Catégorie : Maroc

  • Mohammed VI retourne au Maroc pour distribuer le panier de la honte

    « Le roi du Maroc retourne au Maroc pour distribuer le panier du Ramadhan ». C’est ainsi qu le site Hespress a titré son article dans le but de présenter ce retour comme un geste de générosité de la part du roi du Maroc envers son peuple. Ce panier de la honte constitué de 10 kg de farine, 2 pains de sucre (4kg), 5 litres d’huile de cuisine et 250 grammes de thé, dont la valeur ne dépasse pas les 122 DH par panier.

    En réalité, le financement de ce panier vient de la sueur du contribuable. Le citoyen paye et c’est le roi qui en s’en vante de cette médiocre opération qui illustre la précarité de la situation sociale d’une grande majorité du peuple marocain. Ainsi le contribuable mamrocain finance une opération visant à édulcorer l’image du roi auprés du citoyen lambda dépassé par les événements.

    Le roi du Maroc offre ce panier comme solution circonstancielle au lieu d’oeuvrer pour une solution permanente moyennant un programme de développement économique et social qui sortirait les citoyens du besoin de ce panier qui n’est même pas suffisant pour nourirr une famille pendant une semaine.

    Une opération de marketing interne au lieu de réformer la caisse de compensation et au lieu d’une solution durable et cŕedible.

    Il y a lieu de rappeler que ce panier a été la source d’un malentendu entre Mohammed VI et l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika. Lors de la distribution d’un lot de logements, une dame a sorti des youyou de joie. Bouteflika lui a répondu : « Oui, Madame, vous pouvez vous réjouir, ceci n’est pas de la harira ». Il y faisait référence à la harira que le roi du Maroc distribuait.

    Le président algérien a, ainsi, mis en exergue le carctère ridicule de ce geste qui ne sert qu’à l’image d’un roi qui a affamé son peuple suivant l’enseignement de son père : « affame ton chien, il te suivra, engraisse-le il te mordera ».

    Tags : Maroc, Mohammed VI, panier du Ramadhan,

  • Officiellement, Lalla Salma, toujours l’épouse du roi du Maroc

    Salma Bennani, princesse Lalla Salma depuis son mariage avec le roi du Maroc continue d’être officiellement l’épouse de Mohammed VI. Aucun communiqué de la justice n’a annoncé son divorce.

    Cependant, son histoire a fait couler beaucoup d’encre en raison de sa disparition de presque deux ans. Les marocains, la presse, le prince Harry et son épouse et les rois d’Espagne se sont posés des questions sur sont sort. Au niveau international, la princesse avait un aura très particulier, l’OMS l’avait déclarée ambassadrice d’honneur en raison de ses efforts dans le domaine de la lutte contre le cancer et en faveur des patients qui souffrent de ce mal. En effet, la princesse est impliquée auprès de patients atteints de cancer depuis des années et a même fondé sa propre fondation en 2005 pour lutter contre cette maladie.

    Comme si de rien n’était, selon certains médias, dernièrement, elle a été aperçue deux fois dans les dernières semaines. La première dans un snack de la Place Jamaa El Fna et la deuxième dans le centre oncologique de Beni Mellal. Cette dernière sortie ne peut pas être considérée comme un retour en force de la princesse marocaines s’agissant d’une visite entourée de beaucoup de discrétion et hors de toute agenda royal.

    Ces apparitions manquent de la valeur ajoutée en raison du silence du palais royal à cet égard. Aucune annonce ni photo de la part des sources officielles. Aucune de ses deux sorties de Lalla Salma ne peut confirmée avec des preuves à l’appui.

