Catégorie : Maroc

  • Pistes de réflexion sur le renforcement de la présence du Maroc en Amérique Latine

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères
    et de la Coopération

    Direction des Affaires Américaines

    Septembre 2014

    Pistes de réflexion sur le renforcement de la présence du Maroc en Amérique Latine

    La tournée effectuée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, fin novembre, début décembre 2004, dans plusieurs pays latino-américains, à savoir le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou et le Mexique, la première du genre réalisée, dans la région, par un Chef d’Etat du monde arabe et africain, a permis d’insuffler, depuis, une véritable dynamique de renforcement au partenariat, particulièrement politique, entre le Maroc et l’ensemble de la région latino-américaine en général.

    Si le partenariat politique entre le Maroc et la majorité des pays latino-américains et des Caraïbes a pu atteindre un niveau hautement satisfaisant, il apparaît toutefois que la coopération économique et
    commerciale reste jusqu’à présent très faible et en deçà des potentialités réelles qui s’offrent de part et d’autre, raison pour laquelle il est nécessaire que l’action diplomatique en direction de cette région soit orientée autour du renforcement des échanges commerciaux bilatéraux et interrégionaux, ce, au regard des considérations suivantes :

    Une région en constante croissance économique : l’Amérique latine est aujourd’hui une des
    régions du monde qui enregistre un taux positif de croissance économique, lequel s’est situé près
    de 3% en 2012 et 2013. Selon la Commission Economique pour l’Amérique latine et les Caraïbes
    (CEPAL), ce même taux devrait se maintenir en 2014. La croissance du produit intérieur brut
    (PIB) de la région en 2012 a été supérieure à la croissance mondiale estimée à 2,2 %. Les pays
    latino-américains ont plutôt bien supporté la crise économique par rapport aux autres régions
    comme l’Europe qui est en récession ou aux Etats-Unis où la reprise économique reste timide.

    C’est dans ce contexte que les relations des principales puissances mondiales avec cette région
    privilégient la dimension économique beaucoup plus que politique.

    Une région où la présence économique de l’Algérie sert l’activisme des séparatistes :
    l’Amérique latine est en proie, depuis ces dernières années, à un activisme acharné des
    séparatistes, « facilité » par l’Algérie qui, usant de sa « carte économique » et de la présence de la
    compagnie « Sonatrach » dans plusieurs pays de la région, s’emploie à développer les relations
    commerciales avec ceux-ci, et partant, à influer sur la position de certains Gouvernements latino-
    américains pour obtenir leur appui en faveur de la pseudo « RASD ». La présence de la
    compagnie algérienne « Sonatrach » en Amérique latine n’a cessé de se renforcer au cours des
    dernières années, sachant qu’elle participe activement au financement de plusieurs projets
    d’investissement en matière d’exploration gazière ou pétrolière dans la région, comme il en est le
    cas notamment au Pérou.

    Des pays latino-américains amis à préserver impérativement au travers du volet économique :
    ces dernières années, le Maroc a engagé une dynamique de renforcement du partenariat politique
    avec les pays latino-américains amis, notamment l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le
    Panama, le Paraguay, le Guatemala, le Costa Rica, le Honduras et le Pérou, pour préserver les
    acquis obtenus et renforcer la présence du Maroc auprès d’eux, sachant que tous ces pays ne
    1cessent de réitérer leur ferme intérêt pour le Maroc en tant que porte d’entrée à même de faciliter
    l’accès de leurs produits sur les marchés africains, du monde arabe et de l’Europe, de manière à
    permettre leur meilleur positionnement économique dans ces régions. Or, la coopération
    économique et commerciale bilatérale avec ces pays n’a enregistré aucunes avancées concrètes
    jusqu’à présent, en dépit des déclarations d’intention sur la volonté commune de dynamiser le
    cadre de cette coopération.

    Des pays latino-américains à récupérer par l’économique : les séparatistes ont pu obtenir des
    revirements de position de la part de pays anciennement acquis au Maroc, tels le Salvador et
    l’Uruguay, auprès desquels le Maroc pourrait user de la carte économique afin de les ramener à
    de meilleurs sentiments à l’égard de notre Cause Nationale. Dans le même sens, une action
    économique et commerciale réorientée en direction du Mexique s’avère aujourd’hui opportune
    dans la mesure où l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités gouvernementales semble ouvrir
    des perspectives positives (orientation économique de la diplomatie mexicaine).

    Une région caractérisée par de profonds bouleversements dans le cadre de nouvelles alliances
    notamment économiques: le Maroc ayant obtenu, ces derniers mois, le statut de membre
    observateur auprès de sous regroupements régionaux latino-américains et caribéens à caractère
    économique, tels « l’Alliance du Pacifique » ou encore le « Système d’Intégration
    centraméricain » (SICA), il convient désormais de mettre à profit ces nouvelles alliances politico-
    économiques afin d’assurer un meilleur repositionnement de notre pays sur le continent.
    « L’Alliance du Pacifique » (Chili, Pérou, Colombie et Mexique), regroupement sous-régional
    libre-échangiste qui prend une ampleur croissante par rapport au Mercosur, ne cesse de réitérer
    son intérêt pour le renforcement de la coopération économique avec le Maroc, sachant qu’elle
    ouvrira, prochainement, dans ce cadre, un bureau commercial à Casablanca. L’objectif est de
    saisir l’opportunité qu’offre cet espace régional, au même titre que le Système d’Intégration
    Centraméricain (SICA), organisation économique réunissant plusieurs pays d’Amérique centrale,
    afin de développer un véritable partenariat commercial, à la fois bilatéral et interrégional.

    C’est à la lumière de ces évolutions que la stratégie diplomatique marocaine en direction du continent latino-américain se doit d’être adaptée de manière à privilégier dorénavant le renforcement des liens économiques et commerciaux du Maroc avec la région, ce, afin d’éviter de perdre les acquis obtenus jusqu’à présent sur le plan politique.

    En définitive et dans le cadre de la « stratégie latino-américaine » proposée pour les années à venir, il semblerait particulièrement indiqué de veiller à l’adoption de toutes mesures et/ou initiatives allant dans le sens des pistes de réflexion présentées ci-dessus, dans la perspective non seulement de renforcer notre présence économique en Amérique latine, mais également d’affirmer la place du Maroc en tant que plateforme et porte d’entrée pour les pays de la région en direction du continent africain, du monde arabe et de l’Europe, tout ceci en garantissant un partenariat gagnant – gagnant et en favorisant la coordination avec l’ensemble des acteurs et opérateurs privés et publics concernés.

    Fort des avancées réalisées en matière économique et commerciale et de son expérience dans
    l’accompagnement du développement économique des pays africains, ainsi que de son engagement
    permanent en faveur de la coopération Sud/Sud, le Maroc pourrait ainsi faire valoir son rôle d’acteur incontournable en Afrique et dans le monde arabe pour les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Amérique Latine, Lobbying,

  • Sentiment de rejet, les raisons qui tuent l’intégration du migrant au Maroc

    La communauté subsaharienne résidente au Maroc de manière générale, est reconnaissante du fait de l’amélioration de ses conditions de vies, dut à son installation au Maroc. Cependant dans cette même communauté il y a un nombre important de marginaux la grande majorité. La marginalisation et le ressentiment de rejet émane d’un certain nombre de faits qui de manière profonde stigmatisent et dressent la communauté dans son ensemble.

