Catégorie : Maroc

  • Maroc : Mohammed VI, le riche « roi des pauvres »

    Par Orilio Leaks

    En 2019 encore des familles au Maroc vivent dans la préhistoire sous le règne d’une monarchie, «une créature» de la France dont mettait à la tète du pouvoir un tyran prédateur qui a pris le contrôle de l’économie du Maroc dans l’arbitraire le plus absolu.

    Il s’est livré à une sorte de hold-up à l’encontre de l’économie de son pays. Une prise de contrôle de tous les secteurs clés, un coup d’État économique larvé où l’apparence de légalité s’est employée à masquer l’ampleur de l’arbitraire.

    Le secteur économique marocain ressemble désormais à un village Potemkine qui dissimulerait les prédations royales. Une stratégie d’accaparement marquée par la corruption effrénée de ses proches.

    La monarchie marocaine a instauré parmi les élites dirigeantes une véritable « culture de la docilité». Mais, surtout, elle fait peur : lorsqu’elle s’abat, la disgrâce royale condamne socialement mais aussi financièrement et professionnellement.

    Au Maroc, la monarchie demeure le seul pouvoir dictatorial. Elle continue de prospérer puisqu’elle a eu la bonne idée de transformer, depuis des décennies, la vie publique et les institutions en un théâtre d’ombres. Les excès du roi sont protégés par une omerta que nous avons décidé de briser. Nous démontons non seulement les mécanismes d’un système, mais aussi les ressorts psychologiques internes qui ont transformé le prétendu « roi sur des pauvres » en un véritable « roi prédateur ».

    Le chef d’Etat le (roi) Mohammed VI et son entourage semblent avoir repris à leur compte : « Le bien ne fait pas de bruit ; le bruit ne fait pas de bien». Le roi est désormais le premier banquier, assureur, exportateur, agriculteur de son pays. Il contrôle également le secteur de l’agroalimentaire et d’alcool, de la grande distribution et de l’énergie. Une prise de contrôle feutrée. Pourtant, l’enrichissement effréné du souverain et de quelques hommes à son service peut avoir des conséquences politiques incalculables, au moment où la population est touchée de plein fouet par cette prédation royale qui l’appauvrit et fragilise les classes moyennes. C’est pourquoi leurs agissements ont partie liée avec le silence et l’ignorance.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, roi des pauvres, peuple marocain, pauvreté, roi prédateur, spoliation pillage, 

  • Sahara Occidental : Horst Kohler pèche de naïveté

    En lisant le dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres sur le Sahara Occidental, la seule conclusion que l’on peut tirer des arguments évoqués par le Chef de l’ONU est qu’il ment dans le but de convaincre les membres du Conseil de Sécurité en vue de les amener à accepter de prolonger le mandat de la MINURSO. L’incongruité et le manque de transparence marquent chaque paragraphe de ce rapport.

    Dans le paragraphe 15, il dit : « Il a choisi le format de la table ronde comme symbole de la volonté de personnes aux positions divergentes de trouver une nouvelle voie par le dialogue. Première réunion face à face tenue dans le contexte du processus politique depuis six ans, cette table ronde s’est déroulée dans une atmosphère sincère, respectueuse et constructive ». Cependant, il n’explique pas pourquoi il a choisi ce format qui n’est que le résultat du refus des marocains à négocier avec directement avec les sahraouis et leur volonté d’impliquer l’Algérie dans les négociations. Ce point est largement suffisant pour comprendre que le Maroc n’a aucune volonté de parvenir à une solution qui ne soit pas l’occupation illégale du territoire sahraoui.

    Au paragraphe 17, Guterres a écrit : « Au cours d’une séance consacrée aux problèmes et aux possibilités de coopération dans la région, les délégations se sont accordées sur le coût socioéconomique élevé de la situation actuelle pour la région, soulignant que ce conflit prolongé entravait la coopération, paralysait le développement économique et menaçait la sécurité dans toute la région du Maghreb. Elles sont en outre convenues de la nécessité pressante de renforcer la coopération régionale, compte tenu notamment des taux de chômage élevés et de la frustration croissante des jeunes générations. Mon Envoyé personnel a été encouragé par cette conversation, dans laquelle il a reconnu une dimension importante de la recherche d ’un terrain d’entente entre les parties et les voisins ».

