Catégorie : Maroc

  • Maroc: Les communistes marocains

    Un débat politique organisé par une école supérieure a mis en exergue l’évolution des partis à travers le monde en faisant un focus sur les partis politiques marocains post-indépendance. Les protagonistes ont pointé du doigt certaines évolutions contre-nature des formations politiques marocaines à l’image du PPS.

    Si aujourd’hui les héritiers de l’ex-Parti communiste marocain (PCM) font partie de la majorité gouvernementale et sont plutôt de bons « camarades » conciliants, leurs prédécesseurs n’étaient pas aussi dociles par le passé. La première fois que les membres du PCM ont franchi le rubicon remonte à 1962.

    Feu Hassan II avait soumis le texte de la première Constitution du Maroc indépendant à référendum. Cette consultation populaire sera boycottée par le PCM avec dans les premiers rangs du parti des grosses pointures comme feu Ali Yata ou encore feu Abdelaziz Belal.

    Les déboires des camarades ne faisaient que commencer avec des saisies répétitives du journal Al-Moukafih. Fatigués par une guerre féroce menée contre eux par le Makhzen, les dirigeants du PCM décident de changer le nom de leur formation politique et de la rendre conforme aux valeurs de la société arabo-musulmane.

    Rebaptisé PLS (Parti de la libération et du socialisme), le parti est interdit en 1969. Il faudra attendre 1974 pour que naisse le Parti du progrès et du socialisme (PPS) des cendres du PCM. Depuis, les « camarades » ont mis de l’eau dans leur vin et ont pu cohabiter tout au long de trois décennies dans le cadre de coalitions multicolores.

    Le Soir Echos, 14 juin 2012

    Tags : Maroc, Parti Communiste Marocain, Parti de la Libération et du Socialisme, PSU, Ali Yata, Nabil Benabdallah, gauche marocaine,

  • Chanté par le Maroc, Jack Lang empêche la sahraouie Aziza Brahin de chanter à l’IMA

    La chanteuse originaire du Sahara Occidental devait se produire aujourd’hui 4 mars sur les podiums de l’Institut du Monde Arabe en vue de prêcher l’idéal de liberté de son peuple qui se bat contre l’occupation du Maroc depuis plus de 43 ans.

    Cependant, le président de l’IMA, Jack Lang a décidé de déprogrammer l’artiste sahraouie sous pression des autorités marocaines. L’argument avancé par l’entourage de l’ancien ministre français de la culture est que les mécènes marocains qui participent au financement de l’institut ont menacé de couper leurs subventions.

    En réalité, Rabat possède une arme beaucoup plus dissuasive que l’argent. Les autorités marocaines disposent de preuves sur les pratiques pédophiles auquelles se livrait M. Lang au Maroc.

    En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus hautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang.

    Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001. De fait, des rumeurs circulaient dans le tout-Paris dès 2001: Jack Lang après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en temps que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Aziza Brahim, Institut du Monde Arabe, Jack Lang,

  • Maroc: Midhat Bourequat et le Makhzen

    L’ancien prisonnier de Tazmamart Midhat Bourequat livre à Radouane Baroudi sa vision du «Makhzen», d’hier à aujourd’hui.

    Radouane Baroudi a rencontré Midhat Bourequat à Paris le 1er juin 2013.

    Détenu pendant près de 20 ans dans les geôles de Hassan II, le rescapé de Tazmamart (auteur de l’ouvrage « Mort Vivant », qui raconte son calvaire), parle du Makhzen et de son évolution jusqu’à aujourd’hui.

    L’extrait choisi porte sur sa définition du Makhzen.

    Pour rappel, Midhat Bourequat est un homme d’affaire franco-marocain né en 1932 au Maroc. Il a d’abord été proche du Palais d’Hassan II. En 1973, il a été enlevé avec ses trois frères à Rabat. Il arrive à Paris en 1992 après près de deux décennies passées en prison, notamment dans le sinistre bagne de Tazmamart.

