Catégorie : marocleaks

  • Maroc: Foreing Policy en français, le projet foireux d’Ahmed Charaï

    Les événements du dénommé Printemps Arabe et les manifestations de la jeunesse du Mouvement 20 Février ont semé la panique au Makhzen du Maroc. Aux Etats-Unis, les agents de la DGED, Ahmed Charai à leur tête, ont remué ciel et terre pour éviter que l’administration américaine ne s’aligne aux côtés des manifestants marocains. Ahmed Charai a été arrèté dans l’aéroport de Dulles le 14 septembre 2011 en possession de 10.000 dollars non déclarés à la douane américaine. Argent destiné à payer des lobbyistes et des journalistes dont la mission était d’édulcorer le régime de Mohammed VI.

    Dans ce contrexte, la DGED a acheté une licence pour la création d’une version francophone du magazine américain Foreing Policy pour la somme de 20.000 dollars annuels (voir facture). Hervouët Vincent recevait 1000 euros pour chaque article publié dans ce torchon.

    Lorsque le régime a assuré ses arrières et n’avait plus rien à craindre, Ahmed Charai, qui a été chargé de diriger cette publication, a reçu l’ordre de l’arrêter.

    Dans ce premier numéro, vous pouvez constater la présence de quelques noms très cités par les documents confidentiels de la diplomatie marocaine et de la DGED révélés par le hacker Chris Coleman.

    Parmi eux, la sulfureuse José Garçon, une des quatre journalistes recrutés par Ahmed Charai en vue d’embellir l’image du Maroc en France et dénigrer le Front Polisario et l’Algérie. Ses complices dans les services offerts au Makhzen du Maroc sont : , Vincent Hervouet, de LCI, Dominique Lagarde « L’Express » et Mireille Duteil du « Le Point ». Cette dernière a porté plainte contre le site Arrêts sur Image pour diffamation et a été déboutée. La Cour de Paris n’a pas trouvé d’indice a estimé que les faits poursuivis ne relevaient pas de la diffamation publique, la chronique mise en cause restant suffisamment prudente à l’égard des faits imputés à Mireille Duteil.

    Olivier Quarante et Alain Gresh ont également été relaxés, le premier au titre de l’absence de diffamation, le second au titre de la bonne foi, le tribunal ayant retenu l’intérêt public majeur de l’information, et « d’une enquête suffisamment sérieuse ».

    « La guerre la plus inutile du monde », la version française de l’article rédigé par Richard Miniter, un bloggeur présenté par Ahmed Charai comme « chercheur ». C’est lui qui a reçu 20.000 dollars comme « cadeau » pour l’article titré « Is Arab Spring Bad for Investors? ».

     Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Foreign Policy, Ahmed Charaï, José Garçon, Richard Miniter, DGED,

  • Maroc: Des scènes de ménage à cause de la carte du Sahara Occidental et Al-Qods

    Envoyé de mon iPhone

    Début du message transféré :

    Expéditeur: MRE- JALIYA <mre.jaliya@gmail.com></mre.jaliya@gmail.com>

    Date: 13 janvier 2011 09:06:59 HNEC

    Objet: TR : Insolite : l’agenda 2011 d’une grande Banque Marocaine, « CHAABI BANK > > > > ———- Message transféré ———-

    De : Yazidi mimoun <yazidim@hotmail.com></yazidim@hotmail.com>

    Date : 12 janvier 2011 23:50

    Objet : Insolite : l’agenda 2011 d’une grande Banque Marocaine, « CHAABI BANK

    À : mre.jaliya@gmail.com > > > > > > > >

    Insolite : l’agenda 2011 d’une grande Banque Marocaine, «CHAABI BANK», exclut le Sahara marocain de la superficie du pays et attribue Jérusalem capitale d’Israël ! > > >

    Devant cette erreur scandaleuse, le CNMF condamne l’amateurisme de communication d’une grande Banque nationale, qui laisse filer une contrevérité portant préjudice à la fois au pays et à l’ensemble des marocains et pour ce qui est de Jérusalem au peuple Palestinien frère ! > > >

    Superficie du Maroc : 446.300 Km² ? > > >

    Les membres du CNMF ont été interloqué, stupéfait de lire dans l’agenda 2011 de Chaâbi Bank (copie en notre possession) page 4 « renseignements internationaux » que la superficie totale du Maroc est de 446.300 km², excluant de facto celle du Sahara marocain, alors que les provinces du sud font partie intégrante du Maroc et que leur retour à la mère patrie fait l’objet d’un consensus national et l’unanimité de tous les marocains. > > >

    Ce genre d’erreurs, même lorsqu’elles ne sont pas intentionnelles, ne doivent pas se renouveler ; elles doivent être condamnées sans réserve et ne peuvent bénéficier d’aucune circonstance atténuante ; d’autant qu’elles font le jeu des adversaires du Maroc et de son intégrité territoriale. > > >

    Jérusalem ou Tel-Aviv, capitale d’Israël ? > > >

    Pour les israéliens, évidemment c’est Jérusalem, mais pour la communauté internationale, c’est Tel-> Aviv. En effet, la désignation par la loi israélienne de Jérusalem comme capitale est contestée par la quasi-totalité de la communauté internationale. > > >

