Catégorie : Maroc

  • La dictature au Maroc règne par la peur du pire « C’est moi ou le chaos ! ».

    Mon point de vue sur les formes élémentaires de la dictature dans mon pays ( Maroc).

    Par Orilio Leaks

    Indépendamment des explications sociologiques et politiques présentées concernant le régime néo-féodal marocain, les processus historiques de son implantation et le profil de ses principaux acteurs, en laissant de côté les schémas théoriques sur la dictature, le totalitarisme et l’autoritarisme et en prenant uniquement pour matière première ce qu’on a lu, vu et écouté, on peut déduire sans ambages le profil et le système de fonctionnement de la dictature au Maroc.

    Le pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu. Un chef d’État issu d’un protectorat français, ou d’un plébiscite populaire, contrôle tous les rouages sécuritaires, civils, économiques, militaires et administratifs du pays. Pour exercer ce pouvoir absolu, il n’a cure d’aucun texte, d’aucune loi, d’aucun code qui puisse freiner sa volonté ou contrôler ses directives. Les textes et les lois n’existent que pour servir le système de domination et constituer un support à l’arbitraire des sanctions.

    Le noyau du pouvoir est le chef de l’État entouré d’un cercle restreint de fidèles qui lui sont liés par des rapports de parenté et de consanguinité : les fils, les frères, les cousins maternels et le beau-frère, les copains etc.

    Trois instruments « basiques » font fonctionner le pouvoir : la terreur, la corruption et le couple propagande-endoctrinement. La terreur pratiquée est sidérale, infinie, une capacité à donner la mort sans limites sous la couverture de lois d’exception quasi éternelles.

    Pour ce faire, la population, les citoyens, au regard du pouvoir, muent et deviennent « inhumains ». Ils se transforment, selon le régime en « rats », en « criminels monstrueux », en « traitre », en « madaouikh », en «jiaanine», en « citoyens de 20 dhs ». Ainsi, on peut faire feu à volonté.

    Quant à la corruption, elle peut faire en soi l’objet d’une recherche approfondie, tant elle est variée, multiple et « créative ». Ce qu’il y a à retenir, c’est le grand dessein de « clientélisation à la corruption » de l’ensemble de la population. Tout le monde est invité à participer à la «grande bouffe» de la corruption, du petit douanier à la tête du pouvoir.

    S’il existe un droit reconnu par la dictature marocain, c’est bien le droit à être corrompu ! Tout le monde est impliqué, tout le monde est complice. Ceux qui refusent de jouer le jeu sont les suspects et les traîtres en puissance, des êtres « asociaux », potentiellement dangereux. Attention ! Honnête, donc suspect.

    Enfin, la dictature marocaine se construit « une image » supposée combler le degré zéro de liberté et de démocratie. À coups de propagande et d’endoctrinement, nos dictateurs de pouvoir absolu au Maroc choisissent leur thème préféré. Actuellement « c’est nous ou le chaos ! », un système de matraquage et d’informations distillées qui diffuse frayeur et méfiance au sein de la population. Celle-ci, atomisée, ayant perdu les liens fondamentaux de la solidarité de base, devient, selon les attentes du régime fasciste, demandeuse de stabilité à n’importe quel prix.

    L’image du régime telle qu’elle apparaît dans la propagande-endoctrinement est celle du gardien de la stabilité, d’une soupape de sécurité qui empêche les catégories sociales et les divers segments de la population de s’entretuer. Le propre de pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu est de créer et d’entretenir la guerre civile larvée tout en prétendant la contrecarrer.

    En matière de relations internationales, il recoure surtout au mensonge et au chantage. Le mensonge comme moyen de gagner du temps et de mettre en confiance les démocraties occidentales : en effet, les potentats marocains montrent patte blanche et déversent moultes promesses afin de gagner du temps et, en fin de compte, de ne tenir aucun engagement. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage, au terrorisme, au trafique de drogue, à l’émigration clandestine surtout, dirigées aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ».

    Quand ils prétendent lutter contre le trafic de drogue, l’émigration clandestine et au terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes, ils le font en fait contre des groupes qu’ils ont eux-même crées, entretenus et entraînés. Il les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant.