     

    Tags : Maroc, Hassan II, Frères Bourequat, Midhat René Bourequat, Tazmamart, répression, droits de l’homme, Makhzen,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=EbMiPcefpKU&w=560&h=315]
  • Maroc : Echec de la stratégie de la tension avec la Mauritanie

    Le Maroc a essayé la stratégie de la tension et le chantage qu’il a largement réussi dans sa politique avec l’Union Européenne en vue de la contraindre à approuver la conclusion d’un accord agricole et de pêche incluyant le territoire non-autonome du Sahara Occidental.

    Si Rabat a utilisé les armes du terrorisme et de la migration pour faire pression sur l’Europe, avec la Mauritanie il a instrumentalisé l’idéologie du parti Istiqlal dans le but d’agiter le spectre de la guerre avec ce pays poussant Hamid Chabat à raviver les revendications marocaines sur le territoire mauritanien. Le but marocain est d’amener la Muritanie à renconcer à sa politique de neutralité positive dans le conflit du Sahara Occidental.

    Aujourd’hui, après avoir essuyé un échec retentissant dans sa stratégie de la peur avec Nouakchott, le Maroc utilise ce même parti pour apaiser ses relations avec la Mauritanie.

    Dans ce contexte, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, a participé dans le congrès du parti mauritanien au pouvoir UPR et remis au président Mohamed Ould Abdelaziz une lettre du roi Mohammed VI dont le contenu n’a pas été dévoilé.

  • Maroc : Divorce avec Lalla Salma, « l’homosexualité » de Mohammed VI pointé du doigt

    La question du divorce entre le roi du Maroc, Mohammed VI, et son ex-épouse Lalla Salma, a été mouvementée. Certains vont même jusqu’à évoquer l’« homosexualité » du souverain comme étant à l’origine de ce divorce. Mais qu’en est-il ?

    L’absence de Lalla Salma lors du séjour du couple royal espagnol au Maroc a remis au goût du jour la question de la séparation entre le roi Mohammed VI et Lalla Salma. Disparu de la vie publique pendant 14 mois, la visite d’Etat des monarques espagnols au royaume chérifien, la semaine dernière, était pour nombreux observateurs, un prétexte de voir Lalla Salma effectuer sa réapparition. C’était peine perdue ! Aucune trace de Lalla Salma durant les deux jours qu’a duré ce séjour de Don Felipe VI et Dona Letizia d’Espagne.

    Cette absence, confirmant le divorce annoncé, a donné lieu à de nombreuses spéculations au Maroc, en Espagne et sur la toile. C’est à ce moment justement que certains ont fait le lien entre la prétendue homosexualité du roi Mohammed VI et le divorce du couple royal. D’autres ont toutefois évoqué un possible désaccord de la famille royale avec le style libéral de la princesse Lalla Salma.

    Qu’en est-il concrètement ? Le journaliste Ferran Sales Aige, correspondant au Maroc pendant plusieurs années, fait une biographie personnelle du roi actuel de ce pays et aussi un rappel historique des années du règne de son grand-père Mohamed V et son père Hassan II, les trois rois qui ont régné depuis l’indépendance du Maroc le 2 mars 1956.

    Le journaliste Ferran Aige recommande la lecture du livre précisément à cause de cette fresque historique et sociale qui traverse le livre et pour tous les détails de la vie de palais dans une monarchie de ce genre dans un pays musulman.

    Il ne s’agit pas d’une simple biographie de Mohamed VI tel que suggérée par la fausse couverture puisque le journaliste a à peine eu l’occasion de poser quelques questions courtes et censurées.

    Ferran en sait pourtant beaucoup sur le Maghreb et sur ce qui est cuisiné dans les palais et les ministères et il l’exprime dans son livre “Mohammed VI, le Prince qui ne voulait pas être roi”. Dans le livre, il fait allusion à des rumeurs d’homosexualité du roi, ce qui est frappant étant donné l’intolérance qui caractérise la réaction envers eux dans le monde musulman. Le journaliste en parle brièvement et timidement (il y a lieu de rappeler que le livre est un tour historique du Maroc dans les 50 dernières années).

