Catégorie : marocleaks

  • Les révélations de Wikileaks sur les rapports entre l’Algérie et le Maroc

    www.tsa-algerie.com – 2 décembre 2010

    L’obsession algérienne, propagande contre le Front Polisario et un alignement total sur les Américains

    par Lounes Guemache

    Soixante-dix pages de mémos diplomatiques émanant essentiellement de l’ambassade américaine à Rabat et couvrant la période entre 2005 et 2009. TSA s’est procuré les notes de la diplomatie américaine sur le Maroc, avant leur publication sur le site américain Wikileaks. Ces documents relatent notamment les conversations entre des responsables américains et des officiels marocains à Rabat : les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, les chefs des renseignements intérieurs et du contre-espionnage, de hauts cadres de l’Etat…

    On y trouve un peu de tout mais certains sujets reviennent régulièrement dans les échanges entre les Américains et leurs interlocuteurs marocains : la lutte contre le terrorisme islamiste au Maghreb et dans la région du Sahel, l’Algérie, la gestion de l’islam dans le Royaume ainsi que des sujets internationaux comme le nucléaire iranien -on apprend par exemple que Rabat était opposé à la bombe dès 2006 bien avant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 2009.

    Les documents mettent au jour l’obsession algérienne chez les responsables marocains. Dans leurs conversations avec les responsables américains, les Marocains mettent souvent en avant « le manque de coopération » des Algériens en matière de lutte contre le terrorisme dans la région. Ils imputent l’émergence d’Aqmi aux « échecs » d’Alger en matière de lutte contre le terrorisme. Une analyse que les Américains ne partagent pas. Selon eux, c’est au contraire grâce aux succès de l’Algérie que l’ex-GSPC a été contraint de s’associer avec Al-Qaïda pour créer Aqmi.

    Des responsables ont suggéré un lien direct entre le Front Polisario et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). On découvre aussi une implication plus importante qu’on pouvait l’imaginer de Rabat au Sahel. On apprend par exemple qu’en 2007, le Niger avait sollicité l’appui militaire du Maroc contre un groupe terroriste qui a pénétré depuis son territoire depuis l’Algérie. Pourquoi une telle demande n’avait-elle pas été adressée directement à l’Algérie ? Mystère.

    TSA- Algérie

    Quand les responsables marocains parlent de l’Algérie comme d’une menace

    par Yazid Slimani

    Dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste. C’est par exemple le cas du Directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. « La coopération avec les Algériens est erratique affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse. Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.

    Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l’Algérie. A l’accusation de Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».

    Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur «s’est hérissé » lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord. Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d’Alger à Oran sans crainte ».

    Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire. Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ « un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s’il n’est que naissant ». « Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.

    Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s’arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne. Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu’après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l’Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l’abîme diplomatique ont été rejetés. Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient », citent-ils. Il a attribué ce qu’il décrit comme l’intransigeance algérienne à l’écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l’Intérieur lui-même.

    TSA-Algérie

    En proie à de nombreux problèmes, l’armée marocaine est préoccupée par le Front Polisario et l’Algérie

    par Samir Allam

    C’est un portrait peu flatteur que les diplomates américains dressent de l’armée marocaine. Dans un câble classé « secret » daté d’août 2008 et révélé par le site Wikileaks, les diplomates américains en poste à Rabat évoquent une armée marocaine en proie à des problèmes de corruption, une bureaucratie inefficace, de faibles niveaux d’éducation dans ses rangs, des menaces récurrentes de radicalisation de certains de ses soldats, une marginalisation politique, des équipements vieillissants et un déploiement de la plupart de ses forces dans le Sahara occidental.

    Les effectifs de l’armée marocaine sont estimés à 218.000 soldats, selon le mémo de l’ambassade américaine à Rabat. L’armée de terre compte 175.000 soldats, 13.000 militaires composent la force aérienne est 7.800 sont dans la marine. La gendarmerie, qui « dépend directement du roi », compte 22.000 éléments. Le salaire moyen pour les militaires soldats est d’environ 2.000 dirhams (270 USD) par mois, note le mémo. Les officiers sont mieux rémunérés, avec un salaire de départ d’environ 6.000 dirhams (USD 850) par mois. « Avec des avantages tels que le logement gratuit, ces (salaires) sont raisonnablement compétitifs dans le contexte marocain », souligne le document.

    Le Sahara occidental constitue la principale préoccupation de l’armée marocaine. A une certaine période –que la note ne précise pas–, entre 50% et 70% des effectifs des forces armées marocaines étaient déployés au Sahara occidental.

    Sans surprise, l’autre préoccupation majeure de l’armée marocaine concerne l’Algérie. Selon le document américain, l’armée marocaine possède des « plans d’urgence » et effectue des simulations stratégiques pour contrer une possible attaque algérienne. Toutefois, l’armée marocaine ne dispose pas de troupes déployées le long de la frontière algérienne, selon le mémo. Les militaires marocains sont stationnés dans des garnisons situées à des centaines de kilomètres de la frontière algérienne d’où ils pourraient se déployer en cas d’incursion algérienne.

    Selon les diplomates américains, bien que la frontière entre les deux pays soit fermée et les relations froides, l’Algérie ne constitue pas une menace imminente pour le Maroc. Dans le cas d’une confrontation entre les deux pays, celle-ci aurait lieu via le Front Polisario, estiment-ils.

    Enfin, les Américains évoquent une solide coopération militaire entre les Etats-Unis et le Maroc. Mais les rédacteurs du document doutent des capacités du Maroc à acquérir des équipements militaires haut de gamme pour moderniser son armée. La cause ? Les coûts élevés de ces équipements ne sont pas à la portée des modestes moyens du royaume.

    TSA-Algérie

    Pour Bouteflika, la France tente de régler ses comptes avec l’Algérie «en appuyant le Maroc»

    par Sonia Lyes

    Les documents de Wikileaks, révélés vendredi 3 novembre dans la soirée par les quotidiens El Pais (Espagne) et Le Monde (France), montrent des divergences de vues importantes entre Alger et Rabat au sujet du conflit au Sahara occidental. Des divergences qui viennent s’ajouter à la mésentente totale entre le président Bouteflika et le roi Mohamed VI.