    LA GESTION ET LE SUIVI DU PROGRAMME INTÉGRATION DES MIGRANTS EN SITUATION JADIS RÉGULIÈRE AUJOURD’HUI IRRÉGULIÈRE.

    Lors de son lancement en fin 2013 début 2014 tous les migrants de manières générales y ont cru au point d’avoir pour le grand nombre prévu de s’installer définitivement au Maroc, bien que quelques-uns soient restés sceptiques. La première étape qui consistait à donner des cartes de séjours aux migrants restera dans l’histoire comme l’une des plus porteuses des politiques d’immigration dans le continent de manière générale en Afrique du nord en particulier.

    Car dans les faits des milliers de migrants auront leurs cartes de séjours. Cette carte de séjour permettra donc à un nombre important d’avoir accès légalement à l’ouverture des comptes bancaires, l’accès à la mobilité d’abord vers le sud pour rendre visite à leurs familles desquelles ils auront été pour longtemps séparer. Puis vers le nord une mobilité en toute légalité qui sauvera à coup sur des milliers de migrants de la mort certaine par des noyades en méditerrané la preuve depuis le lancement de la campagne vous pouvez constater la baisse des chiffres et du taux de mortalité.

    En effet en obtenant des visas des pays de l’Europe de l’est les migrants par un contour simple procédait à ce qu’ils appellent dans leur jargon le ‘’ coupé d’écalé ‘’ regagnant donc ainsi l’Europe centrale.

    Seulement un nombre extrêmement élevé de migrants ne parviennent pas à renouveler leurs cartes de séjours faute de contrats de bail. Ajouté à cette liste les migrants ayant essayé de faire un transfert de dossiers d’une ville à une autre cas , ou encore simplement la dernière vague de régularisation qui voit les recours trop lent, et surtout la condition du contrat de bail insurmontable d’autant plus que les attestations de bail établies par les migrants ayant des contrats de bail sont systématiquement rejetés.

    Le problème est pourtant simple ces migrants vivent dans des maisons et leurs bailleurs marocains refusant catégoriquement de produire des attestations d’hébergements à défaut de contrat de bail soit disant par peur du fisc , car parait-il que suite à ce document leurs noms rentrerons dans des bases de données qui produiront un effet boomerang.

    Pour le migrant cependant c’est juste un moyen de le désarmer juridiquement , car sans carte de séjour le bailleur peut aisément violer les droits du migrant en le jetant à la porte impunément.

    Sans carte de séjour dans les lieux de travail les employeurs abusent de leurs droits en les payant en monnaies de singe.

    Dans les banques ceux qui avaient ouvert leurs comptes bancaires sont dans l’incapacité de retirer leur argent.

    Univers des travailleurs dans les centres d’appels.

    La carte de séjour a permis à un nombre important de migrant d’intégrer le monde du travail notamment l’univers des centres d’appels. Seul secteur qui emploi des migrants avec plus ou moins un salaire régulier, un contrat de travail, la sécurité sociale CNSS.

    Cet univers reste néanmoins vicieux pour les migrants car leur progression est très souvent stoppée par des renvois arbitraires qui interviennent habituellement alors que ce dernier à force de progresser atteint le niveau de salaire avoisinant 9000 à 1000 DH dans cet inter-val pour la plupart des cas c’est le renvoi ce qui empêche à des migrants de pouvoir faire un plan de carrière demeurant alors en éternel recommencement. Gros motif de frustration qui crée un malaise profond.

    L’univers associatif

    Le Maroc après le lancement de la nouvelle politique migratoire a autorisé massivement les associations portées par les migrants. Au départ Afrique culture Maroc, le centre culturel africain, Kirikou seront soutenues franchement par le ministère des MRE. Afrique culture Maroc avec son appui conduira un programme l’intégration par la formation au final 30 infirmières seront formées avec diplôme une fierté communautaire, le centre culturel africain permettra à moult groupes d’artistes de pouvoir faire des scènes avoir des dates de spectacles. Kirikou appuyé par un financement espagnol mettra sur pied des crèches extrêmement utiles pour les enfants migrants ayant pour monitrices autant des marocaines que des femmes d’origines subsahariennes créant pour ainsi dire les tous et les seuls programmes d’intégrations de formations réussies .

    Malheureusement tous ses programmes vont être tués comme ont dit , laissant la nouvelle politique migratoire à des loups, des rapaces qui broient tout argent donné pour l’intégration des migrants.

    En occurrences les associations et ONG dites leaders qui pillent autant l’argent de la migration et des migrants que leurs idées. La preuve, elles reprennent tous les projets et idées des associations des migrants tués. Elles pompent des millions sans le moindre impacte dans la vie des migrants. Elles ont clochardisé la plateforme des migrants qui est faites de leaders migrants vivant dans la misère au point d’être tous devenus à quelques exceptions prêtes eux-mêmes des trafiquants de migrants qu’ils conduisent directement à la mort dans la méditerranée. Aujourd’hui cette même plateforme ASCOM a un bureau qui a détourné l’argent, financement dédiés aux migrants pour servir les intérêts des membres corrompus de son bureau.

    Univers des entrepreneurs

    Bon nombre de migrants se sont lancés dans entrepreneuriat d’aucun ont ouvert des boutiques africaines dans lesquels ont retrouve les produits cosmétiques dédiés aux femmes noires, des mèches de cheveux pour extensions, des produits alimentaires. Activités jadis lucratives aujourd’hui tous tirent le diable par la queue l’une des raisons étant les restrictions imposées par la douane sans véritables motivations logiques. Les migrants estimant qu’ils sont victimes d’une guerre économique qui ne dit pas son nom. Comme désormais certains des produits cosmétiques en occurrence les savons éclaircissant jadis importés des pays du sud sont tout simplement fabriqués sur place bien que ne répondant pas au besoin des migrants. Idem pour les importations des farines et autres produits par des migrants. Le plus dure vient des cas des migrants ayant monté leurs projets sur la base d’une idée lumineuse une fois en contact avec un autochtone il verra son idée, son projet tué par tous moyens (complot, jalousie, renseignement, piège frauduleux) au finish son projet lui est volé et le migrant aux abois avec une seule idée en tête quittée le Maroc.

    Accès aux soins de santé & Tourisme médical

    Les cas sont légions ceux des migrants qui après avoir été victime d’une agression arriveront aux urgences saignant et gravement blessés, mais qui finalement ne seront pas pris en charge immédiatement, mais plus tard souvent carrément le lendemain.

    Cas Le 19 juillet 2018 Moussa Coulibaly d’origine Malienne est poignardé par un Marocain qui lui reprochait d’avoir refusé de coudre ses chaussures gratuitement au quartier Takadoum. Apres plus d’un mois de lutte il meurt à l’hôpital Ibn Sina bête noire des migrants le 29 Août dernier. Une crise cardiaque surprenante car entré suite à des blessures profondes sur l’abdomen.

    Obia maxime un réfugie de nationalité camerounaise est agressé par une bande de voyous dans la nuit du 17 décembre 2018 à youssoufia terminus 37 arrivée aux urgences il règle tous les frais les médecins refuserons de lui faire les premiers soins parce que lui exigeants de faire un nouvel examen radio affirmant que blessé au bras il aurait son os touché .Ce qu’il refusera car disait t-il , sa blessures n’est pas profonde d’ou le pourquoi d’une radio ?