    Bien qu’il soit impossible de faire taire les commentaires sur l’homosexualité du roi Mohamed VI, puisque son comportement sexuel était de notoriété publique lorsqu’il poursuivait ses études à Bruxelles, où de nombreux témoignages le situent dans des bars gays.

    Dans le livre, il affirme que son père Hassan II a embauché un espion pour suivre ses pas et qu’il a reçu de nombreux rapports à ce sujet.

    Hassan a été très contrarié lorsqu’il a appris par son espion que son fils recevait aussi de nombreux visiteurs masculins dans son palais princier de « Les Sablons » à Salé, près de Rabat.

    Cependant, il ne parle pas du conflit de succession. Le secteur le plus conservateur préférait son frère cadet Moulay Rachid parce-qu’il se méfiait d’un Mohamed VI très libéral et moderne. La raison, entre autres, était les soupçons d’homosexualité qui, au Maroc, sont considérés comme un fait grave. Il se peut que ce ne soit pas un hasard le fait que beaucoup de ses conseillers actuels soient des copains de classe et amis habituels de sa vie de jeunesse et de sorties nocturnes à l’étranger et des nuits à la discothèque Amnesia de Rabat, où il avait un espace réservé.

    Ce n’est peut-être pas nécessairement indicatif, mais il faut dire qu’il a fini personnellement avec le harem officiel de son père Hassan de plus de 50 femmes qui pullulaient au palais à part les deux femmes « officielles », la première qui ne lui a pas donné d’enfants et la deuxième, sa mère.

    Cependant, le fait qu’il était dérangé par la présence d’autant de femmes attirait l’attention. On pouvait aussi voir dans ses photographies publiques qu’il aime poser avec des attitudes d’une reine sur les couvertures, quelque chose qu’aucun monarque du monde ne fait.

    Ceci, bien que déjà connu de tous, à l’exception de certains fondamentalistes islamiques, prouve encore une fois que l’homosexualité n’est pas quelque chose d’occidental, comme l’affirme à tort le président iranien.

    Avec Maghreb Online

    TellMeMoreTv

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, homosexualité, Ferran Sales, Le prince gay qui ne voulait pas être roi,

  • Maroc : « Mohamed VI a confiné sa mère pour avoir eu un amant » (Hicham Bouchti)

    UN ESPION MAROCAIN PARLE DE LA «GUERRE SALLE» CONTRE LES ISLAMISTES

    RABAT.- « Quand ils n’ont pas un nom de guerre, les agents secrets marocains se font appeler entre eux-mêmes Haj ou Cherif. () Les cireurs de chaussures qui portent une malle bleue travaillent pour nous et le Maroc construit la plus grande académie militaire d’Afrique à Guercif [sud du pays] « .

    Celui qui verse ces informations prétend avoir travaillé dans un service d’espionnage du royaume alaouite. « Je n’étais pas un James Bond, mais j’ai fait et vu des choses moralement inacceptables. » Pour qu’il n’y ait aucun doute sur son identité ou son travail précédent, il accepte de révéler son nom et son nom de famille et de se les laisser photographier.

    Son nom est Hicham Bouchti, il était secrétaire à l’éEat-Major des Forces Auxiliaires, une force paramilitaire avec des commandements militaires qui dépendent du Ministère de l’Intérieur. Homme confiant de ses supérieurs, Bouchti avait accès à de nombreuses informations réservées: mouvements de troupes, points de dépôts d’armes et déplacements du roi Mohamed VI.

    Bien que, de toute évidence, cela ne soit pas prévu dans son règlement, l’une des tâches principales de ces forces est la surveillance discrète des militaires. Une des tâches de Bouchti était précisément la collecte et le traitement des rapports des bureaux provinciales.