    Dans le système de guerre civile larvée mis en place, le régime constitue ses propres bases sociales. La dictature au Maroc n’est pas isolée socialement à l’instar des autres dictatures arabes et de certaines dictatures militaires africaines, d’Asie ou d’Amérique centrale. Elle émane et s’enracine dans des segments socio-culturels qui alimentent ce que Ibn Khaldoun a bien vu et nommé le asab, cet ensemble diffus de solidarité fondé sur la parenté, le clientélisme et le pillage, en vue de construire et de maintenir un pouvoir autour d’une famille tribale, d’une communauté religieuse et d’une région spécifique. C’est au sein de ces groupes ethno-socio-culturels que le pouvoir constitue ses réserves de sbires, hommes de main et autres barbouzes, supplétifs de l’armée régulière et de la police. Forces sûres, surarmées et surentraînées, elle surveille l’armée et les forces de l’ordre, intervient en parallèle et fait le ménage dans les unités trop sensibles aux doléances et aux chants de sirènes du peuple. Ultime rempart de sauvegarde du régime.

    L’économie n’est pas au centre de la vie sociopolitique. Elle ne produit pas le réseau d’intérêts qui crée normalement les liens sociaux et détermine (la politique). Elle constitue entre autres un outil de la dictature, est assujettie à la volonté du pouvoir et fonctionne comme un système de récompenses pour les clients et de sanctions pour les opposants et les récalcitrants.

    À noter aussi l’inexistence de frontières claires entre les biens publics et les caisses privées du chef de l’État et de sa famille au Maroc et l’utilisation de celles-ci contre les citoyens et les opposants. Il n’est pas hasardeux de faire observer la reproduction de ces « formes » dans tous ces pays arabes. Relèvent-elles d’un même fonds culturel ? Marquent-elles l’échec de l’État moderne démocratique face à la toute-puissance des structures primordiales, celles des ahl ? À quel prix les révoltes du printemps arabe pourraient-elles réduire ces structures faute de les éradiquer ? Face à la capacité infinie de nuisance et de violence, la non-violence est-elle possible et gagnante ? Dans la logique de ces systèmes, la guerre civile n’est pas une alternative malheureuse, mais semble bien constituer un fait accompli !

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, prédation, dictature, répression, corruption, clientélisme,

  • Quand Boumediène traitait le roi du Maroc de « bâtard »

    Lors d’un entretien entre le regretté président Algérien Houari Boumédiene et feu le roi Hassan II. Entretien qui à un moment donné, avait tourné au vinaigre et le ton c’était durci.

    Devant le ton dur de Boumédiene, le roi Hassen II pour impressionner le président algérien lui avait dit :

    « N’oublie pas que tu a affaire à un descendant du prophète (swsa) »

    Et le président Algérien de rétorquer :

    « Je ne savait pas que le prophète (swsa) avait laissé des bâtards ».

    Mediouri : le père biologique de Mohammed VI

    D’après le journal le Monde du 06/09/2004: « Mohamed Médiouri  était en effet épris de l’épouse légitime de Hassan II, « la mère des princes ». Il l’épousera après la mort du roi, en 1999, et vit aujourd’hui avec elle entre Versailles et Marrakech. »

    Oui, effectivement, la mère de Mohamed VI habite actuellement à Neuilly à Paris avec son amant Mohamed Mediouri ancien garde du corps de Hassan II chargé de la sécurité du palais royal.

    Au cours de Janvier – Fevrier 2008, Mohammed VI était absent du Maroc pendant plus d’un mois. Il était avec sa mère Lalla Latifa (veuve de Hassan II) et son amant Mohamed Mediouri (père biologique de Mohamed VI) qui habitent ensembles à Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, où ils se sont installés. La soeur de Mohamed VI Lalla Hasna vient également
    de quitter sa résidence de Londres et a acquis – avec son amant français – un joli appartement à Paris, rue Dumont d’Urville dans le seizième arrondissement, à deux pas de celui de la soeur chérie du Roi, Lalla Meriem.

    Mohamed Mediouri et Lalla Latifa, partagent leur temps entre leurs deux appartements de la rue de Berry à Paris et du boulevard Maurice Barrès à Neuilly. On les voit parfois rue Winston à la Résidence royale.

    Qui est donc ce Mohamed Mediouri que Mohamed VI propose  de mettre à la disposition de son ami Sarkozy pour assurer sa protection personnelle contre d´éventuels « cons » au cours de ses bains de foule en France – et à la manière royale makhzénienne marocaine ?