    Il est clair que son Envoyé Personnel pèche de naïveté. L’ennemi numéro de la région est l’obsession du Maroc à occuper les terres des autres. Il est le seul pays à être en conflit avec tous ses voisins. Par conséquent, il est le seul responsable des obstacles qui minent la construction l’intégration régionale. Les marocains rêvent d’un Grand Maroc à la place du Grand Maghreb.

    Certes, les marocains sont convaincus que leurs opérations de chantage à l’émigration et au terrorisme sont des armes efficaces pour faire plier la communauté internationale. Cependant, il n’est pas moins vrai que les sahraouis ne sont pas prêts à oublier leur martyrs et les 45 ans de sacrifices consentis dans le but de réaliser leur unique rêve : vivre en paix sur la totalité de leur territoire national.

    La situation économique et les conséquences du conflit sur la région n’est pas une découverte. Mais les indices économiques ne peuvent pas être un argument pour bafouer la légalité internationale.

    Evoquer ce sujet, est-ce une une invitation à laisser la légalité de côté en vue de préserver la sécurité économique de la région ? Les sahraouis sont prêts à enflammer toute la région si leurs droits ne sont pas respectés. Ils n’ont rien à faire de la stabilité régionale si elle est conditionnée par l’occupation marocaine. Tel est le verdict d’une population qui n’a plus rien à perdre et dont le seul désir est de reprendre les armes.

    « Les délégations ont accueilli avec satisfaction l’intention de mon Envoyé personnel de les inviter à se réunir de nouveau dans le même format. Elles ont reconnu qu’il fallait renforcer davantage la confiance et se sont engagées à continuer de participer au processus. L’Envoyé personnel a encouragé les délégations à explorer la possibilité de poser des gestes de bonne foi et les moyens de renforcer la confiance », a souligné Guterres dans le paragraphe 26.

    La moindre des choses pour exprimer sa bonne foi c’est de libérer les prisonniers politiques et la levée de la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés. La bonne foi peut-elle être accompagnée d’une répression systématique et des mesures de verrouillage du territoire contre les visites des personnalités politiques et des ONG’s ?.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Horst Kohler, ONU, MINURSO, table ronde,

  • Maroc-Rif : Appel à la solidarité avec le peuple rifain

    Dans la nuit du vendredi 5 Avril 2019, la justice marocaine, instrumentalisée par le régime politique, a condamné les leaders du mouvement populaire rifain (Hirak) à des peines pharaoniques et très lourdes allant jusqu’à 20 ans de prison ferme, suite à une parodie de procès. Alors que tout le Rif, au nord du Maroc, est sous un embargo sécuritaire.
    Au total, ce sont 360 années de prison qui ont été infligées aux 53 détenus politiques pour avoir osé manifester pacifiquement et revendiquer le développement de la région (construire une université et des écoles, des hôpitaux pour faciliter l’accès aux soins et créer des emplois pour les jeunes) pour pouvoir vivre dignement.

    Depuis le début du HIRAK, le mouvement de protestation sociale au RIF en 2016 et 2017, ce sont près de 500 détenus d’opinion qui sont emprisonnés arbitrairement dans les geôles marocaines où le recours à la torture et au viol sont monnaie courante.

    Ces jugements et la répression, qui est toujours en cours et subie par la région depuis des décennies, inscrivent plus que jamais le Maroc du roi Mohammed VI, roi des pauvres soit disant, dans la continuité des années de plomb de feu son père Hassan II et son ancêtre Mohamed V.

    Le Comité de Soutien au Mouvement Rifain Paris | CSMR Paris appelle à un rassemblement Samedi 13 Avril 2019 à Paris et vous invite, vous et vos proches, et vous prie de venir manifester votre opposition à ces pratiques dictatoriales d’un autre âge pour demander et exiger la libération de tous les détenus politiques au Maroc (RIF, JERADA, ZAGORA …) et d’être solidaire avec leurs familles.

    RASSEMBLEMENT SAMEDI 13 AVRIL 2019, à CHÂTELET, LA FONTAINE DES INNOCENTS, à PARIS, à 18h30.

    Comité de Soutien au Mouvement Rifain Paris | CSMR Paris

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, prisonniers politiques, répression, Jerada, Zagora,

  • Maroc-Rif : Sur ordre du Roi, embastillés et Bouches cousues !

