Catégorie : Maroc

  • L’Algérie a saisi en 2018 près de 32 tonnes de haschich marocain

    Près de 32 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l’année 2018, dont plus de 61% dans les wilayas de louest du pays, selon un bilan de lOffice national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT).

    « Au total, 31.936,386 kg de résine de cannabis ont été saisis durant l’année 2018, en Algérie, dont 61,63% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, Police et Douanes).

    La quantité de résine de cannabis saisie durant l`année 2018, a enregistré une baisse de 39,30% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon les explications d’une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies sont toujours « très élevées ».

    Selon le rapport, 28,99% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 5,05% dans la région Est et seulement 4,33% au centre du pays. S`agissant des drogues dures, la quantité de cocaïne saisie en Algérie a très fortement augmenté passant de 6.279,407 grammes en 2017Près de 32 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l’année 2018, dont plus de 61% dans les wilayas de louest du pays, selon un bilan de lOffice national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT).

    « Au total, 31.936,386 kg de résine de cannabis ont été saisis durant l’année 2018, en Algérie, dont 61,63% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, Police et Douanes).

    La quantité de résine de cannabis saisie durant l`année 2018, a enregistré une baisse de 39,30% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon les explications d’une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies sont toujours « très élevées ».

    Selon le rapport, 28,99% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 5,05% dans la région Est et seulement 4,33% au centre du pays. S`agissant des drogues dures, la quantité de cocaïne saisie en Algérie a très fortement augmenté passant de 6.279,407 grammes en 2017 à 671.887,093 grammes en 2018, soit une hausse de 10.599,85%, selon le même bilan.

    La quantité d`héroïne saisie a, également augmenté passant de 2.120,965 à 4.324,220 grammes durant la même date de référence. Par ailleurs, le rapport a également relevé la saisie de 1.807.843 comprimés de substances psychotropes de différentes marques en 2018, soit une augmentation de 50,43%.

    Selon les chiffres avancés par les services concernés, 49.749 individus ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 17,24%, dont 260 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 1.048 personnes en fuite. Les données de l`ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 9.142 sont des trafiquants alors que 25.976 sont des usagers de résine de cannabis et que 7.364 sont des trafiquants de substances psychotropes et 6.916 autres en sont des usagers.

    S’agissant du trafic des drogues dures, il concerne 167 trafiquants 61 usagers de cocaïne et 40 trafiquants et 43 usagers d`héroïne. Concernant les affaires traitées, le bilan de l`Office a enregistré 39.504 affaires en 2018, contre 32.952 affaires en 2017, soit une augmentation de 19,88%.

    Sur le total de ces affaires traitées, 9.725 sont liées au trafic illicite de drogue, 29.748 autres affaires relatives à la détention et à l`usage de drogue et 31 affaires liées à la culture de drogues, conclut la même source. R.B

    Près de 32 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l’année 2018, dont plus de 61% dans les wilayas de louest du pays, selon un bilan de lOffice national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT).

    « Au total, 31.936,386 kg de résine de cannabis ont été saisis durant l’année 2018, en Algérie, dont 61,63% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, Police et Douanes).

    La quantité de résine de cannabis saisie durant l`année 2018, a enregistré une baisse de 39,30% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon les explications d’une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies sont toujours « très élevées ».

    Selon le rapport, 28,99% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 5,05% dans la région Est et seulement 4,33% au centre du pays. S`agissant des drogues dures, la quantité de cocaïne saisie en Algérie a très fortement augmenté passant de 6.279,407 grammes en 2017 à 671.887,093 grammes en 2018, soit une hausse de 10.599,85%, selon le même bilan.

    La quantité d`héroïne saisie a, également augmenté passant de 2.120,965 à 4.324,220 grammes durant la même date de référence. Par ailleurs, le rapport a également relevé la saisie de 1.807.843 comprimés de substances psychotropes de différentes marques en 2018, soit une augmentation de 50,43%.

    Selon les chiffres avancés par les services concernés, 49.749 individus ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 17,24%, dont 260 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 1.048 personnes en fuite. Les données de l`ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 9.142 sont des trafiquants alors que 25.976 sont des usagers de résine de cannabis et que 7.364 sont des trafiquants de substances psychotropes et 6.916 autres en sont des usagers.

