Catégorie : Maroc

  • Maroc : Les Marocains sont, d’après une récente enquête internationale, l’un des peuples les plus malheureux de la planète.

    L’année passée, une autre enquête également internationale, a placé les Marocains, quasi en tête des peuples les plus corrompus, menteurs, hypocrites et traîtres à la parole donnée.

    Cela est un constat de terrain fait par des organisations internationales dont la crédibilité et le sérieux sont reconnus.

    De plus, les Marocains, dans leur écrasante majorité – et de fait elle est écrasante et je dirais même etouffante – sont réfractaires à la démocratie, à la liberté et à la solidarité avec les exclus et les opprimés.

    De fait, lorsqu’un individu marocain ou un groupe de citoyens se révoltent contre les injustices et la tyrranie et sont jetés dans les geôles de la dictature, il se trouve des millions de Marocains pour les accabler et justifier leur emprisonnement.

    Les Marocains sont par ailleurs racistes et antisémites.

    Racistes contre les Noirs, que ces personnes soient marocaines ou de récente établissement au Maroc.

    Ils sont antisémites et se cachent derrière le conflit israelo-palestinien pour distiller leurs sentiments anti juifs.

    Cet antisémitisme qui se manifeste par des paroles et expressions devenues anodines telles que « Juif 7achak », comme on l’exprime lorsqu’on parle d’un chien ou d’un cochon ou par Lihoudil bali (Juif usé ), fait partie des us marocaines depuis des siècles.

    Chez les plus « savants » ou plus exactement les plus militants, cette attitude antisémite se justifie par la
     » felonie et la traîtrise » des Juifs de Medine à l’encontre des traités que les fils d’Abraham avaient signés avec le prophète.

    Ces mêmes militants antisémites qui ont empoisonné la rue marocaine, rappellent sans cesse les « crimes » commis par les Juifs, assassins des prophètes.

    Aujourd’hui, au Maroc, le point de non retour est atteint dans le domaine des intolérances et de la haine contre les minorités ou les femmes qui osent encore défier ce fascisme nourri par un islam wahabite rétrograde et réactionnaire.

    Et aucune sensibilité moderniste, politique, culturelle ou humaniste ne semble aujourd’hui en mesure de contrer le cancer islamiste intolérant qui gangrene la société marocaine dans son ensemble.

    Tous les progressistes ont peur de l’étendue de la mainmise de l’islamisme sur les espaces sociaux du Maroc.

    Même le palais royal qui a opté pour l’islamisation de la société marocaine à travers son alignement inconditionnel sur les positions et les discours des descendants de Qoreich, « gardiens des liens saints de l’islam », a durci ses discours et ses pratiques émergeant aux textes du Hadith et du Coran.

    Il n’y a guère, le conseil supérieur des oulamas du Maroc présidé par Mohammed VI a émis une fatwa condamnant de mort l’apostat, sans que le souverain marocain trouve quelque chose à dire face à cet édit fasciste.

    Chaque année qui passe, le Maroc, peuple et dirigeants, s’enfonce dans l’abîme des intolérances, de l’hypocrisie et du mensonge collectif.

    Source: Bruxellois, sûrement!

    Tags : Maroc, malheur, pauvreté, misère,

  • Maroc : De la dissonance cognitive et de la schizophrénie marocaine

    Bernard R.

    Le Maroc est un pays étonnant.

    On avait parlé, il y a quelques temps, de la fameuse « hypocrisie » marocaine. Beaucoup d’étrangers (et quelques marocains) ont du mal à comprendre que l’on puisse s’afficher musulman pratiquant, se réclamer publiquement des valeurs morales de l’Islam, tout en ayant, dans le privé, « en cachette », une attitude totalement différente.

    Boire de l’alcool, regarder des films pornos chez soi (« Sexe » est un des mots clé les plus recherchés pendant Ramadan) est une chose.

    Mais ces derniers temps, le Maroc a porté l’art de la contradiction interne et l’art de l’évitement des questions qui fâchent à un niveau largement supérieur, dignes du Guiness des Records.

    A gauche, El Mostafa Ramid, ministre PJD (donc islamiste) des Droits de l’Homme. A droite, Sa Majesté Mohamed VI. Au milieu, les fantômes de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. En décor, le musée Yves Saint-Laurent à Marrakech. En fond sonore, une interview télévisée de Fabrice Thomas, ancien chauffeur et amant de Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent.

    Notre ministre Ramid est un peu obsédé par les homosexuels. Il a un long historique de déclarations homophobes. En 2012, il avait condamné le nombre de touristes étrangers venant à Marrakech « pour s’éloigner de Dieu et commettre des péchés« . En septembre, il traite les homosexuels d’ordures, après leur avoir recommandé de changer de sexe.

    Au-delà de la colère légitime des associations marocaines, qui protestent contre les propos discriminatoires d’un ministre chargé des Droits de l’Homme, ces déclarations sont à mettre en parallèle avec la façon dont le Roi, le Maroc et Marrakech honorent Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent, couple homosexuel notoire, comptant bien tirer des revenus touristiques substantiels du (superbe) musée qui vient d’ouvrir à Marrakech.

    En effet, quelques mois avant sa mort, Pierre Bergé reçoit des mains du Roi le Grand Cordon du Wissam Alaouite. Le Grand Cordon (ou Grande Croix) est le plus élevé des niveaux de cette décoration, équivalente à notre Légion d’Honneur, et la seule décoration marocaine qui puisse être attribuée à des personnalités étrangères.

    On est donc dans une situation où un des ministres marocains affirme que l’homosexualité est une déviance sexuelle inacceptable qui doit être punie juridiquement, tandis que le Roi décore et honore un homosexuel connu, partisan du mariage homosexuel, fondateur du journal Têtu et de la chaîne de télévision Pink et, surtout, fondateur puis président de Sidaction, soutien d’autres associations comme Act-Up.

    Bref, tout le contraire d’un homosexuel honteux et caché…

    De la même façon, toute la communication autour de l’ouverture du musée Yves Saint-Laurent à Marrakech ignore totalement la vie privée des deux hommes. Pourquoi aimaient-ils autant le Maroc ? Pourquoi partageaient-ils une maison ? Silence, on ne sait pas.

    On a un beau musée, et voilà, c’est tout. C’est tout.

    (D’ailleurs, les peintures de nus assez explicites que Jacques Majorelle faisait, dans ces jardins, de jeunes beautés locales à peine pubères sont tout aussi ignorées des medias marocains, qui ne mettent en avant que les images du Maroc traditionnel, kasbahs, ahiddous et compagnie…)

    Deux femmes nues dans les jardins Majorelle, tableau de Jacques Majorelle
    « Les deux amies » de Jacques Majorelle, dans la plus pure tradition de l’érotisme orientaliste et colonial.

    Les hasards du calendrier (peut-être un peu aidés) ont voulu que quelques jours à peine séparent l’inauguration du musée de Marrakech et la publication par Frédéric Thomas d’un livre de souvenirs où il raconte ses aventures sexuelles (sa prostitution, pourrait-on même dire) et accuse Pierre Bergé et Yves Saint Laurent d’avoir organisé des orgies et protégé des actes pédophiles dans leur villa Majorelle.

    C’est sorti sur le web, dans la presse francophone. Mais pas au Maroc. A ma connaissance, AUCUN des medias en ligne que nous suivons régulièrement pour la revue de presse d’O-Maroc n’a titré sur ce livre.

    Pour résumer, le Maroc est un pays où un proviseur de lycée peut décider d’exclure une élève pour un baiser (hétérosexuel), où un homme et une femme peuvent toujours aller en prison s’ils ont des relations sexuelles hors mariage, où le Ministre des Droits de l’Homme peut – indirectement – accuser son Roi d’avoir décoré une ordure, où une ville honore un couple homosexuel et compte bien en tirer des revenus touristiques, et où toute une presse sait se taire sur les choses « importantes ».