    Dans les faits les migrants ne font pas confiance au corps médical qu’il soupçonne de trafic d’organes, ils lancent régulièrement des accusations contre les médecins lors des obsèques de migrants d’avoir délibérément mis un terme aux vies des migrants à des fins criminels.

    6. L’ AVEM

    Le Maroc a instauré, à partir du 1er novembre 2018, une nouvelle procédure pour les ressortissants de trois pays africains désireux de se rendre au Maroc. Il s’agit du Congo Brazzaville, de la Guinée-Conakry et du Mali. Toujours exemptés de visas, les voyageurs originaires de ces pays doivent à présent remplir une demande d’« autorisation de voyage électronique » (AVEM), au moins 96 heures avant la date prévue de leur déplacement.

    Voilà une procédure qui est tombée à contre-courant pour les migrants vivant au Maroc. Car pour les migrants et les africains au-delà du Maroc c’est une incongruité, un manque de respect. « Désirer les bijoux des bijoutiers et faire montre de manière scandaleuse d’une attitude de rejet pour ces derniers est un fait déjà vu et vécu par nos parents bien des millénaires par le biais des esclavagistes, puis des colons » disent ils en sourdines entres eux mais en montrant grandement un sourire trompeurs qui cache bien mal une frustration profonde.

    Source : Identité africaine

    Tags : Maroc, Afrique, migration, subsahariens, racisme, discrimination, visa, circulation, Union Africaine,

  • Maroc : Note prospective sur les relations avec l’Afrique (document confidentiel)

    NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L’AFRIQUE

    Les relations avec l’Afrique est une priorité de la politique étrangère de notre pays.

    Au cours de ces derniers mois notre pays a pu se positionner en tant qu’acteur important dans l’agenda africain, à la fois sur le plan bilatéral, sous régional et par rapport aux partenaires internationaux de l’Afrique.

    SUR LE PLAN BILATERAL :

    Les visites de Sa Majesté le Roi ont donné l’ossature de la nature du renforcement des relations bilatérales avec les principaux partenaires africains du Maroc.

    • Le renforcement du partenariat stratégique avec le Sénégal, la Cote d’Ivoire, la Guinée et le Gabon devra continuer à constituer la priorité de l’action diplomatique en Afrique.

    La Commission de suivi des accords avec ces pays devra être renforcée afin d’en faire un instrument d’élaboration de stratégies adaptées visant à assoir ce partenariat sur des bases pérennes.

    • Ce partenariat avec ces pays-clés du premier cercle devrait servir de modèle au renforcement des liens avec d’autres pays africains proches du Maroc, notamment ceux en Afrique Occidentale et Centrale.

    Le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Benin, le Tchad, la RDC, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo, les Comores et la RCA sont les pays qui devraient être concernés par cette perspective.

    S’agissant du Mali, il conviendrait de poursuivre les diverses actions et initiatives engagées à l’occasion des visites royales en prenant en considération le retour en force de l’Algérie sur la scène malienne.

    • Le troisième cercle est constitué de pays avec lesquels notre pays dispose déjà d’un socle assez solide de relations qu’il convient de renforcer et de diversifier et de pays offrant de réelles et prometteuses perspectives de développement de relations politiques et économiques.

    Il s’agit de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Cap Vert, du Liberia, de la Sierra Leone, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, de l’Erythrée, du Burundi, du Ghana, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles.

    • Un quatrième cercle est constitué de pays qui offrent des perspectives encourageantes soit sur le plan politique soit sur le plan économique qu’il conviendrait d’exploiter. Il s’agit de l’Angola, de l’Ethiopie, du Rwanda et de la Tanzanie.

    • Le dernier cercle est constitué en majorité de pays de l’Afrique australe et orientale dont la majorité adopte des positions hostiles à notre pays en tête desquels se trouve l’Afrique du Sud, la Namibie et l’Ouganda.

    L’Afrique du Sud, du fait de son poids politique et économique au niveau continental et mondial et de l’influence déterminante qu’elle exerce dans sa sphère d’influence, est un pays incontournable avec lequel il est impératif d’envisager une amélioration des relations.

    L’ouverture de canaux de dialogue politique tant avec l’Afrique du Sud qu’avec ces pays est indispensable.

    SUR LE PLAN SOUS REGIONAL

    • La non appartenance à l’Union africaine ainsi que la nécessité de compléter le schéma d’ouverture économique du Maroc sur les principaux partenaires du Nord (Union Européenne-Etats Unis) et du Sud (Turquie-Accord d’Agadir), impose plus que jamais la conclusion d’un accord de partenariat économique avec la CEDEAO et avec la CEEAC.

    Cette nécessité devient urgente du fait de la conclusion par l’Union Européenne des APE avec ces pays, accords destinés à remplacer la Convention de Lomé qui régissait les relations sur le plan commercial entre l’UE et les pays ACP.

    • Au plan politique, la CEN-SAD est la seule et unique organisation, qui offre un espace d’ouverture régionale à notre pays.

    Cette organisation, qui regroupe 24 pays africains dont la majorité appartient à la zone Saharo-Sahélienne, constitue le cheval de Troie de notre pays pour s’imposer dans la zone Saharo-Sahélienne et faire échec aux manœuvres de l’Algérie visant à exclure le Maroc des processus concernant cette zone stratégique.

    Il est impératif de sauvegarder l’existence de cette organisation, de l’investir et d’en faire un instrument de renforcement du positionnement du Maroc sur toutes les thématiques intéressant le continent.

    En raison de la situation prévalant en Libye, il serait souhaitable d’envisager la délocalisation au Maroc, à titre temporaire des services du Secrétariat Exécutif.

    Il est également hautement souhaitable de fixer la date du prochain Sommet de l’organisation prévu de se tenir au Maroc avant la fin de l’année.

    • La création dans la zone Nord Ouest Africaine d’un espace de dialogue et de coopération, qui regrouperait le Maroc, le Sénégal, la Mauritanie, le Cap Vert et la Guinée Bissau, aura pour objectif de permettre la consolidation de l’ouverture de notre pays dans sa zone naturelle de rayonnement.
    Cet espace pourrait être élargi aux Iles Canaries et aux Açores.

    Au plan continental

    L’Union Africaine tend à s’imposer de plus en plus comme le cadre exclusif de coopération interafricaine.

    Cette organisation a en effet entrepris un large processus visant à placer sous son égide tous les processus d’intégration continentale.

    C’est ainsi que toutes les Conférences ministérielles africaines sectorielles qui préexistaient à l’Union Africaine et auxquelles notre pays était membre seront à court terme concernées par cette stratégie.

    L’Union Africaine vise également à s’imposer comme l’interlocuteur privilégié voire exclusif des acteurs internationaux dans le cadre des partenariats régionaux.

    Cette problématique concerne les partenariats entre l’Afrique et les autres pays et régions du monde : Union Européenne/Afrique, Japon/Afrique, Chine/Afrique, France/Afrique, Etats Unis/Afrique, Corée/Afrique, Pays Arabes/Afrique, Amérique du Sud/Afrique, Turquie/Afrique, Inde/Afrique, Russie/Afrique, Thaïlande/Afrique, Vietnam/Afrique.

    Le Maroc qui a réussi à imposer le «  format du Caire » dans la plupart de ces partenariats devrait entreprendre des démarches en vue d’asseoir définitivement ce cadre en réponse au « format de Banjul » que l’Union africaine veut imposer pour exclure notre pays de ces exercices.