    Un carnage judiciaire au pays des confusions des pouvoirs !

    Par Mohamed BENTAHAR

    Pour protester contre un verdict de voyous, contre le mépris de l’institution judiciaire totalment asservie au Makhzen, ils sont trois se fermant les lèvres avec fil et aiguille.

    Ils sont trois, dès le début du mois d’Avril 2019, lorsque le juge Tawfiq, de la cour d’appel de Casablanca confirme le verdict de première instance de Juillet 2018, les condamnant à 20 ans, 15 ans, 10 ans et à d’autres peines hallucinantes. Trois embastillés défendant les leurs, les citoyens d’une région militarisee et montée au pilori depuis 60 ans et les armes destructives de Hassan II en 1958.

    Trois à se coudre la bouche pour protester comme l’ont fait leurs ancêtres révoltés du Rif noyés par la monarchie et le Parti de l’Istiqlal de l’époque sous les bombes avec une campagne de liquidation collective contre les Rifains qui n’ont pas accepté les nouvelles conditions politiques et sociales du nouveau système colonial.

    Ces honorables embastillés se sont levés contre le sort que leur réserve le Makhzen, car au pays du monarque tout est sur ordre de son système. Des mois durant qu’ils attendaient plébisciter la vérité et le droit en lieu et place du despotisme de fin de règne.

    Cela fait 3 jours, les lèvres meurtries, le ventre vide et seront probablement rejoints par d’autres jeunes parmi ce qui se fait de plus noble dans LE RIF.

    Et la mort est au bout du tunnel !

    Torturés, humiliés, psychologiquement décomposés par une police dédiée à l’inhumain et formée à réduire au néant toute dignité humaine.

    Les trois bouches cousues de la « monarchie », témoins de la barbarie d’un système corrompu, affairiste et mafieux avec ses ramifications responsables de ce que ces Bouches endurent.

    Ces Bouches cousues et embastillées le sont sur ordre du suprême, celui qui est chef de tout. Sur ordre du Makhzen incarné par le Roi.

    Car c’est sur ordre de Roi, l’incarnation du gouvernement des ombres, des double-vies et de l’impérial, les vassaleries deviennent gouvernance et l’honnêteté des petites gens une accusation.

    Car sur ordre du Roi, que la Démocratie se résume à gouverner seul, à régner seul, à préserver la primaire sur toute chose.

    Car c’est sur ordre du Roi, que la justice est carnage et parodie.

    Car sur ordre du Roi, que le pouvoir au Maroc procède du droit divin. Le monarque est un personnage « sacré », statutairement à mi-chemin entre l’humain et la divinité.

    Car sur ordre du Roi, que le peuple doit toujours au roi respect et tawqir, terme arabe évoquant une attitude à mi-chemin entre la révérence et l’adoration et, surtout, expression historiquement utilisée pour distinguer le lignage prophétique dont se réclament les rois du Maroc depuis des siècles.

    Car sur ordre du Roi, que la pluie, la richesse, l’ordre, l’allégeance… sont autant de sujets que les sujets eux-mêmes séculairementt assujettis.

    Car sur ordre de sa Majesté, les routes, les écoles, les hôpitaux, les édifices sont bâtis ou oubliés, selon vos humeurs et vos fièvres.

    Alors!

    Ne nous dites pas que ce n’est pas sur ordre de sa Majesté que les verdicts sont prononcés.

    Responsable ? Oui.

    Coupable ? L’histoire interrogera le Makhzen sur l’ensemble de son oeuvre !

    Et “l’important ce n’est pas tellement d’avoir des souvenirs (mauvais souvenirs ), c’est toujours de régler ses comptes avec eux”, écrit Umberto Eco.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Rif, Hirak, Makhzen, répression, prisonniers politiques, Nasser Zefzafi, Mohamed Al-Haki,

  • Maroc : les fautes d’orthographe de l’ambassadeur Benyaich

    On dit que les fautes d’orthographe nuisent gravement à l’embauche. En effet, la qualité de l’expression écrite revêt toujours autant d’importance dans le monde numérique qui a envahi notre espace vital et les lacunes en expression écrite pèsent sur l’employabilité des individus et l’image des employeurs.

