Catégorie : Maroc

  • Maroc : Témoignage de Mohamed Hajib sur les attentats de Casablanca de 2003

    A l’instar du sahraoui Mohamed Dihani, Mohamed Hajib a tenu à partager son témoignage sur les faux attentats de Casablanca de 2003.

    A l’occasion du 17ème anniversaire des attentats de Casablanca, M. Hajib a précisé que les services secrets marocains étaient derrière ce massacre dans le cadre d’une opération visant à honorer un engagement du roi Mohammed VI envers le président George Bush, Jr.

    Selon Mohamed Hajib, lors de sa visite à Washington, du 19 au 22 juin 2002, le roi du Maroc a promis de passer à la visite supérieure dans la lutte contre le terrorisme.

    C’est ainsi que peu avant les explosions de Casablanca, la DST a vidé les secteurs M-1 et M-2 de la prison de Zaki en vue d’accueillir d’enfermer ceux qui allaient être inculpés dans le dossier de Casablanca. Ce sont de milliers de jeunes dont l’ignorance et l’innocence allait être exploitée par les officiels marocains en vue de les pousser au crime et à des aveux forcés par la torture.

    Mohamed Hajib rappelle qu’il n’est pas le premier à révéler cette vérité. Il cite, à titre d’exemple les déclarations faites à Aljazeera par l’ancien ministre marocain de l’intérieur, Driss Basri. «  Les attentats de Casablanca ont été commis par des marocains qui n’ont rien à voir avec l’Islamisme. 3000 ont été jugés, 7200 torturés », avait-il déclaré.

    Dans une réunion à huit clos du PJD, l’ancien premier ministre Abdelilah Benkirane a clairement fait allusion à la responsabilité du palais dans les explosions de Casablanca. L’ancien chef du parti islamiste au gouvernement a affirmé que « les marocains ont droit à connaître la vérité sur les ce qui s’est passé à Casablanca en 2003 ».

    Mohamed Hajib exige la vérité sur milliers de marocains qui ont été victimes de graves violations des droits de l’homme de 2002 jusqu’à la fermeture de la prison de Temara.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, terrorisme, prison de Temara, attentats de Casablanca,

  • Ces binationaux: des ingrats… .. …réfractaires à leur citoyenneté européenne

    La France, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne et la Grande leur ont tout donné. Ils restent attachés à un état qui leur refuse tout.

    Ils ont nationalité française, parfois aussi la nationalité belge (comme c’est le cas de la députée Latifa Ait Baala.

    Francaise, Ait Baala a vu sa demande de la nationalité belge rejetée à deux reprises sur pression des services policiers marocains et de l’ambassadeur du Maroc en poste à Bruxelles. Ces services sont intervenus aupres du ministère de la justice belge pour dénoncer la demanderesse en la presentant aux autorités belges comme une dangereuse agitatrice à la tête d’une association marocaine bien active en Belgique. Cette association n’est autre que l’AMOME.

    Malgré cet acte hostile à l’encontre de l’intéressée, celle-ci se positionne comme la plus grande défenderesse du regile marocain

    Les pays européens ont tout donné à ces « cadres » ingrats: nationalité, droits politiques – que le Maroc leur a toujours refusés -, éducation pour leurs enfants, soins de santé, travail, allocations de toutes sortes…..

    Ils sont au fil des ans devenus en Europe, les égaux des citoyens européens.

    Et pourtant, ces malades mentaux ne cessent de se positionner en quémandeurs de la charité du roi du Maroc.

    En France, un groupe composé de ces tarés n’arrête pas de tendre la main aux structures khoubzistes chargées d’encadrer, sécuritairement s’entend, les éternels immigrés

    Ils en ont après le CCME qui avait jadis payé certains d’entre eux pour des écrits imbéciles que cet organisme publiait sur son site.

    Dès que cette officine leur a fermé les robinets, les insultes et autres dénonciations qu’ils adressaient il n y a guère aux responsables de cette structure ont fait place aux insultes et autres invectives.

