Catégorie : Maroc

  • Espagne : les routiers marocains obligés à payer une taxe-diesel

    Les camions qui traversent le territoire espagnols en provenance du Maroc sont harcelés par la gendarmerie espagnole en vue de les contraindre à acheter du diesel en Espagne et non pas au Maroc, où il est moins cher.

    Dans une déclaration accordée à l’agence EFE, Abdelilah Hifid, président de la Fédération marocaine du Transport et Logistique, la gendarmerie espagnole impose une loi qui contraint les camions de transport à ne pas porter plus de 200 litres de diesel dans leurs réservoirs malgré que la capacité de ceux-ci dépasse les 1500 litres.

    Cette mesure oblige les routiers à acheter 1300 litres de carburant en Espagne où le litre coûte actuellement 27 cents plus qu’au Maroc, ce qui suppose un supplément de 350 euros pour chaque camion.

    A Algéciras, des amendes qui oscillent entre 200 et 700 euros sont infligées aux camionneurs marocains qui portent plus de 200 litres dans leurs réservoirs.

    Source : La Vanguardia, 22 oct 2020

    Tags : Maroc, Espagne, camions, routiers, diesel, taxe carburant,

  • Le style rococo du nouveau palais du roi du Maroc à Paris

    Mohamed VI : le style rococo de son nouveau palais à Paris

    Ignacio Cembrero

    Le média espagnol Vanitatis fait la lumière sur le nouveau palais de Mohamed VI à Paris, en publiant des photos exclusives. La même source a indiqué que celui-ci est le cinquième monarque le plus riche du monde, selon diverses estimations de publications spécialisées, notant que l’influence du palais royal de Rabat a réussi à faire taire certains médias, comme le magazine « Paris Match », qui a publié un reportage sur le palais parisien avant d’être retiré quelques heures plus tard.

    À l’extérieur, le bâtiment correspond au style haussmannien qui caractérise l’urbanisme parisien au XIXe siècle, mais à l’intérieur, dans la décoration et le mobilier, le style rococo élaboré qui est né en France au milieu du XVIIe siècle prédomine.

    Il s’agit de l’hôtel particulier parisien acquis fin juillet par le roi Mohamed VI du Maroc, âgé de 57 ans, à en juger par les photographies du catalogue élaboré par Belles Demeures de France, filiale de Christie’s International Real Estate, qui a mis en vente la propriété au nom de son propriétaire, Khaled bin Sultan Abdulaziz Al-Saud, membre de la famille royale d’Arabie Saoudite et ancien vice-ministre de la défense.

    La transaction a été révélée la semaine dernière par « Africa Intelligence », une publication spécialisée française, qui a estimé que le bâtiment avait été acquis pour environ 80 millions d’euros, mais son prix est probablement plus élevé parce que sa taille est plus grande que celle annoncée.

    C’est ce qu’a implicitement reconnu Marie-Hélène Lundgreen, directrice des Belles Demeures de France, dans des déclarations publiées aujourd’hui, jeudi, par le quotidien français « Le Figaro ». « Je peux dire que pendant notre mandat, nous avons reçu des offres [pour vendre l’hôtel particulier] qui étaient proches des prix publiés par la presse, mais elles ont été rejetées », a déclaré la directrice.

    Dans la dernière ligne droite des négociations pour son achat, l’agence immobilière spécialisée dans le logement de luxe n’intervient plus, mais se développe directement entre les représentants du propriétaire saoudien et, du côté marocain, le secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi, et le principal avocat du monarque, Hicham Naciri.

    Le palace a en effet été acquis par la société française SCI Deschannel, créée début juillet, qui est détenue à 99,9% par le souverain alaouite et gérée par Majidi, selon Africa Intelligence.

    Les deux parties ont conclu l’accord le 28 juillet, 24 heures avant que Mohammed VI ne prononce son discours principal de l’année, le discours du Trône, qui commémore son intronisation en tant que roi il y a 21 ans. Il y a exhorté les Marocains à unir leurs forces pour lutter contre la pandémie qui, a-t-il reconnu, « affecte profondément les revenus des familles ». Le Maroc, comme d’autres pays, subit la plus grande crise économique et sociale de son histoire à cause du covid-19.

    Construit en 1912 par le célèbre architecte René Sergent, le bâtiment a une façade de 35 mètres au 20 rue Emile Deschanel, à deux pas de la Tour Eiffel et surplombant le Champ de Mars, l’esplanade paysagée au bout de laquelle, en bordure de la Seine, se trouve la célèbre tour.

    Sa superficie est de 2 145 mètres carrés, auxquels il faut ajouter 229 mètres carrés de terrasses, quelque 300 mètres carrés de jardin et 585 mètres carrés de sous-sol et de parking. A l’intérieur, il y a une dizaine de chambres, une piscine couverte, une grande salle de jeux et un espace spa. Le nouveau propriétaire va-t-il le garder tel quel ou va-t-il procéder à des réformes ?

