Catégorie : Maroc

  • Situation politique en Algérie et Sahara Occidental : Les hallucinations de Tahar Ben Jelloun

    Le pro sioniste écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, enb faux rêveur estime dans une tribune publié sur le site marocain 360.ma ; que le départ du Président Bouteflika, signifiera que l’Algérie laisse tomber la cause sahraouie.

    Intitulé « Le Polisario est dans les bagages de Bouteflika » l’article passe totalement à côté de la réalité algérienne, dans la mesure où la position constante de l’Algérie de défendre les causes des peuples à l’autodétermination, n’est jamais liée à une personne mais bel et bien aux principes de la glorieuse révolution du premier novembre.

    Si Ben Jelloun est soucieux du Hirak algérien, il aurait dû soutenir celui du Rif et s’opposer à l’emprisonnement de Zefzafi. Ben Jelloul en amnésique, nous révèle que le Maroc ne demande pas mieux que de voir l’Algérie se développer, au moment où le Makhzen écoule quotidiennement des tonnes de kif en Algérie.

    Tahar Ben Jelloun accuse d’ailleurs le Président Bouteflika d’avoir créé et structuré le Polisario, à l’époque ou il était ministre des AE sous le règne du Feu Président Boumediene.

    Sur ce registre, le larbin des lobbys sionistes dira : »Toute sa politique à l’étranger a été marquée par la défense et le soutien des séparatistes.

    Ainsi, si effectivement il quitte le pouvoir sous la pression de la rue, c’est toute sa politique qui sera désavouée et mise à la poubelle. Il s’en ira, le Polisario dans ses bagages ».

    Aujourd’hui, il est clair, que le Makhzen et ses larbins en Algérie, sont derrière cette campagne de dénigrement et d’intox visant Ramtane Lamamra, que Rabat craigne qu’il sera le successeur de Bouteflika.

    Algérie Tout Heure, 20 mars 2019

    Tags : Maroc, Algérie, Bouteflika, Ramtane Lamamra, Tahar Benjelloun, Makhzen,

  • Guéguerre entre Al-Adl Wal Ihsane et Jeune Afrique

    par Ali Lmrabet

    L’hebdomadaire français  » Jeune Afrique  » a publié par la plume du journaliste marocain Fahd El-Iraqi un article jugé  » diffamatoire  » par l’association  » Al Adl Wal Ihsane  » (Justice et spiritualité).

    Comme la loi française les y autorise, les dirigeants de ce mouvement islamiste ont envoyé au rédacteur en chef de cette feuille, François Soudan, un droit de réponse que ce dernier, comme c’est la pratique habituelle dans la famille Ben Yahmed, propriétaire de  » Jeune Afrique « , n’a pas jugé bon de publier au même endroit que l’article incriminé.

    Que dit cet article ? Premièrement le titre,  » Justice et malfaisance « , au lieu de  » Justice et bienfaisance  » (l’ancienne appellation du mouvement) ; une expression qui ne laisse aucun doute sur l’intention manifeste de  » Jeune Afrique  » de diffamer. Puis, une grave accusation :  » selon des sources sécuritaires 200 membres de la mouvance seraient impliqués dans des affaires de terrorisme « , à l’intérieur du Maroc comme à l’étranger, et que certains d’entre eux ont été enrôlés dans des cellules terroristes de  » Daech « , dixit Fahd El-Iraqi et  » Jeune Afrique « . Enfin, le mouvement fondé par le cheikh Abdessalam Yassine est accusé de vouloir créer, à l’intérieur comme à l’extérieur du royaume, un  » État dans l’État « .

    En premier lieu, c’est étonnant que les dirigeants d’ »Al Adl Wal Ihsane » daignent répondre à cet hebdomadaire que les Africains, qui sont les principaux consommateurs de ses articles à la commande, ont surnommé depuis longtemps  » Jeune-à-fric  » pour le nombre effroyable de polémiques et d’accusations de corruption de toutes sortes qui frappent Béchir ben Yahmed, sa femme Danielle, son fils Marwane, et son fidèle et peu loyal second, François Soudan. La dernière étant la dénonciation d’un groupe de journalistes du groupe  » Jeune Afrique  » de  » censures répétées concernant la Côte d’Ivoire  » dans l’hebdomadaire.

    Pas encore convaincus ? Lisez l’enquête publiée par  » Le Canard enchaîné  » sur  » les Comptes de Jeune Afrique « , où il est question d’argent distribué par des dictateurs Africains à la maison ben Yahmed. Relisez aussi la panoplie d’articles récents de médias français,  » Le Monde « ,  » L’Express « ,  » Mediapart  » qui mettent à nu cet hebdomadaire spécialisé dans les publireportages et la courbette devant les dictateurs maghrébins et africains, et qui a construit la richesse de ses propriétaires sur le dos des Africains. Enfin, si vous avez le temps, savourez le livre du journaliste spécialiste de l’Afrique Vincent Hugeux,  » Les Sorciers Blancs, Enquête sur les faux amis français de l’Afrique  » (Fayard, 2007), un ouvrage où il relate comment le rédacteur en chef de  » Jeune Afrique  » François Soudan est devenu propriétaire de licences de pêche grâce à des cadeaux du dictateur mauritanien Ould Taya. En échange de quoi ? On se le demande.

