Catégorie : Algérie

  • Algérie : « Les filles de la révolution » (Documentaire)

    « Les filles de la révolution », est un documentaire français, réalisé en 1968. Il tend à rendre compte de la situation de la femme dans l’Algérie post-indépendante, au travers de témoignages d’Algériennes engagées dans la lutte pour l’émancipation féminine et qui ont participé à la révolution.

    Ce reportage est très riche en témoignages. Si le ton du journaliste est parfois méprisant, les questions dirigées, et ses remarques douteuses, on demeure fasciné et admiratif à la vue de ces jeunes femmes modernes, militantes et conscientes de la place qu’elles occupent.

    L’une d’elle marque particulièrement les esprits…Un visage angélique, une voix charmeuse et enjouée, de grands yeux pleins de malice et d’espoir… Zohra Sellami (future madame Ben Bella) s’exprime, du haut de ses 24 ans, en toute sagesse et lucidité, face au journaliste français qui l’interviewe…

    Source : Babzman, 28 mars 2019

    Tags : Algérie, Guerre d’Algérie, Bataille d’Alger, Zohra Sellami, révolution, guerre de libération, colonialisme, 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=SiKPaJgAnZ8&w=560&h=315]
  • Algérie : Jusqu’où ira Gaïd Salah ?

    Les messages politiques fondamentaux exprimés ce vendredi par la rue s’adressaient en substance à un seul homme : Gaïd Salah. Par la force des événements, le chef d’état-major focalise l’attention de tout un peuple à la recherche d’une rupture réelle.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Gaïd Salah n’est ni adulé, ni acclamé, ni foncièrement rejeté ou décrié. Son nom ne figure ni parmi la liste des personnes appelées à être «jugées» pour avoir conduit le pays à l’impasse ni parmi ceux des héros dont les portraits sont portés par les manifestants. Dans les quatre coins du territoire national, les Algériens observent, attendent, et savent surtout ce qu’ils veulent.

    Unis autour d’un mot d’ordre principal «dégagez tous», ils n’ont pas laissé l’impatience des jeunes entraver un processus dans lequel le chef d’état-major a été amené à jouer le rôle central. Il affirme avoir su capter les messages de fraternité lancés par des millions de citoyens à l’ANP lorsque ces derniers sont descendus dans les rues réclamer l’annulation du cinquième mandat, la démission immédiate de Abdelaziz Bouteflika, et désigner les responsables du «pillage du pays».

    Alors que la tension atteignait son paroxysme, en raison de la résistance du président de la République et de sa détermination à conduire l’étape de transition à venir, Gaïd Salah entre en jeu de manière inattendue et se propose de répondre aux aspirations populaires en appliquant l’article 102. La première annonce qu’il en fait n’engendre pas de liesse au sein des foules. Les avis sont partagés : «ANP et peuple sont frères» et «Article 102, mais sans eux», scandent les manifestants le vendredi qui suit le premier discours fait à partir de Ouargla. Un grand scepticisme règne.

    Les Algériens sont surtout conscients qu’arracher Bouteflika de son siège présidentiel et chasser son clan n’est pas chose facile. Au cours des deux vendredis suivants, ils exigent «l’application de l’article 102, 7 et 8». La «souveraineté populaire» est un élément central, indiscutable. Le mouvement qui s’est mis en place le 22 février dernier s’est fixé le «changement» radical, fondamental comme objectif et entend mener la transition selon les règles qu’il s’est fixées.

    Dans le contexte actuel, sa soudaine arrivée sur la scène politique a poussé plusieurs acteurs politiques figurant dans l’opposition à émettre de sérieuses réserves essentiellement basées sur la crainte de voir le processus en cours se transformer en scénario à l’égyptienne. Comme tous, ils attendent aujourd’hui d’être fixés, puis, en quelque sorte, rassurés sur les intentions de Gaïd Salah.

    Chaque fait, ou terme prononcé est analysé, décortiqué. Pour l’heure, celui-ci répond par des engagements, qui se veulent aussi être des assurances, basés sur le strict respect des textes et laisse entendre que le scénario à l’égyptienne ne fait pas partie de ses intentions. Mais Gaïd Salah n’attire pas que des critiques. Au sein des sphères ayant gravité de longues années autour du clan présidentiel, des voix s’élèvent déjà pour chanter la gloire du nouvel homme du moment. Se laissera-t-il griser par les anciens soutiens de Bouteflika ?