    La presse marocaine ignore la nouvelle

    Les médias audiovisuels marocains ont ignoré la nouvelle de l’achat royal à Paris et seuls trois médias écrits numériques ont osé la publier, transgressant ainsi la censure voilée en vigueur au Maroc. La presse internationale en a largement parlé, généralement sous un angle négatif. Mohammed VI, le « roi des pauvres », de plus en plus éloigné de son peuple », titre le quotidien belge Le Soir. Lorsqu’il montait sur le trône, le monarque marocain aimait se présenter comme « le roi des pauvres ». L’influence du palais royal de Rabat a cependant réussi à faire taire certains médias, comme le magazine « Paris Match », qui a publié un reportage qui a été retiré quelques heures plus tard.

    L’annonce de l’achat immobilier a été largement commentée, généralement avec indignation, dans les réseaux sociaux. « Un vieux proverbe arabe conseille à celui qui n’a honte de rien de continuer de faire ce qu’il entend. Mohammed VI se trouve exactement dans cette situation. L’homme vient en effet de faire l’acquisition d’un hôtel particulier pour 80 millions d’Euros », a écrit, par exemple, le Marocain Salah Elyacoubi, basé à Genève, sur Twitter.

    Les trois sœurs du monarque et, surtout, sa mère, Latifa Amahzoum Alaoui, qui vit à Paris avec son nouveau mari, possèdent des biens dans la capitale française. Depuis qu’il a vendu sa résidence de 715 mètres carrés sur l’Esplanade des Invalides en 2011, Mohammed VI a parfois séjourné dans des hôtels de luxe, généralement près des Champs-Elysées. Lorsqu’il passe de longues périodes en France, il séjourne principalement au château de Betz (Picardie), à environ 75 km au nord-est de Paris, que son père, le roi Hassan II, a acheté en 1972.

    Si cet été Mohamed VI s’est offert le palais parisien, il y a deux ans, il a acquis le luxueux voilier Badis 1, long de 70 mètres. On ne sait pas combien elle lui a coûté, mais l’hebdomadaire « Tel Quel » de Casablanca a indiqué que son précédent propriétaire, le millionnaire américain Bill Duker, l’avait mis en vente pour 88 millions d’euros.
    Le cinquième monarque le plus riche du monde

    La fortune de la famille royale marocaine est estimée à environ 6,97 milliards d’euros, dont environ 4,85 milliards correspondraient à Mohamed VI, qui se classe ainsi au cinquième rang des monarques les plus riches du monde, selon diverses estimations de publications spécialisées. Par l’intermédiaire de Siger, la holding royale marocaine, le roi est le principal actionnaire d’Al Mada, un fonds d’investissement qui possède de nombreuses entreprises au Maroc et à l’étranger.

    Bien que Mohamed VI n’ait pas voyagé à l’étranger cette année en raison de la pandémie, il a pris de longues vacances dans son propre pays. Du début juillet à la mi-août, il se reposait à la résidence royale de Rincón, tout près de Ceuta. Il s’est ensuite installé à Al Hoceima, la capitale du Rif, également située au bord de la mer, où il prévoit de rester jusqu’au week-end prochain. Il retournera ensuite à Rabat.

    Source : Tlaxcala, 20 oct 2020

    Tags : Maroc, Mohammed VI, palais, Paris, luxe,




  • Malgré la main tendue de l’Algérie, le Maroc s’entête davantage dans ses attaques gratuites

    MALGRE LA MAIN TENDUE DE L’ALGERIE: Le Makhzen s’entête davantage dans ses attaques gratuites

    En ces temps assez complexes pour tous les pays du monde qui font face à une pandémie du Coronavirus qui dure dans le temps et dont les conséquences ont été ravageuses tant sur le plan économique que social, il se trouve que certains pays qui au lieu de gérer leurs propres problèmes internes, préfèrent plutôt faire dans la désinformation et dans les attaques gratuites contre d’autres pays. Ceci est le cas pour le royaume du Maroc qui semble avoir une dent contre l’Algérie en employant un langage dépassé dans un but unique, celui de faire oublier les gros problèmes auxquels fait face le peuple marocain et les difficultés qu’il rencontre dans son quotidien et quoi de mieux que de s’attaquer au voisin algérien, pour faire oublier aux sujets marocains, leurs propres préoccupations.

    Une fois de plus, les médias à la solde du Makhzen, s’en prennent directement aux institutions algériennes, en tentant par une désinformation manifeste et des mensonges que plus personne ne croit, de donner une fausse image des institutions algériennes les plus sensibles, à savoir la Présidence et l’institution militaire.

    Il est clair que la cadence imposée par la politique de la « Nouvelle Algérie » élargie sur tous les fronts, économique, social avec toutes les franges de la société en plus des grands projets et gros chantiers du logement à celui des prises en charges des zones d’ombres, cette cadence en pleine pandémie dérange quelques peu et fait des envieux, non seulement du coté des pays voisins mais mêmes plus loin de l’autre coté de la méditerranée.