    Selon certaines sources, ces apparitions de la princesse marocaine pourrait être une idée du palais royal visant à mettre fin aux rumeurs sur son sort suite à son absence lors des cérémonies d’accueil des souverains espagnols et du prince Harry d’Angleterre.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, 

  • Maroc : Quand Mandela s’indignait en privé de certaines « pratiques » de Dar Makhzen

    Il n’a pas été le seul à s’en indigner, mais il était celui dont l’indignation était la plus sincère. Selon une source proche d’un défunt et connu politicien, lors de sa visite au Maroc en avril 1995, Nelson Mandela aurait appris que les noirs qui servaient directement Hassan II, ses « abids » (esclaves), comme disent encore certains au Maroc, lui baisaient la main. Mais pas de la même manière que le font pratiquement tous les Marocains, mais d’une manière assez spéciale.

    Hassan II obligeait ses « abids » à baiser sa main enveloppée d’une sorte de mouchoir en tissu ou un fichu.

    « Sidna » senior estimait que les lèvres aimantes charnues de ses noirs, dont la plupart vivaient et résident encore à Touarga, le quartier situé à l’intérieur du palais royal de Rabat, étaient indignes d’effleurer sa divine main.

    Mandela, chantre de la lutte contre le racisme anti-noir, en aurait gardé un souvenir amer jusqu’au point de le dire en privé à ce politicien marocain qu’il considérait comme un ami.

    Mais pourquoi cette indignation sélective cher Madiba ? Il y avait pire au Palais. Certains, et pas un petit nombre, ne baisaient pas seulement les mains de « Sidna » senior, ils lui baisaient également les pieds.

    Demain Online, 06/12/2013
    Tags : Maroc, Afrique du Sud, Nelson Mandela, esclavage,
  • Maroc : Naufrage d’une embarcation suite à une bagarre entre migrants !

    Le bateau a chaviré à 100 mètres de la plage de Sabadia, dans la région d’Al Hoceima, alors qu’il se rendait en Espagne

    Selon le site El Faro de Ceuta qui cite une une source sécuritaire, un bateau qui se dirigeait à l’Espagne a naufragé samedi au large des côtes marocaines. Un migrant marocain a été blessé et 14 autres de la même nationalité ont sorti indemnes.

    L’embarcation a chaviré à 100 mètres de la plage de Sabadia, située dans la région de la ville d’Al Hoceima, dans le nord du Maroc, à la suite d’une bagarre entre ses occupants.

    Quatorze des occupants du bateau sont revenus à la côte en nageant, tandis qu’un autre a été sauvé par la marine royale marocaine et transféré à l’hôpital provincial Mohamed V.

    La source a déclaré que deux des migrants qui étaient indemnes ont été arrêtés par la marine et remis à la police judiciaire.

    Selon le compte Twitter Arif Tweets, qui a rapporté le naufrage les passagers de cette embarcation sont des Rifans qui veulent échapper à la répression du Makhzen et certains entre eux ont péri dans leur tentative.

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, migration, répression,

  • Maroc : l’épouse du ministre Mezouar touchait 10 millions comme fonctionnaire « fantôme »

    L’épouse de l’ex-ministre des affaires étrangères Salaheddine Mezouar touchait la somme de 10 millions de centimes (près de 10.000 euros) en tant que fonctionnaire « fantôme ».

    Selon des sources citées par le site Noon Presse, l’épouse du patron de la principale organisation patronale CGEM recevait son salaire de la banque Crédit Agricole sans avoir jamais mis les pieds dans l’institution dont elle est sensée être employée. Pour justifier son absence, elle prétandait accompagner son mari lors de ses déplacements à l’étranger.

    D’après le site TelQuel qui cite le journal le Matin, entre 2012 et 2015, le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration affirme que 20.000 personnes ont été licenciées sur les 70.000 à 90.000 « fonctionnaires fantômes » que compte encore aujourd’hui l’administration marocaine.

    Les emplois fictifs (fonctionnaires fantômes) constituent un véritable au Maroc en raison de la corruption qui gangrène toutes les institutions du pays où les responsables, en échange d’un pourcentage du salaire, tourne le regard vis-à-vis des absences des employés.