    Dans ce cas, celui que le magazine Tel Quel a décrit comme le mystérieux ami du roi Mohammed VI, Fadel Benyaich, aurait reçu un tonitruant refus à sa candidature à cause de ses nombreuses fautes d’orthpgraphe.

    Dans un des documents confidentiels révélés par le hacker @chris_coleman24, l’ancien amabassadeur du Maroc en Espagne s’est avéré incapable de rédiger une lettre sans fautes d’orthographe.

    Dans cette missive adressée à José Manuel García-Margallo, ministre des affaires étrangères articulée en trois (3) petits paragraphes, on relève pas moins de quatorze (14) fautes d’orthographe et de conjugaison. Tout un record  et un régal pour celui ou ceux qui auront la chance ou la malchance de lire cette note.

    Il faut reconnaître l’impossibilité de trouver un homme politique qui puisse faire souffrir la langue française autant que Monsieur Fadel Banyaich, qui exerce depuis 2017 le poste d’ambassadeur à Bucarest.

    Il a utilisé le terme « municipalistes » qui n’a aucune trace ni dans le Littré, ni dans le Robert, ni dans le dictionnaire de l’Académie française. A moins que l’illustre diplomate n’ait voulu innover !

    Tags : Maroc, Fadel Benyaich, diplomatie, fautes d’orthographe, ambassadeur, Bucarest, Mohammed VI,

  • Maroc : D’où vient la fortune de Mohammed VI ?

    Selon plusieurs sources bien informées, la fortune du roi du Maroc Mohammed VI est estimée à plus de 5,7 milliards de dollars. Dans un discours officiel, le souverain marocain s’est déjà demandé où sont parties les richesses du Maroc.

    Le citoyen marocain, pour sa part, s’est posé une autre question très pertinente : Si le Maroc n’a pas de gaz ni de pétrole, d’où diables Mohammed VI tire-t-il autant d’argent pour se situer bien haut dans l’échelle des têtes les plus fortunés du monde ?

    Eh bien, la réponse est là. Cet argent dissimulé dans les paradis fiscaux notamment en Suisse est le fruit d’un détournement systématique des revenus du phosphate du Sahara Occidental, des deniers publics mais surtout des lignes de crédit octroyées par les bailleurs de fonds internationaux tel le FMI et la BANQUE MONDIALE.

    Mohamed VI ne se contente pas de spolier le peuple marocain, le plus grave c’est qu’il l’endette sur plusieurs générations. Une dette qui restera à la charge éternelle des Marocains même s’il y a un changement de régime.

    Aujourd’hui Mohamed VI concentre tous les pouvoirs et décide de tout dans un Maroc qu’il considère comme son fief féodal et les Marocains comme ses serfs.

    Alors qu’ils mènent en toute quiétude « l’approche sécuritaire », le nom déguisé de l’approche répressive et violente, la presse du Makhzen, au Maroc il n’y a qu’une presse créée par les experts de Mohammed Yassine Mansouri, c’est-à-dire aux ordres du palais et et de sa stratosphère bruissent de rumeurs de bouleversements à venir dans les arcanes du pouvoir marocain et de ses administrations. Ainsi va notre vie politique: susciter des espoirs de changements à chaque révolte populaire.

    Le seul bouleversement digne de ce nom serait la disparition pure et simple du Makhzen et l’instauration d’une bonne république fédérale ! Tant que durera cette monarchie prédatrice égocentrique, féodale et despotique, point de salut !

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, Forbes, spoliation, pillage, détournement, paradis fiscaux, off-shore, Panama Papers, banques suisses,

  • Maroc : Contre la dictature de Mohamed VI, solidarité avec le peuple rifain et ses prisonniers !

    Dans la nuit du vendredi 5 avril, quelques jours après la visite du Pape à l’occasion de laquelle la monarchie marocaine a cherché à vendre une image « d’ouverture et de tolérance », la justice « indépendante » de la dictature de Mohamed VI a confirmé, après un simulacre de procès, les lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour les principaux animateurs du Hirak rifain. Boycotté par les concernés, ce procès et ces peines confirment le retour aux années de plomb et la permanence d’une gestion quasi coloniale de la région du Rif, toujours maintenu sous une chape de plomb sécuritaire.