    Si la majeure partie des pays vivent dans une austérité certaine, ce qui signifie une nette stagnation du volet économique, il se trouve que l’Algérie avec son programme de relance économique dictée par le Président de la République et l’actuel gouvernement de Abdelaziz Djerrad aidé en cela par une diplomatie très dynamique sous la houlette d’un Sabri Boukadoum très actif dans les instances internationales et dans le règlement des conflits régionaux et internationaux, laisse perplexe de nombreux observateurs.

    De son coté l’Armée nationale populaire (ANP), qui a su gagner la reconnaissance et le respect de tous les algériens avec le slogan devenu désormais célèbre de « Khawa-Khawa » n’a pas laissé indifférent hors des frontières du pays, à un moment ou des conflits éclatent un peu partout sur le continent et pas seulement, puisque d’autres régions du monde s’enlisent de plus en plus dans les guerres et les conflits.

    Malgré toutes les contraintes qu’imposent la pandémie du Covid19 depuis son apparition, l’Algérie est venue comme à son accoutumée, à l’aide de plusieurs pays en difficultés économiques et n’ayant pas pu affronter faute de moyens, les affres du coronavirus. Par solidarité, l’Algérie avec son armée, a apporté des aides médicales et des soutiens logistiques en plus des aides matériels et des équipements de premières nécessités en plus des dons de nourritures aux pays qui en avait besoin, on citera entre autres pays, la Chine aux premières heures de la crise sanitaire, le Niger, le Mali, la Libye et un peu plus à l’est, le Liban et bien d’autres pays encore avec lesquelles l’Algérie, n’a pas lésiné sur les moyens pour leur venir en aide.

    Tout ceci dérange quelque part et fait des envieux et le Maroc, malgré la main tendue à maintes reprises, ne cesse de s’attaquer à un pays voisin, alors que la Royaume aurait tout à gagner, s’il venait à accepter cette main tendue et ne plus obéir à des lobbys qui l’enfoncent de plus en plus dans une crise à laquelle, le Maroc ne semble pas encore trouver de solution.

    Zitouni Mustapha

    La Nation, 21 oct 2020

    Tags : Algérie, Maroc, Makhzen,


  • Le Maroc pointé du doigt dans l’assassinat de Samuel Paty

    Dans un article paru mercredi 21 octobre, le portail Jforum rappelle que l’ambassade du Maroc dément tout lien avec l’Islamiste Abdehakim Sefrioui. Ensuite, il se demande « pourquoi ce démenti ? ». Mais il n’apporte pas la réponse adéquate qui est que les autorités marocaines sont acculées par l’association du nom du Maroc avec tous les attentats terroristes commis en Europe depuis 2004.

    Une information rapportée par L’Express implique le Maroc directement dans l’assassinat du professeur Samuel Paty : Abdehakim Sefrioui, fiché « S » n’a pas été déchu de la nationalité en raison de sa proximité avec les autorités marocaines. Il a été aussi établi son appartenance au parti islamiste marocain PJD et avec la source d’inspiration de ce dernier, les Frères Musulmans.

    Aujourd’hui, Sefrioui est mis en cause pour «lien de causalité directe» établi entre l’attentat et la campagne qu’il a menée sur Internet en compagnie du parent d’élève Brahim Chnina.

    Selon le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, le meurtrier de Samuel Paty s’est « directement inspiré » des messages diffusés par ce parent d’élève et l’enquête a établi que des contacts avaient eu lieu entre les deux hommes avant le meurtre du professeur.

    Abdelhakim Sefrioui a effectué la démarche de contacter le père de l’élève pour l’appuyer dans sa campagne contre Samuel Paty.

    Charlie Hebdo a exprimé son étonnement du fait que « la police et la justice ne se soient pas intéressées à lui plus tôt ».

    Le média satirique français rappelle ses campagnes agressives contre les imams qui ne sont pas d’origine marocaine : le tunisien Hassen Chaglhoumi et l’algérien Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris. Des faits qui peuvent être imputés à l’agenda du Makhzen voulant contrôler la totalité des mosquées sur le sol français dans le but de s’assurer le contrôle et la manipulation des musulmans d’origine marocaine. Dans ce cadre, « on le retrouve un peu après dans l’équipe fondatrice du Conseil des imams de France (CIF), une structure qui veut faire pièce au Conseil français du culte musulman (CFCM) en cours de lancement », précise Charlie Hebdo.

    Tags : France, terrorisme, Samuel Paty, Charlie Hebdo, caricatures, Islamisme, Abdelhakim Sefrioui,

  • L’Ambassade du Maroc au Canada dans le collimateur

    Fatima Maarouf ne mâche pas se mots. Elle promet de les faire payer leurs menaces et l’argent qu’ils lui doivent. Eux, c’est le personnel diplomatique en service au Canada. En particulier, l’ambassadrice du Maroc, Soraya Othmani.

