Catégorie : Maroc

  • Maroc, Midelt : le deuxième jugement du détenu politique Said Oba Mimoun le 28/03/2019

    Qui est le détenu politique Said Oba Mimoun ? D’où vient-il ?

    Son grand-père ancestral, Sidi Ayad, fondateur de la ville antique, douar Sidi Ayad, est découvreur de la mine d’or à Ahouli au 17ième siècle. Il a fondé la ville, la Zawiya, l’ancienne école et a exploité la mine.

    Tout l’or qu’avait accumulé pendant un an de travail, grâce à ses ouvriers/esclaves, a été volé de l’un des Sultans du Maroc. Selon l’histoire circulant au sein des paysans, un des sultans aurait demandé à Sidi Ayad de collecter le produit en or pendant une année entière, et il avait collecté cette énorme quantité d’or. Le Sultant avait besoin de cette quantité d’or dans la construction de la route entre Meknès et Fès. L’armée du Sultant avait venu pour récupérer l’or, mais Sidi Ayad est mort et l’or est disparu. Sa famille avait quitté le lieu après avoir installa un sanctuaire pour lui rendre visite, pour chercher l’or perdu/volé.

    Son grand-père Sidi Ayad, avait fondé la ville antique dans une zone stratégique de la vallée. Après la découverte de la mine d’or, il est devenu riche. Tout l’or recueilli pendant un an fut volé par un le Sultant et sa ville est détruite. Les membres de sa famille sont transformés en nomades et tombés en conflit avec les tribus voisines. Des guerres ont été éclaté à cause des frontières et resté une source de conflit des tribus.

    Le conflit de la question des frontières déclenché par la décision administrative imposées par l’État en 2012 l’approuvait, et la lutte des paysan-nes de Sidi Ayad pour récupérer les 10 000 hectares qui avaient perdu est déclenchée.

    Son grand-père, le dernier de ses ancêtres, à la fin du 19ième, est le leadeur défenseur du territoire de la tribu Sidi Ayad. Il a été soumis à la torture au cours de sa vie et a été maintes fois arrêté et traîné à cheval : sur le dos, les mains ficelées et tiré à cheval. Il est toujours sur le point de se battre contre les ennemis, autres tribus, pour le droit à la terre, a déclaré le militant Said Oba Mimoun qui lutte dans l’esprit de Sidi Ayad, grand-père.

    Sa vie :

    Said Oba Mimoun est né en 1986 et n’a pas terminé ses études, comme tout le reste des enfants de Sidi Ayad, privés d’école. Il a arrêté ses études en première année du secondaire, branche scientifique, bien qu’il fût intelligent et supérieur en mathématiques. Il s’est marié et a trois enfants.
    A travaillé très tôt dans le secteur de la construction de bâtiments et a appris la technique de l’électricité de bâtiment.

    A fondé une petite entreprise et a travaillé avec des grandes entreprises en maintenance dans plusieurs villes du Maroc.

    En 2012, il avait organisé les manifestations des paysan-nes de Sidi Ayad contre la décision administrative menée par l’État pour occuper leurs terres collectives et a été opprimé à cause de ses manifestations, où un paysan a été arrêté. Il a conduit la lutte des paysan-nes contre l’occupation de 4500 hectares de leurs terres par le projet Noor 4.

    Depuis cet événement il est attaché à la question de la terre et a fondé l’association de développement agricole des paysan-nes de Sidi Ayad, pour plus s’organiser.

    En décembre 2016, il s’est intégré au sein du Syndicat Paysan et chargé du dossier foncier. Depuis lors il est contrôlé par l’État et s’efforçant de prouver l’identité des paysans de Sidi Ayad en tant qu’habitants autochtones appartenant à la tribu Ait Marghad.

    Il est devenu l’esprit conscient des paysan-nes de Sidi Ayad et parmi ses paysans, y compris ses frères, est le seul à avoir une culture qui a peut-être dépassé son niveau d’étude. J’ai toujours pensé qu’il était passé par l’université.