    D’ailleurs, la totalité des ambassades étrangères sont installées à Tel Aviv ou même dans d’autres villes cela pour dire que l’annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale. > > >

    Il faut rappeler à ce titre que la résolution 478 du Conseil de Sécurité des Nations Unies déclare « nulle et non avenue » la loi fondamentale adoptée par l’État israélien définissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible d’Israël. > > >

    Pour les Palestiniens, leur futur Etat est revendiqué sur la base des frontières de 1967, avec comme capitale Jérusalem-est annexée par Israël. > > >

    Le CNMF exprime sa solidarité avec le Peuple Palestinien et soutien ses revendications légitimes, notamment la création de son Etat dans ses frontières de 1967 ayant pour capitale Jérusalem-Est… > > >

    En conséquence, le CNMF condamne sans réserve les erreurs de CHAABI BANK et exige des excuses officielles aux deux peuples marocain et palestinien. > > > > Paris, le 05 janvier 2011 > > >

    Le Conseil National des Marocains de France (CNMF)

    www.cnmf.fr > > >

    YAZIDI Mimoun

    9, Rue des Econdeaux

    93800 Epinay sur seine – France

    Tél : 00 33 6 15 39 88 08

    E-mail : yazidim@hotmail.com

    http://www.yazidi.fr/

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Bank Chaabi, carte du Maroc, Jérusalem, Al Qods, Israël, Palestine,

  • Un lobbyiste ému par les résultats de son travail pour le Maroc

    Jean-Thomas Lesueur est délégué général de l’Institut Thomas More, « un think tank libéral-conservateur et indépendant, basé à Bruxelles et Paris » fondé par le blege Christian Boon Falleur et dont il est président. Falleur est un Ingénieur Civil Mécanicien de l’Université Catholique de Louvain.

    Dans ce mail, il attire l’attention sur les résultats de son travail de lobbying pour le Maroc.

    TEXTE DU MAIL:

    De: Jean-thomas Lesueur

    À: Alaoui

    Objet: BFM TV

    Envoyé: 11 janv. 2011 09:13

    Salut,

    Ci-joint le lien vers l’émission de BFM TV au sujet de laquelle je t’ai laissé un message hier soir :

    http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/les-troubles-sociaux-en-algerie-et-en-tunisie-ont-epargne-le-maroc-813800/

    C’est pas un beau résultat, ça ?!!!

    Bien à toi,

    Jean-Thomas

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, lobbying, Institut Thomas More, Jean-Thomas Lesueur,

  • Maroc: L’acteur espagnol Javier Bardem énerve le Makhzen

    Abdelmalek Alaoui rapporte que l’acteur espagnol Javier Bardem « intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA ». «  Il est urgent de définir une stratégie », prévient-il.

    Texte de son mail:

    MESSAGE TRES URGENT

    Attirons attention sur transcription jointe d’Interview de l’acteur Javier Bardem accordée à la chaine américaine (Publique) PBS hier.

    A partir de page 9 (passages surlignés), l’acteur expose sa vision du conflit du Sahara et indique qu’il est en train de préparer un documentaire. Il exprime également son souhait de voir l’Espagne soutenir « le peuple sahraoui » dans sa lutte contre le Maroc.

    Demandons que traduction des passages soit effectuée.

    Texte des passages dans lesquels il parle de son projet sur le Sahara Occidental:

    Note : Bardem intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA. Il est urgent de définir une stratégie.

    JAVIER BARDEM: I`m producing a documentary about the western Sahara, the western Sahara, which is a colony from Spain. And when Franco died, Spain retreated the troops and left the colony alone by themselves.

    And then the Moroccan government the Moroccan soldiers took that colony of ours and laid themselves there and say it`s from Morocco. And 35 years later, they`re forgotten in the middle of the dessert and some of them the occupied Sahara, which is western Morocco. They`re being tortured and imprisoned and their rights have been totally blacked out.

    And I`m doing a documentary on that because the society in Spain is supporting that people in a big way. But no government from all these 35 years has had the guts to face Morocco and say « That is wrong. » And Spain is a key country in that, as much as United States and France.

    CHARLIE ROSE: What else should Spain be prepared to do for those people?

    JAVIER BARDEM: Support in the European community and the United Nations. The right of Sarahawis to get independence from Morocco, which is something that the United Nations and Europe parliament agreed, I think it was year `75, `76.

    So it`s like the international community is saying yes, they have the right to be independent, but because France, United States, and Spain are scared of Morocco, or they need Morocco for their own interests, they are not pushing them, they are allowing Morocco to do and to harm people and sometimes to really break the elemental human rights of the Sahari people and they are not condemning what they`re doing.

    So Spain, France, and the United States should really go to the government, the monarchy of Morocco and say « This is not right. We have to put people here, Human Rights Watch, and see what`s going on and work for a peaceful solution. »

    CHARLIE ROSE: Do you have a prime minister who`s listening?

    JAVIER BARDEM: No.

    CHARLIE ROSE: Not yet.

    JAVIER BARDEM: Not yet and I don`t think he will ever. It`s not about right or left, it`s about the governments of Spain and the presidents — no one seems — no one has ever had the guts to face that problem, and they all want to put their back to it.

    But a few weeks ago there was a huge parade in Spain, thousands of people saying to the government « enough » because Spain has citizens, they have a very strong relationship with the Sarahawis.