    Fatima Maarouf, citoyenne maroco-canadienne, travaille pour le gouvernement d’Ottawa dans le domaine de l’analyse économique et le marketing. Après plus de 20 ans, elle a tissé des amples relations au Canada, notamment avec les cercles associatifs et le Parti Libéral canadien. Elle jure d’utiliser ces relations pour traîner les diplomatiques marocains dans la boue et qu’elle possède assez de documents pour prouver l’existence de sociétés fantômes créés dans le but d’échapper au fisc canadien.

    Acculé, le ministère de Nasser Bourita promet de porter plainte contre Mme Maarouf, après avoir épuise tous les moyens pour la museler. Selon elle, elle a été victime de menaces de mort et un responsable de l’administration marocaine lui a annoncé qu’elle était poursuivie en justice et interdite d’entrée au Maroc, ce qui lui a empêché d’assister aux obsèques de ses parents.

    Dans une longue vidéo posté sur Youtube, Mme Maarouf raconte toute son histoire et son amour pour le Maroc, notamment pour le défunt roi Hassan II, qui, selon ses mots « malgré son despotisme et les années de plomb, il n’y avait pas ce niveau de corruption dans le corps diplomatique et les diplomates se distinguaient pour leur niveau intellectuel ».

    Les diplomates marocains, non seulement, refusent de lui rembourser leur part du financement de Festival marocain de Laval, ils ont aussi tenté de saboter ce festival en faisant pression sur les chanteurs invités et en semant des troubles et en provoquant des heurts entre jeunes festivaliers. La raison? Ils veulent diriger et contrôler toutes les activités de la communauté marocaine « dans le but de se remplir les poches ».

    En vue de calmer son esprit, les autorités marocaines lui ont organisé une invitation au nom du roi du Maroc et une rencontre avec lui. Elle garde l’espoir de voir Mohammed VI agir contre la corruption qui sévit dans ses institutions. Dans le cas contraire, elle promet de déstabiliser le corps diplomatique marocain du Canada.

    Fatima Maarouf a aussi lancé une pétition destinée aux marocains du monde entier y compris ceux vivant au Maroc demandant l’expulsion de l’ambassadeur du Maroc Soraya Otmani ainsi que de ses collaborateurs, la mise du centre culturel marocain de Montréal sous la tutelle des autorités canadiennes et une enquête sur les activités de Soraya Otmani.

    Tags : Maroc, Canada, Soraya Otmani, diplomatie, Nasser Bourita, Festival marocain de Laval, sociétés écrans, corruption, corps diplomatique, Fatima Maarouf,

  • Pétition contre le corps diplomatique du Maroc au Canada

    Fatima Maarouf, ressortissante franco-canadienne, a ouvert une pétition contre le corps diplomatique marocain en service au Canada.

    La pétition demande l’expulsion de l’Ambassadeur du Maroc Soraya Otmani, mettre le Centre culturel Marocain de Montréal ( Dar Al Maghrib) sous la tutelle du gouvernement du Canada, enquêter sur toutes les activités reliées à Toraya Otmani depuis qu’elle était consule du Maroc jusqu’à aujourd’hui: entre autre le financement de la construction du Centre culturel Marocain , Dar Al Maghrib à Montréal, la démolition et la construction de l’ambassade du Maroc à Ottawa, ouvrir une enquête sur le circuit des transferts d’argent vers toute institution marocaine au Canada ou Canadienne en lien avec la représentation diplomatique marocaine au Canada ( Ambassade, consulat, centre culturel,) depuis que Soraya Otmani était consule du Maroc à Montréal, récupérer l’argent volé et ou détourné des Marocains.

    Fatima Maarouf est analyste de marché reconnue qui travaille avec le gouvernement canadien, activiste dans le domaine associatif et politique canadien. Elle dispose d’un Magistère en économie, en plus d’un diplôme en Marketing et dministration des affaires. Elle jouit d’une grande expérience en matière d’enquête dans le domaine financier.

    Selon une vidéo qu’elle a posté sur Youtube, Mme Maarouf a été arnaqué par le corps diplomate en service au Canada suite à l’organisation d’un festival en partenariat avec le Centre culturel marocain de Montréal. Ce dernier n’a pas respecté ses engagements par rapport au budget du festival.

    Son insistence lui a valu des menaces de la part des officiels marocains, ce qui l’a poussée à faire une enquête qui lui a permis de découvrir l’existence d’entreprises écrans et d’autres fictives qui échappent au fisc canadien. « J’étais choquée de voir l’ampleur de la fraude découverte », dit-elle.

    En 2018, le ministère marocain des affaires étrangères a dépêché une délégation composée de 2 personnes pour lui proposer de l’argent contre son silence. Devant son refus, les autorités marocaines ont entamé une série d’intimidations, de menaces et d’attaques diffamatoires à travers les réseaux sociaux contre la personne de Fatima.

    Selon Mme Maarouf, le consul du Maroc à Montréal, Touraya El Otmani n’a aucun diplôme d’études, « même pas un diplôme du Baccalauréat », elle ignore tout du protocole diplomatique et ne parle pas anglais, la première langue officielle du Canada.