    Trésorier adjoint du bureau régional du Syndicat Paysan de Midelt. Le dossier de Sidi Ayyad, qui portait avec lui est l’axe de la lutte syndicale paysanne à Midetl où il a pu former un consensus des paysan-nes autour de lui. Ils avaient participé au sitin-in nationale du Syndicat Paysan le 28/12/2017 devant le parlement, symbole de la lutte syndicale et Sidi Ayad à la lumière du retard des autorités régionales.

    Et, avait déjà organisé plusieurs manifestations, des sit-in, marches populaires et des rassemblements au nom du Syndicat Paysan en 2017 pour défendre ce dossier, et a contribué à plusieurs réunions syndicales nationales à Midelt sur la question de la terre.

    La participation des paysan-nes de Sidi Ayad au sit-in nationale devant le parlement et le Conseil national au siège régional de l’UMT, à Rabat le 28/12/2017, est forte, où le nombre des paysans participant a atteint 32 paysans. Après cet énorme événement dans la vie du Syndicat Paysan, les manifestants de Tamtatouchte ont été attaqués et 12 paysan-nes ont été arrêtés, poursuivis et condamnés, dont le détenu politique Zaid Tkriout, secrétaire général provincial du Syndicat Paysan à Tinghir.

    A participé à plusieurs manifestations de protestation, de mutilation et d’ingérence en faveur des détenus politiques de Tamtatouchte.

    A assisté à l’audience en appel ses détenus au tribunal d’Ouarzazate, représentant le Syndicat Paysan comme membre du comité administratif.

    Après la décision du jugement approuvant le même procès de condamnation, il a contacté le juge, le responsable du corps, se demandant pourquoi cette fausse décision, le juge a répondu : Je ne suis qu’un exécuteur des ordres. Il a mentes fois déclaré cette position du juge au cours des activités syndicales.

    Afin de limiter son mouvement, qui a perturbé les autorités de Midelt et l’opportunisme au sein du Syndicat Paysan, un complot a été lancé contre lui par la mafia de la carrière. Il possédait une carrière à travers un contrat avec la commune de Mebladane et un employé de l’agence des bassins hydrographiques, l’accusant d’avoir l’insulté le 18/04/2018 avec de faux témoins de la mafia des carrières et condamné à 4 mois de prison ferme. Son premier procès à cause de sa lutte pour le droit des paysan-nes de Sidi Ayad à la terre.

    Au cours de son arrestation, il était audacieux avec le procureur dans une question à son adjoint pour la vraie raison de son arrestation, qui a répondu : Vous êtes opposé au projet du Roi. Après sa sortie de prison, il a été menacé à plusieurs reprises par les autorités, la gendarmerie et le parquet pour avoir exercé des représailles à son encontre.

    A déclaré ses incidents lors de plusieurs réunions et activités syndicales. Son affaire a été entachée par les luttes du Syndicat Paysan pour la libération des détenus de Tamtatouchte, jusqu’à ce qu’il pense que nous avons négligé son dossier. À plusieurs reprises il m’avait signalé cette suggestion.

    Et, peut-être que sa récente arrestation, donnera au Syndicat Paysan la bonne foi de ses militants à son égard ! Bien que certains opportunistes se laissent déranger.

    A trouvé dans le Syndicat Paysan un vaste stade pour développer ses capacités de combat et, bien qu’il n’ait pas participé au premier congrès du Syndicat Paysan ainsi que ses camarades paysan-nes où il est détenu et les paysan-nes de Sidi Ayad ont été absentés.

    A participé à plusieurs activités et en premier la cérémonie de l’accueil du Détenu politique Zaid Takrayout le 11/01/2019 à Tinghir et a été honorés comme détenu politique.

    A participé à plusieurs activités organisées en coordination avec l’Association Atak Maroc à Agadir, à Beni Mellal, et à Sidi Ayad. A organisé le sit-in ouvert des paysan-nes de Sidi Ayad du 22 février 2019 au 10 mars 2019 pour leur droit à la terre. Il a pleuré lors de l’arrêt de cette événement, qui a été levé par une décision des paysan-nes. Il connaît la manœuvre des autorités et leurs fausses promesses, mais il a obéi à la décision de la majorité, malgré son incapacité à croire les fausses promesses de l’État. A participé à la tente des femmes paysannes à Tamtatouchte, à l’occasion de 8 mars, organisée par le Syndicat Paysan les 15, 16 et 17 mars 2019 et portant le dossier de Sidi Ayad.