    En 1975, la sécurité royale marocaine a pour la première fois un nom, le Département de protection royale (DRP), et un visage, celui de Mohamed Mediouri. Un inspecteur de police de Marrakch qui excelle dans le tir et la boxe. L’homme au teint mat et à la fine moustache colle au monarque chérifien. Il est derière Hassan II sur toutes les photos, en toutes circonstances. Celà lui confère une certaine aura, qui lui permet de grignoter quelques prérogatives aux équipes de la Gendarmerie censées veiller sur Hassan II. Il était donc le Garde du corps du roi et chef des gardes du corps qu´il commandait avec maestria. Mediouri a véritablement été l’homme de confiance de Hassan II.

    « La mère de Mohamed VI (Lalla Latifa) était bien souvent confinée au harem avec des dizaines d´autres concubines du roi. Elle ne lui jamais était permis d´avoir des rapports intimes avec ses propres enfants qui étaient confiés, surtout, à des éducateurs juifs. Par contre, elle a eu – avec le consentement secret de son mari – une longue liaison sexuelle avec le policier Mohamed Mediouri qui est, en fait, le vrai père biologique de l´actuel roi du Maroc Mohamed VI. C´est-à-dire que Hassan II était un cocu consentant. Hassan II, lui-même, n´était pas le fils biologique de son « père » officiel Mohamed V, mais celui de

    Thami L´Glaoui, l´ancien pacha de Marrakech. « Le jour où le prince (future Mohammed VI) a appris que son vrai père n´était pas Hassan II, mais Mediouri, il a pris sa voiture et il est parti en roulant à tombeau ouvert. Il a alors eu un accident « , rappelle Jean-Pierre Tuquoi, l´auteur du livre « Le dernier roi ». Comment ce policier s´est-il introduit au palais?

    Dans les années 80, marquées par les émeutes urbaines, l’ambiance sociale est généralement tendue mais la vie du roi n’est pas mise en danger. Ce calme relatif permet à Mohamed Mediouri de mener une vie publique « au service de Sa Majesté ». En plus de son travail de garde du corps, Mediouri trouva aussi le moyen de se profiler en « dirigents sportif ». Il n’en a pas oublié sa vocation première pour autant et travaillait d’arrache-pied pour moderniser la sécurité de Hassan II, et celle des princes et princesses.

    L’omniprésent Mediouri recrute des jeunes à tour de bras dans les écoles de police, mais également dans les clubs de sport. Mehrad, Fikri et Jaïdi (le trio qui veille aujourd’hui sur la sécurité de Mohammed VI) sont par exemple ses recrues et ses élèves ». La sécurité rapprochée de Hassan II se professionnalisa.

    « Lors d’un voyage de Hassan II en Libye, ses gardes du corps ont été dépassés par les bains de foule que s’offrait le colonel Kadhafi. C’est l’une des rares fois où tout le monde, y compris Hassan II, a paniqué. Lorsque l’un des hommes de Mediouri a tenté de former un cordon de sécurité humain avec l’une des gardes du corps du colonel, cette dernière lui a sauvagement mordu la main », rapporte un ancien cadre de la sécurité royale de Hassan II.

    Plus tard, ce sont les escapades du jeune prince héritier Sidi Mohammed (future Mohamed VI) qui donnent du fil à retordre aux durs à cuire engagés au service de Mediouri (et de Hassan II). « Les équipes de Mediouri faisaient également du « renseignement » quand il s’agissait du prince héritier. Il n’était pas rare de voir le prince tentant, au volant de sa voiture, de semer ses gardes du corps, se mettant de facto en danger », se rappelle un gendarme, en poste près de la plage de Skhirat où le futur Mohammed VI se rendait souvent, vers la fin des années 1990.

