Catégorie : marocleaks

  • Rapport sur « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action »

    PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN
    sur Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action (2008/2318(INI))
    Le Parlement européen,
    – vu la stratégie commune Afrique-UE (« stratégie commune ») et le premier plan d’action (2008-2010) pour la mise en oeuvre du partenariat stratégique Afrique-UE, adoptés par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE et de l’Afrique les 8 et 9 décembre 2007,
    – vu la communication de la Commission intitulée « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action » (COM(2008)0617),
    – vu les conclusions du Conseil Affaires générales et relations extérieures du 10 novembre 2008 sur « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action »,
    – vu le rapport conjoint sur l’état d’avancement de la mise en oeuvre de la stratégie commune Afrique-UE et de son premier plan d’action (2008-2010), adopté par la troïka ministérielle Afrique-UE à Addis Abeba, en Éthiopie, le 21 novembre 2008,
    – vu la note du 17 décembre 2008 de la commission ad hoc du Parlement panafricain pour les relations avec le Parlement européen et de la délégation ad hoc du Parlement européen pour les relations avec le Parlement panafricain aux présidences en exercice et
    Commissions de l’Union africaine (UA) et de l’UE sur le rôle des parlements panafricain et européen dans la mise en oeuvre et le suivi de la stratégie commune,
    – vu sa résolution du 25 octobre 2007 sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Afrique1,
    – vu sa résolution du 17 novembre 2005 sur une stratégie de développement pour l’Afrique2,
    – vu l’accord de partenariat entre les membres du groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 20003, tel que modifié par l’accord modifiant l’accord de partenariat signé à Luxembourg le 25 juin 20054 (« accord de Cotonou »),
    – vu le règlement (CE) n° 1905/2006 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 portant établissement d’un instrument de financement de la coopération au développement5,
    – vu les articles 177 à 181 du traité CE,

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  • Accord d’Association UE-Maroc : Droits de l’homme, démocratisation et gouvernance

    Accord d’Association UE-Maroc

    Sixième session du Sous Comité

    « Droits de l’homme,

    démocratie et gouvernance »

    Bruxelles, 20 octobre 2011

     Accord d’Association UE-Maroc
     Sous Comité « Droits de l’homme, démocratisation et gouvernance »
     Bruxelles, octobre 2011
     Projet d’ordre du jour

    (Présidence UE)

    1. Introduction, adoption de l’agenda et accord sur le procès verbal de la cinquième réunion du sous-comité 9h00-9h30
    2. Session thématique : Discussion sur les récents développements au Maroc, en particulier :                                     9h30-11h15
    • Les nouveautés constitutionnelles en matière de droits de l’homme et libertés fondamentales
    • Schéma institutionnel sur les droits de l’homme (CNDH, Coordination interministérielle, Médiateur) ;
    • Processus de régionalisation
    • Compétences du Parlement ;
    • Loi sur l’observation électorale et projet de loi organique sur les partis politiques ;
    • Préparation des élections 2011 ;
    • Mise en œuvre des recommandations de l’IER

     

    1. Développements récents dans l’UE en matière de droits de l’homme (UE présente)                                                                                    11h15-11h45
    • Volet externe : Présentation des développements en matière de droits de l’homme dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage ;
    • Volet interne : adhésion de l’Union européenne à la Convention européenne des droits de l’homme ; mise en œuvre de la Charte européenne des droits fondamentaux

     

    1. Droits de l’Homme et libertés fondamentales

     
    4.1       Liberté d’association  et de rassemblement pacifique (Maroc présente)
    11h45-12h15

    • Mise en œuvre des nouveautés constitutionnelles et juridiques en matière de liberté d’association et de rassemblement (loi sur les associations, les libertés syndicales, les défenseurs des droits de l’homme)

     
    4.2 Liberté d’expression et liberté de la presse (Maroc présente)                 12h15-12h45
     

    • Nouveautés constitutionnelles et juridiques en matière de mise en œuvre de la liberté d’expression et de la liberté de la presse (y compris réforme du Code de la presse)
    • Pluralité et indépendance des médias (notamment libéralisation du marché audiovisuel)
    • Création du Conseil national de la presse
    • Constitutionnalisation de la Haute Autorité de la Communication
    • Mise en œuvre du droit d’accès à l’information (article 27 de la constitution)

     
    4.3       Droits des femmes. (Maroc présente)                                                           12h45-13h00
     

    • Agenda gouvernemental pour l’égalité
    • Mise en œuvre de l’article 19 de la Constitution (y compris Création d’une Autorité pour la Parité et la Lutte contre toutes formes de Discriminations)
    • Lutte contre les discriminations et la violence envers les femmes, en application de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) (notamment réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale ainsi que projet de loi sur la violence à l’égard des femmes, loi sur le travail domestique, levée des réserves et déclarations sur la CEDAW)
    • Mise en œuvre du fonds d’entraide familiale