    Le matin du 18 mars 2019 à 10H :20, en se préparant à l’organisation de l’assemblée générale des paysan-nes, au siège de leur association, qu’il avait fondée conformément à la loi fondamentale, pour la fondation du bureau local syndical de Sidi Ayad, sur la base de ses convictions démocratiques en faveur de la participation des paysan-nes au prétendu dialogue avec les autorités provinciales de Midelt et avec le Comité préparatoire des paysan-nes, a surpris par l’offensif des autorités.

    Le chef Caid, représentant des autorités aux communautés d’Ait Oufla, avec deux gendarmes et des agents de force de répression s’attaquaient le siège et de tenter de l’arrêter. Ainsi, le dirigeant, le chef Caid, a déclenché sa chute par terre, est devenu obscurcissant et a prétendu être battu par le détenu politique Said Oba Mimoun.

    La résurrection des autorités et de la gendarmerie de Midelt, qui a mobilisé toutes ses forces pour l’arrêter à 16H, dans l’attente de l’arrivée de membres du bureau national qui souhaitent également les arrêter.

    Les manifestations : sit-ins et marches des paysan-nes ont été relancés dans les rues de Midelt lors de son arrestation par les gendarmes et après la décision du procureur à le rendre à la prison de Midelt le 19/03/2019 par des accusations lourdes : dossier 1131/2101/2019 insultant un fonctionnaire et violences à son encontre pendant et en raison de ses devoirs, crime de désobéissance, affaire de la désobéissance, première jugement le 21/03/2019 et la seconde le 28/03/2019.

    La lutte continue pour leur droit à la terre

    Agadir le 22/03/2019

    Secrétaire général du Syndicat Paysan

    Lahoucine Amal

    Source : Syndicat Paysan, 22 mars 2019

  • Le Maroc refuse d’accueillir les djihadistes belgo-marocains

    Le retour des djihadistes marocains est une réalité à laquelle est confronté le Maroc aussi. C’est l’un des rares pays à favoriser leur retour pour qu’il soit systématiquement traduits en justice.

    En revanche, pas question d’accueillir en plus les combattants belgo-marocains. C’est ce qu’affirme le patron marocain de l’antiterrorisme à nos envoyés spéciaux.

    L’antiterrorisme marocain est fier de son bilan : 64 cellules ont été démantelées depuis mars 2015. Désormais, c’est ici aussi que l’on gère le rapatriement des djihadistas toujours présents en Syrie ou en Irak. Le Maroc est l’un des rares pays à favoriser ces retours.

    Abdelkhalek Khiame : « Ces gens-là, qui sont dans les zones de tension, s’ils ne sont pas récupérés par leurs pays d’origine, un jour ou l’autre, ils vont être dans la nature et ils vont constituer un danger pour d’autres pays ».

    A leur retour, ils sont jugés et, généralement, condamnés. En Belgique, on élude la question, mais en février, Théo Franken proposait sa solution :
    « De nombreux combattants possèdent la double nationalité. J’estime qu’il faut retirer la nationalité belge à ces personnes »

    Khiame : « pourquoi voulez-vous qu’on récupère des gens qui sont beaucoup plus belges que marocains parce que la plupart d’entre eux ne sont pas nés ici au Maroc, n’ont pas été élevés ici au Maroc, qui
    n’ont pas été éduqués ici au Maroc. Ce sont des belges qui sont partis faire le Jihad, c’est un problème interme aux belges, ils n’ont qu’à resoudre ce problème en Belgique ».

    Quant au rêve NVA d’une prison belge sur le sol marocain, c’est une aberration, dit-on ici.

    Actuellement, quelques 300 revenants sont détenus dans les prisons marocaines. Ils font l’objet d’un programme de déradicalisation mené notamment par les oulemas, c’est-à-dire des théologiens sunnites.

    Khiame : « Ce programme était trop bon, il a donné des résultats positifs et on va continuer, bien sûr ».

    Et continuer plus que jamais la politique pro-active de lutte contre le terrorisme.

    Khiame : « Ce n’est pas le fait d’anéantir cette entité bélliqueuse qui est Daech. Ça veut dire qu’on a mis un terme au fléau du terrorisme, ce n’est pas le cas. Ça devient beaucoup plus dangeureux maitenant ».

