Catégorie : Maroc

  • Maroc : La mystérieuse photo de Lalla Salma

    Selon plusieurs médias internationaux, il est difficile à vérifier ou à confirmer, mais il est remarquable qu’après seulement un an et demi de silence radio, une photo de la femme «disparue» du roi du Maroc apparaisse pour la deuxième fois.

    « On ne sait pas si la photo est récente et si elle est réelle. Le palais alaouite est muet. Depuis fin 2017, Lalla Salma n’est plus apparue en public comme épouse du roi », remarquent-ils.

    La population du Rif a pris cette photo comme un message de méprise subliminale. Elle est apparue au lendemain de la recondamnation des prisonniers politiques rifains pour avoir réclamé un Centre d’Oncologie. Est-ce un acte de provocation? Ou tout simplement de la hogra?

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Centre d’Oncologie, Rif, Hirak,

  • L’armée marocaine, selon Wikileaks

    Dans toutes les révolutions et mouvements de la région MENA, la position des forces armées a été un facteur déterminant des résultats. D’abord en Tunisie, Ben Ali savait qu’il était temps de fuir lorsque le général Rachid Ammar a rejoint le peuple au moment où la police était en train de tirer sur les foules. Aujourd’hui, les loyautés de l’armée continuent d’influencer la lutte pour le pouvoir en Algérie et au Soudan. Mais qu’en est-il du Maroc ? De quel côté vont les FAR le moment venu ? Il est presque impossible de savoir avec certitude puisque ces questions sont gardées secrètes. Mais grâce à Chelsea Manning et Julian Assange, Wikileaks donne un aperçu de l’armée marocaine: corruption, pots de vin et méthodes d’enrichissement illégales.

    L’armée reste en proie à la corruption, à une bureaucratie inefficace, au faible niveau d’instruction dans les rangs, aux menaces périodiques de radicalisation de certains de ses soldats, à la marginalisation politique et au déploiement de la plupart de ses forces au Sahara Occidental.

    En tant que commandant en chef des forces armées royales marocaines et ministre de la Défense, le roi Mohammed VI conserve un rôle hautement centralisé sur l’armée. Aucun mouvement de troupes, aucun exercice ni même aucun déplacement d’officiers au pays ou à l’étranger ne se fait sans l’approbation du roi. À la suite des tentatives de coup d’État de 1971 et de 1972, respectivement par l’armée de terre et l’armée de l’air marocaines, le Palais renforça son contrôle sur l’armée, le marginalisa à l’égard de l’élaboration des politiques et restreignit ses relations avec les interlocuteurs militaires étrangers et la presse. La dynastie alaouite s’appuie, entre autres, sur une armée forte, dont le leadership doit cependant rester suffisamment docile pour ne pas éveiller les soupçons de déloyauté.

    Selon une anecdote crédible, les gendarmes de rang inférieur affectés à des patrouilles routières devraient payer environ 4 000 dirhams (540 USD) à leurs supérieurs immédiats avec des gains extralégaux d’auto-automobilistes au-dessus desquels ils peuvent se garder.

    La corruption est répandue à tous les niveaux de la société marocaine et l’armée en pâtit également, en particulier aux plus hauts niveaux. Cela peut en partie refléter une grande affaire conclue par le roi Hassan II à la suite d’au moins deux coups d’État presque réussis dans les années 1970: restez fidèles et vous pourrez en tirer profit. (Des personnes dont la loyauté était en question ont fait l’objet de peines de prison sévères parfois.) Des rapports crédibles indiquent que le général Benanni utilise son poste de commandant du secteur sud pour dégager de l’argent des contrats militaires et influencer les décisions commerciales. Selon une rumeur largement répandue, il possède une grande partie des ressources halieutiques du Sahara occidental.

    Benanni, comme de nombreux officiers supérieurs de l’armée, possède une somptueuse maison familiale construite probablement avec de l’argent provenant de pots-de-vin. Les postes de direction dans les secteurs régionaux constituent une source importante de revenus extrajudiciaires pour les chefs militaires. Il a même été rapporté que des étudiants de l’académie militaire marocaine payaient de l’argent pour améliorer leur classement dans la classe afin d’obtenir des postes dans des postes militaires lucratifs.

    Le commandement dans le secteur sud, c’est-à-dire le Sahara occidental, compte tenu de la prédominance de l’activité militaire dans ce pays, est considéré comme le plus lucratif des secteurs à cet égard. Étant donné que le commandement dans le secteur sud est également considéré comme essentiel à l’avancement au plus haut niveau dans les FAR, les postes dans cette région sont très recherchés. En conséquence, les positions dans ce secteur sont souvent jalousement « gardées » par un certain nombre de familles influentes au sein de l’armée. Le GOM semble chercher des moyens de mettre un terme à la corruption, en particulier parmi les rangs militaires formateurs de colonel et de rang inférieur, mais rien n’est fait pour enrayer la corruption dans les rangs des officiers généraux.

