Catégorie : Algérie

  • Algérie : Probable report des élections, manifestations se poursuivent

    Alger – Selon Reuters, l’élection présidentielle imminente en Algérie devrait être reportée alors qu’une nouvelle manifestation a eu lieu vendredi pour la troisième fois scandanrt des slogans contre l’élite dirigeante du pays.

    Après deux décennies au pouvoir, le président Abdelaziz Bouteflika a démissionné le mois dernier sous la pression des manifestants et de l’armée, mais les manifestations ont continué en quête des réformes politiques et la destitution de tous les responsables appartenant à l’ancienne garde.

    Une élection présidentielle est prévue pour le 4 juillet.

    Mais une source proche du dossier a déclaré que le vote devait être retardé en raison de difficultés d’organisation de la logistique à temps et de l’opposition de la rue.

    « Il n’y aura pas d’élections le 4 juillet », a-t-il déclaré à Reuters, demandant à ne pas être cité par son nom.

    Des centaines de manifestants ont recommencé à se rassembler vendredi, appelant à la démission du président par intérim, Abdelkader Bensalah, et du Premier ministre Noureddine Bedoui.

    « Non aux élections honteuses. Enlevez d’abord Bensalah et Bedoui », lit-on dans une banderole brandie au centre-ville d’Alger.

    Le Conseil constitutionnel, qui supervise la transition, devrait publier prochainement une déclaration sur le processus électoral. La date limite pour que les candidats à la présidentielle puissent collecter et soumettre 60.000 signatures est le 25 mai.

    La source a indiqué à Reuters que le vote pourrait être reporté à la fin de l’année, avec des noms en suspens pour assurer la transition, notamment l’ancien ministre conservateur Ahmed Taleb Ibrahimi et le technocrate et ancien Premier ministre Ahmed Benbitour.

    Source : New York Times, 17 mai 2019

    Tags : Algérie, transition, Hirak, Ahmed Taleb Ibrahimi, Ahmed Benbitour,

  • Le Rugby Algérien bientôt dans les écoles

    La Fédération Algérienne de Rugby (FAR) s’engage à apporter tout son soutien et son savoir faire sur le plan technique notamment, afin de faciliter l’introduction du rugby dans les écoles

    ALGER, Algérie, 17 mai 2019/ — La fédération algérienne de rugby a signé, hier soir à Alger, en marge de la tenue de l’assemblée générale ordinaire du comité olympique algérien, une convention avec la fédération algérienne des sports scolaires afin d’introduire le rugby dans les établissements scolaires dans un avenir très proche (dés la rentrée scolaire de 2019/2020 à partir de septembre 2019). La FAR s’engage à apporter tout son soutien et son savoir faire sur le plan technique notamment, afin de faciliter l’introduction du rugby dans les écoles.

    Le nombre d’écoliers et étudiants algériens a atteint les 12 millions sur le territoire algérien, pour l’année scolaire 2018/2019, une population très importante que la FAR veut sensibiliser dans le but de la motiver à adhérer aux valeurs du rugby et de sa pratiquer.

    Le président de la fédération algérienne de rugby, Monsieur Sofian Abdelkader Ben Hassen a déclaré à la presse algérienne après la signature de la convention : « le 16 mai 2019 est pour nous une soirée historique n, la signature de la convention entre la FAR et la fédération des sports scolaires pour introduire le rugby dans les Etablissements scolaires, appliquer le » Get Into Rugby « , initier le rugby à grande échelle, sur une population d’enfants et adolescents aussi importante qui est de 12 millions est une aubaine pour nous mais aussi pour les enfants qui aiment notre sport, suscité des vocations est aussi notre vocation.

    Nous aurons a faire participer et faire des formations pour des éducateurs la où il y’ a des clubs pour toucher le maximum d’établissements scolaires, pour que les techniciens du sports et les éducateurs puissent appliquer le « Get Into Rugby » dans les écoles.

    « Je suis donc très satisfait et très content de pouvoir, enfin, concrétiser ce projet qui était un des objectifs de la FAR et qui tenait à cœur l’ensemble des membres de notre fédération ».

    Tags : Algérie, rugby, fennecs,

  • Le Maroc espionne l’Algérie via Facebook !

    Les services de renseignements marocains ont crée une nouvelle branche spécialisée dans l’espionnage des algériens, via les réseaux sociaux, dont le Facebook et le Twitter sont en tête de liste pour espionner l’Algérie.