    CHARLIE ROSE: Were you there?

    JAVIER BARDEM: Yes.

    CHARLIE ROSE: In the streets?

    JAVIER BARDEM: Yes, that`s very common in Spain.

    (LAUGHTER)

    CHARLIE ROSE: Yes, I know. I didn`t know whether you were out making a movie.

    JAVIER BARDEM: I was on the streets at the time. It is for a parade or for a drink.

    (LAUGHTER)

    29 déc 2010

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Javier Bardem,

  • Maroc: quand la marionnette Hamdi Ould Errachid dérape

    Hamdi Ould Errachid est le gouverneur désignée par l’administration coloniale du Maroc à la tête de la région d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Il est analphabet. Aucun diplome. Même pas celui des études primaires. A cela s’ajoute que son quotient d’intelligence est directement proportionnel à son niveau intellectuel. C’est pour cela que parfois il joue des mauvais tours à ses maîtres marocains. Mais ils savent qu’il le fait sans s’en rendre compte. Alors, il est excusé par défaut.

    C’était le cas lors de la massacre de Gdeim Izik. Karim Bouzida en a parlé dans une notre d’alerte.

    Note d’Alerte

    Objet : Editorial du quotidien Al Alam du 15/12/10

    Le quotidien El Alam a publié, dans son numéro 21846 daté du mercredi 15 décembre 2010, un éditorial totalement aux antipodes de ses récentes affirmations sur la responsabilité des événements de laayoune.

    L’éditorial accuse ainsi le ‘’Polisario’’ et l’Algérie d’avoir une responsabilité directe dans les événements de laayoune, se démarquant ainsi des propos tenus par Hamdi Ould Errachid, le maire de Laayoune, qui a mené une offensive contre M. Mohamed Jelmous, l’ex-wali de Laayoune, en déclarant, dans un entretien accordé au quotidien El Alam les vendredi et samedi derniers, que la responsabilité desdits événements incombaient directement à M. Jelmous.

    Dans cet éditorial, l’organe du parti de l’Istiqlal, le parti du Premier Ministre, ne cautionne guère les propos de Hamdi Ould Errachid et qualifie ces événements d’actes terroristes et d’une sauvagerie quasi inédite dans l’histoire de l’humanité, ajoutant qu’il est désormais établi que le ‘’Polisario’’ et l’Algérie sont les responsables directs.

    Evoquant les futures négociations indirectes de Manhassett, l’éditorialiste affirme que les mains des membres des délégations du ‘’Polisario’’ et de l’Algérie qui vont saluer les négociateurs marocains, sont tachées de sang de martyrs égorgés ou assassinés comme des bêtes à l’aide de bâtons et de barres de fer.

    En conclusion, le parti de l’Istiqlal semble, par cet éditorial, vouloir jouer l’apaisement dans cette affaire sensible en se démarquant totalement des propos de Hamdi Oud Errachid contre M. Jelmous et les autorités.

    15/12/10

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Gdeim Izik, Hamdi Ould Errachid, El Alam,

  • Maroc: quand la marionnette Hamdi Ould Errachid dérape

    Hamdi Ould Errachid est le gouverneur désignée par l’administration coloniale du Maroc à la tête de la région d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Il est analphabet. Aucun diplome. Même pas celui des études primaires. A cela s’ajoute que son quotient d’intelligence est directement proportionnel à son niveau intellectuel. C’est pour cela que parfois il joue des mauvais tours à ses maîtres marocains. Mais ils savent qu’il le fait sans s’en rendre compte. Alors, il est excusé par défaut.

    C’était le cas lors de la massacre de Gdeim Izik. Karim Bouzida en a parlé dans une notre d’alerte.

     

    Note d’Alerte

    Objet : Editorial du quotidien Al Alam du 15/12/10

    Le quotidien El Alam a publié, dans son numéro 21846 daté du mercredi 15 décembre 2010, un éditorial totalement aux antipodes de ses récentes affirmations sur la responsabilité des événements de laayoune.

    L’éditorial accuse ainsi le ‘’Polisario’’ et l’Algérie d’avoir une responsabilité directe dans les événements de laayoune, se démarquant ainsi des propos tenus par Hamdi Ould Errachid, le maire de Laayoune, qui a mené une offensive contre M. Mohamed Jelmous, l’ex-wali de Laayoune, en déclarant, dans un entretien accordé au quotidien El Alam les vendredi et samedi derniers, que la responsabilité desdits événements incombaient directement à M. Jelmous.

    Dans cet éditorial, l’organe du parti de l’Istiqlal, le parti du Premier Ministre, ne cautionne guère les propos de Hamdi Ould Errachid et qualifie ces événements d’actes terroristes et d’une sauvagerie quasi inédite dans l’histoire de l’humanité, ajoutant qu’il est désormais établi que le ‘’Polisario’’ et l’Algérie sont les responsables directs.

    Evoquant les futures négociations indirectes de Manhassett, l’éditorialiste affirme que les mains des membres des délégations du ‘’Polisario’’ et de l’Algérie qui vont saluer les négociateurs marocains, sont tachées de sang de martyrs égorgés ou assassinés comme des bêtes à l’aide de bâtons et de barres de fer.