    Cette situation oblige notre pays à définir une nouvelle stratégie à même de lui permettre de continuer à être un interlocuteur incontournable sur la scène africaine. C’est une nécessité vitale.

                                            – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

    Royaume du Maroc

    Ministère des Affaires Etrangères et de
    la Coopération

    Direction des Affaires Africaines

    Rabat, le 22 avril 2013

    Note
    A
    l’attention de Monsieur le Ministre

    Objet : Réflexion sur la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique

    Le Maroc a toujours entretenu des rapports séculaires et profonds avec ses voisins d’Afrique subsaharienne. La vague des indépendances des années 1960, a permis au Maroc de confirmer son leadership africain en abritant la Conférence de Casablanca qui a donné naissance à l’OUA.

    Le Maroc s’est retiré, en 1984, de l’OUA qui avait admis en son sein la prétendue « rasd » en violation de sa propre Charte.

    Ce retrait du Maroc a marqué, cependant, un véritable tournant dans sa politique africaine et lui a permis d’établir un vaste maillage diplomatique bilatéral en Afrique et remporter de nombreux succès politiques et économiques. La position de ces pays vis-à-vis de la question du Sahara a
    constitué un point central dans l’attitude du Maroc.

    L’engagement du Maroc envers son Continent d’appartenance a reflété sa foi en une Afrique forte de ses richesses et potentialités et une Afrique tournée vers l’avenir. Cet engagement se traduit aujourd’hui par l’existence de liens économiques, commerciaux, culturels et humains de plus en plus denses. Il se traduit aussi par la présence de plus en plus importante des entreprises marocaines en Afrique.

    Le Maroc qui ne dispose, cependant, que de 24 Ambassades en Afrique, dont 16 en Afrique de l’Ouest et Centrale et seulement 6 en Afrique de l’Est et Australe, détient le réseau le plus faible par rapport aux pays du même niveau (Algérie 30, Afrique du Sud 39, Nigéria 38 et Egypte 38). La présence diplomatique se concentre largement dans les pays francophones (14 Ambassades), au détriment des pays anglophones (5 Ambassades). Le Maroc est quasi absent de l’Afrique australe et orientale, six Ambassades pour 23 pays, carence à laquelle il serait souhaitable de remédier.

    Cette sous représentation diplomatique se reflète, également, au niveau des accords conclus avec les pays de l’Afrique subsaharienne, où plus des 3/4 des accords sont conclus avec les pays, notamment francophones, de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale.

    L’affirmation par Sa Majesté le Roi Mohamed VI depuis Son intronisation de la vocation africaine du Maroc, l’engagement dans la nouvelle Constitution du Royaume de 2011 érigeant l’Afrique comme priorité de la politique extérieure du Royaume, ainsi que les nombreux acquis du Maroc au cours des vingt dernières années devront être déclinés en une nouvelle stratégie nationale vis-à-vis de l’Afrique.

    Ceci passera par la mise en valeur des atouts du Maroc en tant que pôle de stabilité et partenaire crédible et les mettre au service de l’Afrique pour faire face aux mutations et enjeux de notre continent, économique, politique et de sécurité.

    De même, les grands défis qui pèsent sur l’Afrique (sécurité, changements climatiques, migration, développement…), le jeu de puissance et d’influence auquel se prêtent les « puissances locales » africaines, ainsi que les convoitises que suscite l’Afrique auprès de puissances étrangères (anciennes et émergentes) « imposent » un renouveau de la présence diplomatique marocaine en Afrique.

    Dans ce sens, une évaluation objective de la politique africaine du Maroc laisse apparaître trois niveaux de relations : les pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale considérés comme les pays « amis » ou le « pré-carré traditionnel » ; ceux de l’Afrique de l’Est et Australe considérés comme plutôt « hostiles » et enfin la troisième catégorie qui regroupe les pays dits « fragiles », dont les positions sont globalement influencées par les pays dominants dans chaque région, Algérie, Afrique du Sud, Ethiopie et Nigéria notamment.

    Une telle perspective, permettra au Maroc de se repositionner à l’avant-garde d’un agenda africain moderne et en phase avec les mutations géopolitiques mondiales et de promouvoir sa vision d’un partenariat Sud-Sud, agissant et solidaire.

    Dans le cadre de ce renouveau diplomatique, le Maroc gagnera à poursuivre sa politique de renforcement des relations bilatérales, tout en l’inscrivant dans une dynamique sous-régionale comme cadre de référence et vecteur de projection.

    S’appuyer sur cette configuration sous-régionale permettra une plus grande efficacité à notre action, dans la mesure où le sous-régional constitue un levier déterminant pour l’intégration économique et la pierre angulaire de l’édifice institutionnel du Continent.

    Compte tenu de ce qui précède, la diplomatie du Maroc en Afrique pourra se poursuivre selon des objectifs appropriés pour chaque « bloc » régional, (i) celui de consolider et renforcer les relations avec les partenaires traditionnels, (ii) celui d’assurer une forte présence et plus grande implication dans les pays du Sahel et (iii) celui d’améliorer la présence auprès des pays dits « hostiles » qui se répartissent globalement entre l’Afrique de l’Est et Australe.

    I – Consolidation du positionnement du Maroc en Afrique dans son pré-carré traditionnel :

    Dans ce cadre, les relations bilatérales privilégiées qu’entretient le Maroc avec plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, devraient être davantage valorisées et développées.

    L’établissement d’un nouveau modèle de partenariat bilatéral concernera, en plus des instruments de coopération existants (Commissions Mixtes), de nouveaux cadres ; à savoir les consultations politiques régulières entre les Ministères des Affaires Etrangères, la mise en place de clubs d’hommes d’affaires et de plateformes des ONG. De même, des mesures d’accompagnement pourraient être annoncées (accès préférentiel au marché, facilitation de visas…).

    Dans ce cadre, le secteur privé sera amené à s’impliquer davantage et devrait être accompagnée par l’appareil diplomatique partout en Afrique. Des actions complémentaires pourront être menées par d’autres acteurs (élus locaux et parlementaires, société civile..).

    Sur cette base, le repositionnement du Maroc en Afrique de l’Ouest et Centrale pourra être favorisé par le lancement des mesures suivantes :

    -Conclusion de nouveaux partenariats bilatéraux avec le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée et le Gabon. Dans ce cadre, les relations bilatérales avec la France, pourront servir de modèle, pour instaurer une Réunion de Haut Niveau bilatérale avec ces pays et investir de nouveaux créneaux de coopération, en matière d’accès à la Justice, de décentralisation, de parité, d’organisation des partis politiques, d’observation électorale, de protection de l’Enfant, de régulation de l’audiovisuel…. Dans tous ces domaines, le Maroc est pionnier dans sa coopération avec les instances européennes et pourrait jouer le rôle de
    « puissance relais » avec l’Afrique et de trait d’union pour un rapprochement entre l’Europe et l’Afrique.

    -Renforcement de la présence du Maroc à la CEDEAO, à travers l’établissement de coopérations renforcées ciblées, où le Maroc pourra apporter une valeur ajoutée, comme les mécanismes de prévention et de résolution des crises ainsi que la médiation. Cette présence pourra se renforcer davantage par le lancement d’un dialogue UMA-CEDEAO. Lors de
    Discours Sa Majesté le Roi au dernier Sommet CEDEAO de décembre 2012, le Souverain a plaidé en faveur de l’instauration de ce dialogue (UMA-CEDEAO) dans une dynamique d’équilibre et de renforcement de la coopération sud-sud en Afrique. A l’instar de l’initiative 5+5, un mécanisme de dialogue et de coopération devra être instauré avec certains pays de ce
    groupement.