    Voilà pour la réputation de cette feuille. Maintenant, allons au fond de l’accusation.

    Premier point.  » 200 membres de la mouvance [d’Al Adl Wal Ihsane] seraient impliqués dans des affaires de terrorisme « , et certains d’entre eux auraient rejoint Daech ?

    C’est qui la source de cette grave accusation ? Des  » sources sécuritaires  » marocaines, répond Fahd El-Iraqi.

    Ah bon… Depuis quand l’État marocain communique avec une presse qu’il tient par la laisse ? Généralement, ces  » sources sécuritaires « , la DST et la DGED, ne communiquent pas, elles dictent aux journalistes ce qu’ils doivent écrire ou pas écrire. Quand elles ne rédigent pas elles-mêmes des papiers pour les remettre ensuite aux médias pour publication. On en a eu la preuve en 2014 grâce aux révélations documentées, et jamais démenties par l’Etat marocain, du hacker Chris Coleman sur les complicités des journalistes, marocains et étrangers, avec les services de renseignement marocains.

    Deuxième point. Les accusations au sujet de la propension internationaliste d’  » Al Adl Wal Ihsane « . Sauf que ces médisances sont formulées, quasiment avec les mêmes termes et à intervalles réguliers depuis plusieurs années, par une armée de scribes qui opèrent sous de faux noms, dont le plus connu est un certain  » Farid Mnebhi « . « Mnebhi » ? Après un procès intenté en France, et gagné !, par l’ex-capitaine Mustapha Adib, on a appris que ce « Mnebhi » s’appelle en réalité Farid Keddara, qu’il réside à Bordeaux et que c’est un agent marocain de la … DGED.

    Maintenant, allons au fond de la question.  » Al Adl Wal Ihsane  » est-il un mouvement terroriste ? Des militants de cette mouvance ont-ils rejoint Daech ?

    Ce que l’on sait jusqu’à aujourd’hui c’est que les services secrets occidentaux, qui sont très attentifs à ce qui se passe dans les pays musulmans, n’ont jamais détecté une quelconque collusion entre  » Al Adl  » et un quelconque mouvement jihadiste. Même pas un petit transvasement de militants de cette mouvance dans les milieux jihadistes internationaux.

    Même chose pour les pages Web spécialisées en jihadisme, comme  » SITE  » par exemple, qui scrutent à la loupe les allers-venues et les mouvements des groupes islamistes. Aucune nouvelle non plus de cette supposée collusion dans les grands médias occidentaux qui, il est vrai, sont protégés par leur charte déontologique contre la désinformation sonnante et trébuchante des services de renseignement marocains.

    Un exemple de cette propagande intéressée : Il y a quelques années, les services secrets marocains ont porté les mêmes accusations, ceux d’El-Iraqi, de Mnebhi-Keddara et d’autres, contre des Marocains résidents en Espagne soupçonnés d’être des terroristes en puissance. Après enquête, le CNI (Centre national d’intelligence, espagnol) est arrivé à la conclusion que ses homologues marocains avaient essayé de le manipuler pour régler leurs comptes avec cette mouvance islamiste dont les connaisseurs, à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, considèrent comme avéré son pacifisme.

    Enfin, comment croire ces  » sources sécuritaires  » qui, dans un passé récent, ont fait publier par le quotidien marocain  » Assabah « , sans aucune preuve bien entendu, que le Hirak du Rif était financé par le Front Polisario et instrumentalisé par Daech. Des accusations tombés à l’eau depuis lors.

    Donc, qui aujourd’hui, ici et ailleurs, croit encore les manipulations intéressées des  » sources sécuritaires  » marocaines et celles de leurs affidés au Maroc et à l’étranger ?

    Pour terminer, ce qui attriste dans cette affaire c’est que ces sempiternelles et fallacieuses assertions ont été avancées par Fahd El-Iraqi, un ancien du  » Journal « . A moins que l’article original n’ait été réécrit par la bande à Ben Yahmed et Soudan, comme c’est la coutume à  » Jeune-à-fric « , El-Iraqi n’en sortira pas grandi et risque de voir écorné son honnêteté intellectuelle et professionnelle. Et c’est dommage.

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    Tags : Maroc, Association Justice et Bienfaisance, Al Adl Wal Ihsane, jeune afrique, françafrique,

  • L’Ambassade du Maroc à Rome éclaboussée par un scandale sexuel

    Selon le journal Nuovo Quotidiano di Puglia, Imane Fadil, la jeune mannequin décédée en Italie a révélé à ses parents les noms des personnes avec lesquelles elle a diné la veille de son hospitalisation.

