Catégorie : Maroc

  • Un changement radical sans les figures et les symboles du système : Le peuple algérien maintient la pression

    Des millions d’Algériennes et d’Algériens ont marché à nouveau, hier vendredi, à travers le pays, pour une 7e manifestation grandiose de suite et en date depuis le 22 Février historique.

    À Alger, la manifestation était encore beaucoup plus mobilisatrice, déterminante et tranchante surtout avec un mot d’ordre appelant à la restitution de la souveraineté au peuple algérien, changer le système avec une feuille de route qui passerait sans les symboles et figures du système en place.

    Dans la capitale, la marche a tenu toute ses promesses par la mobilisation, la manière pacifique et le niveau des revendications qui fait de plus en plus mouche et suivi assez souvent par un effet immédiat sur le terrain. Ainsi, les manifestants ont battu le pavé, simultanément, à travers tout le pays, munis de pancartes, drapeaux frappés des couleurs nationales, pour revendiquer la mise en place d’une nouvelle République.

    Après six vendredis consécutifs depuis le 22 février dernier, la 7e grande marche était celle de la victoire et projetant sur l’espoir d’en arracher encore à d’autres succès populaires et citoyens après la démission du président Bouteflika. La révolte nationale pacifique était d’ailleurs hier à son premier vendredi post-Bouteflika, l’ex-président sortant après 20 ans de règne à la tête du pouvoir.

    L’affluence des marcheurs était à son comble vers 11h à la Grande-Poste d’Alger, comme aussi au niveau des places Maurice Audin, le 1er Mai ou encore la place des Martyrs.

    Sur place, a-t-on constaté, une mobilisation plus importante que le précédent vendredi, où des centaines de milliers d’Algériennes et d’Algériens ont affiché leur détermination à faire évincer «tous les partisans et les anciens fidèles de l’ex-Président», maintenant que lui-même ait quitté le pouvoir.

    «Bouteflika c’est fini ! À qui le tour ?»

    Place Maurice Audin, des manifestants portent une grande banderole entre les mains et sur laquelle on pouvait lire : «les 3 B, dégagez ! C’est la décision du peuple le seul et l’unique souverain.» «Le peuple exige le changement politique profond du système en place. Le peuple va maintenir la pression sur le pouvoir en place. Nous exigeons le départ des symboles du système Bouteflika, comme le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, et du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz », comme nous l’a lancé un étudiant, rencontré parmi ses compères, non loin de l’esplanade de la Grande-Poste.

    «Le peuple veut une République civile»

    Au fur et à mesure que les marcheurs avancent, la foule ne faisant que s’élargir. À la Place Audin, Hayet, une mère de trois enfants, nous dira que « le peuple réclame l’activation de l’article 7. Le peuple veut choisir son gouvernement de transition». Hamid, son mari, lui emboîte le pas : «Il est temps de prendre en compte le pouvoir légitime, l’incontournable, celui du peuple», et de préciser que « le peuple veut aller sur la voie de l’élaboration d’une législation garantissant l’État de droit, les libertés individuelles et collectives».

    Sur place, des discussions et des chuchotements sont engagés entre manifestants, portant notamment sur la période de transition. Les youyous fusaient de partout et exprimant la victoire contre l’ex-président de la République. Tarek, un jeune qui suivait de près nos échanges, a affirmé que « ce vendredi est le premier après le départ de Bouteflika. C’est donc une journée qui se veut être pleine d’espoir après cette victoire partielle, (la démission du chef de l’État).» Ou encore de juger que « le peuple veut aller vers une vraie transition démocratique», avant de poursuivre sa marche, en tenant à immortaliser une scène avec son Smartphone en tenant le drapeau national à bras-le-corps.

    Gaid Salah ? Chacun y va de son propre avis !

    Contrairement aux cas de Bensalah, Belaïz et Bedoui, dont la démission est exigée par des manifestants, les avis des marcheurs divergent sur Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’ANP.

    Croisé devant le tunnel des Facultés, Hakim nous à indiqué que « je pense que le peuple ne cessera de manifester ses revendications soulevées depuis le 22 février dernier, tant que celles-ci ne sont pas encore satisfaites. L’application de l’article 102 risque de privilégier des changements de forme et non pas de fond», estime notre interlocuteur comme pour renvoyer à l’article 7 surtout qui confère le pouvoir et la souveraineté au peuple algérien. «C’est vrai qu’El Djeïch (Armée nationale) est le nôtre. Mais Gaïd fait, lui aussi, partie du système en place, on réclame son départ. “Goulna Ga3, c’est ga3” (Nous avons dit tous, c’est tous), point barre ! », a conclu Hakim.