    Les officiers supérieurs refusant de prendre leur retraite pour permettre aux plus jeunes officiers de gravir les échelons sont devenus un problème majeur pour les FAR. Les officiers qui approchent de l’âge de la retraite obligatoire ne veulent pas prendre leur retraite, car cela impliquerait l’abandon de pots-de-vin, d’économies d’argent et de certaines sources de revenus connexes. Même pour les officiers qui ne sont pas sur le marché, il est économiquement difficile de renoncer aux postes gouvernementaux et aux salaires pour une retraite soutenue. Ce problème de « gérontocratie », associé à la micro-gestion notoire du roi par l’armée, a eu un impact négatif sur le moral des chefs militaires de niveau intermédiaire.

    Source: Courrier du Rif

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Wikileaks, armée, corruption, trafics, drogue,

  • Maroc : Activiste rifain résident en Espagne, détenu par la police

    Les services de police judiciaire de Tétouan, ont arrêté mardi 16 avril un activiste rifain résident dans le pays basque connu sous le nom de « Khaled Amzir », immédiatement après son entrée au Maroc en provenance de la ville de Ceuta.

    Le militant est rentré au Maroc pour rendre visite à sa famille après la décés de sa mère vendredi à Al Hoceima, avant d’être arrêté par la police marocaine, selon un mandat de recherche émis par le juge d’instruction à Rachidia, dans sud-est du pays.

    Selon la même source, le détenu, qui est mis en garde à vue à Tétouan, devrait être transféré à Rachidia pour comparaître devant le juge d’instruction sous le chef d’accusation de trafic illicite de migrants.

    Khalid El Haddadi est un militant du mouvement populaire pacifique du Rif, Hirak. Il vit au Pays Basque où il détient un café et il fait partie des candidats aux élections pour la ville de Bilbao.

    Foto : DR

    Tags : Marruecos, Rif, Hirak, Khalid El Haddadi,

  • Lalla Salma du Maroc dans la presse internationale

    Lalla Salma, tuée ou enfermée?

    50plusser.nl, 16/03/2019

    En fait, il n’y a que deux explications possibles que la princesse Lalla Salma n’a pas entendues dans le monde depuis deux ans: elle a été assassinée par son mari, le roi du Maroc, Mohammed VI, ou par lui dans son palais ou peut-être emprisonné ailleurs.

    Et en réalité, c’est comme avec la pédérastie de Michael Jackson, tout le monde « savait » à ce sujet, ou pratiquement personne n’aurait exclu qu’il y avait des avances sexuelles de MJ parmi les enfants avec qui il partageait à plusieurs reprises le lit.

    Et nous savons tous que Lalla Salma est capturée ou tuée.

    Willem-Alexander et Maxima savaient que récemment rendu visite à Mohammed, Meghan et Harry le savaient, tout le peuple marocain le savait, mais exactement comme pour la pédérastie de MJ, peu importe.
    Pendant combien de temps continuerons-nous à dire / penser: «ça ne fait rien»?

    Et quelles seront les réactions quand il s’agira de révéler le destin malheureux de Lalla Salma, de sorte que personne ne soit informé de tout ce qu’elle a vécu pendant tout ce temps?

    Après x ans, nous aurons l’occasion de voir un documentaire de 4 heures sur ce sujet, dont nous pourrons parler avec étonnement pendant des semaines, alors que nous savons tous maintenant que depuis 2 ans, quelque chose de terrible doit être arrivé à Lalla Salma. ..

    Quelle créature merveilleuse l’homme est ..

    La Princesse Lalla Salma s’engage pour la première fois depuis deux ans

    Royal Central, 13/04/2019

    Après presque deux ans d’absence, de nombreuses rumeurs concernant le divorce et la confusion qui règne quant à son sort, la princesse Lalla Salma du Maroc a pris un engagement, même s’il n’était pas officiel.

    La princesse, qui s’était engagée pour la dernière fois fin 2017, était mercredi matin dans la ville de Beni Mellal, dans l’intérieur du Maroc, pour rendre visite au centre d’oncologie Beni Mellal lors d’une visite non officielle. Le centre d’oncologie a confirmé la présence de la princesse Lalla Salma au Royal Central en précisant qu’elle était arrivée à midi.

    Des témoins ont rapporté que la princesse avait passé environ deux heures au centre à rendre visite à des patients et à s’entretenir avec le personnel de l’hôpital. Elle était encerclée par une forte sécurité et serait partie de Marrakech.

    Le grand mystère du Maroc: où est allée la femme du roi Mohammed VI?
    Ce week-end, Meghan Markle et le prince Harry se rendent au Maroc.