    Traduction intégrale de l’article:

    Imane Fadil aux proches : « C’est lui qui a dîné avec moi avant mon admission à l’hôpital. »

    Imane Fadil a révélé les noms des personnes qui ont dîné la veille de son admission à l’hôpital à ses proches. Et donc qui, à son avis, aurait pu jouer un rôle hypothétique dans sa mort. Et ce qui est confirmé par des sources qualifiées. Une hypothèse de meurtre actuellement non prouvée par diverses enquêtes médicales et sur laquelle le parquet appelle à la prudence, puisqu’il n’est pas possible de dater précisément quand le témoin clé du procès Ruby s’est senti malade, ni si des substances prises à son insu ont joué un rôle dans sa mort. La jeune femme a été admise à Humanitas le 29 janvier, où elle est décédée le 1er mars. Après avoir écarté l’hypothèse de l’empoisonnement à l’arsenic et des maladies auto-immunes (lupus), les recherches se poursuivent pour comprendre la cause du décès, après que des niveaux suspects de métaux lourds ont été trouvés dans le sang et l’urine. Les enquêteurs, ces derniers jours, ont vérifié le chat et les appels téléphoniques d’Imane Fadil, les parents et amis ont été invités à reconstruire les derniers jours de ce Marocain de 34 ans. Données sur lesquelles les enquêteurs gardent la confidentialité.

    Retraits. Les retraits sur le corps d’Imane Fadil, l’un des témoins clés du procès Ruby, mort dans des circonstances mystérieuses à Milan le 1er avril dernier, commencent dans quelques minutes. Comme l’a confirmé la haute direction du ministère public, les consultants désignés procéderont ce matin au prélèvement de parties des tissus des organes internes de la jeune fille pour vérifier la présence éventuelle d’une activité radioactive. Ensuite, en fonction du résultat des examens, l’autopsie proprement dite sera réalisée avec l’équipement approprié et le blindage éventuel.

    Les premiers symptômes. Imane Fadil, l’important témoin de l’affaire Ruby, décédé le 1er mars dernier, a été accusé des premiers symptômes d’une grave dysfonction médullaire environ une semaine avant son admission à Humanitas, où il est entré le 29 janvier dernier. Dans l’enquête sur la mort mystérieuse, les enquêteurs ont déjà écouté les membres de la famille du modèle dans les minutes et, pour autant que nous le sachions, aucun élément utile n’aurait émergé pour le moment pour les enquêtes qui, tout d’abord, doivent établir les causes du décès. Les enquêteurs et les enquêteurs analysent également les conversations du téléphone de la jeune femme de 34 ans afin de reconstituer les contacts qu’elle a eus ces derniers temps. D’après les témoignages des proches de la jeune fille, qui ont rapporté les histoires qu’elle lui avait racontées (elle s’est également confiée dans la crainte d’avoir été empoisonnée, après que les médecins l’aient analysée pour la présence d’arsenic), aucun élément significatif ne ressort de ce qui était connu.

    Souad Sbai contre l’ambassadeur du Maroc à Rome. « Pourquoi l’ambassadeur du Maroc à Rome n’a-t-il pas dénoncé le cas de la mort d’Imane Fadil, mais est-il resté silencieux pendant 25 jours ? Pourquoi ne parlez-vous pas publiquement de cette histoire ? En tant que représentant de la communauté marocaine en Italie, il aurait été de votre devoir de trouver le temps de vous y intéresser, plutôt que de vous inquiéter des polémiques avec Souad Sbai pour avoir légitimement demandé des précisions sur cette histoire ». C’est ce que dit Souad Sbai elle-même, présidente de l’association des femmes marocaines en Italie, dans une note.

    « Je ne suis pas contre le Maroc, ni contre ceux qui travaillent et exercent leurs fonctions à l’ambassade, mais avec mon association j’ai toujours traité avec les femmes maltraitées et nous serons une partie civile pour Imane – poursuit Sbai – alors que la seule déclaration digne de mention de l’ambassadeur était confiée à un communiqué stérile dans lequel, au lieu de répondre au fond, il s’est simplement agi d’annoncer une plainte pour diffamation contre moi, détournant ainsi l’attention du problème. « En niant toutes les accusations portées par l’ambassadeur, je me réserve le droit de faire appel à la Cour pour défendre mon honneur et ma réputation. Notre communauté est maintenant habituée à ses menaces, mais qu’il soit clair que tout cela ne m’empêchera pas, en tant que journaliste et militante des droits des femmes, de continuer à exiger justice pour Imane haut et fort « , conclut Souad Sbai dans sa note.

    L’ancien député Souad Sbai est convoqué à l’après-midi. Le procureur adjoint Tiziana Siciliano, qui coordonne avec Antonia Pavan et Luca Gaglio l’enquête sur la mort d’Imane Fadil, l’un des principaux témoins du procès Ruby, a convoqué Souad Sbai, ancien député du PDL et président de l’Association des femmes marocaines en Italie. Les enquêteurs ont décidé de convoquer l’ancienne députée également après son interview avec le journal La Repubblica dans laquelle elle avait évoqué une « piste marocaine » et a expliqué que le mannequin mort dans des circonstances encore à clarifier le 1er mars dernier « savait beaucoup de choses. Elle avait probablement décidé de prendre du recul. Et ils l’ont tuée ».