    Source : O-Maroc

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, homosexualité, Mustapha Ramid, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent, Villa Majorelle, Frédéric Thomas, pédophilie, Marrakech,

  • Maroc: la polémique sur l’homosexualité du roi Mohammed VI à nouveau relancée

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, et la princesse Lalla Salma, seraient séparés depuis plusieurs mois, a révélé le magazine espagnol « Hola». L’absence remarquée de celle-ci aux cotés de son époux lors de la visite des couples Don Felipe VI et Dona Letizia d’une part et de Meghan Markle et du prince Harry de l’autre au Maroc confirmerait cette polémique. Et le débat sur l’orientation sexuelle du roi refait surface, une raison qui ne serait d’ailleurs pas étrangère au divorce.

    L’absence de Lalla Salma lors des séjours du couple royal espagnol Don Felipe VI et Dona Letizia et celui du couple britannique, le prince Harry et son épouse Meghan Markle, au Maroc a reveillé la question du divorce entre le roi Mohammed VI et Lalla Salma et son celle de l’orientation sexuelle du souverain marocain.

    Comme le révèle le site Afrik.com, aucune trace de Lalla Salma, l’ex-première dame du Maroc, n’a été trouvée durant les séjours des couples espagnol et britannique. Et pour cause, Lalla Salma, l’épouse du roi, était introuvable depuis plus de 14 mois.

    Mohamed VI, le prince gay devenu roi du Maroc

    Selon le média, cette absence confirme le divorce annoncé entre le roi et son épouse. De plus, cette situation vient confirmer les révélations faites par le journaliste Ferran Sales sur l’homosexualité du roi du Maroc.

    Le journaliste espagnol Ferran Sales Aige , dans son livre “Mohammed VI, le Prince qui ne voulait pas être roi”, fait allusion à des soupçons d’homosexualité du roi, ce qui est frappant étant donné l’intolérance qui caractérise la réaction envers les homosexuels dans le monde musulman.

    Dans le livre, le journaliste affirme que le roi Hassan II, père de Mohammed VI, avait embauché au cours de son règne , un espion pour suivre les pas du prince qui poursuivait ses études à Bruxelles, où de nombreux témoignages le situaient dans des bars gays. Il a, évidemment, reçu de nombreux rapports à ce sujet.

    Le journaliste rapporte dans son livre, que Hassan II a été très contrarié lorsqu’il a appris par le même espion que son fils recevait aussi de nombreux visiteurs masculins dans son palais princier de « Les Sablons » à Salé, près de Rabat.

    Mohamed VI ne cache pas son homosexualité

    En décembre 2016, le roi Mohammed VI du Maroc a reçu en audience au Palais royal à Marrakech Pierre Bergé, homme d’affaires français et chef de file du lobby LGBT français. Cette entrevue a été l’occasion pour le souverain de remettre à l’homme d’affaires français le Grand Cordon du Wissam Alaouite, ordre honorifique marocain créé en 1913.

    Une distinction qui a suscité l’indignation des médias marocains et a renforçé les soupçons. « Comment on explique ce genre de nouvelles dans un pays où l’article 489 du Code pénalise toutes les formes de manifestation homosexuelle ? » commente la presse marocaine qui n’hésite pas à faire, de nouveau courir, les bruits sur l’orientation homosexuelle de son Roi.

    A noter que Lalla Salma s’est mariée avec le roi du Maroc le 21 mars 2002. Deux enfants sont nés de cette union. Il s’agit notamment du prince héritier Moulay Hassan, âgé de 14 ans, et de la princesse Khadija, qui a 11 ans d’âge.

    “Onze mois après leur séparation, la décision (le divorce, ndlr) est définitive et irrévocable et la femme qui a été l’épouse du monarque pendant 16 ans restera en dehors de toute vie publique, par-contre dans la sphère privée elle est toujours très présente dans la vie de ses enfants,” a ainsi rapporté le magazine Hola, il y a quelques mois.

    Officiellement, aucune déclaration n’a été faite dans le sens du divorce annoncé. De même, aucun démenti du côté de la famille royale, encore moins au niveau du Cabinet royal.

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, homosexualité, Lalla Salma,

  • UE : Déclaration de la porte-parole sur l’attaque au Mali

    Le massacre de plus de 130 personnes, y compris femmes et enfants, et la destruction du village peul d’Ogossagou ce samedi matinpar des hommes armés habillés en chasseurs traditionnels soulève la plus grande indignation de l’Union européenne. Des mesures immédiates pour assurer la sécurité et la protection des populations au centre du Mali, et en particulier des villages peuls s’imposent. Cela passe notamment par le désarmement et le démantèlement de l’ensemble des milices qui sévissent dans la région.

    L’UE présente ses condoléances aux familles des victimes de cette attaque ainsi qu’au peuple du Mali qui mérite de pouvoir vivre en paix. Elle exhorte les autorités à mener une enquête exhaustive sur ces exactions et à poursuivre les coupables, faute de quoi l’insécurité se perpétuera, l’État de droit reculera et les tensions entre communautés continueront de faire courir des risques extrêmement graves à la stabilité du pays.

    L’Union européenne et la communauté internationale se tiennent aux côtés du Mali pour soutenir les efforts du gouvernement pour la sécurité, la stabilité et pour assurer le redéploiement de l’Etat et des services de base aux populations au centre du pays.

    EEAS 

    Tags : Sahel, Mali, terrorisme, peul, MINUSMA,

  • Qu’est-ce que la sarcoïdose, la maladie du roi du Maroc?

    La presse espagnole qui cite des proches du roi du Maroc, Mohamed VI, a révélé que le monarque souffre de « sarcoïdose » depuis des années, ce qui expliquerait ses longues absences de l’agenda politique du pays.

    La nouvelle a éclaté après l’apparition controversée du roi lors de la cérémonie commémorative de la Première Guerre mondiale qui s’est tenue à Paris le 11 novembre. Au cours de la cérémonie, Mohamed VI est apparu dans des scènes curieuses pour le public et les spectateurs : le monarque, qui avait assisté avec son fils Moulay Hassan, semblait s’être endormi à plusieurs reprises.

    Il semble que le roi du Maroc souffre d’une maladie qui lui cause, entre autres symptômes, une forte fatigue.

    Qu’est-ce que la sarcoïdose?

    La sarcoïdose appelée aussi maladie de Besnier- Boeck-Schaumann ou lymphogranulomatose est une maladie inflammatoire non contagieuse qui semble être provoquée par une réaction de l’organisme cherchant à se défendre contre un agent agresseur (antigène) qui, jusqu’a maintenant, demeure inconnu.

    La sarcoïdose se caractérise par la formation de petits boutons enflammés appelés à granulomes qui se forment dans l’organe atteint. Cette maladie peut s’attaquer à plusieurs organes du corps (poumons, yeux, peau, os, foie, rate, muscles, système nerveux, etc.). Quelques cas ont été rapportés affectant les glandes (thyroïde, parathyroïde, pancréas et surrénales), la plèvre (enveloppe des poumons) et certains vaisseaux sanguins. Les granulomes peuvent aussi se manifester sous forme de lésions sur la peau.

    Les poumons sont les organes le plus souvent atteints, ce qui laisse croire que la voie d’entrée de l’agent agresseur est le système respiratoire, et que ce même agent voyage dans le système sanguin pour atteindre éventuellement d’autres régions du corps.

    La plupart du temps, la sarcoïdose est sans symptômes, n’a aucune conséquence grave et se résorbe en quelques années. Toutefois, il arrive parfois qu’elle laisse des dommages irréversibles à certains organes et entraine des complications respiratoires ou cardiaques limitant sérieusement la qualité de vie de la personne atteinte.

    L’évolution de cette maladie varie selon les individus. Malgré le fait que dans la majorité des cas, elle soit sans conséquence grave, il arrive que la maladie puisse évoluer vers une fibrose pulmonaire ou mettre en danger les organes affectés.

    Causes

    Elles sont encore inconnues malgré les nombreuses études menées jusqu’à présent. On croit qu’il s’agit d’un allergène provoquant une réaction inflammatoire du système immunitaire chez les personnes ayant une prédisposition génétique.

    Il ne semble pas que ce soit un agent infectieux, mais plusieurs cas de sarcoïdose ont été rapportés chez des professionnels de la santé travaillant en étroite collaboration avec des patients atteints de cette maladie.

