Catégorie : Maroc

  • Maroc : Toute une famille en prison

    L’acharnement sur les rifains est tel que le pouvoir marocain n’a pas hésité à mettre en prison toute une famille, en l’occurence les frères Benaissa.

    Ci-joint le récit de leur mère, malheureuse mais battante !

    « Elle s’est levée de bon matin pour se préparer à rendre visite à ses trois fils, détenus dans la prison locale d’Al Hoceima, pensant à tout ce qu’elle va emporter avec elle, y compris la nourriture et objets divers. Elle a pétri le pain traditionnel, allumé le four traditionnel (Tayennurt). Dès que c’était prêt, elle a tout emballé. Elle tenait à gâter ses trois enfants, comme elle avait l’habitude de le faire jusque-là, lors de chacune de ses visites, tous les vendredis. Elle s’est mise en route.

    Pour ne pas être en retard, et arriver à temps, elle a pris le premier taxi. De Boukidarne à Al Hoceima. Le taxi l’a déposée à la gare de Cala Bonita. Là, elle s’est rendu à pieds à la prison.

    Sur place, elle s’est mise à patienter. Un surveillant pénitencier, qui la connaît, lui a annoncé que ses trois fils avaient été transférés à la prison locale de TAOUNATE. Un autre surveillant lui avait annoncé seulement un de ses fils avait été transféré à OUAZZANE.

    Assommée par cette nouvelle, elle qui s’impatientait de revoir ses enfants, déçue, choquée, d’autant plus qu’elle n’a pas été prévenue.

    Aussitôt arrivée, elle est déjà sur le départ, et dans ses mains les mêmes affaires, assez pesantes. Les images de ses enfants ne la quittaient pas. Préoccupée d’identifier là où ses enfants ont été transférés. Comment elle pourra s’y prendre, la semaine prochaine ? Comment elle demandera son chemin et se procurer les frais de transport et s’il s’avère vrai qu’ils sont répartis sur plusieurs prisons ? Comment elle pourra tenir ses engagements assumés jusque-là à Al Hoceima ?

    Assaillie de questions, elle a demandé autour d’elle, à la recherche des réponses à ses questions. Elle est rentrée chez elle, sans pouvoir voir ses propres enfants en prison, emportant avec elle sa déception, regrettant de devoir annoncer la mauvaise nouvelle à leur pauvre père, resté à la maison, et au reste de ses autres enfants. Pour elle, c’était certain, les jours à venir allaient Rif Watchêtre plus difficiles et misérables.

    Récit d’une histoire vraie, vécue par la mère de détenus politiques rifains, Brahim BENAISSA et ses frères Hakim et Jamal. C’est arrivé le 18 janvier 2019″

    Trad. de l’arabe par Rachid OUFKIR

    Source : Rif Watch

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Famille Benaissa,

  • Maroc : La dépouille qui fait peur au Makhzen

    Abdelkrim : La Dépouille d’un Héros ou La Mémoire d’un Peuple

    Il est mort en exil loin de sa patrie, mais le souvenir de la grandeur d’un homme reste vivant dans la mémoire collective des Rifains et des Imazighens en général. Il y a quarante quatre ans, le 6 février 1963, disparaissait en Egypte, à l’âge de 81 ans, Abdelkrim Al Khattabi, figure emblématique de la lutte contre le colonialisme franco-espagnol et un des pionniers de l’indépendance de l’Afrique du Nord.

    En cette date du 6 février 2007, l’Etat marocain composé aujourd’hui du Rif, du Maroc français et du Sahara espagnol, a ignoré royalement la célébration de l’anniversaire de la disparition d’Abdelkrim. Rares les journaux marocains qui se sont souvenus de la date de la disparition de ce résistant rifain exceptionnel.

    Quant aux caisses de résonance du pouvoir, les médias audiovisuels, comme à leur habitude c’est motus et bouche cousue. Et que dire aussi du silence assourdissant de ce pseudo Haut Commissariat aux Anciens Combattants qui d’habitude se manifeste en grande fanfare à la moindre occasion du souvenir dit « national ».

    Drôle d’histoire nationale, qu’ils enseignent à nos enfants, qui fait des collabos, des traîtres et autres manipulateurs et usurpateurs, qui se sont emparés du pouvoir par la violence et la ruse, des pseudo-résistants ; et des authentiques résistants et des hommes braves qui ont combattu, les armes à la main, le colonialisme jusqu’au dernier souffle, des inconnus et des personnages inexistants ou insignifiants. Ignorés de l’histoire officielle de leur propre pays et absents des manuels scolaires mais ô combien présents ces héros dans la mémoire collective du peuple.

