Catégorie : Maroc

  • Wikileaks : Le Palais Royal au sommet de la corruption au Maroc, d’après les États-Unis

    Marruecos, la corrupción y el rey

    Le Palais Royal au sommet de la corruption au Maroc, d’après les États-Unis

    Les diplomates américains décrivent des cas concrets ou les conseillers de Mohamed VI demandent des commissions pour autoriser des projets immobiliers

    EL PAÍS – Madrid – 02/12/2010

    « L’influence et les intérêts commerciaux du roi [Mohamed VI] et de certains de ses conseillers » sont perceptibles « dans chaque grand projet immobilier au Maroc ». Le conseiller commercial des Etats Unis, rattaché au Consulat américain à Casablanca, est arrivé à cette conclusion, en décembre de l’année dernière, après s’être réuni séparément avec des représentants du secteur ayant eu affaire, de près ou de loin, au palais royal.

    Dans une note secrète du 11 décembre de l’année dernière le conseiller commercial signale le nom de ses sources et raconte avec toutes sortes de détails l’histoire d’un homme d’affaires qui, pour le compte d’un consortium international, souhaitait invertir 220 millions de dollars (162 millions d’euros) dans un projet immobilier. Pour ne pas porter préjudice aux sources du conseiller, EL PAÍS omet de donner les noms de ses interlocuteurs et des sociétés mentionnées dans la note américaine.

    L’homme d’affaires obtint un permis de construire du gouverneur de la région où il voulait invertir, mais peu après le palais « l’encouragea vivement » à s’associer avec lui à travers une société appartenant à la famille royale. L’investisseur rejeta la proposition et dut supporter trois mois de paralysie du projet ».

    Au bout d’un moment la société appartenant au palais proposa alors à l’homme d’affaires de lui organiser une visite dans un pays du Golfe Persique ou il avait de nombreux contacts pour essayer d’encourager l’investissement étranger au Maroc. En échange de ce service il serait « le seul propriétaire » de son projet immobilier au Maroc. Il accepta la proposition.

    Corruption

    La délégation marocaine qui voyagea à ce riche pays du Golfe était dirigée par l’un des plus hauts cadres d’une des sociétés appartenant à la famille royale. Lors d’une réunion avec les investisseurs de la place le cadre marocain leur expliqua que seules trois personnes au Maroc étaient habilitées à prendre les décisions sur les grands investissements immobiliers: Fouad Ali el Himma, grand ami du souverain et leader du Parti Authenticité et Modernité (PAM) ; Mounir Majidi, secrétaire particulier de Mohamed VI, et le roi lui-même. « Parler avec quelqu’un d’autre est une perte de temps », leur dit-il. La PAM est le parti qui gagne les dernières élections municipales en juin 2009.

    Après le retour de la délégation au Maroc, la société appartenant au palais reçu des instructions de ses propriétaires de mettre presque complètement en oeuvre l’accord conclu avec l’homme d’affaires qui souhaitait investir au Maroc. Elle ne lui demanda qu’une participation de 5% dans son projet. « Les principales institutions et les procédures de l’Etat marocain sont utilisées par le palais pour faire pression et demander des pots de vin dans le secteur immobilier », déclare un célèbre homme d’affaires au conseiller commercial. « Même si la corruption était pratiquée du temps du roi Hassan II, ces habitudes ont acquis un caractère plus institutionnel avec le roi Mohamed VI ».

    Le conseiller prend ces commentaires pour de l’argent contant dans son rapport. Ils sont étayés par les observations que lui fait un ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc « qui continue à avoir des relations étroites avec le palais ». Ce dernier confie au conseiller que certains proches de Mohamed VI font preuve « d’une honteuse gloutonnerie ». « Ce phénomène sape sérieusement la bonne gouvernance que les autorités du Maroc s’efforcent de promouvoir », ajoute-il.

    Entreprises espagnoles

    Même Luís Planas, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat pendant les six dernières années (2004-2006), reconnut les difficultés pour investir au Maroc lors d’un déjeuner, en mars 2006, avec Thomas Riley, son homologue américain. Après avoir évoqué le lancement d’un plan espagnol de 200 millions d’euros pour encourager les petites et les moyennes entreprises espagnoles à traverser le Détroit de Gibraltar, Planas expliqua qu’il serait sans doute utile mais il lança aussi un avertissement : A cause de son manque de transparence, le Maroc est un pays qui donne à réfléchir quand il s’agit de faire des affaires.

    La Consulat des États-Unis à Casablanca fut lui aussi victime de la corruption quand il voulut acheter un terrain pour disposer de plus de place, d’après la note qu’il envoya au Département d’État en mars 2008. « Plus de 30 endroits ont été identifiés, mais une vingtaine ont du être enlevés de la liste parce que les vendeurs ne voulaient pas signer un contra légal ». « D’autres ont refusé de vendre car ils attendaient que les prix montent ». « Parmi ceux qui étaient disposés à vendre nombreux étaient ceux qui voulaient de l’argent sous la table (…) ».

    El País, 12 fév 2010

    Tags : Maroc, Wikileaks, palais royal, corruption, immobilier,

  • Maroc : Yassine Mansouri a des visions la nuit !

    Une nouvelle que vous me risquez pas de trouver sur la toile et qui a été publiée par l’auteur et Maroc Leaks.

    L’auteur est un mystérieux site dont la vie n’a pas duré plus d’un mois à cause du ciseau de la censure. Il s’appelle « Wikiwili », un nom composé de deux mots : « wiki » et « wili ».