    -Conclusion d’un accord préférentiel avec l’UEMOA. Cet accord, en négociation depuis quelques années, constitue une étape importante pour permettre au Maroc d’améliorer sa position politique et économique avec cette organisation régionale, à même de lui permettre de jouer un rôle de locomotive pour les pays de la région.
    Plusieurs mesures d’accompagnement peuvent être mises au service de cette Stratégie:

    -Renforcement des synergies entre les différents acteurs nationaux (institutionnels et économiques), en vue de l’élaboration d’une stratégie « Afrique » en termes de projection d’intérêts économiques et commerciaux et d’identification des leviers de croissance des exportations.

    -Amélioration de l’offre logistique, à travers le renforcement des voies de communication au niveau du transport aérien (imposer Casablanca comme un hub aérien pour toute l’Afrique), du transport maritime (mise en place des lignes maritimes et des partenariats groupés entre les ports de Tanger-Med et de Casablanca, et ceux de la façade atlantique du Continent), et au
    niveau du transport routier (contribuer à la finalisation du pont du fleuve Rosso, liant le Sénégal et la Mauritanie, comme prélude à la conclusion d’un accord TIR tripartite).

    -La mise en place d’une sorte de Conseil stratégique informel pour accompagner la projection d’intérêts économiques et commerciaux en Afrique, en y associant les départements ministériels concernés (Finances, Commerce et Industrie, Agriculture, Santé, Enseignement Supérieur), les établissements publics (Maroc Export, Office des Foires, ONEE, OCP, RAM, OFPPT), les représentants du secteur privé (CGEM, Groupement bancaire, grandes entreprises nationales), les universitaires (Centre d’études africaines).

    Etablissement de partenariat nouveau en matière d’éducation et de formation. Le Maroc accueille plus de 8000 étudiants, dont 6500 boursiers, issus de 42 pays africains dans ses établissements supérieurs. Engager la réflexion pour renforcer davantage cette coopération, dans la perspective du positionnement du Maroc comme un hub universitaire pour l’Afrique.

    -Un autre domaine aussi important que prioritaire, est celui de l’instauration d’un dialogue qui vise la protection de l’intégrité religieuse en Afrique de l’Ouest, face à la montée du radicalisme religieux et du chiisme.

    -Entreprendre des actions concrètes au niveau culturel de façon à permettre au Maroc de devenir une place incontournable dans la promotion et le développement de l’art africain.

    -Ressusciter le Festival des Arts Africains, dont l’unique édition a eu lieu à Alger dans les années 1970, sera une occasion pour le Maroc de mettre en valeur son identité et son histoire africaines, mais également d’attirer les intellectuels et artistes africains. Il serait également judicieux de promouvoir le concept de consacrer une « place » à l’Afrique dans tous les
    festivals de notre pays. Dans ce sens, l’idée de la création d’un prix pour le film africain dans le Festival international du Cinéma de Marrakech, pourra avoir un grand retentissement.

    II – Définition d’une nouvelle stratégie de coopération avec les pays du Sahel
    L’importance de l’établissement d’une nouvelle stratégie du Maroc envers les pays du Sahel se justifie à plus d’un titre. L’instabilité de cette zone pourra engendrer des conséquences directes sur la sécurité du Maroc. Autre dimension importante, consiste en l’absence d’engagement clair dans le cadre de l’UMA envers cette région, ce qui nécessite de la part du Maroc, une réaction et anticipation à travers la mise en place d’actions de coopération conséquentes et adaptées.

    Tout en s’inspirant de l’approche adoptée vis-vis de l’Afrique de l’Ouest, la mise en œuvre de cette stratégie qui pourra s’appuyer sur une approche intégrée et ouverte, dans l’objectif de contribuer à la promotion de la sécurité, la stabilité et le développement. Ce qui devra se traduire par le renforcement d’une part, de la coopération avec les pays prioritaires de la sous région, en l’occurrence le Mali, le Niger et la République de l’Afrique Central et, d’autre part, de l’organisation de la CENSAD, comme vecteur d’intégration régionale.

    III – L’amélioration de l’image et le développement de la coopération avec les pays « hostiles »

    Dans ce cadre, l’action du Maroc pourra s’articuler autour de plusieurs axes dont l’objectif d’asseoir la confiance et corriger la perception négative sur le Maroc. Une telle perspective passe par la mise en œuvre de certaines actions fondamentales, comme l’ouverture d’Ambassades auprès de ces pays, l’échange de visites de haut niveau et la multiplication des soutiens dans les foras internationaux.

    Dans cette perspective, il serait utile de renforcer la présence diplomatique en Afrique de l’Est et Australe, à travers l’ouverture de nouvelles Ambassades auprès de la Namibie, du Botswana et de la Zambie (Afrique Australe) et de la Tanzanie, du Mozambique et du Malawi (Afrique de l’Est).
    Parallèlement à cette approche sous-régionale, le renouveau de l’action diplomatique envers l’Afrique pourrait englober prioritairement les initiatives suivantes :

    -Au niveau multilatéral, le Maroc devra s’appuyer sur son expertise pour jouer un rôle d’avant-garde au service des intérêts africains. L’attitude du Maroc depuis son entrée au Conseil de Sécurité en janvier 2012, pour faire valoir les intérêts africains au sein de cette enceinte (Conférence ministérielle sur le Mali en décembre 2012), représente une illustration
    supplémentaire du rôle que le Maroc est capable de jouer.

    Au niveau des groupes africains dans les grandes capitales, nos Ambassades peuvent être instruites pour y jouer un rôle actif et dynamique. Une lettre de cadrage sera soumise à l’appréciation de Monsieur le Ministre, pour être transmise à nos Ambassades concernées.

    -Renforcement des initiatives marocaines en Afrique, notamment, celles qui ont consisté à donner accès libre au marché marocain pour les produits originaires des PMA africains et à l’annulation de la dette de ce groupe de pays contractée auprès de notre pays.

    -S’appuyer sur la coopération triangulaire, en mettant le savoir faire du Maroc au service des pays africains, grâce au concours des bailleurs de fonds internationaux, bilatéraux et multilatéraux.

    L’ensemble de ces préalables devra s’inscrire dans une stratégie qui s’appuie sur les acquis accumulés avec des pays importants, comme le Kenya et sur les contradictions qui existent entre les pays dits « hostiles », comme l’Angola qui cherche à s’émanciper en tant que puissance régionale en dehors la prépondérance sud-africaine en Afrique Australe.

    Des actions de sensibilisation pourront être amorcées envers ces pays, via nos Missions permanentes auprès des organisations internationales (New York, Genève, Nairobi, Addis-Abeba, Bruxelles, Vienne), ou par nos Ambassades dans les grandes capitales (Paris, Londres, Washington, Pékin, Moscou) ou par nos Ambassades dans les pays de leur voisinage.

    Cette stratégie visera à « casser » les alliances, dans le sens où les blocs de pays dits « hostiles » ne sont pas homogènes et les raisons qui animent leurs positions envers notre pays sont loin de partager les mêmes motivations, qui varient entre la méconnaissance, l’hostilité, l’héritage politique…

    A cet égard, l’établissement d’une liste de pays cibles prioritaires envers lesquels des actions de rapprochement et de coopération seront engagées, est nécessaire.