    Tags : Maroc, Ambassade du Maroc à Rome, prostitution, lobbying, Imane Fadil, Rubygate, Silvio Berlusconi, Hassan Abou Ayoub,

  • La délégation de l’UE au Maroc soutient la société civile

    C’est autour du partenariat Etat-société civile que s’est articulée la rencontre qui s’est tenue le mardi 19 mars à l’hôtel Farah à Rabat en présence de M. Mustapha EL KHALFI, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du Gouvernement, de Mme. Claudia WIEDEY, Ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Maroc et de et de Mme. Mariacarmen COLITTI, Directrice du Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets pour l’Afrique du Nord. Les différents partenaires ont procédé par la même occasion, au lancement national du programme Moucharaka Mouwatina d’appui à la société civile au Maroc.

    Cette rencontre permettra en effet de présenter et de discuter les principaux résultats et recommandations de la mission d’assistance technique mise à disposition par l’Union européenne au Maroc au profit du Ministère.

    Réunissant société civile, départements ministériels et établissements publics, cet événement a fournit un espace de débat avec les différents acteurs et parties prenantes, afin de recueillir leurs remarques et recommandations et d’échanger autour de l’évolution du cadre de partenariat État – société civile. Les fonctionnalités du portail « charaka-association.ma », qui vise à renforcer la gouvernance, la transparence du financement public et le développement de partenariats avec la société civile, ont été également discutées.

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    Tags : Maroc, société civile, Union Européenne, UE, délégation de l’UE au Maroc,

  • Algérie : Le peuple a rendu la dignité et le respect au pays

    LE PEUPLE ALGÉRIEN A RENDU LA DIGNITÉ ET LE RESPECT AU PAYS.

    KHAMSA (5) DANS LES YEUX DU MONDE

    Les Algériens sont d’ores et déjà dans la deuxième république.

    Mentalement, ils sont déjà entrés dans une nouvelle ère politique nouvelle.

    Signe de maturité politique, la culture de l’émeute a cédé la place aux manifestations citoyennes.

    Entre le peuple et le régime, il n’y a plus de réconciliation possible.

    La candidature au 5e mandat présidentiel aura été la sonnerie du réveil d’une longue nuit de léthargie donnant le signal de la Révolution, acte II, qui va parachever le rétablissement de la souveraineté nationale.

    Il est arrivé l’heure où le peuple doit reprendre son rôle de mandant et mandater les dirigeants de son choix.

    Le peuple étant d’essence immuable, qui donc doit partir ?

    Le train du régime a sonné, un départ que rien ne saurait retarder et encore moins annuler.

    Le citoyen veut exister et arracher sa liberté, c’est ça la révolution.

    Il n’entend pas changer d’avis.

    Le mouvement s’organise de lui même.

    La marche vers la liberté

    Toutes les catégories sociales et socioprofessionnelles s’impliquent, manifestent et marchent dans toutes les villes du pays.

    17 millions les vendredis, les juges, avocats, etudiants, medecins, pompiers etc, les autres jours de la semaines

    Le Génie du mouvement se manifeste dans la spontanéité, la discipline, la joie, l’intelligence des slogans et fait saillant et inédit, les rapports fraternels avec les services de sécurité.

    Communion plurielle dans l’allégresse, le sens de la démocratie, le calme la fraternité et la tolérance,

    Cette mobilisation a participé à transcender la peur et a catalyse la “révolte” des consciences pour dire ca suffit, je suis au service de la loi et non au service du pouvoir.

    La décantation a fait qu’il ne subsiste plus sur la scène politique que deux parties: le peuple et l’armée qui doit restituer la souveraineté à qui de droit: LE PEUPLE.

    L’armée et la police ne supprimerons jamais plus leurs frères

    Le pouvoir est désormais face à un très court moratoire, qui se

    Il ne tirera jamais sur cet enfant

    Le pouvoir est désormais face à un très court moratoire, qui se résume à quelques révolutions du sablier, pour se résoudre à abdiquer.

    Dans le cas contraire, l’armée sera mise face à ses responsabilités pour rendre le pouvoir au peuple et aller vers ses missions constitutionnelles: défense de la constitution, veiller à la sécurité du pays et des frontières etc.

    L’Armée nationale populaire est légaliste et très regardante en matière de respect des lois de la République et de la Constitution.

    C’est précisément pour cela qu’elle doit impérativement peser de son poids sur les impératifs du moment, sans pour autant déroger à ses principes de neutralité politique.

    Il est certain que, proroger le mandat c’est plonger le pays dans l’inconfortable position anticonstitutionnelle, et comme corollaire, des incertitudes et des imbroglios inextricables aux conséquences néfastes sur la nation toute entière.

    L’armée donc, ne peut rester figée sur sa neutralité, sa place étant aux côtés du peuple dont elle est partie intégrante.

    Compte tenue de la conjoncture, elle est tenue par le devoir de se déterminer pour apaiser les tensions et repositionner tout un chacun.

    Elle est par ailleurs, dans l’obligation d’accompagner les Femmes et les Hommes capables d’engager immédiatement le pays dans une ère nouvelle.