    Un jour, l’un de ses chefs lui a murmuré dans un couloir que Mohamed VI avait subi une « tentative d’assassinat » à Ifrane, une station de ski très convoitée. « J’avais des doutes, mais quand il m’a remis la copie du mandat de quatre mois d’arrêstation à l’Académie de police de Kenitra pour l’un des gardes du corps du roi, j’ai su que quelque chose s’était passé. »

    La note faisait état de la punition du garde du corps, un certain Jaidi, « pour négligence grave ». Un autre jour, Bouchti a découvert un document confidentiel selon lequel Latifa, veuve de Hassan II et mère du monarque actuel, aurait été confinée sous la survrillance de la DGED (Direction générale des études et de la documentation, services secrets extérieurs) dans la résidence royale de Skhirate. Le souverain y punissait ainsi sa mère parce qu’elle poursuivait une relation sentimentale avec l’ancien garde du corps de son père Mohamed Mediouri.

    En 2001, ses supérieurs hiérarchiques prêtent Bouchti au Deuxième Bureau (un des services de renseignement de l’armée), qui l’envoie à Oujda, sa ville natale. Sa mission: surveiller et rendre compte des mouvements fondamentalistes de ce bastion de l’islamisme radical. Le jeune espion réalisera rapidement que son travail n’est pas uniquement un travail de renseignement: une semaine après son arrivée à Oujda, une manifestation de solidarité islamiste massive avec le peuple palestinien organisée par la puissante association Al Adl Wal Ihsan (Justice et Bienfaisance) d’Abdesalam Yasín, a été violemment réprimé par les forces de l’ordre. Une équipe de la police secrète a attaqué une mosquée et malmené les fidèles et, humiliation suprême, a arraché les voiles des femmes. La nuit, un autre groupe d’agents a pris en assaut plusieurs maisons et emmené des prisonniers dans un lieu inconnu les dirigeants locaux de l’association islamiste.

    « Nous les avons conduit, les yeux bandés, dans un centre de détention secret appelé Mehalla », explique Bouchti montrant sur une carte de la ville d’Oujda l’emplacement exact de cette prison clandestine. Là, il assure avoir vu comment plusieurs collègues se jettaient à coups de pied sur un homme barbu et comment d’autres enfonçaient la tête d’un jeune homme dans un urinoir. Mais ce qui l’a dérangé le plus, c’est quand il voit ses collègues déshabiller une femme devant son mari. « Ils ont commencé à toucher ses parties intimes et ont menacé de la violer collectivement jusqu’à ce que le mari commence à hurler comme un fou. »

    Une nuit, Bouchti a directement dirigé un enlèvement. A la tête de deux agents, il a capturé un dirigeant islamiste en pleine rue. « Nous avons attendu jusqu’à ce qu’il quitte la mosquée Hamza, nous l’avons poussé dans une Renault 18, et l’avons remis, les yeux bandés, à un groupe d’agents de la DGST (police politique) qui sont venus le chercher. »

    Après sa mission à Oujda, l’espion est retourné à Rabat pour d’autres missions. La première l’a amené à infiltrer le groupe salafiste de Hassan Kettani, un jeune cheikh condamné, plus tard, à 20 ans de prison à la suite des attentats de Casablanca (2003). Hicham a informé ses chefs qu’une milice islamiste s’entraînait dans un camp situé dans la vaste forêt de Mamora, près de Rabat, dans le but de rejoindre un autre groupe salafiste, Abdeluahed Rafiki, alias Abou Hafs, que la justice a condamnée à 30 ans dans le même procès que Kettani.

    La vie d’espion de Hicham Bouchti aurait continue dans ces sentiers si ses chefs ne l’avaient pas accusé d’avoir falsifié des documents administratifs et envoyé devant le tribunal militaire qui l’a condamné à deux ans de prison ferme.

