Catégorie : Afrique

  • Thomas Sankara, le Che Guevara africain

    L’Histoire pour Tous N° 34 : Histoire du Burkina-Faso et Thomas Sankara, le Président Révolutionnaire.

    Thomas Sankara a été le Président du Burkina-Faso entre 1984 et 1987, date de son assassinat. Durant sa Présidence, la lutte contre les élites et contre l’Impérialisme Européen a été constante pour profiter aux classes inférieure.

    1) La Haute-Volta : de sa colonisation par la France à son Indépendance.

    La Haute-Volta était un territoire sous le contrôle de la France entre 1919 et 1958, non sans nombreuses réorganisations dans les territoires adjacents ; tel que le Haut-Sénégal, le Niger et le Tchad, tous situés en Afrique Occidentale Française, entre 1895 et 1958.

    En 1887, après plusieurs campagnes militaires, les Français obtinrent finalement la capitulation Mossi : Tenkodogo, Yatenka et Wogodogo ; des royaumes qui s’étendaient entre l’actuel Ghana et le Burkina-Faso. Une fois ses territoires annexés, la déportation de la population qui servirait d’esclaves a commencé, principalement pour l’Amérique Coloniale de la France (Martinique, Guadeloupe, etc.). malgré la disposition des royaumes, l’ethnie Mossi, encore majoritaire au Burkina-Faso, a réussit à maintenir sa langue et sa culture, jusqu’à aujourd’hui.

    En 1958, face aux tensions, croissantes dans la région, outres les problèmes de la France après la Seconde Guerre Mondiale, Charles de Gaulle proposa un référendum sur l’indépendance des territoires qui le souhaitaient. À partir de ce moment, la Haute-Volta est née, bien que ne soit qu’en 1960, qu’elle soit officiellement Indépendante, adaptant le territoire délimité par la France et changeant son nom en République de Haute-Volta.

    Comme beaucoup d’États voisins, la République de Haute-Volta a été caractérisée par une par une grande instabilité au début au début de son existence en tant que État Souverain.
     
    L’indépendance fut proclamée par Maurice Yaméogo, qui est le Premier Président. Pendant plusieurs années, les Coups d’États et les Gouvernements se sont succédé, laissant un pays déjà pillé par la France Coloniale dans des conditions encore pires.

    L’un des leaders les plus durables fut Sangoulé Lamizana, entre 1966 et 1980, au cours duquel les Partis d’Oppositions furent proscrits.avec la chute de Lamizana, la Présidence de Saye Zerbo, qui a offert la première place dans un Gouvernement à Thomas Sankara, qui l’a acceptée.
     
    2) Thomas Sankara : son enfance, son entraînement militaire et son accession au pouvoir.


    Thomas Isidore Noël Sankara est né le 21/12/1949 à Yako, une ville de la Colonie de Haute-Volta. D’origine modeste et connu pour son enfance rebelle, il rentre à 17 ans dans une Académie Militaire, sa seule chance de pouvoir faire des études pour quelqu’un de son statut social.

    Pour compléter sa formation, il s’est rendu à Paris, où il sera envoyer plus tard pour participer aux conflits Français qui se sont déroulés à Madagascar, puis au Maroc. Enfin, en 1974, il rentre en Haute-Volta pour participer à la guerre entre son pays et le Mali : dite la Guerre de la Bande d’Agacher (entre la frontière du Burkina-Faso et celle du Mali), du 14 au 30/12/1985 ; où il fut décoré.

    Au cours de ses voyages, il fit la connaissance de Blaise Compaoré, un compatriote avec lequel, il a noué des relations étroites et qui influera sur sa future présence au sein de son gouvernement.
    Fort de sa popularité, Saye Zerbo lui propose en 1981, un poste au gouvernement, qu’il accepte.

    Cependant, un an plus tard, il démissionne en raison d’irrégularité et de son opposition sur certaine décision de Zerbo. Cela a conduit à son emprisonnement, ce qui a provoqué une réaction des secteurs urbains et surtout universitaires, ce qui a conduit à des grèves pour obtenir sa libération.

    Ce n’est qu’en 1982 que Zerbo fut renversé, par des sous-officiers de l’armée, et fut remplacer par Jean-Baptiste Ouédraogo, médecin militaire, à la tête de l’État, qui aussitôt fit libéré Sankara et en fait le Chef de son Gouvernement.


    Sankara a rénové les structures public et de l’armée, en essayant d’éliminer la corruption et les abus des classes riches contre le peuple.

    En outre, Sankara a lancé un discours Révolutionnaire Marxiste, dans lequel, il a appelé à l’insurrection du peuple devant l’ineptie de certains dirigeants, fonctionnaires, etc …. Ces attitudes n’aimaient pas l’aile conservatrice du Gouvernement.enfin, il y a eu un Coup d’État, qui a de nouveau emprisonné Sankara avec ses alliés politiques, à l’exception de Campeoré, qui s’était enfuit et s’est retranché à Pö, une petite ville du sud. Il fut remplacé par le Général Yorian Gabriel Somé (assassiné le 9/8/1983, sur ordre de Campaoré) , qui prend ses fonctions, mais ne décide pas d’éliminer Jean-Baptiste Ouédraogo, qui est resté au pouvoir. De plus Somé comptait sur le soutient de Gui Penne, conseiller du Président de la France, François Mitterrand.


    Cependant, l’incarcération de Thomas Sankara n’est pas passé inaperçu ; à nouveau, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Ouagadougou (Capital du Burkina-Faso), y comprit les étudiants, les lycéens, les chômeurs et même les prostituées, ont participé à la manifestation, pour la libération de Sankara et de ses alliés. Profitant de ce climat de tension, un nouveau Coup d’État était prévu.


    Le 4 août 1983, jour de la célébration de la fête de l’Indépendance, la garnison insurgée de Pô, avec à sa tête Campeoré , arrive à Ouagadougou accompagnée d’une foule en liesse ; prirent les points névralgiques du pouvoir : le Palais de la Présidence, la radio-télévision et la gendarmerie.

    Campaoré fit libéré Sankara, qui fut mis à la Présidence du Conseil National Révolutionnaire . Sankara forme un nouveau Gouvernement avec la Parti Africain de l’Indépendance (PAI) et l’Union des Luttes Communistes (ULC)

    Sankara déclare que ses objectifs sont :

    «Refuser l’état de survie, desserrer les pressions, libérer nos campagnes d’un immobilisme moyenâgeux ou d’une régression, démocratiser notre société, ouvrir les esprits sur un univers de responsabilité collective pour oser inventer l’avenir. Briser et reconstruire l’administration à travers une autre image du fonctionnaire, plonger notre armée dans le peuple par le travail productif et lui rappeler incessamment que, sans formation patriotique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance ».

    Il s’entoure de cadres compétents, défend la transformation de l’administration, la redistribution des richesses, la libération de la femme, la responsabilisation de la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc. …

    3) De la Haute-Volta au Burkina-Faso : Le Gouvernement de Thomas Sankara (1984-1987).

    Un an plus tard, le 4 août 1984, Sankara, profitant à nouveau de l’anniversaire de l’Indépendance, décida de changer le nom du pays et tous les symboles Nationaux. La Haute-Volta, nommée en raison de la présence du fleuve du même nom a été rebaptisé Burkina-Faso.

    Le nom n’a pas été choisie sur un coup de tête : Burkina signifie ; ’’Homme de Valeur’’ en langue Moré et Faso : signifie ’’Pays’’ ou ’’Pays de’’ en langue Dioula. Ainsi le Burkina-Faso pourrait être traduit par : ’’Terre d’Homme de Valeur’’.