    Tags : Maroc, diplomatie, Canada, ambassade du Maroc au Canada, consulat, Fatima Maarouf, Touraya El Othmani, Festival marocain de Laval,

  • Un Maroc de façade

    par Alain Gresh, 3 juillet 2007
    Le Monde diplomatiqueUn Maroc de façade↑
    Lockerbie, une erreur judiciaire ?

    C’est le 21 décembre 1988 qu’un Boeing du vol Pan Am 103 s’écrase au-dessus du village écossais de Lockerbie, faisant 270 morts. Bien que plusieurs autres pistes aient été évoquées, notamment celle de la Syrie, des groupes palestiniens, de l’Iran, c’est finalement la Libye qui sera visée par une longue enquête pleine de rebondissements. Deux suspects libyens seront livrés en avril 1999 à la justice écossaise pour jugement (ce qui permettra au colonel Kadhafi un retour sur la scène internationale et un allègement des sanctions prises contre lui par les Nations unies). Le 31 janvier 2001, un des suspects est condamné à la prison à vie, l’autre est acquitté.

    Dans un texte de Jean-Pierre Langellier, son correspondant à Londres, et intitulé « Unique condamné pour l’attentat de Lockerbie, Al-Megrahi est autorisé à refaire appel, » Le Monde explique : « Ancien agent des services secrets libyens, Abdel Basset Ali Al-Megrahi, 55 ans, « pourrait avoir été victime d’une erreur judiciaire », a estimé une commission indépendante écossaise, sur la base d’éléments nouveaux recueillis pendant trois ans d’enquête. »

    « Dans leur rapport, les huit membres de la Commission pour l’examen des affaires criminelles estiment que « certaines des choses (…) découvertes pourraient signifier que le condamné est innocent, certaines qu’il est coupable », mais « c’est à un tribunal d’en décider ». »

    « L’affaire est donc renvoyée à la cour d’appel d’Edimbourg. Trois de ses juges examineront le rapport lors d’une procédure pouvant durer jusqu’à un an. La cour aura à choisir entre rejeter l’appel, ordonner un nouveau procès ou libérer le condamné. Al-Megrahi, détenu près de Glasgow, a toujours clamé son innocence. »

    En conclusion, Langellier écrit : « Dans une lettre adressée à l’ONU en août 2003, la Libye a reconnu sa responsabilité dans l’attentat. Elle a signé peu après avec Londres et Washington un accord d’indemnisation des victimes – portant sur 2, 7 milliards de dollars – qui a permis la levée des sanctions imposées à Tripoli par l’ONU et les Etats-Unis. »

    Rappelons que Pierre Péan, dans son livre Manipulations africaines (Plon, 2001), avait contesté la crédibilité de la piste libyenne. On pourra lire des extraits de ses thèses dans « Les preuves trafiquées du terrorisme libyen », Le Monde diplomatique, mars 2001. On notera le rôle du juge Bruguière, celui-là même qui a mordu la poussière lors des élections législatives de juin 2007 (sous la bannière de l’UMP).

    Gaza, la Palestine et l’Arabie saoudite

    Alors même que Mahmoud Abbas multiplie les déclarations intransigeantes concernant un éventuel dialogue avec le Hamas, l’Arabie saoudite, qui a parrainé les accords de La Mecque, semble développer une autre stratégie. Lors de sa tournée au Proche-Orient (après son voyage en France et en Europe), le roi Abdallah devait rencontrer Abbas à Amman. Cette rencontre a été annulée ,et la presse de la région donne comme explication le mécontentement du roi devant le refus obstiné d’Abbas d’explorer la voie du dialogue national. De plus, le président Moubarak, inquiet de la situation à Gaza, serait sur la même longueur d’onde que le souverain saoudien.

    D’autre part, Le Monde diplomatique de juillet publie un article que j’ai écrit sur la crise actuelle en Palestine, intitulé « Comment le monde a enterré la Palestine », dont vous aurez un aperçu sur notre site, mais pour le lire intégralement il faut acheter le journal 🙂

    A ceux qui douteraient encore que la création d’un gouvernement d’urgence par Abbas créerait les conditions d’une avancée de la paix, je conseille la lecture de l’analyse de Yezid Sayigh, « Hamas coup in Gaza », publiée par The International Institute for Strategic Studies, Londres.

    Un Maroc de façade

    Le Comité pour la protection des journalistes publie le un rapport accablant intitulé joliment Un Maroc de façade, signé de Joel Campagna et Kamel Labidi. Ce texte existe aussi en anglais et en arabe.

    En voici quelques extraits.