    Le premier est connu de tout le monde. Son origine est hawaïen et signifie « rapide ». Il est utilisé en Internet pour désigner un site web dynamique dont les pages peuvent être modifiées par tout visiteur.

    Le deuxième, vient d’une expression spécifique du Maroc, « wili » qui est utilisé pour exprimer l’étonnement ou l’horreur devant un fait grave.

    Nous n’avons rien sur leur propriétaires, mais, selon les mots d’Abdelmalek Alaoui, « il semble bien informé ». Ses sources semblent au Royaume.

    Le site se défine comme  « le nouveau site d’information et d’investigation créé par des professionnels pour vous révéler en exclusivité les nombreuses affaires et scandales qui ont secoué et continuent à secouer le Maroc ».

    Parmi leurs révélations, celle au sujet des 15 milliards reçus par le 1er Ministre Driss Jettou qu’il a reçu après son départ de la primature en 2007.

    Dans cette dépêche, ils dévoile le déplacement de Yassine Mansouri, le directeur général de la DGED, les services d’espionnage marocain, à La Mecque en vue de fuir le dossier Gdeim Izik qui venait d’exploser à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental. Voici l’article:

    Yassine Mansouri a des visions la nuit !

    Devinez où se trouvait le puissant patron de le DGED quand les événements du campement Gdim Yzik a Laayoune du mois d’octobre dernier battait leur plein ? Il était à la Mecque pour accomplir une Omra. Étonnant ! Quand on sait comment ces événements ont failli faire basculer l’affaire du Sahara. Comment le roi a pu laisser le patron des services censé suivre l’épineux dossier du Sahara partir en pleine crise ?

    La réponse est encore plus étonnante: il aurait dit au roi qu’il avait rêvé que l’affaire du Sahara allait trouver son dénouement dans les tous les prochains mois, et que pour son rêve devienne réalité, il fallait qu’il aille à la Mecque prier. Le roi l’a immédiatement autorisé à y aller. Délirant !

    D’autres expliquent cette pièce de théâtre de mauvais goût autrement. A l’époque Fouad Ali Himma et son lieutenant Ilyas El Omary étaient au maximum de leur puissance et interféraient dans la gestion de ce dossier du campement Gdim Yzik (certains disent qu’ils étaient à l’origine, nous y reviendrons prochainement). Sentant que l’affaire allait tourner au vinaigre (c’est ce qui s’est passé d’ailleurs), il a inventé cette mauvaise plaisanterie pour s’éloigner du feu. Consternant!

    Tags : Maroc, DGED, Gdeim Izik, Yassine Mansouri, Fouad Ali El Himma, Ilyas El Omari, Sahara Occidental,

  • Maroc/Sahara Occidental : Fiche de Western Sahara Ressource Watch

    Fiche : Western Sahara Ressource Watch

    WSRW est un réseau international d’organismes et de militants activistes présents dans une trentaine de pays et qui exerce un lobby auprès d’entreprises étrangères intéressées par les opportunités offertes par le Sahara. WSRW qui se veut « solidaire » avec la société civile sahraoui maintien un dialogue actif avec celle-ci, ainsi qu’avec le front Polisario.

    L’objectif affiché de l’organisation est d’empêcher le Maroc de passer des accords commerciaux, avec des compagnies ou gouvernements étrangers : « Le Maroc occupe la majeure partie de son pays voisin, le Sahara occidental. Les entreprises qui concluent des accords commerciaux avec les autorités marocaines dans les territoires occupés donnent une impression de légitimité à l’occupation. Il donne également des opportunités de travail aux colons marocains et des recettes au gouvernement marocain. Western Sahara Resource Watch demande aux compagnies étrangères de quitter le Sahara Occidental jusqu’à ce qu’une solution au conflit soit trouvée. »

    Les moyens de pression exercés par WSRW ont à plusieurs reprises portés leurs fruits entrainant une cessation d’activité de certaine entreprises étrangères au Sahara, dont :

    – TGS-Nopec (pétrole, 2002-2003)

    – Fugro (pétrole,  2004)

    – Wessex Exploration (pétrole, 2004)

    – Yara (importations de phosphate, 2005)

    – Thor Offshore (pétrole, 2005)

    – Total (pétrole, 2004)

    – Kerr-McGee (pétrole, 2006)

    – Pioneer Natural Resources  (pétrole, 2006)

    – Selfa Arctic (pêche, 2005)

    – Arnesen Shipbrokers (transport de phosphates, 2007)

    – R-Bulk (transport de phosphates, 2008)

    En 2006, WSRW a lancé la campagne « Le poisson ailleurs ! » visant à empêcher l’union européenne de signer un accord de pêche avec le Maroc. La campagne a concerné 20 pays de l’UE et à mobilisé 200 députés européens. L’accord a tout de même finit par être signé.

    WSRW a, au moment de sa création en 2004, fonctionné comme un réseau informel de défenseurs du Sahara occidental, sous le nom de coalition internationale pour la protection des ressources naturelles du Sahara. L’idée de départ était d’échanger des informations et d’élaborer des campagnes incitant les entreprises à quitter le Sahara. En 2005, le réseau prend son nom actuel d’observatoire des ressources du Sahara occidental. Les missions, objectifs et revendications de ce dernier se précisent également.

    Ainsi, les moyens d’action de WSRW se déclinent aussi bien en actions directes qu’en actions indirectes. Ils se traduisent par l’élaboration de travaux d’observation et de recherche. L’idée étant de fournir un argumentaire pour appuyer les positions et les propos tenus par le réseau. Vient ensuite, l’étape d’information et de pression qui se traduit par un travail de mobilisation citoyenne et une pression exercée sur les acteurs visés. WSRW menant des actions ciblées, directement dirigées contre les entreprises visées. WSRW a recours aux médias traditionnels (publication de contenu, reprises d’articles publiés par les médias, reprise de communiqués etc.), et investit, de plus en plus le Web et les médias sociaux, (compte facebook, publication de vidéos, etc). La signature de pétitions constitue également un moyen de lobbying utilisé par le réseau.