    Tags : Maroc, corruption, emplois fictifs, fonctionnaires fantômes, Salaheddine Mezouar,

  • Maroc : Un exorciste tue sa sœur de 5 ans pour lui extirper les démons

    Le charlatanisme continue de faire des ravages au Maroc. Un homme a torturé jusqu’à la mort sa sœur âgée de 5 ans dans une séance d’exorcisme (roqia) en vue de sortir les démons qui la possèdent avant de s’en prendre à sa propre mère qui a réussi à s’enfuir et dénoncer les faits dans un poste de la Gendarmerie.

    Selon l’agence EFE, qui cite le journal Al Massae, les faits ont eu lieu dans la région de Kenitra, une zone agricole au nord de Rabat et le procureur a déjà donné l’ordre d’ouvrir une enquête dans le but de jetter la lumière sur ce qu’il s’est passé.

    La personne impliquée, un jeune de 20 ans, était convaincue que sa sœur de 5 ans était possédée par les démons et il a voulu, d’abord avec une séance de roqia, un traitement qui consiste à lire le Coran en suivant un rituel pour expulser les supposés esprits qui l’ensorcellent.

    Constatant que la roqia no donnait pas les résultats escomptés, le jeune a utilisé une arme blanche contre les démons présumés qui habitaient le corps de sa sœur jusqu’à la tuer. Ensuite, convaincu que les démons s’étaient logés dans le corps de sa mère, il a essayé de l’égorger.

    Cependant, la mère a réussi à lui échapper pour dénoncer les faits.

    Au Maroc, beaucoup de faux exorcistes profitent des opérations de la roqia en vue de violers leurs soi-disant patientes. Dans la ville de Berkane, l’un de ces charlatans filmait ses ébats sexuels avec ses victimes et les vendait à des sites pornographiques.

    Tags : Maroc, exorcisme, roqia, démons, superstition, charlatanisme, sorcellerie,

  • Maroc: Le Festival de l’Âne de Beni Ammar, une première au monde arabe

    Inédit dans le monde arabe, la population de Beni Ammar rend hommage à un animal qui joue un rôle clé dans la vie de millions de citoyens au Maroc.

    La localité montagneuse de la banlieue de Meknès organise une fois par an au mois de juillet le Festival de l’âne où cet animal est mis à l’honneur dans le but de rendre hommage à ce travailleur dévoué et infatigable. Il s’agit plus d’une tradition qui se perpétue dans le temps, mais c’est quand même aussi une belle façon de reconnaître le rôle clé de l’âne dans la vie quotidienne des marocains pour lesquels il constitue une source du pain quotidien pour alimenter des millions de familles.

    Dans ce festival, on procède à l’lection d’un âne sur la base des critères de la beauté et la rapidité. Les organisateurs affirment que le but de cette activité n’est pas les loisirs, mais rendre la considération aux ânes et la reconnaissance du rôle historique qu’il a joué au service de l’humanité.
    Malgré cela, il est victime des traitements les plus vilains ainsi que du mépris et de l’humiliation.

    Selon Abderrahim Alatri, chercheur en sociologie, « l’âne fait partie de la classe ouvrière, le prolétariat, au sein de la famille animalière, malgré qu’il se trouve à la base de la construction de beaucoup de routes et qu’il a des potentialités qui restent à découvrir et dont la science est appelée à dévoiler».

    Dans ce festival, les organisateurs ont concocté un riche programme pour faire de cet évènement une véritable fête populaire, où la joie et le bonheur sont toujours au rendez-vous.  Ce programme se décline sur plusieurs axes. D’abord, il y aura un côté festif. Ils ont prévu pour cela une course des ânes et un gala artistique à la clôture du festival. Mais, leur principal désir et but est aussi de sensibiliser les citoyens sur la place qu’occupe l’âne dans la société marocaine.