    « Si je pouvais résoudre le problème je le ferais. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis » . Ce qu’il faut, c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains », a déclaré le président algérien lors d’une rencontre ». C’est ce qu’a déclaré en 2007 à Alger le président Bouteflika à l’assistante du président américain George Bush pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend.

    Les Français, confiera le président Bouteflika lors d’une autre rencontre relatée par des diplomates américains, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». Selon lui, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Elle tente aujourd’hui de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ».

    En février 2008, recevant un diplomate américain, le président algérien dénonce « le plan d’autonomie » voulu par Rabat à la place du referendum d’autodétermination au Sahara occidental. Pour lui, la proposition marocaine n’offre qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes ont d’avantage d’autonomie vis-à-vis d’Alger que ce que propose Rabat pour le Sahara occidental, a fait remarquer le président algérien.

    Une position réaffirmée, en novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental ».

    TSA-Algérie

    A Alger, la CIA dispose de sa propre cellule de surveillance aérienne des groupes terroristes

    par Yazid Slimani

    Pour les Etats-Unis, l’Algérie est devenue ces dernières années le partenaire numéro 1 dans la lutte anti-terroriste au Sahel contre Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). C’est ce qui ressort des derniers documents diplomatiques révélés par Wikileaks. « Aucun pays n’est plus important que l’Algérie dans la lutte contre Al Qaida au Sahel et au Maghreb », affirme ainsi l’ambassadeur américain à Alger David Pearce dans une note du 6 janvier 2010, soit juste après l’inscription de l’Algérie sur une liste des pays à risque par l’Administration américaine pour la sécurité dans les transports.

    Les diplomates américains saluent l’intensité grandissante de la coopération politique, sécuritaire et économique avec l’Algérie. Mais ils se disent frustrés de la réticence des autorités algériennes pour partager leurs renseignements sur les groupes terroristes qui activent dans le pays et reprochent aux forces de sécurité de ne pas avoir transmis les informations qui auraient pu éviter les attentats de décembre 2007 contre les Nations Unies à Alger.

    La coopération dans le domaine du renseignement se fait aussi par l’intermédiaire d’une base active de la CIA qui possède sa propre cellule de surveillance aérienne des groupes terroristes armés sur le territoire algérien via l’Africom. Cette présence de la CIA en Algérie n’a été publiquement révélée qu’en 2009 après l’affaire Warren, l’espion qui avait violé deux algériennes après les avoir droguées.

    D’ailleurs un câble datant du 1er février 2009 publié ces derniers jours par le quotidien libanais Al Akhbar, révèle que l’Etat algérien a fait pression sur la presse pour qu’elle cesse de couvrir cette affaire. Deux jours après la révélation du scandale, « il avait complètement disparu de la presse. L’absence quasi totale de couverture dans la presse publique montre bien que le gouvernement préfère que cette histoire s’apaise », est-il rapporté dans le même mémo.

    TSA-ALgérie

    Bouteflika méprise Mohamed VI à qui il ne serrera jamais la main

    par Samir Allam

    Abdelaziz Bouteflika méprise le roi Mohamed VI. Et il l’a fait savoir aux Américains au cours d’entretiens au Palais d’El Mouradia, selon des documents du site WikiLeaks révélés vendredi 3 novembre dans la soirée par le quotidien espagnol El Pais. Mais le président algérien a assuré à ses interlocuteurs que l’Algérie ne fera pas la guerre au Maroc à cause du Sahara occidental et ne permettra pas au Front Polisario de combattre depuis le territoire algérien. Toutefois, la frontière restera fermée jusqu’à la résolution du conflit au Sahara occidental, a expliqué le président Bouteflika.

    « Je ne serrerai pas la main du roi ». Le président Bouteflika a fait cette déclaration en juin 2006 à l’assistante du président américain George Bush pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend, en visite à Alger. Avant de décrire le monarque marocain comme « pas ouvert » et « sans expérience », selon la même source. Selon Abdelaziz Bouteflika, feu Hassan II et Moulay Rachid, frère de l’actuel roi, son plus ouverts. Le président Bouteflika évoque une rencontre avec Moulay Rachid lors d’un match à Séville, en Espagne. « Nous avons bavardé et plaisanté avec bonheur, mais je ne peux pas faire la même chose avec le roi, car nous n’avons pas le même sens de l’humour », a-t-il déploré.

    Selon un document daté du 1er juillet 2006, le président Boutelika a avoué, d’après l’ambassadeur américain à Alger, qu’il croyait au dialogue pour résoudre les problèmes avec le Maroc. Mais il ne croit pas à un dialogue avec le roi Mohamed VI.

    Les présidents Bush et Chirac ont essayé de rendre le président Bouteflika plus clément à l’égard du roi. Le président algérien a rappelé que le roi était encore un enfant quand lui-même était déjà un vétéran de la diplomatie. Mais le roi a fait subir un affront au président Bouteflika en annulant à la dernière minute une visite du premier ministre à Rabat. «Je ne suis pas Jésus, je ne vais pas tendre l’autre joue», avait alors déclaré Bouteflika.

    Tags : Maroc, Algérie, Wikileaks, Boutreflika, Mohammed VI, Sahara Occidental, France, Etats-Unis,

  • Maroc : Un Etat où les citoyens sont des vaches à lait

    Quand, je reçois des factures des impôts et des taxes, je le prends très mal. J’ai honte de voir un régime marocain « néo-féodal » et un conseil d’Etat corrompu, nous prendre pour des vaches à lait.

    Vous répondez quoi bande de mafieux? Ah oui vive le Maroc de la mafia!. Hé oui! Dégoûté, écœuré!. Que le chef d’état et ses membres de gouvernement fassent un tour du Maroc au lieu de statuer sous l’or de leurs bureaux, palais, voitures de luxe et avions en niant la réalité du pays.

    Honte à vous, oui pour avoir trouver un prétexte ! Vous ne représentez plus la majorité des citoyens marocains démunies et pauvres. Un Maroc non respectueux aujourd’hui des droits humain, qui ne respecte et ne reconnais pas ni la souffrance des humains ni des animaux.

