Catégorie : Maroc

  • Maroc : Belliraj condamné à mort sous le silence complice de l’État Belge et la lâcheté de la communauté rifaine

    Le Makhzen est en train de tuer le citoyen belge Abdelkader Belliraj. Selon Human Rights Watch, il est enfermé dans des « conditions inhumaines » depuis plus de trois ans. Le gouvernement marocain souhaite sa mort en prison pour éviter ses déclarations en Belgique le jour où il sera libre.

    Dans son plan meurtrier contre Belliraj, le Makhzen compte sur deux atouts de poids : le silence de l’État Belge et la lâcheté des membres de la communauté rifaine.

    Le dossier de Belliraj est aussi rocambolesque au’absurde. Les autorités marocaines lui prêtent la responsabilité de plusieurs assassinats commis entre 1988 et 1989.

    Parmi les victimes figurent entre autres le chef de la Grande Mosquée de Bruxelles, Abdullah Al-Ahdal, et le médecin Joseph Wybran, professeur à l’ULB et président du Comité de coordination des organisations juives en Belgique (CCOJB).

    Belliraj a reconnu les meurtres au Maroc, mais sa défense affirme que les aveux ont été obtenus sous torture. Le Belge marocain a été « enfermé dans sa cellule pendant 23 heures par jour depuis mai 2016 et se voit refuser toute forme de contact avec ses codétenus », explique désormais HRW sur la base d’un témoignage de Rachida Hatti, l’épouse de Belliraj. Hatti, qui vit en Belgique, peut régulièrement avoir une conversation téléphonique avec son mari.

    Les services pénitentiaires marocains ne souhaitent pas pour l’instant commenter le message. En ce qui concerne la société civile marocaine, Belliraj est ignoré en raison de ses origines rifaines, une communauté diabolisée au royaume corrompu de Mohammed VI.

    Tags : Maroc, Rif, Abdelkader Belliraj, terrorisme, Belgique,

  • Au Maroc, l’homosexualité du roi est un tabou

    Au Maroc, l’homosexualité du roi Mohammed VI est un tabou pour plusieurs raisons. La première est que l’homosexualité est incompatible avec le titre de « Commandeur des Croyants » que le souverain balance à tour de rôle en vue de se donner une importance qui n’existe que dans les esprits dérangés par une consommation abusée de cannabis.

    Selon un Cheikh koweïtien, tous les « amir almouminine » étaient des homosexuels. Depuis Omar Ibn El Khattabe. Dans le cas du roi du Maroc, il ne faut pas être très doué pour s’en apercevoir.

    Ceux qui gouvernent le Maroc actuellement sont ses anciens copains de classe dont il n’arrive apparemment pas à s’en débarrasser. Pire encore, ils ont carte blanche. Depuis l’intronisation de leur ami, la répression ne cesse de monter, notamment les chansons qui dénoncent l’homosexualité du roi.

    Les nouvelles sur la disparition de la princesse Lalla Salma et le divorce royal, la question de l’orientation sexuelle de Mohammed VI a été mise à jour. Pour certains médias, elle est la principale raison de son conflit avec son épouse.

    Pour rappel, selon la presse néerlandaise, le roi du Maroc a souvent visité les bars gays d’Amsterdam. D’après la chaîne de télévision NOS, Mohammed VI a effectué une visite inattendue à Amsterdam dimanche 2 avril 2017.

    Selon le site IUVMPRESS, les autorités néerlandaises ont été surprises par cette visite inattendue du monarque aux Pays. Elles n’ont remarqué la présence royale que lorsque les paparazzis se sont rassemblés en quantité devant la plus ancienne discothèque gay du centre-ville d’Amsterdam.

    Mark van der Linden, rédacteur en chef de Royalty Magazine et correspondant principal de NOS, a déclaré à l’AFP que le roi Mohammed VI du Maroc, qui a hérité de son titre de famille «Amir al-Mu’minin» – qui signifie littéralement le commandant des fidèles -, a visité pendant son séjour les monuments historiques d’Amsterdam tels que le canal Herengracht, la Leidseplein et aussi le Spijker Bar, une discothèque gay de premier plan. M. Lindem a ajouté que le roi du Maroc visitait avec fréquence la Mème boîte de nuit.