    Deux intéressants ouvrages sur le Maroc : Notre ami le roi de Gilles Perrault (1990) et Le dernier roi de Jean-Pierre Tuquoi (2001). Leurs auteurs dressent un portrait sans complaisance du régime monarchique et un bilan critique de son règne, citant les propos de nombreux observateurs de la société marocaine : Sur Mohamed VI, par exemple: « Le mémoire qu’il a rendu était bidon. Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit. » (Jean-Pierre Tuquoi) ; « Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris la résidence des chefs d’Etat pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures » (un observateur) et « Nous sommes noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI pratique un despotisme enfantin. »

    Mohammed VI s´est marié avec Salma Bennani, jeune femme de 25 ans, native de Fès et issue d´une famille d´origine juive.  » Ce mariage est éminemment politique. Les rumeurs sur l’homosexualité de Mohammed se faisaient insistantes. Le palais devait réagir « , analyse l’écrivain Gilles Perrault, dont le livre Notre ami le roi avait été interdit par Hassan II.  » C’est vrai, il y a des rumeurs sur les mOEurs du roi. Mais Mohamed VI pense certainement que quand il aura un héritier, on n’en parlera plus « .  Homo, hétéro ? Cette question à une importance au Maroc! Le fait est que par bien des aspects, Mohammed reste mystérieux. Comme Sarkozy, Il peut se montrer colérique « , affirment invariablement les habitués de la Cour.  » Aujourd’hui, nul observateur ne peut se vanter de bien connaître le roi. Il reste, également comme Sarkozy, une dangereux énigme .

    « C’est peut-être en étudiant le comportement du père que l’on comprend le fils. – explique Jean-Pierre Tuquoi, auteur de l´ouvrage Le Dernier Roi – Hassan II était  quelque peu détraqué. Il vivait encore au XVIIe siècle. C’était quelqu’un de violent. Il battait ou faisait battre ses enfants pour un mot de travers, une mauvaise note, ou pour rien. Le roi a broyé l’existence de tout son entourage. Les enfants ont peut-être été les plus exposés et Mohammed VI en particulier. En qualité de prince héritier, il était en première ligne.  » Gilles Perrault confirme :  » Les enfants d’Hassan étaient battus. La punition classique, c’étaient les coups de cravache. Cela a lourdement pesé sur la personnalité de Mohammed VI. Très tôt, pour compenser le manque d’affection parental, Mohammed se crée un cocon en dehors de sa famille : un groupe d’amis, une petite équipe de fidèles qui partagent ses goûts pour les boîtes de nuit, la danse, les discothèques, le sexe et les autres plaisirs interdits de la vie. Ils ne le quitteront plus.

    Certains l’accompagnent jusqu´aujourd’hui à des postes clés.  » Le mémoire qu’il a rendu (à l´issue de ses études) était bidon . Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit « , raconte Tuquoi. Au dire de beaucoup, c’est l’ensemble de son cursus scolaire qui ne fut pas des plus brillants. Qu’importe, à l´issue de ses « études », il occupe le poste de coordinateur des services de l’état-major de l´Armée royale.  » Il n’y a pas laissé le souvenir d’un dingue de boulot « , raconte un proche.

    Durant cette période, Mohammed sort aussi beaucoup. L’argent ne manque pas. Avec ses frères et soeurs, il dévalise les boutiques à la mode ou s’amuse dans les boîtes et les restaurants, s’offre quelques virées à Londres, Paris ou New York. Le 23 juillet 1999, Mohammed succède à Hassan II, décédé. Il devient roi et se donne des titres : « roi », en tant qu’autorité qui exerce le pouvoir et « amir al mouminim », (« commandeur des croyants »!!!) En dépit de ces titres et d’autres, beaucoup de Marocains préfèrent le surnommer  » Sa Majetski « , en référence à sa passion pour le scooter des mers qu’il pratique régulièrement au large de Rabat. Car Mohammed aime le luxe. Comme Hassan II, qui comptait plus de costumes que de jours dans l’année, des milliers de cravates et de paires de chaussures, Mohammed s’habille chez les plus grands tailleurs juifs du monde. Certains couturiers, comme Smalto, se rendent régulièrement au Maroc pour renouveler sa garde-robe.

    La  » simplicité  » des grands hôtels internationaux ne lui sied guère.  » Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada, en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris  la résidence des chefs d’État pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures « , raconte un observateur. À l’instar d’Hassan II, il est un roi nomade. Il réside à Rabat, Agadir, Skhirat et dans les multiples palais dont il dispose.  » Au cours de ses incessants déplacements, Hassan II ne se séparait jamais de ses ministres. En revanche, Mohamed donne l’impression de voyager pour fuir le travail et les rudesses du pouvoir « , souligne Tuquoi. Il n´est vraiment à l’aise qu´à l’ombre de ses palais. Il adore égalament – comme Sakozy – prendre des bains de foule.   Après Hassan, il continue la tradition du baise-main.  ‘

    Un Marocain sur deux est analphabète. Un Marocain sur cinq végète en dessous du seuil absolu de pauvreté, avec moins d’un dollar par jour. 70 % des jeunes rêvent de  quitter le pays.  Nous sommes toujours noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI continue à pratiquer le même  despotisme que celui de son père.