    Les pages du temps se tournent pour d’autres horizons que j’espère sans vous ! Pour juger sans faute il ne faut pas avoir le pouvoir de condamner ou être un esclave d’un tyran. Où est la conscience collective de tous nos héros libéraux ?

    Vous croyez avoir découvert l’eau chaude!? Qu’attendez-vous, de former un comité et montrez à nos despotes que vous n’avez pas que des muscles pour hisser ce pouvoir absolu et cette dictature au Maroc qui règne par la peur du pire dans notre mère patrie.

    Le pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu. Un chef d’État issu d’un protectorat français, contrôle tous les rouages sécuritaires, civils, économiques, militaires et administratifs du pays. Pour exercer ce pouvoir absolu, il n’a cure d’aucun texte, d’aucune loi, d’aucun code qui puisse freiner sa volonté ou contrôler ses directives.

    Les textes et les lois n’existent que pour servir le système de domination et constituer un support à l’arbitraire des sanctions. Mais vous avez aussi des cerveaux, des valeurs et des principes humains qui n’acceptent ni l’injustice ni l’humiliation.

    Faites votre part, parce que, ensemble, vous pouvez faire marche arrière à la machine répressive du régime dictatorial. N’oubliez pas que vous êtes très puissants et que le régime ne peut s’en passer de votre soutien.

    Ensemble, il ne suffit que d’un seul appel pour rallier tous les Baltajis du régime à vos côtés et contre les despotes. Quand ses charognes sont arrivées au pouvoir, tu sème le vent et tu récolte la tempête !

    Dans leur idéologie, la terre leur appartient, nous, nous sommes des impurs et nous méritons la mort pour avoir les choisis. Quand allez-vous les dégagés ?, ils s’y croiront chez-eux et finiront par vous jeter dehors comme moi!..

    Orilio Leaks

    Tags : Maroc, Makhzen, mafia, corruption, prédation, répression, pillage,

  • WikiLeaks : Les US pointent la question de l’eau des tomates

    Un câble de l’ambassade des États-Unis en 2005 pose la problématique d’une question restée sans réponse dans la récente ouverture du commerce agricole de l’UE avec le Maroc. “La longévité de l’eau douce aquifère de Dakhla est inconnue”, déclare la note. “Laayoune dépend de dessalement coûteux, et la longévité de l’eau douce aquifère de Dakhla est inconnue”, note l’ambassade des États-Unis dans une dépêche datée du 18 mai 2005“.La question de la gestion de l’eau est une question clé dans toute l’agriculture. Dans son récent rapport, «Label and Liability » (étiquette et responsabilité), WSRW identifie 11 sites agricoles près de Dakhla, tous détenus par le roi du Maroc, des conglomérats marocains d’entreprises franco-marocaines. Le rapport décrit aussi comment les produits de cette agro-industrie controversée, qui pompe l’eau en quantités énormes, trouve son chemin vers les paniers des consommateurs de l’UE.

    “Alors que le Maroc souffre d’une sécheresse périodique régulière et de la baisse de l’eau potable, la nappe aquifère de Dakhla offre une source d’irrigation annuelle constante “, déclare le câble.

    «L’agriculture pour l’exportation a réussi à Dakhla, mais n’est pas pratique à grande échelle en raison de la pénurie d’eau. […] Le Sahara Occidental a la chance d’avoir une croissance toute l’année et un bon accès routier aux marchés en Europe, mais ce que la région possède en soleil, elle le manque en eau douce “, est-il déclaré.

    Les préoccupations du câble US sur la non-durabilité de la production agricole au Sahara Occidental font écho aux déclarations similaires de l’eurodéputé vert José Bové, rapporteur du Parlement Européen sur l’accord agricole UE-Maroc :

    «Les entreprises agricoles ont été implantées depuis 2006 dans la banlieue de Dakhla (Sahara Occidental) où ils puisent les eaux souterraines du littoral. La surexploitation de ces réserves va, à long terme, saliniser l’eau douce, ce qui compromet l’approvisionnement en eau de la population à l’échelle locale », a écrit dans son rapport l’eurodéputé français.

    Le câble US souligne également que Dakhla est nouvellement une importante région agricole.

    “Les produits mûrissent sous les latitudes du sud du Sahara Occidental 10-15 jours avant les concurrents à Agadir 1.000 miles au nord, et donne aux producteurs à Dakhla deux semaines d’avance au démarrage sur les marchés européens”, selon Bové. Il fait spécifiquement référence à ce qui était probablement le premier partenariat franco-marocain qui, en 2002 a signé une joint-venture de 12 millions de dollars en collaboration avec le gouvernement marocain, qui lui a accordé 300 hectares dans la zone de Dakhla. En 2005, le groupe avait déjà couvert 100 hectares, soit une exportation annuelle de 5.000 tonnes de tomates vers l’Europe et le Canada.

    Un nouvel accord agricole UE-Maroc devrait entrer en vigueur prochainement. Son champ d’application territorial non précisé permettra l’entrée sur le marché de l’UE à de plus grands volumes de produits frais du Sahara Occidental occupé, estampillés du Maroc.

    La question de la gestion de l’eau est une question clé dans toute l’agriculture. Dans son récent rapport, «Label and Liability » (étiquette et responsabilité), WSRW identifie 11 sites agricoles près de Dakhla, tous détenus par le roi du Maroc, des conglomérats marocains d’entreprises franco-marocaines. Le rapport décrit aussi comment les produits de cette agro-industrie controversée, qui pompe l’eau en quantités énormes, trouve son chemin vers les paniers des consommateurs de l’UE.

    “Alors que le Maroc souffre d’une sécheresse périodique régulière et de la baisse de l’eau potable, la nappe aquifère de Dakhla offre une source d’irrigation annuelle constante “, déclare le câble.

    «L’agriculture pour l’exportation a réussi à Dakhla, mais n’est pas pratique à grande échelle en raison de la pénurie d’eau. […] Le Sahara Occidental a la chance d’avoir une croissance toute l’année et un bon accès routier aux marchés en Europe, mais ce que la région possède en soleil, elle le manque en eau douce “, est-il déclaré.