    Pour les relations avec l’Angola, il serait tout indiqué d’établir une stratégie qui s’appuie sur tous les leviers à la disposition du Maroc. Les bonnes relations du Maroc avec le Portugal, pourront servir de relais pour un renforcement des relations avec l’Angola et la réactivation de la demande d’adhésion du Maroc à la CPLP, Communauté des pays de langue portugaise, pourra servir comme vecteur pour s’approcher de ses pays membres, dont l’Angola la Guinée-Bissau, Sao Tomé et principe et le Mozambique.

    D’autres actions, peuvent être engagées dans l’objectif de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria, en s’appuyant sur la diplomatie parallèle parlementaire et des partis politiques et en investissant les réseaux informels d’influence et de lobbying, notamment, vis-à-vis de l’Afrique du Sud qui cherche à s’imposer comme puissance régionale africaine. L’action envers ce pays devra, en effet, être engagée dans l’objectif d’un rééquilibrage de ses relations avec les pays d’Afrique du Nord, en imposant le Maroc en tant que pole de puissance et partenaire crédible et explorant de nouvelles pistes de coopération où le Maroc dispose d’atouts reconnus, en économie verte, finances, télécoms…

    Pour télécharger le document, cliquez ici

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Afrique, Union Africaine, CEDEAO, UEMOA, CEN-SAD,

  • Note de Synthèse sur la Stratégie du Maroc envers l’Union Africaine (document confidentiel)

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères
    et de la Coopération
    Direction des Affaires Africaines

    Rabat, le 3 juin 2013

    Note de Synthèse
    sur la Stratégie du Maroc envers l’Union Africaine

    Le 21ème Sommet de l’Union Africaine tenu à Addis Abéba du 22 au 28 mai 2013 a été le révélateur de l’existence d’une véritable stratégie globale planifié par l’Algérie et l’Afrique du Sud dont l’Union Africaine est le terrain privilégié et qui vise à faire adopter à celle-ci puis par la suite à la communauté internationale l’option de l’indépendance comme la seule et unique solution au conflit du Sahara.

    Notre pays a pu lors de ce sommet déjouer partiellement la stratégie adverse et a obtenu des gains importants au regard du contexte et du rapport de force.

    Cette stratégie menée sur plusieurs fronts et sur plusieurs registres vise à faire croire à l’échec du processus de négociation mené sous l’égide du Conseil de Sécurité pour justifier son abandon et l’introduction de l’indépendance non pas comme une des alternatives possibles mais comme la seule alternative.

    L’Union Africaine constitue le terrain le plus favorable pour la réalisation de cet objectif, en raison, d’une part, de l’absence de notre pays et d’autre part de la collusion entre l’Algérie et l’Afrique du Sud avec la Présidente de la Commission, ce qui leur assure la mainmise sur les rouages de l’organisation.

    C’est sur ce terrain que cette offensive devra être contrée en premier lieu par la mobilisation de tous les pays amis ainsi que les pays qui craignent de plus en plus l’hégémonie de l’Afrique du Sud sur le continent et sur l’agenda de l’organisation panafricaine.

    Notre pays devra mettre au point et en œuvre une stratégie d’envergure dont l’objectif devra être de contrer la stratégie adverse, de passer à l’offensive sur certaines question liées aux droits de l’homme (réfugiés), de faire échec à la stratégie globale de l’Algérie, d’imposer la solution politique comme seule alternative crédible, possible et réaliste et d’évincer en fin de compte la prétendue « RASD » de l’organisation de l’Union Africaine.2

    Plusieurs séquences s’imposent pour mener à bien cette stratégie :

    1)- Mener une vaste campagne diplomatique à tous les niveaux pour faire échec à la manœuvre de l’Algérie et de l’Afrique du Sud en prévision du prochain sommet de l’UA en janvier 2014 à Addis Abéba.

    * Cette campagne consistera en l’envoi d’émissaires porteurs de Messages Royaux à plusieurs Chefs d’Etat africains amis

    * Mobiliser les Ministres des Affaires Etrangères de tous les pays amis.

    *Faire relayer cette démarche par les Ambassadeurs du Maroc en Afrique et les Ambassadeurs des pays africains à Rabat.

    * Une démarche semblable devra viser les Représentants Permanents à Addis Abéba pour les préparer à contrer la manœuvre adverse lors des réunions préparatoires de l’échéance de janvier 2014 de l’UA.

    2)- Les ONG marocaines devront être mobilisées pour entreprendre des démarches à Banjul auprès de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), pour dénoncer son parti pris et lui demander de se saisir du crime contre l’unanimité et du déni de protection dont sont victimes les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

    3)- Entreprendre avec détermination des démarches au niveau du HCR et des ONG d’audience internationale et les amener à se saisir de la question de la violation des droits des populations des camps de Tindouf à la protection internationale et de la responsabilité de l’Algérie sur cette situation. Cette démarche peut être entreprise à la fois au niveau officiel et par les ONG marocaines de défense des droits de l’homme.

    La mobilisation des médias nationaux et internationaux est à cet égard indispensable.

    L’objectif étant d’acculer l’Algérie et de la mettre au banc des accusés sur une question où elle est la plus inconfortable et la plus vulnérable.

    4)- Crédibiliser le processus onusien de négociation d’une solution politique en évitant son enlisement et donner à la communauté internationale les raisons de continuer d’y croire. Le retour à la table des négociations peut à ce titre ôter un argument de taille aux adversaires et les empêcher ainsi d’avancer que ce processus a échoué.

    5)- Dénoncer auprès des différents interlocuteurs et à travers les médias l’attitude belliqueuse et hostile de l’Algérie à l’égard de l’intégrité territoriale du Maroc et dévoiler son double langage tendant à faire le distinguo entre les relations de bon voisinage avec notre pays et la question du Sahara.

    Cette posture très vicieuse tend à faire croire aux pays amis du Maroc que la question du Sahara n’est pas un casus belli entre le Maroc et l’Algérie et vise à les démobiliser en fin de compte.

    Le durcissement du ton à l’égard de l’Algérie accréditera la thèse que la question du Sahara est déterminante pour notre pays et que toute solution qui ne prend pas en compte les droits du Maroc sur son territoire constituera un menace pour la paix et la sécurité dans une région très fragile. L’objectif étant d’amener la communauté internationale à prendre ce risque très au sérieux.

    6)- Entreprendre des actions envers certains pays qui ont montré une certaine neutralité lors des derniers débats au Conseil Exécutif, pour obtenir leur ralliement au processus onusien et leur demander de retirer leur reconnaissance de la pseudo « rasd » en, l’occurrence, le Rwanda, l’ile Maurice et le Botswana.

    7) – Préparer une opération d’envergure, en concertation très étroite avec un noyau dur de Chefs d’Etat amis (Sénégal – Côte d’Ivoire – Burkina-Faso – Gabon – Guinée Equatoriale) visant à obtenir la majorité de 2/3 des Etats membres de l’UA sur le projet de résolution de suspension de la pseudo « rasd ». Le message central à mettre en avant est celui de corriger la contradiction flagrante qui existe entre la demande d’autodétermination et le préjugé de son issue, à travers la reconnaissance d’une entité qui n’a aucune existence, ni attribut de souveraineté.