    En 4 ans, 1071 terroristes présumés ont été arrêtés par cette unité spécialisée

    Source : RTL

    Tags : Maroc, terrorisme, Daech. ISIS, Etat Islamique, retour des djihadistes,

  • Italie : Souad Sbai continue d’accabler l’ambassade du Maroc dans la mort d’Imane Fadil (vidéo)

    Non, l’affaire de la mort mystérieuse d’Imane Fadil n’est pas encore terminée. Du moins, pas pour Souad Sbai, ex-députée de Forza Italia.

    Dans une émission de la chaîne de télévision La7, Mme Sbai continue de d’accuser l’ambassade du Maroc à Rome dans l’affaire de la mort du mannequin Imane Fadil.

    Depuis le début de cette histoire macabre, Mme Sbai pointait du doigt les « hauts diplomates » du Maroc. Une version qu’elle propose en studio : « Ce n’est pas toi qui l’as fait, c’est moi », dit-elle des services secrets marocains.

    Ainsi, l’accusation est encore plus détaillée : « Trente jours après la mort d’Imane Fadil, le silence de l’ambassadeur est anormal. Pourquoi ne décrochez-vous pas le téléphone même si vous savez qu’un citoyen de votre pays est mort ?, a-t-elle martelé. Vous ne pouvez tout simplement pas le comprendre ».

    Des mots qui nous permettent de comprendre, d’une manière très claire, qui est derrière cette mort, du moins selon Souad Sbai.

    Source : Libero Quotidiano, 1 avril 2019

     

  • Maroc : Appel à se mobiliser pour les prisonniers politiques rifains

    Vendredi 5 avril 2019, se tiendra à Casablanca la derniere audience du procès en appel des prisonniers politiques rifains. Au terme de l’audience, l’affaire sera mise en délibéré.
     
    Les magistrats marocains se retireront et se réuniront pour adopter une décision ( tout le monde pense que c’est déjà ficelé ) c’est alors que le verdict tombera publiquement ! Le sens de la décision, on le sait tous et toutes, punir, pour l’exemple, le RIF et toute voix dissidente dans le RIF, et ailleurs !
     
    Tout le monde s’attend à ce que les peines prononcées en première instance seront confirmées; si ce n’est augmentées.
     
    Les familles des détenus politiques et la plupart des observateurs partagent ce sentiment Je ne sais pas s’il y a une autre voie de recours, qui sera exploitée par les avocats de la défense, contre cette décision, cela dit nous savons tous qu’il n y aura pas beaucoup de différence ! C’est Moussa lhaj et lhaj Moussa !
     
    Les RIFAINS n’auront pas le choix à part de maintenir leur mobilisation partout où ils sont, et élargir ses perspectives. Pas de place à la résignation !
     
    L’inéquité de la justice marocaine est connue d’avance ! Sur les réseaux sociaux, il y aura de la colère, de l’indignation qui vont être exprimées , des appels aux sit-in, pétition, une mobilisation sur la toile, mais ce n‘est pas suffisant !
     
    Cette situation obligera les rifains à retourner l’état des choses en leur faveur, et transformer le négatif en positif : faire front commun ! Place à l’organisation , à la rationalisation des actions et des pensées !
     
    Tout le monde est appelé à se mobiliser massivement, non seulement pour dénoncer les condamnations mais pour arracher tout court la libération inconditionnelle de tous les prisonniers sans exception aucune !

    RIF WATCH

    Tags : Maroc Makhzen, Rif, Hirak, prisonniers politiques rifains, répression,

  • Média belge : La disparition de Lalla Salma, a-t-elle quelque chose à voir avec la nature gay du roi du Maroc?

    La disparition de la princesse marocaine Lalla Salma a-t-elle quelque chose à voir avec une prétendue orientation homosexuelle du roi marocain Mohammed VI ?

    Depuis deux ans, les médias mondiaux se demandent où est la princesse Lalla Salma. L’épouse du roi marocain Mohammed VI (55 ans) a disparu depuis deux ans. Et maintenant que la famille royale a récemment interdit la publication d’un article révélateur sur le sujet, l’énigme ne fait que s’agrandir.