    Au Maroc, c’est la stagnation totale. Le pays est dirigé par une élite de quelques familles le plus souvent d´origine juive qui sont prêtes à tout pour défendre leurs intérêts. Aujourd’hui, la déception est à la mesure de l’espoir né à la mort d’Hassan II.

    Aucune de nos institutions traditionnelles, ni le Parlement ni les partis politiques ni même la monarchie, n’a sérieusement entrepris le travail nécessaire de reconstruction.

    Source : Blida Eveil

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Hassan II, Médiouri, Gilles Pérault, Jean-Pierre Tuquoi,

  • Sahara Occidental : Voir El Aaiun et repartir de force

    Sous le titre de « Colonisation à la mode marocaine – Sahara occidental : voir Laâyoune et repartir (de force) », le magazine CQFD, dans son édition nº176 du mois de mai 2019, raconte l’histoire du périple de Nicolas Marvey « de la Courneuve à Laayoune ».

    Après avoir précisé que « depuis 1975, le Maroc occupe le Sahara occidental au mépris du droit international », CQFD rapporte que « pour avoir tenté d’y rencontrer des indépendantistes, Nicolas Marvey en a été expulsé illico » de la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Dans son article, l’auteur rappelle la situation juridique du Sahara Occidental en tant que territoire occupé par le Maroc depuis 1975, la résistance armée organisée par le Front Polisario contre l’invasion marocaine mise en veille en 1991 par le cessez-le-feu instauré sous les auspices des Nations Unies qui avaient envoyé une mission chargée de monitorer le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    Après avoir mentionné les tentatives marocaines de se soustraire de leurs responsabilités vis-à-vis de la communauté internationale, les interventions négatives de l’Espagne et la France au Conseil de Sécurité en vue défendre les intérêts du Maroc et ses violations des droits de l’homme ainsi que son pillage des richesses naturelles sahraouies, le magazine parle du rôle non constructif de l’Union Européenne vis-à-vis de la décolonisation du Sahara Occidental et les efforts de l’ONU à cet égard.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, El Aaiun, Laayoune, Nicolas Marvey, CFQD nº167,

  • Maroc : Manifestation à Taroudant contre la société Lafarge

    Au moment où Managem, propriété du groupe royal Al Mada, fait l’actualité internationale parce qu’un de ses avions a transporté 241 kilos d’or au Soudan de manière irrégulière, Lafarge Maroc, propriété aussi à 50% du groupe royal Mada (anciennement SNI, héritière de l’ONA) est à l’origine des protestations des populations du sud du Maroc suite auxquelles quatre activistes sont poursuivis en détention.

    Selon le site Goud, suite à l’arrestation de 4 activistes connus pour leurs protestations contre la société Lafarge Ciment, des dizaines de citoyens de la localité de Douar Amouslek, dans la province de Taroudant, ont organisé un sit-in en face du tribunal de première instance de Taroudant pour condamner ce qu’ils ont qualifié de « faux procès contre les prisonniers de la terre de Tidsi ».

    La monarchie marocaine s’entête dans son obsession pour l’argent au détriment des richesses du peuple marocain et faisant fi des risques de réputation et des conflits d’intérêt liés à l’activisme économique des entreprises appartenant à la famille royale.

    Le roi doit impérativement et immédiatement choisir entre être un acteur économique sans responsabilités politiques, ou un acteur politique sans implications économiques personnelles.

    Photo : DR

    Tags : Maroc, Mohammed VI, ONA, SNI, Al Mada, prédation, pillage, économie,

  • Maroc : Toutes les femmes de Mohammed VI, divorcées

    Au Maroc, le palais royal est devenu une maison de retraite pour divorcés. A leur tête, le roi Mohammed VI en personne qui a été lâché par sa femme à cause de son homosexualité.

    Le palais royal, depuis l’annonce de la nouvelle de son divorce par le magazine espagnol ¡Hola !, a essayé de justifier cela en s’en prennant à la princesse Lalla Salma en la qualifiant « d’arrogante » et « méprisante » qui n’arrive pas à s’entendre avec ses belles-sœurs. C’était pour dissimuler les véritables raisons qui l’ont poussée à quitter le roi.