    Vogue.nl, 23 février 2019

    Aujourd’hui, le prince Harry et Meghan Markle, une femme très enceinte, arrivent au Maroc. Ce n’est pas sans controverse, car la sécurité de la famille royale est à craindre parce que le pays est ravagé par les émeutes. Un plan de sortie a déjà été mis en place pour cela, si la menace devenait trop grande pour le couple. Ce n’est pas la seule chose qui éclipse leur visite. Car la question se pose à nouveau: où est allée la femme du roi, la princesse Lalla Salma? On dirait qu’elle a disparu de rien il y a deux ans. C’est ce qu’on appelle « le grand mystère du Maroc ».

    Disparition

    La princesse Lalla Salma n’a pas été vue depuis deux ans, même lors d’importantes occasions royales. Salma est née en tant que fille civile qui a travaillé comme informaticienne. Ce n’était pas un choix évident qu’elle soit devenue l’épouse du roi marocain, mais Mohammed VI l’a quand même choisie. Il a également rompu avec la tradition voulant que la femme du roi ne soit pas présente en public. Elle avait déjà été vue lors de l’inauguration de Willem-Alexander. Elle a également travaillé pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La princesse (aujourd’hui âgée de 40 ans) est aimée par le peuple marocain et elle est connue pour son style. Elle a souvent fait son apparition dans la couture française et porte fièrement son bouquet de boucles rouges. En 2014, elle a même été élue «la femme la plus inspirante du monde arabe». Malheureusement, elle n’a pas été vue depuis 2017.

    Les médias marocains n’en parlent pas, mais les journaux espagnols le font. Par exemple, des histoires circulent selon lesquelles le couple est divorcé depuis que le roi a dû subir une opération du cœur à Paris.

    Remarquablement, elle n’était pas présente au moment où le reste de la famille était sur son lit de malade. Il est permis de se marier au Maroc, mais c’est une perte de visage pour la famille royale. C’est tabou d’en parler. « Lorsque la question sur son divorce a été posée à un porte-parole, ils se sont sentis vraiment gênés », a déclaré le roi Willem-Alexander. Alors que Salma s’entend généralement bien avec d’autres membres de la famille royale, comme la reine Letizia d’Espagne, elle risque de ne plus en voir aucune. La question est donc de savoir si Meghan Markle la rencontrera. Il semblerait que Salma ait une maison sur l’île grecque de Kéa. Il est vrai que la question est complètement silencieuse dans son propre pays. Bien que le roi ne soit certainement pas considéré comme un dictateur au Maroc, il est populaire. Nous nous demanderons si Salma apparaîtra soudainement lors de la visite mouvementée des Britanniques.

    PRINCESS LALLA SALMA
    Dans la cage dorée

    gala.de, 15/04/2019

    Pour la première fois, la princesse Lalla Salma s’est montrée dans son pays pour la première fois. Comment vit la princesse marocaine aujourd’hui?

    La scène est paisible: la princesse Lalla Salma, 40 ans, est assise avec sa fille Lalla Khadija, 12 ans, dans un café situé sur la plus célèbre place d’Afrique du Nord, la place Djemaa el Fna à Marrakech. Ils boivent du thé et discutent. Une sortie mère-fille normale, pourrait-on dire.

    La princesse Lalla Salma surprise en public

    Mais rien n’est normal, c’est une petite sensation. Parce que la princesse n’a pas été vue en public dans leur pays d’origine depuis fin 2017. En conséquence, beaucoup d’attention lui a apporté cette apparence. Pendant un an et demi, Lalla Salma était introuvable. Même pour des œuvres de bienfaisance pour sa fondation contre le cancer, elle est restée à l’écart sans raison apparente. Des rumeurs circulaient selon lesquelles la princesse serait retenue captive dans un lieu secret, prétendant être le roi Mohammed VI. du Maroc, 55 ans ont voulu se séparer. En fait, les anciens couples royaux sont maintenant divorcés. Cependant, Lalla Salma est à peine libre avec elle. Elle vit avec sa fille près de la capitale marocaine Rabat. Bien que l’informaticien diplômé soit parfois vu faire du shopping là-bas. De temps en temps elle va aussi au cinéma « Atlas » ou dîne au restaurant, mais c’est une liberté par tranches: chaque fois qu’elle veut quitter la maison, elle a besoin de la permission de son ex-mari se détourna d’elle devant le roi et ses deux enfants sont tout ce qui reste de Lalla Salma.

    Son fils souffre de sa relation tendue

    Le fils souffre particulièrement des relations tendues de ses parents. Le prince héritier Moulay Hassan va à l’école à Marrakech et rend visite à sa mère le week-end. Il veut être pilote. Ses notes auraient beaucoup empiré, plus encore que celles de sa fille. En tant qu’héritier du trône, Moulay Hassan devait déjà accompagner son père lors de plusieurs voyages à l’étranger et lors de rendez-vous publics – et remplacer la mère. Même la jeune femme âgée de 12 ans, Lalla Khadija, intervient parfois en tant que Première Dame. Beaucoup de responsabilité pour les deux enfants.