    PAUSE-DEJEUNER
    4.4       Droits des personnes vulnérables (Maroc présente)                                                                                                                                                                 14h00-14h15
     

    • Consolidation des droits de l’enfant en application de la Convention relative aux droits de l’enfant et des Conventions de l’OIT sur l’âge minimum (Convention 138) et sur les pires formes de travail des enfants (Convention 182) (notamment projet de loi sur le travail des enfants de moins de 15 ans)
    • Etat des lieux du projet de loi sur les droits des personnes en situation d’handicap

     

    1. Etat de droit :

     
    5.1       Fonctionnement de la justice (Maroc présente)                                14h15-15h00
     

    • Nouveautés introduites par la Constitution en matière de justice
    • Stratégie opérationnelle de réforme du secteur de la justice et renforcement de son indépendance;
    • Rôle et fonctionnement du Conseil supérieur du Pouvoir Judiciaire (art. 56, 112-116)
    • Rôle et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle (articles 129-134)
    • Réforme du Code pénal (en ce compris révision des dispositions sur la peine de mort)
    • Situation dans les prisons et conditions de détention (lutte contre la surpopulation carcérale, droits des détenus)

     
    5.2       Gouvernance et moralisation de la vie publique (Maroc présente)                                     15h00-15h15
     

    • Nouveau statut et rôle de l’Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption
    • Etat d’avancement du rapport 2011
    • Mise en œuvre du plan gouvernemental de lutte contre la corruption
    • Projet de loi sur la protection des victimes et dénonciateurs de la corruption

     

    1. Coopération dans les enceintes multilatérale et mise en œuvre des Conventions internationales (UE présente)                               15h15-16h00

     
    6.1.      Conseil de l’Europe
     

    • Adhésion aux conventions du Conseil de l’Europe
    • Coopération entre le Maroc et le Conseil de l’Europe (y compris adhésion au Centre Nord-Sud, obtention du statut de « partenaire pour la démocratie » auprès de l’Assemblée parlementaire, adhésion au Groupe Pompidou)
    • Perspectives de coopération tripartite Union européenne/Conseil de l’Europe/Maroc

     
    6.2       Nations Unies
     

    • Coopération avec le Conseil des droits de l’Homme, le bureau du Haut Commissariat aux droits de l’Homme et les mécanismes spéciaux et préparation de l’Examen Périodique Universel 2012
    • Adhésion aux protocoles facultatifs relatifs aux conventions internationales  (notamment le protocole n°2 du Pacte sur les droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, le protocole facultatif de la CEDAW et le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture (OP-CAT))
    • Mise en œuvre de la Convention contre la torture et de la CEDAW (plus particulièrement concernant le traitement des migrants)

     

    1. Conclusions opérationnelles 16h00-16h30

     
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  • Conspiration franco-marocaine contre l’Union Africaine

    Dans une note datée du 20 juin 2014, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa rapporte le contenu de sa rencontre avec Mme Bénédicte de Villardi de Montlaur, Sous-Directeur Afrique du Nord au Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International (MAEDI) au sujet de la visite de la visite de M. Joachim Chissano, Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental.

    Selon Benmoussa, Mme de Montlaur «a fait savoir que compte tenu de la qualité du Président de la délégation, en l’occurrence M. Joachim Chissano, ancien Président du Mozambique), la France ne pouvais pas lui refuser un entretien ».

    « Toutefois, a-t-il ajouté, et « contrairement à d’autres pays membres du groupe des amis », la délégation a été reçue au niveau le plus bas possible à savoir par la directrice adjointe des Affaires Africaines, dont les attributions portent sur les affaires africaines mais ne concernent pas la question du Sahara ».

    « Au cours de cet entretien, la délégation de l’Union Africaine a repris les arguments habituels, à savoir que le Sahara est « le dernier territoire de décolonisation », en manifestant la volonté de jouer un rôle qui permettra « l’autodétermination », ajoute la note.

    « Pour sa part, la partie française, qui n’avait pas répondue à la première adressée à M. Fabius par Mme Zuma en décembre 2013, a saisi l’occasion de cette visite pour rappeler la position de la France sur la question du Sahara. La partie française a mis en avant l’importance de maintenir le processus au niveau du Conseil de Sécurité, ainsi que son soutien à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies ».

