Catégorie : Maroc

  • Au Sahara Occidental : 1,2,3…viva l’algérie ! (vidéo)

    L’Algérie et les sahraouis sont des alliés. Ils ont un ennemi commun : la France, le sponsor des agressions expansionnistes du Maroc et de ses violations des droits de l’homme perpétrées autant contre les sahraouis que les marocains.

    L’allié des sahraouis a gagné la coupe africaine des nations de footbol. Si la joie est énorme en Algérie, au Sahara occidental c’est l’extase. Dans les principales villes du Sahara Occidental occupé, des centaines de sahraouis sont sortis pour fêter la victoire de la sélection algérienne.

    Malgré qu’ils sont conscients de ce qui les attend, les sahraouis ont défié l’occupation et ont décidé d’investir l’Avenue de Smara, la plus grande artère de la ville d’El Aaiun. Il va de soi que les autorités d’occupation ont perdu leur self-control et se sont abattus contre les fêtards allant jusqu’à les écraser avec les voitures des forces auxilaires.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, footbal, CAN 2019, Algérie,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Cv82AgsQpXM&w=560&h=315]
  • CAN 2019 : le Maroc et la France s’en prennent aux sahraouis et aux algériens

    Le conflit du Sahara Occidental s’invite dans la coupe africaine de foot

    Le Sahara Occidental couve depuis plus de 43 ans, un conflit larvé entre marocains et sahraouis. Le Maroc y est soutenu par la France, les sahraouis par l’Algérie.

    La coupe d’afrique de foot a dévoilé au grand jour la ressemblance des positions de Paris et de Rabat. A l’Hexagone, les autorités françaises empêchent les algériens de sortir pour célébrer la victoire de leur pays contre le Sénégal. Elles utilisent tous les subterfuges pour justifier la répression des algériens. Elles vont même jusqu’à commettre des actes de vandalisme pour dénigrer la population d’origine algérienne.

    Au Sahara Occidental, la population autochtone est sortie hier pour crier sa joie suite à la victoire du pays qui leur soutient contre l’occupation et la répression marocaine. Les autorités marocaines utilisent les mêmes méthodes que leur sponsor français : elles ont procédé à des actes de sabotage pour s’en prendre aux manifestants sahraouis. Des voitures des forces auxiliaires ont foncé sur la foule. Plusieurs blessés et une jeune femme de 23 ans y a laissé sa vie. Ses gémissements dans une vidéo devenue virale font mal au coeur, cet organe dont sont dépourvus les bourreaux de l’administration coloniale marocaine.

    Ainsi donc, le Maroc s’en prend aux sahraouis pendant que son principal allié, la France, s’en prend aux algériens, les alliés des sahraouis. Drôle de coïncidence dévoilé par le coupe de foot africaine!.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, CAN 2019, Algérie, France, répression,

  • Maroc: Les vérités gênantes d’un professeur israélien sur les relations entre Hassan II et Ben Barka avec le Mossad

    Le professeur Yigal Bin-Nun, un Israélien d’origine marocaine, « spécialiste des relations SECRÈTES » entre l’Etat hébreu et le royaume du Maroc, a publié récemment une rectification au travail de deux journalistes israéliens paru dans le quotidien Yediot Aharonot sur l’implication du Mossad dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka. L’enquête de Yediot Aharonot avait été reprise par le quotidien Le Monde.

    La rectification de Bin-Nun, qui est passée totalement inaperçue, fourmille pourtant d’informations non publiées par Yediot Aharonot et Le Monde. Il conclut dans ce papier, que nous publions ci-dessous, avoir rencontré, par l’intermédiaire de l’ancien ministre et ambassadeur Ahmed Ramzi (décédé en 2012), le général Hamidou Laânigri, alors patron de la DST marocaine, à Paris.

    Ygal Bin-Nun explique avoir révélé à Laânigri la véritable identité du fameux Chtouki, l’un des auteurs de l’enlèvement et assassinat de Ben Barka.

    Bin-Nun, qui a rencontré plusieurs agents du Mossad qui ont participé à l’opération, assure qu’il va publier prochainement un livre sur l’affaire Ben Barka. Une annonce qu’il avait déjà faite en 2004 dans Le Journal hebdomadaire.