    Tags : Maroc, Beni Ammar, Festival de l’âne,

  • Maroc : Le groupe de travail de l’ONU gravement critiqué devant une cour de justice

    DETENTION ARBITRAIRE DU JOURNALISTE TAOUFIK BOUACHRINE: LE GROUPE DE TRAVAIL DE L’ONU GRAVEMENT CRITIQUÉ DEVANT UNE COUR DE JUSTICE MAROCAINE

    • Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (GTDA) avait appelé les autorités marocaines à libérer immédiatement Taoufik Bouachrine et à lui accorder réparation

    • La défense des parties civiles a qualifié le rapport de « simples paperasses sans aucune importance » et a accusé Taoufik Bouachrine d’avoir corrompu le Groupe de Travail

    • Taoufik Bouachrine, journaliste marocain critique du gouvernement, est détenu en isolement depuis plus de 14 mois après avoir été faussement accusé de viol et trafic d’être humain ; le procès en 1ere instance avait été entaché de nombreuses et graves irrégularités

    CASABLANCA, 30 avril 2019 – Lors de la deuxième audience du procès en appel du journaliste Taoufik Bouachrine le 26 avril, alors que la Cour d’Appel de Casablanca doit répondre à la demande de libération immédiate formulée par la défense le 9 avril 2019, le juge a autorisé l’intervention de la partie civile sur la question de la détention arbitraire du journaliste Taoufik Bouachrine, violant ainsi les dispositions de l’article 752 du Code de procédure pénale marocain.

    C’est à cette occasion que des avocats des parties civiles ont qualifié le rapport du GTDA de « paperasses sans valeur et sans aucune importance » et ont accusé le journaliste d’avoir « payé le GTDA » en affirmant que le rapport du GTDA était un travail sur commande.

    Le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu en isolement depuis son arrestation en février 2018 pour violences sexuelles présumées. Sur les quatorze supposées victimes, quatre n’ont jamais répondu aux convocations du tribunal tandis que cinq autres, conduites de force au tribunal, ont refusé d’accuser le journaliste, menant l’une d’entre elles à être condamnée à 6 mois de prison ferme pour outrage à un officier de police judiciaire. Taoufik Bouachrine, directeur du quotidien marocain Akhbar al-Yaoum, s’est souvent montré critique à l’égard des autorités marocaines ce qui laisse penser à de nombreux observateurs que ce procès est purement politique. En novembre 2018, il a été condamné à 12 ans de prison, sentence pour laquelle toutes les parties ont fait appel.

    En janvier 2019, le GTDA, saisi par la famille du journaliste Taoufik Bouachrine, émettait l’opinion selon laquelle le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu de manière arbitraire. Cette détention relève selon le GTDA des catégories I, II et III, selon les méthodes de travail du GTDA :

    Catégorie I : Impossibilité d’invoquer un quelconque fondement légal pour justifier la privation de liberté – dans le cas de Taoufik Bouachrine : méconnaissance de la règle qui implique que toute détention ne saurait se poursuivre au-delà de la garde à vue sans ordonnance judiciaire

    Catégorie II : La privation de liberté résulte de l’exercice de droits ou de libertés garantis par la Déclaration universelle des Droits de l’homme et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause de son travail d’investigation et d’information, en violation de la protection dont il bénéficie en vertu de l’article 19 du dit Pacte

    Catégorie III : L’inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable est d’une gravité telle qu’elle rend la privation de liberté arbitraire – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause des violations entravant substantiellement le droit du journaliste à un procès équitable.

    Par ailleurs, le GTDA rappelle qu’il est d’une importance particulière de lutter contre les violences faites aux femmes et note que « obligation est faite aux agents de l’État, dans l’intérêt des victimes, de ne pas enfreindre les droits des personnes mises en cause, en garantissant une procédure équitable ». Tout en notant que le procès en première instance avait été entaché d’irrégularités affaiblissant grandement la crédibilité du jugement, le GTDA n’a jamais émis d’opinion sur le fonds de l’affaire mais seulement sur la légalité de la détention de Taoufik Bouachrine, en conformité avec la vocation de ce groupe de travail.

    Aucune réponse officielle des autorités marocaines n’est parvenue au GTDA à ce jour.