    Que reste-t-il de cette histoire de résistance dite « nationale » dépouillée de ses vrais acteurs nationalistes et patriotiques et de son contexte véridique ? Pourquoi perpétuer littéralement jusqu’à aujourd’hui cette histoire, écrite par les faiseurs de l’historiographie, qui n’a rien à voir avec la mémoire collective du peuple transmise de génération en génération ? Certes, on peut priver indéfiniment le peuple de ses héros et de ses symboles qui ont fait son histoire glorieuse mais on n’arrivera jamais à le déposséder de sa mémoire.

    L’histoire contemporaine de ce pays ne peut être monopolisée éternellement par quelques personnages, ni être abrégée à quelques faits et évènements historiques qui se sont déroulés sur cette terre devenue aujourd’hui marocaine. L’histoire de la résistance ne peut se résumer simplement à un document douteux dit « le manifeste de l’indépendance » signés par quelques individus alors qu’elle est écrite par le sang des résistants et des martyrs. L’indépendance du pays chèrement payée ne peut être célébrée en faisant exclusivement référence à quelques évènements et l’éloge à quelques personnages qui ont marqué singulièrement une face de l’histoire de ce pays tout en oubliant les autres personnages qui ont façonné fortement les autres faces.

    Quelles que soient les circonstances et les négligences de l’histoire officielle, l’anniversaire de la disparition d’un homme de cette envergure ne passe pas inaperçue pour les Rifains et leur diaspora. Malgré le discours dominant, le silence des médias officiels et la falsification de l’histoire par les instigateurs de l’historiographie officielle, les héritiers du colonialisme n’ont pas réussi à anéantir la mémoire collective de tout un peuple et à faire d’Abdelkrim un inconnu ni dans le monde, ni dans le Maroc d’aujourd’hui, et moins encore dans le Rif où son âme n’a jamais quitté le cœur des Rifains. Au contraire, ce comportement arrogant a largement contribué à sacraliser la biographie de l’homme et à la transformer en une légende vivante pour tous les Rifains et leur diaspora à travers le monde.

    L’Histoire universelle retiendra que Abdelkrim Al-Khattabi, connu sous le nom du héros du Rif, inventeur de la guérilla moderne, diplomate brillant et fin stratège, fut l’authentique instigateur et initiateur de l’indépendance des trois futurs Etats nord-africains (Algérie, Maroc, Tunisie). Des historiens, des politologues et des hommes politiques de renom se sont largement intéressés à la biographie et aux différentes étapes de lutte de ce leader charismatique. Les uns évoquent souvent sa grande victoire militaire à la bataille d’Anoual (Temsamane, 1921), connue chez les historiens espagnols sous le nom de « Grand Désastre », et son ardent combat qu’il a mené avec génie, en confédérant toutes les tribus rifaines longtemps disparates, contre l’invasion franco-espagnole, les autres se rappellent de sa sagesse et de sa grande tolérance dans son exil à l’île de la Réunion (1927-1947) et les maghrébins retiennent sa grande clairvoyance en fédérant tous les leaders nord-africains pour combattre le colonialisme dans son dernier refuge-exil en Egypte (1947-1963).

    Digne fils du Rif, dès son jeune age il quitte son village natal Ajdir (situé à 9 km d’Al-Hoceima) pour poursuivre des études à Fès, puis en Espagne et s’installa par la suite à Melilla en tant que correspondant d’un journal espagnol. Dans cette ville, il apprivoisa la société coloniale espagnole, assimila son style de vie, appréhenda son mode de fonctionnement et lui livra par la suite au cœur du Rif l’une des batailles les plus rudes de son existence. L’Espagne coloniale, aidée par la France coloniale, fera même usage des armes de destruction massive chimiques et autres contre les populations civiles pour le contraindre à mettre fin à la révolution rifaine (1921-1927) qui avait déjà fait des émules et enflammé les indigènes partout où il y avait trace du colonialisme. En exil, à l’île de la Réunion et en Egypte, comme en témoignent de nombreuses archives de différents partis et syndicats, il tissa des liens de fraternité et de solidarité avec de nombreux résistants au colonialisme et il soutiendra les combattants pour la liberté des peuples dans le monde entier, de l’Amérique latine en passant par l’Afrique et jusqu’en Chine et au Vietnam, avant de rendre l’âme, au Caire, le 6 février 1963.

    Humaniste universel et progressiste avant l’heure, dans ses différents écrits et correspondances, Abdelkrim ne cessa de dénoncer avec force le colonialisme comme un fait contraire à la civilisation et à l’humanité et ne cessa d’appeler avec insistance à la tolérance, à l’entente et la coopération entre les nations. Dans sa célèbre lettre « aux nations civilisées », datée du 6 septembre 1922, il demanda aux Européens « d’agir pour le bien-être de l’humanité entière indépendamment de toute religion ou de toute croyance. Il est temps que l’Europe, qui a proclamé au XXème siècle sa volonté de défendre la civilisation et d’élever l’humanité, fasse passer ces nobles principes du domaine de la théorie à celui de la pratique ».