    Selon la même source, « les tenues effroyables du roi Mohammed » ont suscité beaucoup de polémique dans les réseaux sociaux ».

  • Pourquoi la France se tait sur le trafic du cannabis du Maroc au Sahel ?

    La France porte à bout de bras le Maroc, un pays considéré par Paris comme un allié. Grâce à l’Elysée, Rabat est devenu premier pays africain à obtenir un « statu avancé » avec l’UE.

    Cette alliance franco-marocaine est négative pour le Sahel, la région que la France prétend protéger contre le terrorisme, alors que son allié, le Maroc, est le principal fournisseur du cannabis dont les saisis constituent plus de 80 % des saisis réalisées durant les dernières années.

    En vue de défendre ses intérêts au Sahel, la France protège le Maroc, un narco-Etat dont les citoyens ont terrorisé l’Europe et le Proche Orient et dont les revenus de hashich équivalent à 23 % du PIB marocain.

    Selon le dernier rapport de l’ONUDC, «le Maroc figure comme pays d’origine dans 83% des cas signalés par les pays de la sous-région» et d’Europe occidentale et centrale (43% des cas). «Une partie de la résine de cannabis d’origine marocaine est également acheminée vers l’Europe de l’est et le sud-est de l’Europe», poursuivent les rédacteurs du rapport.

    Le Maroc est une des principales armes de la France pour s’infiltrer en Afrique et tous ses services sont mises à disposition de l’Hexagone en vue de continuer d’imposer le diktat de la françafrique. Et un de ses moyens est le terrorisme et le trafic de drogue pour le financer. Maintenant que les voix protestataires contre la présence française en Afrique se sont levées, Rabat et Paris ont augmenté sensiblement les opérations de déstabilisation terroriste dans le but de pousser les dirigeants de la région à réclamer la « protection » de la France.

    Tags : France, Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Kif, Sahel, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Paris,

  • Au Maroc, les arabes du Proche Orient sont attirés par la sodomisation

    Selon Sputnik News, « les palais et maisons de luxe que possèdent les princes et rois des pays du Golfe au Maroc seraient la principale raison pour laquelle le royaume chérifien est leur destination touristique préférée ». Rien n’est moins faux !

    Les Cheikhs et princes arabes sont attirés par des pratiques sexuelles qu’ils ne trouvent pas chez eux, notamment la sodomisation.

    En effet, les arabes du Moyen Orient apprécient spécialement cette pratique sexuelle très chère aux femmes marocaines et à laquelle donnent un prix spécial. Aux Emirats, la fellation coûte 1500 dirhams alors que pour faire une sodomisation, il faut débourser 2000 dirhams.

    Il suffit d’écrire le mot « qawada maghribiya » (proxénète marocaine) pour se faire une idée de la valeur de cette pratique très convoitée par les turbannés du Golfe. Non sans raison elle est plus chère.

    Tags : Maroc, prostitution, sodomisation, Golfe, Proche Orient, femmes marocaines, tourisme sexuel,

  • Le hacker Chris Coleman ou quand la France se vengeait du Maroc

    Le Makhzen a trop confiance en ses moyens de chantage : le terrorisme, la migration et le trafic de haschich. Il a voulu mesurer sa force à celle de son maître, la France, et jouer aux espions avec le pays qui a inventé la françafrique et qui a fait tomber des dizaines de régimes africains. Apparemment, l’Elysée n’a pas pardonné cette arrogance de la part d’un esclave dont le sort dépend exclusivement de la bienveillance de Paris.

    Les gaulois ont voulu agir là où il fait trop mal : le dossier du Sahara Occidental dont l’occupation est décisive pour les plans hégémoniques marocains dans la région.