    (…) « Ce printemps, des responsables du gouvernement ont commencé à parler d’amendements au Code de la presse et de l’édition, appelant à la création d’un conseil national de la presse ayant le pouvoir de priver de publicité et d’interdire des journalistes pour de prétendues violations des règles déontologiques. Le projet de révision ne touche pas aux actuelles interdictions formulées en termes vagues sur le manque de respect à la monarchie, à l’islam, et sur la diffamation envers les institutions de l’Etat comme l’armée et l’appareil judiciaire. S’il limite le nombre d’infractions pouvant conduire un journaliste en prison, le projet de loi augmente cependant les amendes maximales pour des violations présumées de la loi. »

    « En réaction à ces tendances inquiétantes, le CPJ a envoyé une délégation à Rabat et à Casablanca, qui a passé dix jours à rencontrer des journalistes marocains et des membres du gouvernement, enquêter sur les restrictions faites aux médias, évaluer leur impact, et exprimer leur inquiétude aux autorités. S’il se vante d’avoir une presse écrite vivante, estime le CPJ, le Maroc a fini par compter sur un système feutré de contrôle judiciaire et financier pour continuer à tenir sous surveillance les journalistes entreprenants. Le bilan montre que les conditions de la liberté de la presse sont loin de la reluisante version fournie par les autorités et par beaucoup de journalistes. »

    (…) « Mais malgré un soi-disant régime parlementaire et une société civile dynamique, le pouvoir réel demeure fermement entre les mains du roi et du makhzen, un cabinet fantôme composé principalement de représentants du Palais, de dirigeants de l’appareil de sécurité et de l’armée, qui agissent en sous-main et donnent les principales orientations. Les critiques du régime disent que le roi et un petit groupe de proches collaborateurs accumulent le pouvoir plutôt qu’ils ne le libèrent, comme l’exigerait une vraie démocratie. La menace grandissante du terrorisme a aggravé les choses. Plusieurs attaques-suicides ont secoué Casablanca le 16 mai 2003, tuant 44 personnes. D’autres attaques, de plus faible ampleur, ont eu lieu depuis. Cet extrémisme violent combiné à un mouvement islamiste croissant a maintenu le Palais sur les dents et a peut-être poussé certains Marocains à vouloir donner la priorité à la sécurité sur les libertés publiques. »

    Diffférents moyens sont utilisés pour faire pression contre la presse, notamment les tribunaux qui condamnent les journaux à de lourdes peines. La publicité est un autre « argument ».

    « L’usage par les autorités de la publicité en guise de récompense ou de punition est un autre outil effectif. Selon de nombreux journalistes, compagnies d’Etat et agences gouvernementales privent les journaux critiques de ressources publicitaires cruciales. »

    « Les compagnies privées proches du roi et du gouvernement ont aussi retiré leurs annonces de journaux ayant eu une prise de bec avec le gouvernement. Quand Le Journal a été provisoirement interdit en 2000, le magazine a perdu 80 % de ses publicités, selon Jamaï. L’éditeur de Al-Ousbouiya Al-Jadida, Abdelaziz Koukas, note que son hebdomadaire indépendant gagnait auparavant environ 100 000 dirhams (12 000 $) par mois en recettes publicitaires mais que, depuis qu’il a été accusé d’offense au roi pour avoir publié, en 2005, un entretien avec Nadia Yassine, fille du dirigeant islamiste Abdel Salam Yassine, il n’a perçu qu’un total de 250 000 dirhams (30 000 $) en publicité. De grandes compagnies comme Royal Air Maroc, ONA et Meditel ont toutes arrêté d’acheter des espaces publicitaires, dit-il. »

    « La disparité des recettes publicitaires entre publications indépendantes et progouvernementales est évidente. Des journaux soutenant le régime, comme les quotidiens Aujourd’hui le Maroc et Le Matin, sont remplis de pages de publicité. « Dans Le Matin, il n’y a pas une page sans publicité », observe Anouzla en feuilletant l’édition du 2 avril. »

    En conclusion, les auteurs du rapport écrivent :

    « En dépit de l’amélioration par rapport aux années 1990, le CPJ conclut que la liberté de la presse a régressé notablement au cours des cinq dernières années. Malgré les progrès du Maroc, il reste encore beaucoup à faire dans un pays qui se décrit lui-même comme une monarchie constitutionnelle. »

    « Huit ans après le début du règne du roi Mohammed, les dirigeants marocains doivent joindre les actes à la parole afin de démontrer leur engagement public en faveur de la démocratisation et de la liberté de la presse. La loi sur la presse actuellement en révision fournit une occasion propice à l’abolition de mesures qui permettent au Maroc d’emprisonner ou d’interdire des journalistes de la même manière que ce qui se passe dans d’autres pays arabes, présentés comme beaucoup plus répressifs. Une réforme judiciaire est nécessaire pour éliminer les poursuites à caractère politique et les coups bas. Car enfin, quand des juges rendent des verdicts alors que la défense ne se trouve pas dans le prétoire, le soutien déclaré du Maroc à la modération et à l’Etat de droit ne peut que sonner creux. »

    Alain Gresh

    Le Monde diplomatique, 3 juillet 2007

    Tags : Maroc, Makhzen, réformes, Etat de droit, démocratie, répression, libertés, expression, presse, journaux, journalistes,

  • Maroc : Les marocains et le sexe !