    Les agents du Mossad et la mort de Mehdi Ben Barka

    Voici quelques rectifications à l’article de Yediot Aharonot sur les circonstances de la mort de Mehdi Ben Barka. Je n’ai jamais dit aux journalistes qu’Israël était impliqué dans l’assassinat de Ben Barka mais qu’il avait été sollicité par Ahmed Dlimi de la Sécurité nationale marocaine, pour faire disparaitre sa dépouille. En outre, à mon avis le roi Hassan II n’a pas donné l’ordre de tuer Ben Barka et ni Dlimi ni son patron Mohamed Oufkir n’ont dit aux Israéliens qu’ils avaient l’intention de tuer Ben Barka, qui d’ailleurs, avait d’excellentes relations avec les Israéliens.

    Selon les protocoles des entretiens entre le chef du Mossad Meir Amit le premier ministre Levy Eshkol, les Israéliens n’auraient jamais accepté de collaborer à un projet de ce genre. La mort du leader marocain n’a été causée que par un excès de zèle de la part de Dlimi, et Oufkir n’était pas impliqué dans ce meurtre. Ben Barka ne constituait aucun danger pour Israël, bien au contraire, il a longtemps soutenu la diplomatie israélienne dans les pays du tiers monde et avec Abderrahim Bouabid, il œuvra pour la sauvegarde des droits des Juifs du Maroc.

    Le 28 mars 1960, Golda Meir, ministre des Affaires étrangères avait même dépêché à Ben Barka un émissaire spécial, Yaacov Caroz, bras droit du chef du Mossad Isser Harel. Ben Barka demanda à cette occasion aux Israéliens une aide financière pour son parti. Durant son deuxième exil en Europe il reçut un salaire mensuel d’Israël par l’intermédiaire d’Alexandre Easterman du Congrès juif mondial. Mais les relations entre Ben Barka et Israël se détériorèrent lorsque Ben Barka osa demander à Caroz des armes qui seraient utilisées par son parti lorsqu’il déciderait de prendre le pouvoir par la force. A partir de cet entretien, Golda Meir conseilla à son ambassade à Paris de se méfier de l’exilé et de privilégier les contacts avec l’entourage financier du prince héritier Moulay Hassan. On peut comprendre le discours antiisraélien de Ben Barka au Caire par la décision d’Israël de minimiser ses relations avec lui (y compris le salaire) au profit du Palais. Sur les relations entre Ben Barka et Israël voir mon article.

    La coopération officielle entre le Maroc et Israël, dans le domaine politique, sans rapport avec l’émigration juive du Maroc, débuta en février 1963. Elle fut précédée par « l’accord de compromis » conclu au début août 1961. Contrairement à ce qui a été publié en mon nom, Oufkir n’avait aucun rapport avec cet accord pour le départ collectif des Juifs du Maroc moyennant une indemnisation de 50 à 250$, sous couvert de l’organisme humanitaire d’émigration HIAS (Hebrew Sheltering and Immigrant Aid Society). Il s’est même prononcé contre les conditions de cet accord. Voir mon article :

    Oufkir effectua quatre visites en Israël

    Les relations secrètes israélo-marocaines s’inscrivent dans le cadre de « la politique de la périphérie » préconisée par le premier ministre David Ben Gourion. Des contacts étroits furent établis surtout avec le roi Hussein de Jordanie, avec le général Qasim d’Irak, ainsi qu’une alliance spéciale (Kalil) entre Israël, l’Iran et la Turquie, et une autre alliance entre Israël, l’Éthiopie et le Soudan. Sans compter les relations avec les pays d’Afrique occidentale.

    La première rencontre officielle entre les deux pays eut lieu entre le bras droit de Isser Harel – Yaacov Caroz, le général Mohamed Oufkir et le commissaire de police français, délégué à l’Interpol, Émile Benhamou, à son domicile de Paris, rue Victor Hugo, suivie d’une série de rencontres entre Oufkir et David Shomron, du Mossad, dans les hôtels genevois Beau Rivage (quai du Mont-blanc 13) et Cornavin (23 boulevard James-Fazy). Oufkir avait reçu précédemment le feu vert de Hassan II.

    À la mi-février, Ahmed Dlimi, l’adjoint d’Oufkir, effectua un voyage en Israël et participa à des réunions de travail avec le Mossad. Le 12 avril 1963, l’ambassadeur d’Israël à Paris, Walter Eitan, rencontra son homologue marocain en France, Mohamed Cherkaoui. Oufkir effectua quatre visites en Israël, la première en janvier 1964 et rencontra Golda Meir et Meir Amit. À partir de ces rencontres, les agents du Mossad qui se succédèrent au Maroc s’entretinrent souvent avec le roi, Oufkir, Dlimi et avec d’autres personnalités marocaines.