    À son tour, le drapeau tricolore à également a été changé en noir, blanc et rouge, par un rouge et vert (symbolisant respectivement la ville et la terre) avec une étoile jaune avec cinq point intermédiaires ; et l’Hymne National, écrit par Sankara, lui-même, en langue Lobi, remplace l’Hymne précédent en Français, héritage de la colonie.

    Sankara a également entamé un processus de reconstruction de l’État : il a handicapé tous les fonctionnement qui ne se conformaient pas à leur travail. Il a crée un nouvel organe directeur : le Comité National de la Révolution (CNR). En parallèle, ont été crées les Comités de Défense de la Révolution (CDR), des organisations créées par le peuple et qui ont servi à assister la population dans tous les domaines et qui se sont rapidement étendues à toutes les localités. Les Tribunaux Populaires de la Révolution ont également été créés, ce qui a lancé un processus de réorganisation de l’État et de la fonction publique.


    La politique de Sankara était assez cohérente : elle visait à réaliser une redistribution de la richesse ; il voulait aider la population rurale qui représenté plus de 80 % des habitants du Burkina-Faso ; et il voulait mettre fin à toute influence du système Capitaliste Européen, qu’il considérait corrompu et inefficace. Son discours, proche du Marxisme, ne nia pas la religion et incorpora en fait des éléments à la fois Chrétiens et Islamiques.

    Il a également incorporé la lutte pour les Droits des Femmes à sa révolution : Sankara n’a pas accepté le fait que dans une lutte u collectif opprimé, le peuple était contre les élites, il n’y avait pas non plus de lutte contre l’oppression des femmes. En fait, son gouvernement a incorporé des femmes, parmi ses ministres.

    Sankara a également éliminé tout culte de personnalité ; il n’a pas laissé son portrait figurer dans les institutions officielles (comme l’on fait de nombreux dirigeants Africains). Il a également introduit une politique d’austérité : obligeant tous les fonctionnaires et tous les postes ministres, y comprit lui, à baisser son salaire, et fixant une limite de salaire. Élimination des dépenses inutiles, telle que, l’entretien des Mercedes coûteuses pour les ministres et l’établissement d’une Renault 5, beaucoup moins chères.


    L’un des objectifs les plus connus de Sankara était de fournir deux repas et dix litres d’eau par jour à tous les résidents Burkinabés. Une tentative d’acculturation de la population a été à ajoutée à sa politique, créant différentes entités dans le but d’éduquer la population majoritairement analphabète. En outre, il a ouvert de nombreuses écoles secondaires et instituts afin que le peuple puisse aller à l’école.

    Thomas Sankara devant les Nations Unies

    Sur un plan international, Sankara s’est toujours opposé au Fonds Monétaire International (FMI) et a ses propositions, tout en refusant de payer la dette extérieure. Il a assuré que, dans ses priorités, il nourrissait son peuple et ne payerait pas les dettes que l’ancien colonisateur (la France) leur avait imposées dans le but de tenter une nouvelle domination économique. Il a également critiqué la politique interventionniste Américain, ce qui lui a valu la désapprobation des Présidents Américains, tels que Ronald Reagan ou George Bush.


    Il était favorable à des Gouvernements tels que Cuba ou le Nicaragua, qui selon lui, s’étaient défendus de l’Impérialisme Américains. Il s’est également opposé à l’Apartheid Sud-Africaine, la denoçant à chaque occasion.

    4) La Mort de la Révolution :

    Thomas Sankara a été assassiné le 15/10/1987.

    Sankara est devenu gênant, du fait de sa lutte contre le néocolonialisme, menaçant la place de la France en Afrique ainsi que le pouvoir des autres chefs d’État d’Afrique de l’Ouest, au comportement plus docile.

    Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné lors d’un coup d’État organisé par un de ses camarades les plus proches Blaise Compaoré (plus disposé à soutenir les intérêts de la France, de la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et du Malien Moussa Traoré, qui soutiennent se renversement)

    L’implication de la Libye de Khadafi (en dépit du soutien politique et matériel qu’il apportait à Sankara) a parfois été souligné, mais aucune preuve ne peut l’affirmée. Quelques jours plus tard, il est déclaré : « décédé de mort naturel » par un médecin militaire.

    Son frère d’armes Blaise Compaoré (photo ci-dessus) qui lui succède à la tête du Burkina Faso, est soupçonné d’être le principal responsable de son assassinat.

    Selon sa version des faits ; il déclara ; qu’il fut contraint de recourir à la force meurtrière pour faire face à la résistance de Sankara, une version démentie par de nombreux témoins.

    Thomas Sankara et certains de ses camarades tués lors du coup d’État seraient enterrés sans tombe au cimetière de Dagnoën à Ouagadougou, pour éviter la création ’’d’un Mythe et d’un Martyr’’. Plus tard, de simples tombes en ciment sont édifiées.

    Une fois installé au pouvoir, Compaoré élimina tous les alliés de Sankara, ouvrant ainsi la voie à un régime dictatorial.

    Cependant, malgré la dure répression, des étudiants ont protestés contre la mort de Sankara, mais cette fois-ci, ils n’ont pas réussit à ébranler le nouveau régime.
    La mort de Thomas Sankara , en revanche, ébranla les pays voisins : les Présidents du Ghana, du Mali et de la Côte-Ivoire lui ont rendu un hommage pour ses actes politiques ; mais au Nicaragua et à Cuba des message de deuil ont été consacrés à la mort de Thomas Sankara.

    Ainsi se termina la vie de celui qu’on surnommé : ’’Le Che Guevara Africain’’.

    Liste des Présidents de Haute-Volta puis du Burkina-Faso :

    Maurice Yaméogo (1921-1993), Président du 11/12/1959 au 3/01/1966

    Sangoulé Lamizana (1916-2005), Président du 3/01/1966 au 25/11/1982, arrivé par un Coup d’État.

    Saye Zerbo (1932-2013), Président du 25/11/1980 au 7/11/1982

    Jean-Baptiste Ouédraogo ( né en 1942) Président du Comité Militaire de redressement pour le
    Progrès National (CMRPN), du 7/11/1982 au 4/8/1983), arrivé par un Coup d’État.

    Thomas Sankara (1949-1987), Président du Conseil National de la Révolution du 4/8/1983 au 15/10/1984, arrivé par un coup d’État.

    Blaise Compaoré (né en 1951), Président du Front Populaire du 15/10/1987 au 24/12/1991, arrivé par Un Coup d’État, puis Président du Burkina-Faso du 24/12/1991 au 31/12/2014, contrait de démissionner par un soulèvement populaire.

    Isaac Zida (né en 1965), Chef f’Etat par Intérim du 1/11/ au 21/1/2014

    Michel Kafanko (né en 1942), Président du 21/11/2014 au 29/12/2015 ; son mandat a été interrompu par un Coup d’État, organisé par le GénéralGilbert Diendéré. Chérif Sy, Président du Conseil National de Transition, assure l’intérim. Le Putsch ayant échoué, Michel Kafango reprend ses fonction le 23/9/215.

    Rock Marc Christian Kaboré (né en 1957, Président élu depuis le 29/11/2015.

    Sources :

    L’Afrique de Thomas Sankara, de Carlo Batà, 2011

    Les fondements historiques, économiques et politique Africaine de la France, Guy Martin, 1985

    La presses internationales et mes propres recherches.

    Nîmes le jeudi 21 mars 2019,

    Cazorla Denis.