    Un autre jeune, par contre, scande, «Djeïch, Chaâb khawa khawa !» (Armée et peuple sont des frères), avant de répondre à Hakim que «Gaïd Salah s’est rangé du côté du peuple et il s’est engagé à satisfaire toutes ses revendications parmi lesquelles figurent le départ du système et une transition démocratique, pour construire une Algérie nouvelle et un État de droit. »

    Mohamed Amrouni

    Le Courrier d’Algérie

    Tags : Algérie, Article 102, Bouteflika, Gaid Salah, armée, transition,

  • Maroc – Rif : Les prisonniers du Hirak et le groupe de Gdeim Izik ont été condamnés par le même juge

    La cour d’appel de Casablanca a confirmé vendredi soir toutes les peines prononcées en première instance à l’encontre des détenus du Hirak du Rif accusés de « atteinte à la securité nationale ». Des peines allant à 20 ans de prison ferme pour des activistes qui avaient revendiqué l’accès à des droits fondamentaux, la santé, le travail et l’éducation.

    Pour tenter de déjouer l’attention du public massé devant la cour et sur les réseaux sociaux les magistrats de la Cour de Casablanca ont eu l’idée de traîner le prononcé jusqu’à bien tard dans la nuit.

    D’après le site Alaoual, des représentants d’importantes ambassades à Rabat et d’ONG des droits de l’homme ont assisté au déroulement du procès.

    Le juge Lahcen Tolfi, président de la Chambre criminelle d’appel près la Cour d’appel, en principe retraité mais qui a vu sa fonction prolongée de 6 mois en vue de condamner Nasser Zefzafi et ses compagnons est le même juge qui a conduit le procès des militants sahraouis de Gdeim Izik et prononcé les peines qui ont suivi les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca.

    Selon certaines sources, le juge Tolfi a reçu à plusieurs reprises des menaces de mort depuis le dénommé procès de Gdeim Izik.

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Nasser Zefzafi, Lahcen Tolfi,

  • La DGED marocaine mène campagne contre le premier ministre algérien Bedoui

    Officiellement, les autorités marocaines refusent de commenter les événements en Algérien, mais leurs services secrets mènentne campagne acharnée contre le Primer Ministre Noureddine Bedoui.

    Dans le but de semer la zizanie en Algérie, la DGED n’hésite pas à procéder à des photo-montages et les faire passer par des « révélations » sur la vie privée de M. Bedoui.

    En effet, depuis hier jeudi, les réseaux sociaux s’enflamment pour des « révélations » reprises par des médias marocains, y compris le site Maroc Diplomatique avec des photos de Bedoui en compagnie d’une une journaliste de l’ENTV qui aurait une influence sur le Premier ministre.

    D’après le site Wahrane News, qui a fait vérifier ces photos par un spécialiste, il s’agit d’un « montage à 100%. Il n’y a aucun doute ». « Sur les photos montrées comme celle d’une même, il y a en réalité deux femmes différentes. Les traces de montage sont flagrantes », ajoute-t-il.

    Le Maroc, acculé par la communauté internationale et contraint de s’asseoir avec les sahraouis sur la même table pour discuter d’une autodétermination dont il ne veut pas entendre parler, nourrit l’espoir de voir l’Algérie chambouler dans une guerre civile similaire à celle de la Lybie et la Syrie.

    Dans ce but, Rabat ne réchignera pas sur les moyens, le Sahara Occidental étant leur raison de vivre et le facteur principal qui conditionne leur politique interne et externe.

    Tags : Maroc, Algérie, DGED, Noureddine Bedoui,

  • Quand le roi du Maroc censurait le livre de son cousin germain

    Le prince Hicham Alaoui dénonce la censure feutrée de son livre au Maroc

    Le Prince Hicham Alaoui, cousin du roi Mohammed VI a déclaré que son livre « Journal d’un prince banni » est toujours censuré au Maroc, malgré les promesses du gouvernement de l’autoriser en vente dans les librairies marocaines.
    Dans un post publié sur son compte facebook, le prince Hicham Alaoui a écrit que son livre fait l’objet d’une « censure feutrée ». Et d’ajouter: « après deux ans de la publication de la version arabe de mon livre « Journal d’un prince banni« , il n’est toujours pas distribué dans mon pays malgré son achat par des librairies ».