    Par ailleurs, certains facteurs environnementaux sont à l’étude et pourraient avoir un lien, c’est le cas du béryllium (utilisé dans la fabrication d’avions), du sapin et des autres allergènes.

    Personnes à risques
    Cette maladie relativement rare touche approximativement 20 personnes/100 000 à travers le monde. Les jeunes adultes sont les plus affectés, particulièrement les femmes. Pour des raisons inconnues, la plus haute prévalence se trouve chez les personnes de race noire.

    Signes et symptômes

    Symptômes généraux

    Sentiment de malaise général

    Fatigue chronique

    Perte d’appétit et parfois de poids

    Parfois présence de fiévre

    Sueurs nocturnes

    Symptômes liés à l’atteinte d’une région particuliére

    Les poumons :

    Toux séche qui persiste

    Essoufflement

    La peau:

    Plaies sur les membres et peau à cailleuse

    Les yeux

    Uvéite (yeux injectés de sang)

    Troubles de vision (si granulomes prés du nerf optique)

    Les glandes

    Masse au niveau du cou

    Le coeur

    Arythmie cardiaque

    Diagnostic

    Le diagnostic est fondé sur :

    l’histoire médicale et l’examen clinique

    l’imagerie médicale (radiographie et scanneur thoracique)
    les examens de laboratoire (prélèvement et analyse du tissu affecté-biopsie)

    Un test de tuberculose est souvent fait étant donné la grande ressemblance de son tableau clinique avec celui de la sarcoïdose.

    L’atteinte pulmonaire est généralement diagnostiquée par la découverte d’opacités (ombres épaisses) et/ou par la présence de ganglions au niveau des hiles pulmonaires (zone où passent les vaisseaux et les nerfs d’un organe) visibles sur une radiographie pulmonaire. Il est parfois nécessaire de faire une biopsie pulmonaire au moyen d’une bronchoscopie (examen interne des bronches), en plus du scanneur thoracique et procéder à des épreuves de fonction respiratoire.

    Au stade précoce de la maladie, les résultats des épreuves de fonction respiratoire reflètent souvent un syndrome obstructif. Cependant, au stade avancé, ils s’apparentent davantage au syndrome restrictif, étant donné la fibrose pulmonaire qui s’installe.

    Il est donc important d’évaluer rapidement l’atteinte des autres organes à l’aide des examens suivants :

    examen cardiaque et électrocardiogramme (examens du coeur)

    examen ophtalmologique (examen des yeux)

    bilan rénal (examen des reins) examen neurologique (examen du système nerveux)

    examen neurologique (examen du système nerveux)

    Traitements

    La majorité des personnes atteintes de sarcoïdose guérissent sans aucune forme de traitement. Il est indiqué en fonction de l’évolution de la maladie et des risques encourus par l’organe touché. Le traitement de la sarcoïdose vise à ralentir, voire même arrêter, la formation de granulomes et soulager les différents malaises selon les symptômes.

    Les différents médicaments utilisés à cet effet sont issus de plusieurs classes:

    corticostéroïdes (anti-inflammatoires de type cortisone)

    agents cytotoxiques

    immunomodulateurs (traitement qui stimule ou freine les réactions du système immunitaire)

    certains antibiotiques

    La cortisone en comprimés s’avère le traitement initial de choix. Lors d’une atteinte plus sévère et persistante, le médecin pourra ajouter à la corticothérapie un type de médicament d’une classe différente. Dû aux nombreux effets secondaires que comportent ces médicaments, la décision de les rajouter au traitement initial tiendra compte du rapport-bénéfice/ risque. Une surveillance étroite peut être conseillée par le médecin. Dans le cas où l’atteinte pulmonaire ou cardiaque sévère très sérieuse, la transplantation pulmonaire ou cardiaque peut être envisagée.

    Durant la période de la grossesse, la corticothérapie peut être poursuivie, ce qui n’est pas le cas pour tous les autres médicaments. Une amélioration des symptômes est souvent visible pendant la grossesse, mais une détérioration peut survenir après l’accouchement.

    Conseils et prévention

    NE PAS FUMER (pour ne pas endommager davantage le système respiratoire)

    éviter les poussières chimiques et autres agents susceptibles d’irriter les poumons

    bien s’alimenter

    demeurer actif sans toutefois s’épuiser

    minimiser l’exposition directe aux rayons du soleil, car l’exposition au soleil peut entrainer une accumulation de calcium dans le sang et causer des affections rénales.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, sarcoïdose, maladie,

  • Maroc – Rif : Citations de l’Emir Abdelkrim

    Les citations les plus connues de l’Emir Abdelkrim nous permettent de connaitre l’état d’esprit et les traits de caractère de l’homme qu’il était. N’hésitez pas à compléter les citations que vous connaissez dans les commentaires
    » LA VOLONTÉ D’ÊTRE LIBRE NE MEURT PAS ET LA DÉTERMINATION DE NOTRE PEUPLE SURVIVRA À LA PUISSANCE DE NOS OPPRESSEURS »  »

    LE RIF NE COMBAT PAS LES ESPAGNOLS ET NE RESSENT PAS DE HAINE ENVERS LE PEUPLE ESPAGNOL.

    LE RIF COMBAT CET IMPÉRIALISME ENVAHISSEUR QUI VEUT LUI ÔTER SA LIBERTÉ À FORCE DE SACRIFICES MORAUX ET MATÉRIELS DU NOBLE PEUPLE ESPAGNOL.

    LES RIFAINS LUTTENT CONTRE L’ESPAGNOL ARMÉ QUI PRÉTEND LUI ENLEVER SES DROITS, ET CEPENDANT GARDE SES PORTES OUVERTES POUR RECEVOIR L’ESPAGNOL SANS ARMES EN TANT QUE TECHNICIEN, COMMERÇANT, INDUSTRIEL, AGRICULTEUR, ET OUVRIER »

    Alors qu’il dénonce l’oppression coloniale et se met à rêver à l’indépendance du Maroc. Abdelkrim parcourt le Rif et sensibilise les populations :

    « NOUS DEVONS SAUVER NOTRE PRESTIGE ET ÉVITER L’ESCLAVAGE À NOTRE PAYS. »

    Lettre écrite par AbdelKrim qu’il a adressée aux chefs d’Etats des grandes puissances Européennes.

    LE RIF EST SOUCIEUX D’ÉTABLIR UN SYSTÈME DE GOUVERNEMENT POUR LUI SEUL, QUI DÉPENDE UNIQUEMENT DE SA PROPRE VOLONTÉ; IL VEUT ÉTABLIR SES PROPRES LOIS ET TRAITÉS COMMERCIAUX AFIN D’ÊTRE LE PROTECTEUR DE SES DROITS SUR LE PLAN INTÉRIEUR ET INTERNATIONAL »

    « VOTRE CIVILISATION EST CELLE DU FER ! VOUS AVEZ DE GROSSES BOMBES, DONC VOUS ÊTES CIVILISÉS. JE N’AI QUE DES CARTOUCHES DE FUSIL, DONC JE SUIS UN SAUVAGE ».

    « IL N’Y A PAS DE RÉUSSITE OU D’ÉCHEC, DE VICTOIRE OU DE DÉFAITE, MAIS QUELQUE CHOSE QUI S’APPELLE LE DEVOIR. J’AI FAIT DE MON MIEUX. ».

