie, indique que le moral des troupes syriennes «n’est nullement atteint» et que l’armée agit selon un plan bien déterminé, la priorité étant donnée actuellement, explique cette source, au «nettoyage des axes qui relient les grandes agglomérations entre elles et des villes frontalières où se trouvent des poches d’insurgés». Cette tactique permet à l’armée régulière de «maîtriser la situation parfaitement à l’intérieur du pays». Parallèlement à l’action militaire, le pouvoir en place ouvre la voie du dialogue avec l’opposition interne «qui obtient tout ce qu’elle demande» pour discréditer le Conseil national syrien miné par les dissidences et sujet à des critiques tous azimuts. 
    Le plan des Etats-Unis en Syrie est voué à l’échec, ajoute l’agent secret russe, qui souligne que la question syrienne est désormais «entre les mains des services secrets et de l’armée russes», deux institutions qui «ont joué un rôle stratégique dans la désignation du président Poutine et qui dictent la politique étrangère du pays». «Aussi, la guerre qui se déroule en Syrie est-elle perçue par Moscou comme une guerre américaine contre les intérêts directs de la Russie», relève l’officier des services secrets russes, pour qui «les événements de Syrie relèvent de la sécurité nationale russe». D’où le feu vert du Kremlin à Bachar Al-Assad pour «éradiquer l’opposition armée». Mais cette démarche est ralentie par la présence des opposants armés au sein de la population prise en otage et qui sert de bouclier. Les pertes en vies humaines et les dégâts subis par les infrastructures sont très élevés, mais «Damas n’a pas le choix», explique encore la source russe : «C’est soit la destruction totale de la Syrie par la CIA à travers les groupes qu’elle arme et dirige à partir d’un PC situé au Liban et appartenant aux services secrets jordaniens, soit une guerre sans merci pour faire échec au plan américain quels que soient les dégâts collatéraux.» 
    A la question : «Les insurgés sont-ils des révolutionnaires ?», la source répond que ce qui arrive en Syrie est une aberration : «Est-il imaginable que des Palestiniens de Ghaza demandent l’intervention de l’armée israélienne pour les libérer du gouvernement Hamas ?» s’est-elle interrogée, sceptique. Parlant de l’armée syrienne, la source russe signale qu’aucun bataillon ne s’est retourné contre la hiérarchie militaire et qu’aucun soldat n’a retourné son arme contre ses camarades. 
    La source russe rapporte également que les Américains ont balancé 30 000 hommes armés syriens et étrangers pour mener une offensive contre la capitale Damas, mais l’opération a échoué. Ces hommes sont répartis entre plusieurs villes syriennes, mais le plus gros des effectifs se trouvent à Douma (12 000 hommes). Les Etats-Unis ont définitivement perdu la bataille de Damas, affirme enfin l’officier russe.
    Sarah L. 
  • Denrées alimentaires pour les camps des réfugiés sahraouis

    Plus de 60 camions chargés de quelque 4.000 tonnes de denrées alimentaires ont été envoyés vers les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf dans le cadre de la caravane de solidarité avec le peuple sahraoui « Qafilat El Istiklal » dont le coup d’envoi a été donné, mercredi à Alger, sous la supervision du ministère de la solidarité nationale et du Croissant rouge algérien.
    Plus de 4.000 tonnes de denrées alimentaires arriveront vers le 13 juillet à Tindouf pour être distribués le lendemain aux réfugiés sahraouis résidant dans des camps, a déclaré le Directeur du Croissant rouge algérien, Lahcène Bouchakour.
    Cette charge comprend 1.000 tonnes de farine, 3.000 tonnes de lait pour enfants, 130 tonnes de sucre, 50 tonnes de riz et 1.000 tonnes d’articles scolaires, a-t-il ajouté.
    En vue de mener à bien cette opération, 64 camions ont démarré du complexe sportif du 5 juillet en présence de l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Ibrahim Ghali, du président de la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mahrez Lamari et d’un représentant du ministère de la solidarité nationale.
    Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur sahraoui a indiqué que cette caravane, troisième du genre organisée par l’Algérie, « contribuera grandement à alléger l’impact de la crise financière sur les aides humanitaires octroyés aux réfugiés sahraouis, d’autant qu’elle parviendra à quelques jours seulement du début du mois de Ramadhan ».
    Radio Algérie, 12/07/2012
  • Brahim Ghali : l’état de santé du détenu politique sahraoui Rtimi s’est gravement détérioré

    ALGER – L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Ibrahim Ghali, a indiqué jeudi que l’état de santé du détenu politique sahraoui Sahel Rtimi, en grève de la faim depuis 34 jours, s’est « gravement détérioré ».
    L’état de santé du détenu politique Sahel Rtimi s’est aggravé au point d’avoir de fréquents évanouissements qui ont nécessité son transfert à l’infirmerie de la prison alors qu’il était dans un état critique, a précisé M. Ghali dans un entretien téléphonique avec l’APS.
    L’agence de presse sahraouie (SPS) avait rapporté que le détenu politique sahraoui Sahel Rtimi avait fait l’objet d’une arrestation « arbitraire », le 3 décembre 2009 dans la ville de Tan-Tan (sud du Maroc), pour avoir participé à des manifestations pacifiques réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, avant d’être condamné, avec un groupe de jeunes sahraouis, à quatre ans de prison ferme par un tribunal de l’occupation.
    L’administration de la prison « n’a même pas daigné ramener un médecin se contentant d’un infirmier », a fait savoir l’ambassadeur sahraoui.
    Sahel Rtimi, qui se trouve dans une cellule où s’entassent des prisonniers de droit commun, souffre de vomissements, de douleurs osseuses, abdominales et rénales, d’une baisse de la vue et d’un fort amaigrissement, a précisé SPS.
    Le détenu Rtimi a entamé une grève de la faim en protestation contre « la situation désastreuse dans la prison et le refus de l’administration de la prison d’accéder à ses revendications légitimes, à savoir être traité comme détenu politique, être séparé des prisonniers de droit commun et être transféré vers la cellule réservée aux détenus politiques sahraouis.
    APS