    Cet état d’esprit d’Abdelkrim, le synthétise loyalement une lettre datée de 1923, signée par Mohamed Azerkane, un de ses compagnons d’armes et son ministre des Affaires étrangères, en réponse à une missive espagnole menaçante, dont voici quelques extraits : « A cette occasion, je crois de mon devoir, sous l’inspiration de mes sentiments humanitaires et en ma qualité de délégué des Affaires étrangères de l’Etat du Rif, de vous fournir les précisions suivantes : Le gouvernement Rifain, édifié sur des bases modernes et une constitution civile, se considère comme indépendant au point de vue politique et économique et nourrit l’espoir de vivre libre comme il a vécu pendant des siècles et comme vivent tous les peuples…Le Rif n’a accepté et n’acceptera point cette protection (le protectorat espagnol), et il la repousse. Il s’engage à se gouverner par lui-même, à s’efforcer d’obtenir ses droits légitimes non contestables, à défendre son entière indépendance par tous les moyens naturels,… que chaque nation devait être laissée libre de diriger ses destinées et que la tyrannie et la force ne comptaient pas devant le droit…. Il n’y aura pas de honte pour l’Espagne à vivre en parfaite harmonie avec le Rif, après avoir reconnu son gouvernement et son indépendance et participé à l’échange des intérêts communs ». Avec ces écrits et son combat pour la dignité, Abdelkrim incarne à lui seul l’Histoire de tous les peuples indigènes et de tous les opprimés sur Terre.

    Originaire du Rif, natif plus exactement d’Al-Hoceima, appartenant à la même fraction et tribu des Aït Ouriaguels que celles d’Abdelkrim (la maison de mes grands-parents est située à quelques pas de celle d’Abdelkrim et de son QG de la République Rifaine appelé « Ficina », aujourd’hui en ruine) et le fait que je sois marié à une femme originaire de l’île de la Réunion où Abdelkrim a passé plus de 20 ans de son exil, il va de soi que je m’intéresse passionnément à la vie d’un homme qui a façonné l’histoire d’un peuple et d’un territoire auxquels j’appartiens et je tenais donc à lui rendre hommage dans ces quelques lignes.

    Je réalise aujourd’hui la valeur inestimable de l’homme qu’il était grâce aux nombreux témoignages que j’ai pu recueillir sur le personnage et son combat pour la dignité, sur sa terre natale au cœur du Rif et à l’île de la Réunion. Mais, c’est dans cette île où je m’y rends régulièrement pour les vacances, que j’ai pu découvrir une face inconnue de sa vie et de son histoire de résistant. Les familles qui l’ont côtoyé, à Saint-Denis où il a passé les premières années de son exil en résidence surveillée à château Morange ou bien dans sa ferme aux Trois Bassins après le relâchement de l’étau sur lui et sa famille, me parlaient souvent d’un homme très sage et très estimé des trois principales communautés de l’île (musulmane, hindou et chrétienne).

    C’est pour dire que cet écrit n’est pas une diatribe violente, mais un appel sincère au rétablissement de sa mémoire et un hommage à un oublié de l’histoire officielle, appel teinté de témoignages que j’ai pu recueillir moi-même sur l’homme ; certes, une critique amère et qui paraîtra même pour certains comme un réquisitoire polémique d’une personne outrée et en colère. Mais comment s’exprimer devant cette grande injustice qui touche encore aujourd’hui les sentiments, la dignité et la mémoire de tous les Rifains après tant de sacrifices, tant d’attente et tant d’espérance née avec l’avènement du nouveau règne.

    Plus de quarante quatre ans après sa mort, sa tombe demeure toujours exilée en Egypte. Certes, selon de nombreux témoignages, Abdelkrim a refusé en 1956 de rentrer dans son pays natal tant que le dernier colon ne l’aura pas quitté et le pouvoir restitué au peuple. Mais comment ne pas comprendre sa position de principe après la trahison contre l’armée de libération et la répression brutale du soulèvement rifain en 1958, instiguées par les mêmes officiers coloniaux et collabos qu’il a combattu quelques années auparavant, devenus en 1956 des commandants de l’armée du Maroc indépendant. Son intuition qui lui a fait pressentir un complot de vengeance contre le Rif s’est avérée exacte.

    Aujourd’hui, Abdelkrim ne concerne pas seulement ce Rif qui a tant souffert de porter honorablement les racines de ce combattant anticolonialiste exceptionnel et de son poids monumental qui pèse encore sur la conscience du pouvoir. De nombreuses voix se soulèvent aujourd’hui partout au Maroc et à l’étranger pour réclamer le retour de sa dépouille à sa terre natale et de lui rendre un hommage solennel avec des funérailles dignes du résistant libre qu’il était. Le rapatriement de sa dépouille dans son village natal d’Ajdir, la restauration de son QG « Ficina » et sa transformation en musée portant son nom, ne seront que fierté et honneur pour tout le peuple marocain d’hier et d’aujourd’hui et justice enfin rendue aux Rifains.

