Catégorie : Maroc

  • Maroc : Deux militants rifains condamnés à des peines de 30 mois à 3 ans de prison.

    Le tribunal de première instance de la ville d’Al Hoceima (nord du Maroc) a condamné lundi le militant rifain Achraf El Bakali à 30 mois de prison pour, entre autres charges, avoir participé à des manifestations pacifiques du Mouvement populaire du Rif.

    Dans la même journée, la Chambre de première instance de la Cour d’appel de la même ville a condamné à trois ans de prison le militant Mourad Orahou du Rif pour les mêmes accusations, à savoir sa participation aux manifestations.

    Pour rappel, les protestations sociales du mouvement populaire du Rif ont éclaté en octobre 2016 après l’assassinat du marchand de poisson Mohsin Fikri, qui a été écrasé à mort dans un camion à poubelle après que les autorités aient saisis sa marchandise.

    La campagne de répression qui s’en est suivi dans le but de mettre fin aux manifestations et éteindre la colère populaire a eu comme résultat l’emprisonnement de plus de 872 militants, dont une grande majorité de la ville d’Al Hoceima, pendant que les faux procès et les condamnations se poursuivent jusqu’à nos jours.

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Makhzen, répression, Mohcine Fikri,

  • Maroc : Hedva Selaa, la fille cachée du roi Hassan II

    Grâce au défunt roi du Maroc Hassan II, on aura tout vu. Même un roi roi musulman autoproclamé « Commandeur des Croyants » qui entretient des relations sexuelles avec une maîtraisse juive. Une relation qui a été couronnée par deux enfants illégitimes qui ont grandi en Israël.

    A l’époque, le prince Hassan a pris pour maîtresse une dame juive, Anita, nièce de Léon Benzaquen, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V.

    Hedva et son frère Jacky, ont émigré en Israël. Selon l’AFP, Jacky refuse d’en parler. Cependant, Hedva a tout dévoilé au quotidien israélien Yedioth Aharonot, 8 ans après le décés de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures.

    Selon se déclarations, elle ne demande qu’à rencontrer son demi-frère, ce qu’il refuse catégoriquement.

    Nous pouvons comprendre que le roi du Maroc Mohamed VI fasse fi des réclamations de l’ex-espionne israélienne, Hedva Selaa pour tisser les liens avec ses frères marocains avec lesquels elle partage la parenté de Hassan II. Pour des raisons évidentes, Mohamed VI ne peut pas avouer la perversité de son père et les liens profonds qui unissent la dynastie alaouite avec l’Etat Hébreu et le sionisme.

    Mais ce qui est difficile à comprendre c’est pourquoi les liens de parenté qui lient la famille royale marocaine avec celle du président syrien Al-Assad n’ont été jamais évoqués. Peut-être parce que les leaders syriens, à différence des marocains, n’ont pas été jusqu’à se proclamer descendants du prophète.

    Il y a aussi que la famille Al-Assad n’a jamais vu d’un bon œil la disponibilité marocaine à soutenir les complots occidentaux contre la Nation Arabe et en faveur d’Israël. C’est la raison pour laquelle la Syrie avait reconnu la RASD et soutenu le droit d’autodétermination du peuple Sahara occidental.

    La descendance du prophète c’est aussi pour cacher une autre vérité. Que la véritable mère de Hassan II est Abla, l’esclave que le Pasha Leglaoui avait offerte en cadeau au roi Mohamed V.

    Tags : Maroc, Hassan II, Hedva Selaa, Mohammed VI, juifs, Anita Benzaken, Léon Benzaken,

  • Maroc : L’UE finance une dictature qui fait fuir ses citoyens vers l’Europe

    L’Union Européenne a encore accordé 200.000.000 d’euros à la dictature marocaine qui n’a jamais justifié de l’usage des fonds alloués par les européens ni les USA et le Japon d’ailleurs.

    Ces capitaux logiquement sont versés à la tyrannie marocaine pour qu’elle aide les démunis et les pauvres miséreux et de les sortir du désespoir, mais le chef d’état Mohamed VI et ses copains vont les détourner vers leurs comptes bancaires ouverts à l’étranger pour s’offrir des accessoires de luxes qu’ils exhiberont tôt au tard sans complexe.

    Mohamed VI (roi des riches) ne se soucie point du sort des millions de miséreux marocains, ni lui ni sa famille des alaouites déconnectés de la réalité que vivent des millions de gueux et de pauvres affamés marocains.