    S’agissant du trafic des drogues dures, il concerne 167 trafiquants 61 usagers de cocaïne et 40 trafiquants et 43 usagers d`héroïne. Concernant les affaires traitées, le bilan de l`Office a enregistré 39.504 affaires en 2018, contre 32.952 affaires en 2017, soit une augmentation de 19,88%.

    Sur le total de ces affaires traitées, 9.725 sont liées au trafic illicite de drogue, 29.748 autres affaires relatives à la détention et à l’usage de drogue et 31 affaires liées à la culture de drogues, conclut la même source.

    Tags : Algérie, Maroc, cannabis, haschich, drogue, héroïne, cocaïne, trafic,

  • Le roi du Maroc se rend en France pour solliciter son aide dans le dossier du Sahara Occidental

    Selon le site Le360, proche du palais royal, Le roi Mohammed VI effectuera une visite de quelques jours en France à partir de lundi 4 mars.

    Selon la même source, il s’agit d’un voyage d’ordre privé. Cependant, des observateurs indiquent que le déplacement du souverain marocain est dictée par la nécessité impérieuse de rencontrer le président français. A plusieurs reprises, Mohammed VI est restée dans son château de Betz pendant que ses amis faisaient les démarches nécessaires afin de lui décrocher une réunion avec le locataire de l’Elysée.

    Le roi du Maroc, acculé dans la question du Sahara Occidental, cherche le salut chez son allié dans ce conflit. Il demandera à Emmanuel Macron de faire pression sur l’Envoyé des Nations Unies pour le Sahara Occidental, le président allemand Horst Köhler, afin de l’amener à imposer une solution favorable au Maroc.

    Selon une information rapportée par le site sahraoui Equipe Media, la ministre française de défense a déclaré lors de la Conférence de Munich sur la Securité au Sahel, que le problème du Sahara Occidental sera résolu avant 2020.

    A l’Elysée, le président Macron dispose d’une nouvelle conseillère pour ce dossier. Marie Philippe était travaillait à la représentation permanente de la France auprès de l’ONU. Mme Phillipe a assisté à toutes le tractations sur le Sahara Occidental dans les coulisses des Nations Unies. Un dossier qu’elle connaît par coeur.

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, MINURSO, Horst Kohler, France, négociations,

  • Terrorisme: La police allemande recherche l’agent marocain Bilal Ben Ammar pour interrogatoire

    Selon le ministre allemand de l’intérieur, Horst Seehofer, le gouvernement fédéral tente de savoir où se trouve actuellement Bilal Ben Ammar, le complice d’Anis Amri, le terroriste tunisien qui a commis l’attentat du Marché de Noël de Berlin en 2016.

    Ben Ammar a été expulsé le 1er février 2017 vers la Tunisie et est considéré comme un amis d’Amri et la commission d’enquête du Bundestag sur cet atentat veut l’entendre comme témoin.

    A la question de si son expulsion n’était peut-être pas prématurée, Seehofer a répondu que seule la commission d’enquête pourrait répondre à cette question.

    L’expulsion de Ben Ammar est très critiquée. Certains politiciens de l’opposition ont soutenu que le gouvernement fédéral voulait dissimuler quelque chose en procédant à une expulsion rapide. La porte-parole du Parti vert, Irene Mihalic, a notamment soulevé la question de savoir si Ben Ammar aurait même pu être un agent du service de renseignement marocain. Selon le magazine « Focus », l’expulsion avait pour but de protéger Ben Ammar des poursuites, car il était un informateur des services secrets du Maroc.

    Tags : Maroc, Allemagne, Terrorisme, Marché de Noël, Berlin, DGED, services secrets marocains,

  • L’Alliance Ferhat-Maroc ne divisera pas l’Algérie

    L’alliance Ferhat-Mohammed VI ne divisera pas l’Algérie.

    « L’Anavad adresse, au nom de la Kabylie [personnellement, étant natif de la région, je ne m’associe pas à ses remerciements], ses remerciements au Royaume du Maroc, à son peuple et à leur tête, Sa Majesté le Roi Mohammed VI », déclare le chef autoproclamé de la Kabylie, Ferhat Mehenni.

    Ça y est ! Les masques sont désormais tombés. Le régime marocain –à ne pas confondre avec le peuple marocain, une remarque qui vaut pour l’Algérie –affiche ses intentions de diviser l’Algérie. En tout état de cause, depuis la campagne de Troie, on sait que la puissance extérieure utilise des complicités intérieures.