    A cela s’ajoutent des actions de lobbying directes. A l’instar des rencontres et débats avec les collaborateurs des cabinets ministériels, des élus, et des partis politiques, des participations aux réunions de concertation avec les administrations centrales, ou encore, des participations aux auditions dans le cadre des commissions parlementaires, etc.

    Ceci étant, les moyens d’action, ou plutôt de dissuasion, de WSRW sont critiquables à plusieurs égards. Dans plusieurs cas de figure, les informations diffusées s’apparent à de la manipulation, à la rumeur ou à la désinformation. La politique de ciblage menées à l’encontre des entreprises intéressées par le Sahara peut entraîner certaines dérives : les pressions exercées sur les compagnies s’apparentent dans certains cas à du chantage, voir à du harcèlement. De plus le parti pris en faveur du front Polisario, présenté comme étant « le représentant légal du peuple sahraoui » par le réseau, est également sujet à plusieurs questionnements. Par ailleurs, WSRW fait actuellement l’objet d’une campagne sur Internet de dénonciation de fraude fiscale. Un groupe facebook « Against Western Sahara Resource Watch » a été crée avec pour slogan « Who is behind WSRW, who funds it? ». A en croire, les initiateurs de cette campagne, des journalistes auraient commencé les investigations auprès du fisc norvégien. Les suites données à cette affaire devraient bientôt être connues.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, WSRW, Western Sahara Resource Watch,

  • Club de chefs d’entreprise France-Maroc (MEDEF International-CGEM)

    BONJOUR MESSIEURS,

    C’est là l’occasion de placer sur les plateaux et autres médias français les messages qui nous intéressent.

    Conférence de presse et autres interviews.

    Source voir adresse : http://www.medef.com/medef-corporate/agenda.html

    23 mars 2011

    Réformes et croissance : où en est le Maroc ?

    Début : 23 mars – 08h30

    Fin : 23 mars – 11h00

    MEDEF

    55 av. Bosquet

    75007 Paris

    Le Club de chefs d’entreprise France-Maroc (MEDEF International-CGEM) a le plaisir d’organiser un débat autour de Salaheddine MEZOUAR, Ministre de l’Economie et des Finances, Amina Benkhadra, Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Aziz AKHANNOUCH, Ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Ahmed Réda CHAMI, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Yassir ZNAGUI, Ministre du tourisme et de l’artisanat et Nizar BARAKA, Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des affaires économiques et générales avec la participation d’une importante délégation de chefs d’entreprise marocains.

    Cette rencontre aura lieu le mercredi 23 mars de 8h30 à 11h00 suivie de rencontres informelles et d’un cocktail déjeunatoire.

    Elle sera l’occasion de faire un point, huit mois après la visite en France du Premier Ministre du Royaume du Maroc, Abbas EL FASSI, sur la situation économique et politique du Maroc aujourd’hui.

    Les ministres marocains ont souhaité débattre, avec les entreprises françaises et marocaines, des réformes qui ont été mises en place ces dernières années et feront le point sur les priorités sectorielles des prochains mois.

    Note relative à la stratégie de médiatisation poursuivie pour le 23 mars

    L’évènement du 23 mars à Paris constitue une fenêtre médiatique à exploiter pour continuer la pédagogie des réformes post 9mars.

    A la sémantique économique dominante, il est préconisé également de faire passer le message politique, notamment via le ministre du commerce M. Chami.

    Il est demandé que M. L’Ambassadeur Sahel soit sensibilisé sur le fait que M. Moulay Abdelmalek Alaoui va amener les journalistes « amis » lors de cet évènement, afin qu’il valide les différents interviews demandés.

    Un listing est soumis en pièce jointe, reprenant les journalistes que nous avons contactés et qui souhaitent interviewer les membres de la délégation, il est préconisé que ce listing soit transmis à M. L’ambassadeur.

    Outre les membres du gouvernement qui seront présents, nous pensons emmener un ou deux juristes au cas où nous arrivons à placer des articles sur la réforme de la constitution, ainsi que sur le processus global.

    Tags : Maroc, France, MEDEF, CGEM,

    P.S.: Pour la liste des journalistes invités, voir l’image ci-jointe

  • Droits de l’Homme : des Euro-parlementaires accablent le Maroc

    Des parlementaires européens viennent d’épingler le Maroc sur les violations des droits de l’homme dans le Rif.

    En effet, et dans une conférence organisée mercredi dernier, au Parlement européen , Kati Piri et Tinek Strik ont dénoncé une «violente répression des manifestations pacifiques dans le Rif marocain» ainsi que des «violations des droits de l’homme» par les autorités.

    Précisément, la Néérlandaise Kati Piri, représentante du groupe des ‘’Socialiste et Démocrates’’ (S&D), qui reste la deuxième force politique au Parlement européen, a chargé la Police du marocaine, soulignant «une répression violente des manifestants pacifiques de la population du Rif qui revendiquait ses droits élémentaires à la santé, l’éducation, l’emploi etc.» dira-t-elle.

    Enchainant son  »réquisitoire », Piri a également mis en exergue une répression continue de la liberté d’expression et de rassemblement, précisant, dans ce contexte que 16 personnes ont été arrêtées durant les cinq derniers mois seulement.