    Eh oui ! les marocains ont une vie sexuelle ! Les statistiques revèlent que 98% de la population marocaine ( entre 13-50 ) pratiquent la masturbation. Ce chiffre ne parle pas que des ados qui commencent à peine à se de découvrir, mais ça parle aussi des femmes insatisfaites, de maris en froid avec leurs femmes, du professeur père de famille qui fantasme sur la super paire de nichons de la directrice et aussi et surtout de ceux qui crient partout qu’ils b… tout ce qui bouge. 98%, c est presque tout le monde. Alors, quelles sont les causes d’une statistique aussi élevée ? Qu’est ce qui fait que nos femmes, du moins la plupart sont insatifaites sexuellement? Et aussi, qu’est-ce qui fait qu’un père de famille qui a tout pour etre heureux, se laisse distraire par ce jeu dangereux qui n’a rien d’un jeu en l’occurence l’adultère ?

    Primo, au Maroc le sexe est et reste un sujet tabou. Mais un marocain est, comme tout être humain pardi, sexué de la tête aux pieds. Mais alors, qu’est-ce qui fait que les Marocains sont des cancres sexuellement parlant? C’est simple. Pour la seule et unique bonne raison qu’un marocain par définition est quelqu’un qui connait tout, et donc par là, il est de naissance doué pour les rapports sexuels.

    Le marocain est donc quelqu’un qui a imposé à son cerveau le fait qu’il était un bon coup, et du coup, c’est devenu normal chez lui de croire qu’il l’est et ne lui vient même pas à l’esprit qu’il ne sait pas s’y prendre. Ce qui nous permet de conclure que le marocain est un as de sexe (enfin c’est ce qu’il croit ).

    Deuxio, la quasi-totalité des marocains n’ont jamais eu et n’auront pas d’education sexuelle. Il faut dire que la plupart des marocains ignorent que les femmes ont, elles aussi, un orgasme. Il’n y a pas si longtemps que ça, j’ai décidé de faire une petite étude ou dois-je dire une petite enquête, j’ai donc décidé de demander à une vingtaine de personnes, des contacts MSN que je connais pas, de me dire ce que c’était qu’un clitoris. Personne ne savait ce que c’est. Mais quand je fesais l’éffort d’expliquer à ceux qui m’ont demandé des explications (seulement 10 me l’ont demandé) y a un seul qui l’a reconnu (il était marié) et encore d’une manière très … comment dire … je trouve pas le mot exact pour décrire ce qu’il m’a dit, je vous laisse en juger vous meme  » aaaahhhh bghiti tahdar 3la dik la7jira li 3Andhoum, li ila warrakti 3liha bjahd kikhrouj lboul » ( moi en tout cas, ça me fait rire :d:d:d la foction du clitoris chez ce type se résume à ça )

    J’ai essayé de savoir ce que cette personne savait à propos du clitoris à part ce truc qu’elle vient de me sortir. Je lui ai donc demandé s’il savait que la femme pouvait avoir beacoup de plaisir voire atteindre l’orgasme par simple stimulation de cette zone? Et là, le mec semblait ignorer totalement ce truc, mais comme tout marocain qui se respecte, m’a sorti le truc de « bien sûr » avec la pose du mec sur de lui et tout.

    Tertio, la notion de l’orgasme féminin varie d’une personne à une autre allant du mec qui croit que la femme atteint l’orgasme en un temps record, qu’elle n arrete pas « d’éjaculer » tout au long de la période de la pénétration (confusion du plaisir et de l’orgasme), à celui qui croit que la partenaire atteint l’extase en même temps que lui. Pour faire bref, le marocain en général tire son coup et se tire avec la certitude d’être un bon coup.

    Conclusion, les marocains accordent peu d’importance aux préliminaires. Enfin, et cette fois-ci du coté du sexe féminin, chose qui agace beaucoup d’hommes, la passivité de nos femmes. On dirait qu’on fait l’amour à des cadavres. Nos femmes ne sont pas coquines, soit pour ne pas paraitre comme des filles faciles (même en étant mariées), soit tout simplement, par timidité, chez nous le sexe, ne se pratique pas à deux mais à un et demi :p.

    (N.b : ces statisques n’ont rien d’officiel, elles sont là juste pour les besoin de l’article.)

    Source : Le blog insolite du disciple du diable

    Tags : Maroc, sexe, sexualité, éducation sexuelle, homme, femme, amour, mariage,

  • L’assassin de Samuel Paty portait, lui aussi, l’étiquette du Maroc

    Acculé par la force des événements, le gouvernement marocain, via son ambassade à Paris, s’est empressé de démentir “catégoriquement toute relation avec Abdelhakim Sefrioui”, figure de l’islam radical en France. La réaction de Rabat vise à dissimuler une réalité que les autorités françaises tentent d’occulter : “Le Maroc tente d’être derrière chaque imam, chaque mosquée et chaque communauté”, selon les mots du journaliste espagnol Ignacio Cembrero. Dans ce but, « il utilise ses agents pour surveiller, influencer et contrôler les communautés musulmanes », précise l’ancien correpondant à Rabat du journal El País et grand connaisseur du Maroc et du Maghreb.