    Le prince a souligné le caractère « contradictoire » des « déclarations du gouvernement mené par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), qui s’est engagé à autoriser le livre dans le cadre des promesses visant à renforcer les libertés au lendemain du Printemps arabe« .

    Pour corroborer l’interdiction de son livre au Maroc, le Prince Hicham a publié un lien vers un article posté sur le site libanais Rassif22. L’auteur de l’article, Omar Taleb révèle le contenu d’une conversation qu’il a eue avec un libraire au Maroc. En voici la retranscription:

    « Il y a une semaine, je me suis rendu à une librairie connue de Rabat pour chercher la version arabe du livre du prince. Lorsque j’ai montré la photo du livre aux employés, ils ont nié son existence dans la librairie. Quelques instants plus tard, un jeune employé de la librairie est venu vers moi et nous avons eu la conversation suivante:

    – Est-ce que tu veux le livre de Moulay Hicham?

    – Parfaitement. je veux la version arabe.

    – Pour quelles raisons? Quelle est ta profession?

    – Je suis journaliste.

    – Donne moi ton numéro. Je vais te contacter.

    Une demi heure après, le jeune m’a appelé. Je pensais que l’affaire était conclue et que j’obtiendrais un exemplaire du livre. Mais je fus surpris lorsqu’il m’a informé qu’ils ne pouvaient vendre le livre à personne. Pourquoi? Ai-je Interrogé le jeune. Il a répondu que les autorités marocaines leur ont ordonné de ne pas vendre le livre et de restituer les exemplaires en leur possession à la maison éditrice, « sauf que les exemplaires sont toujours stockés dans l’entrepôt de la librairie depuis 2015 ».

    Le libraire m’a exhorté de ne vendre le livre à personne car il ne veut pas d’ennuis avec les autorités. « S’ils découvrent que le livre est sorti d’ici, il ne fait pas de doute que nous serons pris dans une spirale d’ennuis », a-t-il déclaré.

    Ainsi, le livre de Moulay Hicham est censuré dans les librairies marocaines sans aucune décision officielle annonçant l’interdiction. »

    Le prince a commenté cet état de fait en écrivant: « la désinformation ne résiste pas aux réalités historiques. Ceci est la preuve que le livre fait l’objet d’une censure feutrée ».

    Source: Liberipresse

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Moulay Hicham, Prince Hicham, Hicham Alaoui, Journal d’un prince banni, censure,

  • Quand le roi du Maroc dépensait €5 millions en une semaine de vacances

    Les grosses vacances du roi du Maroc en Grèce

    Par Katerina Papathanasiou

    Le roi Mohammed VI du Maroc et son épouse, la princesse Lalla Salma, se sont rendus en Grèce et ont dépensé environ 5 millions d’euros pour leurs vacances de 7 jours dans la région d’Ilia, sur la côte ouest du Péloponnèse.

    Le roi du Maroc est arrivé mercredi dernier, accompagné de son épouse, de ses deux enfants, de son régent et de l’ambassadeur du Maroc en Grèce. Leur compagnie comprenait plusieurs membres de la famille royale ainsi qu’un grand nombre de leurs amis.

    La garde personnelle de la famille royale marocaine était composée d’environ 70 hommes et femmes de la Garde royale et de 50 officiers de police grecs d’Ilia et d’Achaïe. Ils étaient choyés par leurs fidèles serviteurs, maîtres d’hôtel, entraîneurs, cuisiniers et autres membres du personnel.

    Pendant leur séjour, des trônes, des tapis rouges, des tentes, des marbres, des portraits du roi ainsi que de la nourriture, des boissons et des milliers d’autres objets ont été livrés à Ilia, tandis qu’une grande partie de la plage située en face de l’hôtel était configurée pour eux afin qu’ils puissent prendre leur petit-déjeuner, déjeuner et dîner.

    Selon Forbes, le roi du Maroc est le souverain le plus riche d’Afrique, avec une fortune personnelle estimée à environ 2 milliards de dollars.

    Greek Reporter, 30 jui 2015

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, dépenses, Grèce, vacances,

  • Algérie : L’après Bouteflika, premières appréhensions

    Hocine Adryen

    Le FLN et le RND complètement neutralisés, le patron de l’ex-DRS Toufik remis à sa juste place, Liamine Zeroual reparti à Batna sa ville natale pour y sa longue retraite, Bouteflika et ses frères ne président plus l‘Algérie, TAJ et le MPA oubliés et la mafia politico-financière, du moins une grande partie d’entre elle, est aujourd’hui sous surveillance. Que reste-t-il alors à neutraliser ?