    Elle a enfin appelé à «la libération immédiate et non conditionnelle des prisonniers politiques, l’arrêt de la répression de la liberté d’expression et d’association et l’amélioration des conditions de vie dans le Rif», concluant en gros que la situation ne faisait que «s’empirer».

    Par ailleurs et peu avant la conférence, la députée belge du même groupe, avait déjà posté un tweet alarmant. «Aujourd’hui, des observateurs internationaux ont témoigné sur la façon dont les manifestants du Rif ont été faussement accusés, torturés et intimidés, après les manifestations de masse en 2017» a- t- elle écrit, ajoutant que «Le Maroc est un important partenaire pour le Maroc et, pour nous, la situation est urgente et en haut de l’agenda», prévient- elle.

    De son côté, l’eurodéputée néerlandaise, Tineke Strike, du groupe des verts/ ALE a affirmé sur twitter que «des preuves convaincantes que toutes les règles d’un procès équitable ont été violées et que les violations se poursuivent», exhortant, de ce fait, l’UE à ouvrir une enquête indépendante.

    Pour leur part, de nombreux autres intervenants, tels l’américain Richard Winfield, président de l’International Lawyers Project (ISLP), l’espagnol Juan Soroeta Liceras, président de de l’ONG ’’Association internationale pour l’observation des droits de l’homme’’, ou encore les avocats, la tunisienne Houda Haouami et l’avocat marocain, Abdelassadik El Bouchattaoui, membre de l’ISLP et exilé en France, ainsi que de nombreux activistes et défenseurs des droits de l’Homme ont unanimement dénoncé la «violente répression» des manifestations pacifiques dans le Rif, non sans appeler au respect des libertés fondamentales et la libération immédiate et sans condition des détenus du hirak des Rifains.

    Algérie1, 22 fév 2020

    Tags : Maroc, Hirak, Rif, Parlement Européen,

  • Importantes raisons qui… . …poussent beaucoup de jeunes musulmans à se radicaliser et à se replier sur eux mêmes

    Une de ces raisons réside dans les rejets quasi systématiques des demandes de visa Shengen, introduites par les membres des familles résidant au Maroc et souhaitant rendre visite aux leurs établis en Belgique. Quand bien même l’invitant est belge et bien intégré en Belgique .

    Sous l’impulsion de la NV.a et du Vlaamse Belang, le gouvernement belge a considérablementent durci les conditions et les formulalités devant être accomplies tant par l’invitant que le parent invité.

    Ainsi, le consulat belge de Casablanca (celui de Tanger ayant été fermé par Reynders), s’est dégagé de sa mission de chargé de l’examen des demandes de visa, au profit d’un bureau marocain privé à qui toutes les demandes doivent être adressées par voie postale ou via internet.

    C’est ce bureau privé qui, après avoir reçu la demande et un montant de 600 € provenant de la poche du demandeur, décide si cette demande est recevable ou non.

    Lorsque ce bureau signifie au postulant, le rejet de sa demande, les 600 € versés par le demandeurs ne sont jamais restitués à ce demandeur.

    Celles qui obtiennent l’agrément de cette agence, sont alors renvoyées vers le consulat belge pour un examen approfondi.

    Le consulat belge requiert alors l’avis de l’office des étrangers pour ce qui concerne la situation de la personne invitant. Personne ne connaît les raisons qui poussent l’Office des étrangers à émettre un avis négatif contre le postulant belge.

    C’est la discrétion la plus absolue que même les avocats des victimes de ces refus ne parviennent pas à s’expliquer.

    Ainsi, un jeune homme qui se marie en Belgique, se voit privé de la présence de ses parents, à qui il adresse une invitation pour assister aux festivités nuptiales.

    Plus grave encore, lorsqu’un Belge est hospitalisé suite à un accident grave ou à une maladie, ni sa mère, ni son père ne sont autorisés à lui rendre visite à l’hôpital.

    Des malades ont décédé en Belgique sans que leurs parents n’aient pu obtenir de visa pour adresser un dernier adieu à leurs enfants.

    Pire: en cas d’un mariage d’un jeune belge avec une fille résidant au Maroc, il arrive très souvent que l’épouse soit empêchée de rejoindre son mari établi en Belgique.

    Les raisons invoquées pour ce refus se rapportent souvent aux revenus du mari, que la loi a fixé à 1400€.

    Ainsi, si le mari émerge aux allocations du chômage ou à l’aide du CPAS, celui-ci se voit automatiquement refuser le regroupement familial avec son épouse.

    Or, les situations de précarité et d’exclusion subies par ce mari, devraient être prises en compte par les pouvoirs publics pour favoriser les regroupements familiaux.

    Ainsi, privé de la présence de son épouse auprès de lui, le jeune belge passe son temps à effectuer d’incessants déplacements vers le Maroc pour vivre ses relations d’epoux avec sa femme.

    Nombreux sont les époux belges qui ont généré une progéniture à Tanger, Puis à, Nador ou autres contrées du Maroc.

    Des enfants contraints de demeurer au 0maroc en l’absence de l’autorisation que nos autorités refusent de lui délivrer.

    Cette situation de séparation imposée aux époux à leur corps défendant, révolte de très nombreux jeunes belges issus de l’immigration.

    Beaucoup d’entre eux vivent mal ces situations et ne croient plus aux discours integrationnistes et citoyens, ressassés par les hommes politiques.