    Traduction automatique

    Tags: Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, monarchie alaouite,

  • « L’espion dormant » du Maroc dans les listes de Puigdemont

    Fuente: El Mundo, 15/04/2019

    Il s’appelle Samir, est en Catalogne depuis 29 ans et est présenté comme un futur maire par PDeCat. Ces jours-ci, il s’est rendu à Bruxelles pour rendre hommage à Puigdemont. « Travaille pour le Maroc », nous disent-ils.

    Il y a deux semaines, le mardi 26 mars, à 21 h 45, le premier message texto est arrivé: « Il s’appelle Fouad et il est maintenant au parti de Puigdemont. Il est des bons contacs et nous transmet des informations. Parce qu’aucun candidat d’origine marocaine, qui soit membre d’un parti politique d’Espagne, ne peut se porta¡er candidat à des élections sans l’aval du Maroc ». Ce message, envoyé de Rabat à Barcelone, provenait du téléphone portable d’un agent de la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain. « Nous souhaitons connaître les mouvements qu’il y a au sein du mouvement indépendantiste », ajoutait-il dans une seconde lettre.

    La personne visée est Fouad El Jebli Bhioui. Bien qu’il se présente avec le nom de Samir, comme sa mère l’a toujours appelé. Il est candidat du PDeCAT à Canovellas, une ville de près de 16.000 habitants située à 32 kilomètres de Barcelone. Samir va en tête de liste pour la municipalité du parti, enregistrée là-bas sous le nom de Junts per Canovelles. Il était déjà numéro 5 sur les listes de l’ancienne Convergència i Unió (CIU) en 2005.

    « Je viens de rentrer de Bruxelles », dit Samir au téléphone. Mercredi dernier, il est rentré à Barcelone après une rencontre avec Carles Puigdemont dans la capitale belge. Il n’a plus répondu à Crónica après avoir su que nous allions lui poser des questions sur ses liens avec le royaume de Mohamed VI.

    «Oui, il travaille pour le Maroc. Il s’est introduit peu à peu dans l’entourage des leaders sociaux marocains promus par les États-Unis qui pssent des informations à la DGED « , a déclaré un conseiller et analyste en Catalogne des forces et organismes de sécurité de l’Etat. « Pour gagner la confiance des politiciens indépendantistes, il a monté un piège: la police nationale l’a interviewé à plusieurs reprises et il a fait un sondage en s’offrant comme son informateur. Samir a tout enregistré et l’a envoyé à un groupe d’agents des Mossos d’Esquadra proches des partis ndépendantistes. En agissant de la sorte, il avoulu prouver sa loyauté envers le mouvement séparatiste. Plus tard, après avoir déjà gagné sa confiance, il est devenu un informateur utile, mais pour le Maroc ».

    Mustapha est le nom de code d’un ancien agent des services de renseignements marocains qui, depuis quelques mois, suit la montée politique de Samir El Jebli. Il le définit comme un « espion endormi », inactif mais infiltré, qui a comme interlocuteur auprès de Rabat un agent de la DGED qui travaille au consulat du Maroc à Barcelone. « Dans le consulat, il y a toujours un agent de la DGED identifié comme tel, et le gouvernement espagnol le sait. Mais il y a aussi un autre agent infiltré parmi les quatre vice-consuls, qui est un responsable important. C’est á lui qu’arrivent les informations et les envoie au Maroc « , assure Mustapha.

    « Ils réveilleront El Jebli le jour où il y aura quelque chose lié au sujet de l’indépendance d’intérêt vital pour le Majzén (l’Etat marocain). En avril 2019, cela ne les aidera peut-être pas du tout, mais certainement à l’avenir, oui. Le fait que le Maroc ait quelqu’un dans le PDeCAT est dû au fait que le régime veut connaître tous les mouvements du mouvement indépendantiste, même pour obtenir des informations qu’il pourra utiliser à l’avenir contre l’Espagne « , dit-il. « Les socialistes sont déjà contrôlés par le député Mohamed Chaib. Et maintenant, ils veulent avoir quelqu’un sur l’orbite de Puigdemont et de son cercle le plus proche. « 

    L’ancien agent marocain évoque le cas de Mohamed Chaib Akhdim, qui a réussi à s’asseoir au Congrès des députés. C’est arrivé en juin dernier, lorsqu’il a remplacé le député Meritxell Batet, à qui Sanchez a demandé l’exclusivité en tant que ministre chargé de diriger la Politique Territoriale. Chaib, né à Tanger, s’est toujours appelé « le fils de l’immigration marocaine en Catalogne », même si un ancien diplomate du royaume Alaouite l’a défini il y a quelques mois comme « correspondant honorable » et a mis en exergue ses liens étroits avec les services secrets marocains.

    Menaces et captations

    Justement, il y a cinq ans, Samir El Jebli avait déclaré devant le groupe I du crime organisé de la police nationale de Catalogne que Chaib et Yasser Faris, consul à Barcelone, le menaçaient après avoir refusé de collaborer « dans différents domaines » avec le désormais député socialiste.