    Au total, ce sont 360 années de prison qui ont été infligées aux 53 détenus politiques, dont le seul crime est d’avoir manifesté pacifiquement pour des droits élémentaires et réclamé la dignité pour le peuple du Rif. 53 détenus auxquels s’ajoutent 500 autres prisonniers, arrêtés depuis le début de la mobilisation. Les détenus politiques de la prison d’Okacha, à Casablanca, ont assisté à une militarisation de leurs quartiers pénitentiaires après la confirmation des peines. Les prisonniers Nasser Zefzafi, condamné à 20 ans de prison ferme, et Mohamed El Haki, condamné à 15 ans, se sont cousu la bouche avec des aiguilles et du fil, en signe de protestation, et ont été suivis par d’autres depuis.

    Cette volonté de punir d’une manière exemplaire se veut une adresse à toutes les contestations sociales qui ne cessent de se développer sur tous les terrains et dans tout le pays malgré la répression. Loin d’être une exception historique ou un régime de transition démocratique, la dictature marocaine n’ignore pas la possibilité de soulèvements populaires, comme en témoignent aujourd’hui les mouvements au Soudan et en Algérie. Le régime pense y faire face en criminalisant le combat mené pour la justice sociale, la liberté et la dignité. Mais il ne fait que préparer les conditions d’un tsunami démocratique et social qui l’emportera bien avant que Nasser Zefzafi et ses compagnons aient fini de purger leurs peines.

    Le NPA apporte toute sa solidarité aux prisonniers politiques et à leurs familles, et exige la libération immédiate des détenus. Il condamne fermement le silence des États occidentaux complices, en premier lieu celui de la France, qui ne cesse de couvrir les crimes du règne actuel et lui fournit l’appui nécessaire pour réprimer le peuple marocain. Nous appelons à participer à toutes les initiatives de solidarité et à les amplifier.

    Montreuil, le 9 avril 2019.

    NPA

    Tags : Maroc, Rif, Hirak,

  • Maroc : Lalla Salma, une princesse qui inspire

    L’étonnante princesse

    Lalla Salma, l’épouse du roi Mohamed VI séduit le Maroc mais pas seulement. En effet, elle fascine et intrigue par son histoire, son ouverture vers les autres, son intégrité et sa douceur en tant qu’épouse et mère de 2 enfants. C’est une femme de cœur qui influence la femme marocaine.La princesse est considérée comme une véritable icône au niveau international.

    Lalla Salma prend très à cœur la pauvreté dans son pays, elle n’hésite pas à soutenir les associations marocaines et elle se rend même dans les bidonvilles. C’est une femme de terrain et d’action.

    A l’âge de 3 ans fille d’un enseignant d’une école réputée de Fès, elle perd sa maman. La princesse Salma est considérée aujourd’hui comme l’une des personnalités les plus influentes du monde arabe. Focus sur une jeune femme aux allures discrètes et timides et à l’élégance naturelle.

    Sa vie privée

    Lalla Salma est avant tout, une brillante ingénieur qui a d’ailleurs été major de sa promotion. Depuis son mariage avec le souverain Mohamed VI, elle est considérée comme la première dame du Maroc en jouant le rôle d’ambassadrice. Elle fait la fierté de sa famille et de sa patrie qui voit en elle sa délicatesse et son intelligence. D’ailleurs, depuis maintenant 11 ans, la monarchie a changé en se tournant vers davantage de modernité. Le roi se laisse prendre en photo avec ses enfants ou en vacances sans gêne apparente. Le royaume est plus ouvert au changement. Un changement impensable il n’y a pourtant pas si longtemps.

    Le couple royal a aboli le harem royal et a aussi réformé le Code de la famille éradiquant ainsi toutes sortes de discriminations autrefois infligées aux Marocaines. Lalla Salma et son époux Mohammed VI ont choisi la modestie et l’ouverture au peuple en en optant pour une résidence de Dar Essalam au lieu du palais royal.

    Une princesse indépendante

    En effet, Lalla Salma est bien la première dame à s’afficher aux côtés de son époux mais aussi seule. Dorénavant l’épouse du roi joue un rôle prépondérant sur le devant de la scène.Elle est aussi très présente dans les événements internationaux.