    Source

    Les opinions exprimées n’engagent que leurs auteurs

    Tags : Maroc, visa, djihah, terrorisme, radicalisation, Islamisme,

  • Sénégal : Le Maroc au milieu d’un scandale politique

    La question fait la une de la plupart des médias sénégalais. Le président du Parlement, Moustapha Niasse, se trouve au centre d’un scandale politique en raison d’un courrier interchangé avec un cadre des services de renseignements marocains, la DGED en l’occurrence.

    Dans ce courrier confidentiel, M. Niasse informe Abdelmalek Alaoui, fils de Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant et amie proche du roi Mohammed VI. Il y fait un bilan du déroulement des élections présidentielles sénégalaises de 2012 et qui a opposé les trois principaux candidats : Moustapha Niasse, Macky Sall, et le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, Karim Wade.

    Texte intégral du courrier :

    « De : Moustapha Niasse <moustapha9966niasse@gmail.com>
    Date : Mon, 27 Feb 2012 11:39:59 +0000
    À : Abdelmalek Alaoui <a.alaoui@global-intel.com>
    Objet : point de la situation</a.alaoui@global-intel.com></moustapha9966niasse@gmail.com>

    Mon cher ami,

    Ce matin apparaissent les tendances issues du scrutin d’hier, 26 février 2012.

    Tu auras l’amabilité de faire connaître à notre Grand Ami que je suis 3 ème, après A W et M S, crédités de 30 et 25 pour cent et moi de 18 pour cent.
    Si cela se confirme, il sera évident qu’aucun des deux ne peur gagner au second tour sans mon soutien.
    C’est la coalition Bennoo qui décidera, mais il est exclu que nous soutenions A W, qui, du reste, le sait bien.
    S’il doit y avoir des négociations elles seront menées,sous mon égide,par les Jeunes cadres de notre coalition, D’autant que les élections législatives se tiendront le 17 juin 2012. Ce qui permet de continuer le travail politique à la base.
    Je ne serai pas parmi les candidats à la députation,ayant choisi de m’occuper de mes missions de consultant et de la compagnie qui exploite l’hélicoptère.
    Encore une fois grand merci à notre Ami et à toi.
    J’ai un moral d’acier, soutenu par ma foi. Dieu est grand.
    Moustapha Niasse ».

    La presse sénégalaise se pose la question si le Maroc n’a pas soutenu la candidature du M. Niasse qu’elle accuse d’être une « taupe » marocaine.

    Voici les principaux titres à ce sujet :

    L’étrange relation entre Niasse et une taupe Marocaine 

    Grosse révélation sur la Présidentielle de 2012: Niasse échangeait avec un agent secret étranger

    Cette affaire n’est pas la première du genre à s’abattre sur le Sénégal. Dans le passé, grâce à des documents confidentiels de la diplomatie marocains révélés par le site sahraoui Maroc Leaks, les sénégalais ont découvert que le chef de leur diplomatie à l’époque, Mankeur Ndiaye, avait l’habitude de passer chaque années pour recevoir plus de 8 millions de FCFA « pour financer le pèlerinage de trois membres de sa famille ». Quelques mois après, il a été limogé par le président Macky Sall. C’est dire que M. Niasse se trouve sur un fauteuil éjectable.

    Ce genre de scandale rentre dans le cadre des opérations de lobbying du Maroc dans le continent africain en vue de gagner des soutiens à son occupation du Sahara Occidental, territoire non autonome en attente de finir le processus de décolonisation par référendum. Elle coïncide avec la décision de l’Algérie de rappeler « pour consultations » son ambassadeur à Abidjan suite à la décision des autorités du Côte d’Ivoire d’ouvrir un prétendu consulat à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Le site sahraoui Maroc Leaks vient de publier plusieurs documents confidentiels de la diplomatie marocaine récemment révélés par le hacker Chris Coleman sur les activités de lobbying marocaines en Afrique. Activités basées essentiellement sur la corruption et le « graissage » des personnalités africaines influyentes.

    Tags : Maroc, Sénégal, Moustapha Niasse, Chris Coleman, Abdelmalek Alaoui, Algérie,

  • Le Maroc des records

    Bonsoir les gens,

    Camarades et patriotes marocains, aujourd’hui est un grand jour.

    Notre pays a encore une fois battu un record mondial. Non il ne s’agit plus d’athlétisme, c’est de l’histoire ancienne, ce n’est même pas une question de sport. Ce ne sont pas non plus les trains de la SNCF qui ont battu le record de la ponctualité ni nos administrations qui ont battu le record du nombre de services rendus aux citoyens en une journée et encore moins le record du prix le plus bas pour des légumes qui ne sont même pas importés.

    Cette prestigieuse performance n’est pas non plus un exploit politique, ce n’est pas un record d’embauche ou l’éradication de l’analphabétisme, la lutte contre la corruption ou la construction d’écoles ou d’hôpitaux dans un temps record, comme en Chine, au Brésil ou au Venezuela, non hélas. Il ne s’agit pas non plus d’un record au niveau du classement des universités mondiales, le Maroc n’arrive toujours pas à figurer dans la liste des 3000 premières. Non il s’agit là d’un tout autre domaine.

    Notre prestigieux royaume réinscrit son nom dans l’histoire des Guinness : après le plus grand couscous du monde à Agadir et le plus grand tajine au monde de Casablanca, le Maroc est fier d’avoir confectionné le plus grand drapeau au monde à Dakhla ! Je suis fébrile, mes ailes tremblent et mon cœur bat la chamade.. QUELLE PERFORMANCE ! Le Monde devra désormais s’y faire, le Maroc collectionne les médailles et se fait sa petite place dans le livre qui regroupe le plus grand nombre d’imbéciles heureux sur Terre.