    Les européens continuent de soutenir LA DICTATURE MAROCAINE contre les pauvres marocains qui fuient la répression, l’embargo qui leur est imposés par décret royal Makhzenien. Les européens ne devraient pas s’étonner de voir des millions d’exilés que Mohamed VI force se sauver vers L’EUROPE.

    Jamais un pays n’a reçu d’aides internationales comme le régime marocain des alaouites les a reçu depuis des décennies, et jamais cet argent versé par des pays développés n’est arrivé dans les poches de nous les pauvres citoyens. Ce régime mafieux au Maroc est vraiment UNIQUE AU MONDE ! On lui verse de l’argent par milliards de dollars sans qu’on lui demande les comptes !

    Avec les 200 Millions d’euros, beaucoup de criminels économiques makhzeniens frotteront les mains de voir cette généreuse baraka européenne arrivée comme une aubaine pour financer quelques villas luxueuses et les derniers 4X4 …

    Tags : Maroc, Makhzen, Union Européenne,

  • Mon père, le Maroc et moi

    Perdre son père est aussi vieux que le monde. C’est un drame personnel quelle que soit la religion et la culture. Mon père lui est mort brutalement sur la voie publique au Maroc, je me trouvai 8 000 km plus loin, au Brésil, le pays où j’ai élu domicile. Je lui avais rendu visite quelques jours plus tôt à Rabat et nous nous sommes faits nos adieux sans le savoir sur le pas de la porte un dimanche radieux d’octobre.

    La mort, la police, le cimetière, la mosquée, l’administration, la banque, ces mots vont prendre une connotation particulière dès la disparition de mon père. Sans la protection et la médiation de mon père, je serai déniaisé. Tout va s’effondrer à commencer par l’image du pays où je suis né et que j’ai quitté à mes vingt ans.

    J’ai ouvert les yeux sur une société archaïque, saturée de corruption et de faux-semblants. Et peut-être que la découverte la plus douloureuse a été de ressentir dans ma chair cette décadence morale ancienne et sans cesse ravalée derrière des couches et des couches de mensonges faits à soi-même et au monde. Il a fallu que mon père parte pour que je voie clair : le mal est profond et va bien au-delà des élites, il a emporté le peuple en entier.

    Mon père aimait les juifs du Maroc, il faisait partie d’une génération qui chérissait toutes les composantes du Maroc : sa terre, ses arbres, ses fleuves et ses habitants dans toute leur diversité. Tout petit, à Séfrou, il côtoyait les juifs qui étaient là depuis la naissance du Maroc. Plus tard, il les a vus partir en grand nombre vers Israël, la France et l’Amérique du Nord.

    En partant ils ont emporté avec eux des compétences et un mode de vivre qui font cruellement défaut au Maroc d’aujourd’hui. Ils étaient comme mon père, c’étaient des Marocains exceptionnels, capables d’assumer leurs traditions et d’évoluer dans la modernité. C’est facile à dire et à écrire mais c’est extrêmement difficile à réaliser sur le terrain.

    Petit à petit, les Marocains de la trempe de mon père tirent leur révérence. Et l’effet se ressent à l’œil nu pour ceux qui, comme moi, acceptent de voir le réel. Y’aura-t-il une relève ?

    Mon père, le Maroc et moi est une chronique sociale, elle paraît le 05 février aux Editions de l’Artilleur. Prix : 15 euros en librairie et 8.99 euros en format kindle (Amazon).

    Source

    Tags : Maroc, Driss, Ghali, mon père le maroc et moi, Makhzen, juifs,

  • L’Iran, un argument usé par le Maroc

    Décidémment, le pouvoir au Maroc manque cruellement d’imagination. Depuis près de deux décennies, ses méthodes et arguments n’ont pas changé d’un iota. La menace chiite et le lobby sioniste sont ses principales armes contre la lutte du peuple du Sahara Occidental.

    En moins de 10 ans, Rabat a rompu deux fois avec l’Iran et les délégations sionistes continuent de défiler dans ce pays dont le roi est censé être le « Commandeur des C royants » et président du Comité Al-Qods, la ville sainte que le souverain vendrait au prix d’une promesse d’un soutien dans sa volonté de s’approprier définitivement les nombreuses richesses du territoire sahraoui.