    Contrairement à certaines publications, le premier directeur du Mossad, Isser Harel, n’a jamais effectué de voyage officiel au Maroc et n’a jamais rencontré Hassan II. Il est arrivé au Maroc à quatre reprises, clandestinement, dans le cadre de l’émigration clandestine des juifs du Maroc. Ce n’est que son successeur, Meir Amit, qui effectua un voyage officiel au cours du mois d’avril 1963 et fut reçu par Hassan II et le général Oufkir, dans un petit pavillon du palais de Marrakech. La visite officielle du chef du Mossad le général Meir Amit et de son adjoint Yaacov Caroz au roi et à Oufkir n’était en fait que la conséquence de l’échec des négociations entre Hassan II et le président algérien Ahmed Ben Bella à Alger concernant les problèmes frontaliers entre le Maroc et l’Algérie.

    Quelques mois avant la Guerre des sables qui opposa les armées marocaines et algériennes, Oufkir sollicita l’aide d’Israël pour une aide militaire, stratégique et sécuritaire. La classe dirigeante marocaine détestait Nasser et le Palais ne faisait confiance ni aux Américains ni aux Français. C’est pour cela que les Marocains préférèrent solliciter l’aide d’Israël.

    Pendant le deuxième exil de Ben Barka en Europe, Israël accepta de surveiller les déplacements et rencontres de l’exilé à la demande de Dlimi, mais se retira de cette filature, le Mossad s‘étant rendu compte que d’autres services secrets surveillaient ces déplacements. Selon un protocole gouvernemental Meir Amit avait reçu le feu vert du premier ministre Levi Eshkol d’effectuer cette filature uniquement après que le chef du Mossad lui eût promis que le but était d’éviter que Ben Barka ne tombe dans le piège d’un service qui décide de l’éliminer.

    Hassan II, de toute évidence, n’avait pas l’intention de tuer Ben Barka. Il avait même dépêché à Paris son ministre Réda Guedira pour proposer à l’exilé de rentrer au Maroc avant la Conférence tricontinentale qui devait se tenir à la Havane. Mais Ben Barka préféra ne retourner au pays qu’après cette conférence. On peut alors se demander, si les Marocains avaient prémédité l’élimination de Ben Barka pourquoi l’aurait-on enlevé en pleine journée à Paris au coin de la rue de Rennes et du boulevard Saint Germain ? On lui aurait plutôt tiré une balle dans le dos dans une rue déserte à Genève ou au Caire. Durant neuf mois, Ben Barka habita au domicile du couple Jacques Givet et Isabelle Vichniac, au 18 rue Beaumont à Genève.

    Comment Ben Barka trouva la mort?

    D’après divers témoignages que j’ai recueillis à partir de 1996, il s’avère de sources irréfutables que Ben Barka est mort noyé après qu’un groupe de marocains avec à leur tête Ahmed Dlimi et Miloud Tounsi, alias Chtouki, aient commis la bavure d’immerger sa tête dans une baignoire pleine d’eau, qui entraîna sa mort. Tout de suite après, Dlimi appela le responsable du Mossad à Paris, Emanuel Tadmor, lui raconta ce qui s’était passé et sollicita son aide dans deux domaines : débarrasser les Marocains du corps de Ben Barka et leur fournir de faux. Malgré sa consternation par la mort de Ben Barka, ami d’Israël, l’agent Emanuel Tadmor reçut l’ordre du chef du Mossad Meir Amit d’aider « nos amis marocains ».

    Voici le déroulement des faits tels que me les a rapportés l’agent du Mossad Eliezer Sharon-Sudit (alias Qabtsen) l’été 1998 dans son domicile (en présence de Ami Perets, un autre agent du Mossad): Dlimi, est arrivé le 28 octobre 1965 à Paris et fut reçu à l’aéroport Orly par Naftali Keinan, chef de la section Tevel du Mossad. Après quelques propos, ils préférèrent se revoir à la Porte de Saint-Cloud. Leur rencontre fut surveillée par Eliezer Sharon et Zeev Amit (cousin du chef du Mossad Meir Amit, mort pendant la Guerre de Kippour). Dlimi demanda à Keinan de rester en état d’alerte à portée d’un téléphone dans l’appartement de service du Mossad à Paris pour lui communiquer le déroulement des faits. Deux jours après, Dlimi affolé appela Keinan et lui demanda de l’aider à faire disparaître le corps de Ben Barka. Tout de suite après Dlimi vint lui remettre les clés de l’appartement où Ben Barka trouva la mort. Keinan demanda à Tadmor d’envoyer en urgence une équipe de quatre personnes, couverts par d’autres agents, planqués dans deux voitures diplomatiques, pour s’occuper de la dépouille. Zeev Amit.