    Le Maroc ne se lasse pas de s’équiper de nouvelles technologies pour connaitre et suivre de prêt l’orientation des algériens en termes d’affaires locales ou internationales, afin de l’exploiter dans les plans hostiles que le Makhzen trame contre l’Etat algérien, gouvernement et peuple.

    Echorouk a appris de sources bien informées que les services algériens spécialisés dans la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité ont avorté une grande opération d’espionnage procédée par les services de renseignements marocains.Cette opération consistait à contrôler les commentaires postés par les algériens, ainsi leurs opinions culturelles et politiques .

    Le Maroc a signé l’année dernière un contrat avec la France portant sur la vente de deux satellites d’observation de type Pléiades en deux phases (1 + 1). La mission principale dévolue à ces satellites serait la surveillance des mouvements des troupes de l’armée algérienne.

    A cet effet,la presse algérienne a accusé le Maroc de vouloir espionner l’Algérie avec son satellite français et a indiqué que cette ‘prétendue’ transaction, renforce encore plus, le global, l’ininterrompu et le multisectoriel, axe Rabat – Paris.

    Tags : Maroc, Algérie, espionnage, Facebook,

  • Algérie : Il va adresser samedi une lettre aux algériens : Taleb Ibrahimi, le joker du pouvoir pour gérer la transition

    L’option d’Ahmed Taleb Ibrahimi comme probable Président de la transition semble se confirmer chaque jour un peu plus. En effet, le concerné dont le domicile à Alger a connu un chassé-croisé d’acteurs politiques, de journalistes et de hauts responsables, s’apprête à rendre public samedi prochain une proposition de sortie de crise, avons-nous confirmé auprès de son entourage.

    Taleb, confie-t-on, a été officiellement approché par des émissaires du pouvoir pour lui proposer de diriger une période de transition en qualité de «personnalité consensuelle».

    L’état-major de l’armée est désormais convaincu qu’il sera impossible d’organiser l’élection présidentielle le 4 juillet prochain.

    Et pour éviter le vide constitutionnel après la fin de l’intérim d’Abdelkader Bensalah, on a pensé à Taleb Ibahimi qui a ceci de particulier qu’il est âgé (87 ans) et qu’il est plus au moins consensuel.

    Après avoir poliment décliné la proposition à plusieurs reprises en faisant valoir son âge et sa santé fragile, Taleb a fini par se laisser convaincre. Pour ce faire, il va rendre public samedi une « lettre au peuple algérien » qui sera une sorte de prélude à l’annonce de son adoubement.

    L’ex-ministre des affaires étrangère devrait ainsi faire une série de propositions dont la plus importante sera la nécessité de «reporter l’élection présidentielle du 4 juillet» et l’ouverture des période de transition qui sera dirigée par une personnalité «acceptée par le peuple».

    L’initiative de Taleb devrait ainsi combiner les deux dimensions politiques et constitutionnelles dans le règlement de la crise.

    Aussi, Taleb devait proposer, d’après nos sources, à ce que l’armée « accompagne la transition politique» et la mise en place d’un gouvernement de compétence nationale.

    Pour rappel, le nom de Taleb Ibrahimi a été scandé dans plusieurs wilayas du pays lors des deux derniers vendredi avec Benbitour et Zeroual.

    Source : Algérie1

    Tags : Algérie, transition, Taleb Ibrahimi, armée, Hirak,

  • Le Tribunal Militaire convoque Tayeb Belaiz

    Le tribunal militaire de Blida vient de convoquer l’ancien président du Conseil constitutionnel,Tayeb Belaiz, rapporte la chaîne Echorouk News.

    Ce dernier comparaîtra pendant l’écriture de ces lignes comme « témoin » dans le cadre de l’affaire Saïd Bouteflika, Toufik et Tartag.

    Lors de la mise sous mandat de dépôt de Saïd Bouteflika et des généraux Tartag et Toufik, le communiqué du parquet militaire de Blida a laissé entendre que d’autres personnes pourraient être concernées par des poursuites dans le cadre de la même enquête.

    Rachel Hamdi

    Source : Echourouk Online, 16 mai 2019

    Tags : Algérie, tribunal militaire, Tayeb Belaiz, armée, transition, corruption,

  • Algérie : La cour et le clan

    par Mohamed Salah

    Faut-il s’étonner de la dernière déclaration du président de la Cour des comptes au micro de la chaîne 3 ? Abdelkader Boumaâraf a confirmé que l’institution qu’il préside n’a jamais publié ses rapports annuels depuis 1999, année de l’intronisation de Bouteflika.