    A plusieurs reprises, Mohammed VI a tenté de rencontrer le président américain Donald Trump. Ce dernier refuse en raison des 12 millions de dollars offerts à la campagne électorale de Hillary Clinton. Mais ce qui est plus grave aux yeux du palais royal, c’est la tentative de Washington de mettre fin au statu quo qui prévaut depuis plus de 27 ans au Sahara Occidental. Trump menace de suspendre le financement de la MINURSO s’il n’y a pas de progrès dans les négociations.

    Ainsi, les autorités marocaines ont sorti de nouveau leurs armes politiques dans la portée ne va pas au-delá de la longueur de leur nez : la menace iranienne et le lobby sioniste.

    L’argument du « prosélytisme chiite sur son territoire et dans la diaspora marocaine » étant caduque, le Maroc agite désormais un argument aussi rocambulesque qu’absurde en prétendant que le parti libanais pro-iranien, le Hezbollah, s’est infiltré dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf pour former les combattants sahraouis et leur remettre des missiles anti-aériens sophistiqués. Un jeu politique qui n’est pas vraiment une surprise. Mais c’est une vilaine façon de dire au président américain : « N’oublie pas qu’on avec toi et que tu peux compter sur nous ». Il les ignore au moment où Mohammed VI veut récupérer la place de l’Arabie Saoudite dans l’Islam sunnite et jouer le médiateur entre le monde arabe e Israël.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Iran, Polisario, Hezbollah,

  • Maroc : Mohammed VI sévèrement critiqué dans revue Foreign Affairs

    Le bimestriel, mondialement connu, publié à New York, par le Conseil des relations étrangères, depuis 1922 et diffusé à plus de 100 000 exemplaires « Foreign Affairs » a publié dans son édition de mai 2011, une série d’articles consacrés au printemps arabe. Parmi lesquels « Quatrième vague ou faux départ ? » écrit par un éminent spécialistes des transitions démocratiques, Larry Diamond qui a brillamment analysé la situation politique de plusieurs états du Maghreb et du Moyen Orient.

    Son évaluation de la situation au Royaume chérifien est pour le moins critique à l’égard de Mohammed VI et va qualifier le monarque alaouite de faible et incompétent en détaillant sont indulgencce à l’égard des affairistes et mafieux qui l’entourent. Selon l’auteur de l’article, les réformes sont avortées à cause d’une coalition formée de sécuritaires et de mafieux proches de la dynastie.

    Larry Diamond est un professeur, auteur, conférencier, conseiller sur la politique étrangère, l’aide internationale et la diplomatie américaine et enseigne à l’Université de Stanford. Il est aussi le directeur du Centre de la Démocratie, du Développement et de la Règle de Droit, centre auquel est affilié le cousin du Roi, Hicham Benabdallah Alaoui. Voici la traduction du paragraphe extrait concernant la situation du Maroc:

    « Le Roi Du Maroc, Mohammed VI est toujours vénéré dans son pays et considéré comme un réformateur à l’étranger, mais il est encore plus faible et plus incompétent que Abdullah (Roi de Jordanie). Il n’a montré aucune volonté pour maitriser les intérêts vénaux qui entourent la monarchie, ou réduire l’extraordinaire concentration des richesses dans son pays. Au lieu de cela, son appareil sécuritaire, son cercle restreint d’amis, et les milieux oligopolistiques des affaires qui lui sont proches, bloquent les demandes de réformes, isolant encore plus le roi, et aggravant la tempête politique qui se prépare sous une surface de calme apparent. »

    Last Night in Orient, 4 Juin 2011

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, rente, clientélisme, népotisme, printemps arabe,

  • L’accord de pêche Maroc-UE ignore l’occupation du Sahara occidental

    Le 27 février était le 42e anniversaire de la déclaration d’indépendance du Sahara occidental d’avec l’Espagne. Bien que, pour le moment, il n’y ait pas d’indépendance à célébrer pour la majeure partie du territoire qui reste sous occupation marocaine, un petit triomphe pouvait être ressenti dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, où réside la majorité de la population.

    Le même jour, une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a été rendue en faveur de la décolonisation. Pour être plus précis, la décision concerne un accord entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc réglementant l’accès de l’industrie de la pêche européenne aux eaux marocaines.

    Ce soi-disant accord de partenariat dans le secteur de la pêche est en place depuis 2006 et expirera en juillet 2018, tandis qu’un processus de renouvellement est en cours. La décision de la CJUE indique clairement que tout accord de ce type avec le Maroc ne pourra inclure les eaux au large du Sahara Occidental, sur lesquelles le Maroc revendique la souveraineté.