    De toute évidence, bien que le soutien du royaume chérifien aux séparatistes, dont le chef de fil est Ferhat Mehenni, soit un secret de polichinelle, la déclaration du diplomate marocain, en marge de la célébration du 70eme anniversaire de la naissance de l’ONU, révèle le degré d’animosité caractérisant la relation entre Rabat et Alger.

    Mais, cette fois-ci, le régime marocain franchit le rubican. En déclarant que la Kabylie est « l’un des plus anciens peuples de l’Afrique qui continue à être privé de son droit à l’autodétermination », le diplomate marocain se trompe lourdement en feignant d’ignorer les conditions dans lesquelles l’Algérie a recouvré sa souveraineté.

    Par ailleurs, ne se contentant pas se substituer aux Algériens de la région de Kabylie, le diplomate exhorte l’ONU « à réparer cette injustice historique à l’égard des Kabyles ». A-t-on besoin de sa compassion ? Sans doute non. D’ailleurs, ce que ce diplomate ignore, c’est que les Kabyles se sont toujours battus pour l’unité nationale, et ce, bien qu’ils puissent afficher sans ambages leur désaccord sur la conduite des affaires de leur pays.

    Pour remonter jusqu’à la guerre d’indépendance, l’un des plus illustres habitants de la région, Krim Belkacem, a refusé, en tant que chef de la délégation algérienne, la tentative française d’ethniciser le problème algérien. Pour lui, il n’y avait qu’un seul peuple, en l’occurrence le peuple algérien.

    Cette ligne politique a évidemment triomphé, puisque le 1er juillet 1962, le peuple algérien s’est prononcé massivement –comme un seul home –pour l’indépendance de l’Algérie. Comme toutes les régions d’Algérie, la Kabylie a participé massivement au scrutin d’autodétermination.

    Enfin, alors que des habitants de la région de Kabylie s’offusquent de l’immixtion du Maroc dans les affaires internes du pays, le chef autoproclamé de la Kabylie s’identifie à la région en adressant ses remerciements au roi du Maroc. En balayant d’un revers de la main l’existence de plusieurs sensibilités dans la région, Ferhat commet une erreur grave. D’ailleurs, si jamais son projet aboutissait, son règne serait tyrannique, comme l’ont été tous les chefs qui s’identifiaient à leur population.

    Et si le Maroc croit réellement à la séparation du pays entre arabophones et berbérophones, pourquoi le royaume ne commencera pas par donner l’indépendance aux Rifains, aux chleuhs, etc. Mais, quand il s’agit de défendre la souveraineté de son territoire, il soutiendra le contraire. C’est pour cette raison que l’attitude du royaume chérifien est condamnable.

    Pour conclure, il va de soi que la rivalité entre les deux régimes débouche sur des excès. Cependant, cette rivalité ne doit pas entamer la fraternité des deux peuples, marocain et algérien. Quant à la démarche de Ferhat, il faudra que les habitants de la région se démarquent de son projet. Car, celui-ci n’est pas politique, mais dicté par un esprit de revanche.

    Et l’histoire nous a enseigné qu’à chaque fois que le projet s’est construit sur la revanche, le résultat était catastrophique. Trois exemples peuvent étayer ce propos. La revanche des militaires contre les politiques en 1962 a conduit à la dictature. La revanche contre la langue française a conduit à une école sinistrée. Et enfin le vote sanction contre l’ancien parti unique en 1991 a conduit à la tragédie nationale.

    Aït Benali Boubekeur

    Source

    Tags : Maroc, Algérie, Kabylie, Ferhat Mehenni, amazigh, berbères,

  • Maroc : L’enquête impossible sur la pédophilie à Marrakech

    En mai 2011, Luc Ferry accusait sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Depuis, une enquête a été diligentée et classée sans suite. « VSD » en révèle la teneur.

    Dix-huit mois d’investigations, près d’une vingtaine de témoins auditionnés, parmi lesquels un ancien ministre, des diplomates de haut rang, des responsables policiers, plusieurs journalistes et même un ecclésiastique, et, au terme d’efforts menés à Paris, dans le sud de la France et à Marrakech… un classement sans suite.

    C’est la maigre récolte engrangée par la Brigade de protection des mineurs de Paris, chargée, depuis juin 2011, d’une enquête sur l’existence possible de réseaux pédophiles au Maroc impliquant des personnalités françaises. À l’origine de cette procédure, une dénonciation publique fracassante, celle de Luc Ferry, philosophe et ministre du gouvernement Raffarin de 2002 à 2004.