    En conclusion, le parti de l’Istiqlal semble, par cet éditorial, vouloir jouer l’apaisement dans cette affaire sensible en se démarquant totalement des propos de Hamdi Oud Errachid contre M. Jelmous et les autorités.

    15/12/10

     

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Gdeim Izik, Hamdi Ould Errachid, El Alam, 

  • Maroc: Note d’alerte sur le lancement par Hillary Clinton du programme Partners for a New Beginning

    Le roi du Maroc a tissé une solide relation d’amitié avec Hillary Clinton après l’avoir consolée dans une période où elle avait besoin de consolation. C’était lors du scandale de Monica Lewinsky, la stagiaire qui offrait des services sexuels gratuits au président Billy Clinton.

    Cependant, cette amitié avec Hillary Clinton aura des conséquences catastrophiques pour les relations avec Donald Trump. Il n’a jamais pardonné le cadeau de 28 millions de dollars offerts par Mohammed VI à la fondation Clinton et qui ont été utilisés pour financer la campagne électorale contre lui.

    Note d’information

    Lancement par Hillary Clinton du programme Partners for a New Beginning

    Le 27 avril, la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a mis en place au département d’Etat le groupe chargé du programme « Partners for a New Beginning », composé de :

    Madeleine Albright en tant que président.

    Walter Isaacson, Président d’Aspen Institute, vice-président.

    Muhtar Kent, Président de Coca-Cola Company, vice-président. Muhtar Kent est d’origine turque.

    Partners for New Beginning vient dans le sillage du discours d’Obama au Caire. L’initiative vise à donner nouveau départ aux relations entre les Etats-Unis et le monde musulman.

    Les initiateurs veulent que ce nouveau départ soit basé sur une double dualité :

    • L’intérêt et le respect mutuels d’une part, et
    • Les valeurs et les responsabilités partagées d’autre part.
    • Il consiste a mettre en place une vision à travers le partenariat non seulement avec les gouvernements mais aussi avec le secteur privé, la société civile et les citoyens. Le partenariat devra puiser dans le dynamisme et l’innovation impulsés par le secteur privé américain (par exemple encourager les entreprises à équiper les centres d’excellence ou favoriser les échanges entre les universités….).

    Recommandation

    Suivre l’évolution de cette nouvelle forme de partenariat afin de :

    • Faire bénéficier le Royaume de ses retombées positives potentielles.
    • Parer à tout effet négatif. Cette nouvelle forme de partenariat ne se fait pas exclusivement à travers les canaux gouvernementaux. Aussi il s’agit de s’assurer que son appui ne soit pas dirigé vers des groupes/institutions antagonistes aux intérêts du Royaume
      29 avr 2010

    Karim Bouzida

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, USA, Etats-Unis, Hillary Clinton, Donald Trump, Fondation Clinton, campagne électorale,

  • Maroc : Note d’alerte au sujet de l’Agence de presse Malaisienne

    Note d’alerte

    Agence de presse Malaisienne

    Nous portons a votre connaissance que l’agence de presse officielle de Malaisie ( Bernama ) a repris des éléments d’une dépêche APS contenant des déclarations de Brahim GHALI sous le titre :

    « L’ONU doit mettre fin a la politique raciste du Maroc »

    A noter que la Malaisie est traditionnellement proche du Royaume et ne reconnait pas la Rasd.

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Malaisie, Polisario, Malaisie,

  • Maroc: Commentaires de Me Ralph Boussier sur le livre de M. Maurice Buttin

    NOTE DE LECTURE DU LIVRE DE MONSIEUR MAURICE BUTTIN

    1. sur cette publication :

    il convient de souligner d’ores et déjà et en introduction que cet ouvrage est édité chez KARTHALA qui est une société d’édition très confidentielle qui ne produit que des ouvrages très particuliers à audience restreinte.

    Pour preuve s’agissant de celui-ci, il n’est pas encore à ce jour diffusé chez les libraires ou les grandes enseignes de diffusion d’ouvrage et il convient d’aller l’acquérir chez l’éditeur lui-même.

    2. présentation générale de l’ouvrage :

    Ce livre est en réalité un prétexte pour son auteur de réaliser une biographie en se dissimulant derrière un titre particulièrement accrocheur puisqu’il utilise le nom de trois personnalités à très forte notoriété que sont feu sa majesté HASSAN II, le Général DE GAULLE et BEN BARKA.

    Le titre et la première de couverture indiquent clairement que l’essentiel du livre concerne le dossier qui aura occupé presque toute la vie professionnelle de cet avocat à savoir l’affaire BEN BARKA ;

    Au travers de 479 pages, dont 430 sont consacrés à Mehdi BEN BARKA, il est retracé les premières années de l’Indépendance jusqu’à la disparition de Mehdi BEN BARKA en ce mois d’octobre 1965.

    L’aspect témoignage politique n’est pas l’objet de la présente et j’en fais l’économie. C’est pourquoi je vais directement à ce qui est intitulé « l’affaire BEN BARKA » et qui est la troisième partie du livre qui comprend trois sous-parties que sont :

    la première plainte (1965-1975)

    la deuxième plainte (1975-2010)

    « les responsables ».

    3. l’analyse de la troisième partie :

    3.1 la première plainte et sa gestion de 1965 à 1975 :

    Au travers de cette première sous-partie, il est essentiellement décrit tout d’abord l’influence supposée de Mehdi BEN BARKA, puis les éléments politiques qui auraient conduit à sa disparition et enfin l’impact de sa disparition au sein du Royaume du Maroc.