    L’Appel d’Abdelkrim :

    « MAROCAINS ! IL NE SUFFIT PLUS AUX IMPÉRIALISTES FRANÇAIS D’OCCUPER VOTRE PAYS , DE COLONISER VOS TERRES ET D’ Y AMENER DES ARMÉES POUR VOUS COMBATTRE CHEZ VOUS. IL VOUS ONT RENDUS MISÉRABLES ET ONT EXERCÉ SUR VOUS UNE PRESSION TELLE QUE CERTAINS D’ENTRE VOUS SONT PORTÉS À CROIRE QUE POUR EN FINIR AVEC LEURS SOUFFRANCES ET ÉCHAPPER À LA TYRANNIE, ILS N’ONT D’AUTRES MOYENS QUE DE S’ENRÔLER DANS LES RANGS DES ARMÉES FRANÇAISES. EN RÉALITÉ, ENFANTS DU MAGHREB, C’EST UNE ACTION PROHIBÉE PAR NOTRE JUSTE RELIGION, CONTRAIRE AUX ENSEIGNEMENTS DU PROPHÈTE ( SAWS). EN EFFET, CECI EST CONTRAIRE AUX COMMANDEMENTS DE DIEU ET DE SON PROPHÈTE QUI VOUS INTERDISENT D’ÊTRE LES AIDES DES FRANÇAIS OPPRESSEURS CONTRE LES PEUPLES DU VIETNAM, CE PEUPLE HÉROÏQUE QUI DÉFEND SA LIBERTÉ. SOLDATS MAROCAINS ! SACHEZ QUE L’AIDE QUE VOUS APPORTEZ AUX FORCES DE L’IMPÉRIALISME EN INDOCHINE, EN PLUS DE SON CARACTÈRE CONTRAIRE À LA RELIGION ET À LA MORALE PROLONGE LA PRÉSENCE FRANÇAISE DANS VOS PATRIES. LES FRANÇAIS VOUS DIRONT QUE LES VIETNAMIENS SONT UN PEUPLE D’IDOLÂTRES MAIS QUAND LES FRANÇAIS ONT ILS EU UNE RELIGION ? …VOUS DEVEZ CHERCHER À PASSER DANS LES RANGS DES VIETNAMIENS POUR LES AIDER À VAINCRE LES IMPÉRIALISTES FRANÇAIS CAR LEUR DÉFAITE SERAIT AUSSI UNE VICTOIRE POUR LA CAUSE DE LA LIBERTÉ ET DE L’INDÉPENDANCE DU MAGHREB. »

    « JE NE VEUX PAS ÊTRE PRINCE NI GOUVERNANT, PLUTÔT JE VEUX ÊTRE LIBRE DANS UN PAYS LIBRE ET JE NE SUPPORTE PAS CEUX QUI VEULENT VOLER MA LIBERTÉ OU MA DIGNITÉ ».

    -“LA SEULE CHOSE QUI NOUS IMPORTE AUJOURD’HUI, CE N’EST PAS L’EXISTENCE D’UN SULTAN AU MAROC, MAIS L’INDÉPENDANCE ENTIÈRE, SANS RÉSERVE, DU MALHEUREUX PEUPLE RIFAIN”.

    “JE SUIS DE RACE BERBÈRE ET J’IGNORE À QUEL POINT VOUS NOUS SOUS-ESTIMEZ MAIS J’AFFIRME CEPENDANT QUE LES BERBÈRES SONT DES GENS AVANCÉS, QUI ONT HÉRITÉ DE NOMBREUSES CIVILISATIONS. VOUS IGNOREZ PAR EXEMPLE QU’EN TANT QUE BERBÈRE, JE SUIS D’ORIGINE JUIVE. MES ANCÊTRES SONT ENSUITE DEVENUS CHRÉTIENS, PUIS MUSULMANS. MAINTENANT NOUS PARLONS L’ARABE, LANGUE DU CORAN, NOUS NOUS ENTENDONS EN BERBÈRE, LANGUE DE NOS AÏEUX MAIS NOUS CONVERSONS AUSSI EN FRANÇAIS, LANGUE DE NOTRE PAYS ASSERVI”.

    Rencontre au Caire entre le Roi Mohamed 5 et Abdelkrim (après la révolte de 1958-1959) :

    ABDELKRIM LUI A DEMANDÉ :

    » QU’AVEZ-VOUS FAIT AU RIF ? «

    LE ROI A RÉPONDU:

     » ON NE SE RÉVOLTE PAS CONTRE SON PROPRE SOUVERAIN. «

     » QUI EST CE SOUVERAIN ALORS ?  » A DEMANDÉ ABDELKRIM.

     » ILS SE SONT RÉVOLTÉS CONTRE LE ROI. «

     » NON, ILS SE SONT RÉVOLTÉS CONTRE LA PRÉSENCE ÉTRANGÈRE ! «

     » JE VOUS PROMETS QUE TOUTES LES FORCES ÉTRANGÈRES QUITTERONT LE PAYS D’ICI TROIS ANS.

    « JE NE NIE PAS D’AVOIR EU RECOURT AU SENTIMENT RELIGIEUX PAR PÉRIODE, POUR AVOIR DU SOUTIENT. MAIS CE QUI EST CERTAIN C’EST QUE L’ISLAM N’À RIEN A VOIR AVEC L’EXTRÉMISME…. ».

    « OUI, DE CADI JE SUIS PASSÉ CHEF DE GUERRE. LA BELLE AFFAIRE! CROIS MOI, C’EST UN MÉTIER FACILE QUE DE COMMANDER DEVANT L’ENNEMI. IL Y SUFFIT DE BON SENS ET DE DÉCISION. »

    « LE SULTAN ACTUEL DU MAROC EST LE MARÉCHAL LYAUTEY. »

    « SI J’AI COMMIS DES ERREURS JE LE REGRETTES, QUI NE REGRETTE PAS SES ERREURS? JE SUIS CONVAINCU QUE SI NOUS EN AVIONS LE TEMPS NOUS SERIONS DEVENUS UNE GRANDE NATION D’HOMME LIBRE.
    NOTRE COMBAT À DONNER AUX RIFAINS UNE FIERTÉ, UN ESPOIR, UNE CONFIANCE EN SOI QU’AUCUNE DÉFAITE NE POURRA EFFACER.

    L’ASPIRATION À LA LIBERTÉ ET LA DÉTERMINATION DE NOTRE PEUPLE DURERA AU DELÀ DE LA PUISSANCE DE NOS OPPRESSEURS.

    JE SUIS VENU TROP TÔT, MAIS J’ÉTAIS CONVAINCU QUE NOS ESPOIRS SE RÉALISERAI UN JOUR, CETTE GUERRE L’ÉTRANGER NOUS L’A IMPOSÉ.
    NOUS AVONS ÉTÉ BATTUS, MAIS VOUS AUSSI ».

    « LE RIF N’ADMET PAS QUE L’ON SOIT MALVEILLANT ENVERS LUI CAR IL A SON AMOUR-PROPRE ET SA FOI. »

    » LA VOLONTÉ D’ÊTRE LIBRE NE MEURT PAS ET LA DÉTERMINATION DE NOTRE PEUPLE SURVIVRA À LA PUISSANCE DE NOS OPPRESSEURS »

     » LE RIF NE COMBAT PAS LES ESPAGNOLS ET NE RESSENT PAS DE HAINE ENVERS LE PEUPLE ESPAGNOL. LE RIF COMBAT CET IMPÉRIALISME ENVAHISSEUR QUI VEUT LUI ÔTER SA LIBERTÉ À FORCE DE SACRIFICES MORAUX ET MATÉRIELS DU NOBLE PEUPLE ESPAGNOL. LES RIFAINS LUTTENT CONTRE L’ESPAGNOL ARMÉ QUI PRÉTEND LUI ENLEVER SES DROITS, ET CEPENDANT GARDE SES PORTES OUVERTES POUR RECEVOIR L’ESPAGNOL SANS ARMES EN TANT QUE TECHNICIEN, COMMERÇANT, INDUSTRIEL, AGRICULTEUR, ET OUVRIER ».

     » RÉFLÉCHIS CALMEMENT ET FRAPPE DUREMENT . »

    « IL N’EXISTE PAS DE COMPROMIS DANS LA REVENDICATION DE LIBERTÉ »

    « LA LIBERTÉ EST UN DROIT COMMUN À TOUT LES HUMAINS ET SON VIOLEUR EST UN CRIMINEL ! »

    “LA SEULE CHOSE QUI NOUS IMPORTE AUJOURD’HUI, CE N’EST PAS L’EXISTENCE D’UN SULTAN AU MAROC, MAIS L’INDÉPENDANCE ENTIÈRE, SANS RÉSERVE, DU MALHEUREUX PEUPLE RIFAIN”. »

    « MES POPULATIONS ÉTAIENT FATIGUÉES ET JE NE ME FAISAIS PLUS D’ILLUSIONS SUR CE QUE JE POUVAIS ATTENDRE DE LEUR FIDÉLITÉ, RACONTERA ABDELKRIM DANS SES MÉMOIRES, JE SAVAIS QUE, DE JOUR EN JOUR, MES GUERRIERS SE BATTRAIENT AVEC MOINS D’ENTRAIN”.