    Dans ses engagements, le chef d’état-major affirme être entré en scène en réponse aux aspirations des Algériens. Sachant que l’application de l’article 102 n’en est qu’à sa première étape, il lui faudra, de ce fait, aller encore plus loin dans sa démarche.

    Vendredi, les manifestants ont rejeté par avance l’arrivée de Bensalah à la tête de l’État pour une période déterminée. Ils n’ont laissé aucune chance non plus à Belaïz, Bedoui et tous les membres du nouveau gouvernement car étant impossibles à associer à une véritable transition. Mais une transition menée par le chef d’état-major est-elle aussi possible ? Jusqu’où ira la réponse de Gaïd Salah à la rue ?

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 7 avr 2019

    Tags : Algérie, transition, armée, Gaid Salah, article 102,

  • Les opérations noires du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Par Mokhtar Bendib*

    Contrairement à ce qu’ils affirment officiellement, les autorités marocaines s’ingèrent dans les affaires intérieures de notre pays et ne craignent pas de mener des campagnes de déstabilisation a travers leur médias et sites de propagande .

    Cette campagne de propagande dirigée contre de hauts responsables algériens a connu son pic de ridicule avec les informations invraisemblables et des photos montages d’un site dédié a la propagande marocaine édité à Bruxelles , l’une des bases arrières ou opèrent à ciel ouvert les services marocains et leur agents d’influence corrompus, notamment au niveau du Parlement européen.

    Dernière en date de cette grossière manipulation pour créer la confusion en Algérie ou les marches du Vendredi sèment la panique du Maghzen tenter de porter atteinte à travers des photo-montages les faisant passer pour des scoops au premier ministre M. Bedoui.

    En effet, les réseaux sociaux ont repris ses fake news flagrants mais aussi le navire amiral de la propagande marocaine le site Maroc 360, création du cabinet noir du Palais royal véritable détenteur du pouvoir délaissé par un souverain noceur le plus souvent absent du royaume.

    Le plus étonnant est que ce site qui qui s’en prend à l’Algérie à longueur d’année ne souffle mot des frasques du d’un monarque beaucoup plus préoccupée par son bon plaisir que par la gouvernance de son royaume Plusieurs sites algériens de très grande audience pont fait ait vérifier ces photos par un spécialiste. Son verdict est sans appel : « C’est un montage à 100%. Il n’y a aucun doute ».

    Le Maroc, acculé par la communauté internationale et contraint de s’asseoir avec les sahraouis sur la même table pour discuter d’une autodétermination dont il ne veut pas entendre parler, nourrit l’espoir de voir l’Algérie basculer dans la guerre civile pour faire oublier son occupation coloniale du Sahara occidental et précisément si la propagande marocaine et ses relais en Europe redoublent de férocité en ce mois d’Avril c’est parce que le Conseil de sécurité s’apprête a examiner l’évolution de la question sahraouie sur la base d’un rapport accablant le Maroc du Sg de l’ONU.

    Mokhtar Bendib

    (*) Journaliste au Courrier d’Algérie

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental,

  • Algérie: Le parlement se réunira mardi pour nommer le président par intérim

    Le Parlement algérien se réunira mardi pour nommer le président par intérim, une semaine après la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Selon la Constitution, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, doit assurer l’intérim.

    Le Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement algérien, a annoncé samedi soir que la réunion parlementaire pour nommer le président par intérim aura lieu mardi 9 avril. La Constitution prévoit que cette responsabilité incombe au président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah.

    « Mardi, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, présidera la réunion du Parlement pour annoncer la vacance du poste de président de la République et ensuite désigner Abdelkader Bensalah comme chef d’État », a déclaré Salim Rebahi, chargé de la communication de cette chambre.

    Cette session aura lieu une semaine après l’annonce, le 2 avril au soir, de la démission du président Abdelaziz Bouteflika après 20 années au pouvoir, sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée.

    Source : News Front

  • Algérie : L’ancien ministre de la justice arrêté à la frontière marocaine

    Tayeb Louh, ex ministre de la justice algérien a été arrêté alors qu’il tentait de passer illégalement la frontière marocaine, aidé par des passeurs, selon une information révélée par la presse locale.

    L’ancien garde des sceaux était notamment accompagné du député Mohamed Benhamou.

    Ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre, qui ont dû faire usage de leurs armes de service pour dissuader les fuyards de poursuivre leur parcours en dépit des sommations.

    Tayeb Louh aurait préparé sa fuite plusieurs jours à l’avance et aurait été arrêté en compagnie d’un convoi de plusieurs véhicules qui transportaient de très fortes sommes d’argent en euros.

    Depuis le début de la crise politique, les services de sécurité algériens restent en alerte au niveau des frontières pour éviter la disparition de personnalités qui pourraient être tentées de fuir le pays en emportant avec eux l’argent du pays.

    France Maghreb2

    Tags : Algérie, transition, article 102, présidentielles 2019, Tayeb Louh

  • Algérie – Marches, manifs et militantisme virtuel : L’œuvre inachevée des Algériens

    Chaouki Mechakra

    Révolution, Hirak, Mouvement Populaire, marches pacifiques… L’exemplarité des manifestations qui se déroulent en Algérie depuis le 16 février à Kherrata avant de s’élargir, une semaine plus tard, à l’ensemble du territoire national, ont subjugués au-delà du pays, les observateurs les plus avertis du monde.

    Pas une goutte de sang n’a coulée, ni une vitrine saccagée, encore moins un décès enregistré. Magistrale leçon de pacifisme retransmise en mondovision.

    Des acquis ont été actés, dont la démission du président de la République, suivie de celle du patron des services secrets.

    En ce septième acte du mouvement, la liste des revendications s’étend aux 3 B à la tête des plus importantes institutions de la République. La pression de la rue est telle qu’il faille surfer sur la loi fondamentale pour habiller légalement ces desirata du « peuple », quitte à contourner voire, détourner les textes de la constitution. Un détail dirait, à juste titre, le citoyen lambda, vu que le président sortant en a fait son « cahier de brouillon », gommant par-ci et raturant par-là, ce qu’il ne lui convenait pas dans ce texte remanié à chacun de ses caprices.

    Jusque-là, l’ANP a accompli sa part du « boulot » en réponse aux revendications populaires, en déverrouillant les portes les mieux gardées du système. Faut-il qu’elle en fasse davantage, surtout que des voix s’élèvent ici et là, pour l’accuser d’un scénario à l’égyptienne ?

    Rafraichissons les mémoires

    Comment est-il possible qu’un peuple qui, il n’y a pas si longtemps, a porté aux cimes un Rachid Nekkaz et un Ghani Mehdi, deux comiques politiques, avant de se raviser, puisse aujourd’hui se laisser berner par ceux qui appellent au retour de l’armée à ses casernes ?

    Comment est-il possible qu’un peuple puisse, au nom d’un article 7 de la constitution, vouloir se substituer à des institutions sans être structuré et physiquement représenté ?

    Si, de son côté, l’ANP a fait le plus gros du « boulot », ne se peut-il pas aujourd’hui que le peuple en fasse autant en réalisant sur le terrain le reste de ses revendications ?

    Au-delà des marches et de l’activisme des claviers, dont l’impact est considérable, rappelons que sur les vingt millions de manifestants, figurent des militants encartés FLN, RND, MPA, TEJ… dont les directions, tant nationales que locales, se sont faites complices et relais du pouvoir décrié. Ces partis ne doivent plus faire partie du futur de l’Algérie et des Algériens, même s’ils venaient à changer leurs responsables.

    Il appartient aux militants sincères de se désolidariser de ces sigles trompeurs en empruntant aux parlementaires leur méthode, c’est-à-dire en cadenassant kasmas, mouhafadas et représentations locales. Ces partis sont à euthanasier par leurs plus proches affiliés. Ce n’est que par des actions de ce type, que l’on pourra tourner la page de la soumission et de la Hogra. D’ailleurs, en attendant que l’ébauche des prochaines institutions se dessine, il serait souhaitable d’inclure en bonne place de la longue liste des revendications, l’interdiction à ces partis d’être partie prenante de la vie politique nationale pendant les cinq années à venir.