    Cette stratégie devra être menée par une task force composée de diplomates chevronnés et de personnalité ayant une grande expérience de la politique régionale et internationale. Elle devra disposer de moyens conséquents à la mesure de l’enjeu et des capacités de l’adversaire.

    Le succès de cette entreprise dépendra également du renforcement substantiel et en qualité des capacités opérationnelles de l’appareil diplomatique marocain en Afrique et particulièrement à Addis-Abeba.

    L’Ambassadeur, Directeur des Affaires Africaines

    Moha Ouali TAGMA

    Pour télécharger le document, cliquez ici

    Tags : Maroc, Union Africaine, Sahara Occidental, UA, lobbying, RASD,

  • Maroc : Des touristes arnaqués s’insurgent

    Des membres d’un collectif de Marseille ont été arnaqués au Maroc. Chacun y a laissé entre 6000 et 10.000 euros.

    Noëlle, membre du collectif s’insurge : « Nous sommes un peu agacés. Oui, j’aimerais que justice soit faite. Ils le méritent ».

    « Du début à la fin, tout a été très bien fait. Ce qui est regrettable c’est que c’est un très beau pays, il y a des très belles choses à voir, très beaux endroits, il y a des gens très gentils. Cependant, le tourisme, vraiment attaquée de cette manière, je pense que ça ne peut pas continuer, surtout que nous sommes 20, voire plus, peut-être que d’autres personnes vont se faire connaître. C’est dommage ! », a-t-elle ajouté dans un vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

    Le crime au Maroc est arrivé à des niveaux incontrôlables devenant un véritable danger pour les touristes. En 2018, deux randonneuses scandinaves ont été égorgés dans la région de Marrakech.

    Tags : Maroc, crime, tourisme, 

    [vimeo 392204604 w=640 h=360]

    D!CI TV : escroqués de plus de 6000 euros au Maroc, Noëlle réclame "justice" from ALTO Dici Radio on Vimeo.

  • Méfiant du «séparatisme», Macron dévoile des restrictions sur les imams étrangers et les enseignants

    PARIS (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi qu’il mettrait fin à la pratique des pays étrangers d’envoyer des imams et des enseignants en France pour réprimer ce qu’il a appelé le risque de «séparatisme».

    Macron est jusqu’à présent resté à l’écart des questions liées à la communauté musulmane de France, la plus grande d’Europe, se concentrant plutôt sur les réformes économiques.

    Dans une intervention très attendue moins d’un mois avant les élections municipales, Macron a déclaré qu’il mettrait progressivement un terme au système dans lequel l’Algérie, le Maroc et la Turquie envoient des imams en France pour prêcher dans les mosquées.

    « Cette fin du système de l’Islam consulaire est extrêmement importante pour limiter l’influence étrangère et s’assurer que tout le monde respecte les lois de la république », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dans la ville orientale de Mulhouse.

    Macron a déclaré que 300 imams étaient envoyés en France chaque année par ces pays, et que ceux qui sont arrivés en 2020 seraient les derniers à arriver en si grand nombre.

    Il a déclaré que son gouvernement avait demandé à l’organisme représentant l’Islam en France de trouver des solutions pour former des imams sur le sol français à la place, assurez-vous qu’ils parlent français et ne diffusent pas les opinions islamistes.

    Macron, qui est constamment attaqué par la leader d’extrême droite Marine Le Pen sur la question de l’intégration des musulmans français, a également déclaré qu’il mettrait fin à la pratique des étudiants français enseignés par des enseignants payés par des gouvernements étrangers.

    La France a des accords avec neuf pays, dont l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie, par lesquels leurs gouvernements peuvent envoyer des enseignants dans des écoles françaises pour enseigner les langues à des élèves originaires de ces pays.

    Macron a déclaré qu’il avait trouvé un accord pour mettre fin à cette pratique avec tous ces pays sauf la Turquie.

    « Je ne laisserai aucun pays, quel qu’il soit, alimenter le séparatisme », a déclaré Macron. « Vous ne pouvez pas avoir de loi turque sur le sol français. Ça ne peut pas être le cas. « 

    La France a subi de graves attaques de militants islamistes ces dernières années. Des attentats à la bombe et des tirs coordonnés en novembre 2015 au théâtre Bataclan et dans d’autres sites autour de Paris ont fait 130 morts – les attaques les plus meurtrières en France depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Tags : France, Islam, Maroc, Algérie, Turquie, radicalisation,

  • Maroc : Un journaliste américain traite le prince Hicham Alaoui de « stupide » et « maladroit »

    Ben Evansky est un journaliste américain de Fox News. Recruté par Ahmed Charaï, il a travaillé longtemps pour la DGED dans le but de vanter les prétendus bienfaits de la monarchie et marocaine et salir l’image de l’Algérie et du Front Polisario.

    Grâce à lui, Charaï a réussi que Joseph Braud soit engagé par Fox News comme chroniqueur spécialiste du monde arabe.

    —– Message transféré —-

    De: « Evansky, Ben » <ben.evansky@foxnews.com>

    À: « ahcharai2005@yahoo.fr » <ahcharai2005@yahoo.fr>

    Envoyé le: 22 mars 2011, 23h 59min 26s

    Objet: Re: Tr:</ahcharai2005@yahoo.fr></ben.evansky@foxnews.com>

    Ahmed- J’essaie peut-être d’aller en Libye. Connaissez-vous quelqu’un qui viendrait avec nous en tant que « réparateur » – nous avons évidemment besoin de quelqu’un qui parle arabe et anglais et qui soit familier avec la région. Pas sûr à 100% mais juste à vérifier.

    D’autre part, notre président Rupert Murdoch a reçu une lettre du prince Hicham. Le prince pense qu’il a été injustement attaqué par Fox News, il a demandé une interview … Il dit que vous êtes proche du palais et du gouvernement Netanyahou … Il est stupide et maladroit et c’est bien que vous soyez proche de la droite.

    À bientôt,

    Ben

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Ben Evansky, Fox News, Joseph Braude, lobbying,

  • Moulay Hicham : « La solution au Maroc : une monarchie réformée »

    ENTRETIEN MOULAY HICHAM REALISE PAR DOMINIQUE LAGARDE DANS L’EXPRESS DE CE MERCREDI 11 MAI 2011. IL DONNE SON AVIS SUR LE PRINTEMPS ARABE ET PARLE DU MAROC.

    Interrogé par l’Express sur le fait que les manifestants au Maroc ne demandent pas au souverain de « dégager », mais de réformer le système et que les rois seraient donc plus légitimes que les dictateurs républicains, Moulay Hicham estime que « L’institution monarchique est à la fois une institution d’arbitrage et le symbole de l’identité de la nation. Les populations de ces pays adhèrent majoritairement à ce concept. Mais cela pourrait bien, à terme, ne plus être le cas si ces monarchies ne prennent pas en compte l’aspiration des peuples au changement. Or, elles peinent à faire face à cette urgence, notamment, lorsqu’il s’agit de monarchies de droit divin ».