    L’ancien agent l’explique ainsi: « Ils voulaient me faire taire car ma position à l’Etat-Major m’avait permis de découvrir que mes supérieurs partageaient les avantages économiques résultant d’opérations commerciales fictives, de détournements, de falsification de données et de trafic de drogue. »

    Après sa libération, Hicham fut exilé à Oujda et, après avoir écrit des montagnes de lettres de protestation au roi, opta pour l’exil. Une nuit, il est arrivé à Melilla et de là, il s’est rendu dans un centre d’accueil à Alcobendas (Madrid) où il attend la réponse des autorités espagnoles pour sa demande d’asile politique.

    Ali Lmrabet

    El Mundo, 3 fév 2006

    Tags : Maroc, Hicham Bouchti, Forces Auxiliaires, Deuxième Bureau, espionnage, islamisme,

  • MAROC: l’une des richesses du roi, c’est le commerce international de la drogue (Narcotrafic).

    Vu ses révélations accablantes sur les vérités de la monarchie marocaine et ses services d’espionnage dans les enlèvements, la torture et le trafic de drogue, on vous présente la traduction intégrale de l’interview du journal algérien Ecourouk avec l’ex-officier marocain des services secrets Hicham Bouchti.

    Quelles sont les raisons qui vous ont poussés à quitter les services secrets marocains, et quelles sont les tâches qu’on vous a consignés?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsTous d’abord je dois remercier le journal d’Echoroque et son équipe de m’avoir offert cette occasion, chose rare dans mon pays bien-aimé à cause des pratiques sordides du Makhzen qui impose la censure contre toutes les voies libres qui demandent le changement, la liberté et la vraie démocratie.

    Revenons à votre question, l’une des raisons qui m’a poussé à quitter les services secrets marocains est l’absence d’une loi qui encadre ces services et définit leur mission. Au même temps, il n’existe pas de contrat constitutionnel qui protège les citoyens marocains contre les abus de ses officiers et puisque ces services ne disposent d’aucun contrôle judiciaire ni parlementaire, ils profitent de ce vide juridique pour réprimer et commettre des injustices et contourner la loi dans le cadre des tâches qui leurs sont confiées et puisque j’étais un agent de renseignement appartenant au service de la surveillance et la collecte de renseignements militaires, on était en communication avec plus de 12 organes de renseignements à l’intérieur du Maroc à leur tête la DGED (Direction Générale d’étude et Documentation) , c’est-à-dire les services secrets militaires, la DST (Direction de Surveillance du Territoire) les services secrets civils et la DAG, un dispositif de renseignement qui dépend du ministère de l’intérieur où j’ai été témoin de nombreuses opérations d’enlèvement, la torture et atteinte à la dignité des citoyens marocains, sans parler de la corruption, pots-de-vin et trafic international de la drogue dirigé par certains responsables de ces services …à la fin de l’année 2000, j’ai déclaré ma condamnation de ces violations et, moi et quatre autres officiers, on a envoyé une plainte au roi Mohamed 6 révélant l’ampleur de la corruption au sein des services de renseignement, y compris les prisons secrètes dans lesquelles se pratique la torture et l’homicide .. mais la réponse de sa majesté envers notre audace était l’emprisonnement sur des accusations de divulgation des secrets d’état.