    Petit rappel de l’histoire : l’enquête de la Cour des comptes, saisie par Chadli Bendjedid, aboutit à un premier arrêt qui sera prononcé le 8 août 1982 et qui «met en débet Abdelaziz Bouteflika pour une somme dont la contre-valeur en dinars représente 58.868.679, 85 DA et qui reste à justifier».

    La Cour explique que ce montant «est l’aboutissement des longues investigations tant à la Trésorerie principale d’Alger qu’au ministère des Affaires étrangères».

    Suite à cette décision, Bouteflika se voit d’abord suspendu du Comité central du FLN avant son exclusion par le congrès de l’ex- parti unique. Connaissant le passif de l’ex- président de la République on soupçonne l’une des raisons pour lesquelles Bouteflika a mis sous le coude l’institution, l’empêchant d’accomplir ses missions.

    Or, la mission essentielle de la Cour des comptes est de «favoriser l’utilisation régulière et efficiente des ressources, moyens matériels et fonds publics, de promouvoir l’obligation de rendre compte et la transparence dans la gestion des finances publiques et de contribuer au renforcement de la prévention et de la lutte contre les diverses formes de fraudes et de pratiques illégales». Théoriquement. «Car en théorie tout se passe bien», comme l’a dit un auteur inconnu, puisqu’en réalité, la Cour des comptes a ressemblé à toutes les institutions publiques du temps du régime Bouteflika. Des coquilles vides résonnant aux seuls échos des injonctions formulées en haut lieu.

    On comprend un peu mieux le sentiment d’impunité qui a longtemps régi la gestion de l’argent public et les largesses permises à ses gestionnaires en dilapidant des milliards et des milliards de dinars entre malversations et incompétences qui ont coûté très cher au Trésor public.

    Le clan et ses cercles sont parvenus à discréditer toutes les structures organisationnelles de l’Etat, plaçant leurs hommes aux postes clé décisionnels. La justice tout comme ses appendices ont été instrumentalisés au seul service du pouvoir alors en place.

    Aujourd’hui encore, après la chute du système, on est en train de vivre les mêmes réflexes avec la nomination de profils, pour le moins surprenants, à la tête des institutions de l’Etat.

    Tags : Algérie, transition, clan, Bouteflika, cour des comptes, corruption, trésor public,

  • Algérie : Le MAK, sous les auspices du Mossad

    Dans son livre « Mossad en Algérie » l’auteur français Philippe Gourmet, évoque les opérations secrètes des services des renseignements sionistes depuis 1956, avec l’avènement de la glorieuse révolution du premier novembre et son impact sur les rapports de force dans le monde arabe, Maghreb et Proche-Orient.

    Sur ce plan, AlgérieTouteHeure mettra l’accent sur les rapports étroits liant les services de renseignements sionistes et certains mouvements séparatistes de la région, dont le MAK, du fantoche et maître-chanteur Ferhat M’henni, compte tenu de la conjoncture actuelle que vit le pays et les menaces qui guettent l’unité du peuple et la sécurité de la totalité du territoire.

    Philippe Gourmet évoque le livre paru aux Etats Unis d’Amérique «Périphérie: Israël à la recherche d’alliés au Moyen-Orient », de l’ancien officier des services secrets sionistes Yossi Alpher, qui révèle que le Mossad a bien noué des relations avec des berbéristes d’Algérie et du Maroc, afin de maintenir ces pays sous pression.

    En effet, Yossi Alpher a révélé dans son livre intitulé ‘Periphery: Israel’s Search for Middle East Allies’, paru début 2015, aux éditions ‘Hardcover Books’ aux USA, qu’Israël avait depuis les années 60, mis au point une stratégie dite la ‘Doctrine des périphéries’, avec pour objectifs à long terme son désendiguement géopolitique.

    Consciente qu’elle n’est entourée que par des pays arabes qui lui sont hostiles.

    Israël, indique l’ancien officier du Mossad, avait opté pour le développement de ses relations avec des pays ceinturant le Moyen-Orient, comme le Maroc, la Grèce, la Turquie et l’Iran du Chah. Un autre volet de cette stratégie, concernait des groupes ethniques et confessionnels vivant au sein des pays arabes.

    Selon Yossi Alpher, Tel-Aviv avait travaillé à nouer alliances chez les
    mouvements amazighistes en Afrique du Nord (Maroc et Algérie), afin de maintenir ses pays sous pressions. De même fut avec les maronites aux Liban,les Kurdes en Irak et les sud-soudanais qui avaient finis par se séparer du Sohttp://algerietouteheure.com/le-mak-sous-les-auspices-du-mossad/udan.