    Les agents du Mossad l’ont enterré

    Eliezer Sharon, Zeev Amit et Rafi Eitan se rendirent à l’étage d’un petit appartement à Paris, prirent le corps de Ben Barka de l’intérieur d’une baignoire, l’enveloppèrent, le mirent dans le coffre d’une voiture diplomatique appartenant à Shalom Barak et se dirigèrent vers le périphérique pour quitter la capitale française. Le corps de Ben Barka fut enterré la nuit dans un bois dans le nord-est de Paris, un lieu où les agents du Mossad avaient l’habitude de faire des pique-niques avec leurs familles. Ils enterrèrent le corps dans un bois et versèrent au dessus et en dessous du cadavre un produit chimique acheté par des agents du Mossad en petites quantités dans plusieurs pharmacies de Paris. Ils versèrent de la chaux sur la dépouille puis recouvrirent le corps. Quelques heures plus tard, il plut et au contact de l’eau les produits chimiques le corps fut dissous.

    Contrairement à ce que prétend un des deux journalistes de Yediot Aharonot, Ben Barka n’a pas été enterré dans un jardin public, traversé par une route. Avant sa mort, Eliezer Sharon ne m’a pas dit que le lieu de l’enterrement était la forêt de Saint-Germain. Ce n’est qu’une de mes déductions personnelles, suite à une série de questions que je lui avais posées sur le lieu de l’enterrement. Sharon a répondu à toutes mes suggestions par la négative en indiquant seulement une forêt au nordouest de Paris. J’en ai déduit que probablement ça pouvait être la forêt de Saint-Germain.

    Les détails de ce témoignage m’ont été confirmés plus tard par Emanuel Tadmor. Le témoignage de David Shomron, premier chef de la station du Mossad au Maroc, que j’ai recueillis le 28 juillet 1998 et le 15 septembre 2003 dans son domicile à Ra’anana, confirment ceux de Sharon et de Tadmor. Quelques mois après les faits, Dlimi avoua à Shomron que Ben Barka était mort dans ses bras. Selon Shomron : « Dlimi immergeait la tête de sa victime dans l’eau d’une baignoire et pour voir s’il respirait encore, il lui pinçait les fesses. Si ses muscles raidissaient, il fallait sortir sa tête de l’eau. Au bout d’un moment, la tête de Ben Barka resta trop longtemps dans l’eau sans respirer et il mourut asphyxié ». Selon Shomron, Dlimi n’a utilisé ni les revolvers ni d’autres objets que lui avait fournis le Mossad à sa demande. Il précise que la mort de Ben Barka n’est que le résultat d’un excès de zèle de la part de Dlimi et que Oufkir n’avait eu aucun rôle dans cette affaire. Après la débâcle de l’opération, Hassan II demanda à Oufkir de se rendre à Paris pour s’informer du comportement de Dlimi.

    En fait le roi voulait « impliquer » Oufkir dans cette affaire devant la justice française. A la fin, Dlimi qui était le responsable du meurtre de l’opposant a été acquitté par la justice française et Oufkir, qui n’était impliqué ni dans l’enlèvement ni dans la mort de Ben Barka, a été jugé et condamné par contumace à la prison à vie par cette même cour de justice. Oufkir fut éliminé par le palais après une tentative de coup d’état en 1973 et Dlimi trouva la mort en 1984, dans un probable accident de voiture.

    Peu d’officiels marocains étaient au courant de la présence du Mossad au Maroc. A part Oufkir et Dlimi, on peut noter les noms de Hosni Benslimane, et les ministres Abdelkader Benjelloun, Bensalem Guessous, Mohammed Laghzaoui et quelques autres. Dans les stages militaires à la base militaire de Dar El Baïda à Meknès, les Israéliens étaient présentés comme des Américains ou des Allemands.

    J’ai transmis l’essentiel de ces révélations à Bachir Ben Barka et à son frère à Paris en octobre 1998. A Zakya Daoud en juillet 1997 et septembre 1998, ainsi qu’à l’avocat Maurice Buttin le 30 mars 2004. Plus tard, Me Buttin m’a demandé par courrier si j’étais prêt à témoigner sur l’affaire devant le juge Patrick Ramaël. J’ai posé deux conditions : que ce ne soit pas un témoignage mais l’avis d’un expert et que cet avis soit recueilli en Israël et non pas à Paris. On ne m’a plus recontacté.