    En Belgique, délaissés et désormais rejetés, les ex altras de Boussouf, El Yazami et Aajbali se déchaînent contre leur pourvoyeurs de pain

    Quand vont ils comprendre que leur citoyenneté s’exerce et se pratique au jour le jour en Europe et que leur prétendu pays d’origine a depuis longtemps décidé de les renvoyer se faire voir chez les Belges, Francais, Hollandais et autres Allemands.

    Certains d’entre ces masos ont vecu la même tragédie que les binationaux bloqués au Maroc et n’ont dû leur rapatriement chèrement payés qu’à des interventions occultes

    Leur cas désespéré relève de la psychologie.

    Source : Bruxellois, sûrement!, 16 mai 2020

    Tags : Maroc, Belgique, Pays Bas, France, binationaux, belgo-marocains,

  • Affaire du consul du Maroc à Oran : Le silence trouble de Rabat

    Une vidéo dans laquelle le consul du Maroc à Oran qualifie l’Algérie de «pays ennemi» est venue exacerber les tensions diplomatiques entre les deux pays et les autorités officielles marocaines se gardent encore de réagir dans les normes aux évènements suscités par ce dérapage.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Depuis hier, un communiqué portant en-tête du consulat du Maroc circule pourtant. Il se veut une réaction, un démenti plus exactement au contenu de la vidéo en question qu’il remet en cause et qualifie de montage «ne reflétant en aucun cas la réalité de la situation qui se produisait à ce moment».

    La même source nie donc les propos tenus par le consul et souligne «la volonté du roi Mohammed VI d’œuvrer pour la consolidation des liens d’amitié entre les deux pays». Ce démenti a été enregistré ce jeudi, soit moins de vingt-quatre heures après la convocation de l’ambassadeur du Maroc en Algérie par le ministère des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué rendu public, le MAE explique que le représentant de Rabat a été «confronté aux propos du consul lors des échanges qui ont eu lieu entre lui et les citoyens marocains», et que la qualification «de l’Algérie de pays ennemi, dans le cas où elle s’avère réelle, est une grave violation des normes diplomatiques qui ne peut en aucun cas être acceptée».

    Aucune réaction officielle des autorités marocaines n’a fait suite à cette convocation qui intervient, il faut le dire, dans un climat d’escalade découlant d’une série de provocations émanant du ministre marocain des Affaires étrangères. Il y a moins de dix jours, Nacer Bourita avait qualifié l’Algérie de pays «aux velléités séparatistes», après la condamnation par cette dernière de l’ouverture de deux représentations diplomatiques par des pays africains sur le territoire de Laâyoune occupée.

    Plusieurs provocations similaires avaient précédé cette déclaration, et l’Algérie s’était limitée à réagir en faisant observer qu’il s’agissait là de gesticulations auxquelles elle était somme toute habituée.

    La vidéo dans laquelle le consul du Maroc à Oran qualifie l’Algérie de «pays ennemi» face à des citoyens marocains révoltés par le fait de ne pas avoir été rapatriés durant cette épidémie, ne pouvait cependant à l’évidence se passer de réaction plus sévère.

    La nature et la dureté du message délivré au représentant de Rabat laissaient même deviner la volonté d’Alger de voir le consul marocain rappelé dans son pays, mais des démentis de sources autorisées marocaines se sont mis à circuler très vite dans des médias marocains. Certains ont aussi cité des «sources diplomatiques» qui se sont suffies de nier les propos du consul. L’argument sera-t-il suffisant aux yeux d’Alger ?