    Dans son livre, Yossi Alpher a consacré un chapitre entier au Maroc. Il a considéré le royaume comme un pays clé dans cette stratégie sioniste des périphéries.

    L’ancien espion sioniste a expliqué ainsi que très tôt, Israël aurait tout fait pour gagner la confiance du Maroc et gagner par la même sa collaboration notamment en matière de renseignement. Cette relation, indique-t-il, aurait été particulièrement facilitée par la communauté des maroco-israéliens qui compte parmi les plus nombreuses en Israël. Le Maroc, conclut Yossi Alpher, a permis à Israël, de mieux comprendre ‘‘ce qui était en dynamique au sein du monde arabe’’.

    Yossi Alpher avait en mars dernier, été l’invité du ‘Belfer Center for Science and International Affairs’, un centre de recherche, relevant de la ‘John F. Kennedy School of Government’ de l’université de Harvard . Il y a donné présentation de son livre dont suivant, l’enregistrement audio

    Un travail qui entre dans le cadre de sa stratégie dite la «doctrine des
    périphéries», avec pour objectif à long terme le «dés-endiguement géopolitique» de l’Etat hébreu. L’officier israélien confirme par-là les relations entre le portevoix du «Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie», Ferhat Mehenni, avec les services de renseignement israéliens.

    Gouvernement provisoire kabyle

    Fondé par le chanteur engagé Ferhat Mehenni, 61 ans, le MAK entretient depuis longtemps des relations avec des organisations sionistes, ce qu’il a toujours démenti, notamment en mai 2009, quand le quotidien algérien Ennahar, a révélé qu’il s’est réuni à l’ambassade d’Israël à Paris, avec des agents du Mossad et des services secrets américains.

    L’activisme débordant de Ferhat Mehenni s’est traduit le 1 juin 2010 par la création, à Paris, de l’Anavad, ou « Gouvernement provisoire kabyle en exil
    (GPK)», dont il s’est fait élire président. En Kabylie, le MAK est dirigé par Bouaziz Aït-Chebib, 39 ans, licencié en sciences politiques, ancien militant du Mouvement culturel berbère (MCB) et du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).

    Depuis son installation en France, M’henni se découvre de plus en plus. En avril 2011, il est allé aux Etats-Unis chercher un appui diplomatique. Le programme de ses rencontres était organisé, a-t-on dit, par des membres de l’AIPAC, le lobby pro-israélien américain. Au menu : un discours devant l’instance permanente des peuples autochtones de l’ONU, des entretiens avec la coprésidente du Caucus antiterroriste de la Chambre des représentants, le Président de la Commission du renseignement pour le Moyen-Orient au Congrès, et des dirigeants des think tanks comme la Heritage Foundation et l’Institute of World Politics. Des rencontres étaient également prévues au Pentagone et au Conseil national de sécurité, mais selon la chaîne Fox News, ces deux dernières demandes seraient restées sans réponse.

    En février 2012, le GPK est allé plus loin. Dans une lettre ouverte à Hillary Clinton, venue à Alger suivre les préparatifs des législatives de mai, il a demandé à la Secrétaire d’Etat «de bien vouloir porter la revendication légitime de la Kabylie au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU», décrivant la région comme «un pays annexé à l’Algérie par la France coloniale… un pays qui a existé bien avant l’Algérie» et assimilant l’armée algérienne à une armée d’occupation.

    Ferhat M’henni, dont les tentatives de couper la Kabylie du reste de l’Algérie sont vouées à l’échec, était allé chercher en Israël un soutien que lui avaient certainement suggéré les services secrets marocains, lesquels voient en lui le «pion» dont les idées séparatistes pourraient amener l’Algérie à réviser sa position sur l’affaire du Sahara Occidental.

    Traînant déjà de lourds soupçons de connexion avec des officines de pays étrangers, depuis la création du MAK, puis du GPK (gouvernement provisoire kabyle), Ferhat M’henni enchaînait des sorties publiques à travers lesquelles il affichait clairement sa proximité avec le lobby sioniste en France, et en prenant des positions favorables à la politique d’entité sioniste dans la région. Sa visite à Tel-Aviv, en mai 2012, a été le couronnement logique d’un enrôlement, plus qu’un acte de provocation.