    Enfin, il est temps que l’Etat marocain reconnaisse officiellement ses erreurs du passé et ses représailles commises contre les Rifains en 1958. Comme il est temps également que les anciennes puissances coloniales (Espagne et France) reconnaissent leur responsabilité de « crime contre l’humanité » quant à l’utilisation des armes de destruction massive contre les populations civiles pendant la guerre du Rif en présentant des excuses officielles et des compensations en participant au développement du Rif.

    Mohamed SIHADDOU

    Ingénieur en Télédétection

    Toulouse/FRANCE Abdelkrim : La Dépouille d’un Héros ou La Mémoire d’un Peuple

    Source : FADMA, 24 mars 2007

    Tags: Maroc, Rif, Hirak, Abdelkrim El Khattabi,

  • Maroc : Le secret du soutien des marocains aux manifestants algériens

    Les pseudo-démocrates marocains affichent leur soutien au peuple algérien dans ses manifestations contre le pouvoir.

    Ils prétendent que leur soutien est motivé par les principes de démocratie et le combat conjoint contre la tyrannie. Rien n’est moins faux ! Pas plus loin qu’hier et aujourd’hui, ils ont tourné le dos aux manifestants rifains qui ne revendiquaient qu’un hôpital pour soigner les malades du cancer et une université pour éduquer leurs enfants.

    En réalité, la véritable raison est autre et ils la partagent avec le Makhzen. Ils rêvent de la chute du régime algérien parce que, à l’instar de leur Makhzen, ils rêvent de voir l’Algérie changer de position par rapport au conflit du Sahara Occidental. Ça leur arrive souvent de se réveiller soudainement de joie, de bonheur après avoir rêvé que l’Algérie a lâché le Front Polisario et livré aux autorités du Maroc. Mais la joie laisse la place à la déception après avoir constaté que ce n’était qu’un rêve.

    Leur rêves sont motivés par leur confusion sur le régime algérien. Ils le comparent au leur dont la diplomatie est bâtie sur la danse du ventre, l’applaventrisme et la prostitution politique. Leur haine envers le pays voisin les empêche de voir la réalité en face. Cette réalité est que l’Algérie, régime et peuple, sont différents. Un sahraoui a dit que si l’Algérie est le pays du million et demi de martyrs, le Maroc est le pays du million et demi de prostituées.

    Le Maroc conditionne sa politique extérieur aux désirs et caprices de l’Occident, la France en particulier. Ce conditionnement l’a poussé à participer dans toutes les agressions de la France contre les peuples africains et de l’Occident en général contre les peuples arabes en Irak, en Syrie, au Yémen…. Un pays qui a érigé le mercenariat en dogme et principe et qui vendu la totalité de son territoire aux français dans le but de récolter un soutien à son agression aux sahraouis.

    L’Algérie a gagné le respect de l’Occident grâce à sa politique cohérente de neutralité. Ni les Etats-Unis, ni la France ni la totalité des pays occidentaux ne pourront la contraindre à rompre ses relations avec l’Iran ni un autre pays quelconque. Le Maroc, lui, a déjà coupé les relations avec Téheran deux fois. Pour les autorités marocaines, c’est une stratégie, la stratégie du ridicule et le manque de personnalité.

    L’Algérie et la RASD partagent les mêmes principes dont le respect des frontières héritées du colonialisme et la lutte contre l’impérialisme et le pillage des richesses africaines par l’Occident. Le Maroc, lui, pour son rôle de Cheval de Troye de la France.

    Le combat et la détermination du peuple sahraoui ont fait tomber à l’eau les calculs du pouvoir marocain. Le roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc, Hassan II, avait pensé que le petit nombre des sahraouis lui rendra la tâche facile. La tâche de l’occupation et le contrôle du territoire du Sahara Occidental. Il avait sous-estimé la population sahraouie, mais, comme dit l’adage sahraoui, parfois l’oeil sous-estime un minuscule bâton qui peut la trouer facilement. 43 ans après, noous sommes encore là et le régime marocain est en train de payer ses méfaits. Ses sujets, eux, peuvent faire leur deuil sur le Sahara, il est aux sahraouis, rien qu’aux sahraouis.

    Le Makhzen, vaincu par les sahraouis, a prié la France de l’aider à maintenir le statu quo. Maintenant que les USA ont brisé le statu quo, les autorités marocaines ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont forcés à s’asseoir avec ceux qu’ils ont sous-estimé.