    Aux cotés de la femme aux plus longues moustaches en Inde, de la plus grosse citrouille de Bretagne, du plus long orteil aux Philippines, le record de pets à répétition aux USA, le mangeur de vers le plus rapide du monde au Bengladesh, voilà le plus grand drapeau au monde aux couleurs du Maroc. Fruit d’un long mois de dur labeur, l’étoffe rouge centrée de l’étoile verte s’étend sur plus de 60.000m2 et pèse plus de 20 tonnes.

    La claque introductive et la gifle statistique passées, une fois les applaudissements patriotiques terminés; osons un brin de réflexion.

    Cette idée brillantissime en décalage avec l’échelle des priorités nationales n’est pas l’œuvre du gouvernement, pour une fois, mais d’un groupe de « jeunes marocains démocrates » qui visaient, selon eux, « à inculquer les valeurs de la citoyenneté à leurs compatriotes », la ville de Dakhla aurait été choisie « pour des raisons techniques, son emplacement permet le déploiement d’un aussi grand drapeau ».

    Jusque là je veux bien m’en tenir à la version officielle, mais pour croire que notre gouvernement a vite pris sous son aile ce projet dans le souci d’encourager la jeunesse marocaine à entreprendre des actions citoyennes, il faut être soit profondément débile soit franchement de mauvaise foi ! C’est bien plus facile de tisser un drapeau que de trouver des solutions politiques aux problèmes sociaux.

    Organiser l’événement à Dakhla – cœur du Sahara; l’orchestre philharmonique marocain jouant l’hymne national pendant la cérémonie; inviter 350 jeunes marocains représentant les 16 régions du Royaume pour le déployer – symbolisant les 350.000 marocains de la marche verte qui signa la récupération du Sahara en 1975; confier le drapeau au Maire de la ville qui s’engage à le déployer chaque année à la fête de la Jeunesse ne sont pas des faits anodins.

    Le Maroc a voulu simplement marquer son territoire, et quoi de mieux que le drapeau du Royaume, emblème national, pour cela. Il faut savoir que l’idée n’est pas nouvelle, elle est loin d’être l’idée du siècle comme le prétend les organisateurs, puisque l’ancien détenteur du record, fraichement détrôné, n’est autre qu’Israël. L’Etat sioniste avait déployé sur plus de 40.000m2 son drapeau entre Tel Aviv et Jérusalem. Sauf qu’Israël a d’abord occupé les terres palestiniennes militairement avant d’aller faire dans le symbolique. Peut être que le Maroc devrait opter pour cette solution afin de mettre un terme au long feuilleton politique du Sahara parce cela ne sert à rien d’attendre une décision qui ne tombera jamais de la part des Nations Unies (ONU) installée à New-York, sous mécénat Américain. Le dossier est volontairement non classé pour permettre ainsi à l’impérialiste Oncle Sam, qui a le contrôle des décisions onusiennes, de continuer à étendre sa domination et à imposer ses produits et sa politique aux pays de la région, en promettant en contre partie, à l’un et à l’autre, d’agir en sa faveur.

    Et Comme d’habitude quand il s’agit de chiffres, on nous livre tout et n’importe quoi sauf ceux du budget. Je me suis donc amusé, faute de transparence, à revenir au fameux tajine de Casablanca qui a nécessité 1600kg de viande, 480 kg de pruneaux et 500kg d’oignons. Ce qui nous fait, sans compter l’eau, les épices et la fabrication de l’ustensile du plat qui mesurait 8 mètres de diamètre : (1600 x 75DHS) + (480 x 30DHS) + (500 x 3DHS), soit 135.900DHS. On apprend que le 1/5 du tajine a été gracieusement offert à des organisations de bienfaisance casablancaises pour qu’elles le distribuent au niveau des bidonvilles qui comptent plus de 98.000 familles. Sachant que les 4/5 ont fait la satiété des 6000 ventrus, invités de l’événement. Quel sens de la générosité, de la solidarité et du partage. Avec cet argent on aurait financé, à titre d’exemple, près de 300 opérations de cataracte – 1ere cause de cécité réversible – ou nous aurions pu équiper à peu près le même nombre d’handicapés en fauteuil roulant.. Dans la même logique je me demande le nombre de vêtements que l’on aurait pu confectionner pour les nécessiteux avec ces kilomètres de tissus.

    Messieurs les politiques, si vous êtes gaga des grandeurs, alors nous voulons la plus grande bibliothèque, le plus grand centre culturel, le plus grand laboratoire de recherche, le plus grand théâtre, le plus grand hôpital et la plus grande université d’Afrique. Nous n’avons pas besoin pour le moment du plus grand studio et du plus grand terrain de football d’Afrique, ni de la plus grande boite de nuit du Maghreb ou de la plus grande mosquée au Monde. Au Maroc, nous avons assez de records comme ça. Nous nous contenterons du record du plus grand nombre de ministres au sein d’un même gouvernement et du record du nombre de partis politiques d’un même pays, tout comme de notre première place mondiale en terme d’accidents de la route. Le marocain n’a pas besoin de records messieurs, mais uniquement d’une source de revenu stable qui lui permettrait de mener, lui et sa famille, une vie décente.

    L’amour de la patrie n’a pas de prix, personne n’oserait avancer le contraire, mais ce n’est pas un tissu qui rendra les marocains plus patriotes. L’amour que l’on porte à notre pays n’est pas proportionnel à la taille de son drapeau. Les valeurs que nous partageons et que nous protégeons ne se mesurent pas au kilomètre.