    Il a passé quatre jours à Tel-Aviv et à Al Qods, accompagné par Lyazid Abid,son «ministre des Affaires étrangères». Il s’y est entretenu avec des sionistes purs et durs, voir pire : Danny Danon, vice-président de la Knesset, Uzi Landau,ministre de l’Energie et de l’Eau, et des membres de la division Afrique du Nord ;du ministère des Affaires étrangères. A côté de Danon, également président du Likoud mondial, Benyamin Netanyaou fait figure de mou.

    Landau, ancien ministre de la Sécurité intérieure d’Ariel Sharon en 2001 – qui a rejoint en 2008 le parti ultra raciste Yisrael Beiteinu d’Avigdor Lieberman , est du même acabit. Le choix de ces personnalités pour rencontrer M’henni ne doit rien au hasard, l’organisateur du voyage étant Jacques Kupfer, ancien chef de la ection française du Betar, milice armée sioniste d’extrême droite.

    Dans une interview accordée au quotidien sioniste Jerusalem Post, il a déclaré sa totale allégeance à Israël. «Les Kabyles ont toujours eu un peu de sympathie pour Israël», a-t-il affirmé. «Cette sympathie, argumente-t-il, s’est matérialisée par le soutien de la Kabylie à l’Etat israélien.» L’ancien maître-chanteur atteste que «pendant la guerre de 1967, la Kabylie a applaudi la défaite des Arabes».

    Il déclare que «lui et son peuple» continueront à poursuivre une «défiance vis- à vis de la loi algérienne qui veut qu’Israël soit boycotté» et souligne qu’il «espère que les relations entre la Kabylie et Israël puissent être intensifiées».

    Dans une déclaration à la presse, le gourou du MAK dit ne pas regretter son action et qu’il n’hésiterait pas à retourner à Tel-Aviv «s’il le faut».

    Il justifie cette visite par sa volonté d’élargir son cercle de «soutiens» dans lemonde. «Je n’ai jamais pris de contacts avec le Mossad. Mon voyage en Israël s’inscrit dans le cadre de relations d’Etat à Etat. Le Gouvernement Provisoire Kabyle est fondé à plaider en faveur de l’avènement d’un Etat kabyle auprès de tous les pays du monde. La Kabylie et le peuple kabyle ont besoin de se prendre en main pour ne plus vivre sous la botte et la dictature de générauxalgériens suspicieux et anti-kabyles.»

    Dans une interview, Ferhat Mehenni declarait: «La Kabylie ne se sent pas partie intégrante du monde arabo-musulman. Elle s’y refuse au nom de son identité et de ses valeurs. Un intellectuel vient de donner sur un site internet la conclusion de cette visite, et selon laquelle « la Kabylie n’est pas prête à rendre les armes ». Disons qu’elle n’acceptera jamais d’être soumise. La Kabylie, à travers ce geste, réaffirme sa propre souveraineté sur elle-même. Nous préférons cultiver l’amitié entre les peuples à la place de la haine que l’on prête, à tort ou à raison, à cette nébuleuse arabo-musulmane.»

    Sur son visite en territoire palestinien occupé il déclare que « Notre objectif était une simple prise de contact. Israël a son siège à l’ONU, contrairement à la Kabylie du fait d’une injustice historique qu’elle cherche aujourd’hui à réparer. Nous voulons nouer des relations d’amitié entre nos deux peuples, kabyle et Israélien. Nous cherchons aussi des soutiens politiques et diplomatiques en mesure d’inscrire la question kabyle à l’ordre du jour de l’ONU. Nous avons rencontré le Vice-Président de la Knesset M. Danny Danon, des responsables au ministère des Affaires Etrangères chargés des dossiers nord-africains, et au niveau ministériel par le Ministre des Infrastructures, M. Uzi Landau. Nous attendons de cette visite une meilleure connaissance de la Kabylie de la part de nos partenaires israéliens et le développement de notre coopération culturelle et politique entre nos deux gouvernements et nos deux peuples.»

    Ferhat Mehenni est revenu de Tel-Aviv gonflé à bloc, avec la conviction «qu’Israël adoptera la Kabylie comme sa soeur». Il ne cache plus qu’en réclamant un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU, c’est à la création d’un Etat amazigh pro-occidental qu’il pense. En Algérie, les organisations berbères ne vont pas jusque là et sont loin de cautionner ses liaisons dangereuses.