    Le problème

    La déclaration était anticipée, cohérente avec les décisions précédentes et peu controversée d’un point de vue juridique international. Cependant, ce n’est que le dernier développement d’un conflit entre différentes branches de la gouvernance de l’UE concernant le commerce de l’Union avec le Maroc. La controverse portant évidemment sur l’occupation par le Maroc du Sahara occidental, que l’ONU considère comme un “territoire non autonome“.

    Cela concerne actuellement deux négociations distinctes que la commission européenne et le Maroc auront au printemps 2018 : l’ accord de partenariat dans le secteur de la pêche qui autorise les navires européens à pêcher dans les eaux marocaines, et un accord commercial concernant les produits agricoles et de la pêche [fr]. L’accord de pêche expirera en juillet et l’accord commercial en avril.

    Bien que la CJUE ait clairement annulé en 2016 [fr] tout accord bilatéral avec le Maroc en ce qui concerne les territoires occupés, la commission commerciale de l’UE semble avoir insisté sur le renouvellement des accords en en concluant un nouveau avec le Maroc en janvier 2018. Une surprise qui a suscité des condamnations de la part du gouvernement en exil du Sahara occidental, des groupes militants, ainsi que du Parlement européen.

    La semaine dernière, des parlementaires de l’UE ont adressé à leurs collègues une déclaration disant qu’ils étaient :

    « … inquiets de la façon dont la Commission gère le processus, du manque de transparence et des possibilités de contrôle pour les députés européens, et des tentatives de la Commission de contourner l’arrêt de la Cour de justice de décembre 2016 ».

    L’un des signataires est Jytte Guteland, membre du groupe parlementaire social-démocrate qui figurait l’an dernier dans un groupe d’eurodéputés européens déclarés persona non grata par les autorités marocaines alors qu’ils essayaient d’entrer au Sahara occidental.

    Sur la conduite de la commission commerciale, elle exprime des inquiétudes qui vont au-delà de ce cas particulier. Parlant à Global Voices, Guteland a noté que les actions de la commission étaient inquiétantes.

    « La façon dont la commission a traité la première décision de justice [2016] m’a beaucoup inquiétée. Ils ont choisi de négocier un nouvel accord commercial incluant le Sahara Occidental malgré la décision de la Cour. À une époque où le principe de l’état de droit est constamment remis en question, il s’agit d’une question de crédibilité de l’UE. L’UE doit respecter ses propres décisions et le droit international ».

    Dans une lettre ouverte de protestation, 89 organisations de la société civile sahraouies ont déclaré :

    « Le peuple sahraoui ne bénéficie pas, économiquement ou autrement, de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles et du commerce avec l’Union européenne ; le consentement du peuple sahraoui n’a pas non plus été recherché de manière crédible. Tous les gains économiques et le développement résultant de l’exploitation de nos ressources naturelles et de leur commerce illégal avec l’UE sont distribués de manière sélective dans le seul but de renforcer l’occupation illégale du Maroc et de discriminer systématiquement davantage le peuple sahraoui qu’il occupe ».

    En tant que territoire non autonome, le droit international exige que le peuple du Sahara occidental ait son mot à dire dans toute activité économique qui se déroule dans le territoire et que cela lui soit bénéfique. Pour compliquer davantage la question, la majorité de la population dans les territoires occupés se compose aujourd’hui de colons marocains, tandis que la majorité du peuple sahraoui est exilé du Sahara occidental, vivant principalement dans les camps de réfugiés de l’Algérie voisine. C’est à partir de ces camps que fonctionne le Front Polisario [fr], reconnu internationalement.

    Dans la même lettre de protestation, les groupes de la société civile accusent la commission d’essayer de contourner la loi au moyen d’un subtil changement de terminologie.

    « Nous constatons également avec frustration que la Commission remplace la terminologie délibérée du “peuple sahraoui” par “population”. Ces concepts sont fondamentalement différents. Consulter les organisations marocaines, les parlementaires et les entreprises au sujet du Sahara occidental ne peut jamais remplacer le consentement du peuple sahraoui ».

    Dans une dénonciation similaire, le réseau de surveillance international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a rejeté une demande de consultation par la commission.