    • Le retrait du Chef de l’Etat,
    • La démission du chef de l’Etat devrait être prononcée dans l’immédiat avec retrait effectif à l’issue de son mandat actuel le 28 avril 2019
    • La dissolution avec effet immédiat du gouvernement et la dissolution du parlement et du sénat.
    • l’entrée dans une phase de transition qui permettra au Peuple de concrétiser son projet national.

    Aujourd’hui, les clans s’entre-déchirent pour se re-positionner en prévision de l’ère subséquente.

    Dès lors que le basculement des forces est rendu, de jour en jour de plus en plus évident, on entend de partout et de loin les bruits assourdissants des virement de cuti et des retournements de vestes de ceux qui courent derrière une éventuelle repentance.

    Ne seront pas du reste, ceux qui, aujourd’hui encore, tiennent le baton par le milieu.

    La houle et les revirements au sein de l’alliance (RND, FLN. FCE. UGTA et autres) en est la preuve s’il en est d’une imminence de fin d’une époque.

    Demain jeudi 21 mars début de printemps 2019, communiquez avec votre peuple pour en faire de cette journée un printemps du renouveau et une fête nationale, une fête Silmiya-Silmiya, une fête Khawa-Khawa.

    DEMAIN SERA UN GRAND JOUR.

    UN SEUL HÉROS, LE PEUPLE.

    VIVE L’ALGÉRIE LIBRE.

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    Tags : Algérie, Présidentielles 2019, Bouteflika,

  • Les restrictions que Mohamed VI impose à Lalla Salma, son ex-femme

    Par Ignacio Cembrero

    Cheikha Mozah bint Nasser, l’une des épouses de l’émirat émirite du Qatar, a essayé un jour de parler au téléphone avec la princesse Lalla Salma, 40 ans, qui était en pratique la première dame du Maroc jusqu’à son divorce du roi Mohamed VI, 55 ans, annoncé il ya un an, le 21 mars 2018, par l’édition numérique du magazine « Hello !

    La cheikha a alors appris que Lalla Salma n’était pas disponible. Il y avait d’autres femmes, d’autres maisons royales arabes, qui ont également essayé ces derniers mois de la contacter, mais elles n’ont pas réussi, selon des sources proches de la famille royale. Les appels auxquels elle n’a pas été autorisée à répondre ne sont qu’une des restrictions auxquelles l’épouse du Roi du Maroc est désormais soumise : elle a été pendant 16 ans l’épouse du Roi du Maroc.

    Il y a un an,’Hola !’ annonçait la rupture du mariage, mais en réalité, trois mois auparavant, Lalla Salma avait déjà disparu de la vie publique. Sa dernière apparition a eu lieu le 12 décembre 2017 lorsque, au Musée Mohamed VI d’art moderne de Rabat, elle a inauguré une exposition du peintre Mohamed Amine Bemnati, mort en 1971. C’était la dernière fois que son image, reconnaissable à ses cheveux roux et légèrement bouclés, est apparue dans un média marocain.

    Comme il n’a jamais été annoncé officiellement, la Maison Royale n’a divulgué la nouvelle qu’à ‘Hola’, beaucoup de Marocains doutaient jusqu’au mois dernier que leur roi ait divorcé. Le magazine espagnol préféré du palais l’a reconfirmé avec un article intitulé  » Ceci est la vie de la princesse Lalla Salma un an après son divorce du roi du Maroc « , publié le 13 février. Elle coïncide également avec le début de la première visite d’État du Roi et de la Reine d’Espagne au Maroc, au cours de laquelle l’ex-épouse n’a pas été présente. Lors de la précédente visite d’État en Espagne, dirigée dans ce cas par Don Juan Carlos et Doña Sofía, en janvier 2005, Lalla Salma avait été omniprésente. Les derniers doutes ont ainsi été levés.

    Le magazine a à peine donné des détails sur la vie quotidienne de Lalla Salma qui, dit-elle, « restera en dehors de la sphère publique, mais pas de la sphère privée, car elle continue à être très présente dans la vie de ses enfants ». Un an après la publication de l’exclusivité, on ne sait même pas si l’ex-femme jouit encore du titre de princesse qui a été attribué à la jeune informaticienne le 21 mars 2002, lorsqu’elle a épousé le souverain alaouite au Palais Royal à Rabat. L’épouse de l’ancien roi Hassan II, Latifa Amahzoune, 72 ans, n’a atteint que le rang de  » mère des princes « .

    Le cadeau de Lalla Salma

    Lalla Salma vit aujourd’hui dans la résidence de Dar es Salaam, à la périphérie de la capitale, où elle a toujours été logée depuis son mariage avec Mohamed VI. A la fin des années cinquante, le roi Mohamed V, grand-père du monarque actuel, y vivait également. Pour couronner le départ de son ex-femme de la famille royale, le souverain a eu l’idée de la transférer dans une propriété sans rapport avec l’histoire de la dynastie alaouite.