    Le peuple, lui, n’a pas le droit de se prononcer sur le sujet, malgré son obsession pour ce territoire qui ne lui appartient pas.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Makhzen, Hassan II,

  • Le Maroc met le Sahara occidental et le Rif sur le même plan

    La police marocaine a expulsé hier un groupe de 5 partisans espagnols du mouvement sociopolitique rifain et a interdit l’entrée sur le territoire rifain à David Peñafuerte Rendón, membre du Conseil des citoyens de Podemos Andalousie.

    Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Comme au Sahara occidental, le Maroc veut resserrer le siège autour de la région du Rif à cause du mouvement de protestation , qui a débuté en octobre 2016 après la mort d’un marchand de poissons qui a été broyé , avec sa marchandise, dans le mécanisme de compactage du camion poubelle.

    Pour imposer l’isolement de ces deux territoires, le Maroc procède à l’expulsion et à l’interdiction d’entrée aux journalistes et aux personnalités politiques étrangères. Le comportement des autorités est le même avec les Sahraouis et les rifains, ce qui fait du Rif un territoire occupé dont l’accès n’est possible qu’avec un permis des autorités d’occupation.

    En 2017, plusieurs journalistes venus couvrir les manifestations du Rif ont été expulsés:

    – Jose Luis Navazo et Fernando Sanz. Le premier est directeur de la Correos diplomatico, marié à une femme marocaine et résidant au Maroc depuis 17 ans. Le seconde est son collaborateur.

    – Djamel Alilat, correspondant du journal El Watan algérien.

    – Saeed Kamali Deghan, de Tha Guardian

    En 2018:

    – L’eurodéputée députés Kati Piri (PvdA) et Lilianne Ploumen (PvdA), membres de la chambre basse du parlement néerlandais, ont été bloqués à l’aéroport et expulsés.

    En 2019:

    – Gerbert Van der Aa, journaliste néerlandais enquêtant sur l’immigration et la situation dans le Rif.

    – Koen Greven, journaliste néerlandais aussi.

    Les autorités d’occupation marocaines ont ainsi transformé le Rif en une prison à ciel ouvert où plus de 500 militants sont en prison et où de nombreux jeunes ont été contraints d’émigrer pour fuir la répression féroce qui les frappait pour le simple fait d’avoir revendiqué la construction d’un hôpital, d’une université et l’amélioration des conditions sociales de cette région marginalisée depuis des décennies.

    El Correo Diplomático Saharaui, 17 mars 2019

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Rif, Hirak, marginalisation, opression,

  • Farfira films lance une campagne de financement participatif pour financer la bande originale du film son de berberia en avril.

    Sound of berberia est un long-métrage réalisé par Tarik El Idrissi, auteur du documentaire  » Rif : 58-59, briser le silence  » et  » le voyage de Khadija « , et associé à plusieurs producteurs dont Abderrahim Harbal et Mohamed Kaghat.

    Ce projet de film retrace le voyage de deux musiciens qui voyagent dans toute l’Afrique du nord à la recherche du vrai son amazigh, transcendant tous les obstacles et risquant leur vie. C’est le résultat d’une idée que le directeur est en train de développer depuis près de 15 ans.

    Le son de berberia est un reflet autour des frontières, et un rêve sur le point de se réaliser. C’est un film de route bercé par la musique berbère, révélant sa richesse dans des zones ébranlées par des conflits religieux et politiques, avec de nombreux objectifs objectifs : mettre les berbères sur la carte et inviter des musiciens et des artistes du monde entier à collaborer.

    Le projet est dans sa phase finale : le montage et la post-production. Nous sommes en train de travailler sur le lancement d’une campagne de crowdfunding : L’objectif principal est d’amasser 20,000 eur pour financer la bande sonore.

    Le son de berberia a reçu une avance sur la réception des fonds du centre du film marocain (CCM), représentant les deux tiers du budget total. Une grande partie du tiers restant a été financée par les producteurs, nous voulons que la dernière partie soit participative et invite le public à faire partie du projet, en participant financièrement mais aussi en travaillant avec nous. C’est la première fois au Maroc qu’un long-métrage opte pour cette méthode de financement, et nous avons préféré mener la campagne sur la plate-forme ullule, basée en Europe.

    Ce projet de film est un projet qui s’approche de la totalité de la culture berbère, donc le public ciblé est partout dans le monde. Au niveau local, nous avons mis en place des mesures compensatoires spécifiques pour les organisations et fondations marocaines souhaitant collaborer avec nous.

    Nous vous invitons à nous suivre sur nos pages sur les différents réseaux sociaux pour avoir des nouvelles, et pour nous contacter pour une éventuelle rencontre !

    Facebook : son de berberia

    Twitter : Tarik El Idrissi

    Tarik El Idrissi

  • Sahara Occidental : Note de presse de l’ONU sur les négociations

    Une deuxième table ronde sur le Sahara occidental, organisée selon les dispositions de la résolution 2440 du Conseil de sécurité, vient de commencer officiellement près de Genève, en Suisse.