    Souvenez-vous donc : nous sommes le 30 mai 2011, devant les caméras du « Grand Journal » de Canal+. L’affaire du Sofitel déboulonnant Dominique Strauss-Kahn vient d’éclater. Le climat est propice aux révélations. Ce soir-là, l’ex-ministre de l’Éducation nationale Luc Ferry déclenche une nouvelle tempête médiatico-judiciaire en déclarant qu’un « ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».

    VSD a reconstitué l’enquête menée par les policiers français. Au début de l’automne 2012, un rapport judiciaire dresse le compte rendu des investigations. Rumeurs connues mais non vérifiées, récits indirects ou dépositions fantaisistes : ce document confidentiel, que VSD a consulté, préfigure le classement sans suite qui interviendra fi novembre. Tout ça pour ça ? S’agit-il d’un scandale majeur que l’on cherche à étouffer ? Ou bien est-on en présence d’une rumeur élaborée qui gangrène depuis des années les sommets du pouvoir ?

    Revenons à Luc Ferry : sur Canal+, il s’est d’abord abrité derrière un entrefilet publié dans Le Figaro magazine* deux jours avant son esclandre. L’article évoque « un ancien ministre français », surpris par des policiers de Marrakech lors d’« une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête spéciale bat son plein ». L’affaire lui aurait été « racontée par les plus hautes autorités de l’État, en particulier par le Premier ministre ».

    Dans le Tout-Paris médiatico-politique, chacun croit connaître la personnalité visée. Pour les uns, il s’agirait de Jack Lang, cible récurrente de rumeurs de pédophilie. Pour les autres, c’est un autre ancien ministre qui serait concerné. Excédé par cette sortie, irresponsable à ses yeux, du philosophe, Jack Lang choisit de prendre les devants et de répondre à la presse qui cite son nom. « Seront poursuivis pénalement tous ceux – journaux et personnes – qui mettront mon honneur en cause », prévient-il. Son avocat, Me Laurent Merlet, fait alors délivrer par huissier à Luc Ferry une sommation interpellative, document lui intimant de révéler le ou les noms de celui ou ceux que le philosophe accuse. « Faisant preuve d’un manque de courage, Luc Ferry n’a jamais confirmé ou démenti que ses propos avaient pu viser ou non Jack Lang », relève Me Merlet. Stupéfait, Jean-Pierre Raffarin, locataire de Matignon quand Luc Ferry siégeait au gouvernement, s’est, lui, fendu d’une réaction : « Je n’ai jamais été saisi de près ou de loin d’informations de cette nature. »

    Entendu par les policiers le 3 juin 2011, Luc Ferry dit avoir eu connaissance de cette histoire à son entrée au gouvernement, soit en mai 2002, « sans citer le moindre nom », déplore le rapport d’enquête. Il n’empêche. Ses propos font l’effet d’un révélateur. La déclaration de Luc Ferry réveille un souvenir enfoui chez un journaliste de France Télévisions. « Dans les années 2000 », alors qu’il était de permanence un soir à sa rédaction, il affirme aux enquêteurs avoir vu passer une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) annonçant la présence de Jack Lang, ex ministre socialiste, dans un commissariat de Marrakech suite à son arrestation « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Problème : cette dépêche aurait rapidement disparu des écrans, selon le journaliste, mais les policiers n’ont pu en retrouver la trace. Et ce malgré des recherches auprès de trois agences de presse internationale installées au Maroc, dont l’AFP. Interrogé par VSD, le journaliste auteur de ce témoignage confirme sa déposition : « Il était tard, j’ai lu cette dépêche mais je ne l’ai pas imprimée. Et je me suis dit que, le lendemain, il y aurait sans doute le feu à la rédaction. A ma grande surprise, il n’en a rien été. Personne n’était au courant de cette info. Pourtant, cette dépêche, je l’ai lue. Je ne suis pas dingue ».