    Du jour au lendemain, des documents confidentiels de la diplomatie marocaine ont été jetés sur la place publique. Un mystérieux hacker qui semble connaître tous les détails du conflit du Sahara Occidental invite les internautes marocains à s’amuser avec la vie privée d’une ministre d’origine sahraouie : Mbarka Bouaida. Des photos de son mariage jusqu’au problème de son mari avec l’alcool. Chris Coleman avait une animosité particulière envers la petite-fille d’Ali Bouaida, premier consul marocain à Nouadhibou.

    Il n’a pas eu de pitié non plus de Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadrice itinérante de Mohammed VI et mère d’Abdelmalek Alaoui, directeur de la boîte de veille et conseil Global Partners Intelligence qui a été qualifiée par Coleman de « arrière boutique de la DGED ».

    Le hacker Chris Coleman a gagné le pseudonyme de « Snowden Marocain ». Ses révélations ont fait sensation sur le web. Il vise, notamment, des responsables de la diplomatie marocaine et la Dged (les services de contre-espionnage marocain). Il révèle, documents à l’appui, les pratiques machiavéliques du Makhzen. Du trafic d’influence jusqu’à la complaisance avec Israël, rien n’arrête le royaume pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental.

    «Chris_Coleman24» nous révèle par exemple, dans un document publié, la collaboration marocaine avec l’entité sioniste. Il publie des échanges d’e-mails entre des responsables marocains et israéliens sur une demande de survol de l’espace aérien marocain. Chose qui a naturellement été acceptée et cela afin de permettre à l’Etat sioniste d’espionner l’ennemi commun qui est… l’Algérie. Chose que confirme le Makhzen dans un tweet avec un faux compte. «Le Maroc doit collaborer avec Satan si nécessaire pour garantir ses intérêts supérieurs et neutraliser ses ennemis de l’Est», est-il posté par ce compte du Makhzen.

    Le WikiLeaks marocain révèle également la coopération existant entre la Dged (Direction générale des études et de la documentation) et les services secrets israéliens. Une délégation du Mossad serait venue au Maroc sur invitation de la Dged. En guise de preuve, Coleman a publié deux copies de passeports israéliens. Pour appuyer ces propos sur les liens intimes liant le Maroc et Israël, Chris Coleman, révèle l’information qui fait état d’un dépôt de plainte du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre tous les pays arabes…sauf le Maroc!

    Le trafic d’influence mené par le Maroc pour acheter des soutiens dans sa colonisation du Sahara occidental est également mis à nu. Tout en faisant part des états de crispation entre Rabat et l’ONU (et l’envoyé personnel de Ban Ki-moon, le médiateur de ce conflit, Christopher Ross), voire même de certaines tensions avec l’administration Obama, Coleman sort des correspondances bancaires et des fac-similés de pièces d’identités qui démontrent ce trafic d’influence.

    Certaines correspondances montrent que des responsables marocains ont soudoyé des diplomates et des journalistes étrangers, dont des Français, pour qu’ils défendent avec vigueur la position de Rabat concernant la question du Sahara occidental. La Dged a même monté de faux sites Internet d’information algériens.

    Il est aussi mis en lumière le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France. Ce compte tweeter démontre aussi comment le Maroc pille les ressources naturelles du peuple sahraoui et précise que le Makhzen livre gracieusement des phosphates à plusieurs pays de la Caraïbe et du Pacifique en échange d’un soutien sur le dossier du Sahara occidental.

    Les malversations du ministre des Affaires étrangères marocains sont montrées noir sur blanc. Le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants a «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commission» pour une étude qui «coûtera certainement aux contribuables marocains des millions de dollars».

    Des virements à gogo entre des membres du clan Alaoui révèlenet l’écart existant entre les niveaux de vie de l’élite makhzénienne et le citoyen lambda. Tout comme les relais marocains à l’étranger, notamment en France. Un bâtonnier français exerçant à Paris est présenté comme l’avocat «particulier» du Makhzen. Il s’occuperait de toute la sale besogne du royaume… Les Marocains n’ont pas réagi officiellement à ces graves révélations, mis à part leur chef de la diplomatie qui est tombé dans son délire habituel, accusant Alger d’être à l’origine de ces fuites.