    Le Soir d’Algérie, 16 mai 2020

    A. C.

    Tags : Algérie, Maroc, consul marocain à Oran, pays ennemi,

  • Algérie : Voici pourquoi le consul marocain a dérapé

    TOUT SUR LES RAISONS QUI ONT POUSSÉ LE CONSUL MAROCAIN À ORAN À DÉRAPER GRAVEMENT : La mise à nu

    Tout semble avoir démarré à partir d’une vidéo, dont notre journal s’était fait l’écho il y a de cela une semaine, et qui relate l’incommensurable calvaire de sujets marocains bloqués en Algérie à cause de l’épidémie de coronavirus, mais désirant ardemment rentrer chez eux…

    Renseignements pris, cette poignée de marocains, très présents, et très actifs sur les réseaux sociaux, ne sont que l’infime partie émergée d’un immense iceberg. Ils représentent à ce titre, et à leur corps défendant surtout, une terrible épine dans le « pied bot » de la diplomatie de Rabat, supposée soigner son image de marque vis-à-vis de l’étranger. L’on apprend ainsi que les Marocains bloqués à l’étranger depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus sont au nombre de pas moins de 30 000 personnes. Ce chiffe, particulièrement important, n’est pas du tout le fruit du hasard. Il est en effet lié à un choix politico-stratégique secrètement fait par Rabat depuis le premier jour de l’apparition de cette pandémie.

    En prenant la décision de fermer ses frontières, le Maroc avait également pris celle d’abandonner lâchement, et secrètement, ses ressortissants. De poignantes histoires circulent ainsi sur les réseaux sociaux, mais sans faire le buz toutefois. C’est par exemple le cas de ce couple dont le calvaire perdure secrètement depuis le mois de mars passé : « Saïda Yassine souffre d’hypertension et son mari a un cancer du sang. Ce couple d’avocats était parti le 8 mars 2020 pour l’hôpital de Madrid afin d’effectuer un contrôle médical. Le 12 mars au soir, ils apprennent que les frontières entre l’Espagne et le Maroc sont fermées. Ils tentent alors leur chance en prenant un nouveau vol pour la France et ensuite le Maroc. Hélas, ils se heurtent à nouveau le 13 mars à une fermeture totale des frontières marocaines. «La compagnie aérienne a annulé nos billets et depuis ce jour nous sommes chez ma belle-fille à Orvault». En France, ils sont entre deux et trois mille Marocains dans ce cas et près de 30 000 à l’étranger sans possibilité de retour. Nous avons fait toutes les démarches possibles», explique Saïda, 58 ans, très en colère. Nous avons contacté le consulat du Maroc à Rennes qui nous a fait remplir des formulaires. En vain ».

    Le 14 mars, le Maroc avait décidé de boucler ses frontières et de suspendre tous ses vols internationaux pour contenir la pandémie liée au coronavirus. L’annonce, sans préavis, a pris de court tous ceux qui étaient en déplacement. Si des vols spéciaux ont permis de rapatrier des touristes bloqués au Maroc, les citoyens marocains se trouvant à l’étranger n’ont, eux, pas été autorisés à regagner leur pays. Même dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, ils n’ont pas pu traverser la frontière à pied. Depuis, ils n’ont cessé d’interpeller les plus hautes autorités du pays, à coups de lettres adressées au roi, de pétitions, de campagnes sur les réseaux sociaux et de vidéos dans lesquelles ils implorent leur gouvernement de les faire rentrer. Sans résultat pour l’instant.

    À la faveur de ces révélations, on comprend mieux la surmédiatisation de l’histoire de ce groupe de Marocains empêchés de rentrer au pays, bloqués en Algérie après avoir été molestés et dépouillés ; l’on comprend mieux pourquoi cette affaire, loin d’être isolée, place Rabat dans ses tous petits souliers. On arrive même à saisir ce qui a pu se dérouler dans la petite cervelle de ce Consul marocain basé à Oran. Privé d’arguments, poussé jusqu’à ses plus ultimes retranchements, il a fini par perdre patience, flancher et prononcer ces propos regrettables et indignes d’un diplomate de carrière.