    « D’après ce que nous comprenons, les négociations avec le gouvernement du Maroc sont maintenant terminées et le texte convenu a été paraphé. Le gouvernement du Maroc ne représente pas les gens du territoire. Il est clair qu’aucun consentement n’a été reçu, comme la Cour l’exigeait. Nous ne voyons pas l’intérêt d’une consultation sur un accord qui ne serait pas approuvé par les habitants du territoire ».

    En réponse à la décision de mardi, le Front Polisario a annoncé qu’il était prêt à poursuivre les négociations avec l’UE sur l’accès aux eaux qui ne sont pas autorisées à être incluses dans l’actuel accord de pêche avec le Maroc. Selon Guteland:

    « Ce serait plus légalement justifié puisque l’ONU considère le Polisario comme le représentant du Sahara occidental. Pour continuer à établir un accord avec le peuple, la société civile sahraouie doit également être consultée ».

    Eaux encore poissonneuses
    En tant que principal partenaire commercial, l’économie marocaine dépend fortement de l’UE pour ses exportations . Dans le même temps, de nombreux États membres européens font face à des pressions internes et à un fort lobbying de la part de leurs industries de pêche respectives pour avoir accès aux ressources du Sahara occidental.

    https://fr.globalvoices.org/2018/03/07/222353/Le stock de poissons et de créatures marines s’épuisant rapidement dans tous les océans du monde, l’importance des eaux territoriales du Sahara occidental dans l’Atlantique devrait augmenter. Aujourd’hui, ces eaux sont considérées comme les plus riches de tout le continent africain et, en raison de l’occupation, le Maroc se place au premier rang des exportateurs de poisson et de fruits de mer du continent. Les chiffres officiels suggèrent qu’environ 70% de la totalité des captures marocaines sont débarquées dans les ports du Sahara occidental alors que près de la moitié des captures restantes vont à Tan-Tan [fr] et à Agadir [fr] à proximité des territoires occupés. On estime que les navires étrangers dans ces eaux capturent plus de 90% de leurs prises dans les eaux du Sahara occidental.

    https://fr.globalvoices.org/2018/03/07/222353/La plupart de ce poisson ne finira pas directement dans votre assiette mais est plutôt la première étape d’une chaîne de production. Au Maroc et ailleurs, le poisson est transformé en tourteau ou en huile qui, à leur tour, sont exportés ailleurs sous forme de fourrage pour les industries de la viande et les fermes aquacoles. De même, le secteur principal de l’économie du Sahara occidental est l’exploitation de la roche phosphatée, une ressource dont le Maroc est déjà le premier exportateur mondial. Le phosphate est le principal composant des engrais synthétiques dont dépend l’activité agricole mondiale. En tant que tel, le Sahara occidental, souvent appelé la dernière colonie d’Afrique, est un territoire très important pour l’approvisionnement alimentaire mondial.

    L’accord commercial entre l’UE et le Maroc concernant les produits de la pêche et de l’agriculture est, dans sa forme actuelle, un élément important de la transformation de l’occupation marocaine du Sahara Occidental en une zone rentable.

    Global Voices Online

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, accord agricole, accord de pêche, Maroc-UE, Union Européenne,

  • Maroc : Quand un Saoudien meurt d’une overdose de viagra dans les bras d’une prostituée marocaine

    Profitant de la précarité économique des femmes marocaines, des riches hommes du Golfe sans foi ni loi se rendent dans les villes marocaines pour acheter des faveurs sexuels et réaliser des phantasmes intrerdits dans leurs pays.

    Ces dépravés, profitent du terrible désarroi de ces femmes et de ces filles, pour assouvir leurs plus bas instincts. Ils profitent et jouissent de cette situation que le Makhzen a créée en vue de doper sa principale source de devises: le tourisme sexuel.

    Les play boy du Golf sont attirés par les connaissances approfondies de la femme marocaine en matière de plaisir sexuel.

    Dans ce contexte, un ressortissant Saoudien a trouvé la mort alors qu’il était en plein préliminaires d’un rapport sexuel avec une travailleuse marocaine du sexe dans un appartement qu’il louait à Rabat pour y organiser ses soirées sexuelles,.

    Le défunt avait pris pour les besoins de sa conquête sexuelle, 3 comprimés de viagra d’une traite, succombant quelques instants plutard, à une overdose de ce médicament, utilisé par nombre d’hommes mais aussi de femmes comme aphrodisiaque ou multiplicateur de capacité.