     

     

     

  • Sahara Occidental : La France au Conseil de Sécurité (I)

    Sahara Occidental: Intervention du représentant de la France au Conseil de sécurité, l’Ambassadeur Araud, concernant les briefings du Représentant Spécial M. Wolfgang Weisbrod Weber et de l’Envoyé Personnel M. Christopher Ross (Extrait d’un compte rendu détaillé de la Mission permanente du maroc auprés de l’ONU, daté du 17 avril 201)

    • Pour ce qui est de la date butoir d’Avril 2015, il faut regarder les choses en face, le problème du Sahara, dans l’ordre des priorités internationales, est du niveau de Chypre, ou du Cachemire ;

    • Le mieux est l’ennemi du bien ;

    • Notre rôle est d’empêcher qu’il y ait une vraie dégradation de la situation ;

    • Une négociation même sans accord, vaut mieux qu’il n’y ait ni négociation, ni accord ; • II ne faut pas établir d’échéances artificielles. Pourquoi pas 2016 ou 2017. 2015, ce n’est pas pertinent ;

    • II est surpris d’entendre de Ross, que l’Algérie n’a pas d’impact sur la situation au Sahara ;

    • C’est une nouveauté qui ne tient pas compte de la réalité ;

    • Dire que l’Algérie fait partie de l’environnement, « comme le réchauffement climatique », ne tient pas compte de la réalité ;

    • Tant qu’il n’y a pas de bonnes relations entre le Maroc et l’Algérie, il n’y aura pas de négociations de la part du polisario ; • Nous savons que la question du mécanisme n’est pas liée aux droits de l’Homme ;

    • Ceux qui soutiennent le mécanisme savent que cela provoquera une crise avec le Maroc. C’est ce qu’ils cherchent ;

    • Si le mécanisme est proposé, le Maroc demandera le départ de la MINURSO ;

    • Non seulement il n’y aura pas d’amélioration des droits de l’Homme, mais il y aura une crise avec le Maroc;

    • Si on s’intéresse vraiment aux droits de l’Homme, le mieux, c’est d’en parler aux marocains ;

    • C’est ce que la France fait avec d’autres pays ;

    • II y a des progrès, et nous n’avons pas l’arrogance de penser que c’est à cause de nous.

  • La France, le Maroc et la Syrie au Conseil de Sécurité (Janvier 2012)

    Syrie

    AULAGNON Veronique [veronique.aulagnon@diplomatie.gouv.fr]
    Ce message a été envoyé avec une importance haute.
    Date d’envoi :   mardi 24 janvier 2012 12:51
    À :
    farhane
    Pièces jointes :
    Projet de résolution Syrie.DOC? (42 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]

    Cher Azzedine,

    En prévision de notre entretien de ce jour à 17h, je t’envoie le projet de résolution sur la Syrie que nous avons préparé à New York, en format P3/E4 hier, ainsi que des éléments sur la façon dont nous voyons la situation des discussions à New York.

    A notre sens, les décisions prises par la Ligue arabe dimanche renouvellent les perspectives d’action au Conseil de sécurité sur la Syrie. Nous pensons avec d’autres qu’il nous faut saisir la dynamique créée par la Ligue arabe en présentant un nouveau texte de résolution concentré sur le soutien aux initiatives de celle-ci, avec bien entendu le soutien des pays arabes.

    Le projet de texte que nous avons préparé reprend la base de négociation relative aux droits de l’homme tirée de la résolution en 3e Commission et qui a déjà fait l’objet de discussions avec les Russes, et en étoffant les parties endossant les demandes de nos partenaires arabes autour de trois axes : demandes du Plan d’action ; feuille de route politique, dont nous n’avons repris que l’objectif global de transition ; mission d’observation. Nous avons décidé d’éviter les dispositions qui nous enliseraient dans les discussions avec la Russie : l’embargo sur les armes disparaît ; les sanctions sont abordées par le biais de la coopération internationale pour la mise en oeuvre de celles qui ont été décidées par la Ligue. La clause de suivi est en revanche renforcée.

    Des premiers échanges exploratoires avec nos partenaires arabes, notamment avec votre mission à New York, nous comprenons qu’il y a un soutien arabe pour cette approche. Une lettre serait en voie d’être adressée au Conseil par le Premier ministre qatari.

    Dans ce contexte, il est essentiel pour nous que le Maroc, qui est jusqu’à présent resté prudent, joue le rôle de porte-parole de la Ligue arabe et appelle notamment le Conseil à inviter les deux intéressés (le Premier ministre qatari et le Secrétaire général de la Ligue arabe).
    Je comprends que de nouveaux échanges entre nos missions auront lieu aujourd’hui. C’est pourquoi je crois utile de te faire passer des éléments dès maintenant, avant d’en reparler à 17h.

    Par ailleurs, et dans un second plan, j’aimerais faire un point sur la discussion le 26 sur le Sahel et te faire part de nos idées sur la « responsabilité de protéger », et bien sûr évoquer les sujets que tu souhaiterais aborder de ton côté.

    Bien à toi,

    Véronique

    Véronique Aulagnon
    Deuxième Conseillère (Sahara – Politique extérieure)
    Ambassade de France au Maroc
    3, rue Sahnoun
    Agdal, Rabat
    Maroc
    Tél: 00 212 5 37 68 97 11
    Fax: 00 212 5 37 77 56 19

    _________________________________________________

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    compte-rendu de la réunion avec Nabil Al Arabi

    AULAGNON Veronique [veronique.aulagnon@diplomatie.gouv.fr]

    Vous avez transféré ce message le 24/01/2012 19:09.