    La réalité est beaucoup plus amère. Salma Bennani vient d’avoir ses quarante ans, l’âge de la raison, dit-on.

    Selon Michel Conte, artiste, chorégraphe, compositeur et metteur en scène décédé en 2008, « les femmes qui pensent que leur vie est finie parce qu’elles ont 40 ans sont des femmes qui n’ont jamais commencé à vivre ». Et Lalla Salma veut vivre sa vie en plenitude, découvrir les plaisirs de la vie qui ne commencent qu’à l’âge de la sagesse et la maturité physique et sexuelle.

    Toute une panoplie d’éléments qu’elle ne trouve pas aux côtés d’un homme malade, qui s’est marié pour la seule raison d’avoir un héritier pour son trône, et qui n’éprouve aucune attirance pour les femmes.

    Ne dit-on pas que « Pour beaucoup de quarantenaires, c’est un moment d’apogée sexuel ?».

    Dans le but de cacher toutes ces vérités, Mohammed VI a été tenté d’enfermer son ex par crainte qu’elle parle, qu’elle dévoile la vérité sur son orientation sexuelle. C’était sans compter sur sa stature internationale et son aura mondial qui ont poussé la presse people à se révolter contre la disparition de la femme qui a donné une autre image à la monarchie marocaine, même si c’est une fausse image.

    Il y a aussi sa sœur, Lalla Meryem, la fille aînée du roi Hassan II née en 1962, marié en 1984 à Fouad Filali, un mariage qui vaudra à ce dernier la nomination de patron du holding royal ONA. En 1997, ils divorcent. Selon les rumeurs, Lalla Meryem est addicte à la consommation de cocaïne. Les citoyens marocains l’appellent « la junkie ».

    La princesse Lalla Asmae née le 29 septembre 1965 à Rabat, elle est la deuxième fille et troisième enfant de Hassan II. Elle a été mariée en 1986 à Khalid Bouchentouf, fils d’une prestigieuse famille de Marrakech.

    Lalla Hasna, celle qui a été accusée par les rumeurs d’avoir tué Lalla Salma. Elle entretenait une relation sentimentale avec le toreador espagnol Miguel Baez « El Litri ». Le jour où son père a appris la nouvelle, il l’a mariée à Khalil Benhabrit en 1991. Son mariage n’a pas duré à cause des aléas royaux.

    Et la dernière des dernières, le divorce de Lalla Soukayna, la fille de Lalla Meryem. Un « divorce en catimini », selon la presse marocaine.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lalla Hasna, Lalla Asmaa, Lalla Soukayna,

  • Maroc : Photos de Lalla Hasna en bikini au Brésil

    Il est vrai qu’au Maroc il n’est pas recommandé à une femme de se dénuder en public, de peur d’être dilapidée, répudiée ou qualifiée de « garce ». Au pays de Mohammed VI, il n’est pas conseillé de nager en bikin. C’est peut-être la raison qui a poussé la sœur du roi, Lalla Hasna, à choisir d’aller en quête de soleil au Brésil.

    Lalla Hasna est libre de disposer de son corps comme elle le désire. Cependant, le fait que son frère, le roi Mohammed VI, ait décidé de s’autoproclamer « Commandeur des Croyants » handicape cette liberté. Mais cette « commanderie » ne semble pas convaincre la famille royale, elle-même, puisque même la femme du roi a été aperçue en bikini à la plage de Miami, aux Etats-Unis.

    L’Amérique semble une destination favorite pour les vacances de la famille royale même s’ils ont silloné la planète entière en quête de loisirs en faisant des dépenses faramineuses. Mohammed VI a laissé 5 millions d’euros en Grèce en une semaine de vacances avec son épouse et ses enfants. Son frère, Rachid, lui, a dépensé 12.000 dollars pour un dîner à Acapulco, au Mexique. Des faits que la presse marocaine n’osera jamais en parler, alors que des millions de marocains vivent dans la précarité.