    Le journaliste oriente les enquêteurs vers l’un de ses fixeurs (guide-interprète employé par les équipes de télévision). « Ce dernierm indique le rapport judiciaire consulté, reconnaissait avoir entendu parler par ses compatriotes marocains d’une interpellation de Jack Lang (…) ». Mais, retrouvé par VSD, ce collaborateur et au Maroc. Sollicitée par VSD, la reporter regrette de ne disposer « que d’informations de seconde main ». Autre témoim entendu dans ce dossier : le désormais célèbre Yves Bertrand, anciendirecteur central des Renseignements Généraux. Dans ses  fameux « carnets secrets », saisis lors de l’enquête sur l’affaire Clearstream, cet in fluent policier de l’ombre avait rédigé la phrase suivante, qu’il date de février 2002 : « Lang, à La Mamounia en novembre, s’est tapé des petits garçons ». « Des rumeurs tellement insistantes que l’on m’aurait reproché de ne pas les relayer, confie-t-il aujourd’hui à VSD. A l’époque, je voyais le Tout.Paris, mais ces renseignements n’étaient pas recoupés. Des preuves, je n’en avais aucune ».

    Retour, donc, à la case départ. Mais alors, qui a bien pu tuyauter Luc Ferry à son arrivée dans le gouvernement, début mai 2002 ? L’ambassadeur de France à Rabat de 1995 à 2002, Michel de Bonnecorse, assure n’avoir « jamais reçu d’informations » de cette nature. Ce diplomate de haut rang sera nommé chef de la cellule africaine de l’Elysée au début du second mandat de Jacques Chirac. Au moment exact où Luc Ferry hérite, lui du maroquin de l’Education Nationale. L’ambassadeur devenu conseiller présidentiel est-il ce représentant « au plus haut niveau de l’Etat » évoqué sur le platequ du « Grand Journal »?

    Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prête d’une paroisse du sud de la France. Au cours de congés passés au Maroc en 2003 ouis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant que « au cours de séjours de Français connus (…) des événements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prositution ». Ses sources : « Des hôteliers et des Marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position écclésiastique ». Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint Loaurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».

    Interrogé par VSD, l’écclésiastique précise toutefois n’avoir « pas cité de noms par déontologie professionnelle ». « Je souhaite protéger ces personnes en faiblesse sociale, poursuit l’homme de l’Église. Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi. Mais, compte tenu du fossé culturel, ils ne s’adresseront jamais aux institutions. Faute de témoignage directs, les policiers se trouvent dans une impasse ».

    Toutes les investigations possibles ont-elles été menées ? Ou bien, comme le soutient Me Jean Chevais, avocat de l’association marocaine Touche pas á mon enfant (lire ci-dessous), les autorités à Paris et à Rabat n’auraient-elles pas tout intérêt à enterrer le dossier ?

    Sollicités par VSD, Luc Ferry et Pierre Bergé n’ont pas donné suite. Parmi les personnalités citées, seul l’ancien ministre de la Culture et de l’Education a fait l’objet d’une discrète audition en tant que témoin. « Jack Lang est parfaitement trtanquille, assure son avocat, Me Merlet. Il n’y aura jamais l’ombre d’un élément. On peut démentir et déposer quarante plaintes, ces rumeurs ressurgiront toujours, malgré les condamnations judiciaires ».

    (*) A Marrakech, un ex-ministre « s’amuse », publié le 28 mai 2011 sur lefigaro.fr.

    La suite :

  • Maroc : Les robots de Sa Majesté investissent Twitter

    Depuis quelques jours une armée de «robots» inonde le réseau social de messages automatiques relayant la communication officielle sur le Danielgate. Impossible de savoir qui exactement est derrière. L’objectif de ces robots est d’empêcher la circulation de l’information.

    Ils n’ont pas d’amis, personne ne les suit mais ils s’en fichent. Leur tâche consiste à envoyer des messages sur Twitter, en moyenne six par minute, à intervalles pré-définis. Ils, ce sont les «Twitter bots», des comptes automatiques créés sur le réseau social.

    Ces «robots» sont généralement utilisés à des fins publicitaires mais servent également à défendre des intérêts politiques en «noyant» dans un flot de messages ineptes et/ou répétitifs les informations que leurs créateurs ne souhaitent pas voir circuler.

    Des «bots» qui inondent le réseau social de messages pro-régime ont ainsi été répertoriés en Syrie et au Barhein depuis 2011. Il est impossible de savoir qui exactement se cache derrière ces bots : services gouvernementaux, agences de relations publiques, particuliers rémunérés ou non. La création de bots ne coûte rien et nécessite seulement quelques connaissances techniques.