    « Chaque fois que le déclarant (Samir) se rendait dans les bureaux de M. Faris, ce dernier était accompagné de Belay (pseudonyme), chef des services secrets marocains. Faris et Belay ont commencé à lui parler de patriotisme, commentant sa collaboration lors d’événements antérieurs, tels que les manifestations en faveur du Sahara marocain. Maintenant, ils lui ont dit que son devoir était de travailler pour Chaib « , lit-on dans le rapport de la déclaration au quartier général de la police de Catalogne.

    « En raison de son refus de collaborer, les menaces commencent. Ils disent qu’ils vont lui couper sa relation avec le Maroc, qu’il doit faire attention car ils peuvent lui kidnapper quand ils le veulent « , poursuit la note, qui ajoute que ces menaces sont proférées par un homme du nom de Nourdinne (président de l’association Unió Germans del Món), ami du consul et Chaib.

    Mais dans sa déclaration à la police, Samir insiste sur le fait qu’il a refusé de collaborer avec les services secrets marocains, malgré que les menaces se poursuivaient. « La pression a atteint un tel point qu’une prostituée a confessé à Samir que Chaib et un homme du nom de Mohamed Idrissi l’avaient envoyée pour lui prendre des photos et puis le dénoncer pour tentative de viol », poursuit le rapport dans lequel Samir insiste sur le fait que quatre hommes des services secrets marocains le fillaient partout depuis des mois et on lui avait dit qu’il «ne pourrait pas retourner au Maroc et que quelque chose pourrait lui arriver lorsqu’il conduira la voiture sur la route».

    Ceux qui connaissent ce cas affirment que Samir, à la fin, « a succombé aux pressions ». En partie grâce à son ami Nourdinne Ziani, président de l’Union des centres culturels islamiques de Catalogne jusqu’à son expulsion au Maroc en 2013, après que le CNI l’ait accusé d’être un agent de la DGED et de mettre en danger la sécurité nationale.

    «L’espion Ziani n’a pas freiné. Il avait accès à de l’argent et avait touché une clé sur laquelle il ne fallait pas appuyer, à savoir le financement de certains collectifs salafistes. Maintenant, Ziani est au Maroc, économiquement couvert par les banques marocaines qu’il a aidées à s’installer en Espagne et à ouvrir des comptes là-bas « , explique un chercheur du CNI travaillant depuis des années en Afrique du Nord. «Samir El Jebli était très proche de Ziani. C’est lui qui l’a capté après que les pressions ont commencé. Et maintenant, Ziani travaille au ministère des Affaires religieuses et Samir continue à lui passer des informations ».

    Samir est né dans la ville marocaine de Larache il y a 40 ans. Il est arrivé en Catalogne en 1990. Il a été vice-président de la Fédération des entités culturelles catalanes d’origine marocaine (Feccom). «Un projet que Chaib et Ziani ont entrepris poue se partager l’influence du Maroc en Catalogne. L’un allait contrôler la sphère culturelle et l’autre la sphère religieuse. Mais Chaib a commencé à protester parce que Ziani lui prennait la vedette. À tel point que, selon l’Union des communautés islamiques, Chaib était derrière l’expulsion de Ziani vers le Maroc parce qu’il travaillait également pour le CNI « , explique un ancien diplomate marocain.

    Samir a aussi dénoncé devant la Police que le député socialiste avait utilisé Feccom à d’autres fins. Il dit que Chaib demandait des subventions à l’État, qu’il deviait ensuite vers d’autres entités qu’il dirigeait également. Et qu’il faisait la même chose avec l’argent qu’il recevait du Maroc. «Chaib n’a jamais cessé de transmettre des informations au Maroc. Et Samir est un profil d’informateur plus bas », explique le conseiller de la police en Catalogne.

    Mais J., un contact du CNI à Madrid spécialiste du terrorisme, explique clairement pourquoi le Maroc pourrait être intéressé par une infiltration aux côtés de Puigemont: « Les mandataires de Rabat ne veulent pas que la Catalogne obtiennent son indépendance. Ils ne le veulent pas ni ne l’acceptent car c’est un discours qui peut éclabousser sur la question du Sahara. En outre, le mouvement indépendantiste catalan a tenté de s’associer à l’activisme du mouvement rifain. Une autre chose est qu’un courant islamique qui se trouve dans les services secrets et au sein du gouvernement marocain soit intéressé par une déstabilisation de l’Espagne».

    Tags : Maroc, Espagne, Catalogne, Sahara Occidental, Rif, Hirak,

  • Au Maroc, le mouvement Hirak ne fait plus parler de lui mais la répression des médias indépendants continue

    Les journalistes parlant des manifestations restent derrière les barreaux.

    Le présent article est le second d’une série de deux sur la répression des médias et les “fake news” au Maroc. Il a été écrit en collaboration avec Access Now. La première partie se trouve ici.