    Pour rappel, Hasna Alaoui est divorcée. Dans les années 1990, elle a vécu une histoire d’amour avec le toreador espagnol Miguel Báez, connu sous le nom de « El Litri ». Son père, le roi Hassan II a piqué une sacrée crise lorsqu’il a appris qu’elle rencontrait El Litri. Elle a été immédiatement contrainte de se marrier avec Khalil Benhabrit avec lequel elle a eu deux enfants : Lalla Oumaima et Lalla Nouhaila.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lalla Hasna, Moulay Rachid, dépenses, vacances,

  • Le roi du Maroc et les 40 voleurs d’or soudanais

    Le directeur du département des opérations des forces soudanaises de soutien rapide, le général Othman Mohamed Hamid a confirmé jeudi que le montant de l’or saisi, estimé à 241 kilogrammes appartenait à une société minière marocaine.

    Une partie seulement (93 kg) de la quantité saisie portait une autorisation officielle, le reste a été illégalement transporté dans une tentative de trafic illicite par une entreprise marocaine officiellement établie au Soudan.

    Selon une source soudanaise citée par le site Bajnews, « la société marocaine a essayé de profiter du manque de contrôle pour mener des actions illicites », le Soudan traversant une conjoncture particulière en raison de la chute du président Omar El Bachir.

    Pour rappel, Managem appatient à la société Al-Mada, connue dans le passé sous le nom de Société nationale d’investissement (SNI) dont le principal actionnaire est Siger, la holding de la famille royale du Maroc.

    Managem est présente au Maroc, Gabon, République Démocratique du Congo, Soudan, Burkina Faso, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire et Éthiopie.

    Tags : Maroc, Soudan, trafic d’or, Managem, Al Mada, SNI, Siger,

  • Un diplomate américain explique pourquoi le Maroc s’oppose à un référendum au Sahara Occidental

    Dans un télégramme envoyé le 17 août 2009, le Charge d’Affaires de l’ambassade américain à Rabat, Robert P. Jackson, souligne que le Maroc ne fait pas confiance aux votants qui sont originaires de la région de Guelmim et Tan-Tan et qui ont été enregistrés dans les listes électorales.

    Le diplomate américain rappelle que « depuis que le roi Hassan II a lancé la Marche Verte en 1975, la question du Sahara Occidental a été intimement liée à la stabilité du trône et du Maroc lui-même, en raison des « tentatives de coup d’État » et de sa « guerre contre la gauche » . Il a. ajoute-t-il « utilisé le Sahara Occidental pour renforcer le nationalisme et garer son armée loin dans le désert ».

    Ensuite, il précise que « après avoir pris le contrôle du Sahara Occidental, le Maroc a essayé d’influencer tout vote en favorisant l’immigration par ses nationaux, qui représentent maintenant plus de la moitié des quelque 385.000 résidents du territoire. Peut-être la moitié des immigrants, cependant, étaient eux-mêmes sahraouis, originaires de régions situées juste au nord de la ligne de démarcation qui abritait également certains des Sahraouis les plus nationalistes. Dans un référendum qui pourrait inclure l’indépendance, ils ne sont pas considérés par le gouvernement comme des électeurs fiables, expliquant en partie la réticence du gouvernement marocain au vote ».

    Jackson ajoute, dans un commentaire, que « curieusement, nous ne connaissons aucun défenseur de l’indépendance qui ait déjà revendiqué les territoires sahraouis au Maroc, en Algérie ou en Mauritanie dans le cadre d’une patrie nationale, bien que certains membres du CORCAS aient tenté sans succès d’inclure les parties marocaines (les territoires sahraouis sous occupation marocaine, ndlr) dans la région autonome, au moment où elle a été proposée pour la première fois. L’absence d’un nationalisme plus vaste, avec la guerre du Polisario dans les années 1970 contre la Mauritanie — le seul Etat saharien au monde — suggère que le conflit est moins nationaliste que géopolitique, lié à un conflit beaucoup plus ancien entre l’Algérie et le Maroc, et ne favorise guère la création d’un État indépendant ».

    L’argument du diplomate américain rejette en block la thèse de la prétendue intégrité territoriale brandie par les marocains en vue de justifier leur agression contre les sahraouis. Hassan II a envahi le Sahara Occidental parce qu’il voyait son régime en danger avec la présence d’un Etat sahraoui indépenant proche de l’Algérie.