    Sur la radio «Voix d’Israël», des experts militaires israéliens invités à une émission ont prétendus que les revendications du mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, dirigé par Ferhat Mehenni, était légales et devraient être soulevés aux institutions internationales y compris les Nations Unies afin qu’elles soient introduites dans l’ordre du jour du Conseil Général, à l’instar de ce que fait l’Algérie qui soutient le Front Polisario et les mouvements de libération en Palestine. Plus grave encore, lorsque Ben Gourion Taghine, le chargé d’information du Chebek (Juifs algériens), a demandé de soulever la question du droit au retour d’Israël.

    De son côté, le directeur de l’institut des études Hébreux, à Tel Aviv, a déclaré que l’ambassade israélienne a reçue Ferhat Mehenni qui s’est réuni avec le conseiller politique à Paris afin d’étudier le projet de l’autonomie, en présence du Mossad et des services de renseignements américains.

    Sous le coup d’un mandat d’arrêt des autorités algériennes, Ferhat Mehenni vit aujourd’hui en exil, d’où il ne cesse de dénoncer l’oppression du pouvoir algérien contre la minorité kabyle, comme il l’a fait à l’ONU, le 26 mai 2009, devant l’instance permanente des peuples autochtones. À Paris, un an plus tard, il proclamait un « Gouvernement provisoire kabyle », l’Anavad, qu’il préside grâce à l’appui de jeunes élites de la diaspora kabyle en Europe et en Amérique du Nord. Ferhat M’henni compte , grâce à ses relais locaux, inféodés aux officines étrangères, détourner les revendications du Hirak, en optant pour le va-tout, même l’option incendiaire, heureusement que l’ANP veillait au grain, réussissant même à déjouer le complot de la bande, dont l’action à l’instar du MAK, est d’affaiblir l’ANP, garante de la souveraineté du pays et l’unité du peuple algérien

    Source: Algérie Toute Heure, 15 mai 2019

    Tags : Algérie, MAH, Ferhat Mhenni, Mossad,

  • La nouvelle Algérie à l’épreuve des urnes

    Dans une semaine, le processus électoral sera lancé pour mettre en œuvre la solution légale. Une minorité s’active dans certains médias et réseaux sociaux pour provoquer une impasse et imposer une «transition taillée à la mesure de leurs ambitions» politiques ou personnelles que, bien évidemment, le verdict ne pourra jamais satisfaire.

    L’opinion nationale aura tout compris du refus opposé à toutes les solutions, à l’offre de dialogue et à la proposition du général de corps d’armée Ahmed-Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, favorable à toute initiative pouvant conduire au dénouement définitif et rapide de la crise.

    Le piège du vide institutionnel et constitutionnel fait écho à la tentative de mainmise sur le mouvement citoyen souffrant cruellement d’une représentation à la hauteur de ses revendications légitimes. L’épreuve électorale reste incontournable.

    La constitutionnaliste émérite Fatiha Benabbou, appelant à faire preuve de sagesse et de recherche de compromis, soutient qu’«il est impossible d’annuler des élections. Il y a un processus automatique qu’il faut suivre, sinon l’on entre dans une zone d’illégalité».

    Les préparatifs vont bon train pour éviter une telle issue dangereuse pour la stabilité du pays et organiser le scrutin dans le respect des «délais et des échéances prévus par la Constitution et les lois de la République».

    Après la révision des listes électorales (16-23 avril) et le retrait des formulaires, l’étape décisive du dépôt des candidatures, dont la date limite est fixée au 19 mai, annonce le début de la compétition pour les 68 candidats à la candidature recensés par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Pour autant, les portes du dialogue restent ouvertes.

    Un appel solennel a été encore une fois lancé par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, qui, en recevant le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a insisté sur la nécessite de «maintenir tous les canaux de concertation et de dialogue ouverts avec toutes les instances et les partenaires concernés par l’élection du 4 juillet».

    La balle est désormais dans le camp de la classe politique interpellée par les enjeux de la refondation démocratique.

    Horizons, 13 mai 2019

    Tags : Algérie, transition, article 102, armée, élections, constitution,

  • Algérie: Homme assassiné par une jeune fille de 19 ans

    Le fait a eu lieu à Blida (Algérie). Une jeune fille de 19 ans a tué un homme de 31 ans dans la maison de ses parents au moins janvier dernier. Elle a été arrêtée par une unité de la gendarmerie de la localité de Meftah, à l’est de Blida.

    Accusée de homicide volontaire, l’inculpée a reconnu le crime qui lui est imputé sans toutefois avouer les motifs. Selon certaines opinions, l’homme l’aurait violée ou forcée à avoir du sexe avec lui.