    Le 27 décembre 2014 Me Buttin a renouvelé sa requête de témoigner devant le nouveau juge d’instruction Cyril Percaux.

    Par l’intermédiaire de l’ancien ministre Ahmed Ramzi, le chef des services de sécurité marocains Hamidou Laânigri accepta de me rencontrer. L’entretien a eu lieu en septembre 1998 à Paris au Drugstore des Champs Elysées, et je l’ai averti que j’allais publier le résultat de mes travaux sur l’affaire Ben Barka. A sa demande, je lui ai révélé le vrai nom de Chtouki. Le reste sera publié dans mon prochain livre.

    Yigal Bin-Nun est historien et spécialiste des relations SECRÈTES israélo-marocaines.

    Source : Academia.edu

    Tags : Maroc, Mehdi Ben Barka, Hassan II, Oufkir, Israël, Mossad,

  • Au Maroc, la trahison est une culture

    Le pire ennemi des marocains sont les anciens militants démocrates convertis au Makhzen. Ils sont tellement nombreux que cela dévoile un véritable phénomère dans la société marocaine. Trahir sa cause et devenir, du jour au lendemain, un serviteur du régime au Maroc n’est plus un problème au royaume des mille et une nuits des touristes pervers.

    Si la politique est devenu le meilleur de s’enrichir, tourner la veste et trahir ses frères est devenu un sport national. D’ailleurs, c’est la meilleure arme que les rois du Maroc ont utilisé pour mettre le peuple marocain à genoux.

    Dans ce domaine, la gauche marocaine est légendaire et a remporté tous les prix Guinness dont le plus grand traître a été El Youssoufi, utilisé par Hassan II pour faire passer la pillule Mohammed VI. De son exile, El Youssoufi est devenu le premier serviteur du roi et de la répression.

    Dans le but de blanchir sa façade, le Makhzen nomme des militants gauchistes « convertis » à la tête de Conseil National des Droits de l’homme (CNDH). C’est le tour de Mounir Bensalah de conduire cette institution makhzénienne à 100 % à dans un contexte de renforcement de l’État policier et de la répression après les lourdes sentences contre les militans du Hirak rifains et les journalistes indépendants.

    Dans ce poste, Bensalah succède Driss Benzekri et Mohammed Sebbar autant de noms qui n’ont rien fait pour améliorer la situation des droits de l’homme au Maroc. Au contraire, ils ont contribué à défendre le régime avec des rapports et des informations qui n’ont rien à voir avec la vérité. Pendant leur « règne », les droits de l’homme ont connu une sacrée plongée.

    Ainsi, la trahison fait partie du paysage marocain. Hassan II avait donné le coup de départ en 1965 lors du Sommet arabe célébré à Rabat. Il avait installé des micros dans la salle des réunions pour permettre au Mossad d’enregistrer les débats sur les potentialités militaires des pays arabe et leur capacité d’attaque contre Israël. Cette opération a permis les israĺiens de prendre la décision d’attaquer lors de la guerre des 6 jours.

    Tags : Maroc, CNDH, Mounir Bensalah,

  • Le bonheur incomplet de Lalla Salma du Maroc dans ses vacances de luxe dans les îles grecques

    L’ex-femme du roi du Maroc et son fils, le prince héritier, sont partis en vacances sur une île de la mer Égée.

    Un divorce n’est agréable pour personne, surtout si vous êtes un véritable époux qui peut tout perdre ou presque. Lorsque Mohamed VI et Lalla Salma de Marrueco se sont séparées, elle a perdu la liberté dont elle jouissait et est restée pratiquement emprisonnée. Pour éviter les rumeurs, elle a été vue dans certains lieux publics de son pays et même à Portofino.

    Maintenant qu’elle pass son deuxième été en tant que femme séparée, Lalla Salma a pu passer des vacances joyeuses et luxueuses en compagnie de l’homme qu’elle aime le plus au monde: son fils Moulay Hassan, originaire du Maroc.

    Les deux membres de la famille royale se sont rendus sur l’île grecque de Skiathos, baignée par la mer Égée. Comme indiqué dans la presse grecque, les deux sont arrivés à bord d’un avion de l’armée de l’air marocaine et ont séjourné dans un hôtel à Koukounaries. Mère et fils ont bénéficié de tout le luxe et du confort, ainsi que de solides mesures de sécurité pour protéger le futur roi du Maroc.