    Le mouvement contestataire Hirak a commencé à gagner du terrain après la mort de Mohsin Fekri, un vendeur de poissons dont la marchandise avait été confisquée par la police à Al Hoceima le 29 octobre 2016. Quand le jeune homme avait tenté de récupérer son poisson, il avait été happé par la benne d’un camion de ramassage d’ordures.

    Les manifestations hebdomadaires de protestation contre la stagnation socio-économique et les fonctionnaires corrompus dans la région du Rif, longtemps négligée par le gouvernement central, étaient persistantes jusqu’à ce que les autorités lancent une violente répression en juin 2017, avec l’arrestation de plus de 400 activistes et manifestants.

    Le mouvement déclencha aussi un retour de bâton pour les journalistes indépendants et tous ceux qui entendaient documenter la contestation et la répression qui l’a suivie. Au moins sept journalistes indépendants furent arrêtés pendant qu’ils suivaient les manifestations. Selon le Comité pour la protection des journalistes, trois sont encore derrière les barreaux pour leur couverture du Hirak.

    Hamid El Mahdaoui, qui dirigeait le site d’information Badil.info avant d’être arrêté, purge une peine de trois ans d’emprisonnement après avoir été reconnu coupable par la Cour d’appel de Casablanca en juin 2018 de “défaut de signalement d’un crime mettant en danger la sécurité nationale’’, en raison d’une conversation téléphonique (dont un enregistrement officiel a été obtenu par une mise sur écoute) entre lui-même et un militant antimonarchiste installé aux Pays-Bas, au cours de laquelle le militant détaillait un plan pour introduire des armes dans le pays.

    El Mahdaoui avait déjà passé un an en prison après une condamnation pour “incitation” à manifester. Il a été arrêté le 20 juillet 2017 dans la ville d’Al-Hoceima où il était venu couvrir les manifestations du Hirak.

    Le journaliste citoyen Mohamed El Asrihi, rédacteur en chef et directeur de Rif24.com, un site web de média citoyen local qui a fourni une couverture extensive des manifestations à Al Hoceima et dans d’autres villes, purge cinq années de prison. Le même tribunal l’a reconnu coupable en juin 2018 d’ “atteinte à la sécurité interne du Maroc par la réception de dons et de financements pour des activités et de la propagande mettant en danger l’unité et la souveraineté du Royaume du Maroc et la loyauté de ses citoyens”, ainsi que de “participation à des manifestations non autorisées”, “provocation contre l’unité du royaume”, “injures contre des agents publics”, et “usurpation de la qualité de journaliste sans détenir l’accréditation nécessaire”.

    Les journalistes qui n’obtiennent pas l’accréditation — la “carte de journaliste professionnel” délivrée par le Conseil national de la presse, qui supervise le secteur d’activité — ne bénéficient pas des mêmes protections que ceux qui sont reconnus “journalistes professionnels”. Pour obtenir l’accréditation, les journalistes doivent avoir un diplôme universitaire. Le journalisme doit être leur profession première et leur principale source de revenus, et ils doivent avoir un casier judiciaire vierge. La carte doit être renouvelée chaque année. Des conditions qui excluent les journalistes citoyens qui peuvent ne pas pratiquer le journalisme comme source de revenus, ainsi que ceux qui ne sont pas diplômés ou n’ont pas fréquenté l’université.

    Mais même pour les journalistes considérés comme “professionnels”, les protections juridiques sont limitées. Si en 2016, le parlement marocain a adopté un nouveau code de la presse qui éliminait des peines d’emprisonnement, les journalistes et les médias risquent toujours des amendes en cas de “diffamation” de ministres du gouvernement (article 81), de diplomates étrangers (article 82), d’institutions étatiques et agents publics (article 84). En outre, les journalistes continuent à être poursuivis et emprisonnés en application du code pénal qui contient des dispositions punissant de prison et/ou d’amendes ceux reconnus coupables de “nuire” à l’Islam, à la monarchie, ou d’incitation à des activités allant à l’encontre de l’intégrité territoriale du pays.

    Tout ce dispositif rend la tâche difficile aux médias indépendants pour contrer les campagnes endémiques de désinformation, en particulier celles qui ciblent les personnes menacées à cause de leur militantisme et de leur travail d’information sur le Hirak et d’autres événements qui comptent pour le public.

    Global Voices

    Tags : Maroc, Rif, Hirak,

  • Maroc : « Une radicalisation à la portée de tous »

    par Orilio Leaks

    Au Maroc : Allez donc voir les douze visages des islamistes et le patrimoine historique de pensée islamique sur Google. Et on se reparle très représentatif de la réalité.

    Je ne suis jamais simplificateur, dans les années 90, par exemple, j’ai annoncé déjà le rôle que le régime marocain et les mouvements islamistes, joueraient dans le terrorisme et la radicalisation, eux-mêmes créés, entretenus, financés et entraînés par la mafia de régime autoritariste corrompu marocain: les nouvelles générations, politisées contre le socialisme dictatorial et néo-patriarcal, pourraient changer la société.