    Cette partie se termine bien entendu par les éléments fondamentaux que sont les procès de 1966 et 1967 et il faut d’ores et déjà souligner que de façon très contrastée l’auteur relève que si l’instruction de cette affaire n’a pas été bâclée par le Juge ZOLLINGER, en revanche elle aurait été réalisée dans un délai beaucoup trop court pour, comme cela est indiqué : « (…) dégagées toutes les mailles du filet (…) » (Cf. page 297).

    Afin de fonder son propos, Maître BUTTIN reprend l’interview qu’avait donnée le Juge d’instruction le 21 mars 1990 dans une émission d’enquête de Charles VILLENEUVE où ce magistrat à la retraite avait répondu :

    « je ne pouvais plus rien ajouter. Toutes les portes étaient fermées, tous les verrous poussés (…) ».

    Pour achever l’illustration de cette première thèse, il est cité un extrait du journal suisse La Liberté Fribourg du 4 avril 1966 qui aurait affirmé que le dossier du juge fut d’autant plus rapidement clos qu’il était visible que le pouvoir avait hâte d’en finir avec un dossier plus volumineux que lumineux.

    C’est sur ces appréciations donc que s’ouvre la relation du procès de 1966 qui, et il n’est pas neutre de la souligner, s’appelle pour le commun des mortels « l’affaire BEN BARKA », nom de la victime, et non du nom des accusés, ce qui est plus habituel en matière criminelle.

    Dans cette première affaire l’audience durera 17 semaines, six accusés sont présents dans le box. Ils sont accusés d’arrestation illégale et de séquestration et pour le Roy Finville de non dénonciation de crime.

    Bien entendu, cette première partie de procès sera interrompue par l’arrivée de Monsieur DLIMI, ce qui renverra le procès et conduira à une deuxième session d’assises.

    Pour synthétiser l’essentiel du procès, en tout cas de cette première partie du procès, il faut reprendre la citation qui est faite par Maître BUTTIN s’agissant de la plaidoirie de l’un de ses confrères qui relève qu’ « il est regrettable que beaucoup de gens n’ait connu l’existence de BEN BARKA, ce leader du Maroc et du Tiers-Monde, qu’à propos de son enlèvement (…) » (Cf. page 299) nous sommes manifestement dans une tribune politique et non dans une enceinte de justice.

    Il faut relever qu’avec une certaine franchise, Maître BUTTIN note que cette première série de journées d’audience est très décousue, que les témoignages sont contradictoires et qu’il est tellement impliqué dans le dossier que le Président va même jusqu’à s’interroger, s’adressant à lui, en lui disant :

    « (…) êtes-vous témoin ou avocat ? (…) »ceci est intéressant pour la situation actuelle de ce dossier et des agissements du juge Ramael.

    La réflexion du Président de la Cour d’Assises de Paris résulte de l’interrogatoire de EL MAHAI qui est pris à partie par Maître BUTTIN lorsqu’il déclare qu’il est étudiant, alors qu’il l’aurait reçu précédemment au Ministère de l’Intérieur à Rabat en lieu et place du Général OUFKIR.

    D’ores et déjà, on s’aperçoit que Maître BUTTIN est arc-bouté sur le fait de savoir qui est Monsieur CHTOUKI.

    En effet, il explique au Président que pour sa cliente Madame BEN BARKA, il a besoin de savoir qui est ce personnage, qui est selon lui la charnière du dossier et que personne n’a pu retrouver.

    Le Président en bon magistrat lui coupe la parole et lui dit :

    « (…) se sont des appréciations je voudrai que vous posiez votre question (…) » (Cf. page 301)

    Il n’est pas neutre non plus de relever avec quelle insistance LOPEZ est interrogé afin d’identifier CHTOUKI et la seule information qui ait pu avoir la Cour d’Assises est que cette personne existait puisque Monsieur EL MAHAI le connaissait.

    Monsieur EL MAHAI va jusqu’à dire qu’il l’a connu comme Commissaire de police et que son prénom était Miloud.

    Monsieur EL MAHAI va être très disert puisqu’il va définir le rôle de DLIMI auprès d’OUFKIR et il identifie le cabinet 1 puis fait référence à la Villa MOKRI. (page 303)

    Manifestement, les débats se tendent et le Président menant de façon ferme et respectueuse du Code de procédure criminelle ceux-ci, va jusqu’à suspendre l’audience compte-tenu de la volonté qu’ont certains avocats des parties civiles de transformer en tribune politique l’audience.

    Ces incidents d’audience vont aller jusqu’à ce que le Président interdise à Maître BUTTIN d’intervenir à tout bout de champ et il ne se retirera pas de ce procès à la demande de Abderrhaman YOUSSOUFI qui lui demande de se maintenir pour pouvoir plaider.