    «Les bots du Makhzen»

    Au Maroc aussi ces comptes robots, appelés souvent «oeufs» en raison de l’image de profil attribuée par défaut sur Twitter, ont fait leur apparition en 2011 et interviennent régulièrement sur les sujets liés au Sahara, au mouvement du 20 février ou plus surprenant comme il y a quelques mois lorsque le secrétaire particulier du roi, Mohamed Mounir Majidi, a attaqué Ahmed Reda Benchemsi et Le Monde en justice pour diffamation.

    Mais ce qui se passe depuis quelques jours sur Twitter est sans précédent selon les internautes marocains consultés par Lakome. Les principaux «hashtag» (mot-clés) utilisés par les internautes marocains pour s’exprimer sur le DanielGate, et qui permettent aux 200 millions d’utilisateurs actifs de Twitter à travers le monde de suivre le sujet en direct, a été littéralement envahi par les bots.

    Leurs messages publiés ces derniers jours sont de trois types. Il s’agit d’abord de défendre l’image du roi Mohammed VI et sa gestion du DanielGate :

    Le deuxième «message» véhiculé par ces bots semble être destiné à minimiser la manifestation qui a eu lieu mardi à Casablanca pour dénoncer l’octroi de la grâce royale au pédophile Daniel Galvan :

    Enfin, un troisième message, publié quelques jours plus tôt, s’en prend directement au ministère de la Justice, dirigé par le PJDiste Mustafa Ramid, à propos de son communiqué publié vendredi dernier et dans lequel il renvoyait la responsabilité de la grâce au cabinet royal :

    La chasse aux spams sur la Twittoma

    Comment savoir si la cinquantaine de robots détectés à ce jour par les internautes marocains sont vraiment des bots ? Outre le fait de n’avoir aucun ami (et parfois de n’avoir même pas de nom, comme le profil «Test compte»), ces comptes automatiques utilisent une technique simple pour échapper aux radars de Twitter, qui considère leurs messages comme des spams et supprime en principe les comptes de leurs auteurs.

    L’astuce pour les créateurs de robots consiste à programmer le compte de telle sorte qu’il va poster le même message des centaines de fois mais en laissant à chaque fois un intervalle différent entre deux lettres – et ce afin que Twitter ne puisse pas détecter la répétition du message. Voici un exemple :

    Il suffit cependant qu’un certain nombre d’utilisateurs dénoncent ces comptes («report as spam») pour que Twitter intervienne et supprime le compte en question. C’est justement ce à quoi ce sont attelés certains internautes marocains ces derniers jours, bien que de nouveaux comptes bots sont crées au fur et à mesure pour remplacer les comptes supprimés :

    Quel est l’impact réel de ces robots ?

    Les messages distillés à longueur de journées par ces robots ne semblent toutefois pas avoir d’impact en terme d’influence sur l’opinion publique. «Ce serait même plutôt contre-productif. La crédibilité de la personne qui poste un tweet est importante», explique Marouane Harmach, membre actif de la Twittoma et professionnel des médias sociaux. «En ce qui concerne le flood [le fait de vouloir « noyer » des informations], et cela semble être l’objectif de ces bots, c’est gênant mais pas bloquant depuis que les utilisateurs ont commencé à les signaler comme spams», ajoute-il.

    Au final, l’opération «DanielGate» de ces bots est tournée en ridicule par la Twittoma, bien que certains utilisateurs comme Afrinomad espèrent qu’aucun moyen public n’a été engagé pour une «aussi mauvaise propagande»…

    Lakome, 8 août 2013

    Tags: Maroc, Twitter, twittoma, robots, bots, espionnage, spams,

  • Le Maroc, seul pays au monde en conflit avec tous ses voisins

    Le Maroc est le seul pays au monde à avoir des relations tendues avec tous ses voisins. Qu’ils soient au Nord (Espagne), à l’Est (l’Algérie), au sud ( la Mauritanie et le Sahara Occidental).

    La raison de la mauvaise convivence du Maroc avec ses voisins se trouve dans son obession à s’approprier les nombreuses richesses qui gisent au sous-sol et dans les côtes de l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975.

    Rabat a conditionné ses relations diplomatiques et politiques à la reconnaissance de son occupation de ce territoire non autonome au détriment de la légalité internationale. Les autorités marocaines sont allés jusqu’à se disputer avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon pour la même raison.

    Au conflit avec les voisins s’est ajouté, dans les derniers mois, des conflits et des crises à répétition avec ses principaux alliés (Etats-Unis, France, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis).