    Du coup, on se surprend à avoir –presque- pitié de cet « ennemi », en train de se débattre de manière pathétique pour tenter de s’expliquer, de se sortir de ce mauvais pas, de chasser cette image qui dit que les diplomates marocain se conduisent comme des goujats. Pendant ce temps, l’« ennemi » algérien, stoïque, poursuit sa voie, légaliste et humanitaire. Par exemple, l’hôpital de campagne déployé par l’Algérie au profit des réfugiés sahraouis a sans doute permis d’éviter le pire. Mais peut-être que cette façon de faire n’arrange pas les affaires de nos « amis » makhzéniens…
    Mohamed Abdoun

    MAE : L’ambassadeur marocain convoqué

    L’ambassadeur du Royaume du Maroc à Alger a été convoqué, mercredi, par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, pour « le confronter aux propos du Consul général du Maroc à Oran lors d’un échange avec des citoyens marocains », a indiqué le lendemain un communiqué du MAE.

    « L’ambassadeur du Royaume du Maroc à Alger a été convoqué, mercredi 13 mai 2020, par M. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères pour le confronter aux propos du Consul général du Maroc à Oran lors d’un échange avec des citoyens marocains », lit-on dans le communiqué. Il a été signifié à l’ambassadeur du Maroc que « la qualification par le Consul général du Maroc à Oran, si elle venait à être établie, de l’Algérie de ‘’pays ennemi’’ est une violation grave des us et coutumes diplomatiques, qui ne saurait être tolérée. C’est également une atteinte à la nature des relations entre deux pays voisins et deux peuples frères, ce qui requiert des autorités marocaines la prise des mesures appropriées pour éviter les répercussions de cet incident sur les relations bilatérales », ajoute-t-on de même source.

    R. N.

    Source : Le Courrier d’Algérie, 16 mai 2020

    Tags : Maroc, Algérie, consul marocain à Oran, pays ennemi,

  • Mohamed Dihani sera extradé de la Tunisie vers le Maroc

    L’activiste des droits de l’homme sahraoui, Mohamed Dihani, a été arrêté vendredi par les autorités tunisiennes en vue d’être extradé demain vers le Maroc.

    Après son arrestation, Dihani a été informé qu’il y a un mandat d’extradition délivré par le Maroc pour liaison avec le terrorisme.

    M. Dihani se trouvait en Tunisie dans le cadre d’un programme de soin organisé et sponsorisé par Amnesty International. Depuis quelques jours, il a entamé l’enregistrement de plusieurs vidéos en direct sur son arrestation par les services marocains de sécurité et l’implication de ceux derniers dans les attentats terroristes commis au Maroc.

    Mohamed Dihani a été victime des pires atrocités en vue de le contraindre à accepter de collaborer avec le Département de Surveillance du Territoire (DST) dans un plan visant à manipuler des citoyens en vue de les faire passer pour des terroristes.

    Tags : Maroc, terrorisme, DST, Mohamed Dihani, Sahara Occidental,

  • Maroc-Algérie : Campagnes hostiles, accusations mensongères et provocations

    Par Boualem Hnine

    A un moment où l’information à l’heure d’Internet ouvre de nouvelles possibilités, en termes d’osmose, d’interactivité et de renforcement de la place de la communication dans la vie politique, y compris dans le monde organisationnel, l’agence de presse marocaine MAP s’évertue à lutter contre les fausses informations, alors que son correspondant à Bruxelles, Adil Zaari Jabiri, vient d’écrire dans un papier intitulé : « le café du commerce algérien n’a pas fermé ! », on en faisant son fond de commerce. Mais, un commerce à base de rumeurs, de fake news, oubliant l’idée que la propagande a mauvaise réputation.

    Incompréhensibles aussi sont les sorties médiatiques inopportunes du Ministre marocain des Affaires étrangères et tout récemment les propos prêtés au consul du Maroc à Oran, quand il évoque l’Algérie comme un «pays ennemi».