    Lalla Khadija, la grande absente

    Mais, dans la photo de familla manque Lalla Khadija, la plus jeune fille de Mohammed VI et de Lalla Salma. On ne sait pas ce qu’elle faisait pendant le séjours de sa mère et de son frère dans les îles grecques. Ce que l’on sait, c’est que les relations entre Lalla Salma et Moulay Hassan sont très étroites et que le bonheur de l’ex-femme du roi n’aura certainement pas été complet car il n’a pas eu son autre bébé avec elle.

    Pour sa part, le roi Mohamed s’est rendu à son domicile sur la côte de Tanger, où il passe habituellement ses vacances. Là, il navigue sur le Sybaris, baptisé Badis I, un voilier de luxe qu’il a acheté à 88 millions d’euros pour satisfaire ses caprices de luxe alors que les citoyens marocains traversent le Détroit pour fuire la misère qui secoue le pays.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Badis I, Sybaris,

  • Roi du Maroc: douze palais, 600 voitures et une montre à un million (journal néerlandais)

    Mohammed VI, le roi du Maroc, dispose d’une fortune de 5 milliards d’euros, écrit le journal espagnol El Espanol. Le roi mène une vie très luxueuse, alors que ses sujets tentent de joindre les deux bouts avec beaucoup de difficulté.

    Selon le magazine économique Forbes, le roi Mohammed VI est l’homme le plus riche du Maroc, le quatrième homme le plus riche d’Afrique et figure parmi les 10 plus riches monarques du monde. Le roi a en partie hérité de son énorme fortune de son père Hassan II, mais pendant le règne de Mohammed VI, le capital a augmenté.

    La Société Nationale d’Investissement, holding royal, est présente dans tous les secteurs de l’économie marocaine et génère des milliards pour le roi. Aujourd’hui, la société de portefeuille détient des actions dans plus de trente entreprises, y compris des multinationales. De plus, le roi tire des revenus de ses terres et de ses biens immobiliers. A ce la s’ajoute que le roi et sa famille reçoivent également 250 millions d’euros par an du contribuable marocain.

    Le roi fait aussi beaucoup de frais. Il a douze palais, où travaillent au total 1100 employés. Pour payer cela, le roi dépense un million d’euros chaque jour. Mohammed aime aussi le luxe. Il possède environ 600 voitures et une montre à un million, un beau château en France, un voilier de luxe et deux avions privés.

    Le PIB marocain par habitant est de 4400 dollars. Cela place le Maroc à la 86ème place, entre l’Iran (85) et la Jamaïque (87). À titre de comparaison: le PIB néerlandais par habitant est de 48,222 dollars.

    Source : De Kanttegenin, 17 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, luxe, fortune, riche, roi des pauvres, monopole,

  • Badis I, le nouveau caprice du roi du Maroc

    Badis I, yachtLe meilleur yacht supervoilier au monde en 2017, nouveau caprice flottant de Mohammed VI !

    C’est le yacht de 17 millions de dollars où Cristiano Ronaldo a passé ses vacances

    Il y a un peu plus de deux ans, NAUTA360 a montré à quoi ressemblait le Sybarys: une création de Perini Navi, de 70 mètres de longueur, qui venait à ce moment-là d’être récompensée du meilleur supervoilier du monde. Il y a quelques jours, la publication TelQuel a confirmé que ce navire majestueux, renommé Badis 1, appartient au roi du Maroc, Mohamed VI.

    Le bateau, amarré à Puerto de Rincón-M’diq, arbore un drapeau marocain depuis février dernier. Son ancien propriétaire était Bill Duker, ancien avocat devenu entrepreneur en technologie, qui a déboursé entre 70 et 100 millions d’euros pour la construction du ketch dans le chantier naval italien. Deux ans après son lancement, en octobre 2018, toujours selon la publication nord-africaine, Duker a vendu le voilier par l’intermédiaire de la société spécialisée Edmiston. Cela n’a pas dépassé le coût de l’opération, mais l’armateur a demandé 88 millions d’euros.

    Les forums spécialisés ainsi que la base de données d’Equasis et de l’Organisation maritime internationale ont confirmé, selon TelQuel, que Mohamed VI était le nouveau propriétaire du voilier, par l’intermédiaire de la société Project S Vessel Ltd, dont le siège social est situé aux Îles Caïman et Abu Dhabi. Jusqu’en mars 2019, le navire dépendait également de la société émiratie Al Seer Marine Supplies.