    Acculé jusqu’à ses derniers retranchements, le Makhzen tente d’attaquer Coleman sur son propre terrain c’est-à-dire la Toile en créant de faux comptes qui l’accusent de distiller de faux documents. Il tente de toucher à sa crédibilité. Toutefois, «Chris_Coleman24» a intelligemment prouvé la véracité de ces documents en publiant la base de données du personnel du ministère des Affaires étrangères. La liste de tous les fonctionnaires de ce ministère, diplomates, agents techniques et employés, etc., avec leurs noms, prénoms, date de naissance, état civil, nombre d’enfants, matricules, numéros de la carte d’identité nationale et date de recrutement, ont été rendus publics. Même des fonctionnaires, dont des ambassadeurs, partis en retraite, sont signalés. Une manière donc de narguer le Makhzen et de lui montrer qu’il n’est qu’un nain par rapport à ce que les services secrets français peuvent lui faire subir.

    Immédiatement après l’apparition du hacker Chris Coleman, le roi du Maroc s’est empressé de se présenter auprès du président François Hollande pour demander des excuses et « rétablir la coopération judiciaire » avec Paris.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Chris Coleman, Marocleaks, diplomatie, corruption, lobbying,

  • Le haschich marocain, source de financement du terrorisme au Sahel (document européen)

    Le Sahel est situé au carrefour de deux grands itinéraires de trafic de stupéfiants destinés à être acheminés vers l’Europe. À la suite des conflits en Libye et au Mali, l’acheminement d’armes dans la région a augmenté spectaculairement. La région devient de plus en plus un itinéraire majeur pour les trafiquants de stupéfiants.

    Deux itinéraires principaux coexistent dans le Sahel. Le premier itinéraire permet d’acheminer la cocaïne depuis l’Amérique du Sud jusqu’en Europe en passant par l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, et le deuxième itinéraire permet d’acheminer jusqu’en Libye le cannabis marocain qui transite ensuite jusqu’en Europe via les Balkans ou vers l’Est jusqu’à la Péninsule arabique. Le rôle de l’Algérie dans ces activités n’est pas clair mais est certainement important. Comme la frontière est fermée entre le Maroc et l’Algérie, le cannabis transite par des territoires du Sahel (la Mauritanie et le Mali) jusqu’en Libye.

    Le Sahel est situé au carrefour de deux grands itinéraires de trafic de stupéfiants destinés à être acheminés vers l’Europe. À la suite des conflits en Libye et au Mali, l’acheminement d’armes dans la région a augmenté spectaculairement. La région devient de plus en plus un itinéraire majeur pour les trafiquants de stupéfiants.

    Deux itinéraires principaux coexistent dans le Sahel. Le premier itinéraire permet d’acheminer la cocaïne depuis l’Amérique du Sud jusqu’en Europe en passant par l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, et le deuxième itinéraire permet d’acheminer jusqu’en Libye le cannabis marocain qui transite ensuite jusqu’en Europe via les Balkans ou vers l’Est jusqu’à la Péninsule arabique. Le rôle de l’Algérie dans ces activités n’est pas clair mais est certainement important. Comme la frontière est fermée entre le Maroc et l’Algérie, le cannabis transite par des territoires du Sahel (la Mauritanie et le Mali) jusqu’en Libye.

    Source : L’Algérie: un potentiel sous-exploité pour la coopération en matière de sécurité dans la région du Sahel

    tags : Algérie, Sahel, Mali, touaregs, Libye, trafic, cocaïne, cannabis,

  • Maroc : Quand Abdelmalek Alaoui traite Ali Lmrabet de « traître »

    Dans cet email, Abdelmalek Alaoui, directeur de Global Partnership Intelligence, traite Ali Lmrabt de « traître » en raison d’un article sur Hicham Alaoui.

    Voici l’article :

    Ali Lmrabet

    J’ai accroché ce matin sur ce mur l’interview du prince Hicham El Alaoui dans le quotidien espagnol El Pais. L’idée était de donner l’information mais aussi d’étudier certaines réactions.