    Selon votre connaissance, qu’ils sont les dossiers les plus importants sur l’Algérie qui excitent et effraient l’establishment militaire et le Roi du Maroc?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsCette question, à mon avis, n’a pas besoin d’évidence pour la répondre… le problème qui existe entre les deux pays, la Maroc et l’Algérie n’est pas nouveau, ils sont les frères ennemis.. à savoir qu’ un des plus important dossier qui brouille les enjeux des services secrets et l’institut monarchique est l’affaire du Sahara… qui épuise la moitié (si mes spéculations sont corrects) du budget du royaume avec le soutien financier des boîtes noires, qui sont remplis par le commerce de la drogue et les transactions soupçonnées ; ici je fais référence à deux choses importantes : le plan mise en place pour contenir le dossier du Sahara c’est que la DGED surveille les développements du dossier du Sahara à l’échelon onusien et travail par tous les moyens pour attirer les responsables du Polisario pour les rallier au Maroc à travers des courtiers sahraouis recrutés pour cet objectif, comme le cas pour Omar El Hadrami et Ould Suelam et autres… en même temps, diplomatiquement il fonctionne à travers ses voies pour neutraliser la reconnaissance des pays au Polisario. On ce qui concerne la tâche assignée au dispositif de la DST, le service secret civil, c’est de surveiller ce qu’on appelle ‘les séparatistes de l’intérieur’, leurs mouvements, activités, leurs relations… où il travaille sans relâche pour acheter leurs âmes et les embaucher comme des espions contre leurs frères Sahraouis. La deuxième chose, l’état marocain, roi, gouvernement ou bien politiciens portent dans leur croyance que l’Algérie et ses services secrets travaillent sans cesse pour ternir l’image du royaume devant l’avis international au niveau des droits de l’homme et la démocratie. De même, l’Algérie est responsabilisée pour toutes les crises diplomatiques qui ont eu lieu récemment entre le Maroc et ses homologues en France, la Mauritanie et d’autres pays… il est à noter que le royaume du Maroc assume la responsabilité aux services secrets algériens pour le financement de l’opposition à l’étranger, quelque chose qui n’existe que dans l’imagination d’un régime dictatorial et politiquement malade, saturé par l’idéologie de ni guerre, ni paix..

    Y at-il un lien entre les groupes terroristes et les services des renseignements marocains, comme c’est le cas avec Al-Qaïda au Maghreb islamique, et en particulier le groupe Tawhid et Jihad, et si oui, quels sont les liens entre les deux parties?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsJ’ai déclaré à maintes reprises que le mot terrorisme émanant des idéologies islamistes radicales est inexistant dans le royaume du Maroc… parce que les mouvements salafistes Djihadistes et ‘Hijra wa Takfir’ et autres ne sont que des scénarios produites par les services secrets marocains, profitant de l’implication de quelques ralliés de la guerre d’Afghanistan, nommés par ces organes ‘les marocains afghans’ .. Et si nous analysons la situation logiquement, nous remarquerons que la plupart des opérations terroristes, entre parenthèses, n’avaient pas un objectif purement terroriste et elles n’ont pas couté la vie des responsables de l’état ou bien les cadres militaires… plutôt elles étaient politisés pour régler des comptes politiques ou attirer de l’argent par le dossier islamique pour faire croire aux pays touchés qu’il existe un terrorisme radicale transcontinentale.. d’ici on doit éclaircir que le Royaume ne dispose pas de ressources économiques tels que le gaz ou le pétrole.. mais son économie se limite sur la pêche qui est en voie de disparition, un peu de phosphate, quelque recettes de tourisme et le commerce (la mendicité) avec le dossier du terrorisme islamiste radicale… quant à la relation de la DGED, c’est sûr que cet organe à une relation indirecte dans le financement de Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pour reprendre son activité dans la région afin de tuer deux oiseaux d’un seul coup : impliquer l’Algérie et la classifier comme un foyer et sponsor du terrorisme… et l’autre chose coller au Polisario l’étiquette d’organisation terroriste.