    Il y a ceux qui sont encore tapis dans l’ombre dans les institutions officielles et les entreprises publiques. Seuls quelques partis de l’opposition, les plus crédibles, et certaines personnalités sont épargnés par la vindicte populaire. Mais la grande question qui est sur les lèvres d tout le monde : Que va être désormais la position de l’ANP ? Sera-t-elle tentée, encore une fois, d’imposer son propre agenda ? Ou fera-t-elle, comme elle l’a montré dans ses deux derniers communiqués, allégeance au peuple qui a brandi les articles 7 et 8 de la Constitution pour signifier que le moment de son règne est venu ? L’ex-patron du RCD, Saïd Sadi, ne cache pas d’ailleurs on appréhension envers cette institution : « L’ANP doit, en ces instants critiques, se méfier autant de ses propres démons que de ses courtisans », avertit-il. Le premier jour de l’après-Bouteflika après vingt ans de règne personnel a rendu le sourire aux Algériens. Mais il ne doit pas cacher pour autant cette légitime interrogation : « Où va l’Algérie ? », interrogation du défunt président Mohamed Boudiaf.

    Le Conseil constitutionnel, qui s’est réuni hier sous la présidence de Tayeb Belaiz, a officiellement constaté la vacance du pouvoir. Cette décision devra permettre au président du Sénat Abdelkader Bensalah de prendre la relève pour une période de 90 jours. Mais pour qu’elle soit effective, il faut attendre la convocation des deux chambres du Parlement pour acter la procédure. Le Conseil constitutionnel fait la constatation et finit par déclarer la vacance du pouvoir. Ensuite, il envoie la requête au Parlement réuni en ses deux chambres (Sénat et APN). Mais certains craignent déjà une autre manœuvre dilatoire du camp des perdants pour perpétuer la crise institutionnelle.

    Le président de Talaiet el Hourryet, Ali Benflis, a raison de parler de « bombes à retardement laissées par le régime déchu qu’il s’agira de désamorcer ».

    Cela dit et sur un autre plan, le patron de l’ETRHB Ali Haddad pourrait aussi être mêlé à d’autres affaires dans le cadre des enquêtes menées actuellement sur les fortunes douteuses et les transferts illicites de devises, lancées par le parquet contre une douzaine d’hommes d’affaires. Il devra partager sa cellule avec l’autre grand nom de la corruption durant les premières années du règne de Bouteflika Abdelmoumene Khalifa, qui croupit en prison depuis plus de dix ans. Voilà un autre grand scandale qui n’a pas dévoilé tous ses secrets. Des gens cités, dont des ministres, des responsables d’’entreprises en poste à l’époque des faits, n’ont jamais été inquiétés. La majorité avaient bénéficié de la protection du clan présidentiel. On a condamné des seconds couteaux en lieu et place des vrais responsables. Certains sont toujours en poste. D’autres se sont volatilisés. Faut-il rouvrir le dossier ? La justice algérienne est aujourd’hui devant un cas de conscience qu’elle doit corriger pour l’histoire et pour les victimes de cette grosse escroquerie.

    Le Jeune Indépendant, 3 avril 2019

    Tags : Algérie, Article 102, Bouteflika, Gaid Salah, transition, manifestations,

  • Maroc : Réapparition de Lalla Salma – Le Makhzen pas très convaincant

    Le site Bladi a raison de mettre la nouvelle en conditionnel et sous interrogation. La prétendue réapparition de la princesse Lalla Salma semble être une mise en scène imposée par la presse internationale, notamment la presse people et les retombées de cette dernière sur la réputation de la monarchie marocaine.

    En effet, son divorce du roi du Maroc n’aurait suscité aucun commentaire s’il n’était pas accompagnée d’una disparition inexplicable.

    Le silence du palais sur l’affaire a suscité la réserve des médias, mais son absence lors de la visite des Rois d’Espagne et du Prince Harry et son épouse Meghan Markl a confirmé les nouvelles sur son divorce et a donné vie à des nouvelles qui, jusque-là n’étaient que des rumeurs. L’hypothèse de son assassinat a été soulevée faute d’explications sur son effacement de la scène publique et médiatique. La presse est allé jusqu’à faire le lien entre son divorce et l’orientation sexuelle du souverain marocain.