    Mais le recours à une morale passéiste rendait difficile la possibilité d’échapper au patriarcat. Les années 1990 jusqu’à 2019 confirmèrent quelque part mon diagnostic : la pensée radicale des islamistes et le chantage de la mafia de régime avec le terrorisme, la drogue et l’émigration clandestine et partout, ce fut des partis de régime, n’ayant à la bouche que les mots de démocratie, d’égalité et la lutte de terrorisme qui sévirent, sans état d’âme , bestialement!!!

    Au Maroc le barbarisme islamiste dépasse l’imaginaire: Le jour où les groupes terroristes occupaient la scène politique, le gouvernement, le parlement, les administrations publiques, les partis politiques, les écoles, les universités, la justice, les mosquées. Le Maroc devient le nouveau territoire de l’identité de la fabrication du radicalisme et le terrorisme à raison de chantage et collecte des aides, dons par des milliards de dollars des pays occidentales que la mafia de pouvoir fait plein les poches et les comptes bancaires. Ce qui est meurtrier, c’est de définir son identité contre l’autre.

    Le phénomène de la radicalisation parmi les jeunes, où une majorité est à présent, tentée par le choix d’un idéal identitaire extrême aux conséquences violentes et destructrices, s’inscrit dans un cadre global d’interrogation sur la montée du fanatisme religieux marocain traduit des interrogations politiques, sociales, culturelles posées par la montée de ce phénomène notamment « Une radicalisation à la portée de tous » ou encore « Cette pépinière de mafia de régime pour la radicalisation au Maroc ce qui nous donne ces barbares actes sur l’humanité, les animaux, l’environnement.

    Les attentats euro-méditerranéens et le dernier crime terroriste d’Imlil sur deux jeunes innocentes touristes Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, les deux touristes lâchement assassinées violées, massacrées. « La gorge tranchée et la tète coupé », leurs seul péché qu’elles ont aimé visiter le Maroc et vivre l’expérience d’escalader les montagnes du mont Toubkal, que la paix soit avec leurs âmes.

    Cela montre le niveau suprême de sauvagerie et nazisme contre les différents découvrant la réalité des terroristes islamistes marocains contrairement à la propagande de la mafia de régime concernant la lutte de terrorisme !!! Le fait que les prétendus barbares marocains auteurs de ce crime aient laissé des traces en publiant une vidéo d’allégeance à Daech une semaine avant leur méfait et en laissant une carte d’identité sur le lieu du crime. « Comme s’ils voulaient se délatter ».

    Selon de nombreuses opinions exprimées sur les réseaux sociaux, les autorités marocaines ont fait recours à cette méthode en 2011 en commandant l’explosion du Café Argana à la Place Jamaa El Fna à Marrakech dans le but de justifier la répression du mouvement 20 Février né dans le contexte du Printemps Arabe.

    Au Maroc l’islamisme et la mafia de régime dictatorial les deux faces d’un même malheur historique, cette pièce théâtrale s’est mis en place : d’un côté le régime dictature, de l’autre, le fascisme religieux, avec une alliance tacite entre le dictateur et les extrémistes. Le dictateur utilise les extrémistes pour se débarrasser du mouvement démocratique et social. Mais lorsque les extrémistes veulent le pouvoir, une confrontation se produit quand ils prétendent lutter contre le terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage dirigé aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ». Il le fait en fait contre des groupes qu’il à lui-même créee, entretenus. Il les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant…

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    Tags : Maroc, Makhzen, radicalisation, islamisme, terrorisme,

  • Maroc: On ne sait pas si la photo de Lalla Salma est récente et rélle (magazine néerlandais)

    Selon le magazine Beau Monde, la photo de Lalla Salma avec l’équipe du Centre Oncologique de Beni mellal est « difficile à vérifier » et « On ne sait pas si l’image est récente ».

    « C’est difficile à vérifier, mais il est remarquable qu’après seulement un an et demi de silence radio, une photo de la femme «disparue» du roi du Maroc apparaisse pour la deuxième fois », signale le magazine néerlandais, ajoutant que « on ne sait pas si l’image est récente et si elle est réelle ».

    Le silence de la justice marocaine n’aide pas à éclarcir la question. « Le tribunal marocain est muet dans toutes les langues».

    Après beacoup de mystère et de rumeurs sur la disparition de Lalla Salma, une mystérieuse photo d’elle et sa fille, Lalla Khadija, en train de manger à la Jamaa El Fna, est « soudainement » apparue, remarque Beau Monde. La femme sur la photo ressemble beaucoup à Lalla Salma et la fille ressemble beaucoup à Khadija, mais sont-elles vraiment?, s’est demandé le magazine.

    « Ce week-end, ajoute-t-il, une nouvelle photo est sortie d’une visite à un hôpital. C’est le Centre d’oncologie Beni Mellal qui a confirmé que la princesse y était mercredi dernier pour une visite non officielle. Elle a parlé aux patients et aux médecins pendant environ deux heures. Elle venait de Marrakech entourée de sécurité. La princesse était déjà engagée dans la lutte contre le cancer alors qu’elle occupait encore son poste et a fondé la Fondation Lalla Salma en 2005 pour la recherche et le traitement de la maladie ».