    Mais quelle est la particularité de Badis 1? Nous sommes retournés à 2017 pour récupérer les arguments du jury qui l’a proclamé meilleur supervoilier du monde aux prestigieux World Superyacht Awards, où il a remporté autant que voilier de plus de 40 mètres que dans la catégorie absolue, ce qui prouve la beauté et les prestations de cette création du chantier naval transalpin.

    « Sybaris a impressionné non seulement par sa capacité de navigation, en particulier avec des vents legers – alors que de nombreux yachts de sa taille ont recours à l’énergie mécanique – mais aussi par un confort magnifique et une répartition optimale du volume intérieur parfaitement adapté aux besoins du propriétaire », a souligné le jury. Concernant la technologie utilisée pour sa construction, les tests de simulation numérique des voiles, de la plate-forme et des annexes ont été mis en évidence. Ce processus a abouti à « un yacht magnifique, efficace, confortable et techniquement avancé ».

    Il suffit d’un simple coup d’œil pour vérifier la majesté du Badis 1, à commencer par le mât, qui s’élève à 72 mètres au dessus du niveau de la mer et est capable de supporter 3 000 mètres carrés de voiles. Il a la capacité d’accueillir 12 passagers, le même nombre de membres du personnel qui composent l’équipage.

    La superstructure, aérodynamique et contemporaine, arbore une finition impressionnante: un flybridge de 18 mètres de long, plus grand que tout autre yacht de longueur similaire. Avec 850 tonnes, les intérieurs du Sybaris offrent d’énormes espaces ouverts, une entrée de lumière généreuse, un design innovant et des solutions intelligentes d’arrimage.

    Le design extérieur porte la signature du bureau d’études de Perini Navi, tandis que la décoration intérieure est le premier opéra du studio PH Design de Miami.

    Philippe Briand est l’un des principaux responsables du succès du ketch, puisque l’architecte naval du projet a conçu la coque, les annexes du travail en direct, le gréement, le planeur et d’autres caractéristiques principales du bateau.

    Ce supervoilier a également été sélectionné comme finaliste dans six catégories des ShowBoats Design Awards, dont le gala a eu lieu à Kitzbühel (Autriche). Il était le grand gagnant de la soirée, obtenant plus de prix que tout autre superyacht, y compris le meilleur design d’intérieur et le meilleur design d’éclairage.

    Source : Expansion, 11 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Badis I, voilier, bateaux, luxe,

  • Maroc : simulacre de procès des assassins présumés des deux touristes scandinaves

    La presse norvégienne rapporte point par point et dans les moindres détails cette parodie de procès de deux touristes scandinaves assassinées dans le haut Atlas qui se déroule dans un tribunal de Salé, au Maroc.

    Les avocats ont exprimé leur consternation suite au déroulement du procès qui n’a pas respecté la moindre règle de crédibilité. Parmi leurs remarques, on dénombre :

    La semaine dernière, certains prévenus dormaient pendant que d’autres rigolaient derrière un box en verre dans la grande salle d’audience. Jeudi, l’un d’eux était allongé sur l’un des bancs.

    El Joud rigolait tout le temps. Lui et d’autres étaient irrespectueux envers le tribunal, mais le juge s’en fichait. C’était choquant, dit l’avocate suisse Ditisheim.

    Des accusations absurdes et ridicules. Il n’y a pas eu d’enquête sérieuse à ce sujet. Aucun témoin n’a été entendu et aucun téléphone n’a été vérifié.

    Mon client n’a pas été autorisé à s’expliquer librement. On veut le condamner à 20 ans de prison et on ne le laisse pas s’expliquer. Le juge ne l’a pas laissé parler, il l’a autorisé à répondre simplement aux question, dit Ditisheim, l’avocate suisse qui défend l’Hispano-Suisse Kevin Zoller Guervos…

    L’avocat marocain de cet homme, Saad Sahli, affirme que les accusations portées contre son client sont basées sur ce que les autres accusés ont dit à la police et non sur ce qu’ils ont déclaré devant le tribunal, où plusieurs parmi eux ont changé la version des faits…

    « Si le tribunal devait juger cet homme sur la base des rapports de police, au lieu des témoignages, nous n’aurions pas eu besoin de ce procès », a déclaré l’avocat…

    Tags : Maroc, touristes scandinaves, terrorisme, Daech, Estado Islámico, ISIS,

  • Maroc : Les plus belles photos de Lalla Salma en bikini

    L’opinion publique est unanime : Lalla Salma a conquis tous ceux qui l’ont vue et côtoyée. Non seulement de par son élégance, beauté et charisme, mais aussi par son haut niveau intellectuel. C’est pour cela que les nouvelles de sa disparition ont été chocantes. Personne ne comprend sa dispute avec le roi du Maroc. Dispute qui a donné lieu à un divorce non officielle mais très commenté.