    Par ce présent communiqué, les membres de l’équipe de défense du journaliste Taoufik Bouachrine dénoncent l’abjection des propos exprimés par certains avocats de la partie civile et les critiques proférées à l’égard de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’homme. Ils rappellent que le Maroc est membre de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’Homme et s’interrogent quant à la signification de 1) l’absence de réaction officielle de la part du gouvernement marocain au rapport du GTDA et 2) la tenue de tels propos dans une cour de justice du Royaume du Maroc sans que la Cour ne s’y oppose, sur l’authenticité de l’engagement de l’Etat du Maroc vis à vis des valeurs défendues par l’Organisation des Nations Unies.

    Les membres de l’équipe de défense de Taoufik Bouachrine déplorent également l’illégalité de la décision du juge de la Cour d’Appel d’autoriser l’intervention des parties civiles dans le débat sur la légalité de la détention préventive du journaliste Taoufik Bouachrine. Cette décision est de nature à entacher la confiance en la volonté de la Cour d’appel de garantir une procédure équitable au journaliste Taoufik Bouachrine.

    Ils rappellent également que le droit marocain dispose que seuls les jugements exécutoires prononcés par des juges permettent l’incarcération des individus. De plus, seul le juge d’instruction peut ordonner la détention provisoire, tout en garantissant au prévenu le droit de la contester. La détention de Taoufik Bouachrine est ordonnée par simple décision administrative du Parquet et n’a donc aucun fondement légal. C’est ce que rappelle, entre autres, l’avis du GTDA du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

    Albane de Rochebrune (A2R Global Comms)

    Source

    Tags : Maroc, Taoufik Bouachrine, presse, Makhzen, ONU, Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies,

  • Voilà pourquoi le roi du Maroc a épousé Lalla Salma

    Depuis son intronisation, le roi Hassan II comptait sur le soutien du lobby sioniste pour garder son pouvoir et lutter contre le courant politique de la gauche. Selon l’écrivain marocain d’origine juive Jacob Cohen, le conseiller du roi Hassan II, puis de Mohammed VI, André Azoulay, était un membre notoire du Mossad.

    Le soutien du président égyptien à l’Algérie dans la Guerre des Sables a poussé Hassan II à soliciter l’aide des israéliens en échange de la coopération de Rabat dans l’évacuation de la population juive qui résidait au Maroc.

    Deux ans plus tard, le roi du Maroc implorait l’aide du Mossad pour éliminer son principal opposant dans les années 1960, Mehdi Ben Barka, dont la famille cherche encore le corps qui, dit-on, a été dilué dans de l’acide. Ce service a été bien payé : les israéliens ont eu le droit d’implanter leurs micros dans la salle des réunions de la Ligue Arabe et enregistrer tous les débats, ce qui leur permettra de décider d’attaquer lors de la Guerre des Six Jours.

    Dans les années 1980, des experts israéliens ont aidé l’armée marocaine dans la construction du mur de la honte qui divise le territoire du Sahara Occidental.

    En 1986, en pleine guerre d’usure contre les combattants sahraouis et pour s’assurer le soutien matériel et financier des américains, Hassan II a reçu à Rabat le premier ministre Shimon Pérès.

    Le roi Mohammed VI suit la ligne de son père. Il a nommé Serge Berdugo ambassadeur itinéraire chargé de mobiliser le lobby sioniste aux Etats-Unis en quête de soutien à sa proposition d’autonomie pendant que Mohammed VI accueille et honore avec la médaille de chevalier des personnalités juives ainsi que des lobbyistes de l’organisation sioniste américaine AIPAC.

    Cette obsession monarchique pour le lobby juif a poussé Mohammed VI à choisir une épouse d’origine juive aussi.En effet, Lalla Salma est la fille des Bennani, une famille fassie d’origine juive convertie à l’Islam.

    Ainsi, puisque la société hébraïque est matriarcale, le prince Moulay Hassan et la princesse Lalla Khadija sont considérés juifs en raison de l’origine de leur mère.Comment Mohammed VI a renconté Lalla Salma

    Salma Bennani travaillait au holding royal ONA. Sa beauté et élégance ont attiré l’attention du roi Mohammed VI lors d’une soirée organisée par cette société qui appartient à la famille royale.