    Le palais royal a subi une forte pression et il fallait qu’il réagisse en vue de stopper cette campagne médiatique qui risque de s’en prendre à l’image créée par la machie de propagande di régime sur la prétendue modernité de la monarchie.

    C’est ainsi qu’un média proche du palais a diffusé des images dont il est impossible d’identifier la princesse disparue. Des photos floues dans un restaurant qui ne prouvent rien.

    Mohammed VI, lors de ses sorties, n’a jamais échappé aux caméras des portables des citoyens lambda. Par contre, Lalla Salma, lors de ses prétendus séjours en Italie, en Grèce et au Marocn’a jamais éte photographiée malgré qu’elle est facilement reconnaissable. Elle n’aurait jamais échappé aux paparazzis ni aux simples ressortissants marocains résidant à l’étrenger.

    Ainsi dont, sous la pressio, les autorités marocaines ont présenté une pièce qui a fait un tollé, mais pas très convaincante. Plus grave encore, cette mise en scène faire craindre le pire sur le sort d’une princesse très populaire et charismatique. Selon des rumeurs populaires, elle a été poignardée par Lalla Hasna, une des sœurs de Mohammed VI.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, disparition,

  • Maroc-Rif: L’armée de l’air de l’État rifain (1921 – 1926)

    L’ambition de la jeune république du Rif et de son fondateur Abd-el-Krim était de faire du Rif, un État à l’image des nations européennes modernes de son époque. Pour ce faire, il a voulu mettre en place une armée de l’air.

    Par conséquent, en 1924, il a cherché à acheter des avions qui lui auraient permis de rivaliser dans les airs contre ses ennemis. Cette volonté l’a amené à se procurer auprès de marchands français en Algérie de 4 avions militaires du type « Dorand A.R.2 ».

    Un de ces avions pourra se rendre au Rif, mais les 3 autres sont restés en Algérie.

    A cette époque, au début des années 1924, le Rif n’était pas en guerre avec la France, mais seulement avec les Espagnols. Mais cela n’empêcha pas la France de vendre la mèche à l’Espagne sur ce que nous étions en train de fomenter. De plus, elle aida l’Espagne en empêchant les 3 autres avions, qui avaient été acheté, de rejoindre le Rif.

    Après quelques mois d’espionnage, l’Espagne finira par savoir où se trouvait le seul avion de la République du Rif. Par la suite, elle envoya des avions bombarder la zone pour le détruire.

    Courrier du Rif

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Abdelkrim El Khattabi,

  • Existe-t-il un risque pour les touristes homosexuels au Maroc ? La réponse est oui

    Parmi les meilleures destinations pour les touristes LGBT, on retrouve entre autre le Canada, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Argentine, l’Uruguay et São Paulo. Ces pays affichent fièrement les couleurs du Rainbow flag.

    Certains pays considèrent que ces actes sont illégaux et ont une justice punitive en fonction de l’humeur des juges et des policiers locaux et de l’état de leur compte en banque au moment du présumé délit.

    Parmi les pires destinations LGBT, l’Arabie Saoudite, la Somalie, la Tchétchénie et le Sultanat du Brunei. Le Maroc reste un pays dangereux pour les touristes LGTBT.

    Le célèbre guide de voyage gay, Spartacus International Gay Guide, vient de publier son classement annuel des pays les plus accueillants envers les gays, et plus généralement les LGBT (lesbienn… (Bladi)

    « Le royaume est ainsi pointé du doigt par le guide pour ses “législations contre l’homosexualité”, “l’influence religieuse”, le fait que l’homosexualité y soit illégale ou encore “l’hostilité des locaux”, point particulièrement mal noté avec un score de -2. Le pays est également noté -1 dans les catégories “persécution”, “meurtres” et “droits des transgenres” (Huffpost Maghreb)

    Tourisme LGBT : le Maroc pas très recommandé pour les vacances.

    Les LGBT représentent 10 à 15% des touristes dans le monde, une clientèle qui « voyage plus fréquemment et possède un pouvoir d’achat au-dessus de la moyenne ». Un pays prospère est un pays sans homophobie et transphobie. 

    Les 10 destinations les plus gay friendly (Expedia)

    Existe-t-il un risque pour les touristes homosexuels au Maroc?