    Pour illustrer la tension qui existait, il est fait référence à un article paru le 30 septembre 1966 dans le journal Combat qui relevait que :

    « Lorsque le 30 septembre, le Président PEREZ a osé censurer le témoignage du Bâtonnier YOUSSOUFI, la partie civile a menacé de se retirer, (…), il ne s’agissait pas d’un chantage. Et c’est pourquoi soudain apeuré le Président, après une courte suspension d’audience a platement battu en retraite, (…), mais je crois comprendre que la partie civile a désormais perdu toute illusion, le pouvoir de Matignon a prévalu sur celui de l’Elysées, (…), la partie civile est revenue pour la forme à la barre. Moralement elle s’est retirée. Le procès des assassins de BEN BARKA peut se poursuivre maintenant sur un autre plan que le judiciaire. L’affaire ne fait que commencer. Le mort aura la vie dure. Le mort aura le dernier mot (…). »

    Cette position et cette relation des faits, en un mot ce témoignage, sont particulièrement importantes dans la situation actuelle puisqu’on s’aperçoit qu’en réalité les parties civiles n’auront de cesse à partir de ce moment là que « ..d’affirmer que cette tragique et ténébreuse affaire à la double responsabilité marocaine et française, ne peut avoir de conclusion puisque les verrous mis par les complices français à une instruction complète et le silence obstiné des accusés et des autres personnes vraisemblablement au courant, empêche que le sort réservé à la victime ne soit connu… » (Cf. page 308)

    La position deviendra éminemment politique, à tel point que les journaux retiennent que Maître BUTTIN fait œuvre de militant en faisant plaidoirie essentiellement centrée sur la politique marocaine pour aboutir à la théorie du complot.

    De façon curieuse, Maître BUTTIN règle le réquisitoire de l’Avocat général TOUBAS en deux lignes en indiquant qu’il est implacable mais qu’il se garde bien de mettre en cause le souverain marocain.

    C’est donc au terme de 37 jours d’audience que le verdict doit être rendu mais un coup de théâtre intervient le 19 octobre, puisque le Directeur général de la Sûreté Nationale Ahmed DLIMI se présent au Palais de justice et se constitue prisonnier.

    Cette arrivée, certes spectaculaire, permet à Maître BUTTIN de retenir que « … le pouvoir marocain en joueur avisé s’sacrifia une pièce importante de son jeu, ce qu’il qualifie être le troisième pilier du régime selon ce qu’aurait écrit le Bâtonnier YOUSSOUFI dans son ouvrage intitulé L’Evènement paru en novembre 1966 page 22. … »(page 311).

    Bien entendu le procès est ajourné et après avoir rappelé la tragique série de décès des confrères de la partie civile, Pierre STIBBE, le Bâtonnier THORP et Michel BRUGUIER Maître BUTTIN une nouvelle fois va extrapoler et à indiquer que tous trois seraient décédés épuisés par les semaines de travail, de présence aux audiences, de tension et de passion lors du procès BEN BARKA.

    Certains seraient même allés jusqu’à parler de la malédiction qui s’abattait sur les avocats de la partie civile.

    Ceci renvoie au 17 avril 1967 où le même Président, à savoir le Président PEREZ ouvre la nouvelle session d’Assises qui est l’objet d’entrée de jeu d’un incident des parties civiles qui souhaiteraient qu’elle soit tenue plus tard.

    Les parties civiles savent que cette demande de renvoi du procès à un mois n’est bien entendu pas acceptable pour le Président.

    Ceci conduit Maître BUTTIN à affirmer qu’à compter de ce jour, Madame BEN BARKA a décidé de consacrer désormais sa vie et ses moyens à la recherche de la vérité, et c’est face au refus de cette demande de renvoi que la partie civile quitte l’audience et deviendra un spectateur silencieux. (Cf. page 315).!

    Faisant manifestement l’objet d’une orchestration et d’une organisation particulière qui avaient pour seul but, dès cette époque là, de montrer que dans cette affaire l’instruction dans un premier temps puis le procès dans un second ne sont pas normalement menés, la partie civile va avoir le beau rôle de quitter les débats et sera soutenue par une partie de la presse française comme par exemple le Canard Enchaîné qui écrit le 19 avril 1967 :

    « Dieu merci, la mort, puis le Président PEREZ ont finalement réussi à écarter cette inconvenante partie civile du prétoire, où elle jetait le trouble. Désormais, le linge sale de l’affaire BEN BARKA se lavera, comme il se doit, en famille. Tous les espoirs sont permis (…) Quant à Monsieur le Président PEREZ, le voici réduit au silence. Son rôle principal consistait, en effet, à dire « la question ne sera pas posée » et l’on saura enfin la vérité, comme toute la vérité, comme l’a promis DE GAULLE à la mère de BEN BARKA ».

    Fort de cette position de témoin silencieux, Maître BUTTIN va ensuite dans son ouvrage faire sa plaidoirie, en disant « si j’avais pu plaider les débats auraient été différents ».

    Comme vous le savez le verdict est rendu le 5 juin 1967. Monsieur SOUCHON est condamné à six ans, LOPEZ à huit ans de réclusion criminelle. Maître BUTTIN rappelle que l’Avocat Général avait requis 20 ans contre le premier et 15 ans contre le second. Tous les autres accusés sont acquittés et c’est ainsi que seront clôturés 70 journées d’audience.

    L’auteur nous livre également une citation parue dans la revue L’Evènement sous la plume de K. Archibald qui écrivit que :

    « en rendant leur verdict, les jurés n’ont fait que rendre au Tribunal la monnaie de sa pièce. Les faiblesses du dossier, les références sempiternelles au secret professionnel et à l’acte de gouvernement, leur ont fait comprendre qu’ils n’avaient pas droit à la vérité mais aux quelques parcelles que la raison d’état jugeait bon de leur livrer. Dans ces conditions, ils ont estimé qu’ils n’avaient pas à juger (…) ».