    L’idée de marquer son territoire n’est pas forcement mauvaise, et tous les moyens sont bons pour montrer aux voisins jusqu’où c’est chez nous : personne n’est allé reprocher à l’ours brun d’uriner sur des arbres pour délimiter son territoire de chasse. Mais la question que je pose concerne ces sommes colossales débloquées pour servir des projets qui ne répondent pas aux besoins primaires et élémentaires dont manquent encore malheureusement la majorité des marocains. Des projets qui n’auront au final aucun impact si ce n’est de jeter un coup de phare médiatique sur le Maroc pour que les touristes viennent plus nombreux acheter nos babouches; et enduire d’une nouvelle couche de peinture, par dessus des fissures sociales de plus en plus profondes, le mur de nos lamentations.

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    Tags : Maroc, Guinness, drapeau, Dakhla, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU,

  • Le lobby du Maroc à Bruxelles

    A Bruxelles, les associations marocaines se comptent par dizaines. Celle qui a été créé exclusivement pour des activités liées au Sahara occidental est l’AMOME, dont la secrétaire nationale est Mme Latifa Aït-Baala, juriste et femme politique maroco-franco-belge. Depuis juin 2019 elle est membre du Parlement (régional) bruxellois pour le Mouvement réformateur (MR).

    Candidate à plusieurs reprises par la suite à diverses élections belges et françaises, elle a été appelée à siéger en tant que première suppléante après les élections régionales bruxelloises de 2019, à la suite de la démission pour cause de cumul du bourgmestre franco-belge d’Uccle, Boris Dilliès.

    Selon le site Suffrage Universel, « outre ses activités politiques belgo-belges, elle est connue pour son rôle actif dans le lobbying (la propagande) aux niveaux belge, européen et international en faveur de la cause de la « marocanité du Sahara », notamment en tant que porte-parole depuis 2006 de la « Coordination belgo-marocaine pour le Sahara marocain » et secrétaire nationale de l’ »Alliance Mondiale des Marocains de l’Etranger » (AMOME), une organisation de propagande pour la thèse du « Sahara marocain » qui organise notamment les commémorations annuelles de la « marche verte ».

    A noter que la branche belge de cette association a son siège 52 rue des Alliés à Forest (pas loin du consulat général du Maroc), chez la Federatie Marokkaanse Democratische Organisaties, une structure faîtière d’associations locales principalement marocaines en Flandre et à Bruxelles (« federatie van allochtone zelforganisaties ») qui inclut l’Union des associations d’origine marocaine (UAM) de l’amicaliste Mohammed Zennoun. La FMDO est grassement subsidiée par le gouvernement flamand au titre de l’ »intégration » mais est en réalité devenue la structure d’appui belge de l’AMOME et des comités pro-Sahara marocain. Les responsables belges de l’AMOME sont notamment Abdelaziz Saret, Latifa Aït-Baala (secrétaire des députés fédéraux MR Ducarme père et fils, ex-secrétaire de l’eurodéputée verte française Alima Boumediène-Thierry), Ahmed El Karrouti, Jadir Ben Allel (de la section arabe de la CSC) et Mohamed Sebbahi (ancien permanent d’Agalev, puis de la FMDO).

    Selon une dépêche de l’agence de presse officiel au Maroc datée de 2013, « depuis des années, c’est avec les libéraux du MR qui siègent au Parlement européen que Latifa Ait Baala mène, assure-t-elle, le combat pour déjouer les manœuvres des adversaires politiques et du lobby ‘pro-polisario’ », « Il n’est, justement, pas rare de la voir porter la voix du Maroc aux travaux de la Commission des droits de l’Homme, du Conseil des droits de l’Homme et de la IV-ème Commission à New York ».

    Ses relations avec les services secrets marocains ont été dévoilés en 2014 par le hacker Chris Coleman. Ainsi, nous avons appris que la DGED a financé un film intitulé Polisario, l’identité d’un Front réalisé par Hassan El Bouharrouti, caméraman qui se dit journaliste connu pour ses interventions houleuses à Bruxelles en vue de perturber les activités de solidarité avec la lutte du peuple du Sahara Occidental.

    Ambitieuse à l’instar de ses sponsors, Ait Baala rêvait de pousser l’Union Européenne à inclure le Front Polisario dans la liste des mouvements terroristes. Pour son entreprise macabre, elle a tenté de pousser Louis Michel, président du MR à l’époque. Mais elle a échoué. Michel a reçu dans son bureau un dossier complet sur ses accointances avec le services secrets marocains.

    Parmi les baltajias mobilisés par la prétendue association, il y avait aussi :

    -Ahmed El Karrouti, amicaliste bien connu (3ème au fond à partir de la gauche).

    – Le conseiller communal Ecolo de Saint-Josse Ahmed Mouhssine

    -Radouane Bouhlal, ancien président du Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (Mrax), limogé à cause de sa mauvaise gestion.

    -Nordine Saïdi, porte-parole du petit parti d’extrême gauche bruxellois Egalité critiqué pour ses attaques contre tous ceux qui osent critiquer l’Islam.

    Tags : Maroc, Belgique, Lobby, AMOME, Latifa Aït Baala, Front Polisario, Sahara Occidental, DGED,

  • Message aux ambassadeurs du Maroc en Afrique

    Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de Sa Majesté le Roi en Afrique

    Comme vous le savez, Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, a effectué du 18 Février au 8 Mars 2014, des Visites officielles au Mali et en Guinée et des Visites de travail et de fraternité en Cote d’Ivoire et au Gabon.