    Selon plusieurs sources proches du palais, le roi et la princesse marocains sont maintenant séparés et la famille royale veut à tout prix garder cela du monde extérieur. Mais maintenant que la publication d’un nouvel article du journaliste Ferran Sales Aige, intitulé « Mohamed VI, le prince homosexuel devenu roi du Maroc », a été bloquée par la cour marocaine, plus de questions que de réponses se sont ajoutées.

    Selon le journaliste Ferran Sales Aige, le mariage entre le roi Mohammed VI et sa femme a été brisé parce que le roi aurait été homosexuel. L’article présumé couvrait plusieurs témoins et examinait également les anciennes escapades sexuelles du Roi pendant ses études à Bruxelles, ce qui montre que le Roi était un client régulier d’un certain nombre de bars gays connus dans notre capitale pendant ses études. Le père de Mohammed VI aurait également fait contrôler son fils par un détective et serait intervenu lorsque son fils aurait reçu un nombre impressionnant de visiteurs masculins dans son palais princier.

    Il se peut que nous ne sachions jamais si les affirmations sont vraies ou non. Le palais royal n’a jamais confirmé ou nié la prétendue séparation entre Mohammed VI et Lalla Salma. L’homosexualité est également un sujet extrêmement sensible dans le pays islamique. La prétendue orientation de Mohammed VI aurait même suscité des doutes quant à son aptitude à diriger le pays, car le roi est aussi le chef religieux du Maroc. L’homosexualité est un  » haraam  » parmi les musulmans, strictement interdit. En outre, des rumeurs suggèrent que la princesse vit sur l’île grecque de Kea, tandis que d’autres rumeurs suggèrent qu’elle a pu être assassinée.

    Le fait que le tribunal marocain interdise la comparution de l’article du journaliste en question ne fonctionne qu’au détriment du tribunal, et beaucoup se demandent si c’est un signe sur le mur ? De plus, il semble que le roi Mohammed VI fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la publication prochaine d’un livre de Gérard Fauré, un ancien chef de la mafia française. Ce livre révélerait que le roi pourrait bien être responsable de la mort de son propre père, le roi Hassan II du Maroc. Dans le livre, l’auteur promet de fournir des preuves du  » meurtre ordonné  » de l’ancien monarque.

    L’homosexualité est punissable au Maroc et les gens risquent toujours trois ans de prison. Le pays n’a pas de loi sur l’égalité des droits et le gouvernement continue de  » chasser  » régulièrement les homosexuels et les transgenres. La communauté LGBT marocaine vit dans la clandestinité et est soutenue par l’organisation Kif-Kif, qui, en tant qu’organisation de défense des droits LGBT, a été interdite et harcelée à plusieurs reprises par le gouvernement. En 2017, le ministre marocain des droits de l’homme, Mustafa Ramid, a déclaré aux membres des Nations unies que les homosexuels sont des déchets. C’était sa réponse à la demande de l’ONU de retirer l’homosexualité du droit pénal au Maroc. Sa déclaration a été fortement critiquée dans le monde entier, y compris par nos politiciens belges Geert Bourgeois (N-VA) et Ann Brusseel (Open Vld).

    Holebi.info, 11 mars 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, gay, homosexuel, homosexualité, Lalla Salma, divorce, disparition,

  • Prince Hicham : La démocratisation de l’Algérie va mettre le Maroc dans une situation difficile

    Prince Hicham : La démocratisation de l’Algérie va mettre le régime marocain dans une situation difficile

    Le prince marocain Hicham Alaoui souligne que l’institution militaire algérienne pourrait apprendre de la méthodologie/manœuvre du Makhzen marocain pour répondre aux exigences démocratiques du peuple algérien. Rappelant que si les Algériens parviennent à instaurer la démocratie, le Maroc sera dans une situation difficile.