    A cette fin, il a acquis la villa de Mustafa Sahel, ancien ministre de l’Intérieur décédé en 2012, à l’extérieur de Rabat. Mais début 2018, Mohamed VI s’est fait de nouvelles amitiés, notamment avec le boxeur allemand d’origine marocaine Abu Zeitar et ses deux frères, et comme ils n’avaient pas de maison dans la capitale, il a décidé de mettre la maison à leur disposition. Les trois trentenaires sont nés et vivent à Cologne (Allemagne).

    Le roi continue donc de rechercher un logement décent pour son ex-femme et sa fille, la princesse Khadija, 11 ans. Tous deux vivent toujours à Dar es Salaam et sont rejoints le week-end par le prince héritier Moulay Hassan, 15 ans, qui revient de Marrakech, la ville où il s’est installé en septembre. Il a ensuite choisi de quitter le Collège Royal de Rabat pour rejoindre le Collège Préparatoire en Techniques Aéronautiques de Marrakech qui enseigne un baccalauréat spécialisé. Moulay Hassan veut être pilote et son père ne s’y est pas opposé tant qu’il suit une formation parallèle qui le prépare à être Roi.

    C’est peut-être à cause de cette surcharge de travail, des voyages à l’étranger où il accompagne son père, du travail de représentation qu’il effectue au Maroc ou de l’inconfort causé par le divorce brun entre ses parents, mais la vérité est que les résultats scolaires de l’héritier se sont dégradés ces derniers mois. les resultats de sa soeur ont suivi le même chemin. L’agression médiatique contre Lalla Salma, qualifiée de femme  » mesquine « ,  » méprisante « ,  » dédaigneuse « ,  » en colère  » et  » agressive  » par Le Crapouillot Marocain, une publication créée par le régime pour l’attaquer, ne contribue en rien au calme mental du petit royal.

    Du centre commercial à Portofino

    Lalla Salma est vue de temps en temps à Rabat avec la princesse Khadija et, rarement, également avec Moulay Hassan. Ils vont au cinéma Atlas, font leurs courses au Mega Mall ou déjeunent dans un restaurant donnant une impression de normalité qui n’est pas tout à fait réelle. La vie de l’ex-femme est soumise à de multiples restrictions. Chacun de leurs départs doit, par exemple, être autorisé par le monarque, comme l’ont été, en juillet de l’année dernière, les vacances que les trois hommes ont passées en mer Egée et à Nice. A Portofino (Italie), très proche de cette dernière ville française, la journaliste marocaine Mariam Said, qui anime une émission sur une télévision du Golfe, les a croisés et n’a pas hésité à le raconter dans une vidéo. « Je suis surpris que vous me reconnaissiez », a dit Said. « Elle est très jolie, » dit-il.

    Toute la famille royale, à commencer par les sœurs du monarque, a tourné le dos à Lalla Salma depuis la rupture du mariage. Quelques amis et même des membres de sa famille éloignée – pas la plus proche, composée de son père et de ses quatre sœurs – se sont probablement aussi distancés, convaincus qu’ils ne pourraient plus obtenir de faveurs du palais par son intermédiaire ou que ce qui la concernait serait préjudiciable à leurs intérêts.

    Cet éloignement des amis et de la famille lointaine était évident en novembre dernier lorsque Fatima Abdellawi, la grand-mère de Lalla Salma, la femme qui l’a vraiment élevée parce que sa mère est morte quand elle avait seulement trois ans, est morte. Quelques-uns d’entre eux n’ont même pas présenté leurs condoléances ou l’ont fait presque en secret. Moulay Hicham, 55 ans,  » cousin rouge  » de Mohamed VI et confronté à lui, s’est une nouvelle fois distingué en lui adressant  » ses plus sincères condoléances  » sur Twitter. Le prince héritier s’est tourné vers sa mère pour l’aider à préparer les funérailles.

    Mohammed VI n’a pas aimé l’attitude honteuse de tous ceux qui avaient auparavant rendu hommage à la princesse. Il a ensuite donné des ordres 40 jours après sa mort, lorsque les pieux musulmans se sont rassemblés pour lire le Coran et se souvenir du défunt, presque personne ne manquait au rendez-vous funéraire.
    Lalla Salma a également dirigé une fondation contre le cancer qui porte toujours son nom. Celui-ci n’a pas disparu, mais il fonctionne à un rythme lent depuis l’année dernière. Dans les quelques événements qu’elle a organisés en 2018, comme la journée internationale des volontaires à Marrakech ou la signature d’un accord avec l’Institut Marie Curie en France, celle qui, en théorie, est toujours la présidente de la fondation n’apparaît plus. Il est remplacé par Latifa Elabida, secrétaire général de l’entité.

    « Il n’y a pas d’événement ordinaire parmi les amis ou les familles qui a suscité plus de commentaires au Maroc qu’un vrai divorce », dit un petit homme d’affaires de Casablanca. La nouvelle s’est répandue au printemps 2018 comme une traînée de poudre à canon, même si la presse marocaine, craignant la réaction du palais, ne l’a pas reprise dans ses pages. Mohamed Siali, journaliste à l’agence EFE, a interrogé Mustafa el Khalfi, porte-parole du gouvernement marocain, en mars 2018, sur la véracité du divorce et lui a répondu qu’il devait s’adresser au cabinet royal. En vain.