    Lalla Salma est une femme d’aujourd’hui. En tant que telle, son esprit ouvert ne l’empêche pas de s’afficher en bikini à la plage, malgré les critiques basées sur des concpetions religieuses. En tant qu’épouse du Commandeur des Croyants, elle n’a pas le droit de porter un bikini en public.

    Pour nos lecteur, nous avons réussi á dénicher deux photos de la princesse marocaine en maillot de bain seule et avec Mohammed VI et Lalla Khadija à la plage de Miami. Nous y avons ajouté celles de Lalla Hasna au Brésil.

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Commandeur des Croyants, Islam, princesse,

  • Maroc Leaks : Révélations sur les relations secrètes Israël – Maroc

    Le 5 juin 2005, l’historien Yigal Bin-Nun* a fait des révélations sur les relations secrètes

    Israël-Maroc

    Yigal Bin-Nun est un historien israélien, enseignant et chercheur à l’Université Paris VIII.

    Ses travaux nous permettent de découvrir les prémices des relations israélo marocaines, de la fin des années cinquante au début des années soixante, alors que le rejet de l’état juif par le Monde arabe semblait à la fois massif et éternel.

    La consultation d’archives déclassifiées peu à peu, quarante ans après, nous font découvrir comment vont s’établir des canaux secrets de négociation entre le gouvernement marocain, des diplomates israéliens et des agents du Mossad ; quel fut le rôle des responsables de la communauté juive, et comment fut organisé le départ, massif et bien organisé, de centaines

    de milliers de personnes vers Israël ; comment tous les leaders marocains, y compris Mehdi Ben Barka qui fut le grand rival du Roi Hassan II, cherchèrent de façon très étonnante l’appui

    d’Israël à une période où la monarchie chérifienne passait par une période très agitée au lendemain de l’indépendance … Yigal Bin-Nun vient de présenter ses travaux lors d’un cyclen de conférences au Centre Communautaire de Paris, où j’ai eu le plaisir de faire sa connaissance.

    En attendant la publication de son prochain livre en langue française (il vient de faire éditer en langue anglaise un ouvrage intitulé : « Psychosis or an ability to foresee the futur ? The contribution of World Jewish Organisations to the Establishment of Rights for Jews in Morocco 1956-1961 », Editions REEH European Journal of Hebrew Studies 2005), les auditeurs de JUDAIQUES F.M auront la primeur de ses passionnantes révélations !

    Depuis cette époque héroïque … les relations israélo-marocaines ont connu des hauts et des bas, mais après le « gel » de la deuxième Intifada, des contacts diplomatiques à haut niveau ont eu lieu et on parle de plus en plus de reprise des relations. Le journal marocain en ligne « L’Observateur » vient de consacrer un dossier passionnant à ce sujet, clique sur le lien pour

    le lire.

    *Yigal Bin-Nun est un historien israélien, enseignant et chercheur à l’Université Paris VIII. Ses travaux nous permettent de découvrir les prémices des relations israélo marocaines, de la fin des années cinquante au début des années soixante, alors que le rejet de l’état juif par le Monde arabe semblait à la fois massif et éternel.

    La consultation d’archives déclassifiées peu à peu, quarante ans après, nous font découvrir comment vont s’établir des canaux secrets de négociation entre le gouvernement marocain, des diplomates israéliens et des agents du Mossad ; quel fut le rôle des responsables de la communauté juive, et comment fut organisé le départ, massif et bien organisé, de centaines de milliers de personnes vers Israël ; comment tous les leaders marocains, y compris Mehdi Ben Barka qui fut le grand rival du Roi Hassan II, cherchèrent de façon très étonnante l’appui d’Israël à une période où la monarchie chérifienne passait par une période très agitée au lendemain de l’indépendance….

    Source : Yigan Bin-Nun, 15 mai 2008

    Tags : Maroc, Israël. Mossad, Hassan II