    C.Mechakra

    Le Provincial, 6 avr 2019

    Tags : Algérie, peuple algérien, Bouteflika, article 102, armée, manifestations, transition,

  • Algérie : La rue exige le départ de «tous»

    Ce vendredi, acte 7 d’une véritable révolution menée par les Algériens, la rue n’est pas sortie fêter son premier week-end sans Abdelaziz Bouteflika. Elle réclame à présent le départ de tout le système, des symboles, surtout, des années de «pillage» et de mauvaise gestion ayant conduit le pays à la crise.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Pour ce, un véritable tribunal populaire s’est mis en place dans les rues du centre-ville envahi très tôt par les manifestants. La place Audin et la rue Didouche-Mourad vibraient en effet dès les premières heures de la matinée sous l’effet d’une sorte de frénésie, d’impatience de «démarrer» la grande protestation hebdomadaire. Et tous se sont, comme de coutume, préparé en adaptant les messages à transmettre en fonction des dernières évolutions.

    De ces messages, on en déduit que la démission du président de la République n’est pas le seul facteur ayant conduit à l’incroyable mobilisation observée hier, mais que le sentiment de «réconfort», d’avoir obtenu gain de cause, d’avoir franchi le premier écueil (le plus symbolique surtout) a entraîné une foule encore dense qu’auparavant. Il faut dire que la capitale a enregistré une très grande affluence de citoyens venant d’autres wilayas du pays et que même si l’arrivée de ces derniers a été retardée par les barrages dressés autour d’Alger, tous, ou presque, ont pu finalement rejoindre les lieux de rassemblement.

    Ici, beaucoup ont la fierté d’annoncer le nom de la ville d’où ils arrivent : «Je viens de Chlef, c’est mon septième déplacement depuis le 22 février dernier», lance un jeune. A lui seul, il résume l’état d’esprit qui règne actuellement au sein de la population.

    «Depuis que les gens sortent réclamer leurs droits, nous n’avons plus enregistré un seul harraga là-bas, les candidats à l’aventure en mer viennent à Alger chaque vendredi.

    On n’ira pas dans les prisons espagnoles ou italiennes, maintenant c’est à eux de se retrouver derrière les barreaux.» Trois hommes venus spécialement de Grande-Bretagne pour soutenir le mouvement boivent littéralement les paroles de ce jeune. Ils sont sous le coup de l’émotion.
    «On est tellement fiers, comment rater un tel événement», dit l’un d’eux. Ils observent les images qui défilent sous leurs yeux en lâchant des commentaires : «C’est hollywoodien», crie l’un d’entre eux en voyant une immense foule amassée autour des portraits des symboles appelés à «dégager». Les noms dont le départ est réclamé sont très nombreux. Bedoui, Belaïz et Bensalah sont caricaturés en bagnards portant de lourdes chaînes. Abdelkader Bensalah est très visé : «Tu ne seras jamais président même pour une heure, rentre chez toi maintenant», scandent les manifestants. Bedoui également : «Fais tes bagages et emmène ta troupe avec toi.»

    Le nouveau gouvernement est aussi complètement rejeté. Il faut dire que la ministre de la Culture focalise particulièrement la colère des manifestants. Son départ est exigé, comme tous les autres.

    Tous réclament également justice. Des photos grand format de Ali Haddad, Chakib Khelil, Ouyahia sont brandies. L’arrestation de l’ex-patron du FCE et sa mise sous mandat de dépôt a donné lieu à une nouvelle chanson populaire : «Ils ont pris Haddad, guettez les suivants», «On vous l’a dit, nous n’arrêterons pas jusqu’à ce qu’ils partent tous». Des slogans de fraternité avec l’ANP sont très présents. Les messages sont pleins de finesse : «Emmène-les tous en prison, mais le pouvoir c’est nous.»

    L’après-midi tire à sa fin. Une dame d’un certain âge est applaudie car elle balaye symboliquement sous une immense pancarte où est inscrit en gras : «Tous, c’est tous.»

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 6 avr 2019

    Tags : Algérie, Bouteflika, Nacer Bouteflika, Article 102, armée, transition,

  • Algérie : Pour l’Histoire

    Nous vivons de grands moments d’histoire. Plutôt nous sommes en train de vivre l’histoire en direct. Ces dernières semaines, et chacun de leurs jours, ont été riches en événements majeurs qui ont totalement changé le cours de ce qui était écrit par des cercles du pouvoir. Un grand moment d’histoire qui a vu des millions d’Algériens sortir comme un seul homme pour crier un seul mot: NON.

    Un non qui a été répété chaque vendredi en nombre, mais aussi pratiquement chaque jour par différentes couches sociales et professionnelles. Mais en parallèle à ce sursaut populaire, dans les cercles fermés, se déroulait un bras de fer d’une immense intensité, mais aussi de risques majeurs qui auraient pu jeter l’Algérie dans la grande incertitude.