    Les faits ont eu lieu en janvier 2013, la travailleuse du sexe en question a été mise en détention provisoire par le parquet, aux enquêteurs de police, elle a avoué avoir fait connaissance de ce ressortissant saoudien, via des conversations téléphoniques, à travers lesquelles, il l’avait invité à le rejoindre à son appartement contre de bonnes sommes d’argents.

    Tags: Maroc, prostitution, saoudiens, monarchies du Golfe, sexe, tourisme sexuel,

  • Ancien commissaire espagnol accuse le Maroc d’être derrière le « 11M »

    José Manuel Villarejo Pérez, 58 ans, est un homme d’affaires et ancien membre de la Police nationale, actuellement à la retraite, accusé d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent dont la fortune en Espagne est estimé à plus de 20 millions.

    Son avocat vient de remettre une lettre au juge du Tribunal Suprême de Madrid où il assure que les terroristes qui ont exécuté l’attentat des trains du 11 Mars 2004, connu sous le nom du « 11-M » « ont été instruits » dans le montage des bombes utilisés dans l’attentat « par des sujets liés à l’ambassade du Maroc ».

    Villarejo a annoncé qu’il demandera la déclassification des documents qui concernent le 11-M pour sa propre défense. Il soutient que les auteurs de ce crime « ne se sont jamais préparés au suicide, ce qui montre que c’est une opération du renseignement, pas djihadiste ».

    Dans sa lettre, l’ancien flic espagnol accuse aussi les services secrets français d’être impliqués dans cette opération qui s’est soldé par la mort de 191 personnes et près de 2000 blessés.

    Pour lui, les français ont facilité l’évasion de Jamal Ahmidan alias El Chino, condamné à 13 ans de prison, qui a traversé la moitié de l’Espagne avec les explosifs utilisés pour commettre les attentats de Madrid.

    Il convient de rappeler que le 28 février 2004, deux semaines avant les attentats, des agents de la circulation ont arrêté El Chino pour excès de vitesse alors qu’ils revenait des Asturies avec la voiture chargée d’explosifs. Auparavant, ils lui avaient été remis par José Emilio Suárez Trashorras, également condamné par la Cour suprême et confident de la Guardia Civil qui avait volé la dynamite dans une mine non protégée.

    « La France était parfaitement consciente des activités de la quasi-totalité des services de police et de renseignement espagnols chargés de la lutte contre le terrorisme grâce à l’alliance et la collaboration au cours des dernières années, autant dans la lutte contre l’ETA que contre le djihadisme « , a-t-il ajouté dans la lettre citée.

    Avec ce document, l’ancien commissaire commence sa « défense contre la campagne lancée contre lui par les agents du CNI (les services de renseignement espagnols, ndlr) », selon sa version. Il tente de justifier que l’opération d’espionnage qu’il aurait menée pour le compte du BBVA a également servi à obtenir des services secrets français des informations sur le 11-M et qu’il l’a fait en tant qu’agent secret.

    Source : Presse espagnole

    Tags: Espagne, 11M, Maroc, attentat Madrid, terrorisme, Atocha, trains, 11 mars 2004,

  • Au Maroc, les « pilleurs de forêts » abattent des cèdres menacés pour un trafic juteux

    Le cèdre de l’Atlas, arbre millénaire qui couvre 134 000 hectares au Maroc, est la cible de trafiquants de bois. Depuis le début de l’année sur les réseaux sociaux, des vidéos dénoncent les dégâts commis par ces abattages clandestins, rendus possibles par le manque de moyens investis pour la préservation de l’écosystème de l’Atlas.

    Des restes d’arbres déracinés et tronçonnés comme traces d’un massacre et d’un trafic d’un conifère millénaire : celui du cedrus atlantica ou cèdre de l’Atlas. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux et transmises à la rédaction des Observateurs montrent des arbres de la cédraie de Tounfite, dans le Moyen Atlas marocain (centre), abattus hors de tout cadre légal comme des milliers d’autres au Maroc. L’œuvre de trafiquants attirés par la forte valeur marchande du bois de cèdre.

    « A 1200 euros le mètre cube de cèdre, le trafic est juteux ! »En diffusant ces images depuis le 12 février, le militant écologiste Mohammed Attaoui, veut dénoncer l’impunité de l’abattage clandestin.