    Voilà un prince alaouite, petit-fils de roi, neveu de roi et cousin de roi, et de surcroît troisième dans la ligne de succession au trône, qui assur…e à contrecourant de tout ce qui s’écrit et se dit au Maroc, que notre pays n’est pas une « exception » dans la région, et que s’il n’introduit pas des réformes urgentes et profondes il y aura inévitablement des troubles autrement plus graves que ceux de Tunisie.

    Son analyse appelle à un débat. Parce que c’est un intellectuel, parce qu’il n’est pas n’importe qui et enfin par le sérieux, ou la gravité, des choses qu’il avance.

    Qu’il ait raison ou pas c’est une autre histoire. Chacun est libre d’interpréter à sa manière ces déclarations et s’il a des arguments contraires à ceux du prince il peut les présenter dans un débat d’idées comme dans tout pays civilisé. Le Maroc est bien un pays civilisé, n’est-ce pas ?

    Or, depuis une bonne dizaine d’heures depuis que j’ai accroché cette interview aucun cybermakhzenien, aucun « flic dans sa tête », aucun vrai flic de la DST, de la DGED, des RG, des renseignements de la gendarmerie ou des bureaux de l’armée, ne s’est manifesté, ni n’a osé critiquer ce qui normalement, pour infiniment moins que ça, vaut à ce mur un tombereau d’injures et d’accusations malveillantes de la part des services, des désaxés et des ignorants.

    Si je peux comprendre qu’un « nihiliste » ou qu’un citoyen marocain qui espère le vrai changement n’ait rien à redire de ce qu’avance ce prince, si je peux comprendre qu’un cyberchékam de l’Etat doive attendre des instructions pour oser (sinon ikazbou babah) émettre une critique au cousin du roi, par contre ce que je ne comprends vraiment pas c’est l’édifiant silence des cybermakhzeniens ou autres « flics dans leur tête ».

    Alors que normalement cette meute est aux avant-postes pour veiller au grain, surveiller la moindre déviation et protéger la patrie en danger, là face à Hicham El Alaoui ils se taisent. Ils fuient. Ils font comme s’il n’y avait rien.

    J’avais vraiment espéré que ces courageux patriotes, flics vrais ou simulés, ou en apprentissage, se lancent à l’attaque du prince : « Combien l’Espagne vous a payé a Moulay pour faire cette interview dans un quotidien espagnol ennemi du Maroc ? », « Etes-vous un traître Moulay Hicham ? », « Pourquoi vous versez de l’huile sur le feu avec cette interview ? », etc… La littérature habituelle.

    Et pourtant, à part une ébauche de remarques assez ternes, il n’y eu aucune attaque contre Hicham El Alaoui, aucun battement d’aile de mouche. Rien.

    Mais pourquoi donc ? Si comme nous le chantent ces cybermakhzeniens, ainsi que ces écervelés de la monarchie, le Maroc est en train de changer et que c’est le pays de la démocratie et de la liberté d’expression, pourquoi ne peut-on pas critiquer un prince ? Pourquoi ne pas le contredire dans un débat démocratique ? Pourquoi ne pas s’en prendre à lui comme on le fait souvent, « courageusement », derrière un ordinateur ?

    La vérité, c’est que cette bande de lâches et de serviles, je parle de ces cybermakhzeniens et de ces monarchistes de la dernière heure, ces amoureux du baisemain et des marches de « l’amour », ces « naâmistes», cette tribu d’habitués de la prosternation, ont peur. Oui, ils ont peur que l’article 179 du code pénal qui punit toute critique à un membre de la famille royale leur tombe sur la gueule.

    Et oui, On est courageux jusqu’à une certaine limite. Au delà, rien n’est sûr.