    Mais le choix a été fait de se référer dans tous les cas à la légalité et surtout à la Constitution, et c’est peut-être ce qui a permis de sortir avec ce qui a été considéré comme l’une des victoires majeures du hirak populaire enclenché le vendredi 22 février et permis la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril dernier.

    Mais ceci n’est que la partie émergente de cette singulière Révolution, car, l’histoire qui doit être écrite un jour, devra révéler les multiples tractations au sommet du pouvoir qui a permis une telle issue. Le bras de fer entre l’armée et la présidence, est un fait unique dans les annales de l’histoire de l’Algérie et, à n’en pas douter, il a été long et harassant et parfois même explosif.

    Ce moment intense de l’histoire post-indépendance de notre pays, est peut-être le plus important de tout ce que nous avons eu à vivre car, il est sensé mettre en place les fondements d’un système démocratique résolument ouvert sur les aspirations du peuple qui refuse de revivre les dérives qui ont caractérisé tous les pouvoirs successifs de ce pays.

    Pour ce, écrire l’histoire sans la travestir comme cela a été toujours le cas depuis la guerre de libération nationale, contribuera beaucoup à asseoir les fondements de cette nouvelle Algérie voulue et fièrement défendue par ces millions d’Algériens qui ne voudront jamais revenir en arrière et qui défendront chèrement leurs acquis et leurs victoires. Une défense qui commence par le devoir de vérité qui doit débuter par l’écriture de cette histoire loin de tous les mensonges qui ont été derrière tous les drames de la jeune histoire de ce grand pays.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 6 avr 2019

    Tags : Algérie, Bouteflika, Nacer Bouteflika, Article 102, armée, transition,

  • Algérie : Nouvelle apparition de Nacer Bouteflika!

    Nacer Bouteflika, secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, est apparu dans la matinée de ce jeudi, prise lors des passations de service entre l’ancien et le nouveau ministre Belkhir Dada Moussa, a enflammé la toile.

    Deux jour après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le frère de l’ancien président de la République a démenti en bloc les rumeurs indiquant son placement en résidence surveillée des frères du président démissionnaire.

    Deux jours après la démission du président, et lors d’une visite effectuée par le nouveau ministre de la formation professionnelle dans les bureaux du ministère, Nacer Bouteflika a bel est bien été à ces cotes ainsi que d’autres employés.

    Une sortie qui n’a pas été du gout de l’ensemble des internautes algériens, qui l’ont pris comme une provocation à leur encontre.

    Rachel Hamdi

    Echourouk Online, 5 avr 2019

    Tags : Algérie, Bouteflika, Nacer Bouteflika, Article 102, armée, transition,

  • La DGED marocaine mène campagne contre le premier ministre algérien Bedoui

    Officiellement, les autorités marocaines refusent de commenter les événements en Algérien, mais leurs services secrets mènentne campagne acharnée contre le Primer Ministre Noureddine Bedoui.

    Dans le but de semer la zizanie en Algérie, la DGED n’hésite pas à procéder à des photo-montages et les faire passer par des « révélations » sur la vie privée de M. Bedoui.

    En effet, depuis hier jeudi, les réseaux sociaux s’enflamment pour des « révélations » reprises par des médias marocains, y compris le site Maroc Diplomatique avec des photos de Bedoui en compagnie d’une une journaliste de l’ENTV qui aurait une influence sur le Premier ministre.

    D’après le site Wahrane News, qui a fait vérifier ces photos par un spécialiste, il s’agit d’un « montage à 100%. Il n’y a aucun doute ». « Sur les photos montrées comme celle d’une même, il y a en réalité deux femmes différentes. Les traces de montage sont flagrantes », ajoute-t-il.

    Le Maroc, acculé par la communauté internationale et contraint de s’asseoir avec les sahraouis sur la même table pour discuter d’une autodétermination dont il ne veut pas entendre parler, nourrit l’espoir de voir l’Algérie chambouler dans une guerre civile similaire à celle de la Lybie et la Syrie.

    Dans ce but, Rabat ne réchignera pas sur les moyens, le Sahara Occidental étant leur raison de vivre et le facteur principal qui conditionne leur politique interne et externe.

    Tags : Maroc, Algérie, DGED, Noureddine Bedoui,