    Dans le but d’effacer toute trace du crime et de son implication dans l’acte, la jeune fille procéda au trasport du corps de la victime jusqu’à la commune de Meftah où il l’a laissé à bors de son véhicule où il a été découvert par les passants qui ont prévenu les services de sécurité.

    La mise en cause a été présentée devant le juge et écrouée à la prison de Boufarik.

    Tags : Algérie, Blida, assassinat au couteau, viol, crime,

  • Algérie: Quand le FLN-ALN était une école du militantisme armé africain.

    La photo suivante est un document historique exceptionnel. Parmi ce groupe de militants, plusieurs deviendront présidents de leurs Etats respectifs. On y retrouve les algériens Ben Bella, Boumediène, Bitat et Boudiaf, le mozambicain Samora Machel, l’angolais Agostino Neto. Et un doute subsiste sur le personnage n°2. S’agit-il du Cap-Verdien Aristides Pereira ? Ou d’Amilcar Cabral? Ou de quelqu’un d’autre?

    Photo-Histoire-2

    Largement partagée sur les réseaux sociaux depuis samedi dernier, cette photo est issue d’un article de presse inconnu. Le style et le détail fourni font immédiatement penser à un journal algérien (Lequel? De quand date cet article? Pas de réponse trouvée pour le moment). L’image affichée ci-dessus provient du blog angryarab. Le commentaire ajouté en français est une traduction du texte en arabe. Il est complété par des remarques en relation avec le contexte historique.

    Dans ce groupe, quatre acteurs ont été présidents de l’Algérie à des titres divers. Le premier dans l’ordre chronologique, Ahmed Ben Bella (n°5), a été élu en septembre 1963 avant d’être renversé par Houari Boumediène (n°22) le 19 juin 1965. Ce dernier a dirigé le pays en tant que président du Conseil de la Révolution jusqu’à décembre 1976. Date à laquelle il s’est fait élire en étant candidat unique à la présidentielle. Il est décédé le 27 décembre 1978. L’intérim de deux mois a alors été assuré par Rabah Bitat (n°7). Il s’en est suivi la présidence de Chadli Bendjedid. Ce dernier n’était pas au Maroc. Il était affecté en 1962 en Tunisie sur la frontière algérienne. A sa démission en janvier 1992. C’est le militant historique Mohamed Boudiaf (n°9) qui a alors présidé le HCE (Haut Conseil d’Etat) avant d’être assassiné le 29 juin 1992. Beaucoup d’acteurs de l’Algérie contemporaine sont ainsi présents sur cette photo. Une absence de taille est à noter. Celle du natif d’Oujda. Le commandant Abdelaziz Bouteflika ne figure pas sur les photos avec les activistes africains.

    Du côté des révolutionnaires africains, le militant anti-apartheid Nelson Mandela (n°15) est au centre de la photo. Il avait séjourné dans les camps FLN-ALN en mars-avril 1962 (voir les articles Mandela l’Algérien et Mandela et l’Algérie : cinq mensonges et une révélation). Au cours de son voyage, il avait été invité à visiter les ateliers d’armements de l’ALN près de Oujda et au Nador. Voici deux clichés où il avait été photographié.

    Quatre mois environ après la prise de ces photos, Nelson Mandela a été arrêté en Afrique du Sud (voir sa biographie sur ce document pdf). Il n’en sortira que 27 ans plus tard. Ceux qui disent qu’il avait fait des visites secrètes en Algérie indépendante se trompent lourdement. Assurément, ils le confondent avec d’autres militants de l’ANC. Dont l’actuel Président d’Afrique du Sud Jakob Zuma. C’est ce dernier qui était porteur d’un passeport algérien. Mandela voyageait avec un passeport éthiopien avant son incarcération.

    Revenons à la première photo. Avec une révélation de ce blog. A gauche, le personnage n°10 est Eduardo Mondlane (né le 20 juin 1920 – décédé le 3 février 1969). Il était au début des années 60 le leader des indépendantistes mozambicains. Un anthropologiste de formation qui avait enseigné l’histoire et la sociologie à l’université de Syracuse près de New-York. Il était le Président du Front de Libération Mozambicain (FRELIMO) de la date de création du mouvement en 1962 en Tanzanie jusqu’à sa mort en 1969. Mondlane a été assassiné dans un attentat à Dar es Salam. Un colis piégé lui avait été adressé. La bombe était cachée à l’intérieur d’un livre. Les services secrets portugais sont fortement soupçonnés d’être à l’origine de cet attentat.