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, se réunit avec les délégations du Maroc, du Front POLISARIO, d’Algérie et de Mauritanie. Ces délégations sont représentées par : S.E. M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale au Maroc ; M. Khatri Addouh, Membre du Secrétariat national du Front POLISARIO et Chef de l’équipe de négociation ; S.E. M. Ramtane Lamamra, Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères en Algérie ; et S.E. Ismail Ould Cheikh Ahmed, Ministre des Affaires étrangères et de la coopération en Mauritanie.

    La réunion, qui se tient jusqu’à demain, permettra aux délégations de discuter des éléments nécessaires à une solution, selon la résolution 2440 du Conseil de sécurité, d’enjeux régionaux et de mesures de confiance.

    L’Envoyé spécial espère que cette rencontre permettra de renforcer la dynamique positive qui avait caractérisé la première table ronde tenue en décembre dernier à Genève.

    Il est prévu que M. Köhler parle à la presse dans le Hall XIV du Palais des Nations à Genève à la fin de la réunion vendredi après-midi. Sa déclaration sera diffusée en direct et sur le Web (webtv.un.org).

    A la suite de la déclaration de l’Envoyé personnel, les chefs des délégations du Maroc et du Front POLISARIO s’exprimeront aussi devant les médias.

    Pendant les points de presse, l’interprétation sera assurée en français et en arabe.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Horst Kohler, Front Polisario, table ronde,

  • Le Maroc dispose de machines bien rodées pour pratiquer le chantage, au terrorisme, au trafique de drogue, a l’émigration clandestin

    La dictature au Maroc règne par la peur du pire « C’est mi ou le chaos ! ». Les formes élémentaires de la dictature dans mon pays (Maroc). Indépendamment des explications sociologiques et politiques présentées concernant le régime nazi marocain, les processus historiques de son implantation et le profil de ses principaux acteurs, en laissant de côté les schémas théoriques sur la dictature, le totalitarisme et l’autoritarisme et en prenant uniquement pour matière première ce qu’on a lu, vu et écouté, on peut déduire sans ambages le profil et le système de fonctionnement de la dictature au Maroc.

    Le pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu. Un chef d’État issu d’un protectorat française, ou d’un plébiscite populaire contrôle tous les rouages sécuritaires, civils, économiques, militaires et administratifs du pays. Pour exercer ce pouvoir absolu, il n’a cure d’aucun texte, d’aucune loi, d’aucun code qui puisse freiner sa volonté ou contrôler ses directives. Les textes et les lois n’existent que pour servir le système de domination et constituer un support à l’arbitraire des sanctions.

    Le noyau du pouvoir est le chef de l’État entouré d’un cercle restreint de fidèles qui lui sont liés par des rapports de parenté et de consanguinité : les fils, les frères, les cousins maternels et le beau-frère, les copains etc. Trois instruments « basiques » font fonctionner le pouvoir : la terreur, la corruption et le couple propagande-endoctrinement. La terreur pratiquée est sidérale, infinie, une capacité à donner la mort sans limites sous la couverture de lois d’exception quasi éternelles. Pour ce faire, la population, les citoyens, au regard du pouvoir, muent et deviennent « inhumains ». Ils se transforment, selon le régime en « rats », en « criminels monstrueux », en « traitre », en « madaouikh », en « jiaanine », en « citoyen 20 dh ». Ainsi, on peut faire feu à volonté.

    Quant à la corruption, elle peut faire en soi l’objet d’une recherche approfondie, tant elle est variée, multiple et « créative ». Ce qu’il y a à retenir, c’est le grand dessein de « clientélisation à la corruption » de l’ensemble de la population. Tout le monde est invité à participer à la « grande bouffe » de la corruption, du petit douanier aux gros commerçants et aux entrepreneurs.

    S’il existe un droit reconnu par la dictature marocain, c’est bien le droit à être corrompu ! Tout le monde est impliqué, tout le monde est complice. Ceux qui refusent de jouer le jeu sont les suspects et les traîtres en puissance, des êtres « asociaux », potentiellement dangereux, Attention ! Honnête, donc suspect.

    Enfin, la dictature marocaine se construit « une image » supposée combler le degré zéro de liberté et de démocratie. À coups de propagande et d’endoctrinement, nos dictateurs de pouvoir absolu au Maroc choisissent leur thème préféré.

    Actuellement « c’est moi ou le chaos ! », un système de matraquage et d’informations distillées qui diffuse frayeur et méfiance au sein de la population. Celle-ci, atomisée, ayant perdu les liens fondamentaux de la solidarité de base, devient, selon les attentes du régime fasciste, demandeuse de stabilité à n’importe quel prix.