    Interrogé sur les pouvoirs religieux du souverain qui sont « aujourd’hui largement débattus », notamment, par le mouvement du 20 février, ainsi que sur la notion du sacralité de la personne de Sa Majesté, Moulay Hicham déclare que « La +sacralité+ n’est pas compatible avec la démocratie. On peut concevoir que la personne du roi soit inviolable, parce qu’il est le représentant de la nation. On peut conserver une commanderie des croyants si celle-ci est dotée d’une dimension morale, un peu comme la reine du Royaume unie est chef de l’église d’Angleterre et Defender of the Earth. Mais il faut renoncer au caractère sacré de la personne du roi. Si on garde cette notion-là, copiée sur l’absolutisme français au milieu d’un dispositif institutionnel par ailleurs démocratique, tout sera biaisé. A terme, cela ne marchera pas ».
    Interrogé sur la Commission de la réforme de la constitution et si elle peut aller jusqu’à proposer la suppression de la sacralité de la personne du Roi, Moulay Hicham répond : « je crois que la monarchie marocaine a compris l’ampleur du défi, même si elle peine à y répondre. La commission est consultative, c’est le roi qui tranchera ».

    Sur la demande de l’ultragauche marocaine de l’élection d’une assemblée constituante, Moulay Hicham réponde : « C’est irréaliste. Cela signifierait la fin du régime. Historiquement, les assemblées constituantes servent à consommer la fin d’un régime ».

    Entre une monarchie à l’espagnole ou la conception d’une Constitution dans laquelle le Roi aurait peu ou prou les pouvoirs d’un président français, avec un exécutif bicéphale, Moulay Hicham souligne qu’ « En France, le chef de l’Etat et le Premier ministre sont l’un et l’autre issus de la souveraineté populaire. Au Maroc, il y a deux légitimités, celle des urnes et celle de la tradition. On ne peut pas transposer la logique et la philosophie de la cohabitation et du domaine réservé. Il faut tourner la page, et le faire sans ambiguïté. Le Maroc doit s’inspirer des expériences des monarchies européennes tout en préservant ses traditions et sa culture. »

    Interrogé sur son rôle d’avocat de l’ouverture démocratique des monarchies arabes tout en étant le neveu de Feu le roi Hassan II, Moulay Hicham répond : « Des études à l’étranger, l’ouverture au monde sans doute. Et un intérêt, très tôt stimulé, pour les problèmes sociaux… »

    « Mais vous restez monarchiste ? », interroge Dominique Lagarde de l’Express. « Oui je reste convaincu qu’un changement dans le cadre d’une monarchie réformée représente la solution la moins coûteuse pour le Maroc. Je mentirais si j’affirmais que la biologie est étrangère à cette conviction.»

    Interrogé sur ses prises de position et les ennuis qu’elles auraient générés avec Feu le roi Hassan II et S.M le roi Mohammed VI, Moulay Hicham répond : « Avec Mohammed VI surtout, d’autant que son entourage pèse davantage qu’autrefois celui de Hassan II. J’ai fait l’objet de campagnes, j’ai été en bute à des tracasseries… »

    Interrogé sur l’état de ses relations actuelles avec le souverain, Moulay Hicham dit : « Depuis dix ans, je ne me suis rendu qu’une seule fois au palais royal. Je n’ai vu le roi que deux ou trois fois, lors de réunions de famille. Restent les souvenirs d’une enfance et d’une jeunesse partagées. Le sentiment aussi d’appartenir à une même famille. C’est un élément constructif de mon identité. »

    Tags : Maroc, Hicham Alaoui, prince Moulay Hicham, Printemps Arabe, monarchie marocaine,

  • Maroc : Rapport d’Abdelmalek Alaoui sur une conférence de Hicham Alaoui donnée à Malaga

    Narratif

    Le Prince Moulay Hicham est arrivé sur les lieux de la conférence à 09 :12 heure espagnole, accompagné des journalistes Houssein Majdoubi et Abdellatif Housni. Le Prince arbore un costume bleu. La conférence est organisée au sein du siège du rectorat, un édifice qui se situe à proximité du siège de la mairie au centre ville de Malaga.

    L’assistance est évaluée à une centaine de personnes, dont une dizaine de journalistes.

    La conférence est ouverte à 09 : 38 heure espagnole par le modérateur qui présente Moulay Hicham comme étant le cousin de Sa Majesté le roi mais également comme un soutien du mouvement du 20 Février. Sa qualité de chercheur est également rappelée par le modérateur.

    Le Prince, qui a visiblement répété sa communication et l’a chronométrée, pose sa montre devant lui avant de démarrer sa présentation, qui s’inscrit dans le cadre de l’université d’été de Malaga. Le prince a choisi l’anglais comme langue de son intervention.

    Le Prince ne cite pas le Maroc durant toute la première partie de son intervention qui est axée sur les théories politiques et l’analyse des différentes étapes parcourues par les systèmes politiques arabes.

    Moulay Hicham a par la suite abordé le thème des « Monarchies Soft », pour lequel il estime que le Maroc est le meilleur exemple. A cet égard, le prince estime que deux facteurs fondamentaux limitent les risques de révolution au sein du royaume.

    Abordant la question du 20 Février, le prince Moulay Hicham a estimé que le mouvement doit se projeter à long terme et s’allier avec les partenaires sociaux.

    Le Prince a terminé son intervention à 10 : 32 heure espagnole.

    Tags : Maroc, monarchie marocaine, Prince Moulay Hicham, Hicham Alaoui, Abdelmalek Alaoui, Printemps arabes, Mouvement 20F,

  • Sénégal : L’étrange relation de Moustapha Niasse avec Abdelmalek Alaoui

    Depuis le scandale de l’ancien ministre sénégalais des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye, nous savons que l’élite sénégalaise est complètement assujettie par la « générosité » des autorités marocaines en vue de les manipuler dans le dossier du Sahara Occidental. Apparemment, les révélations du hacker Chris Coleman ont poussé le président sénégalais à l’éloigner de son équipe.

    Un courrier confidentiel des services secrets marocains, la DGED, révèle que Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée Nationale interchangeait avec Abdelmalek Alaoui des informations sur le déroulement des élections au Sénégal.

    A l’époque, Abdelmalek Alaoui présidait une société de conseil qui assurait la veille médiatique à la DGED et il est le fils d’Assia Bensalah, ambassadrice itinérante proche du roi Mohammed VI.

    TEXTE DU COURRIER

    De : Moustapha Niasse <moustapha9966niasse@gmail.com>

    Date : Mon, 27 Feb 2012 11:39:59 +0000

    À : Abdelmalek Alaoui <a.alaoui@global-intel.com>

    Objet : point de la situation</a.alaoui@global-intel.com></moustapha9966niasse@gmail.com>

    Mon cher ami,

    Ce matin apparaissent les tendances issues du scrutin d’hier, 26 février 2012.

    Tu auras l’amabilité de faire connaître à notre Grand Ami que je suis 3 ème, après A W et M S, crédités de 30 et 25 pour cent et moi de 18 pour cent.

    Si cela se confirme, il sera évident qu’aucun des deux ne peur gagner au second tour sans mon soutien.

    C’est la coalition Bennoo qui décidera, mais il est exclu que nous soutenions A W, qui, du reste, le sait bien.

    S’il doit y avoir des négociations elles seront menées,sous mon égide,par les Jeunes cadres de notre coalition, D’autant que les élections législatives se tiendront le 17 juin 2012. Ce qui permet de continuer le travail politique à la base.

    Je ne serai pas parmi les candidats à la députation,ayant choisi de m’occuper de mes missions de consultant et de la compagnie qui exploite l’hélicoptère.

    Encore une fois grand merci à notre Ami et à toi.

    J’ai un moral d’acier, soutenu par ma foi. Dieu est grand.

    Moustapha Niasse.

    Tags : Maroc, Sénégal, Moustapha Niasse, corruption, Abdelmalek Alaoui,