    Est-ce que c’est le roi qui donne les ordres de la torture à l’établissement sécuritaire et est-ce qu’il a des revenues qui coulent sur son propre compte des recettes provenant de la vente de la drogue?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsC’est un menteur celui qui prétend que l’institution royale dirigé par Mohammed 6 n’est pas consciente des prisons, les enlèvements secrets, et la torture, je vais aller plus loin et je dirais que tous les pactes qui ont lieu entre les services secrets marocains et leurs homologues américains dans ce qui est connu dans le monde des renseignements comme ‘les voyages secrets de la CIA’ étaient bien évidement sur la connaissance du roi et la supervision de son ami d’étude et son conseiller sécuritaire Fouad Ali El Hemma où le petit aéroport triangulaire qui se trouve entre ‘le palais royale de Dar Essalam, le bureau de la Direction de la supervision Territoriale (DST) et le parc de zoo de Tmara’ et qui reçoit des voyages secrets d’avion « Golf Stream » en provenance de Guantánamo bay portant les disparus de la CIA pour être soumis à la torture et arracher les confessions par force dans la prison secrète de Tmara par des agents secrets marocains. Les évènements du 16 Mai 2003 témoignent des violations graves commises par les services secrets marocains et les organes sécuritaires avec la coopération judiciaire qui ont reçues un feu vert après le discours royale quand il a dit ‘ le temps de l’indulgence est fini avec ceux qui exploitent la démocratie pour porter atteinte à l’autorité de l’ état’ une allusion aux Islamistes. Ce discours a ouvert l’appétit à ces organes pour exercer l’abus de pouvoir, la détention, l’enlèvement et la torture de plus de 3000 citoyen marocains comme des offrandes au américains en contrepartie des dons et soutien financier comme quoi le Maroc combat l’extrémisme islamiste intercontinental et joue le rôle de gendarme dans la région ; ce qui veut dire que la Maroc attire l’argent au nom de la lutte contre le terrorisme ..et pour l’histoire, je peux assurer de cette plateforme que dans beaucoup de cas le roi Mohamed 6 supervisait des opérations de torture et il avait la décision finale dans l’arrestation, l’enlèvement et la torture de plus d’une personnalité marocaine soit-elle politique ou sportive… et le palais royal sur la route kilomètre 7 à Salé contient un centre de détention secret dans lequel les formes de torture les plus pires et laides sont pratiquées sous la supervision d’équipes spécialisées des services de renseignement de la gendarmerie envers les servants du palais et le hautes officiers militaires surnommés ‘les dénigrés du roi’. Concernant votre question sur les revenues du roi émanant directement de la drogue, il est logique, puisque que le produit de la drogue de cannabis extraite des plantes cultivées dans des champs sont une propriété propre du roi et par suite on n’a pas besoin d’un intelligence surnaturelle pour confirmer que l’une des richesse du roi est le commerce international de la drogue.

    Maroc et Afghanistan, premiers producteurs de drogue dans le monde Selon l’ONUDC, 38.000 tonnes de cannabis ont été produits par le Royaume marocain en 2012.

    Comment est-elle la relation du roi avec l’institut militaire et sécuritaire au Maroc ?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsla relation entre le roi et l’institution militaire et les corps de sécurité marocains est «similaire à celle qui lie le parrain et la Mafia» sauf lorsqu’ils appliquent la directive donnée par Hassan II aux officiers de l’armée après les deux tentatives de coup d’État de 1971 et 1972 ‘Intéressez-vous dans la collecte de l’argent et éloignez-vous de la politique’

    Le prince Moulay Hicham, le cousin du roi a dit qu’il y a ‘des lobbies qui monopolisent l’économie marocain’ comment ça se fait ?

    Maroc: révélations accablantes de l’ex-officier des services secrets marocainsC’est sûr, aussi il ne faut pas exclure le prince Hicham personnellement de cela, il dispose également d’une part dans cette affaire mais l’institut monarchique reste le plus grand contrôleur de l’économie marocaine monopolisée par l’ONA qui est la plus grande institution commerciale affiliée au Holding Royale et classifiée au sommet (top) des plus grandes 500 entreprises en Afrique et qui est dirigée par son conseiller économique Mounir El Majidi, et donc il n’est pas permis à aucune entreprise commerciale étrangère qui veut investir dans le royaume sauf après l’accord du Holding Royale avec un bénéfice de la moitié des intérêts… aussi bien les membres de la famille royale ont une main dans le monopole de l’économie marocain et son contrôle… et à leur tête le prince Rachid, les princesses Meriem et Hasnaa, le prince Ismail, le frère de Hicham, et les princes Abdellah, Youssef, Najla et la tante du roi fatima Zahra et le prince Mehdi, le fils de la princesse Malika… Tous les susmentionnés et d’autres sont partenaires dans la corruption de l’économie marocaine où aucun deal ou bien accord commercial ne peuvent être accordés sans qu’ils détiennent 50% d’intérêts.