    Les observateurs ont relevé, avec étonnement, la symbiose entre le peuple marocain et ses autorités dans la question de la politique conflictuelle de Rabat et sa stratégie de la tension suivie en vue d’imposer ses ambitions expansionnistes.

    Tags: Maroc, Algéŕie, Mauritanie, Espagne, tension, provocation, Sahara Occidental, expansionnisme,

  • Une affiche du Roi du Maroc tristement éloquente

    Au Maroc, l’image vendue à l’extérieur est trompeuse ete loin de la réalité. Le paradis marocain affiché à la une de la presse française est pulvérisé par la réalité quotidienne des marocains exprimée par cette photo prises par un citoyen qui a relevé le contraste entre une affiche du roi et les conteneurs de poubelle qui débordent d’ordure.

    Cette affiche illustre les deux Maroc de Mohammed VI : la richesse des uns et la misère des autres. La photo a été publié sur facebook et les commentaires en disent largement sur le sentiment des marocains. « Le photographe qui a pris cette photo mérite sans doute un prix », « le roi des ordures », « la basura con la basure (l’ordure avec les ordures) ».

    Un autre commentaire relève carrément de l’insolite : il dévoile la grave anismosité des marocains envers leurs frères algériens. Il dit « aussi sale que l’Algérie ». C’est dire l’effect nocif laissé par la propagande du régime contre les voisins de l’Est.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, pauvreté, saleté, ordures, affiches, propagande,

  • Algérie: Les manifestants disent non à la culture du Makhzen marocain

    Manifestation en Algérie, le slogan : Non aux Marocains ?

    Lorsque l’Algérien dit « non aux Marocains », il ne faut pas y voir un sens péjoratif désobligeant envers nos frères les Maghrébins.

    Il dit non à la marocanisation de l’Algérie dans le sens de refus de l’influence sioniste, française et américaine sur les élites autochtones.

    Il dit non au renouvellement de la prise de pouvoir par le clan de Oujda et l’irruption de l’armée des frontières qui a confisqué la révolution algérienne et éradiqué les Moudjahidines.

    Les Maghrébins et les Algériens partagent le même esprit berbère, arabe et musulman et partagent la même zone géographique. Ils partagent aussi le même respect pour les grandes figures de lutte contre le colonialisme telles que Abdelkrim Khattabi et leur désir d’unification du grand Maghreb. Ils disent non à la « monarchisation » de l’Algérie par les rentiers et les cabinets de l’ombre qui ont importé la culture du Makhzen marocain. Le Makhzen ne désigne pas le peuple maghrébin, mais l’appareil étatique de la monarchie marocaine vieillissante, non seulement avec sa cour, ses courtisans et ses privilèges, mais avec le mépris et la répression des populations de l’Atlas. Par « Marocain » on entend le système de népotisme, d’enrichissement et de privilège reposant sur la proximité avec le pouvoir monarchique. Ce système a été importé en Algérie.

    Le peuple algérien, sait de mémoire collective, que le Makhzen marocain est l’œuvre du Protectorat français. Il a tenté en vain la même chose en Algérie avant la guerre de libération, pendant et après. Le peuple algérien est un cactus réfractaire à la « civilisation » d’importation, à l’ordre établi par la force et à la culture de la servitude.

    Le peuple algérien n’est pas stupide pour dire n’importe quoi. Ses mots, ses slogans, ses blagues, ses dictions sont lourds de sens et hautement paraboliques.

    Les Algériens, ont toujours cultivé l’espoir de l’édification d’un grand Maghreb. Sociologiquement, historiquement, culturellement et religieusement, ce Maghreb existe dans nos cœurs et dans nos esprits. Il reste à lui donner une configuration politique, une dimension économique et un déploiement diplomatique. Nous devons régler nos contentieux, mais auparavant reconquérir notre liberté qui passe par l’instauration de la République en Algérie. Dans le cadre du droit à l’autodétermination des peuples que la Révolution algérienne a fait sien, nos frères maghrébins sont libres de choisir la forme institutionnelle de gouvernement qui convient le mieux à leurs coutumes et à leurs aspirations.