    Le terme « ennemi » est en effet au cœur de cette affaire. Alors que le consul marocain, s’il avait la formation requise, pouvait, en toute sérénité, rester dans la normalité du discours officiel, à commencer par le discours du Roi lui-même, sans offusquer le peuple algérien.

    Au lieu d’ennemi, il aurait faire appel au génie de la langue pour éviter ce qualificatif belliqueux qui traduit des dispositions « malveillantes».

    En espérant court-circuiter l’Algérie dans son renouveau, et face à l’imperturbable sérénité qu’affiche actuellement le Président de la République Abdelmadjid Tebboune et le Ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita, s’est intronisé maladroitement champion de la paix.

    Le costume d’apparat, dont il s’est drapé, il y a quelques temps, cache mal l’esprit belliqueux devenu injustement dominant à Rabat.

    Comment expliquer ces sorties hystériques récurrentes ? Comment interpréter les derniers errements psychotiques du Consul Général du Maroc à Oran, allant jusqu’à qualifier l’Algérie de pays ennemi?

    Le Ministre Sabri Boukadoum n’a pas tord de récuser ces propos d’autant qu’en «Algérie, toutes les autorités, que cela soit aux Affaires étrangères ou ailleurs, nous faisons attention à ne pas jeter de l’huile sur le feu, notamment dans nos relations avec le Maroc frère ».

    Oui, le Maroc est un pays voisin et le peuple marocain est un peuple frère, n’en déplaise à Monsieur Bourita et à son Consul Général.

    Bien entendu, cette tendance n’est pas fortuite. Elle renseigne sur une certaine volonté de vouloir, sous le couvert d’un soi-disant pragmatisme qui n’existe en fait que dans le registre de la duperie de circonstance, imposer les thèses propagandistes marocaines. Il est vrai que cette démarche, qui mise sur le fait accompli, risque d’abîmer sérieusement le processus onusien.

    Le Ministre Nasser Bourita, qui ne rate aucune occasion pour attaquer l’Algérie, et ça tout le monde le sait, fait figure d’acteur secondaire. D’où puise t-il cette liberté d’action marquée non seulement par l’aventurisme, mais aussi par des agendas clivants des réseaux proches du cercle royal. C’est donc dans ce contexte de rédemption professionnelle sur le dos de l’Algérie, qu’il faut situer cet exercice.

    Visiblement en manque d’arguments, M. Bourita revient à la charge, lors du sommet du groupe de contact du Mouvement des non-alignés (NAM) qui s’est tenu la semaine passée, en visioconférence, en accusant l’Algérie d’utiliser ses ressources pour alimenter la « déstabilisation régionale » : « Ce pays au lieu d’utiliser ses ressources pour améliorer la situation précaire de sa population dans le contexte de la pandémie du Covid-19, les détourne pour alimenter la déstabilisation régionale ». (sic)

    Selon l’agence de presse officielle marocaine MAP, M. Bourita a réagi ainsi après que l’Algérie ait posé la question du Sahara occidental lors de ce sommet.

    Mais cette violence abstraite, voire symbolique qui s’inscrit dans la durée, cache mal une forme de « schizophrénie » des derniers ministres marocains des affaires étrangères, à l’exception de Si Mohamed Benaissa, un homme épris de culture et d’éthique, qui a toujours, à ma connaissance, milité avec clarté et détermination pour le rapprochement des deux pays frères.


    Boualem Hnine (ancien diplomate)

    Algérie1, 15 mai 2020


    Tags : Maroc, Algérie, pays ennemi, Sahara Occidental,

  • En pleine pandémie, le Maroc expulse les subsahariens vers la frontière de l’Algérie

    Ils sont abandonnés en plein désert sans eau.

    Selon l’ONG Caminando Fronteras, plus de 100 subsahariens ont été arrêtés dans les monts de Nador et expulsés vers les frontières algériennes. Parmi eux, il y avait des mineurs. Ils sont abandonnés en plein désert.