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    Tags : Burkina Faso, Haute Volta, Thomas Sankara, Blaise Compaoré,

  • RDC : L’erratique confinement de Kinshasa

    Impossible à appliquer, la mesure de confinement qui avait été décidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a été rapidement annulée sur ordre de la présidence. Dès sa promulgation, elle avait surpris : le « confinement total » n’aurait du fonctionner que par intermittence, soit quatre jours d’isolement pour deux autres consacrés au ravitaillement. L’annonce de cette mesure eut un effet immédiat : tous ceux qui le pouvaient se ruèrent sur les magasins d’alimentation, -sans se soucier de la promiscuité-, tandis que les autres, dans les quartiers populaires, se contentaient de vivre au jour le jour, recourant au mini commerce de détail, le seul dont ils puissent s’offrir les produits… Mais surtout, les premières 24 heures de confinement avaient suffi à faire doubler les prix de tous les produits et à ranimer la crainte d’éventuels pillages.

    Les banques elles aussi ont été prises d’assaut, chacun essayant de retirer ses économies et déplorant que les salaires de mars n’aient pas été payés en temps voulu. La décision de faire marche arrière a donc été prise au sommet de l’Etat, mais dans la commune bourgeoise de la Gombe, dont sont issues les premières personnes atteintes, un confinement de fait est pratiqué par ceux qui en ont les moyens. Si les autorités provinciales sur ordre de la présidence, ont annulé les mesures prises, c’est parce que les mises en garde n’avaient pas manqué : le mouvement citoyen Lucha avait évoqué les risques d’émeutes ou de catastrophe humanitaire, tandis que le cardinal Ambongo avait assuré que « si on confine les Kinois durant deux ou trois jours, il y aura des morts. » Dans cette métropole de 12 millions d’habitants, dont un habitant sur deux est privé d’eau potable et d’électricité non seulement le confinement est impraticable mais les simples règles d’hygiène sont difficiles à observer. C’est pourquoi un nouveau petit commerce a été initié par des « mamans » toujours en quête d’un modeste profit : dotées d’un bidon d’eau, de savon et d’une bassine, elles ont inauguré des stations de lavage des mains dans les rues des quartiers populaires.

    L’ambassade des Etats Unis à Kinshasa a cependant recommandé de faire des provisions car un nouveau confinement, pour une période ininterrompue de 14 jours, pourrait être bientôt annoncé. Si pour le moment le nombre de cas déclarés est encore modeste, les professionnels de la santé ne cachent pas leurs craintes : le docteur Muyembe, le patron de la riposte au Covid, 19 évoque un taux de mortalité potentiel qui avoisinerait les 10% (c’est-à-dire 10.000 morts..)et depuis Bukavu, le docteur Mukwege assure que son hôpital de Panzi est prêt à toute éventualité mais qu’il redoute une « hécatombe. » A noter que lui aussi, en l’absence d’un autre traitement certifié, recommande d’utiliser la chloroquine, un remède bon marché qui, sous la forme d’antipaludéen appartient depuis longtemps à la pharmacopée congolaise et a déjà démontré ses capacités anti virales.

    Des miliciens attaquent Lubumbashi

    La tension et l’angoisse provoqués par le coronavirus n’empêchent pas d’autres manœuvres politico militaires : samedi, Lubumbashi, la capitale du Katanga, a été réveillée par des tirs nourris et des chants guerriers : Des miliciens appartenant au mouvement dit Bakata Katanga avaient attaqué la ville, de même que la cité minière de Likasi ou la ville de Bunkeya où ils ont hissé le drapeau du Katanga sur le bureau de la chefferie. La ville frontalière de Kasumbalesa sur la frontière zambienne a également été attaquée, comme la ville de Pweto.

    Ce mouvement séparatiste Kakata Katanga , dirigé par le chef Gédéon Kyungu, est l’émanation de certains dirigeants katangais opposés au président Tshisekedi. Ce dernier, originaire du Kasaï, est considéré comme une menace pour les soutiens katangais de l’ ex président Kabila. La figure de Gédéon est tristement célèbre en RDC : son nom a été cité dans plusieurs massacres dont les affrontements au Kasaï où ses hommes avaient servi de supplétifs à la répression menée par l’armée régulière. Malgré sa condamnation à mort le chef de guerre avait réussi à s’évader et coulait des jours tranquilles à Lubumbashi, apparemment protégé par le général John Numbi, ancien Inspecteur général de la police et l’un des piliers de l’ex système Kabila…

    Les errements du pouvoir actuel face au Covid 19, s’ajoutant à la crise économique (les recettes minières sont entrain de s’effondrer) et à certains désordres peu spontanés pourraient nourrir les ambitions de ceux qui rêvent d’un retour à l’ancien régime…

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    Tags : Congo, RDC, coronavirus, covid19, pandémie, confinement,

  • Maroc : le style Ramtane Lamamra fait des soucis

    Embassy of the Kingdom of Morocco

                              Accra

                                                                                                   Accra, le 10 juillet 2014

    Objet : 45ème Sommet de la CEDEAO / Démarches pour une participation marocaine

    Suite à ma conversation téléphonique avec M. le Secrétaire Général, le 8 juillet au soir, au sujet de la participation de notre pays au Sommet de la CEDEAO les 10 et 11 juillet, et aux instructions données, ja’ l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai entrepris des démarches pour susciter une invitation du Maroc à ce Sommet.

    Lors de mon entretien avec M. Kadre Ouedraogo, ce dernier m’a assuré de notre participation à la Conférence Ministérielle, en précisant que l’Algérie, la France, l’UE, l’UA, l’UEMOA et l’ONU allaient assister à cette réunion. Concernant le Sommet, il a affirmé qu’il revient à la présidence, en l’occurrence le Ghana, d’envoyer les invitations. Il a en outre souligné que la CEDEAO compte sur la contribution du Maroc pour la mise en œuvre de la Stratégie Sahel.

    Lors de mon entrevue avec la Ministre des Affaire Etrangères, Mme Hamma Tetteh, cette dernière a accusé réception de la note verbale de cette Mission à ce sujet et m’a affirmé que les pays observateurs invités par la Présidence sont directement impliqués dans la gestion des questions inscrites à l’ordre du jour.

    L’Algérie, en raison de la médiation qu’elle mène, le Cameroun et le Tchad pour la gestion de la crise du Nigerai et les menaces frontalières de Boko Haram, et la Mauritanie car cette dernière négocie les Accords de Partenariat économique avec l’Union Européenne. Rappelant à mon interlocutrice que les précédentes présidences faisaient preuve d’une ouverture plus grande aux pays observateurs et au plus haut de la crise malienne, Mme Tetteh a poursuivi son explication en précisant que les Sommets de la CEDEAO sous présidence ghanéenne allaient être ouverts aux pays observateurs non pas automatiquement mais en fonction de la contribution de ces derniers aux points inscrits à l’ordre du jour. Elle a ajouté que la requête marocaine d’assister au Sommet a été déposée fort tardivement pour qu’une invitation adressée à un Chef d’État soit transmise dans un délai raisonnable.

    Enfin, et à l’issue du Sommet, j’ai eu un entretien avec M. Ouedraogo, qui m’a confié que la question de l’invitation du Maroc a été évoquée lors du dîner des Chefs d’État le 9 juillet et que le président Mahama a fait part de sa disponibilité à inviter notre pays lors des prochaines sessions.

    Parallèlement à ces contacts, j’ai eu un entretien avec le Ministre maline des Affaire Etrangères, M. Abdoulaye Diop qui m’a confié que son pays compte sur l’invitation des pays observateurs au Sommet il m’a confié que la Ministre ghanéenne lui en a fait part lors du Sommet de l’UA à Malabo en juin dernier. Par ailleurs, il m’a fait part de la possibilité du reports de sa visite au Maroc, en raison des pourparlers inter-maliens qui débuteront à Alger les 15 et 16 juillet prochains.