    Les préoccupations du câble US sur la non-durabilité de la production agricole au Sahara Occidental font écho aux déclarations similaires de l’eurodéputé vert José Bové, rapporteur du Parlement Européen sur l’accord agricole UE-Maroc :

    «Les entreprises agricoles ont été implantées depuis 2006 dans la banlieue de Dakhla (Sahara Occidental) où ils puisent les eaux souterraines du littoral. La surexploitation de ces réserves va, à long terme, saliniser l’eau douce, ce qui compromet l’approvisionnement en eau de la population à l’échelle locale », a écrit dans son rapport l’eurodéputé français.

    Le câble US souligne également que Dakhla est nouvellement une importante région agricole.

    “Les produits mûrissent sous les latitudes du sud du Sahara Occidental 10-15 jours avant les concurrents à Agadir 1.000 miles au nord, et donne aux producteurs à Dakhla deux semaines d’avance au démarrage sur les marchés européens”, selon Bové. Il fait spécifiquement référence à ce qui était probablement le premier partenariat franco-marocain qui, en 2002 a signé une joint-venture de 12 millions de dollars en collaboration avec le gouvernement marocain, qui lui a accordé 300 hectares dans la zone de Dakhla. En 2005, le groupe avait déjà couvert 100 hectares, soit une exportation annuelle de 5.000 tonnes de tomates vers l’Europe et le Canada.

    Un nouvel accord agricole UE-Maroc devrait entrer en vigueur prochainement. Son champ d’application territorial non précisé permettra l’entrée sur le marché de l’UE à de plus grands volumes de produits frais du Sahara Occidental occupé, estampillés du Maroc.

    Source : Sahara Doc, 25 juin 2012

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, tomates, Etats-Unis, Wikileaks,

  • Marocleaks : Pourquoi le Maroc craint le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Encore une fois, au Conseil de Sécurité, l’on a parlé de la question des droits de l’homme au Sahara Occidental où le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a proposé la création d’un mécanisme indépendant pour le monitoring des droits dee l’homme dans les territoires occupés. Proposition qui s’est heurté au veto de la France oppose, le mentor de la répression contre les sahraouis. En se conduinat ainsi, Paris défend les intérêts de ce qu’un diplomate français a qualifié de « maitresse » de la France en allusion au Maroc.

    Selon un document confidentiel de la diplomatie marocaine, voici les arguments que les marocains avancent en vue de justifier leur refus du monitoring des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole :

    1) « Il créera deux ordres de juridictions parallèles ». L’un au Maroc, dans ses frontières internationalement reconnues où la population est continuellement matraquée par les forces de police même lors des manifestations pacifiques pour exiger de l’eau potable à boire ou du travail comme à Zagora et Jerada ou, comme c’est le cas du Rif, pour revendiquer une clinique oncologique et une université. L’autre ordre serait celui qui régnera au territoire du Sahara Occidental sous les auspices de l’ONU.

    2) « Le mécanisme affaiblira l’autorité du Maroc : Il aura un effet d’appel chez la population, puisque la MINURSO aura pour mandat d’enquêter, collecter des informations, recevoir les doléances et faire rapport aux Nations Unies sur tous les aspects touchant les droits de l’Homme ». Il faut comprendre que les autorités marocaines ne pourront plus faire imposer la situation voulue par la méthode de la force, l’emprisonnement, la torture, la répression et toutes les sortes de violations des droits de l’homme.

    3) « Le maintien de l’ordre public sera difficile car la mise en place d’un tel mécanisme confortera l’idée chez la population locale selon laquelle la légitimité des autorités marocaines sera contestée et la légalité de l’autorité du mécanisme sera consacrée. Ce qui facilitera le passage de la région sous la tutelle de l’ONU ». Dans d’autres termes, grâce au sentiment de protection garantie par les Nations Unies et préśence de la MINURSO, la population locale aura vocation à faire état de sa liberté en exprimant son refus de l’occupation marocaine et revendiquera librement sa volonté d’être des citoyens d’un pays libre et indépendant, démocratique et prospère, qui respecte la loi et le droit internationaux.

    4) « La MINURSO deviendra ainsi progressivement un Bureau pour recevoir les doléances et les recours, voire une entité de jugement et de sanction à l’égard du Maroc. Cette situation amènera dans une seconde phase à ouvrir des bureaux dans les provinces du sud pour accueillir les activistes pro-polisario qui ne reconnaitront plus les pouvoirs dévolus aux autorités marocaine dans le maintien de l’ordre public ».
    Les sahraouis n’ont jamais reconnu l’autorité marocaine et leur pouvoir a été imposé par les armes et la violence. C’est la raison pour laquelle, Rabat s’oppose au référendum. Les marocains sont conscients que la population autochtone votera, par unanimité, pour l’indépendance.

    5) « L’établissement d’un tel mécanisme au Sahara marocain dénaturera le caractère du différend qui a été toujours considéré par le Maroc comme un différend régional avec l’Algérie, nécessitant une solution politique négociée et mutuellement acceptable ».

    Les marocains, à force de répéter leurs arguements falacieux, ont fini par les croire. Le « caractère régional » du conflit n’existe que dans l’imagination des colons. A l’ONU, et dans toutes les instances internationales, le contentieux sahraoui est un problème de décolonisation qui doit être résolu par l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, droit réitéré dans toutes les résolutions de l’Assamblée Général et du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La « solution politique mutuellement acceptable » doit être négociée avec le Front Polisario et non pas avec l’Algérie dont le statu est égal à celui de la Mauritanie en tant que pays voisin.

    6) La mise en place d’un système de monitoring au Sahara marocain consacrerait la centralité des droits de l’homme de la question du Sahara et en une question des droits de l’Homme et entrainerait la timorisation de la question du Sahara.

    La timorisation veut dire « indépendance » puisque le Timor est devenu indépendant grâce à la position responsable et historique de son ex-puissance coloniale, le Portugal en l’occurrence, ce qui n’est pas le cas de l’Espagne, pays inféodé aux ambitions coloniales et au chantage de la France.