    Mais la Cour rendit également le même jour un deuxième arrêt pour condamner par contumace OUFKIR, CHOUKI et les quatre truands français dans cet arrêt Ahmed DLIMI est acquitté, OUFKIR condamné par contumace. Ainsi se clôture la première partie de cette affaire.

    Maître BUTTIN renvoie à des appréciations politiques en faisant référence notamment au livre « Les officiers de sa Majesté » mais ce n’est pas particulièrement dirimant.

    3.2 deuxième plainte de 1975 à 2010 :

    Comme nous le savons, Maître BUTTIN a régularisé une plainte contre X le 21 octobre 1975 pour assassinat, complicité d’assassinat et toute autre infraction que l’instruction révèlerait.

    Cette plainte est motivée par le fait que les arrêts du 5 juin 1967 n’ont pas fait justice. (Cf. page 339)

    Il ne me semble pas très pertinent de faire des développements sur l’introduction afférente à cette deuxième plainte puisqu’il s’agit essentiellement d’appréciation de Monsieur BUTTIN et le premier élément intéressant développé visé les mandats d’arrêt en page 352.

    Ce qui ne sera pas pour nous surprendre, il retient que le Juge RAMAEL a incontestablement adopté une attitude plus offensive que ces prédécesseurs et cette offensive bien entendu prend la forme des cinq mandats d’arrêt d’octobre 2007 qui sont motivés uniquement pour entendre les survivants de l’époque « et non à priori pour les mettre en examen comme certains médias l’ont soutenu » (page 352).

    Il rend également hommage au courage du journaliste Joseph TUAL et relève que cette décision du Juge RAMAEL est une première depuis le dépôt de la nouvelle plainte.

    Ensuite, il est rappelé que manifestement les mandats d’arrêt internationaux n’ont pas gêné dans ses déplacements le Général BENSLIMANE et qu’en juin 2009 lorsque Michèle ALLIOT-MARIE devient Ministre de la justice et des libertés, après qu’elle ait été saisie par lettre, s’étonnant de la non exécution par le Maroc des commissions rogatoires internationales, il aura reçu une réponse le 28 août, lui indiquant qu’elle saisissait immédiatement le Directeur des affaires criminelles et des grâces et à mi-septembre, la décision est prise de diffuser les mandats d’arrêt.

    Il est relevé que moins de 24 heures après, une décision contraire intervient.

    Fort de cela, et de ces errements quant à l’exécution des mandats d’arrêts ou des commissions rogatoires internationales, Maître BUTTIN rappelle que le 2 octobre 2008 il avait été reçu au quai d’Orsay par trois représentants du Président de la République française et qu’on lui aurait proposé un marché, à savoir d’échanger l’exécution des commissions rogatoires internationales contre la mise à néant des mandats d’arrêts internationaux. Marchandage auquel il se serait refusé.

    Il termine ce chapitre en apothéose en citant in extenso la lettre écrite le 7 octobre 2009 par le Juge RAMAEL au Procureur de la République en lui indiquant :

    « (…) Interpol revendique le blocage des diffusions sollicitées selon des procédures internes confidentielles qui tiennent compte des intérêts politiques et diplomatiques. En conséquence, j’estime inutile et hypocrite de fournir de plus amples éléments afin de permettre d’apprécier s’il s’agit d’une affaire mettant en cause des responsabilités étatiques. Manifestement l’affaire BEN BARKA continue de déranger 44 ans après, (…) ».

    L’auteur ajoute que le Juge renouvelle alors les quatre mandats d’arrêt et ajoute un cinquième visant Monsieur EL ASSOUNI puisque semble-t-il il vient d’obtenir l’identité complète de celui-ci.

    L’auteur s’exclame en conclusion que le Maroc refuse d’exécuter les commissions rogatoires internationales et que la France s’oppose à l’exécution des mandats d’arrêt. Une fois de plus la raison d’état et des Etats l’a emporté sur l’exigence de justice. (page 354)

    A partir des pages suivants, il s’agit plus d’un travail d’enquête qui est mené par l’auteur, qui a reconstitué certains éléments à partir soit des pièces pénales soit d’auditions récentes de personnes qui subitement se présentent chez le Juge RAMAEL, tel un agent d’Orly Monsieur Daniel TROUBLE qui, le 18 juin 2009, va déclarer au Juge d’instruction :

    « Lorsque je suis arrivé comme jeune agent des services commerciaux aux frets d’Orly, en 1969, j’ai entendu parler les anciens et je suis venu vous livrer mon témoignage (…). Il se disait qu’un dimanche, me semble-t-il, vers 5 heures du matin, l’employé de permanence pour la taxation des colis avait vu arriver en personne Maurice PLAGIAS, chef du centre de fret, et deux autres personnes. La présence de ces deux responsables ce jour là et à cette heure là, était totalement inhabituelle.

    Ils étaient venus faire taxer un colis parallélépipédique, identique à ceux servant à transporter les cercueils, d’un poids de 125 à 140 kg, supposé contenir des pièces détachées à destination de Casablanca.