    Eu égard à ces différents éléments, il serait hautement souhaitable qu’une lettre de M. le Ministre soit adressée à la Ministre des Affaires Etrangères ghanéenne et au président de la Commission de la CEDEAO, pour formaliser le souhait du Maroc à prendre part aux travaux des Sommets, bien avant la tenue de ces derniers.

    Il serait également indiqué de capitaliser sur les initiatives menées et les actions entreprises par notre pays pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Mali pour une visibilité accrue au niveau de la CEDEAO et de certains de ses pays membres (surtout anglophones) qui en ont une totale méconnaissance.

    L’entrisme récent de l’Algérie en Afrique de l’Ouest, combiné au nouveau style de sa diplomatie sur les questions africaines, imprimé par Ramtane Laamamra qui s’implique personnellement et effectue une tournée au Mali, Burkina Faso et Ghana laisse présager une pression et un intérêt dans la gestion des crises ouest-africaines dans un style nouveau, en cohérence avec l’Union Africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, dirigé par Said Djinnit. La rencontre d’Alger des 15 et 16 juillet 2014 en est une première illustration.

    Source : Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Algérie, CEDEAO, Ramtane Lamamra, Union Africaine,

  • Opération Kony – Une croisade américaine en Afrique

    Une vidéo peut-elle déclencher une guerre en Afrique? Ce documentaire enquête sur un film caritatif controversé de 2012 devenu viral et demande si la vidéo et la chasse dirigée par les États-Unis au seigneur de guerre ougandais Joseph Kony ont servi de couverture aux opérations militaires américaines en Afrique.

    C’était une sensation sur Internet: la vidéo « Kony 2012 » publiée par le groupe à but non lucratif Invisible Children a généré des millions de clics en quelques jours et a profondément ému les téléspectateurs du monde entier.

    Ce documentaire examine le contexte de son succès. Il conclut que la vidéo a servi les intérêts géopolitiques américains plus que n’importe quelle campagne de bienfaisance, fournissant un prétexte pour une opération militaire dans une région stratégiquement importante de l’Afrique.

    Au printemps 2014, les journalistes Étienne Heger et Boris Huver se sont rendus dans la région d’Obo en République centrafricaine pour rendre compte de la chasse des États-Unis et de ses alliés africains à Joseph Kony, le célèbre dirigeant ougandais de la Lord’s Resistance Army.

    En 2018, Jean-Baptiste Renaud a poursuivi ses enquêtes en Ouganda et aux États-Unis. Là, il a découvert comment un réseau de groupes religieux et de politiciens associés au mouvement évangélique a profité de la tragédie du recrutement d’enfants soldats par Joseph Kony pour faire avancer un programme évangélique profondément fondamentaliste en Ouganda.

    Source 

    Tags : Ouganda, Uganda, Etats-Unis, USA, Joseph Kony, Lord’s Resistance Army,

  • Maroc : Fiche Multilatérale sur l’Île Maurice

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères
    et de la Coopération

    Direction des Nations Unies
    et des Organisations Internationales
    Division des Nations Unies

    Fiche Multilatérale sur L’Île Maurice

    A) Question du Sahara marocain

    • L’Île Maurice a retiré sa reconnaissance de la pseudo rasd le 15 janvier 2014.
    • L’Île Maurice avait reconnu la pseudo « rasd » depuis le 01juillet 1982.

    I- Questions multilatérales

    B) Réforme du Conseil de Sécurité

    • L’Île Maurice estime que la réforme du Conseil de Sécurité devrait prendre en compte non seulement les méthodes de travail de l’organe exécutif onusien, mais également un rééquilibrage dans ses centres d’intérêt entre les questions économiques et politiques.
    • L’Île Maurice considère que la réforme du CS devrait porter également sur les membres aussi bien permanents que non permanents.
    • La réforme du Conseil de Sécurité devrait prendre en compte une représentation permanente de l’Afrique.
    • La réforme du Conseil de Sécurité devrait également prendre en compte une représentation permanente de l’Amérique Latine.
    • Pour le pays, la revitalisation de l’ECOSOC conformément aux attributions qui lui sont accordées par la Charte des NU et, en tant que l’un des principaux organes des Nations Unies, est nécessaire pour lui permettre de jouer son rôle dans les questions économiques, sociales et environnementales.

    C) Questions de Développement

    1- Commerce international
    • En tant que pays appartenant à la catégorie des Etats Insulaires en développement, l’Île Maurice (SIDS), a toujours appelé pour un traitement préférentiel dans le cadre de la stratégie mondiale visant à assurer et garantir la sécurité économique.

    • L’Île Maurice regrette que les discussions sur le commerce international se tiennent dans des forums limités. Le pays préconise une approche globale en terme de traitement et de négociation des questions économiques notamment le commerce international

    • L’Île Maurice estime que l’Organisation des Nations Unies est le seul organe qui a la légitimité et le caractère universel requis pour décider de l’ordre économique mondial.

    2- Changements climatiques

    • L’Île Maurice estime que les efforts de la communauté internationale devraient se focaliser sur la sécurité et la durabilité des océans. Cette question est cruciale pour ce pays qui est convaincu que la survie des Etats des petites îles dépend de la sécurité des océans.
    • En tant que pays fait partie des Etats insulaires en développement, l’Île Maurice considère que les effets du changement climatique sont considérables pour le pays aussi bien sur le plan humain qu’économique.
    • L’Île Maurice soutient la proposition du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’organisation d’une réunion au Sommet sur le changement climatique en 2014 et souhaite qu’il en découlera des mesures concrètes, notamment pour remédier à la situation des Etats les plus vulnérables à ce phénomène.

    3- Développement durable

    • Le pays a adopté une stratégie pour le développement durable qui prend en considération les priorités du pays en termes d’énergie, de protection de l’environnement pour une économie durable.
    • Pour l’Île Maurice, les objectifs de développement post-2015 devraient donner un sens nouveau au partenariat mondial au sein des politiques à l’échelle nationale et internationale.
    • L’Île Maurice considère que l’éradication de la pauvreté, l’autonomisation de la femme, la fourniture d’opportunités de travail pour les jeunes, l’amélioration des services de santé, la gestion des ressources en eau et l’alimentation sont autant de défis universels qui exigent la mise en place d’un cadre commun pour le développement durable.

    D) Désarmement

    • L’Île Maurice estime que le désarmement est partie intégrante de la stratégie mondiale pour la sécurité.
    • Pour ce pays, l’échec de la communauté internationale à trouver une issue à la question du désarmement porte préjudice aux efforts visant à assurer le développement et la sécurité de par le monde.
    • L’Île Maurice considère que les efforts de la communauté internationale à élaborer une politique mondiale de l’environnement devraient contribuer à la réalisation des objectifs de désarmement.
    • L’Île Maurice soutient fermement les efforts en vue de la mise en place d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

    E) Terrorisme

    • L’Île Maurice considère qu’il est nécessaire d’assurer le suivi de la stratégie globale des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et renforcer la coopération dans ce domaine.

    F) Résolution des conflits

    • L’Île Maurice, pays ayant un conflit autour de l’archipel des Chagos avec la Grande Bretagne, appelle à ce que les Nations Unies puissent réexaminer les mécanismes dédiés à la résolution des conflits, y compris à travers les moyens légaux, en vue d’établir des normes de conduite adaptées à tous les Etats en ce qui concerne, la négociation, la médiation, la conciliation et autres formes de résolutions pacifiques des conflits.

    Tags : Maroc, Maurice, Sahara Occidental, RASD,

  • Le Maroc un ami du Mali?