    Donc, la question de la surveillance des droits de l’homme par la MINURSO ou par un mécanisme indépendant est source de panique au Maroc. Le Makhzen combattra cette idée avec toutes ses forces comme il a toujours combattre toute option démocratique et toute volonté du peuple marocain de se libérer du joug de l’esclavage d’une monarchie dont le seul but est de défendre les intérêts de la France et de ses alliés occidentaux.

    Pour le Maroc, droits de l’homme est synonyme d’autodétermination dont les portes doivent rester enfermées par la force de la matraque et du sang. Les sahraouis n’attendent qu’une petite étincelle de liberté pour s’exprimer après plus de 43 ans de vie sous les cieux de la terreur et l’horreur. Ils ne sont pas près d’oublier près de 500 disparus et les charniers collectifs découverts dans les dernières années.

    Les marocains ont converti le Sahara Occidental en prison à ciel ouvert. Aucune personne n’est autorisée à y accéder si ce n’est leur thuriféraires et mercenaires qui agissent sous les coups du soudoiement et de la subornation.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, autodétermination, droits de l’homme, MINURSO, mécanisme indépendant, répression, 

  • La France traîne l’image dégradée du Maroc en Europe

    Les pratiques despotiques du successeur du roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc n’ont pas changé d’un iota. Au contraire, elles ont dopé, développées et « améliorer » en vue de poursuivre la politique du bâton avec des nouvelles méthodes.

    Cependant, ces pratiques commencent à fissurer l’image du roi Mohammed VI à l’étranger ainsi que celle de son pays.

    Après le cycle de violence suivi par le Makhzen dans les régions du Rif, Jerada, Zagora et Ifni, l’Europe commence lentement à découvrir le véritable visage de la monarchie marocaine.

    En pointe de la dynamique européenne de solidarité avec le peuple marocain, nous trouvons les Pays Bas dont les responsables n’hésitent pas à réprimander les autorités de répression marocaines et protester contre la situation imposée à la population rifaine et aux activistes pacifiaues rifains dont certains ont écopé de 20 ans de prison pour la simple raison de revendiquer une clinique oncologiques et une université à Al Hoceima. D’ailleurs, le ministre hollandais des affaires étrangères n’a pas hésité à alerter le gouvernement de son pays sur ces atteintes graves aux droits de l’homme au Maroc, étayées par un long rapport rédigé par les services de ce ministre.

    En réaction, le gouvernement marocain aux ordres du roi et sur instructions de l’homme fort du régime, le conseiller royal Fouad Ali Al Himma, convoqua l’ambassadeur hollandais en poste à Rabat, au ministère marocain des Affaires étrangères.

    Les Pays Bas est un Etat de droit et n’a pas vocation à se plier devant le chantage du Makhzen et ce dernier est très en colère avec Amsterdam après le refus de la justice hollandaise de livrer le citoyen néerlando-marocain Said Chaou, un ancien député parlementaire reclamé par Rabat en vue de lui faire payer ses accointances avec le mouvement républicain marocain.

    Les hollandais n’ont pas hésité à rappeler que l’extradition vers le Maroc est illégale en raison des tortures pratiquées par les services de police dans le royaume de Mohammed VI. Les autorités hollandaises sont conscients du fait que les véritables traficants de drogue se trouvent au palais royal tel que dénoncé par les câbles américains de Wikileaks.

    L’image forgée du régime forgée par les médias français commence à se fissurer lentement mais sûrement. Le reste n’est plus qu’une question de temps, même si l’Elysée continue d’être l’un des soutiens les plus fidèles de la répression au Maroc. Cependant, les autorités françaises se verront obligées à affronter la position de leur société civile de plus en plus critique avec Rabat.

    L’élite française est inateignable. Ses intérêts sont trop enracinés dans l’économie du Maroc et le Makhzen possède des cartes de pression liées à leurs pratiques de loisirs peu orthodoxes à La Mamounia.

    Tags : Maroc, Pays Bas, Rif, Hirak, répression, Etat de droit, Said Chaou,

  • Le roi du Maroc, président du Comité Al-Qods et allié des sionistes

    Par Orilio Leaks

    Savez-vous que le Président du comité Al-Qods parmi les 45 inventions israéliennes géniales qui changent le monde!!!

    Le Comité Al-Qods, censé notamment suivre l’évolution de la situation à Jérusalem, a été créé en 1975, à Djedda, lors de la 6e Conférence Islamique des ministres des Affaires étrangères et placé sous la présidence du roi Hassan II en 1979 lors de la première session tenue dans la ville de Fès.

    Hassan II devenait alors le « défenseur de la cause sacrée » palestinienne et « pourfendeur de la colonisation des territoires occupés ». Un rôle ambigu qu’occupait ce roi lorsqu’on sait combien est grande la place qu’avait le roi Hassan II dans le cœur des autorités israéliennes.

    Israël devrait largement remercier les Présidents du comité Al-Qods prévenant les renseignements et des enregistrements top secrets des discussions entre les dirigeants arabes où se déroulait la conférence ont encore montré que d’une part, les états arabes se dirigeaient vers un conflit auquel les israéliens devrons se préparer.

    D’autre part, leurs divagations sur l’unité arabe et l’existence d’un front uni contre Israël ne reflétaient pas l’unanimité réelle entre eux.

    Les profits du régime du Maroc ne peuvent dépendre uniquement du seul soutien d’Israël, mais aussi des organisations juives israéliennes et de Fille de Hassan II (Hedva Selaa), sœur de « commandeur des croyants musulmans » chef d’état actuel au Maroc.

    Dans son récit s’appuie sur des recoupements familiaux impressionnants dit-elle, est de « rencontrer son demi-frère, le roi Mohammed VI.

    Le même sang coule dans les veines qui a déjà permis recruté parmi les meilleurs cabinets de lobbying de Washington, le monarque marocain s’est visiblement tourné vers l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee)».