    « J’AI VU MES IDÉES S’ÉVANOUIR L’UNE APRÈS L’AUTRE. COMME DANS BEAUCOUP DE PAYS D’ORIENT, L’ARRIVISME, L’ESPRIT DE CORRUPTION SE SONT INTRODUITS DANS NOTRE CAUSE NATIONALE ».

    En septembre 1954, alors que le protectorat a, un an plus tôt, déposé et exilé à Madagascar le sultan Mohammed V qui incarne désormais les aspirations indépendantistes du royaume, Abdelkrim enfonce encore Allal El Fassi :

    « JE N’AI RIEN À FAIRE AVEC LUI, DÉCLARE-T-IL À DES JOURNALISTES FRANÇAIS, EL FASSI EST UN POLITICIEN QUI MANGE ET DORT BIEN AU CAIRE. IL NE FAIT STRICTEMENT RIEN POUR LE PEUPLE. MOI, AU COURS DE LA GUERRE DU RIF, JE ME BATTAIS CONTRE VOUS EN PREMIÈRE LIGNE AVEC MES HOMMES ».

    « NOUS DEVONS SAUVER NOTRE PRESTIGE ET ÉVITER L’ESCLAVAGE À NOTRE PAYS. »

    « NOUS CONSIDÉRONS QUE NOUS AVONS LE DROIT, COMME TOUTE AUTRE NATION, DE POSSÉDER NOTRE TERRITOIRE, ET NOUS CONSIDÉRONS QUE LE PARTI COLONIAL ESPAGNOL A USURPÉ ET VIOLÉ NOS DROITS, SANS QUE SA PRÉTENTION À FAIRE DE NOTRE GOUVERNEMENT RIFAIN UN PROTECTORAT NE SOIT FONDÉE. […] NOUS VOULONS NOUS GOUVERNER PAR NOUS-MÊMES ET PRÉSERVER ENTIERS NOS DROITS INDISCUTABLES ».

     » MON BUT EST LA RÉFORME ET LE PROGRÈS «

    « MUSULMANS, Ô MES FRÈRES, ÉCOUTEZ MON CONSEIL, CAR LE SEUL BUT QUE JE POURSUIS DE TOUTES MES FORCES ET AVEC L’AIDE DE DIEU À QUI JE M’EN REMETS POUR LE SUCCÈS, C’EST LA RÉFORME ET LE PROGRÈS ».

    « LEVEZ VOUS, LE TEMPS DE LA GUERRE SAINTE EST ARRIVÉ ! ».

     »NOUS AVONS ANÉANTI LA COLONIALISME DANS LE RIF, LES PEUPLES N’ONT PLUS QU’A L’ENTERRER ET SI IL NE RÉUSSISSENT PAS, IL NE MÉRITE AUCUNE COMPASSION  ».

    « NOUS SOMMES ACCUSÉS D’ÊTRE DES REBELLES, MAIS NOUS COMBATTONS POUR NOTRE PAYS. AUSSI BIEN N’AVEZ-VOUS PAS ÉTÉ VOUS-MÊME LE PREMIER PEUPLE QUI PRIS LES ARMES ET SE PRÉCIPITA POUR LA DÉFENSE DE LA LIBERTÉ DE SON SOL ET DE SON HÉRITAGE ? […]
    NOUS AVONS ENVOYÉ NOTRE FRÈRE ET NOS MINISTRES À PARIS PARCE QUE C’EST LE BERCEAU DE LA LIBERTÉ, LA CAPITALE DE L’ÉGALITÉ ET LA MÈRE DE LA CIVILISATION MODERNE ET PARCE QUE NOUS AVONS ESPÉRÉ QUE LA NOBLE NATION FRANÇAISE, QUI SI SOUVENT A PROTÉGÉ LES FAIBLES ET LES AFFLIGÉS, RECONNAITRAIT LE DROIT DU RIF À VIVRE COMME UNE NATION LIBRE. NOTRE BUT, NOTRE PRINCIPE, NOTRE IDÉAL, C’EST LA PAIX ET L’INDÉPENDANCE ».

    Déclaration reproduite dans le Journal L’Humanité, du 24 Août 1925.

    « JE NE VOIS DANS CETTE EXISTENCE QUE LA LIBERTÉ, EN DEHORS D’ELLE TOUT EST FAUX ET INJUSTE »

    « LE RIF EST SOUCIEUX D’ÉTABLIR UN SYSTÈME DE GOUVERNEMENT POUR LUI SEUL, QUI DÉPENDE UNIQUEMENT DE SA PROPRE VOLONTÉ; IL VEUT ÉTABLIR SES PROPRES LOIS ET TRAITÉS COMMERCIAUX AFIN D’ÊTRE LE PROTECTEUR DE SES DROITS SUR LE PLAN INTÉRIEUR ET INTERNATIONAL »

    “NOUS AURIONS PU LIBÉRER L’ALGÉRIE, LA TUNISIE ET LE MAROC DEPUIS LE JOUR OÙ ÉCLATA LA GUERRE DU RIF”

    Juillet 1950 au quotidien égyptien Al Mokkatan

    “L’OCCUPATION DU MAGHREB PAR LA FRANCE EST L’UN DES PRINCIPAUX FACTEURS DE PROPAGATION DU COMMUNISME DANS NOTRE PAYS”

    “UN JOUR, L’URSS SERA DANS UN GRAVE ÉTAT DE FAIBLESSE, LES ARMÉNIENS EN PROFITERONT ET RÉALISERONT LEUR INDÉPENDANCE”

    Dans la célèbre lettre «aux nations civilisées», datée du 6 septembre 1922, il demanda aux Européens :

    «AGIR POUR LE BIEN-ÊTRE DE L’HUMANITÉ ENTIÈRE INDÉPENDAMMENT DE TOUTE RELIGION OU DE TOUTE CROYANCE. IL EST TEMPS QUE L’EUROPE, QUI A PROCLAMÉ AU XXÈME SIÈCLE SA VOLONTÉ DE DÉFENDRE LA CIVILISATION ET D’ÉLEVER L’HUMANITÉ, FASSE PASSER CES NOBLES PRINCIPES DU DOMAINE DE LA THÉORIE À CELUI DE LA PRATIQUE».

    Source

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Abdelkrim El Khattabi, protectorat, Mohammed V, Lyautey,

  • Le jour où Abdelkrim El Khattabi a créé la polémique au Liban

    Histoire : La vérité sur l’hymne national libanais

    Alain Hardane

    Une grande polémique a débuté au Liban après la diffusion d’un reportage à la télévision basé sur le documentaire de Simone Bitton produit en 2001, Ben Berka : l’équation marocaine.

    On voit le roi marocain Mohamed V Ben Youssef (1909-1961) et non Ben Berka, sur un tracteur entouré de paysans avec une musique de fond: un hymne et non pas lequel !

    Ce qui a attiré l’attention du grand public était la ressemblance totale entre l’hymne national libanais et cette musique dans le documentaire. D’après un reportage télévisé et plusieurs articles dans la presse libanaise, la première analyse réfère cette musique à l’hymne de la République du Rif Amazigh (Berbère) dont le texte est écrit en 1924 par le poète palestinien Ibrahim Toqan (1905-1941) qui a vécu à Beyrouth alors que la composition musicale est signée par le libanais Mohamed Flayfel (1899-1985).

    Le choc c’est que l’hymne national libanais écrit par Rachid Nakhlé et composé par Wadih Sabra date de 1927 alors il a vu le jour selon cette hypothèse après celui du Rif berbère « non arabe » ! Cette découverte est considérée comme une affaire nationale au Liban.

    Pourquoi ne pas penser à une autre hypothèse ! L’inverse !!!

    Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, né vers 1882 à Ajdir au Maroc, mort le 6 février 1963 au Caire en Égypte, est un résistant marocain du Rif, au nord-est du Maroc dit espagnol, car le Maroc actuel fut partagé à l’époque entre les deux puissances française et espagnole en quatre zones : Tanger l’internationale, Le Maroc Espagnol du Nord et du Sud et le Maroc Français.
    Il est devenu le chef d’un mouvement de résistance contre la France et l’Espagne au Maroc, lors de la Guerre du Rif, puis l’icône des mouvements indépendantistes luttant contre le colonialisme.

    Abdelkrim El Khattabi avait établi la République du Rif berbère (la région du nord du Maroc) en 1921 alors que sa chute a eu lieu après une offensive militaire franco-espagnole en 1927.
    Les Berbères se caractérisent par des spécificités linguistiques, culturelles et ethniques. On distingue plusieurs formes de langues berbères : chaoui, chleuh, rifain, chenoui, kabyle, mzabi, zenati, tamasheq sont les plus importantes composantes du Tamazight (c’est-à-dire « langues des Imazighen »).

    En 1926, Abdelkrim El Khattabi le leader berbère de la République du Rif est exilé et en mai 1947, il a eu l’autorisation de s’installer au sud de la France. Arrivé à Suez où le bateau fait escale, les nationalistes maghrébins l’ont convaincu de descendre en Egypte, après trois jours de négociations ! Il accepta et passa la fin de sa vie en Égypte. Il meurt en 1963 au Caire.

    Alors c’est simple comme bonjour !

    Conclusion première, même si quelqu’un a composé le texte et la mélodie, Abdelkrim El Khattabi n’en n’avait pas besoin et ne l’avait et ne l’aurait jamais adopté comme hymne officiel pour la République du Rif surtout que les rifains ne comprennent rien de la langue arabe courante « Al-darij » et encore beaucoup moins l’arabe littéraire!!! Si on compare la situation caricaturalement, c’est comme s’il y avait un hymne national pour le Liban mais en persan ou en turc !!!

    Donc dans tous les cas, cet hymne n’avait aucune utilité et en plus on peut affirmer l’impossibilité de son adoption par Abdelkrim El Khattabi à cause de la différence culturelle, linguistique et idéologique entre l’arabe et le tamazight.

    Ce qui est sûr à ce stade, c’est que la République du Rif n’avait pas d’hymne national, reconnu comme tel. Elle avait un drapeau, une monnaie, (symbolique surtout) et un gouvernement.

    Du côté espagnol, des chercheurs ont consulté leurs archives, personne n’a mentionné d’hymne! En plus, après la lecture de beaucoup de rapports des officiers français, aucun n’a jamais prononcé un mot sur l’existence d’un hymne. Même l’officier français (et grand sociologue du protectorat), Robert Montagne, qui a passé 24 heures avec Abdelkrim El Khattabi avant sa reddition, n’a jamais parlé d’hymne !!!

    D’autre part, les Marocains, socialistes arabistes et nationalistes arabes ont essayé tout le temps de singer le Moyen-Orient. Donc à part le texte, la musique date de l’euphorie de l’indépendance marocaine en 1956 avec le roi, et ça vient de la télévision marocaine !

    C’est vrai que Ibrahim Tawqan (1905- 1941) a écrit « Nachid Batal al Rif, Abdelkrim El Khattabi » mais ça revient probablement à un marocain qui a « volé » quelques vers du poème de Ibrahim Toqan et les a habillés avec la musique de l’hymne national libanais puisque c’est la télévision marocaine qui passe le chant avec l’image du roi Mohamed V, donc à sa gloire.

    Aussi c’est clair que le chant ne parle pas de Ben Berka, ni de près ni de loin ! Il paraît que les gens ont cru que Ben Berka est la continuité de Abdelkrim El Khattabi, et bien non, entre les deux c’est le ciel et la terre.

    Ajoutons que le compositeur libanais Mohamed Flayfel (1899-1985) n’avait pas émis aucune objection contre Wadih Sabra et n’a jamais déclaré qu’il a signé lui-même cet hymne et que ça revient à lui! En plus toutes les compositions étaient signées par « les frères Flayfel » et jamais par Mohamed Flayfel tout seul.

    Finalement ce n’est pas logique que les Français du mandat au Liban acceptent la musique du même hymne du Rif berbère révolutionnaire et anticolonial pour l’adopter dans le « Grand Liban » de 1920 qui était en très bons termes et en relation hyper étroite avec la France connue par la « Tendre mère » à l’époque.

    Reste à savoir où le documentaire sur Ben Berka a trouvé la bande son, et dans quelles archives. C’est cela qui va éclairer la chose. D’ici il faut demander à la télévision marocaine ou au réalisateur du film de Ben Berka les origines des images et la musique pour voir la note qui l’accompagne afin de connaître le « cloneur » de cet hymne à l’époque de l’indépendance du Maroc en 1956 dans le but d’avoir la preuve…c’est tout !

    Il y a une impossibilité que cet hymne revient au Rif Amazighe. L’hymne national libanais de 1927 est sans doute « Libanais » et point à la ligne.

    Alain Hardane (Libanais)
    Géographe- chercheur

    Source

    Tags : Maroc, Liban, Abdelkrim El Khattabi, Rif, Hirak, hymne national, protectorat, colonialisme,

  • Maroc : Le général OUFKIR, « boucher du RIF » promu « martyr » de la cause amazighe !

    par Rachid Oufkir

    Lors d’une pause-café à la Sorbonne, il s’avance vers moi pour me demander un service : lui envoyer les photos prises avec mon appareil lors de son intervention au sujet de La question berbère dans le Maroc de 1956-1960. Les dessous d’une instrumentalisation au lendemain de l’indépendance, chercheur de son état dans une institution scientifique, l’Ircam, quand je l’ai félicité pour son exposé il me sussure tout fièrement à l’oreille une confession en toute discrétion, comme pour éviter les oreilles indiscrètes « Tu sais j’ai essayé de faire bref, je n’ai pas voulu entrer dans les détails, et épargner ainsi les militaires ! Après tout, Oufkir est un berbère, donc un des nôtres ». Ce fut lors du colloque international tenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 19 et 20 mai 2015 sous le titre LA QUESTION BERBÈRE DEPUIS 1962 Amnésie, Renaissance et Soulèvements. Un propos surprenant et chargé de symboles, tenu par un « chercheur » qui boute en touche tout professionnalisme du métier ! Je suis sûr qu’il ignorait tout de mon amazighité, et que s’il savait que j’étais rifain, il n’aurait probablement pas pu prononcer cette bêtise ! Il n’est absolument pas des nôtres !

    Lorsqu’on examine les idées, insidieuses, et un peu discrètes, qui ressortent de certaines prises de position, et des « réflexions », vulgarisées dernièrement dans la presse et dans les réseaux sociaux par quelques « acteurs actifs du fait amazigh » on est vite frappé par un décalage. On se dit que là il y a une crise. Ces idées font état d’un mouvement mystérieux, visiblement bien coordonné où l’on s’emploie à distiller des idées dédouanant le Général Mohamed Oufkir, exécuteur de basses œuvres de Hassan II, assassin impitoyable des rifains, et des opposants politiques de Hassan II, un autre assassin des rifains… ainsi commence une « opération de com » afin de le réhabiliter à titre posthume et d’imposer un nouveau paradigme s’agissant de l’histoire. Et pourtant l’homme tînt le pays d’une main de fer en éliminant toute opposition à Hassan. Il fut une figure noire du Maroc, un symbole honni d’une époque, sa terreur structurelle est assez largement mythifiée, et décrit comme un homme sans pitié. Il fut une crapule meurtrière, qui avait la direction de viols, meurtres, enlèvements, exactions… en somme un régime de terreur.