    Last Night in Orient, 2 avr 2019

    Tags: Maroc, homosexualité, liberté, sécurité, Islam,homophobie,

  • Maroc-Rif: Lettre envoyée par les eurodéputés européens au ministre de la justice

    24 députés européens et un membre de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont envoyé une lettre au ministre marocain de la Justice Mohamed Aujjar pour demander la “libération immédiate” des 40 détenus politiques rifains


    Traduite vers le français par R.O

    Parlernent Européen                                               Monsieur Mohamed Aujjar

    Bat. Willy Brandt                                                      MINISTRE DE LA JUSTICE

    03M121                                                                        Rabat Maroc

    60, rue Wiertz / Wiertzstraat 60                             Contact@justice.gov.ma

    B-1047 Bruxelles / Brussel

    miguel.urbancretpo@ep.europa.eu

    À l’attention de Son Excellence le Ministre de la justice du gouvernement du Maroc.

    Son Excellence Monsieur Mohamed Aujjar,

    Les membres du Parlement européen et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe signataires de ce document, nous nous adressons à vous dans le cadre de l’engagement pris par ce Parlement de reconnaître M. Nasser Zefzafi finaliste du Prix Sakharov pour la liberté de conscience 2019, pour exprimer notre grave préoccupation face à la situation des militants emprisonnés du mouvement Hirak (mouvement populaire du Rif) et à la procédure judiciaire engagée devant la Cour d’appel de Casablanca avec leur dernière phrase le 5 avril 2019 à l’esprit.

    Nous sommes également préoccupés par les conditions d’emprisonnement de tous les militants du mouvement populaire du Rif, notamment de Nasser Zefzafi, dont l’état de santé s’est gravement détérioré au cours des dernières semaines.

    Les familles des prisonniers nous ont informés de la souffrance de se déplacer devant le tribunal de Casablanca, situé à 600 km de chez eux et cela dure déja depuis 18 mois.

    Nous vous appelons à promouvoir le dialogue entre toutes les parties prenantes afin d’améliorer la situation dans le Rif et les droits de l’homme.

    Nous comprenons que nous devons mettre fin à cette situation pour mettre fin aux souffrances des prisonniers politiques et des membres de leur famille. C’est pourquoi nous appelons à la libération immédiate de tous les prisonniers du mouvement populaire du RIF. Une libération des prisonniers de Hirak sera un signal que le Maroc a l’intention de respecter les droits de l’homme universels.

    Cordialement

    1. Miguel Urban Crespo, député européen pour le groupe GUE / NGL

    2. Kati Piri, députée européenne pour le groupe S & D

    3. Bart Staes, député européen pour le groupe les Verts / EFA

    4. Xabier Benito Ziluaga, député européen pour le groupe GUE / NGL

    5. Lynn Boylan, députée européenne pour le groupe GUE / NGL Group

    6. Matt Carthy, député européen pour le groupe GUE / NGL

    7. Eleonora Forenza. députée européenne pour le groupe GUE / NGL

    8. Tania Gonzales Pena, députée européenne pour le groupe GUE / NGL

    9. Martin Hausling, député européen pour le groupe les Verts / EFA

    10. Maria Heubuch. député européen pour le groupe les Verts / EFA Group

    11. Dennis de Jong, député européen pour le groupe GUE / NGL

    12. Philippe Lamberts, député européen pour groupe les Verts / EFA

    13. Paloma Lopez Bermejo, eurodéputée pour le groupe GUE / NGL Group

    14. Marisa Matias, eurodéputée pour le groupe GUE / NGL

    15. Anne-Marie Mineur, eurodéputée pour le groupe GUE / NGL

    16. Edouard Martin, député européen pour le Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates

    17. Luke Ming Flanagan, député européen pour le groupe GUE / NGL

    18. Ana Miranda, eurodéputée pour le Groupe les Verts / EFA

    19. Liadh Ni Riada., eurodéputée pour le Groupe GUE / NGL

    20. Lola Sanchez Caldentey, eurodéputée pour le groupe GUE / NGL

    21. Judith Sargentini, eurodéputée pour le groupe les Verts / ALE

    22. Estefania Torres Martinez, eurodéputée pour le groupe GUE / NGL

    23. Kathleen Van Brempt, eurodéputée pour le Groupe AD

    24. Marie-Christine Vergiat, eurodéputée pour le Groupe GUE / NGL

    25. Petra De Sutter, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

    Original

    Mr. Mohamed Aujjar

    MINISTER OF JUSTICE

    Rabat Morocco

    Contact@justice.gov.ma

    Source

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Nasser Zefzafi, Parlement Européen,