    Mariage annoncé, rupture silencieuse

    Palacio est silencieux, ce que seuls quelques médias marocains, tels que les journaux Akhbar al Youm, Goud ou Alif Post, édité en Espagne, ont osé critiquer. Ce dernier se demandait en février comment le palais pouvait annoncer, il y a 17 ans, le mariage royal dans une déclaration, et omettre maintenant de signaler la rupture du mariage. « (…) le minimum aurait été de publier une brève note sur le divorce (…) et d’expliquer quel sera le rôle de[Lalla Salma] à l’avenir (…) « , dit-il. Non seulement elle est toujours une  » princesse « , mais son statut sera aussi celui d’une  » princesse « .

    Il y a dix-sept ans, la monarchie marocaine s’est donné un vernis de modernité non seulement en annonçant le mariage et en organisant une célébration avec style, mais aussi en faisant connaître la future épouse et en l’élevant au rang de princesse. Les Marocains se sont habitués à voir une première dame qui, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, a ouvert des séminaires sur la médecine et le cancer, prononcé des discours en plusieurs langues et développé des activités culturelles. Son protagonisme était en phase avec le discours du palais royal visant à promouvoir le rôle des femmes dans le contexte conservateur du monde arabo-musulman.

    Le mutisme actuel de la Maison Royale Alaouite met fin à cette touche novatrice qui a donné lieu à des politiciens et commentateurs européens à prévoir pour le Maroc une évolution ouverte qui n’a pas eu lieu. Au contraire, la monarchie alaouite a maintenant des traits plus autoritaires que lorsque Lalla Salma allait se marier en 2002.

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    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce,

  • Maroc : le peuple marocain, un obstacle devant la construction du Maghreb

    L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est né le 17 février 1989 à Marrakech. Ses objectifs étaient :

    – La définition d’une politique commune dans différents domaines ;
    – La réalisation de la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux ; la concorde entre les États membres ;
    – L’établissement d’une étroite coopération diplomatique ;
    – La mise sur pied des projets communs et l’élaboration de programmes globaux et sectoriels au plan économique ;
    – Le développement des échanges universitaires.
    Force est de constater qu’aucun de ces objectifs n’a été réalisé depuis. Pire encore, l’UMA est une des régions les moins intégrées du monde.

    La raison principale est la gourmandise territoriale d’un de ses membres, le Maroc en l’occurrence. Après avoir trahi la promesse de poursuivre la lutte contre les colonialismes espagnol et français en désarmant et en persécutant l’ALN, Rabat a voulu éteindre le feu intérieur en projetant ses ambitions vers l’extérieur. C’est ainsi qu’il s’en est pris à la Mauritanie en 1960, à l’Maroc : le peuple marocain, un obstacle devant la construction du MaghrebAlgérie en 1963 et au Sahara Espagnol en 1975 alors qu’il tourne le dos aux deux enclaves de Ceuta et Melilla de peur de bousculer la paix espagnole dans ces territoires africains.

    Ainsi, le Maroc est devenu le seul pays au monde à être en conflit avec tous ses voisins et, à cause de son obsession pour les ressources du Sahara Occidental, encouragé dans cela par la France, ses relations avec la communauté internationale ont été déteriorées au point d’entrer en conflit avec le secrétaire général des Nations Unies et un de ses envoyés spéciaux, sans oublier l’audace de l’expulsion de membres de la MINURSO.

    Le régime alaouite est soutenu par le peuple marocain dans ses mésaventures territoriales. Ce soutien le rend arrogant et est devenu la cause principale de l’entêtement des autorités marocaines et un obstacle majeur devant la contruction de l’UMA. Même les pseudos-militants de la gauche marocaine aimeraient voir le roi pervers régner de Tanger au Fleuve Sénégal. Heureusement que les rêves ne coûtent rien. Ils pensent que le Front Polisario est manipulé par l’Algérie mais ils ne voient pas la manipulation dont eux sont victimes de la part d’un régime sans foi ni loi. Leur mentalité ne difère guère de celle de leur Makhzen.

    De ce fait, les marocains, avec leur soutien à l’injustice et aux velléités expansionnistes de la monarchie alaouite, sont devenus un véritable obstacle devant l’épanouissement de la région.. Inconscients et aveuglés par la propagande noire du Makhzen, ils sont incapables de voir la réalité en face : l’ennemi des peuples maghrébins n’est pas le Polisario ni l’Algérie, mais celui qui est l’ennemi de tous les peuples africains : la France.

    En dépit de cela, ils osent demander la réouverture des frontières alors que le contentieux du Sahara Occidental n’est pas encore résolu. Mais l’Algérie est un pays souverain et elle n’est pas prête à livrer ses voisins au colonialistes ni à sacrifier le principe sacré de l’autodétermination. Les 43 années passées en sont la preuve vivante et le peuple sahraoui est plus déterminé que jamais à poursuivre la lutte contre les serviteurs du colonialisme français et ses sujets marocains.