    L’image du régime telle qu’elle apparaît dans la propagande-endoctrinement est celle du gardien de la stabilité, d’une soupape de sécurité qui empêche les catégories sociales et les divers segments de la population de s’entretuer. Le propre de pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu est de créer et d’entretenir la guerre civile larvée tout en prétendant la contrecarrer.

    En matière de relations internationales, il recoure surtout au mensonge et au chantage. Le mensonge comme moyen de gagner du temps et de mettre en confiance les démocraties occidentales : en effet, les potentats marocains montrent patte blanche et déversent moultes promesses afin de gagner du temps et, en fin de compte, de ne tenir aucun engagement. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage, au terrorisme, au trafique de drogue, a l’émigration clandestin surtout, dirigé aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ».

    Quand ils prétendent lutter contre le trafique de drogue, l’émigration clandestin et au terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes, ils le fassent en fait contre des groupes qu’il a lui-même crée, entretenu et entraîné. Ils les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant.

    Dans le système de guerre civile larvée mis en place, le régime constitue ses propres bases sociales. La dictature au Maroc n’est pas isolée socialement à l’instar des autres dictatures arabes et de certaines dictatures militaires africaines, d’Asie ou d’Amérique centrale. Elle émane et s’enracine dans des segments socio-culturels qui alimentent ce que Ibn Khaldoun a bien vu et nommé le asab, cet ensemble diffus de solidarité fondé sur la parenté, le clientélisme et le pillage, en vue de construire et de maintenir un pouvoir autour d’une famille tribale, d’une communauté religieuse et d’une région spécifique.

    C’est au sein de ces groupes ethno-socio-culturels que le pouvoir constitue ses réserves de sbires, hommes de main et autres barbouzes, supplétifs de l’armée régulière et de la police. Forces sûres, surarmées et surentraînées, elle surveille l’armée et les forces de l’ordre, intervienne en parallèle et fait le ménage dans les unités trop sensibles aux doléances et aux chants de sirènes du peuple. Ultime rempart de sauvegarde du régime.

    L’économie n’est pas au centre de la vie sociopolitique. Elle ne produit pas le réseau d’intérêts qui crée normalement les liens sociaux et détermine (la politique). Elle constitue entre autres un outil de la dictature, est assujettie à la volonté du pouvoir et fonctionne comme un système de récompenses pour les clients et de sanctions pour les opposants et les récalcitrants.

    À noter aussi l’inexistence de frontières claires entre les biens publics et les caisses privées du chef de l’État et de sa famille au Maroc et l’utilisation de celles-ci contre les citoyens et les opposants. Il n’est pas hasardeux de faire observer la reproduction de ces « formes » dans tous ses pays arabes. Relèvent-elles d’un même fonds culturel ? Marquent-elles l’échec de l’État moderne démocratique face à la toute-puissance des structures primordiales, celles des ahl ? À quel prix les révoltes du printemps arabe pourraient-elles réduire ces structures faute de les éradiquer ? Face à la capacité infinie de nuisance et de violence, la non-violence est-elle possible et gagnante ? Dans la logique de ces systèmes, la guerre civile n’est pas une alternative malheureuse, mais semble bien constituer un fait accompli !

    Orilio Bahia

    Source

    Tags : Maroc, Makhzen, DGED, terrorisme, migration, chantage,

  • Le makhzen est-il derrière la propagation du “karkobi” au Maroc ?

    Les rapports se multiplient sur la drogue, en particulier sur le premier producteur africain qui est… le Maroc ! Mais au Maroc même, le sujet est tabou. Les Nations unies elles-mêmes viennent de sortir leur rapport annuel, le 26 février dernier.

    Dans ce rapport annuel de l’OICS (Organe International de Contrôle des Stupéfiants), le cannabis continue d’être “cultivé illicitement à grande échelle au Maroc”. Les données des Nations Unies confirment les analyses réalisées par l’Observatoire international de la criminalité de l’Université belge de Louvain. Ce dernier dit que le Maroc est devenu le premier producteur.

    Mais personne ne parle de la consommation de la drogue au Maroc un outil qui s’est avéré efficace pour calmer les esprits “perturbés” dans les années 70. Une idée ingénieuse des stratégies du système markhzenien pour canaliser la jeunesse rebelle à l’époque et qui a rapporté ses fruits.

    Cette politique a été inspirée de la politique américaine des les débuts des années 70 pour casser les mouvements des droits civils black. Mais il se trouve que les “pauvria” du Maroc ont commencé à développer une certaine résistance face à cet insecticide comme les insectes auxquelles ils se sont associés souvent par la crème chantilly qui gère et profite du bled.