    Jackson propose de résoudre le problème des réfugiés sahraouis en leur octroyant la nationalité espagnole et leur permettant d’émigrer . « Compte tenu, dit-il, de la faible population en jeu, l’Espagne, en octroyant la nationalité espagnole, avec la possibilité de migrer vers l’Espagne, ses îles Canaries voisines ou ailleurs en Europe, est significatif et, même dans un temps plus opportun, la réinstallation pourrait être un moyen simple de régler le sort des réfugiés ».

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Hassan II, Marche Verte, Algérie, Guerre Froide, Mauritanie,

  • Le roi du Maroc impliqué dans une affaire de contrebande au Soudan

    Les forces d’intervention rapide ont intercepté ce jeudi au Soudan une cargaison d’or en contrebande chargée dans un hélicoptère appartenant à la société Managem, une filiale de holding du roi du Maroc.

    Selon une dépêche de Reuters diffusée jeudi, les Forces soudanaises de soutien rapide (FSR) ont saisi 241 kilogrammes d’or dans un avion qui avait atterri jeudi à Khartoum dans le cadre d’une enquête sur un possible trafic illicite. L’avion avait quitté l’État du Nil, a précisé RSF.

    Le général Othman Mohamed de RSF a déclaré que seuls 93 des 241 kilogrammes avaient été dédouanés pour l’exportation. Le statut de la quantité restante n’était pas clair, ajoute la même source.

    « Notre devoir est maintenant d’amener cette quantité importante vers la banque centrale soudanaise afin qu’elle puisse compléter les mesures juridiques nécessaires », a-t-il déclaré.

    L’exploitation de l’or est l’une des principales sources de devises du pays, qui produit environ 100 tonnes de ce métal par an.

    On estime que 70% de la production est exportée clandestinement, les producteurs tentant de se soustraire à la réglementation les obligeant à vendre de l’or à la banque centrale en monnaie locale à un prix nettement inférieur au taux du marché noir.

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  • Maroc, la maîtresse docile et soumise de la France

    Selon l’ancien ambassadeur de France aux Nations Unies et à Washington, Gérard Araud, le Maroc est une «maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».

    Le diplomate français, aujourd’hui à la retraite, a fait cette déclaration en 2011 lors d’une rencontre avec le célèbre acteur espagnol Javier Bardem qui réalisait à l’époque son documentaire sur le Sahara Occidental titré « Enfants des nuages, la dernière colonie ».

    Le dictionnaire définit le mot maîtresse comme « femme qui s’est donnée à un homme hors mariage ». Cet homme est son amant, un homme généralement marié qui n’entretient pas des sentiments d’amour à l’égard de sa maîtresse.

    Autrefois, le mariage se constituait sur des bases économiques ou politiques, où l’amour était souvent absent. Alors, l’homme cherchait une maîtresse comme un prolongement naturel du mariage et un exutoire de sexualité masculine parfaitement toléré. Mais pas de symétrie pour l’épouse qui était dénigrée et ostracisée, si elle prenait un amant.

    Dans un couple marié, les liens entre l’homme et la femme sont profonds notamment s’ils partagent des enfants. Alors, leur relation devient une relation de dépendance. L’homme ne sait plus se passer de son épouse et viceversa. Mais, dans cette relation, la sexualité perd en intensité, ce qui entraine une situation corrosive, irritante et inconfortable. C’est à ce moment-là qu’il commence à penser qu’une maîtresse est indispensable pour assouvir ses instincts animaux.

    Ces aspects caractérisent les relations entretenues entre la France et le Maroc. Paris étant obligé à défendre ses milliers d’entreprises installées au royaume de Mohammed VI, mais qui ne prend plus son pieds en raison de l’économie moribonde du royaume et le Maroc qui a besoin du soutien de la France au Conseil de Sécurité pour s’épargner toute résolution qui ne lui offre pas le territoire du Sahara Occidental sur un plateau d’argent.

    Leur relation est telle que lorsqu’un président français visite l’Algérie, l’état d’alerte est déclaré au Maroc. Une situation qui a poussé le premier ministre français Jean-Marc Ayrault à rassurer ses alliés marocains en rappellant que toute relation de la France avec le Maroc n’est pas forcément au détriment des relations avec Rabat.

    La dépendance de la France est arrivé au point que le roi du Maroc, après chaque élection française, s’installe dans son cháteau de Betz dans le but d’arracher une rencontre avec le nouveau locataire de l’Elysée. Ce dernier doit rassurer la maîtresse pour éviter des scènes de jalousie.

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