    Date d’envoi : mardi 24 janvier 2012 18:36

    À :

    farhane

    Comme convenu. Pour ton information personnelle.

    Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, a convié aujourd’hui les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité pour évoquer le dispositif adopté il y a deux jours par la Ligue arabe concernant la Syrie. J’en retiens ce qui suit.

    Volet politique

    Pour Nabil Al Arabi, la résolution était le résultat d’une conviction quasi-unanime (si l’on exceptait le Liban, qui se désolidarisait systématiquement lorsqu’il s’agissait de la Syrie, et l’Algérie, qui ne s’était montrée en désaccord que sur le point du renvoi au CSNU) des pays arabes qu’une solution pacifique devait prévaloir.

    La décision de relancer le volet politique – Nabil Al Arabi a rappelé les efforts de médiation qu’il avait menés en septembre – résulte du constat qu’il est impossible d’attendre une hypothétique accalmie des combats avant d’engager la recherche d’une solution globale. Cette approche démontrait que les pays arabes préféraient un scénario yemenite plutôt qu’un scénario libyen.

    Des représentants de l’opposition, dont Burhan Ghalioun, étaient à la Ligue hier et, quoiqu’ils eussent beaucoup de questions sur la mise en oeuvre du plan arabe, ils se sont montrés positifs. C’était là une bonne nouvelle, car jusqu’ici l’opposition, « qui vivait dans l’illusion qu’un scénario libyen était possible », n’a jamais accepté le principe de dialoguer avec le régime si ce n’est sur les modalités du départ de Bachar. En l’absence d’adhésion de l’opposition à la feuille de route de la Ligue, l’envoyé spécial aurait vocation à assurer la liaison. Le SG de la Ligue arabe espérait pouvoir le désigner officiellement avant la fin de la semaine. Il recherchait le candidat idéal parmi les nationalités qui étaient acceptables pour les Syriens, lesquels n’ont, pour le moment, pas répondu officiellement au nouveau plan de la Ligue.

    Volet Nations unies

    Le rapport et la résolution ont d’ores et déjà été transmises au Secrétaire général des Nations unies. Le sens de l’appel au CSNU est de l’informer et d’y faire endosser les résolutions arabes. Ce serait naturellement au Conseil de déterminer son agenda et la forme de sa réaction. Mais la préférence de la Ligue allait à une réaction dans les meilleurs délais, sans attendre le briefing de Nabil Al Arabi et Hamad Ben Jassem au CSNU. Nabil Al Arabi a fait part de leur intention de se rendre à New York lors de la deuxième semaine de février. Il m’a précisé, à l’issue de la réunion, que Hassem Ben Jassem et lui souhaitaient une réunion de niveau ministériel, qui pourrait être l’occasion de l’adoption d’une seconde résolution.

    Par ailleurs, selon Nabil Al Arabi, Ban Ki-Moon lui aurait réitéré hier sa disposition à envoyer des équipes d’experts des Nations unies pour épauler la mission. Notre interlocuteur a fait part de son accord au SGNU.

    J’ai demandé si l’endossement par le CSNU des décisions de la LA devrait couvrir les sanctions décidées par l’organisation. Nabil Alarabi a jugé la question difficile. Certes la demande adressée au Conseil concernait « les » décisions, ie en principe donc « toutes ». Mais il ne fallait pas s’en tenir à une lecture littérale de ce texte qui avait été rédigé à la hâte. L’intention des rédacteurs était bien d’obtenir le soutien du Conseil à la démarche politique de la Ligue. Il appartiendrait au CSNU de déterminer le champ de son appui aux différents éléments de l’action de la Ligue.

    Mission d’observateurs

    La Ligue est consciente des lourdes critiques adressées au rapport du général Ad Dabi. Mais à sa décharge, il fallait reconnaître que la période de temps considérée était très courte, que les observateurs étaient peu nombreux et ne couvraient pas en permanence toutes les villes. De facto, souligne Nabil Al Arabi, leur mandat a évolué de la simple vérification à des aspects plus humanitaires ou droits de l’Homme (enregistrement des témoignages).

    Les pays du GCC viennent d’annoncer, comme l’Arabie Saoudite l’avait fait dimanche, le retrait de leurs observateurs. C’est évidemment, pour Nabil Al Arabi, un « choc », qui ne remet pas en cause cependant l’existence de la mission. Les pays du Golfe se sont engagés à poursuivre leur appui financier. Il conviendra de remplacer les 55 observateurs partant dans le cadre du renforcement de la mission.

    A ma question sur la disposition des autorités syriennes à accepter la présence des observateurs alors que la Ligue appelait à  désaisir Bachar Al Assad du pouvoir dans la phase de transition, mon interlocuteur a précisé qu’il n’était pas question du départ de Bachar mais simplement de confier à son vice-président les compétences en matière de transition. Bien évidemment, la mission d’observateurs ne pouvait durer sans consentement syrien. Nabil Al Arabi a annoncé à cet égard que les Syriens avaient donné leur accord au renouvellement de la mission.