    Depuis le décès du Hassan II, c’est son fils le roi Mohammed VI, qui a hérité du siège à la présidence du Comité Al Qods. Ce dernier à son tour, quelle sera sa position lorsque, dans le cadre du projet de judaïsation de la ville sainte de Jérusalem, Israël donnera l’ordre de détruire la mosquée Al-Aqsa pour y construire le temple juif ?

    Une vidéo produite par le ministère israélien des Affaires étrangères montre comment la mosquée pourrait être détruite. Une maquette du “futur temple” a même été construite ! Aucune réaction du Président du comité Al-Qods, le silence roi !

    Évidemment, Israël en alliance avec le roi prédateur Mohamed VI et ses services secrets. Grace à Israël le monarque est capable pour atteindre ses objectifs sataniques ! s’enrichit plus vite que son ombre, fait qu’embellir la vitrine du pays, pour mieux nous aveugler sur la réalité obscure de son absolutisme. La seule solution pour rester au pouvoir et sauver son régime de toutes ces conspirations est d’y instaurer une vraie démocratie, la liberté d’expression et d’organisation politique pour tous les citoyens.

    Le régime marocain qui subsiste depuis quelques décennies par le soutien inconditionnel d’Israël est dans l’obligation de crâner, de montrer ses dents pour exister, de se fabriquer un curriculum-vitae pour impressionner, tans dis que tous ces « formateurs » ou ces « techniciens » sont des Juifs ou des israéliens déguisés en Juifs. L’Etat hébreu n’empêche pas la fructuosité des échanges entre ces deux pays. Le montant des échanges commerciaux entre le Maroc et Israël. Le total a été évalué à plus de 2 milliards 500 millions de dollars…O les arabes peu importe…

    Ya basta d’hypocrisies et des mensonges !

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Hassan II, al qods, jerusalem, comité al qods,

  • Karim Wade fume des joints avec le roi du Maroc

    Selon des informations révélées par un câble Wikileaks, le chargé d’affaires à l’ambassade américains à Rabat, Robert P. Jackson, pendant le mois du sacré Ramadhan, les saisies de cannabis par la police rapportée par la presse marocaine se multiplient. « Un Marocain a comparé cela à la fois à un exercice de « purification » et à un feuilleton, faisant remarquer que chaque année pendant le Ramadhan, un scandale quelconque est annoncé par les journaux ».

    Le Ramadhan de l’année 2009 a été particulièrement différent. Les médias marocains du 31 août ont raconté l’histoire de l’arrestation de Mohamed Jouahi, ancien député au Parlement, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants des barons de la drogue. Immédiatement après son arrestation, son parti, le RNI, l’a renié.

    Quelques jours avant, la presse s’est fait écho de la punition dont a été l’objet un commissaire de police qui opérait à l’aéroport de Casablance. Il a été réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara Occidental. La raison ? Selon le diplomate américain qui cite des « rapports de renseignement », le policier marocain a arrêté à l’aéroport le fils du président sénégalais à l’époque, Karim Wade, en possession de cannabis. « Le roi Mohammed VI, un ami intime de Wade, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé que Wade avait été détenu; il a donc réaffecté deux fonctionnaires ».

    « Si les informations faisant état de la répression du trafic de drogue au Maroc donnent à penser que les autorités continuent de se concentrer sur ce problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation. Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre le coup du roi à la police de l’aéroport de Casablanca. Après la publication d’un rapport sur l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour infraction pénale est également soumise à l’opportunité politique », ajoute le câble.

    Tags : Maroc, Sénégal, Karim Wade, cannabis, haschich, drogue, Mohammed VI,

  • Wikileaks: La gourmandise des proches du roi du Maroc dénoncée par un diplomate américain

    Dans ce câble daté du 11 décembre 2009, le conseiller commercial des Etats Unis, rattaché au Consulat américain à Casablanca, cite les propos d’un ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc « qui continue à avoir des relations étroites avec le palais ». Ce dernier confie au conseiller que certains proches de Mohamed VI font preuve « d’une honteuse gourmandise ». Ce phénomène sape sérieusement la bonne gouvernance que les autorités du Maroc s’efforcent de promouvoir, ajoute-il.

    Texte intégral du câble

    LA COERCITION DU PALAIS SÉVIT DANS LE SECTEUR IMMOBILIER DE MOROCCO

    RÉSUMÉ : Lors d’une réunion du 9 décembre, l’un des principaux entrepreneurs marocains qui est bien connecté au Golfe, Baha Eddine Shanableh (s’il vous plaît strictement protéger tout au long), a déclaré à EconOff que les grandes institutions et les processus de l’État marocain sont utilisés par le Palais pour contraindre et solliciter des pots-de-vin dans le secteur immobilier du pays.

    Shanableh a raconté son expérience récente dans le contexte de son projet immobilier soutenu par les États-Unis, et a spécifiquement mentionné les difficultés avec Omnium Nord Africaine (ONA), la société de portefeuille du roi, qui impliquait un voyage imposé à Doha pour rencontrer de riches investisseurs qatariens et des responsables d’Al-Jazeera.

    Le vice-président de l’ONA, Majeed Tazloui, (veuillez protéger strictement partout) qui a dirigé la délégation de l’ONA au Qatar avec Shanableh, a clairement indiqué à ses interlocuteurs qatariens que les principales décisions d’investissement du Maroc étaient en réalité prises par trois individus du Royaume : Fouad El Himma, l’ancien vice-ministre de l’Intérieur qui dirige maintenant le Parti de l’Authenticité et de la Modernité, Mohamed Mounir Al Majidi qui est le chef du secrétariat privé du roi, et le roi lui-même.

    « Discuter avec quelqu’un d’autre serait une perte de temps », aurait déclaré Tazloui à ses interlocuteurs qataris. Shanableh fait valoir que, contrairement à la croyance populaire, la corruption dans le secteur immobilier pendant le règne du roi Mohammed VI devient plus, et non moins, omniprésente. FIN DU RÉSUMÉ.