    Depuis quelques temps ces acteurs en question ont renoué avec un « combat » celui de blanchir le Général, de lui accoler une nouvelle identLors d’une pause-café à la Sorbonne, il s’avance vers moi pour me demander un service : lui envoyer les photos prises avec mon appareil lors de son intervention au sujet de La question berbère dans le Maroc de 1956-1960. Les dessous d’une instrumentalisation au lendemain de l’indépendance, chercheur de son état dans une institution scientifique, l’Ircam, quand je l’ai félicité pour son exposé il me sussure tout fièrement à l’oreille une confession en toute discrétion, comme pour éviter les oreilles indiscrètes « Tu sais j’ai essayé de faire bref, je n’ai pas voulu entrer dans les détails, et épargner ainsi les militaires ! Après tout, Oufkir est un berbère, donc un des nôtres ». Ce fut lors du colloque international tenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 19 et 20 mai 2015 sous le titre LA QUESTION BERBÈRE DEPUIS 1962 Amnésie, Renaissance et Soulèvements. Un propos surprenant et chargé de symboles, tenu par un « chercheur » qui boute en touche tout professionnalisme du métier ! Je suis sûr qu’il ignorait tout de mon amazighité, et que s’il savait que j’étais rifain, il n’aurait probablement pas pu prononcer cette bêtise ! Il n’est absolument pas des nôtres !

    Lorsqu’on examine les idées, insidieuses, et un peu discrètes, qui ressortent de certaines prises de position, et des « réflexions », vulgarisées dernièrement dans la presse et dans les réseaux sociaux par quelques « acteurs actifs du fait amazigh » on est vite frappé par un décalage. On se dit que là il y a une crise. Ces idées font état d’un mouvement mystérieux, visiblement bien coordonné où l’on s’emploie à distiller des idées dédouanant le Général Mohamed Oufkir, exécuteur de basses œuvres de Hassan II, assassin impitoyable des rifains, et des opposants politiques de Hassan II, un autre assassin des rifains… ainsi commence une « opération de com » afin de le réhabiliter à titre posthume et d’imposer un nouveau paradigme s’agissant de l’histoire. Et pourtant l’homme tînt le pays d’une main de fer en éliminant toute opposition à Hassan. Il fut une figure noire du Maroc, un symbole honni d’une époque, sa terreur structurelle est assez largement mythifiée, et décrit comme un homme sans pitié. Il fut une crapule meurtrière, qui avait la direction de viols, meurtres, enlèvements, exactions… en somme un régime de terreur.

    Depuis quelques temps ces acteurs en question ont renoué avec un « combat » celui de blanchir le Général, de lui accoler une nouvelle identité et des attributs positifs, de citer avec ostentation l’enfant de Tafilalt, le génie militaire ainsi que ses faits d’arme ! Nostalgiques, ils y tâchent de le réintégrer en héros à part entière au panthéon des « grands » et des « amazighs libres », une distinction à la hauteur de ses méfaits, et peut être bien u »n musée en sa mémoire » comme pour cet autre assassin Ameziane ou encore Franco en Espagne. Il est exalté, encensé, flatté, « béatifié » (J’exagère je sais, mais c’est l’impression que cela me procure) peut être potentiellement candidat à figurer dans les manuels scolaires ! Ces acteurs n’hésitent pas à prendre fait et cause pour lui, à balayer d’un revers de la main « les racontars», leurs prises de positions se font claires et décomplexées, quand bien même ils prennent l’Histoire à revers !

    Les initiateurs de cette « compagne » justifient leur démarche en faisant valoir qu’il est une victime d’une certaine historiographie officielle, celle du pouvoir, l’image qu’on se fait de lui est un « mythe », une « fiction », qu’il y a une manipulation « flagrante » dont les véritables commanditaires sont ses opposants. L’histoire du Général Oufkir, avancent-ils, est plus complexe que cela, elle est méconnue, celle qui est enseignée est biaisée, fausse même, et qu’il est temps de la « revisiter ».

    Bref, tout le monde s’accorde sur le constat, et le sujet est dépassé et ne mérite pas d’être abordé, l’Histoire a déjà tranché, les exemples ne manquent pas de ceux qui l’ont connu de prés, et qui ont relaté ses monstruosités, son bilan est sans appel : cruel et sadique. Bensaid Ait Idder, Ahmed Marzouki, Salah Hachad, Stephen Smith, Gilles Perrault… sans citer les victimes directes de sa terreur… La vérification par les faits des récits induisent cette vérité !

    Une offense à la mémoire de ses victimes
    Faire silence sur ce genre de déclarations, est tout aussi scandaleux, cela commence à bien faire ! Une telle initiative déleste tout simplement ses auteurs de tout scrupule ! Honorer un tueur pareil constitue, aux yeux de rifains et l’ensemble de ses victimes ainsi que leurs descendants, une offense à leur mémoire. Il s’agit d’une provocation inacceptable et c’est consternant !

    Quel est l’enjeu de cette réhabilitation ? Est-ce parce qu’il est de « race » amazigh ? Son origine sociale, son nom ? Ou parce qu’il représente la figure de l’homme viril, un aryaz, un guerrier ? Pour quel objectif est-il récupéré aujourd’hui par certains ?

    Un certain Ahmed Adgherni, un avocat de formation, qui se présente comme un militant amazigh, et adepte d’un double discours, selon les circonstances et le public, machiavélique et fallacieux, n’hésite pas à présenter le Général OUFKIR comme « un martyr de la cause amazigh »… bref, je suis compréhensif, c‘est l’effet de l’âge. Mas Adgherni est victime de l’usure du temps, ses fonctions psycho-sociales ainsi que ses facultés mentales sont sur le déclin ! C’est le pic de ce que peut produire un homme en fin de vie ! Largement en perte de vitesse, il se rattrape avec ce genre de déclarations et se fait l’avocat des causes perdues pour trouver grâce auprès de je-ne-sais-de-qui, probablement pour faire parler de lui, marquer sa « radicalité », et son « opposition » à l’establishment… il a certes besoin d’attention. « L’indéfinissable » manie l’art du baratin, aussi je pense que personne ne lui tient rigueur.

    Le mot « Martyr » désigne toute personne qui souffre ou meurt pour la défense d’une cause, son usage en l’occurrence est abusif et décerner à tout bout de champs ce titre et à n’importe qui, est hautement toxique et irresponsable…Le recoupement du mot « martyr » ou encore un « grand » d’une part et « Oufkir » de l’autre, c’est un abus de langage c’est le moins que l’on puisse dire. En outre, s’il avait réussi le coup d’Etat il allait jeter les bases dynastiques d’un régime à la manière des dictatures les plus féroces de ce monde, dépassant de loin les années de plomb de Hassan II, je ne vous ferai pas de photo. Inutile de jouer sur l’équation amazigh = démocrate, c’est une conception biaisée, donc trompeuse de l’Histoire.

    Il fut un temps où j’ai été lycéen à Oued Eddahab à Azila, au cours de philo, le prof avait pour coutume de revenir sur cette période de sa vie, il était un homme gauche, et a vécu de plein fouet cette période. Quand il commençait son cours, il faisait la liste des présents. Quand il arrive à mon nom, il ouvre une parenthèse pour nous parler de cet homme fort du régime de Hassan II. J’ai souvent répété que je n’ai rien à voir avec cette famille. Le nom détonnait. A l’époque je ne connaissais pas la véritable histoire de cet homme, tout ce que je savais est qu’il était une brute, un dur… mais rien n’est fait, on m’associait systématiquement à lui, et cela ne m’honore point. A vous de le savoir chers lecteurs. Le hasard fait que mon père s’appelle aussi Mohamed Oufkir, et que ma grande sœur porte le nom de Malika Oufkir, la ressemblance s’arrête ici. Lors du coup d’état de 1972, mon père, me raconte qu’il a fait la garde à vue pour ressemblance de nom. A Paris aussi, la famille Oufkir est connue, et qu’il m’arrive de ne décliner mon identité sans qu’on me sorte naturellement le destin des Oufkirs, bref

    Un amazigh qui blanchit un pouvoir oppresseur des amazighs participe de cette même oppression… L’enseignement fondamental qu’on peut tirer de ce genre de démarche est qu’il est extrêmement clair que nous n’avons pas la même Histoire, ni les mêmes références ni encore la même norme de vérité, justifier un monstre simplement parce qu’il est « amazigh », est tout bonnement minable et minimiser une telle terreur relève tout aussi du sadisme. De quelle amazighité parle-t-on ? Là il y a une anomalie, une représentation trop simple de l’amazighité. C’est absurde et bien sûr de la calomnie ! `

    Qui était vraiment le Général OUFKIR ?