    Véronique Aulagnon

    Deuxième Conseillère (Sahara – Politique extérieure)

    Ambassade de France au Maroc

    3, rue Sahnoun

    Agdal, Rabat

    Maroc

    Tél: 00 212 5 37 68 97 11

    Fax: 00 212 5 37 77 56 19

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    PROJET DE RESOLUTION DU CONSEIL DE SECURITE SUR LA SYRIE

    The Security Council,

    pp1 Recalling its presidential statement of 3 August 2011,

    pp2 Recalling General Assembly resolution A/Res/66/176 of 19 December, as well as Human Rights Council resolutions S/16-1, S/17-1 and S/18-1,

    pp3 Acting upon the League of Arab States’ request in its communiqué of 22 November 2012,

    pp4 Expressing grave concern at the deterioration of the situation in Syria, and profound regret at the death of thousands of people and calling for an immediate end to all violence,

    pp5 Welcoming the League of Arab States’ Action Plan of 2 November 2011 and its subsequent decisions, including its communiqué of 22 January 2012,  and supporting full implementation with the aim of a peaceful resolution of the crisis,

    pp6 Noting the deployment of the League of Arab States’ observer mission, emphasizing the commendable efforts by the observers, welcoming the decision of the LAS to reinforce and extend the mission, urging the Syrian authorities fully to cooperate with the mission through implementing all the terms of the Protocol of 19 December 2011 and the Action Plan of 2 November 2011, and recalling the Syrian authorities’ responsibility to protect the observers,

    pp7 Underscoring the importance of ensuring the voluntary return to their homes in safety and security of those who have fled from violence, including Syrians who have fled to neighboring countries,

    pp8 Expressing grave concern at the continued transfer of weapons into Syria which fuels the violence and calling on Member States to take necessary steps to prevent such flow of arms,

    pp9 Mindful that stability in Syria is key to peace and stability in the region,

    pp10 Reaffirming its strong commitment to the sovereignty, independence and territorial integrity of Syria as well as to the Charter of the United Nations,

    pp11 Emphasizing the need to resolve the current crisis in Syria peacefully,

    pp12 Welcoming the engagement of the Secretary-General and all diplomatic efforts aimed at addressing this situation,

    1. Condemns the continued widespread and gross violations of human rights and fundamental freedoms by the Syrian authorities such as the use of force against civilians, arbitrary executions, killing and persecution of protestors and members of the media, arbitrary detention, enforced disappearances, and interference with access to medical treatment, torture, sexual violence, and ill-treatment, including against children;
    1. Demands that the Syrian Government immediately put an end to all human rights violations and attacks against those exercising their rights to freedom of expression, peaceful assembly and association, protect its population, and fully comply with its obligations under applicable international law including with resolutions S-16/1, S-17/1, S-18/1 of the HRC and resolution A/RES/66/176 of the UNGA;
    1. Demands that all parties in Syria, including armed groups, immediately stop any violence or reprisals, including attacks against State institutions, irrespective of where it comes from, in accordance with LAS initiative;
    1. Recalls that all those responsible for violence and human rights violations must be held accountable and demands that all parties ensure respect for, and act in accordance with, applicable international law;

    Implementation of the League of Arab States Action Plan

    1. Demands that the Syrian Government, in accordance with the Plan of Action of the League of Arab States and its communiqué of 22 January 2012, without delay:

    (a) cease all violence;

    (b) release all arbitrarily detained persons due to the recent incidents;

    (c) withdraw all Syrian military and security forces from cities and towns, and return them to their barracks;

    (d) guarantee the freedom of peaceful demonstrations;

    (e) allow full and unhindered access and movement for all relevant Arab League institutions and Arab and international media in all parts of Syria to determine the truth about the situation on the ground and monitor the incidents taking place; and

    (f) allow full and unhindered access to the League of Arab States’ observer mission;

    Political roadmap

    1. Calls for an inclusive Syrian-led political process conducted in an environment free from violence, fear, intimidation and extremism and aimed at effectively addressing the legitimate aspirations and concerns of Syria’s people, and encourages Member States to work with the Syrian opposition and all sections of the Syrian society to contribute to this process, and also encourages the Syrian government to expedite reforms;
    1. Supports in this regard the League of Arab States’ initiative set out in its 22 January 2012 communiqué to facilitate a political transition leading to a democratic, plural political system, in which citizens are equal regardless of their affiliations or ethnicities or beliefs, including through the transfer of power from the President and transparent and fair elections under Arab and international supervision, in accordance with the timetable set out by the League of Arab States, and encourages the League of Arab States to continue its efforts in cooperation with all Syrian stakeholders;

    Observer mission

    1. Calls upon the Syrian authorities, in accordance with the League of Arabs States’ Protocol of 19 December 2011, immediately to:

    (a) facilitate and allow the entry of technical equipment necessary for the mission to successfully carry out its duties, and provide a headquarters for the mission in the Syrian capital and in other sites that the mission deems necessary;

    (b) secure access and freedom of safe movement to all members of the mission throughout Syria whenever the mission deems it necessary;

    (c) provide the mission full access to prisons, detention facilities, police stations and hospitals whenever the mission deems it necessary;

    (d) guarantee the mission its right to interview, freely or in private, any individual in any region of Syria, and to receive communications from any individual, group of individuals or body in Syria, as well as the right to hold meetings;

    (e) guarantee not to punish, harass or retaliate against any person, his relatives or associates, who has communicated with the mission or provided testimonies or information to the mission;

    1. 8. Stresses the need for all to provide all necessary assistance to the mission, and requests the United Nations Secretary General to provide such assistance as required;

    International support and cooperation

    1. Demands the Syrian authorities to cooperate fully with the Office of the High Commissioner for Human Rights and with the Commission of Inquiry of the Human Rights Council, including by granting it full and unimpeded access to the country;
    2. Calls upon all parties to allow full and unimpeded access for humanitarian relief personnel in order to ensure the timely delivery of humanitarian aid to persons in need of assistance;
    3. Requests the Secretary-General to take all necessary measures to provide support for the efforts of the League of Arab States in promoting a peaceful solution to the Syrian crisis, including by appointing a Special Envoy;
    4. Takes note of the measures imposed by the League of Arab States on the Syrian authorities on 27 November 2011, and encourages all States to adopt similar steps and fully to cooperate with the League of Arab States in the implementation of its measures;

     Follow-up

    1. Requests the Secretary General to report on the implementation of this resolution within 15 days after its adoption and to report every 15 days thereafter;
    1. Decides to review Syria’s implementation of this resolution with 15 days and, in the event that Syria has not complied, to adopt further measures;
    1. 15. Decides to remain seized of the matter.

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    IMPORTANT – Associations non reconnues

    AULAGNON Veronique [veronique.aulagnon@diplomatie.gouv.fr]

    Ce message a été envoyé avec une importance haute.

    Date d’envoi : jeudi 26 janvier 2012 12:38

    À :

    farhane

    Azzedine,

    Je souhaiterais obtenir confirmation auprès de toi que vous n’avez pas d’objection à ce que la délégation française rencontre des associations non reconnues à Laâyoune la semaine prochaine. Nous en avions parlé, mais je préfère m’en assurer pour éviter toute difficulté.

    Bien à toi,

    VA

    Véronique Aulagnon

    Deuxième Conseillère (Sahara – Politique extérieure)

    Ambassade de France au Maroc

    3, rue Sahnoun

    Agdal, Rabat

    Maroc

    Tél: 00 212 5 37 68 97 11

    Fax: 00 212 5 37 77 56 19

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    Syrie – suite

    AULAGNON Veronique [veronique.aulagnon@diplomatie.gouv.fr]

    Vous avez transféré ce message le 26/01/2012 13:13.

    Date d’envoi : jeudi 26 janvier 2012 13:08

    À :

    farhane

    Cher Azzedine,

    Je te confirme que notre priorité est d’arriver à un consensus sur un projet de résolution à présenter au Conseil de sécurité, et donc de convaincre les Russes.

    Notre représentant permanent à New York est en contact avec son homologue russe. Nous aurons peut-être des contacts à plus haut niveau dans les jours prochains.

    En fonction des avancées, nous mettrons ou non un texte sur la table lundi. Je comprends que nos ambassadeurs à New York en reparlent à 10h heure de NY.

    Nous souhaitons également éviter, comme je te le disais ce matin, qu’une intervention du général Al Dabi (souhaitée par la Russie) affaiblisse le propos de Nabil Al Arabi. Pour nous, c’est à ce dernier de décider qui l’accompagne.

    Bien à toi,

    Véronique

    Véronique Aulagnon

    Deuxième Conseillère (Sahara – Politique extérieure)

    Ambassade de France au Maroc

    3, rue Sahnoun

    Agdal, Rabat

    Maroc

    Tél: 00 212 5 37 68 97 11

    Fax: 00 212 5 37 77 56 19

  • Gerson Global Advisory, au service du Maroc

    L’image au-dessus est celle du passeport appartenant à Sue Mi Terry, haute responsable au Gerson Global Advisors, un bureau américain de Lobbying engagé en 2011 par la DGED marocaine à un moment où le Maroc voulait faire passer la pilule du référendum sur la Constitution et vendre les prétendues réformes politiques et présenter le MAROC comme la version réussie du Printemps Arabe. La mission de GGL était, entre autres :

    1. Présenter le Maroc comme un exemple de Printemps Arabe réussi
    2. L’importance du Maroc en tant que « partenaire sûr et stable en Afrique du Nord et un bastion solide de sécurité contre des situations incertaines en Egypte, en Libye, en Algérie, et dans toute la région MENA», selon une note du bureau.
    3. Promouvoir l’investissement au Maroc
    4. Introduire l’OCP dans l’économie américaine
    5. Arranger des RDV et des rencontres de personnalités marocaines avec des députés, sénateurs, des représentants du pouvoir ou d’ONG’ Parmi ces personnalités: ministre des affaires étrangères, Saadeddine El Othmani, Ahmed Herzenni, président du Conseil National des droits de l’homme, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports.
    6. Plaider les thèses du Maroc concernant la colonisation du Sahara Occidental.