    Un récit de proportions royales

    Né en Palestine et aujourd’hui l’un des plus grands entrepreneurs marocains depuis 15 ans, Baha Eddine Shanableh a déclaré que les grandes institutions et les processus de l’État marocain sont utilisés par le Palais pour contraindre et solliciter des pots-de-vin dans le secteur immobilier. Alors que des pratiques corrompues existaient pendant le règne du roi Hassan II, Shanableh a expliqué, ils sont devenus beaucoup plus institutionnalisés avec le roi Mohammed VI. Des institutions telles que la société de portefeuille de la famille royale, Omnium Nord Africaine (ONA), qui autorise désormais la plupart des grands projets de développement, contraignent régulièrement les promoteurs à accorder des droits bénéfiques à l’ONA, a-t-il affirmé.

    Relatant son expérience personnelle de telles défaillances systémiques, Shanableh affirme que l’ONA a récemment gelé son projet immobilier soutenu par les États-Unis à hauteur de 220 millions de dollars américains dans la région centrale du Maroc après avoir obtenu un permis de construction de la part du gouverneur local de la région. Il a dit que le Palais, à travers l’ONA, l’a fortement « encouragé » à entrer dans une coentreprise avec eux. Après avoir refusé la proposition et avoir subi des mois d’attente sur le projet, Anableh, qui est bienconnecté au Golfe, a accepté de faciliter un voyage de prospection d’investissement au Qatar dirigé par l’ONA en échange de droits de propriété exclusive dans son propre projet. Les responsables de l’ONA ont acquiescé, selon Shanableh.

    Le vice-président de l’ONA, Majeed Tazloui, et Shanableh se sont rendus au Qatar pendant la semaine du 23 novembre pour rencontrer de riches investisseurs du Qatar et d’Al-Jazeera à la demande de Tazloui. Le vice-président de l’ONA aurait dit à ses interlocuteurs que les principales décisions d’investissement du Maroc étaient effectivement prises par trois individus : le roi, Fouad El Himma, l’ancien vice-ministre de l’Intérieur qui dirige maintenant le Parti de l’Authenticité et de la Modernité soutenu par le palais, et Mohamed Mounir Al Majidi, qui est le chef du secrétariat privé du roi et son principal conseiller financier. Lors de la réunion du Qatar, le vice-président de l’ONA a déclaré sans ambages que « discuter avec quelqu’un d’autre serait une perte de temps », nous a dit Shanableh. De retour au Maroc, l’ONA, à la demande du Palais, a partiellement accepté d’honorer son engagement, en demandant seulement une part de cinq pour cent dans le projet de Shanableh, a ajouté Shanableh.

    Commentaire

    L’expérience de Shanableh démontre une réalité, dont la plupart des Marocains n’osent que murmurer — l’influence et l’intérêt commercial du Roi et de certains de ses conseillers dans pratiquement tous les grands projets immobiliers ici. Un ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, qui demeure étroitement lié au palais, nous a fait part séparément de ce qu’il a qualifié d’effroyable avidité des proches du roi Mohammed VI. Ce phénomène mine sérieusement la bonne gouvernance que le gouvernement marocain s’efforce de promouvoir.

    MILLARD

    Tags : Maroc, Mohammed VI, palais royal, corruption, immobilier, investissement, Wikileaks, Shanableh, ONA, Al Mada, Majeed Tazloui,

  • Alexandre Benalla, Mossad, pédophilie et services secrets marocains

    L’affaire Benalla : Le régime (néo-féodal) marocain derrière!

    Lahcen BENHALIA de son vrai nom, sujet Marocain qui ferait partie du corps des » moukhabarates » (services secrets marocains) nous interpelle (si ces faits sont établis) dans le sens suivant : COMMENT ? Un petit espion minable a t-il pu monter si haut dans l’organigramme de la République ? Quel est le message que le régime dictatorial marocain veut faire passer à Champs éllisé ?

    Si on réfléchit bien : nous savons que le Maroc est devenu le lieu de « tous les excès et toutes les folies » du Gotha de la politique, du spectacle et des affaires…Rappelons l’interview du ministre Luc FERRY qui déclarait devant les caméras qu’un ex-ministre s’était fait « poisser » à Marrakech en compagnie d’adolescents mineurs (il s’agissait de Jack LANG).

    Le gouvernement français se prévaut et se vante de son appartenance à la franc-maçonnerie ! Hors, plus grand monde n’ignore de nos jours le lien entre haute franc-maçonnerie et pédophilie !

    Et si le roi prédateur MOHAMMED VI du Maroc s’était « amusé » à constituer des « dossiers secrets » avec preuves à l’appui, sur les frasques plus ou moins avouables des irréprochables « hommes d’état de France??? ».Quel moyen de pression imparable ce serait !

    Ce ne serait pas ça le message ? : « Vous êtes tellement pervers, pourris et corrompus, et nous en avons les preuves, que nous pouvons faire tout ce que nous voulons chez vous et PERSONNE n’osera bouger le petit doigt. « Vous êtes tellement tous mouillés » dans ces sales affaires que cela engendrerait un cataclysme politique dont vous ne vous remettriez pas…».

    Et si un SCANDALE PÉDOPHILE de grande envergure était derrière tout ça ?

    Depuis le début, je pressentais que le MOSSAD était derrière tout ça, et puis, j’ai découvert qu’il y avait aussi le Maroc (vendu à Israël) directement impliqué !

    Le niveau élevé « d’amateurisme » révélé par cette affaire m’a déstabilisé, c’est pour cela que je suppute en toile de fond une sordide histoire de «mœurs».

    La morale de cette affaire est de mettre au grand jour l’état de déliquescence et d’effondrement de la présidence française, dont, encore une fois, l’inexpérience et l’amateurisme clairement affichés sont une véritable gifle infligée chaque jour au peuple de ce pays…

    J’ai HONTE A LA France.

    Orilio Leaks

    Tags : France, Macron, Benalla, Maroc, pédophilie, services secrets, Mossad,

  • La dictature au Maroc règne par la peur du pire « C’est moi ou le chaos ! ».

    Mon point de vue sur les formes élémentaires de la dictature dans mon pays ( Maroc).