    Hicham Alauí a exposé ces idées lors d’une conférence à l’Université Duke le 28 mars 2018. Le titre était “Le monde arabe entre révolution et contre-révolution”. Cette conférence coïncide avec le retour du printemps arabe dans des pays comme le Soudan, la Jordanie et surtout l’Algérie. Les idées principales de cette conférence sont :

    1 : Le printemps arabe et ses conséquences ressemblent beaucoup aux révolutions européennes de 1848. Une différence, cependant, est que la réaction contre-révolutionnaire contre le printemps arabe produit une version rénovée et non éclairée de l’autoritarisme qui ignore la nouvelle réalité sociale et au lieu de cela réduit son pouvoir patriarcal et despotique.

    Alors que les despotes éclairés de l’Europe ont cherché à absorber et à détourner le changement en offrant aux citoyens un nouveau type d’ordre politique, ou du moins des réformes conçues pour intégrer des formes croissantes de conscience nationaliste, l’ordre du printemps post-arabe offert par les autocrates régionaux est différent. Il tente d’écraser le changement en éliminant toute dissidence.

    2 : Situation au Maghreb. Comme l’Egypte, l’armée algérienne est l’épine dorsale de l’Etat. L’ère Bouteflika a été une modeste reconfiguration de cette formule, alors que le président civil grignotait cette hégémonie en faisant appel à de nouvelles élites commerciales et en réorganisant les services de sécurité. La chute de Bouteflika marque le retour de l’armée sur le devant de la scène politique algérienne. Ce moment politique est une transition, mais pas nécessairement démocratique. L’armée algérienne tentera d’apprendre de son ennemi juré, le makhzen marocain, en recyclant le système et ses élites. A l’inverse, le Makhzen marocain regarde l’Algérie avec appréhension. Les deux régimes, monarchique et militariste, ont des caractéristiques communes ; ce sont des autocraties libéralisées avec des élites pluralistes et des processus décisionnels opaques. Si le régime algérien fait de véritables pas vers la démocratisation, le système marocain se trouvera dans une position délicate.

    3 : La Chine et la Russie sont des puissances internationales qui n’ont aucun intérêt à promouvoir la démocratisation. Cependant, ils utilisent des stratégies différentes pour ce faire. La Russie fournit une couverture diplomatique aux autocraties, comme en Syrie et en Ukraine, et est même disposée à intervenir militairement pour renforcer leurs régimes favoris. La Chine est plus subtile, soutenant les autoritaires du Moyen-Orient par des ressources économiques et financières, ainsi que par une augmentation prometteuse du commerce et des investissements.

    Source : AlifPost

    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, Hicham Alaoui, Prince Hicham, Moulay Hicham, Bouteflika, article 102,

  • Maroc: les frais du travail de Mme Bensalah sont payés par la DGED

    Cher M. El Ghoul

    Je porte à votre connaissance que je me rends à Cordoba du 16 au 21 Mars pour l’introduction de la pleinière du forum international « Intercultural Cordoba » et à l’université de Cordoue pour la table ronde » Moyen Orient et interculturalité », via Madrid par Avion, ensuite je prendrai le AVE ( le TGV ) pour Madrid-Cordoue -Madrid.

    Du 30 mars au 3 Avril , je me rends in chaallah à Alexandrie via le Caire et ensuite en Europe du 3 au 10 Avril pour différentes rencontres à partir de Paris que je suis entrain de finaliser ( notamment, Bruxelles et Luxembourg). ATH vous communiquera les itinéraires définitifs sur lesquels nous travaillons encore.

    Merci de veiller à ce que l’on m’envoie le document mensuel que je n’ai pas reçu en Février, car je viens de rentrer de Bahrain.

    Merci pour votre diligence

    ABA

    Tags : Maroc, Makhzen, Assia Bensalah Alaoui, DGED, ambassadeur itinérant,

  • Maroc : Solde du compte bancaire Pinnacle de Mme Bensalaha au 31 déc 2008

    Fondée en 1984, Pinnacle Associates Ltd. est un conseiller en placement inscrit qui gère de façon discrétionnaire plus de 6 milliards de dollars pour des particuliers fortunés, des fonds de dotation, des fondations, des ordres religieux, des entités gouvernementales, des sociétés et des institutions financières.

    « Nous croyons fermement aux avantages à long terme de l’actionnariat ordinaire, que nous poursuivons au moyen d’un certain nombre de stratégies : Actions toutes capitalisations, actions de sociétés à petite/moyenne capitalisation, actions de sociétés à grande capitalisation, actions internationales, actions internationales à petite capitalisation et actions mondiales », indique la banque dans sa présentation.