    La nouvelle a été relayé, le 21 juillet 2011, par le magazine Africa Intelligence. «Lobbyiste attitré de Rabat depuis quelques mois, Gerson Global Strategic Advisors s’est attaché les services de Brown Lloyd James pour assurer la communication du royaume aux Etats-Unis. Le plus british des cabinets de relations publiques à Washington – son  fondateur Peter Brown est sujet de Sa Majesté, tandis que son associé  John Watts est l’ex-Special Advisor de Tony Blair – fournit des « conseils en communication stratégique » au ministère marocain des affaires étrangères. Un contrat de 40 000 $ a déjà été signé, et d’autres pourraient suivre », avait-t-il écrit. Africa Intelligence rappelle que BLJ a conduit entre 2009 et 2010 le travail de communication du défunt guide lybien Moamar Gadhafi.

    GGA a engagé aussi les services de Kasten & Company (société internationale de banking et consultations), MediaTech Capital Partners LLC (société de propagande médiatique du journaliste Porter Bibb).

    Le contact avec le groupe GGA se faisait à travers l’un des employés de la société, Rabie Mansouri.

    Les membres de ce cabinet ont été, à plusieurs reprises, invités à séjourner au Maroc aux frais de la DGED.

    Les factures ci-jointes, prouvent que d’importantes sommes d’argent ont été versées à GGA. Cet argent qui échappait au contrôle des instances financières du Makhzen (fonds spéciaux), permettait aux proches collaborateurs de Yassine Mansouri, à l’image de Chami Mohamed, son chef de cabinet, et Mourad El Ghoul, de prélever un pourcentage de cet argent qui était destiné à Gerson. Quand le pot aux roses a été découvert par le patron Russ Gerson, il a limogé Rabie Mansouri, l’américain, d’origine marocaine, qui entretenait des contacts assidus avec Mourad El Ghoul.

     

    Ahmed Herzenni dans un entretien avec un média américain

     


     

  • La « persécution politique » en guise de procès au Maroc

    Marie Verdier
    La Croix, 20/03/2017
    Les observateurs internationaux présents au procès des militants sahraouis devant la cour d’appel de Salé, au Maroc, dénoncent une justice partiale qui refuse même d’étudier le fait que les aveux ont été obtenus sous la torture.

    « De la persécution politique, et non une justice impartiale ». L’intitulé du communiqué des cinq observateurs européens présents au procès des militants sahraouis à Salé, au Maroc, ne souffre guère l’ambiguïté.

    Condamnés par la justice militaire

    Vingt-cinq militants comparaissent devant la cour d’appel de Salé, près de Rabat, depuis le 23 janvier. Ils avaient été condamnés par la justice militaire en 2013 avant d’être renvoyés en juillet 2016 devant une juridiction civile. Vingt-et-un d’entre eux, alors condamnés à des peines allant de vingt ans de prison à la réclusion à perpétuité, sont détenus depuis plus de six ans.

    Ils sont accusés d’être responsables de la mort de onze membres des forces de l’ordre marocaine, en novembre 2010, aux cours d’émeutes qui avaient eu lieu lorsque ces mêmes forces de l’ordre procédaient au démantèlement du gigantesque camp qui avait rassemblé des milliers de Sahraouis aux portes du désert à Gdeim Izik, près de Laayoûne au Sahara occidental, réclamant des droits économiques et sociaux dont ils s’estiment privés.

    Les expertises sur la torture non présentées à la cour

    Le 18 mars, à Salé, les cinq observateurs – espagnol, français, italien, norvégien et portugais – ont réitéré les critiques maintes fois formulées à l’encontre d’une justice marocaine prompte à bafouer les droits fondamentaux, sur fond de dossier ultrasensible du Sahara occidental, sous contrôle du Maroc depuis plus de 40 ans.

    « Nous, observateurs, condamnons l’utilisation de moyens de preuves recueillis sous la torture et voulons faire savoir que le procès intenté contre le groupe de Gdeim Izik relève de la persécution politique plutôt que de la justice », déclarent les cinq signataires.

    Ils rappellent que selon plusieurs rapports internationaux, les aveux ont été obtenus sous la torture, et que les accusés ont été contraints de signer ces aveux. Or « les expertises médicales sur la torture n’ont pas été présentées à la cour », s’insurgent-ils.