    Tags : Maroc, Front Polisario, Algérie, UMA, Mauritanie, expansionnisme, France, françafrique,

  • Maroc : Après le plus grand drapeau du monde, la plus grande poubelle du monde

    Le Maroc, plus beau pays du monde, est aussi le pays où la Nature est le mieux respectée.

    En effet, il possède une poubelle grande d’une superficie à la base de 710 850 km² et d’une hauteur dont la seule limite est la hauteur maximale que puisse atteindre l’être humain. Le seul inconvénient c’est que cette poubelle prend tellement de place que le citoyen Marocain est obligé de marcher dessus.

    Mais en tout cas, cela rend les choses bien pratiques pour ces citoyens, plus besoins de jeter les déchets dans de petites poubelles serrées, il suffit d’un geste simple pour jeter ses déchets dans la rue. Vous n’avez plus besoin de garder vos déchets dans les mains jusqu’à apercevoir une poubelle, les choses peuvent se faire instantanément, quand vous voulez où vous voulez.

    Ce puissant principe enlève un poids considérable du dos du citoyen Marocain. C’est pas le paradis ? bien sûr c’est très moche à voir et ça pue comme pas possible, mais qui s’en soucie ? c’est un environnement dans lequel on grandit, on s’y habitue vite fait, et dans quelques millions d’années on sera complètement immunisés contre cela, comme l’énonce la théorie de l’évolution. On aura sûrement développés des bactéries spéciales dans nos estomacs qui nous permettrons de nous nourrir directement de ces déchets.

    Autre avantage, on peut construire des monuments de déchets et se photographier à côté, car ça n’existe nulle part ailleurs. On peut donc montrer ces photos à nos amis étranger, pour leur donner envie de venir visiter ce merveilleux pays.

    Voici en exclusivité des cartes postales de ce merveilleux pays (centre ville de la capital spirituelle Fes (photos prises par mes soins)) :

    Un ami très heureux de pouvoir prendre la pose devant ces monuments (vous remarquerez derrière un de ces citoyens déjà immunisés) :

    Pour finir, le mystère de la goutte d’essence (remarquez aussi la propreté des murs) un mystère qui se trouve dans tout le pays (serait-ce la matière noire tant recherchée en physique?

    Tags : Maroc, poubelle, drapeau, déchets,

    Le Maroc : Une vision critique, 6 nov 2010

  • Un expert de l’ONU sur l’indépendance des juges et des avocats pas en mesure d’effectuer une visite au Maroc

    Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’indépendance des juges et des avocats, Diego García-Sayán, a annoncé mardi que les conditions nécessaires à sa visite au Maroc ne sont pas remplies. Il ne sera pas donc en mesure d’effectuer sa visite prévue dans le pays.

    L’expert des droits de l’homme devait se rendre dans le pays du 20 au 26 mars 2019 pour examiner l’impact des mesures visant à garantir l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire et des procureurs, ainsi que l’exercice indépendant de la profession d’avocat.

    « Le gouvernement marocain n’a pas été en mesure d’assurer un programme de travail conforme aux besoins du mandat et aux modalités applicables aux visites de pays des procédures spéciales », a-t-il expliqué dans un communiqué de presse.

    « Il est très regrettable que les suggestions de lieux à visiter et le programme de la visite n’aient pas été pleinement pris en compte par le gouvernement. C’est une condition préalable essentielle à l’exercice du mandat de Rapporteur spécial d’être en mesure de déterminer librement ses priorités, y compris les lieux à visiter », a-t-il ajouté.

    En vertu des modalités applicables aux visites des rapporteurs spéciaux, les gouvernements sont tenus de garantir et de faciliter leur liberté de circulation et la liberté d’enquête.

    Le Rapporteur spécial a déjà été en contact avec le gouvernement marocain, et s’est dit disposé à poursuivre les discussions afin de contribuer aux efforts visant à garantir l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire et l’exercice indépendant de la profession d’avocat.

    ONU INFO, 19 mars 2019

    Tags : Maroc, ONU, Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Diego García-Sayán,

  • Maroc : une mère rifaine dénonce l’état de santé de son fils emprisonné

    La mère de Hassan Barba, détenu politique rifain a appelé les autorités marocaines et les défenseurs des droits humains à sauver son fils emprisonné à Fès .

    Dans une interview accordée à Alyoum24, la mère de Hassan Barba, a signalé que son fils « Hassan est le plus jeune détenu du mouvement rifain. Il est né le 26/03/1997 et son état de santé est très détérioré ».

    « Hassan souffre de maladies chroniques, notamment de tuberculose et de maladies rénales », a précisé cette mère meurtrie par l’injustice commise contre son fils d’à peine 22 pritemps.

    Pour sa part, la sœur de Hassan a également accusé l’administration d’avoir privé son frère du droit de se faire examiner par le médecin.

    Pour rappel, Hassan Barba avait été condamné, en 2018, à 20 ans de prison par le tribunal de première instance d’Al Hoceima, après les événements du 26 mars 2017, à la suite de son inculpation pour avoir incendié des installations publiques dans le contexte de manifestations du Hirak rifain.

    Tags : Maroc, Makhzen, Rif, Hirak, Hassan Barba,