    En ce moment le Maroc est au cœur de l’actualité malienne et met en place une stratégie pour se rapprocher du Mali. En effet on se souvient qu’il était présent lors de l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita dit « IBK ». C’était la première fois qu’il participait à l’investiture d’un chef d’état africain.

    Cette semaine le roi du Maroc Mohamed VI accompagné de sa délégation c’était rendu à Bamako dans le cadre d’une coopération maroco-malienne. Au Mali on a tendance à analyser les relations inter États de manières très manichéens. Dans un premier cas on aura tendance à voir l’état avec qui l’on traite comme un « ami », un sauveur , un frère un allié. Dans le second cas ça sera le constat inverse, ce pays est un ennemi, un colonisateur etc…

    Ces analyses ont une part de vérité, mais le côté émotionnel ou passionnel que l’on ajoute dans ces analyses inter États nous éloignent de la réalité.

    Pour éviter cela, pour me rapprocher le plus de la réalité, je veux enlever tout aspect passionnel ou émotionnel lors de mon analyse et me baser principalement sur les faits plutôt que sur des suppositions.

    Ce qui m’intéresse est de savoir de quelle relation le Mali a vraiment besoin avec le Maroc ?

    Est ce que l’on peut considérer le Maroc comme un allié ou plutôt est ce que les intérêts du Maroc convergent avec ceux du Mali ?

    La politique étrangère que tous les états appliquent est une politique machiavélique, c’est à dire la protection et uniquement la protection de ses propres intérêts. Si un état doit collaborer avec le diable pour ses propres intérêts, Il ira le suivre en enfer si le chef d’état estime que c’est dans son intérêt. De Gaulle disait « la France n’a pas d’ami seulement des intérêts ». Je vais ajouter autre chose « un état n’a ni d’amis ou d’ennemis seulement des intérêts convergeant ou divergeant ». Je m’explique lorsque deux états ont des intérêts communs pour défendre leurs biens, ils vont s’allier mais dans le cas contraire, ils vont au contraire s’affronter. Ce n’est pas la politique que je voudrais voir mais c’est la réalité.

    Le Maroc ou d’autre états musulmans se présentent comme des pays frères ou amis envers le Mali.

    Mais où étaient ces états quand le Mali était en crise ? Que faisaient-ils ?

    C’est vrai que l’on peut noter que le Maroc fut le seul pays du Maghreb à clairement exprimer son indignation lorsque les terroristes au Nord du Mali ont détruit les mausolées de Tombouctou et à les qualifier clairement de terroristes, et à soutenir le Mali pour la conservation de l’intégralité total de son territoire mais ce dernier aspect me chiffonne. Le Mali a émit des mandats d’arrêts internationaux envers les membres du MLNA. Le MLNA a menacé l’intégrité territoriale du Mali, attaqué la population et les institutions maliennes. En collaborant avec des groupes terroristes telle que le MUJAO il s’est aussi attaqué à la souveraineté de l’Etat du Mali. Mais dans ce cas pourquoi le roi du Maroc a t-il accueillis le Bilal Ag Cherif un des leader du MLNA s’il est un « ami » du Mali ? Pourquoi le Maroc a attendu que les mausolées de Tombouctou soient détruits pour manifester son indignation ? Pourquoi ne l’a-t-il pas manifesté lors du coup d’état ou encore lorsque le MLNA a envahi le Nord du Mali ?

    Ce ne sont pas des reproches, mais lorsque qu’on analyse ces faits on voit bien que les intérêts du Maroc ne convergent pas avec ceux du Mali.

    Il y’a un autre aspect qu’il ne faut pas oublier, les échanges commerciaux ou diplomatiques entre le Mali et le Maroc sont faibles par rapport à d’autre acteurs comme la Chine ou l’Union européenne. On peut même dire que les échanges entre l’Afrique subsaharienne et le Maroc sont minimes.

    Il y’a deux principales raisons. La première est l’influence de son voisin l’Algérie. Le Maroc entretient une rivalité tendue avec l’Algérie au niveau économique et miliaire pour avoir le leadership régional. L’Algérie a une grande influence dans la région. Le Maroc même s’il le voulait n’aurait pas pu intervenir dans la crise malienne sans l’autorisation de l’Algérie. Et l’Algérie ne voulait pas la présence d’une nation comme le Maroc ou la France dans le nord du Mali.

    La deuxième raison, le Maroc a découvert le potentiel de croissance et d’opportunité de l’Afrique tard. Pendant longtemps et en France c’est encore le cas on considère l’Afrique en particulier l’Afrique subsaharienne comme un continent de misère.

    Mais certaines nations ont vu plus rapidement le potentiel qu’a ce continent. C’est le cas de la Chine, de l’Inde ou encore le Brésil et maintenant les états unis.

    Bien sûr, il est inutile de préciser que la France aussi se prépare à récupérer sa part du gâteau africain.

    Le Maroc prenant conscience de l’importance qu’aura l’Afrique subsaharienne, veut lui aussi avoir sa part du gâteau dans le continent africain. C’est pour cela que depuis quelques années le Maroc a accéléré ses relations avec les pays d’Afrique noirs en particuliers ceux d’Afrique francophone. Dans le but de pouvoir devenir une nation émergente et d’avoir le leadership régional il est nécessaire pour le Maroc qu’il puisse s’approvisionner en ressource énergétique ou minières que ses voisins africains possèdent. Le Maroc a augmenté les domaines de coopération avec les états sahéliens, supprimé les dettes des pays les plus pauvres.

    Le Maroc ne coopère pas avec le Mali par solidarité ou pour l’aider à se reconstruire, mais il est là, pour gagner les marchés maliens et rentabiliser les investissements qu’il fera au Mali. Les intérêts sont avant tout financiers, c’est aux maliens de rester vigilants s’ils ne veulent pas que leurs intérêts soient lésés.

    Il faut aussi avoir en tête que le partenariat que le Mali établit avec le Maroc aura des répercussions avec la relation que ces deux états ont avec l’Algérie. Le Mali pourrait subir d’avantages de menaces issues du MLNA ou d’AQMI. En tout cas cela ne va pas améliorer ses relations. Le Mali doit faire attention de ne pas être le terrain de jeux de la rivalité Algero-Marocaine à son détriment. Mais il ne peut pas non plus ignorer l’appel du pied du Maroc. Le Mali n’a pas beaucoup de partenaires, il est aussi important que le Mali, s’il veut se reconstruire diversifie ses partenaires économiques ou diplomatique.

    Il est important que le Mali face du business ou des relations avec des partenaires qui ne vont pas le coloniser à nouveau comme la France ou la Chine.

    Il est vrai que l’on peut craindre une dégradation au niveau des relations Algero-Maliennes. Et cette dégradation est justifiée par les derniers évŕnements.

    Les rebelles du MLNA qui venaient de Lybie sont venus avec leurs armes jusqu’au Mali. Le Mali n’a pas de frontière avec la Lybie donc les rebelles sont forcements passés par les états voisins c’est à dire l’Algérie et le Niger. Et le chemin le plus rapide de la Lybie au Nord du Mali en tout cas vers Kidal, c’est de passer par l’Algérie. Donc comment des individus armés jusqu’au dents ont pu traverser des kilomètres de frontière sans que les Algériens ne les arrêtent ? Pourquoi la plupart des terroristes qui se sont repliés sont aujourd’hui en Algérie et ne sont pas inquiétés.

    Si avoir un allié, c’est avoir un allié qui laisse mes ennemis se préparer à m’attaquer et qui les laisse replier tranquillement dans son territoire je préfère qu’il devienne mon ennemi. Car qu’il soit mon allié ou mon ennemi j’aurais des problèmes.