    Par ailleurs, il est certain que la princesse Salma soit très engagée d’un point de vue social, puisqu’en 2005, elle a décidé de créer une fondation dénommée Fondation Lalla Salma. Une fondation luttant contre le cancer.Elle lance également des campagnes anti-tabac et inaugure des centres médicaux.

    Lalla Salma c’est aussi une femme indépendante adorant voyager. C’est également une femme sportive et qui aime conduire sa propre voiture. D’ailleurs, elle n’hésite pas à éviter ses gardes du corps pour faire des balades tranquillement avec ses enfants. C’est une femme au contact facile, authentique et très ouverte. Elle est une source d’inspiration pour les marocaines mais elle est également un symbole d’espoir puisque certaines jeunes femmes voient en elle la possibilité d’accéder à une vie meilleure et de faire valoir leurs droits.

    Source : Firdaous

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, divorce, disparition, première dame, reine, princesse,

  • Maroc: Est-ce vraiment la princesse Lalla Salma?, se demande un média néerlandais

    Les photos de Lalla Salma diffusées par le site Rue20 n’ont pas convaincu. Le site néerlandais Blauwbloed a publié le 5 mars un article sous le titre de « Photo: Est-ce vraiment la princesse Lalla Salma? » où il relaye la nouvelle, mais en conditionnel.

    Texte intégral de l’article:

    Photo: Est-ce vraiment la princesse Lalla Salma?

    La princesse Lalla Salma, épouse « disparue » du roi Mohammed VI du Maroc, a été aperçue à Marrakech! Selon divers médias marocains, elle aurait été vue en public cette semaine pour la première fois depuis plus d’un an.

    Lalla Salma (40 ans) était avec sa fille de 12 ans, Lalla Khadija, sur la célèbre place Djemaa el Fna à Marrakech, où ils auraient mangé dans un restaurant. La photo ci-dessus de la sortie mère-fille est apparue sur les médias sociaux.

    La princesse Lalla Salma est disparue depuis plusieurs mois. Son absence n’a vraiment retenu l’attention que lorsque le roi Mohammed a été opéré du cœur à Paris en février 2018. Lalla Salma avait disparu de la photos de famille prise sur son lit de malade.

    Ces photos, qui ont ensuite été distribuées par le tribunal, ont déclenché un flot de rumeurs. Divers médias ont spéculé sur un divorce.

    Le tribunal marocain n’a jamais fait de déclaration sur l’absence de Lalla Salma. Pas même quand elle a raté la visite d’Etat du couple royal espagnol et la visite récente du prince britannique Harry et de sa femme Meghan.

    Blauwbloed, 5 avril 2019

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, divorce, disparition,

  • Maroc : Lahcen Tofli, l’instrument du Makhzen pour ses faux procès

    Lahcen Tolfi, le président de la Cour d’appel de Casablanca devait prendre sa retraite cette année, mais il a été prié de rester dans le but de conduire le procès contre les prisonniers rifains dont le seul crime a été de revendiquer un hôpital et une université dans une région longtemps marginalisée par les autorités marocaines.

    Comme d’habitude, Tofli n’a pas déçu ses manipulateurs. En toute naturalité, il a confirmé les lourdes peines prononcées par le tribunal de première instance.

    L’homme de choc du Makhzen est appelé à intervenir dans les situations difficiles où les autorités doivent faire preuve de fermeté et de cruauté. C’était le cas lors des attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, ce qui pousse à croire que ce procès n’était qu’une mise en scène pour couvrir une opération exécutée par les services secrets en vue de crier au loup du terrorisme.

    Il a aussi dirigé une autre mise en scène à Casablanca en 2014 lors du procès de la prétendue cellule dormante d’Al Qaïda  composée, selon les autorités, de 3 saoudiens et 7 marocains qui projettaient, tenez-vous bien, de perpéttrer des « actes « terroristes » au Maroc et dans le détroit de Gibraltar ». Selon l’acte d’accusation, la cellule dormante du réseau d’Al-Qaïda « avait pour mission d’attaquer à l’explosif des bateaux de l’OTAN en Méditerranée, notamment des unités de la Marine américaine et britannique ». Une accusation aussi fausse que celle lancée contre les activistes rifains.

    Tags : Maroc, Lahcen Tofli, justice, Rif, Hirak, terrorisme,