    Mais alors que fait-on des convictions ? Quand on aime sa patrie on doit être prêt à se sacrifier pour elle, aller en prison et même, dans les cas extrêmes, à mourir. Ce prince, ce « Moulay Hicham » s’en prend à la stabilité de notre patrie, croit-on ? Attaquons-le, donc ! Et tant pis pour l’article 179 du code pénal. Sur ce mur nous l’avons critiqué maintes fois, mais sans jamais l’injurier ou porter atteinte à sa dignité comme le fait une certaine presse téléguidée par qui de droit.

    Triste réalité de ce monde, le patriotisme s’éteint quand on éteint son ordinateur ou quand il y a risque de se retrouver privé de liberté, convoqué devant un tribunal, sans son précieux portable et sans le net. Défendre la monarchie avec un ordinateur relié à un router, et au chaud chez soi, oui, oui et oui, aller en taule pour des idées, des convictions, fréquenter des taulards qui ne viennent pas des beaux quartiers, subir les humiliations des gardiens, « la khouya ». Mali ana ?

    Quel beau patriotisme, quel beau nationalisme, sincère et vigoureux…

    Je n’ai donc que mépris pour ces makhzeniens qui vont d’un mur à un autre en criant « vive le roi !», sans connaître le sens de ce mot, « parce que c’est comme ça », « parce que tout le monde le dit », et « parce que si on ne le dit pas on peut aller en prison ». Sans faire fonctionner leur tête, sans lire l’histoire et les histoires de ce pays.

    Cher amis, le Maroc que nous voulons est celui où tout le monde pourra critiquer, émettre des doutes, des opinions différentes et même anachroniques, sans qu’on le menace, de prison ou de stigmatisation. Un Maroc éloigné de la peur du Makhen, débarrassé de la pensée unique et où chacun cultive ses propres convictions dans le respect d’autrui.Dans le respect mutuel.

    Si certains veulent vivre éternellement dans la servitude et la prosternation perpétuelle, libres à eux, mais ils n’ont pas le droit de nous empêcher d’aspirer à la liberté.

    Vive le Maroc et vive la liberté !

    Source : mail confidentiel (voir image ci-jointe)

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Ali Lmrabet, Abdelmalek Alaoui, Hicham Alaoui,

  • Le roi du Maroc est dans son château à Betz de peur d’une révolution

    « Le roi du Maroc est dans son château à Betz de peur d’une révolution ». C’est le titre de cet article qui a attiré l’attention de la boîte d’Abdelmalek Alaoui, une boîte chargée de ce qu’on appelle « veille médiatique » et qui consiste à surveiller tout ce qui est publié sur la toile, notamment sur le Maroc.

    Cet article a été publié par le site « ghazli.com » qui n’existe plus, mais dont nous avons une copie grâce à un email confidentiel de la DGED.

    Voici son texte intégral:

    Le roi du Maroc est dans son château à Betz de peur d’une révolution

    Le courage du roi du Maroc l’a amené à se planquer en France dans un château confortable sur le dos de son peuple.

    Il a fait de son pays une attraction pour les Français, Anglais et Espagnoles en livrant son peuple comme de la main d’œuvre à bas coût.

    Il a donné l’opportunité aux femmes de devenir la femme de ménage, la cuisinière et selon les lieus à la prostitution comme à Marrakech et à Agadir.

    Les hommes doivent se contenter au métier de service mais au même tarif.

    Le seul avenir au Marocain c’est la révolution ou venir en Europe car il est impossible de survivre au Maroc.

    Marine Lepen ne dit rien quand 60000 Français vivent au Maroc pour profiter des bas salaires et le prix de l’immobilier moins cher.

    Avant la vente de son pays aux étrangers un Marocain pouvait acheté un Riad pour 15000 euros mais après l’invasion des étrangers le même Riad vaut 150 000 euros alors que le salaire de 200 euros ne donnera jamais la possibilité un marocain a être propriétaire.

    Le roi du Maroc vie vraiment comme un roi et détient dans chaque ville impérial un énorme palace .