    J’avais annoncé que j’allais faire une vidéo en direct sur Facebook pour montrer qu’il n’est pas difficile de trouver des cèdres abattus dans la cédraie de Tounfit. Et je suis tombé sur des arbres abattus à seulement quelques mètres du poste des agents forestiers !

    Le Maroc a organisé la cop 22 [à Marrakech en 2016] mais nous avons des arbres millénaires qui sont coupés juste ici ! Pourquoi ce trafic existe-t-il toujours ?

    L’abattage clandestin pour le trafic de bois représente un danger majeur pour le cèdre de l’Atlas, déjà sévèrement touché par la sècheresse causée par le changement climatique. En 2013, il a été inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de disparition par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

    À 1200 euros le mètre cube de cèdre, le trafic est juteux ! Les arbres sont hauts comme des immeubles, jusqu’à 40 mètres ! Alors imaginez si vous abattez plusieurs cèdres, le montant peut être astronomique…

    À l’échelle mondiale, l’exploitation illégale du bois a une valeur économique estimée entre 30 et 100 milliards de dollars, soit 10 % à 30 % du commerce mondial de bois, selon un rapport d’Interpol et du Programme des Nations Unies pour l’environnement.

    Le bois de cèdre abattu clandestinement peut être ensuite revendu légalement, il est utilisé en ébénisterie pour la fabrication de meubles haut de gamme.

    « Les gardes forestiers ne peuvent pas lutter ! »Mohammed Attaoui dit avoir été attaqué dans la forêt juste après avoir filmé ces images, des trafiquants lui auraient lancé des pierres. De tels affrontements sont en tout cas fréquents selon un garde forestier contacté par notre rédaction et qui requiert l’anonymat. Il explique cette situation par le manque de moyens mis à sa disposition.

    Il y a chaque jour des délits forestiers dans le Moyen Atlas. Les gardes forestiers sont dans une situation très difficile : nous sommes trop peu nombreux, peu payés – environ 400 euros par mois en début de carrière – et nous n’avons pas suffisamment de moyens logistiques. Nous manquons de véhicules et d’essence. Je suis responsable d’un district forestier et parfois je n’ai même pas de voiture pour patrouiller ! Je ne peux pas lutter, les trafiquants ont des moyens beaucoup plus sophistiqués que les miens : ils ont plus de véhicules, des tronçonneuses et ils sont suffisamment nombreux pour avoir des guetteurs.

    Une autre vidéo de cèdres abattus illégalement diffusée sur les réseaux sociaux – l’auteur n’a pas pu être identifié

    « Il faut surtout éloigner les trafiquants de la forêt » Pour Samir Abderrafi, directeur de l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du Maroc (AESVT) qui lutte pour la défense de l’environnement, la protection du cèdre de l’Atlas doit aussi passer, outre la lutte contre le trafic, par un développement de la région :

    Il est certes nécessaire d’être plus dur contre ces pilleurs de forêts qui massacrent la cédraie de l’Atlas. Mais il faut surtout trouver un moyen de les éloigner de la forêt. En effet, la protection de l’environnement est le cadet de leur souci mais c’est parce qu’ils sont dans une logique de subsistance. Il y a beaucoup de chômage dans cette région, le trafic de cèdre est une importante source de revenus. Alors il faut trouver du travail aux gens, par exemple en les impliquant dans la gestion des forêts.

    Par ailleurs, il faut voir que l’abattage illégal est un élément parmi d’autres de la grande pression humaine sur l’écosystème des cédraies. Il y a notamment le problème du surpâturage : les bergers qui faisaient auparavant la transhumance depuis la cédraie vers la plaine commencent à se sédentariser et leurs moutons y broutent en permanence, ce qui conduit à la dégradation des sols.

    Nous pensons également que si les enfants des riverains de la forêt avaient un meilleur accès à l’enseignement, ils pourraient quitter la région et partir travailler vers les villes, cela diminuerait la pression sur les forêts.

    Le Moyen Atlas a une importance écologique fondamentale, c’est le « château d’eau du Maroc « car les arbres permettent un bon écoulement et donc l’infiltration des nappes phréatiques. Il faut donc changer d’approche, en intégrant la population, pour que la cédraie ne soit plus vue comme un bien à exploiter mais comme un patrimoine national à préserver.

    Contacté par notre rédaction, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, en charge de la protection des cédraies, n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.

    Source

    Tags: Maroc, bois, cèdre, environnement, pillage, écologie, Atlas,