    Natif d’Ain-Chair, dans la région du Tafilalet, dans le Haut Atlas, décoré par la France pour avoir combattu dans l’armée française lors de la Seconde Guerre mondiale en 1944 puis en Indochine française de 1947 à 1949. Il devient capitaine de l’armée française en 1949 et est détaché en 1950 au cabinet du général Duval, commandant supérieur des troupes du Maroc.

    À « l’indépendance » du Maroc en 1956, il devient aide de camp de Mohammed V, puis directeur de la Sûreté, ministre de l’Intérieur et enfin ministre de la Défense du roi Hassan II, il est chargé de toutes les affaires « délicates » du roi.

    Son livret militaire mentionne qu’il « appartient à une influente famille du sud-est marocain qui a rendu des services appréciables à la cause française ».

    En 1955, Son rôle fut d’écraser l’armée de libération nationale marocaine (ALN), d’atténuer le plébiscite autour de la légitimité des partis nationalistes, notamment l’Istiqlal et l’UNFP, et de construire les structures policières et de surveillance officielles (notamment les FAR Forces Armées Royales) et parallèles.

    Avec le prince Hassan, le futur roi Hassan II, le Général Oufki a mené une répression au point de vouloir génocider tout un peuple, des milliers de morts. Cette guerre répression va fonder la sinistre réputation de Mohamed Oufkir et du « boucher du Rif », un sadique prenant plaisir à tuer. Le « complot de juillet » que le régime attribue en 1963 à la gauche marocaine et les émeutes de Casablanca du 23 mars 1965 où, à bord d’un hélicoptère, il tire à la mitraillette sur la foule.

    Oufkir a été mêlé en 1965 à l’assassinat de Mehdi Ben Barka, principal opposant au roi Hassan II, la justice française le condamne par contumace en France aux travaux forcés à perpétuité.

    De vous à moi, cette « réhabilitation » n’honore point les amazigh, je me demande comment est-ce possible que l’on puisse élever au rang de « martyr » un amazigh qui a massacré des amazighs et des êtres humains tout simplement ! C’est une chose que de faire la part des choses. Je ne peux que compatir avec le calvaire qu’a vécu sa famille, c’est émouvant, c’est terrible ce que leur a fait subir l’autre assassin Hassan II dans le camp de la mort. C’en est une autre que de faire la critique de l’Histoire correctement. En replaçant l’homme dans les luttes de son temps, le Général Oufkir se révèle un monstre. La science de l’histoire doit être abordée sereinement avec le plus d’objectivité. S’est-il suicidé ou a-t-il été suicidé, je ne pense pas que là est le fond de la question. Cela importe peu en l’occurrence quand bien même la vérité est connue de tous, Hassan II l’aurait assassiné pour avoir été un félon.

    Au lieu d’Oufkir, l’homme, il faut réhabiliter l’Histoire !

    Source : Blog de Rachid Oufkir

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Oufkir, Hassan II, répression,

  • L’élégance algérienne mise en exergue par les manifestations populaires

    Au Maroc, la culture du plus beau pays du monde bat de l’aile au point que le roi Mohammed VI n’hésite pas à implorer le bon Dieu pour qu’il « multiplie les jaloux du Maroc ».

    La machine de propagande du Makhzen a fait son effet. Du moins sur les ressortissants marocains qui vivent à l’étranger dans des conditions incomparables avec celles de la majorité des citoyens marocains de l’intérieur, là où la précarité est le pain quotidien.

    Les conditions de vie insupportables ont poussé les marocains à manifester. La réponse de leurs dirigeants est une sanglante répression.

    En Algérie, le peuple vit dans l’abondance et ne sont pas ses conditions de vie qui l’ont poussé à manifester, mais sa haute conscience politique, son nationalisme et son esprit de combat politique.

    Les algériens n’ont pas besoin de quémander du travail, ni des soins de santé parce qu’ils en ont grâce aux revenus du pétrole. Ce qu’ils ont revendiqué c’est d’empêcher le président Bouteflika de briguer un 5ème mandat. S’ils manifestent ce n’est pas contre la misère, l’analphabétisme, mais contre la corruption et le despotisme. Et ils l’ont fait avec l’élegance légendaire de ce peuple qui, contrairement aux marocains, ne connaît pas la soummission ni la servitude.

    Les derniers événements en Algérie ont offert des images qu’on ne verra jamais au Maroc. Des images d’un peuple décidé, fier et qui jouit du soutien des partis, de la presse, de la justice, de toutes les institutions de l’Etat, alors qu’au pays voisin tout le monde a tourné le dos aux manifestations populaires.

    Mohammed VI, pour tromper son peuple, pourra continuer à répéter  « اللهم كثر حسادنا » , au même temps qu’il implore les autorités algériennes de rouvrir les frontières. Une réouverture qui permettra à la population marocaine de profiter de l’abondance algérienne. Mais le pouvoir d’Alger n’est pas dupe. Il ne veut plus donner à Mohammed VI l’occasion de cracher dans ls soupe dont il mange.

    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, Mohammed VI, Boutelfika,

  • L’attentat de Madrid a été planifié au Chateau du roi du Maroc de Betz (ancien policier espagnol)

    Selon des médias espagnols, l’ancien commissaire Villarejo, accusé de corruption, de divulgation de secrets et d’organisation criminelle par le bureau anticorruption du procureur, tente de justifier une partie de ses opérations, qui font actuellement l’objet d’une enquête par le Tribunal Suprême, par des enquêtes présumées sur les attaques du 11-M.

    Villarejo a soumis un nouveau dossier au Tribunal pour étayer sa version des attentats du 11 mars. Selon l’ex-espion, les pires attaques de l’histoire de l’Espagne ont été pllanifiés dans le château que le roi du Maroc Mohamed VI possède à 80 kilomètres de Paris et les preuves sont en possession du Centre national de renseignement. Villarejo soutient que le CNI a intercepté des communications de deux espions franceses, qu’il identifie par leurs noms et prénoms, après une de ces réunions.

    L’ex-commissaire explique qu’après l’incident de l’île de Persil, au cours duquel l’Espagne a dû expulser un groupe de soldats marocains de l’île, les contacts entre les envoyés français et marocains ont commencé. « Beaucoup d’entre eux ont eu lieu » dans un château appartenant à Mohamed VI « appelé Château de Betz » et situé « à environ 80 km de Paris.

    Villarejo soutient que le CNI a recueilli des informations de ces réunions et en particulier certaines  » notes internes qui ont été interceptées auprès du chef de la Direction générale de la Sécurité [les services secrets français] avec des informations recueillies auprès du chef des Renseignements étrangers marocains, Ahmed El Harchi et du chef adjoint de la police secrète, Bembrahim, sur des impressions de ces deux derniers après un des voyages à Paris.

    Selon une note de quatre pages élaborée en octobre 2002 par l’antenne de Rabat de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), vingt-quatre heures après l’expulsion par les Espagnols des marines marocains installés sur l’îlot de Persil le 17 juillet 2002, le roi Mohamed VI envoya sa sœur Lalla Mariam à Paris avec un message urgent pour Jacques Chirac. La réponse qu’il a reçue du président français a été : « C’est maintenant ou jamais qu’il faut agir pour s’opposer à la pénétration espagnole au Maroc », et il lui a donné plusieurs conseils en ce sens. « Une stratégie a ensuite été mise en place pour atteindre cet objectif « , a indiqué une note de l’espionnage français. Ce document et d’autres documents de renseignement français sur le Maroc ont été révélés dans le livre Quand le Maroc sera islamiste, écrit par les journalistes Catherine Graciet et Nicolas Beau et publié le 7 décembre 2006.

    Lalla Mariam, amie intime de la famille Chirac, revient de Paris avec les conseils présidentiels et Mohamed VI s’est mis au travail. Selon la note précitée des services secrets français, il donna « des directives fermes pour exclure les entreprises espagnoles des principaux marchés et des appels d’offres, pour les remplacer par des entreprises françaises et américaines et aussi pour déclencher une guerre diplomatique et médiatique » contre l’Espagne.

    Tags : Maroc, Espagne, 11M, terrorisme, atocha, trains, attentat,