    Au Maroc, la chasse aux subsahariens s’est accru depuis le début de la pandémie. Une fois à la frontière algérienne, ils sont dépourvus de leurs passeport et leurs portables.

    Même si les déportations est une vieille pratique des autorités marocaines, la section de Nador de l’AMDH s’attendait à ce qu’elles diminuent pendant la période de pandémie et les mesures de confinement, mais ce n’était pas le cas.

    L’expulsion d’un migrant vers un pays qui n’est pas son pays d’origine est illégale. A cela s’ajoute, la tendance des forces de l’ordre à ne pas respecter les mesures de sécurité pour prévenir les contagions au sein de la population subsaharienne.

    Tags : Maroc, migration, subsahariens, pandémie, covid19, Algérie,

  • Le confinement soulève la disparition de la princesse Lalla Salma du Maroc

    Au Maroc, les statistiques officielles sur la propagation du covid19 semblent loin d’être transparentes. Les autorités maintiennent un silence total sur les foyers détectés dans l’armée et la Garde Royale.

    Dans cette situation de panique sanitaire, le sort de Lalla Salma inquiète à plus d’un titre, d’autant plus que le roi du Maroc est soupçonné avoir enfermée la princesse son ex-épouse dans un de ses palais.

    Plus de deux ans après sa disparition des écrans radars, la question qui taraude tous les citoyens marocains est « où se trouve la princesse Lalla Salma ? » La question trouve tout son sens en cette période de pandémie qui a imposé certaines mesures dont le confinement. La princesse, elle, se trouve confinée depuis plus de deux ans et ce n’est pas en raison de coronavirus, mais pour des raisons qui sont encore un mystère pour les publics marocain et étranger.

    La presse marocaine est très peu bavarde à ce sujet. Les médias people français y vont avec beaucoup de précaution depuis qu’ils ont été menacés par le palais royal. Mais, en ces temps de forte pandémie qui risque de continuer sa dangereuse progression, il est impossible aux marocains et tous ceux qui ont connue la princesse désormais fantôme de ne pas remémorer cette dernière et se demander où peut-t-elle bien se trouver.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, confinement, pandémie, coronavirus,

  • Le Maroc refuse de rapatrier ses citoyens et accuse l’Algérie


    Le Midi : Le consul du Maroc a Oran quqlifie l Algérie de ’pays ennemi

    Nouvelle provocation

    Le consul du Maroc à Oran a tenu des propos ahurissants à l’égard de l’Algérie en la qualifiant « de pays ennemi ».

    Devant des ressortissants marocains venus exprimer leur mécontentement en raison du retard pris dans leur rapatriement, le consul s’est lâché. « Nous sommes dans un pays ennemi, je vous le dis franchement », a lancé le diplomate visiblement à court d’argument à donner à ses interlocuteurs, comme on le voit sur cette vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Le grave dérapage du consul du Maroc à Oran illustre l’état d’esprit des responsables politiques du royaume à l’égard de l’Algérie. « Ce sont des propos graves, irresponsables et inacceptables »,

    a réagi une source diplomatique algérienne à TSA. Les relations algéro-marocaines se sont nettement dégradées ces derniers jours et le Maroc a repris ses attaques directes contre l’Algérie. Début mai, dans un discours prononcé au sommet du groupe de contact du Mouvement des non-alignés (NAM), le ministre marocain des Affaires étrangères avait accusé l’Algérie, sans la nommer, d’ »alimenter le séparatisme ». Notre source ajoute : « Sa mission en tant qu’officiel exerçant en Algérie est de contribuer au renforcement des relations d’amitié avec le pays accréditaire conformément à l’esprit et à la lettre de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques ». .

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    Le Soir d’Algérie : Grave dérapage du Consul du Maroc à Oran

    «Comme vous le savez, nous sommes dans un pays ennemi. Il faut se dire la vérité» ! C’est, en substance, la phrase lâchée spontanément en arabe par le consul du Maroc à Oran. Il s’adressait, là, à des ressortissants marocains résidant ou de passage en Algérie, venus l’interpeller, visiblement, sur leur situation en cette conjoncture de crise sanitaire.