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, disparition, Lalla Khadija, Centre d’oncologie, Beni Mellal, cancer, Fondation Lalla Salma pour la lutte contre le cancer, Jamaa El Fna,

  • Une résolution onusienne qui cite le Maroc comme occupant au Sahara Occidental

    Faisant preuve de son talent dans le domaine de la mythomanie, Nasser Bourita, le ministre marocain des affaires èntragères, cité par le site Media24, a lancé un défi à l’adresse de ses « frères en Afrique du Sud de trouver une seule résolution onusienne qui qualifie la présence du Maroc au Sahara comme une occupation ».

    Une résolution qui cite l’occupation marocaine est la résolution A/RES/34/37 (1979) de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 21 novembre 1979.

    Dans son paragraphe 34/37 relatif à la question du Sahara occidental :

    Point 5. : « Déplore profondément l’aggravation de la situation découlant de l’occupation continue du Sahara Occidental par le Maroc et l’extension de cette occupation au territoire évacué récemment par la Mauritanie ».

    Point 6 : « invite le Maroc a rejoindre le processus de paix et à mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental ».

    Tags: Sahara Occidental, Maroc, ONU, occupation, Afrique du Sud,

  • Dossier DGED (5) : Mohamed VI paye une société d’intox en France pour salir l’image de l’Algérie

    Le hacker marocain Chris Coleman a levé le voile, cette semaine, sur une partie de la stratégie mise en place par le Makhzen pour salir l’image de l’Algérie. Pour atteindre leur objectif, les services secrets marocains se servent d’une partie de l’argent que leur rapporte le business de la drogue pour rémunérer gracieusement des sociétés de conseil en lobbying auxquelles il est demandé de mener des campagnes hostiles à l’Algérie.

    En France, la DGED (service marocain pour le renseignement extérieur) traite depuis des années avec la société «Communication & Institution». Cette boîte se trouve au 105, boulevard Haussmann, à Paris, et est dirigée par Olivier Le Picard et Gaetan De Royer. La complicité entre les deux parties est aujourd’hui telle que Communication & Institution est, pour ainsi dire, devenue un pendant des services spéciaux marocains.

    Cette société sert, en effet, depuis plusieurs années de couverture aux activités de la DGED marocaine en France, activités dirigées essentiellement contre l’Algérie et le Polisario, sous forme de campagnes médiatiques hostiles. Olivier Le Picard et Gaetan De Royer recevaient leurs directives de Mourad El-Ghoul, Mohamed Bellahrach, Laarbi Bouchaara, Youness Idrissi ainsi que de Salem Mrani, tous des cadres des services spéciaux marocains.

    Document à l’appui, Chris Coleman mentionne que «les responsables de cette société travaillent depuis 2005 directement avec la DGED sous les clauses d’un contrat appelé “Programme de communication institutionnel en France pour le royaume du Maroc”». Le hacker marocain ajoute que des documents récupérés dans une des boîtes mails, utilisées par Mourad El-Ghoul, chef de cabinet du tortionnaire Yassine Mansouri, ont permis d’apprendre que «Monitoring sur l’Algérie» est en réalité le nom de code donné par la société de lobbying Communication & Institution au travail visant à déformer l’image de l’Algérie et du Front Polisario et édulcorer celle du Maroc en France et ailleurs.

    A leurs heures perdues, Olivier Le Picard et Gaetan De Royer s’acquittent de diverses autres tâches au profit des services marocains. Ils assurent le monitoring presse (alertes, commandes de vidéo et pages de textes), la réalisation de sondages et la tenue d’une revue de presse quotidienne. Comme l’argent de la drogue coule à flots au Maroc, les deux lascars français touchent régulièrement des sommes faramineuses. «A l’instar de tous les Français qui faisaient du lobbying pour Mohammed VI, ils étaient récompensés aussi avec de luxueux appartements dans des tours dans les villes touristiques du Maroc où ils pouvaient, en toute liberté, s’adonner aux pratiques interdites à l’Hexagone (tourisme sexuel entre autres)», révèle Chris Coleman.

    Le hacker marocain, outré par les pratiques moyenâgeuses que le Makhzen fait subir au quotidien aux Marocains, ajoute qu’Olivier Le Picard et Gaetan De Royer étaient également «invités à participer aux festivités du trône, aux rendez-vous sportifs tels que les Trophées de golf Hassan II ainsi qu’aux festivals de cinéma de Marrakech où ils étaient logés dans les hôtels les plus huppés du royaume».
    Khider Cherif

    Algérie Patriotique

    Tags : Maroc, Algérie, DGED, Makhzen, lobbying, Communication & Institution, Olivier le Picard, Gaetan de Royer, Sahara Occidental, Polisario,