    Que ce soit le Maroc ou l’Algérie les deux états peuvent nuire ou déstabiliser le Mali.

    D’où l’importance pour le Mali de ne pas jouer avec le feu avec à travers cette rivalité.

    Le Maroc n’est pas un ami mais il n’est pas non plus un colonisateur ou une menace directe. Le Maroc n’a pas le hard power de l’Algérie ou encore de la France ou de la Chine. Par rapport au retard qu’il a sur ses rivaux, il doit faire plus de concession. Et il faut aussi noter qu’à ce jour le Maroc n’est pas un grand partenaire diplomatique ou économique. Il faudra voir si le Maroc sur le long terme aura les moyens de mener de telle politique de coopération. Et surtout s’il a les moyens de concurrencer les autres investisseurs comme la France, la Chine, les USA ou l’Inde voir l’Afrique du Sud.

    En conclusion le Maroc est juste un investisseur qui défendra uniquement ses intérêts. La vrai question n’est pas de savoir si les marocains vont aller dans l’intérêt des maliens. Mais si les maliens vont profiter de cette coopération pour aller dans leurs intérêts, il ne faudra pas compter sur le Maroc pour défendre nos intérêts.

    MOUSSA MANSA

    http://rebellespacifiques.unblog.fr/2014/02/26/le-maroc-un-du-mali/

    LE MAROC D’ABORD

    Le roi est est arrivé, il y avait à boire et à manger pour tous, du moins pour une partie du peuple. Ne comptez pas sur moi pour contribuer au mythe du roi qui aime si bien le Mali et son peuple qu’il se rangera du côté du pouvoir central de Koulouba. Dans cette méga, giga et téra crise que nous connaissons, l’art du cache misère est le sport favori de tous ceux qui ont eu la destinée du Mali entre les mains. Après avoir accordé tous les honneurs à l’adultérin Hollande, toutes les vénérations au Boucher de Ouagadougou Compaoré, le Mali à travers son imposant et encombrant président Keita est en train de faire du lèche cul au roi du Maroc. Si demain IBK a une haleine de chacal, vous comprendrez d’où  provient l’odeur. Le résultat sera identique aux précédentes mises en scène. Seul un projet digne de ce nom avec la collaboration des maliens car il s’agit de l’avenir des maliens pourra trouver un destin plus heureux. Pour l’instant le pouvoir joue à cache cache avec le peuple, des milliers d’heures de vol du souverain, des incantations, des menaces, des pseudos justices et quelques larmes sont le lots des maigres propositions de solutions. Les maliens attendent mais finalement qu’est ce qu’ils savent faire d’autres que d’attendre? Vous remarquerez d’ailleurs que la plupart des chiens du Mali sont baptisés « patience », c’est dire combien ils sont attentistes. Revenons au roi du Maroc, l’hôte qui cristallise l’espérance des maliens en ce moment. Que peut-il apporter au Mali? Que peut-il apporter dans la recherche de solution de la crise territoriale malienne? Quel est le poids du Maroc et de son souverain dans la Galaxie des états qui décident? Prenons le Maghreb, la zone géographique à laquelle appartient le Maroc, il n’est pas la première puissance, il ne joue pas les premiers rôles. Le Maroc n’a toujours pas réussi à solutionner son propre problème territorial Sahraouis.Le Maroc visant son intérêt et son seul intérêt va entraîner le Mali dans un jeu malsain au cours duquel le Mali ne gagnera rien et se mettra à se prostituer comme il le fait déjà avec le célibataire de l’Élysée. Le Mali aime tendre la main, peut être qu’il faut lui couper les mains pour qu’il se mette à voler tout seul. La présidence malienne et certains maliens sont fier de nous annoncer que le « MAROC » va construire une cimenterie au Mali…Qu’est ce que cela signifie? le « Maroc » n’étant  pas une entreprise mais un Etat, alors qu’est ce qui pousse un Etat à investir dans un pays qui ne présente aucun avantage absolu en matière de production de ciment( à part la matière première les coût de transaction et les économies d’échelle réalisables et réalisées par les concurrents sont tels que le ciment malien ne sera compétitif pour personne, même pas pour les maliens eux mêmes). Alors on est tenté de dire que cette cimenterie présente toutes les caractéristiques d’un produit politique qui répond plus à un soucis de rachat de la paix comme dans le passé et de démonstration d’influence dans la zone nord du Mali. Il existe des forces plus coriaces que celle politique et diplomatique du roi du Maroc. L’implication de sa majesté Mohamed six dans la résolution de la crise malienne n’est en rien un tournant majeur, la France tutrice légale du Maroc y est déjà et ce bien avant le déclenchement de la mission Serval. Tout ce temps utilisé pour faire de la littérature de la paix et non l’édification de la paix elle même est du temps qu’on fait gagner au terrorisme version MNLA et installer dans l’inconscient collectif la partition de Mali. On ne peut pas affirmer que l’incursion du Maroc dans le ring malien est une bonne ou mauvaise chose, il est pervers de voir les choses ainsi, cependant la situation n’a rien à voir avec l’espérance béatifiée que la classe dirigeante voudrait faire croire aux maliens. Marocain ou malien, sur le sentier du roi, tu n’es qu’une proie. Un homme averti en vaut seize millions.

    ELIJAH DE BLA

    Source 

    Tags : Maroc, Algérie, Mali, MUJAO, MNLA, touaregs, Azawad, France, Barkhane, Chine,

  • La France autorise l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso

    Mona Saanouni | 06.03.2020

    AA/France/Fawzia Azzouz

    Le gouvernement français a autorisé l’extradition de François Compaoré, frère de l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, soupçonné d’être impliqué dans la mort d’un journaliste, ont rapporté jeudi les médias français.

    Il avait été interpellé à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle en octobre 2017, en vertu d’un mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso.

    Le décret autorisant l’extradition du frère du président déchu, a été signé par Matignon, selon les informations de RFI, qui précise que la décision doit être publiée au Journal Officiel dans les prochains jours.

    L’homme politique est soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo, qui enquêtait sur le décès de son chauffeur.

    Si l’enquête a piétiné pendant des années, elle a été relancée après la chute de Blaise Compaoré en 2014 et le frère de l’ancien président est le principal suspect dans l’enquête sur l’exécution de l’ancien journaliste et des trois personnes qui l’accompagnaient.

    Anadolou

    Tags : Burkina Faso, Blaise Compaoré, François Compaoré,

  • Quand Madiba s’indignait de certaines pratiques du roi du Maroc

    Aveuglés par la propagande de la françafrique et ses lobbies qui roulent à coups de l’argent qui coule du palais royal, les africains sont loin de connaître celui qui se fait appeler « Commandeur des Croyants », alors qu’il n’est qu’un simple négrier des intérêts de la France et ses pratiques négrières s’appliquent aussi à ses sujets de race noire.

    Il avait une garde personnelle composée des fils de ses esclaves qu’il loge dans le quartier Twarga qui veut dire « touaregs ». Ils ont, probablement, été enlevés du nord du Mali lorsque les razzias marocaines faisaient la loi au désert du Sahara. Le sultan Moulay Ismail en a fait une armée pour défendre son trône contre les menaces de puissances étrangères.

    Le roi du Maroc impose à ses esclaves de baiser sa main enveloppée d’une sorte de mouchoir en tissu ou un fichu.

    Le jour où Nelson Mandela a appris cette histoire il n’a pas hésité à exprimer son indignation à un politicien marocain qu’il considérait comme un ami et qui, bien sûr, n’osera jamais la transmette au roi.