    Par Orilio Leaks

    Indépendamment des explications sociologiques et politiques présentées concernant le régime néo-féodal marocain, les processus historiques de son implantation et le profil de ses principaux acteurs, en laissant de côté les schémas théoriques sur la dictature, le totalitarisme et l’autoritarisme et en prenant uniquement pour matière première ce qu’on a lu, vu et écouté, on peut déduire sans ambages le profil et le système de fonctionnement de la dictature au Maroc.

    Le pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu. Un chef d’État issu d’un protectorat français, ou d’un plébiscite populaire, contrôle tous les rouages sécuritaires, civils, économiques, militaires et administratifs du pays. Pour exercer ce pouvoir absolu, il n’a cure d’aucun texte, d’aucune loi, d’aucun code qui puisse freiner sa volonté ou contrôler ses directives. Les textes et les lois n’existent que pour servir le système de domination et constituer un support à l’arbitraire des sanctions.

    Le noyau du pouvoir est le chef de l’État entouré d’un cercle restreint de fidèles qui lui sont liés par des rapports de parenté et de consanguinité : les fils, les frères, les cousins maternels et le beau-frère, les copains etc.

    Trois instruments « basiques » font fonctionner le pouvoir : la terreur, la corruption et le couple propagande-endoctrinement. La terreur pratiquée est sidérale, infinie, une capacité à donner la mort sans limites sous la couverture de lois d’exception quasi éternelles.

    Pour ce faire, la population, les citoyens, au regard du pouvoir, muent et deviennent « inhumains ». Ils se transforment, selon le régime en « rats », en « criminels monstrueux », en « traitre », en « madaouikh », en «jiaanine», en « citoyens de 20 dhs ». Ainsi, on peut faire feu à volonté.

    Quant à la corruption, elle peut faire en soi l’objet d’une recherche approfondie, tant elle est variée, multiple et « créative ». Ce qu’il y a à retenir, c’est le grand dessein de « clientélisation à la corruption » de l’ensemble de la population. Tout le monde est invité à participer à la «grande bouffe» de la corruption, du petit douanier à la tête du pouvoir.

    S’il existe un droit reconnu par la dictature marocain, c’est bien le droit à être corrompu ! Tout le monde est impliqué, tout le monde est complice. Ceux qui refusent de jouer le jeu sont les suspects et les traîtres en puissance, des êtres « asociaux », potentiellement dangereux. Attention ! Honnête, donc suspect.

    Enfin, la dictature marocaine se construit « une image » supposée combler le degré zéro de liberté et de démocratie. À coups de propagande et d’endoctrinement, nos dictateurs de pouvoir absolu au Maroc choisissent leur thème préféré. Actuellement « c’est nous ou le chaos ! », un système de matraquage et d’informations distillées qui diffuse frayeur et méfiance au sein de la population. Celle-ci, atomisée, ayant perdu les liens fondamentaux de la solidarité de base, devient, selon les attentes du régime fasciste, demandeuse de stabilité à n’importe quel prix.

    L’image du régime telle qu’elle apparaît dans la propagande-endoctrinement est celle du gardien de la stabilité, d’une soupape de sécurité qui empêche les catégories sociales et les divers segments de la population de s’entretuer. Le propre de pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu est de créer et d’entretenir la guerre civile larvée tout en prétendant la contrecarrer.

    En matière de relations internationales, il recoure surtout au mensonge et au chantage. Le mensonge comme moyen de gagner du temps et de mettre en confiance les démocraties occidentales : en effet, les potentats marocains montrent patte blanche et déversent moultes promesses afin de gagner du temps et, en fin de compte, de ne tenir aucun engagement. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage, au terrorisme, au trafique de drogue, à l’émigration clandestine surtout, dirigées aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ».

    Quand ils prétendent lutter contre le trafic de drogue, l’émigration clandestine et au terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes, ils le font en fait contre des groupes qu’ils ont eux-même crées, entretenus et entraînés. Il les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant.

    Dans le système de guerre civile larvée mis en place, le régime constitue ses propres bases sociales. La dictature au Maroc n’est pas isolée socialement à l’instar des autres dictatures arabes et de certaines dictatures militaires africaines, d’Asie ou d’Amérique centrale. Elle émane et s’enracine dans des segments socio-culturels qui alimentent ce que Ibn Khaldoun a bien vu et nommé le asab, cet ensemble diffus de solidarité fondé sur la parenté, le clientélisme et le pillage, en vue de construire et de maintenir un pouvoir autour d’une famille tribale, d’une communauté religieuse et d’une région spécifique. C’est au sein de ces groupes ethno-socio-culturels que le pouvoir constitue ses réserves de sbires, hommes de main et autres barbouzes, supplétifs de l’armée régulière et de la police. Forces sûres, surarmées et surentraînées, elle surveille l’armée et les forces de l’ordre, intervient en parallèle et fait le ménage dans les unités trop sensibles aux doléances et aux chants de sirènes du peuple. Ultime rempart de sauvegarde du régime.

    L’économie n’est pas au centre de la vie sociopolitique. Elle ne produit pas le réseau d’intérêts qui crée normalement les liens sociaux et détermine (la politique). Elle constitue entre autres un outil de la dictature, est assujettie à la volonté du pouvoir et fonctionne comme un système de récompenses pour les clients et de sanctions pour les opposants et les récalcitrants.

    À noter aussi l’inexistence de frontières claires entre les biens publics et les caisses privées du chef de l’État et de sa famille au Maroc et l’utilisation de celles-ci contre les citoyens et les opposants. Il n’est pas hasardeux de faire observer la reproduction de ces « formes » dans tous ces pays arabes. Relèvent-elles d’un même fonds culturel ? Marquent-elles l’échec de l’État moderne démocratique face à la toute-puissance des structures primordiales, celles des ahl ? À quel prix les révoltes du printemps arabe pourraient-elles réduire ces structures faute de les éradiquer ? Face à la capacité infinie de nuisance et de violence, la non-violence est-elle possible et gagnante ? Dans la logique de ces systèmes, la guerre civile n’est pas une alternative malheureuse, mais semble bien constituer un fait accompli !

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, prédation, dictature, répression, corruption, clientélisme,