    C’est ainsi que les stratégies ont su qu’on est en phase de déclin pour ce produit et ils ont mis au point une nouvelle stratégie : un produit qui existait déjà. Mais il fallait faire un effort pour baisser le prix, pour le vulgariser, c’est le karkoubi. Un psychotrope très dangereux qui rend son consommateur dépendant au bout de la 3ème consommation. Une drogue qui était réservée à la racaille. Fidèle à ses habitudes, le makhzen donne d’une main et frappe de l’autre, la police parle d’un trafic qui vient de l’Algérie oui d’accord, et mis en place par une cellule de prévention composée de 10 personnes pour lutter contre ces trafiquants … !?!

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    Tags : Maroc, Karkoubi, drogues, trafic, haschich, cannabis, stupéfiants,

  • L’UE verse des millions au Maroc sans demander des comptes

    Orilio Bahia

    L’UNION EUROPÉENNE a encore accordé 200.000.000 d’€uros à la dictature marocaine qui n’a jamais justifié de l’usage des fonds alloués par les européens ni les USA et le japon d’ailleurs.

    Ces capitaux logiquement sont versés à la tyrannie marocaine pour qu’elle aide les démunis et les pauvres miséreux et de les sortir du désespoir, mais le chef d’état, Mohamed VI et ses copains, vont les détourner vers leurs comptes bancaires ouverts à l’étranger pour s’offrir des accessoires de luxes qu’ils exhiberont tôt au tard sans complexe.

    Mohamed VI (roi des riches) ne soucie point du sort des millions de miséreux marocains, ni lui ni sa famille des alaouites déconnectés de la réalité que vivent des millions de gueux et de pauvres affamés marocains.

    Les européens continuent de soutenir LA DICTATURE MAROCAINE contre les pauvres marocains qui fuient la répression, l’embargo qui leur est imposé par décret royal Makhzenien. Les européens ne devraient pas s’étonner de voir des millions d’exilés que Mohamed VI force se sauver vers L’EUROPE.

    Jamais un pays n’a reçu d’aides internationales comme le régime marocain des alaouites les a reçues depuis des décennies, et jamais cet argent versé par des pays développés n’est arrivé dans les poches de nous, les pauvres citoyens.

    Ce régime mafieux au Maroc est vraiment UNIQUE AU MONDE ! On lui verse de l’argent par milliards de dollars sans qu’on lui demande les comptes ! Avec les 200 Millions d’€uros, beaucoup de criminels économiques makhzeniens frotteront les mains de voir cette généreuse baraka européenne arrivée comme une aubaine pour financer quelques villas luxueuses et les derniers 4X4 …

    Tags : Maroc, UE, financement,

  • Maroc : La nationalisation des holdings royaux s’impose

    Orilio Bahia

    Le roi Mohamed VI, choque les marocains en demandant « Ou es la richesse? ».En revanche les citoyens marocains demandent la nationalisation des Holdings « AL MADA », « SIGER », « ONA », « SNI » Qui sont de l’argent de peuple marocain !

    Le holding royal SNI de roi Mohamed VI change de nom et devient Al Mada. Al Mada entend continuer à diversifier ses activités en Afrique. C’est la signature choisie par le conseil d’administration de prédateur Mohamed VI pour accompagner le nouveau nom du holding royale. Il traduit une volonté du fonds d’investissement de produire sur le long terme en Afrique. Le nom aussi ne doit rien au hasard. Al Mada, littéralement Perspective en arabe, accentue un peu plus le souhait de la société portefeuille de se positionner dans les investissements africains.

    L’entité hérite d’ailleurs d’un ancrage dans 24 pays africains dans lesquels elle a investi ” 574 millions d’euros en 2017″ Banque, assurance, construction ou encore les mines, l’ex SNI a diversifié ses investissements depuis déjà quelques années.

    Le résultat hors Maroc de son activité, est aujourd’hui estimé à 26% “le résultat est l’aboutissement du cap fixé depuis 2014 par les actionnaires, ayant eu pour objectif de moderniser la gouvernance et d’engager la transformation en fonds d’investissement panafricain à long terme.

    Al Mada a engagé ces dernières années une transformation pour passer de société industrielle à société de portefeuille, cédant le contrôle de ses sociétés. Son plan d’action concorde avec celui du gouvernement marocain dont la stratégie est de se tourner vers l’Afrique en s’appuyant sur les secteurs clés de son économie.

    Qui contrôle la holding royale SNI ? Quelle est la part de chacun des actionnaires du prédateur Mohammed VI et de la famille royale ? Une infographie exclusive d’Orilio. Contrairement à la perception générale, le pouvoir de marché de la holding royale, lié à l’étendue de ses participations et à la faiblesse de l’environnement concurrentiel, a un impact négatif sur l’économie marocaine.

    Orilio Bahia

    Tags : Maroc, ONA, SNI, Al Mada, holding royal, monopolisation, prédateur, SIGER, Mohammed VI,