    Sans doute, Madiba ne savait pas qu’il y a pire au Maroc. Hassan II et son fils Mohammed VI ont incrusté dans la conscience de chaque marocain l’habitude de se soumettre et baiser la main au premier arrivant avec quelques miettes pour aider ce peuple dont une grande partie est affamée par les prédateurs qui entourent son souverain.

    Si Madiba voyait aussi ce que les marocains faisaient aux migrants subsahariens en quête d’un passage vers l’Europe, il aurait procédé immédiatement à la rupture de toute relation avec ce Maroc raciste et dont le régime se sert du trafic des stupéfiants pour arrondir ses fins de mois, même au détriment de la stabilité de la région du Sahel où les mouvements terroristes pratiquent la vente du haschich marocain pour financer leur guerre.

    Tags : Maroc, Sahel, trafic de drogue, Nelson Mandela, Madiba, racisme,

  • Cameroun : Paul Biya « surpris » par les propos de Macron

    – La présidence camerounaise rejette les « pressions » annoncées par le président français.

    Lassaad Ben Ahmed | 25.02.2020

    AA / Yaoundé / Peter Kum

    La présidence camerounaise a rejeté, par voie de communiqué, lundi soir, ce qu’elle a qualifié d’« allégations mensongères » d’un activiste camerounais et des « propos surprenants » de Macron.

    La présidence camerounaise s’exprimait en réaction à une polémique qui ébranle les réseaux sociaux au Cameroun et à l’étranger, au sujet des « pressions » annoncées par le président français, Emmanuel Macron, qui répondait à une interpellation d’un activiste camerounais lors de l’ouverture du salon de l’agriculture, samedi dernier à Paris.

    « La présidence de la République du Cameroun rejette formellement tant les allégations mensongères dudit activiste que les propos surprenants du président de la République française », a souligné un communiqué de la présidence camerounaise.

    « Le président de la République du Cameroun est comptable devant le seul peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger, fusse-t-il d’un pays ami », poursuit Biya.

    Le président Biya a souligné qu’il est « pleinement engagé dans l’accomplissement de la lourde et exaltante mission que Dieu le Tout-Puissant et le peuple souverain lui ont confiée et n’a pas besoin -pour ce faire- de pressions extérieures ».

    Le président camerounais a rappelé à son homologue français que les Camerounais dans leur « immense majorité » lui ont, à l’occasion de la dernière présidentielle, « renouvelé massivement leur confiance » pour les guider dans la lutte pour la paix, la sécurité, le développement, la consolidation de l’État de droit, de la démocratie et de l’unité nationale.

    La présidence camerounaise a réitéré son appel aux « pays qui abritent les promoteurs de la haine et de la violence au Cameroun d’agir contre ces criminels et leur demande de se garder de se laisser instrumentaliser par leur propagande mensongère» contre le régime en place.

    Biya a invité, par ailleurs, les Camerounais à garder leur calme, rappelant les liens historiques entre le Cameroun et la France.

    Samedi dernier, un activiste camerounais, Thiam Abdoulaye alias Calibri Calibro avait interpellé Emmanuel Macron sur un présumé « génocide » en cours au Cameroun dans les régions anglophones.

    Le chef de l’État français lui avait répondu qu’il allait s’entretenir au téléphone avec Biya durant cette semaine. Macron avait évoqué que la situation qui sévit en zones anglophones est « intolérable ».

    Le président français avait aussi promis un « maximum » de pression sur le président Biya pour que les violations des droits de l’homme cessent au Cameroun et surtout en zone anglophone.

    Le 14 février courant, un massacre de dizaines de civils a eu lieu à Ngarbuh, dans la région du Nord-ouest anglophone camerounais, suscitant de vives réactions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cameroun.

    L’armée camerounaise avait reconnu sa responsabilité, évoquant un « malheureux accident » faisant 5 morts, alors que la société civile camerounaise évoque un bilan d’au moins 32 morts, dont des femmes et des enfants.

    Une enquête a été engagée pour déterminer les faits et les responsabilités.

    Anadolou

    Tags : Cameroun, Cameroon, Paul Biya, France, Emmanuel Macron,

  • Activités Maroc-Afrique dans la période octobre 2013-août 2014

    Royaume du Maroc

    Ministère des Affaires Etrangères

    et de la Coopération

    Direction des Affaires Africaines

    ACTIVIES MAROC-AFRIQUE DEPUIS OCOTOBRE 2013

    1. VISITES ET ACTIVITES EN AFRIQUE ET A l’EXTERIEUR :

    21.10.2013 : Visite de Monsieur le Ministre à Dakar : Audience avec le Président sénégalais- Rencontres de Monsieur la Ministre avec son homologue, avec le Président de l’Assemblée Nationale et avec la Présidente du Conseil Economique et social.

    05.11.2013 : Participation de Monsieur le Ministre et de Mme la Ministre Déléguée à Bamako à la réunion sur la stratégie des Nations Unies pour le Sahel.

    05.11.2013 : Le Président malien reçoit Monsieur le Ministre

    18.11.2013 : Participation de Mme la Ministre Déléguée au 3ème Sommet Arabo-Africain (Koweït)

    06.12.2013 : Participation de Monsieur le Ministre au Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique (Sommet France-Afrique-Paris)

    08.12.2013 : Audience de Monsieur le Ministre à Conakry par le Président de la Guinée (Réunion MAE/OCI)

    12.12.2013 : Audience de Monsieur le Ministre à NAIROBI avec le Président du Kenya (50e anniversaire indépendance Kenya)

    25.01.2014 : Audience de Monsieur le Ministre avec le Président élu de Madagascar (Investiture)

    25.01.2014 : En marge de la cérémonie d’investiture Monsieur le Ministre s’entretient avec les présidents des Comores et de l’Ile Maurice, ainsi qu’avec ses homologues mauricien et Seychellois,

    29.01.2014 : Entretiens de la Madame la Ministre Déléguée avec plusieurs MAE africains de en marge du 22ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba.

    Visites de Sa Majesté le Roi au Mali, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Gabon :

    – 18 au 23 février 2014 : Mali

    – 23 février au 03 mars 2014 : Côte d’Ivoire

    * Forum économique Maroco-Ivoirien

    – 3 au 5 mars 2014 : Guinée Conakry

    * Forum économique Maroco-Guinéen

    – du 5 au 8 mars 2014 : Gabon

    * Forum économique Maroco-Gabonais

    12.03.2014 : Participation de Mme la Ministre Déléguée à la 20ème session du Conseil Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens, (Khartoum)

    02.04.2014 : Participation de Monsieur le Ministre au Sommet UE-Afrique (Bruxelles)

    08.04.2014 : Mme la Ministre Déléguée expose à Londres la politique africaine du Maroc.

    14-15.05.2014 : Forum économique Maroc-Mali (Bamako)

    20.05.2014 : Audience a Bamako avec le Président IBK (Remise de Message Royal)

    18.06.2014 : Entretien avec  le Ministre des Affaires Etrangères Gambien, en marge de la 41ème session  du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l’Organisation de la Coopération islamique. (Djeddah).