    Le consul de sa majesté, apparemment à court d’arguments, demandera à ses compatriotes d’éviter des rassemblements (interdits en Algérie et ailleurs d’ailleurs), s’engageant à prendre en charge leurs doléances mais, comme tout sbire du Makhzen qui se respecte, ajoutera cette venimeuse phrase à l’encontre de l’Algérie : « Nous sommes dans un pays ennemi .» Du jamais entendu dans la bouche d’un diplomate en exercice, parlant du pays hôte, à plus forte raison s’adressant à des compatriotes à lui qui ne lui demandaient que la prise en charge d’une préoccupation somme toute banale.

    Ce grave dérapage langagier, impardonnable en diplomatie, n’est, néanmoins, que l’expression toute spontanée de ce que le régime marocain a toujours pensé d’un pays qu’il considère effectivement comme son premier ennemi. Il ne se passe pratiquement pas une seule semaine sans que le très distingué anti-algérien ministre des Affaires étrangères marocain, Nacer Bourita, déverse toute sa haine en direction du «voisin de l’Est», sans qu’il soit jamais rappelé à l’ordre par le palais, ce qui veut tout dire.

    Et pour tout dire aussi, cette déclaration de guerre — il n’y a pas d’autres noms s’agissant d’un propos de diplomate — prouve, encore une fois, que la politique étrangère du Maroc est bâtie sur deux axes cardinaux : l’anti-algérianisme et la négation des droits du peuple sahraoui. Il s’agit, en effet, d’une conception doctrinale qui remonte à loin dans le temps et dans l’espace.

    Même la lointaine Mauritanie et une bonne partie du Sénégal n’avaient pas échappé par le passé aux fantasmes expansionnistes de ce royaume de type médiéval qui se surestime exagérément.

    Kamel Amarni

    Tags : Maroc, Algérie, rapatriement, consul du Maroc à Oran, pays ennemi,



  • Maroc-Algérie : Quand Rabat se « déculotte »

    LE CONSUL DU MAROC A QUALIFIE L’ALGERIE DE « PAYS ENNEMI » : Quand Rabat se « déculotte »

    L’affaire des sujets marocains bloqués en Algérie, et qui ont vécu un terrible calvaire (décrit par notre journal il y a de cela quelques jour à peine), n’aura certainement pas fini de faire couler force encore et salive.

    Non contente d’avoir humilié, volé et molesté ces malheureux quidams, reconduits à pied depuis Oujda vers la frontière algérienne, voilà que Rabat prend à se chercher des coupables et des responsables à ce drame humain, alors que les véritables coupables et responsables sont connus de tous.

    C’est ainsi que le consul du Maroc à Oran, sans doute gagné par la panique, démasqué par des faits et des témoignages imparables, n’a rien trouvé de mieux que de commettre l’irréparable. Celui-ci a, en effet, usé d’un langage qui sied fort peu à un diplomate de carrière.

    Ce dernier n’a rien trouvé de mieux –ou de pire surtout- que de qualifier l’Algérie de « pays ennemi ». Ce grave et impardonnable écart langagier trahit en fait la grande panique qui a fini par gagner les responsables marocains, publiquement confondus par des vidéos particulièrement accablantes.

    Ce consul, en agissant de la sorte, ne fait que se trahir. Sa sortie ne restera sans doute pas sans suite. Si de maladroits et discrets démentis commencent à fuser de-ci de-là, ils ne font que confirmer le caractère mesquin et pathétique de la « diplomatie » marocaine, désormais tombée tellement bas qu’elle recourt désormais au langage ordurier.

    Ali Oussi

    Le Courrier d’Algérie, 14 mai 2020

    Tags : Maroc, Algérie, Consul du Maroc à Oran, pays ennemi,