    L’un des adjoint de Eduardo Mondlane était Samora Machel (né le 29 septembre 1933 – décédé le 19 Octobre 1986). Il est sur la photo sous le numéro n°16 (le commentaire en arabe intervertit son nom avec le n°17). Lorsque le FRELIMO a déclenché sa guerre d’indépendance le 25 septembre 1964, Samora Machel était le commandant de la région de Niassa. Il est devenu chef de l’armée de libération en octobre 1966 avant de prendre le contôle du FRELIMO en 1970. Machel est devenu Président du Mozambique lorsque l’occupation portugaise du Mozambique s’est terminée en 1975. En février 1977, l’option du marxisme-léninisme avait été choisie officiellement par le FRELIMO. Samora Machel est décédé dans un accident d’avion en 1986. Son avion revenait alors d’un sommet régional à Mbala en Zambie.

    Son voisin sur la photo le n°17 est l’angolais Agostinho Neto (né le 17 septembre 1922 – décédé le 10 septembre 1979). Fils d’un pasteur méthodiste, il avait fait des études de médecine au Portugal. Arrêté à plusieurs reprises par la police du dictateur Salazar pour « activités séparatistes« . Il était le leader du Mouvement Populaire Angolais de Libération (MPLA) lorsqu’il s’est échappé d’une résidence surveillée près de Lisbonne. De là il est parti vers les camps du FLN-ALN au Maroc et ensuite vers d’autres pays amis. Le 11 novembre 1975, lorsque l’Angola est devenue indépendante, le MPLA s’était emparé de la capitale Luanda au détriment d’autres mouvements indépendantistes. Neto est alors désigné président de la République. Il s’en est suivi une guerre civile et une large répression politique. En 1977, le MPLA choisissait le marxisme-léninisme comme idéologie du parti. Neto recevait une aide cubaine importante. Mais en 1979, alors qu’il souffrait d’un cancer, il est décédé à Moscou lors d’une intervention chirurgicale. Il avait 56 ans.

    Il y a un doute sur personnage n°2 de la photo en début d’article. Il pourrait s’agir d’Amílcar Cabral (né le 12 septembre 1924 en Guinée Bissau – décédé le 20 Janvier 1973). Personnage charismatique, on l’avait surnommé le Che Guevara africain. Il militait pour l’indépendance de la Guinée Bissau et des îles du Cap-Vert. Après des études d’agronomie au Portugal, Cabral a fondé le mouvement indépendatiste PAIGC (Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde). Pan-Africaniste convaincu, il était aussi l’un des fondateurs du MPLA angolais. Sous le nom de guerre d’Abel Djassi, Cabral était le chef du mouvement anti-colonialiste en Guinée portugaise. Excellent organisateur, son mouvement libérera une partie du territoire de l’emprise coloniale. En 1972, Cabral avait commencé à préparer une assemblée populaire en prévision de la déclaration d’indépendance unilatérale. Des rivaux au sein du PAIGC soutenus par les services portugais l’assassinèrent le 20 janvier 1973 à Conakry. Son demi-frère Luís Cabral reprendra le flambeau et deviendra par la suite président de Guinée Bissau.

    Mais la qualité de la photo et le manque de témoignage descriptif laissent persister un doute. Ce personnage n°2 pourrait être Aristides Pereira (né le 17 novembre 1923 – décédé le 22 septembre 2011). Ce dernier fut le premier président des îles du Cap-Vert indépendant. Il a dirigé son pays de 1975 à 1991. Le Cap Vert était à l’époque proche du bloc socialiste. Mais après l’introduction du multipartisme, Pereira échoua aux élections présidentielles de février 1991. Il décéda après avoir été hospitalisé à Coimbra au Portugal.

    Beaucoup de choses n’ont pas encore été rendues publiques sur cette période où l’Algérie était un sponsor important des mouvements de libération. Et pour cause, c’était les services secrets algériens qui encadraient le soutien apporté aux « frères révolutionnaires. » A travers le Ministère de l’Armement et des Liaisons Générales (MALG) dans les camps d’Oujda et du Nador, et ensuite par l’entremise de la sécurité militaire. Une page de l’Algérie contemporaine à faire écrire par des historiens objectifs.

    Baki @7our Mansour

    Source: Observations Confidentielles, 10 déc 2013

    Tags : Algérie, mecque des révolutionnaires, leaders africains, guerre de libération,