    Tags : Maroc, Makhzen, Assia Bensalah Alaoui, fortune, off-shore,

  • Lalla Salma et Mohammed VI du Maroc « ont divorcé » : la révélation qui dérange…

    Un divorce surprise au lieu de noces de saphir ?

    Pour vivre heureux, vivons cachés ? Pas nécessairement, dans le monde de la royauté… Alors que la plupart des familles royales, du Royaume-Uni à la Jordanie et de l’Espagne à la Scandinavie, partagent avec le public les grands événements qui jalonnent la vie personnelle de ses membres (mariages, naissance, etc.), la famille royale marocaine tend au contraire à cultiver la discrétion. Et c’est avec surprise qu’on apprend que le mariage du roi Mohammed VI du Maroc et de la princesse Lalla Salma, en apparence solide, pourrait être terminé…

    L’hebdomadaire espagnol Hola! s’est chargé de jeter le pavé dans la mare royale : « Le roi Mohammed VI du Maroc, 54 ans, et la princesse Lalla Salma, 39 ans, ont divorcé, divorce qui est déjà effectif, comme l’ont confirmé plusieurs sources proches du palais à Hola! », a avancé la publication sur son site Internet le 21 mars 2018, soulignant au passage qu’il s’agissait du jour même où le couple, qui avait été uni le 21 mars 2002 à Rabat, aurait dû célébrer son 16e anniversaire de mariage. De cette union sont issus le prince héritier Moulay El Hassan, qui aura 15 ans le 8 mai prochain et assume déjà un nombre croissant de missions officielles (le grand et très élancé adolescent prenait part mardi dans la capitale marocaine à un dîner offert en l’honneur de François Hollande, en visite culturelle), et la princesse Lalla Khadija, qui a fêté le 28 février ses 11 ans.

    TROUBLANTE DISPARITION…

    La revue ibérique souligne que la princesse Lalla Salma (née Bennani) avait disparu de la scène publique depuis avril 2017 et la visite officielle qu’elle avait faite à Cuba et Miami au côté du souverain marocain. Depuis, sa dernière – superbe – apparition publique sur le sol marocain avait eu lieu à l’occasion de l’inauguration du Musée Yves Saint Laurent à Marrakech, en octobre 2017, et, fait suffisamment remarquable pour être signalé, alors qu’elle prenait part quelques jours plus tard à une conférence de l’OMS en Uruguay, elle n’avait plus mené aucune action publique pour le compte de sa fondation contre le cancer, le plus notoire de ses combats philanthropiques – il lui a notamment valu le Tribute Award du Bal de la Riviera en 2016 et la médaille d’or de l’OMS en 2017.

    Elle ne se trouvait pas non plus au chevet de son époux le roi Mohammed VI lorsque celui-ci a été opéré fin février en France à la clinique Ambroise-Paré de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à la suite d’un « trouble du rythme cardiaque », quelques mois après une précédente intervention également pratiquée en France, en septembre 2017, pour une lésion bénigne à l’oeil.

    L’intervention chirurgicale passée, le palais royal avait communiqué des nouvelles assorties d’une photo du successeur du roi Hassan II entouré de toute sa famille : ses enfants Moulay El Hassan et Lalla Khadija, son frère le prince Moulay Rachid et ses soeurs les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna… mais pas de Lalla Salma. Une absence, difficile à expliquer, qui sautait aux yeux.

    ET MAINTENANT ?

    Le roi Mohamed VI, qui règne depuis 1999 et fut le premier souverain marocain à donner à son épouse un titre royal (Son Altesse Royale la princesse Lalla Salma) et un rôle public, réagira-t-il à cette révélation de Hola!, alors qu’il poursuit actuellement sa convalescence (il a d’ailleurs été salué cette semaine par des compatriotes en plein Paris, dans le Marais et en voiture, comme l’a observé le site Le 360) ? Ou bien Lalla Salma, ingénieur en génie informatique de formation et régulièrement citée parmi les premières dames les plus stylées de la planète, réapparaîtra-t-elle pour clarifier la situation ?