    Lundi 31 Janvier 2011

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Château de Betz, luxe, vacances, loisirs,

  • Miguel Urban : reconnaître la RASD et changer de politique vis-à-vis du Sahara occidental

    Miguel Urban, eurodéputé d’Unidas Podemos, demande au gouvernement de coalition de Madrid de reconnaître la RASD et de changer de politique vis-à-vis du Sahara occidental

    Urban dénonce que les gouvernements successifs du PSOE et du PP ont « progressivement hypothéqué tout espoir d’autodétermination du peuple sahraoui » pour une « raison géopolitique supposée », la relation avec le Maroc, qu’ils n’ont cependant pas non plus renforcée.

    « Pendant toutes ces années, les différents gouvernements d’Espagne ont cédé au chantage du gouvernement marocain, pensant que l’opinion publique de notre pays finirait par oublier les Sahraouis », estime Urban.

    Pour cette raison, il défend l’argument que le premier gouvernement de coalition depuis la « transition » devrait changer de cap dans un dossier où la « responsabilité historique (de l’Espagne) ne devrait pas être négociable ».

    Selon lui, le gouvernement « doit prendre des mesures pour cesser d’être un problème comme il l’a été jusqu’à présent et devenir une partie de la solution au problème politique du Sahara », à commencer par la reconnaissance et la nationalité.

    Ensuite, poursuit-il, l’Espagne doit avoir un « rôle actif et déterminé dans les institutions internationales » pour restaurer un processus de négociation qui est « au point mort « depuis la démission de Horst Köhler, le dernier envoyé du Secrétaire général de l’ONU.

    À cette fin, il avance qu’ « une solution juste, pacifique, démocratique et durable devrait être assurée à ce conflit qui passe inévitablement par le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Et il prévient que l’impossibilité d’une solution pacifique et donc la possibilité d’un retour au conflit armé est un scénario aujourd’hui « hypothétique mais à ne pas exclure » ».

    Avec la tenue du dernier congrès du Front POLISARIO à Tifariti, capitale du Sahara occidental libéré, Urban explique que « les Sahraouis ont décidé de bouger » et maintenant la question est de savoir « s’ils vont le faire seuls ou si pour la première fois le nouveau gouvernement sera prêt à les accompagner ».

    Tlaxcala, 12 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Unidas Podemos, RASD, gobierno español,

  • Maroc – WikiLeaks : « les réalités du Sahara occidental », selon Washington

    Dans le câble diplomatique américain daté du 17 août 2009 (09RABAT706) et révélé par WikiLeaks, le chargé d’affaires Robert P. Jackson fait une synthèse sur « les réalités du Sahara occidental ». Traduction des principaux extraits.

    2)(…) Depuis que le roi Hassan II a lancé la Marche verte en 1975, la question du Sahara occidental a été étroitement liée à la stabilité du trône et du Maroc lui-même. Hassan II, deux fois victime de coups d’État et en guerre pendant des années avec la gauche, s’est servi du Sahara occidental pour aiguillonner le nationalisme et installer son armée loin dans le désert. Plus récemment, cependant, ce lien s’est estompé.

    Le roi Mohammed VI est plus en sécurité, se maintenant au pouvoir plus par l’amour que par peur et sans apparemment être confronté à aucune menace intérieure majeure. Il a cependant pris récemment quelque distance sur la question [du Sahara occidental] et ne s’est pas rendu sur le territoire depuis trois ans, un contraste saisissant avec ses déplacements incessants dans tout le Royaume.
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    20) La dispute entre l’Algérie, le Maroc et le Sahara occidental relève de la situation de l’œuf et de la poule. L’Algérie a indiqué que ses relations avec le Maroc ne pouvaient pas s’améliorer tant qu’il n’y aurait pas d’autonomie au Sahara occidental. Le Maroc, qui suit de près les liens étroits entre les dirigeants du Polisario et leurs hôtes algériens, reste convaincu qu’il n’y aura pas d’accord si les relations avec les Algériens ne s’améliorent pas. En réponse, en juin 2009, les Marocains ont affirmé que leur but principal était désormais de se rapprocher de l’Algérie.

    Retrouvez le câble original en anglais ici.

    Jeune Afrique, 26 sept 2011

    Tags : Sahara occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Etats-Unis, Algérie,