    Selon le CNI, le service de renseignement espagnol, le Maroc a développé « une stratégie de grande ampleur » en Espagne. «Conçu et développé par le régime, son objectif est d’étendre son influence et d’accroître son contrôle sur les colonies marocaines sous le prétexte de la religion».

    Dans un rapport confidentiel envoyé en 2009 par son directeur aux ministres de l’intérieur, des affaires étrangères et de la défense, le CNI indique que les « objectifs prioritaires” de Rabat sont “le contrôle de sa communauté pour détecter les mouvements opposés au régime et empêcher l’émergence de courants islamistes en dehors du régime dominant » au Maroc.

    Cembrero sougline qu’il le fait « à travers son ambassade et ses consulats (…), le personnel associé et la Fondation Hassan II » présidée par la Princesse Lalla Meryem, sœur du roi Mohamed VI, et dont le budget n’est pas soumis au contrôle du Parlement marocain”.

    Dans un article paru sur le site Demain Online en 2014, le journaliste marocain Ali Benacher rappelle que “l’Islam en France, qui n’est pas monolithique, est divisé en plusieurs chapelles. Parmi les organisations marocaines qui dépendent de Rabat, d’autres organisations algériennes qui ne se déplacent qu’avec l’autorisation d’Alger, et d’autres sous le contrôle d’autres États musulmans comme la Turquie et l’Arabie saoudite”. “Mais c’est le Maroc, à travers la DGED (Direction générale des études et de la documentation, les services secrets étrangers du royaume), et avec la complicité des ministres de l’Intérieur français successifs, qui prend le dessus”, souligne-t-il, au même temps qu’il indique que “les pressions des services secrets marocains sur les proches des représentants de l’Islam en France (ou ailleurs) vivant au Maroc peuvent être si fortes que peu, voire très peu, leur résistent”.

    Ces informations sont corroborées par la dernière déclaration du président Emmanuel Macron sur le dénommé “séparatisme religieux”. D’après La Dépêche, Macron veut « libérer l’islam de France des influences étrangères ». Pour cela, le président compte renforcer le contrôle sur les financements des cultes et mettre fin à la tradition d’importer des imames de pays étrangers. Parmi ces pays, le Maroc dont le nom est cité dans tous les attentats terroristes commis en Europe depuis 2004, y compris l’assassinat du professeur Samuel Paty. Selon la presse, les enquêteurs sont arrivés à la conclusion que des vidéos ont poussé le meurtrier à passer à l’acte. Derrière ces vidéos se trouve Abdelhakim Sefrioui, un islamiste connu pour ses relations avec les autorités marocaines.

    Tags : Maroc, France, Islamisme, Islam, terrorisme, caricatures, Charlie Hebdo, Abdelhakim Sefrioui, Samuel Paty,

  • La princesse Lalla Salma du Maroc citée par la presse royale britannique

    Dans son pays d’origine, le Maroc, elle est ignorée, voire répudiée depuis sa mystérieuse disparition en 2017. Même le peuple marocain semble l’avoir répudiée depuis que Mohammed VI a annoncé leur divorce. Depuis, le sujet est devenu un tabou. Même la presse people française n’ose plus en parler depuis qu’elle a été menacée par l’avocat du roi Mohammed VI, Eric Dupond Moretti, l’actuel ministre français de la justice.

    Face aux multiples rumeurs sur son sort, les médias proches du pouvoir ont multiplié les flash médiatiques prétendant qu’elle a été vue sans jamais en apporter des preuves photographiques. C’est la raison pour laquelle, elle a été appelée la « princesse fantôme ».

    Si rien ne peut prouver les folles rumeurs sur son assassinat, rien ne prouve non plus qu’elle est encore en vie. Les autorités marocaines tentent d’étouffer l’affaire sous prétexte qu’il s’agit d’une affaire privée.

    Si au Maroc, le sort de Lalla Salma semble avoir été jeté aux chiens, ce n’est pas le cas dans les milieux des célébrités royales où son souvenir résiste à toutes les tentaives de l’effacer de la mémoire de ceux qui l’ont connue et sont témoins de sa classe, sa beauté et son élégance. C’est ainsi qu’elle a été citée par un des plus grands médias dont les têtes royales constituent son principal sujet.

    En effet, marquant le huitième anniversaire du mariage du Duque Guillaume avec la Comtesse belge Stéphanie de Lannoy, le célèbre magazine des rois et des princes, Royal Central, n’a pas manqué de rappeler la présence de la princesse marocaine bannie dans la cérémonie qui s’est déroulée à la Cathédrale de Notre Dame de Luxembourg aux côtés de nombreuses familles royales du monde entier portant son beau caftan, la robe traditionnelle marocaine qu’elle a toujours su honorer (voir photo).



    Trois ans après sa disparition, la question d’or reste : Saura-t-on un jour la vérité sur le sort de cette princesse si aimée par tous ceux qui ont eu l’occasion de la côtoyer?

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Duque Guillaume, mariage royal, princesse fantôme,