    03.07.2014 : Entretien avec le Représentant spécial du Président russe pour l’Afrique (Moscou)

    04.08.2014 : Participation de Monsieur le Ministre et Madame la Ministre Délégué au Sommet Etats-Unis / Afrique (Washington)


    II- VISITES, ACTIVITES ET RENCONTRES  AU MAROC :

    28.10.2013: Monsieur le Ministre préside la Cérémonie d’ouverture de la Réunion de Haut niveau de la CEN-SAD (Rabat)

    01.11.2013 : Monsieur le Ministre reçoit son homologue Equato-guinéen qui lui a remis un message à Sa Majesté le Roi du président Obiang Nguema

    11.11.2013 : Mme la Ministre Déléguée s’entretient avec une délégation ministérielle du Malawi 

    12.11.2013 : Réunion avec le Corps diplomatique africain accrédité à Rabat sur la nouvelle politique migratoire du Royaume 

    11.04.2014 : Visite du MAE Tchadien au Maroc dans le cadre de la 1ère Commission Mixte de Coopération entre les deux pays 

    11.04.2014 : Monsieur le Ministre préside avec son homologue du Tchad la Première Session de la Commission Mixte de coopération entre les deux pays 

    21.04.2014 : Réception par Mme la Ministre Déléguée du Président de l’association japonaise de l’Economie africaine de développement (AFRECO) 

    22.04.2014 : Entretiens de Madame la Ministre Déléguée avec le Président de la Commission de la CEDEAO 

    24.04.2014 : Mme la Ministre Déléguée s’entretient avec des responsables kényans ;

    24.04.2014 : Entretiens de Madame la Ministre Déléguée avec le Secrétaire Exécutif de Commission Economique pour l’Afrique (CEA) 

    29.04.2014 : Visite de travail du Ministre gambien des Affaires Etrangères

    07.05.2014 : Entretiens de Madame la Ministre Déléguée avec le Secrétaire Général de la Primature de la République de Maurice 

    27.05.2014 : Célébration de la Journée de l’Afrique au Maroc 

    02.06.2014 : Mme la Ministre Déléguée reçoit le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi 

    10.06.2014 : Mme la Ministre Déléguée reçoit le Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso 

    18.06.2014 : Entretiens  de Madame la Ministre Déléguée avec le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo 

    23.06.2014 : Entretiens de Madame la Ministre Déléguée avec une délégation parlementaire kenyane 

    24.06.2014 : Participation de Mme la Ministre Déléguée à la première édition du « China Africa Investments Meetings » (Rabat)

    11.07.2014 : Entretiens de Mme la Ministre Déléguée avec une délégation du groupe d’amitié parlementaire Tchad-Maroc au sein de l’Assemblée nationale tchadienne

    III- ACTIVITES ET VISITES DES AUTRES DEPARTEMENTS

    MALI:

     07.01.2013 : Visite au Maroc du Ministre malien chargé des cultes, pour participer au lancement de la formation des Imams maliens au Maroc. 

    25 au 29/ 01/20114 : Visite au Maroc du Ministre Malien de l’Urbanisme

    24 Avril au 03 Mai 2014 : Visite au Maroc du Président malien IBK (Salon Agriculture-SIAM) 

    Mai 2014 : Délégation Hauts Fonctionnaires Maliens Ministère d’Intérieur (développement et décentralisation) 

    1er au 4 mai 2014 : Visite au Mali d’une délégation de l’Agence Nationale pour le développement de l’Aquaculture 

    07.05.2014 : Participation du Ministre malien des Mines au Sommet Pétrole et Gaz 2014 -Marrakech

    13 au 16 mai 2014 : Visite au Maroc de Monsieur Zeid Ben Barka, Conseiller technique de la Présidence de la République du Mali (Transport Aérien-RAM)

    10 au 13 juin 2014 : Visite au Maroc de Karim Keita, fils du Président malien 

    23.06.2014 : Visite à Bamako d’une délégation du Ministère de Habitat et de la Politique de la Ville 

    03 au 07 juillet 2014 : Visite du Ministre malien de la Justice

    10 au 14/08/2014 : Visite au Maroc du Ministre Malien des Maliens de l’Extérieur

    République du Sénégal :

    28 et 29 mars 2014 :Visite du Ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration au Sénégal ;

    24 avril au 03 mai 2014 : Visite de Mme la Ministre de l’élevage du Sénégal au Maroc, pour prendre part aux activités de la 9ème édition du SIAM 2014

    26 au 29 juin 2014 : Participation à Dakar de M. El Houssaine LOURDI, Ministre de la Santé, au 2ème Salon de la Santé des Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI HEALTH EXPO).

    Guinée Bissau :

    24 juin 2014 : Monsieur Nabil BENABDELLAH, Ministre de l’Habitat, et de la Politique de la ville, a représenté Sa Majesté le Roi à la cérémonie d’investiture du Nouveau Président de la Guinée Bissau Monsieur José Mario Vaz 

    13 et 14 janvier 2014 : Visite de travail à Bissau, de M. Aziz Rabbah, Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique

    Tchad :

    14 au 16 octobre 2013 : Visite au Tchad du de la Présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) à la tête d’une délégation de trois membres pour participer à la 3ème conférence des présidents du réseau francophone des régulateurs des médias 

    23.04.2014 : participation à Rabat du Ministre tchadien de la Jeunesse et des Sports à la semaine de la lutte en Afrique 

    11 et 12 mars 2014 : Visite du Ministre tchadien de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires Foncières et des Domaines, à l’occasion de la tenue de 1ère session de la Commission Mixte de coopération maroco-tchadienne.

    Burkina Faso :

    09 au 11 juin 2014 : Visite au Maroc de la Ministre burkinabè de la Promotion de la Femme et du Genre 

    17 au 20 juin 2014 : Visite au Maroc d’une délégation du Ministère burkinabè de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi 

    12 au 14 juin 2014 : Visite au Burkina d’une délégation du Ministère chargé de l’eau et d’une délégation parlementaire pour prendre part au forum « Africa Water 2014 » 

    29 mai au 09 juin 2014 : Visite au Maroc d’une délégation du Ministère de l’Agriculture et de la Santé Alimentaire

    Niger :

     16 au 18 juin 2014 : Visite au Maroc du Ministre nigérien de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 

    23 au 27 avril 2014 : Participation d’une délégation du Niger à l’édition 2014 du Salon International de l’Agriculture organisé à Meknès

    07 au 12 Avril 2014 : visite au Maroc d’une délégation de l’Administration Plénipotentiaire du Niger 

    07 avril 2014 : participation à Rabat du Ministre nigérien de l’enseignement supérieur au Conseil d’Administration du Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française

    02 décembre 2013 : Participation du Ministère de l’Education à Niamey aux travaux de la Conférence Régionale sur la problématique de l’éducation en milieu dans l’espace sahélo-saharien.

    Guinée :

    24 Avril au 03 Mai 2014 : Visite au Maroc du Président guinéen Alpha Condé (Salon Agriculture-SIAM 2014)

    Mars 2014 : Visite au Royaume, du Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail de la Guinée-Conakry

    Avril 2014 : Visite au Maroc, du Ministre guinéen de la Ville et de l’Aménagement du Territoire

    Côte d’Ivoire :

    17 avril 2014 : Visite au Maroc du Ministre d’Etat ivoirien, Chargé de l’Intérieur et de la Sécurité

    22-28 juin 2014 : Visite au Maroc du Ministre ivoirien du Tourisme

    1er Juillet 2014 : Visite au Maroc du Ministre ivoirien de l’Agriculture

    Cameroun :
    06 mars 2014 : Participation du Ministre camerounais des Transports à la célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Office National des Chemins de Fer (Marrakech).

    République Centrafricaine :

    23 au 26 avril 2014 : Participation au Maroc du Ministre du Transport de la RCA au Salon « Marrakech Air Show ».

    Guinée Equatoriale :

    9-11 Janvier 2014 : Commission Mixte au niveau des experts (Malabo).

    Gabon :

    11 au 19 juin 2014 : Visite de travail au Maroc de la Ministre gabonaise de la Culture, des Arts et de l’Education Civique.

    Angola :

    8 – 9 novembre 2013 : 2ème Commission Mixte de coopération Maroc-Angola (Luanda)

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