    Source : The Interntional Informant, 24/08/2014

    Tags : Maroc, cannabis, trafic de drogue, haschich, marijuana,

  • Le Maroc tempère avec la Mauritanie

    Selon le site Adrar Info, qui cite Al-Anbaa, une délégation du parti Istiqlal assiste au congrès du parti au pouvoir Union pour la République (UPR) dont les travaux ont été clôturés samedi à Nouakchott.

    La délégation marocaine était conduite par le leader du parti Nizar Baraka accompagné des membres exécutif Hamdi Ould Errachid, Rahal Al Makawi et Noureddine Mediane.

    Ce geste de la part du parti qui a toujours revendiqué l’expansion des frontièrs au « Grand Maroc » dont rêvait Allal El Fassi, porte dans ses plis une initiative d’appaisement à un moment où Rabat est acculé par la communauté internationale en vue de l’amener à résoudre le conflit du Sahara Occidental dont la Mauritanie est partie concernée.

    Les relations entre les deux pays n’ont jamais été au point fixe. Rabat conditionne ces relations à la position de la Mauritanie par rapport au conflit qui oppose le Maroc au peuple sahraoui. Jusqu’à présent, les autorités marocaines refusent, pour la même raison, de supprimer les visas aux mauritaniens désireux de se rendre au Maroc.

  • Le conflit du Sahara Occidental sera résolu avant 2020 (ministre française de la défense)

    Selon le site sahraoui Equipe Media, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a mis en exergue l’engagement de son pays dans les efforts des Nations Unies pour résoudre le conflit du Sahara Occidental qui demeure depuis 1975 et qu’il sera résolu avant 2020.

    Mme Parly a tenu ces propos lors d’un séminaire sur le Sahel organisé lors de la Conférence de Munich sur la sécurité et la paix dans le monde qui s’est tenue en Bavière à la mi-février.

    Selon des sources marocaines, les déclarations de la responsable française constituent un « changement radical » dans la position française, considérée comme principal soutien du Maroc dans ce contentieux au Conseil de Sécurité et principal garant de son intansigeance.

    Ces déclarations pourraient expliquer les agitations et la nervosité qui ont caractérisé la diplomatie marocaine depuis quelques mois et qui ont poussé Rabat à inviter des délégations du lobby juif américain allant jusqu’à insinuer que le Maroc pourrait accueillir Netanyahou.

  • Le Maroc, un danger pour les touristes – Etudiante italienne poignardée à Rabat

    Valeria Mattiacci, une étudiante italienne de 23 ans a été poignardé en plein centre de Rabat, au Hay Hassani plus précisément. Aux urgences, on a dû lui pratiquer 9 points de suture.

    Valeria est diplômée en sciences internationales et diplomatiques à Forlì, effectaite un stage à l’ambassade d’Italie à Rabat, après avoir remporté un concours annoncé par les ministères de l’éducation et des affaires étrangères.

    Trois personnes ont été arrêtées soupçonnées d’avoir agressé la jeune italienne et l’enquête est en cours.

    Après avoir passé quelques jours avec sa famille en Italie, Valeria est retourné au Maroc pour poursuivre son stage.

    Les agressions contre les étrangers sont devenu monnaie courante au Maroc. Le 17 octobre 2018, deux touristes scandinaves ont été retrouvés assassinées au pies du Mont Toubkal, dans la région de Marrakech. L’une avait été décapitée, l’autre égorgée. Leur familles se trouvent actuellement en visite au Maroc.

    Photo : Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, les deux touristes scandinaves assassinées au Maroc