    Contrairement à ce que certains journalistes et commentateurs algériens et étrangers, offensés comme des pucelles par les cris du peuple algérien « Non à Bouteflika le marocain », les Algériens ont de l’affection pour le peuple frère maghrébin et souhaitent l’ouverture des frontières, la libre circulation des idées, des hommes, des biens et services entre les deux pays. Ces élites en rupture avec le peuple algérien ne comprennent pas le langage du peuple. Ce langage est le même que les jeunes officiers et sous-officiers de l’ANP disent lorsqu’ils savent qu’ils ne sont pas espionnés : Non aux marocains voulant dire non au Makhzen et signifiant souvent avec beaucoup de réalisme l’appartenance d’un homme à la culture du Makhzen, même s’il est né dans le Constantinois ou dans la Kabylie. Les mots doivent garder leur sens et leur contexte. En contestant le langage populaire, les élites qui sévissent sur l’Internet et les médias traditionnels font de la désinformation.

    Mes amis Maghrébins rient très fort lorsqu’on leur explique ce que le terme « marocain » signifie pour nous, ils nous comprennent parfaitement et ne se sentent pas insultés.

    Personnellement j’ai effectué plusieurs voyages au Maroc et je trouve regrettable que les produits algériens et les entreprises algériennes soient absents dans les villes et les campagnes. Le contentieux légué par Boumediene en expulsant les Maghrébins et la question du Sahara occidental doivent être dépassés le plus rapidement et de la manière la plus judicieuse. La France et la mondialisation ne veulent ni de l’unité maghrébine ni de l’unité africaine ni de l’unité arabe, ni de l’unité islamique. Ils nous veulent comme comptoirs commerciaux, bases militaires et pourvoyeurs de main d’œuvre à bon marché. Il nous appartient de décider de notre vouloir et de l’imposer par l’engagement de nos peuples.

    ALGERIE RUPTURE

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  • Maroc : « La civilisation devrait tendre à libérer les peuples au lieu de les asservir » (Abdelkrim El Khattabi)

    Déclaration d’Abdelkrim El Khattabi dans un une gazette française:

     » Je déclare que, lorsqu’on me reproche de faire la guerre sainte, on commet une erreur, pour ne pas dire plus. Le temps des guerres saintes est passé; nous ne sommes plus au Moyens-Age ou au temps des Croisades. Nous voulons simplement être et vivre indépendants et n’être gouvernés que par Dieu.

    Nous avons un vif désir de vivre en paix avec tout le monde et avoir de bonnes relations avec, car nous n’aimons pas faire tuer nos enfants. Mais pour arriver à ce but désiré, à ces aspirations, à cette indépendance enfin, nous sommes prêts à lutter contre le monde entier s’il le faut. (…) Il n’est pas douteux pour moi que la France désire faire la conquête du Rif; immédiatement peut-être, peut-être encore dans un délai quelconque, mais telle est sa volonté.

    La France attendra une occasion mais, je le répète, je suis convaincu qu’elle a un vif désir de conquérir le Rif. (…) Le Parti colonial veut nous asservir, sans tenir compte des droits d’un peuple à disposer de lui-même et à l’époque où l’on prétend être arrivé au summum de la civilisation. Cette civilisation devrait tendre à libérer les peuples au lieu de les asservir (…).

    (…) En vous parlant du Rif comme je le fais, j’ai voulu vous montrer que nous avions conscience de nous-même et que nous avons toujours manifesté le vif désir de vivre en paix, surtout avec la France. Je lisais dernièrement dans un journal français une interview de Primo de Rivera qui s’exprimait ainsi : « Abd-el-Krim n’est ni fanatique, ni partisan de la guerre, ni nationaliste. » C’est en partie exact. Je ne suis pas fanatique, car, tout en étant fier d’être musulman, la religion que professent les autres ne m’intéresse pas.

    Il est exact aussi que je n’aime pas la guerre, mais par, nationaliste, je le suis. La seule chose qui nous importe aujourd’hui, ce n’est pas l’existence d’un Sultan au Maroc, mais l’indépendance entière, sans réserve, du malheureux peuple rifain qui est prêt à se sacrifier avec honneur pour la réalisation de ce but.

    Personnellement, je n’ai aucune ambition, je n’aspire ni au sultanat, ni au pouvoir absolu. Si je suis une gêne, je suis prêt à disparaître pour laisser la place à un autre. Je le déclare solennellement, mon plus grand désir, mes aspirations les plus élevées tendent vers la paix et, pour arriver à ce résultat, il n’y a qu’un seul moyen logique : Que la France reconnaisse l’indépendance du Rif. »

    Déclaration d’Abdelkrim dans L. Gabrielli, Abd-el-Krim et les Evénements du Rif, pp. 85-89, Editions Atlantides, Casablanca, 1953, Plon, Paris.

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