    Selon plusieurs sources, Mohammed VI l’a arrachée d’une liaison sentimentale qu’elle entretenait avec Tazi, qui était, à l’époque, le directeur de l’ONA. Tazi a dû avaler la couleuvre au nom des intérêts suprêmes de la communauté juive.

    Ainsi, Mohammed VI a fait de deux pierres un coup : il a trouvé une mère couveuse pour assurer l’héritage de son trône et au même temps il s’est rapproché davantage du lobby sioniste qu’il considère son principal soutien dans la question de l’occupation du Sahara Occidental contre le droit international.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Salma Bennani, lobby juif, Sahara Occidental, AIPAC, Serge Berdugo, Mossad, Guerre des Six Jours, Guerre des Sables,

  • Inédit : Interview avec le roi du « karkobi » au Maroc

    Entretien avec Pablo Escobar du Maroc: il gagne 180 000 euros par mois avec des médicaments espagnols

    Il ne révèle pas son nom et il est très difficile d’y accéder. Au Maroc, il est considéré comme un roi capable de défier quotidiennement les lois en vue de fournir de la drogue à un pays entier. Il vit à Tanger, gagne plus de 180.000 euros par mois et crée sa drogue, le karkobi, avec des tranquillisants provenant de la santé espagnole.

    Le visiter n’est pas à la portée de n’importe qui, il faut traverser plusieurs filtres, car il est toujours accompagné d’un cordon de sécurité qui impose et, en même temps, garantit que tout ce qui se passe autour de lui est sous son contrôle, transformant le journaliste en un simple pion dans son échiquier. Il ne révèle pas son nom devant la caméra, mais tout le Maroc le connaît sous le pseudonyme du « Pablo Escobar » arabe.

    Dans une zone de la banlieue de Tanger, près d’un cimetière, le narcotrafiquant nous donne rendez-vous dans une maison abandonnée. « Je vends mille boîtes (clonazépan) par mois, chacune contient 36 comprimés et je vends chaque comprimé à 5 euros », explique le roi de la drogue. Autrement dit, le narcotrafiquant gagne 180.000 euros par mois. Le Karkobi est la drogue à la mode dans le pays et a été créé grâce à des tranquillisants importés illégalement de notre pays: « Les meilleurs tranquillisants sont espagnols, ils sont très précieux et chauds ».

    A tout moment, le journaliste est en danger, la police peut arriver et arrêter tout le monde. Par conséquent, lorsque la caméra fait un étrange mouvement, le journaliste et Pablo Escobar sont effrayés et inquiets. Toutefois, en montrant la dureté de la drogue, la personne interviewée sniffe une ligne pendant qu’il parle avec le journaliste pour faire faire passer la peur: « Du calme, c’est mon endroit, il est sûr, rien ne se passera ».

    Le Pablo Escobar reconnaît que sa drogue est consommée par « des garçons et des filles de l’école et dans la chicha », des personnes avec des problèmes qui « viennent de tuer des amis ou qui s’autoblessent ». D’ailleurs, le narcotrafiquant en personne reconnaît que, après avoir consommé une bonne dose de Karkobi, il s’est auto-blessé au bras et ne se souvient pas de comment il l’a fait.

    Le journaliste et la personne interviewée étaient dans une pièce sombre où ils pouvaient voir, à première vue, plusieurs types de drogues. La question était directe: « Combien d’années de prison pouvez-vous chopper si vous êtes arrêté par la police tout de suite? ». Pablo Escobar, presque ironique, répond: « Avec ce qui est ici maintenant … environ cinq ans, mais pas de problème, ici la police prend l’argent, j’appelle mon avocat et il le paye. » Un roi sans aucune contrainte, qui campe librement sur le côté de l’illégalité.

    Source : cuatro.com, 01/05/2019

    Tags : Maroc, drogue, trafic, narcotrafic, karkobi, calmants, Espagne,