    En attendant, Hola! se penche déjà sur ce à quoi pourrait désormais ressembler sa vie, entre éducation de ses enfants et retoPure Peopleur dans l’ombre, et spécule sur le fait qu’elle va peut-être passer prochainement un peu de temps « en France, où elle a des amis, ou en Grèce, où elle possède une maison ».

    Du côté des médias d’information marocains en revanche, on a en tout cas accueilli cette nouvelle avec beaucoup de circonspection.

    Le portail Yabiladi se borne ainsi à parler de « rumeurs insistantes sur la famille royale marocaine », que le journaliste espagnol Ignacio Cembrero avait initiées suite à la fameuse photo du 26 février en s’interrogeant, s’appuyant aussi sur des rumeurs relayées par le site Le Crapouillot marocain : « Doit-on conclure que Lalla Salma ne fait plus partie de la famille royale ? », écrivait-il sur Facebook. Une question qui reste pour l’heure en suspens…

    Pure People, 22 Mars 2018

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, disparition, rumeurs,

  • À quoi bon les F-16 Viper US que livrent les USA au Maroc ?

    Le cas algérien est sans doute une exception ! Les États-Unis ont bien rongé leur frein avant de finir par faire tomber leur masque alors que les contestations populaires entrent dans leur sixième semaine et que l’armée nationale demande le recours à l’article 102 de la Constitution et la mise à l’écart du président sortant.

    Dans un point de presse jeudi, le département d’État US affirme que c’est au peuple algérien de décider comment doit se dérouler la période de transition en cours dans le pays.

    La chaîne saoudienne Al-Arabiya, porte-voix du régime saoudien, a diffusé un documentaire où elle privilégie les théories du front Polisario, concernant la région du Sahara.

    Ce qui veut dire très clairement que l’Amérique de Trump n’a cure ni de l’État ni de l’armée algérienne, encore moins des solutions que celle-ci pourrait apporter pour une sortie de crise.

    Pour dire la vérité, les États-Unis s’accommodent fort bien de ce que le blocage perdure et que des mains invisibles aux ramifications obscures repoussent automatiquement toute solution à la crise, d’où cet appel de Palladino à « respecter le droit du peuple algérien à se rassembler et à exprimer pacifiquement son opinion pour que s’accomplissent ses aspirations économiques et politiques ».

    D’ailleurs, sous les dehors d’« une salutation parfaitement hypocrite », le diplomate américain évoque « l’engagement du gouvernement algérien à assurer la sécurité de tous les manifestants ». Pour ceux et celles qui se souviennent du début de la crise syrienne en 2011 et les encouragements transatlantiques à l’adresse du « mouvement pacifique du peuple syrien », ces mots en apparence bienveillants sonnent évidemment bien faux.

    Il y a plus. Le feu vert du Congrès inclut la mise à niveau des F-16 Block 52 de l’armée de l’air marocaine au standard Block 72. Pourquoi ? Le Congrès explique ainsi sa décision : « Le Maroc devrait pouvoir faire face à tout danger éventuel lié à la prise de contrôle des Soukhoï Su-30 algériens si ces appareils venaient à tomber entre les mains d’éléments non étatiques. » Un scénario imaginé par certains cercles du Congrès US qui semblent avoir tiré une leçon de l’échec américain en Syrie, où les milices terroristes n’ont jamais pu réellement s’imposer faute d’avoir un soutien aérien à proprement parler.

    La manipulation des populations par des parties tierces demeure aisée et très efficace, notamment par le biais des réseaux sociaux où les dérapages sont fort nombreux. Une armée électronique algérienne a été mise sur place pour contenir les attaques émanant de Libye et de Chypre, mais son action demeure jusqu’ici fort limitée.

    Pour le reste, la presse outre-Atlantique adopte déjà largement le mot « Hirak » pour désigner les protestations de la rue algérienne. Ce n’est pas anodin. Les sources américaines expliquent que le mot s’est déjà appliqué à la guerre de libération du mouvement sudiste au Yémen (à connotation séparatiste), mais aussi au mouvement de contestation du Rif au Maroc.

    C’est dire dans quel sens les stratèges US, déjà largement présents au Sahel, comptent orienter les protestations en Algérie. La grande question est : réussiront-ils à le faire ?

    PressTV

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