    Ce colis a été embarqué dans un DC3 qui n’aurait embarqué rien d’autre (…). Le lendemain, deux gendarmes sont venus récupérer la souche de la LTA, qui est le titre de transport d’une marchandise et l’ont emportée. Là aussi c’est étrange (…), quelques semaines plus tard PLAGIAS et FOSSATI ont été muté tous les deux. Il faut dire que les rumeurs de leur appartenance au SDECE allaient bon train (…) ».

    Tout à l’avenant jusqu’à la fin de l’ouvrage et sur le dernier chapitre afférent aux responsabilités de façon paradoxale et peut-être consensualiste, on peut relever que quatre pays semblent avoir une responsabilité aux yeux de Maître BUTTIN, à savoir le Maroc, la France, Israël et les Etats-Unis.

    Dans le cadre de cet ouvrage et au regard de ce qui nous intéresse plus particulièrement, je souhaite relever l’attention du lecteur sur la page 251.

    Je reviens sur celle-ci car elle me semble essentielle sur la relation des faits et l’analyse qui en est faite par Maître BUTTIN au regard du mandat d’arrêt international visant Monsieur Miloud TOUNZI.

    Bien entendu, de façon lapidaire et sans que ceci soit nullement fondé, bien au contraire tout permet de contester cette affirmation, l’auteur fait un amalgame entre Miloud TOUNZI et Miloud CHTOUKI.

    Je rappelle que le mandat d’arrêt international vise un homicide volontaire à l’encontre de Monsieur Miloud TOUNZI et donc suppose que celui-ci ait à tout le moins rencontré l’hypothétique victime dans le cadre de sa présence à Paris le 30 octobre 1965.

    Or, ce samedi 30 octobre 1965, Maître BUTTIN a semble-t-il collationner dans le premier dossier généré par la première plainte des informations chronologiques très précises qui conduisent à pouvoir affirmer que Monsieur CHTOUKI n’a jamais rencontré Mehdi BEN BARKA à Paris à cette date là.

    Par voie de conséquence, juridiquement le mandat d’arrêt, bien entendu passée la difficulté première de faire un amalgame et une parfaite superposition de personne, succomberait à l’analyse juridique puisque Maître BUTTIN affirme :

    « (…) OUFKIR arrive à son tour à Orly à 17 heures. Accueilli par CHTOUKI, EL MAHI et LOPEZ. Il se fait conduire par celui-ci à Fontenay le Vicomte où DLIMI l’accueille vers 18 heures. Le Général a confié sa valise à EL MAHAI et lui a demandé de lui prendre une chambre à l’hôtel ROYAL ALMA et de l’y attendre avec CHTOUKI. Tous deux patienteront une partie de la nuit en vain. OUFKIR n’occupera à aucun moment la chambre, mais fera chercher sa valise. EL MAHI passe plusieurs coups de fils chez BOUCHESEICHE et chez LOPEZ sans réponse (…) ».

    Donc cette reconstitution, si on la retient comme étant juste, et il n’y a aucune raison de ne pas le faire, atteste incontestablement d’une impossibilité physique de rencontre entre Mehdi BEN BARKA et le sieur CHTOUKI.

    Bien entendu, cet ouvrage peut donner lieu à d’autres réflexions mais j’ai volontairement cantonné mon analyse à cette partie du dossier afférente à Monsieur Tounzi.

    ***

    En conclusion, il faut retenir que cet ouvrage n’aura sans doute pas beaucoup de lecteurs. Toutefois il est une note de synthèse très intéressante même si elle est à charge puisqu’elle dissimule certainement des éléments à décharges contenus dans le premier dossier pénal qui nous sont inconnus, tout comme des éléments contenus dans le deuxième dossier pénal et qui viendraient les uns comme les autres asseoir incontestablement la position selon laquelle les mandats d’arrêt internationaux qui ont été relancés en octobre 2007 à l’encontre des quatre personnes susnommés, n’ont aucun fondement et ne sont, comme Maître BUTTIN le dit lui-même dans son ouvrage, que des ballons sondes qui ont uniquement comme ambitions d’obtenir des informations qu’ils ignorent encore aujourd’hui après plus de 35 ans d’instruction et 11 juges d’instruction.!

    Source: Maroc Leaks

  • Dans la carte du bureau de l’African Lion, le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc

    May 2010. Les troupes américaines conduisent un exercice conjoint avec des unités de l’armée marocaine dans le cadre des exercices connus sous le nom d’African Lion.

    Karim Bouzida s’aperçoit que le Sahara Occidental ne figure pas dans la carte du Maroc collée sur le mur d’un bâtiment du commandement américain. En tout cas, pas sur la photo qui se trouve sur le site américan destiné à cet exercice.

    Bouzida semble traumatisé par cette découverte. Après avoir repris ses esprits, il pense à en informer ses supérieurs. « Ci-joint photo parue dans site U.S relative aux manoeuvres Lion, nous attirons attention sur carte du Maroc dressée au fonds de la salle, semble comme amputée des provinces Sahariennes », a-t-il écrit dans un mail destiné à Mourad El Rhoul.

    Décidémment, ils ne veulent pas se rendre à l’évidence qu’aucun pays au monde ne leur reconnaît leur prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental.

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, USA, African Lion, Sahara Occidental,