    De par ses multiples implications et ses grands retentissements au niveau continental et international, cette tournée africaine a permis de confirmer le leadership de Sa Majesté le Roi dans le continent et d’affirmer la Vision globale et intégrée que le Souverain veut imprimer au titre de la nouvelle politique africaine du Royaume du Maroc, à travers notamment, le renforcement de la paix et de la stabilité, le développement économique durable et la préservation de l’identité culturelle et cultuelle des populations.

    Cette tournée Royale en Afrique a ainsi permis au Maroc de consolider sa position en tant que partenaire historique et crédible de ces différents pays frères et de s’imposer en tant qu’acteur incontournable au niveau des sous régions correspondantes, en Afrique de l’Ouest, au Sahel et en Afrique Centrale. Elle a permis au Maroc de revivifier ses liens diplomatiques avec l’Afrique sub-saharienne et jeter les jalons d’une coopération prometteuse et multidimensionnelle, à travers la mise à niveau des cadres juridiques régissant les relations du Maroc avec chacun de ces pays frères et l’établissement d’actions de coopération et d’assistance technique pour mettre à leur service le savoir faire et l’expertise de qualité dont dispose le Maroc dans plusieurs domaines.

    A la faveur d’une coopération sud-sud prometteuse et agissante prônée par le Maroc, cette tournée africaine a permis la conclusion d’importants accords et contrats ainsi quel’établissement de partenariats stratégiques dans plusieurs secteurs prioritaires, comme l’agriculture, les mines et les télécommunications.

    Compte tenu de ce qui précède, le positionnement de notre pays sur la scène continentale et internationale a franchi un palier supplémentaire pour atteindre un niveau supérieur de responsabilité et de leadership.Le Maroc est désormais perçu comme le leader d’une Afrique politiquement et économiquement indépendante et s’impose comme un partenaire incontournable.

    A ce titre, et en application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, lors du dernier Conseil des Ministres, du 14 mars 2014, il a été procédé à la mise en place d’une Commission mixte public-privé pour le suivi de la bonne mise en œuvre des accords et la réalisation des projets de développement économique et social qui ont été signés ou lancés à l’occasion de la Tournée Royale dans plusieurs pays africains. Cette Commission présidée par Monsieur le Ministre a tenu sa première réunion, le 19 mars 2014 à Rabat.

    Cette réunion a été consacrée à l’examen des moyens à mettre en place pour favoriser la mise en œuvre des accords convenus et des mécanismes favorisant le bon fonctionnement de cette Commission de suivi.

    Il s’agit en effet d’une vocation nouvelle pour notre pays au niveau de laquelle l’appareil diplomatique se doit de s’élever du fait des responsabilités multidimensionnelles qu’elle implique au niveau politique, économique et culturel.

    Un certain nombre d’actions prioritaires à engager par nos Ambassades concernées serait tout indiqué pour participer à cette mobilisation.

    Le renforcement des services économiques à même de pouvoir jouer pleinement le rôle qui en est attendu en étroite collaboration avec les départements économiques, les chambres de commerce, les organisations patronales et les opérateurs économiques des pays d’accréditation.

    La fonction de veille économique qui implique une nouvelle organisation des services extérieurs au niveau des Ambassades devient de ce fait une priorité à laquelle il convient de donner toute l’attention nécessaire.

    Le suivi permanent de l’état de la mise en œuvre des engagements pris avec vos pays d’accréditation.

    L’accompagnement du secteur privé national dans ses efforts visant le développement des relations économiques du Maroc en Afrique.

    L’évolution des relations économiques et des flux d’échanges entre notre pays et vos pays d’accréditation sera un des éléments clés de l’évaluation de la performance de nos Missions diplomatiques.

    ….

    Avec le Mali,

    La visite en Cote d’Ivoire a été l’occasion pour les deux pays d’affirmer de manière forte leur engagement dans l’édification d’un véritable partenariat stratégique économique qui sera la base du partenariat entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest.

    En Côte d’Ivoire plus que dans les autres pays de la sous-région, en raison notamment des choix économiques et politiques des deux pays, du niveau de développement atteint par leurs économies respectives et de leur position géographique, ce partenariat est appelé à préfigurer le modèle de coopération Sud-Sud que notre pays essaie de faire prévaloir.

    La visite en Guinée a été sans aucun doute un grand moment d’émotion et de ferveur populaire qui consacre le leadership incontestable de Sa Majesté le Roi en Afrique.

    Cette visite a été un moment historique qui a permis au Maroc et à la Guinée de renouer avec leur passé et avec leur Histoire de pays à l’avant-garde de la libération et de l’unité de l’Afrique.

    Au plan économique cette visite a été aussi l’occasion de poser les bases d’une coopération et d’un partenariat stratégique prometteur.

    La Guinée sort d’une crise politique aiguë et a entamé son retour à la stabilité et à la paix, ce qui lui permet d’envisager son décollage économique par l’exploitation rationnelle de ses immenses richesses naturelles.

    La visite de Sa Majesté le Roi au Gabon marque un tournant dans l’histoire des deux pays et constitue un tournant qualitatif majeur dans les relations entre pays africains. Le partenariat, signé à cette occasion dans le domaine des Phosphates et du Gaz pour permettre l’émergence d’une industrie à l’échelle continentale et mondiale constitue un événement de grande portée politique et économique et concrétise la vision de Sa Majesté le Roi du partenariat sud-sud et du développement de l’Afrique.

    La sécurité, le développement humain durable, la solidarité, la lutte contre l’extrémisme et les idéologies radicales et l’Afrique aux africains sont les principaux axes de la politique africaine du Maroc telle que tracée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste.


    Redouane ADGHOUGHI
    MP
    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
    Maroc

    Tags : Maroc, Afrique, Union Africaine, Guinée, Gabon, Mali,