    Claude Mangin-Asfari interdite d’entrer au Maroc

    En revanche, une vidéo postée sur YouTube le 13 mars, censée montrer les événements de Gdeim Izik et ne faisant pas partie des pièces à conviction, a été présentée par l’accusation devant le tribunal. Les observateurs considèrent ce film « comme faisant partie de la propagande diffusée par les autorités marocaines dans les médias marocains »

    Les autorités marocaines ont interdit à la Française Claude Mangin-Asfari, épouse de Naâma Asfari, l’une des figures emblématiques de la cause sahraouie qui fait partie des détenus, d’assister au procès de son mari et de lui rendre visite. La veille de l’ouverture du procès, le 12 mars, elle a été refoulée à la frontière à l’aéroport de Rabat, et reconduite vers Paris le 13 mars au matin.

    Or c’est précisément sur le cas de Naâma Asfari que le comité onusien contre la torture avait condamné le Maroc en décembre dernier pour violations de la convention contre la torture.

    Marie Verdier
  • France-Maroc : Rabat tente de forcer l’implantation de ses agents sous couvert d’imams

    La Mosquée de Strasbourg, financée par le Roi du Maroc

    Une délégation française, présidée par Isabelle Renouard et une marocaine présidée par Driss Kiiri se sont réunis les 13, 14 et 15 janvier 1993 pour examiner les questions de la circulation et au séjour des ressortissants de chacun des deux Etats sur le territoire de l’autre.

    Selon le compte-rendu de cette réunion, la partie française a rappelé que le Maroc n’a pas encore ratifié l’accord de février 1988 sur la question de la circulation et le séjour des ressortissants des deux pays.

    Les représentants marocains appellent l’attention sur les difficultés rencontrées par les imams marocain `pour obtenir la délivrance ou le renouvellement d’un titre de séjour. Ils relèvent que ces personnes, prises en charge naturellement par la communauté marocaine ou par la Fondation Hassan II, ne pèsent pas sur le marché de l’emploi en France et qu’elles ne sont pas susceptibles de troubler l’ordre public.

    La délégation française, après avoir rappelé que la majorité de la communauté musulmane était de nationalité française, a indiqué que les imams devaient se recruter prioritairement parmi les citoyens français ou, à défaut, parmi les étrangers régulièrement établis en France et pratiquant la langue française.

    Pour télécharger ce document, cliquez ici

  • Rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne au Maroc

    Suite aux instructions de Sa Majesté que Dieu l’Assiste, j ai recu M. L’Ambassadeur d’Espagne a 18h30 en présence du Secrétaire General du. Ministère M. Bourita.
    Je vous prie de trouver ci dessous les points évoqués lors de cette rencontre.
    Partie Marocaine:
    – Il s’agit d’une réunion d ‘information qui s’inscrit dans un esprit de collaboration et d’échanges habituels entre nos deux pays
    – Un bateau appartenant a la société KOSMOS partenaire de l’ONHYM effectue une campagne d’acquisition des donnees sismiques dans les eaux de Tarfaya, depuis avril 2014.
    – Ce bateau a tiré des lignes dans la zone espagnole pour des raisons de manoeuvre pure et simple.
    – La marine espagnole a adresse une lettre d’avertissement au commandant du bateau en date du 4juin.
    – En date du 23 juin, un avion espagnol a survolé l’arrière du bateau, et un appel radio de la marine espagnole a interpellé l’officier de garde sur le bateau demandant des renseignements, qui lui ont été fournis par le commandant.
    – la question de la médiane s’est toujours posée entre nos deux pays et fait objet d’échanges réguliers entre nos deux autorités. Ce point est toujours réglé dans un climat de confiance et de serenite qui caractérise nos relations, toujours dans le respect du droit international.
    – La visite du Roi Felipe VI est très attendue, et nous souhaitons ensemble réussir cet événement.
    – le Maroc pourrait envisager une coopération en matière d’exploration commune si l’Espagne est intéressée.
    Réponse de M. L’Ambassadeur:
    – Il remercie le Maroc pour cet esprit de collaboration.
    – Il n’est pas au courant et considère ce fait comme « pas quelque chose de sérieux ».
    – il a rencontré le commandant d’une fregate espagnole Santa Maria a Casablanca. Ce dernier n’ a pas parlé du bateau en question, ce qui confirme qu’il n’y a aucun problème.
    – la question de la médiane préoccupe beaucoup et devrait être réglé le plutôt possible.
    – le ministre espagnol de l’énergie devrait visiter le Maroc. Cette visite pourrait être l’occasion pour aborder cette question.
    – la visite du roi Felipe VI est une visite familiale.
    – il se felicite de la cooperation entre nos différents services
    – il relance quant a l’affaire de Melilla, et informe de l’appel téléphonique de son Ministre M. Margallo demandant plus d’informations a ce sujet. M. L’Ambassadeur attire l’attention du Maroc sur l’intérêt que porte l’opinion publique espagnole a cette affaire.