Catégorie : marocleaks

  • Projet de protocole sur la réadmission des personnes en situation irrégulière

    PROJET DE PROTOCOLE ANNEXE À L’ACCORD ENTRE LE ROYAUME DU MAROC ET LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE CONCERNANT LA RÉADMISSION DES PERSONNES EN SITUATION IRRÉGULIÈRE (*).
     
    L’objet du présent Protocole est de régler les modalités de la procédure accélérée de réadmission conformément aux dispositions de l’article 7 paragraphe 3 de l’Accord de Réadmission entre le Royaume du Maroc et la Communauté européenne (ci-après « l’accord »).
     
    Paragraphe 1. Domaine d’application.
     
    Les dispositions du présent Protocole sont d’application aux procédures accélérées de réadmission qui s’appliquent entre le Royaume du Maroc, d’une part, et les Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord, d’autre part.
     
    Paragraphe 2. Obligation de réadmission des nationaux appréhendés dans la situation prévue par l’article 7 paragraphe 3 de l’accord.
     

    1. Dans le cas où un ressortissant des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord serait appréhendé en franchissant ou en essayant de franchir de manière irrégulière la frontière du Maroc, en provenance directe des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord, juste après tel franchissement ou près de la frontière si les circonstances déterminent que la personne en question vient de franchir la frontière, ou dans le cas où un ressortissant du Maroc serait appréhendé en franchissant ou en essayant de franchir de manière irrégulière la frontière des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord en provenance directe du Maroc, juste après tel franchissement ou près de la frontière si les circonstances déterminent que la personne en question vient de franchir la frontière, l’État requérant peut déposer une demande de réadmission à l’État requis dès le moment de son appréhension, à travers une procédure accélérée.

     

    1. L’État requis réadmet toutes les personnes mentionnées à l’alinéa précédent lorsqu’il peut être établi en particulier par le moyen des éléments justificatifs énumérés à l’annexe n°1 de l’accord, que ces personnes sont ressortissantes de l’État requis.

     
    Paragraphe 3. Obligation de réadmission des ressortissants de pays tiers ou d’apatrides appréhendés dans la situation prévue par l’article 7 paragraphe 3 de l’accord
     

    1. Dans le cas où un ressortissant d’un pays tiers ou un apatride serait appréhendé en franchissant ou en essayant de franchir de manière irrégulière la frontière du Maroc, en provenance directe des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord, juste après tel franchissement ou près de la frontière si les circonstances déterminent que la personne en question vient de franchir la frontière, ou en franchissant ou en essayant de franchir de manière irrégulière la frontière des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord en provenance directe du Maroc, juste après tel franchissement ou près de la frontière si les circonstances déterminent que la personne en question vient de franchir la frontière,l’État requérant peut déposer une demande de réadmission à l’État de transit dès le moment de son appréhension, à travers une procédure accélérée.

     

    1. Par dérogation au paragraphe précédent, seront exclus du champ d’application du présent protocole les mineurs non-accompagnés.

     

    1. Par dérogation à l’article 6 de l’accord, l’État requis réadmet toutes les personnes mentionnées à l’alinéa 1 lorsqu’il est établi que ces personnes proviennent directement du territoire de l’État requis.

     

    1. [COM: Sans préjudice de l’utilisation des moyens de preuve prévus à l’Annexe n°2 de l’accord,] la provenance directe du territoire de l’État requis pourra être établie sur la base d’une déclaration officielle faite à cette fin, par l’autorité de frontière de l’État requérant, et qui puisse témoigner sur l’itinéraire, la provenance directe du territoire de l’État requis, le franchissement de cette frontière et le lieu et les circonstances où la personne a été appréhendée après son entrée ou sa tentative d’entrée sur le territoire de l’État requérant notamment à travers une ou plusieurs des indications suivantes: [MOR: la présence des éléments mentionnes a l’annexe 2 de l’accord],

     
    [COM1:1 le lieu de l’appréhension, le témoignage de la personne appréhendée ou des autres témoins, l’état physique de cette personne indiquant la longueur possible du voyage, les objets personnels ou des documents trouvés auprès de la personne appréhendée, la nature de l’embarcation, les spécifications techniques de la motorisation, le genre de bois utilisé pour la confection de l’embarcation, la traçabilité de la mouvance maritime de l’embarcation et son éventuelle inscription dans les registres des embarcations etc.]
     
    [COM2:[1] le lieu de l’appréhension, les objets personnels ou des documents trouvés auprès de la personne appréhendée, la nature de l’embarcation, les spécifications techniques de la motorisation, le genre de bois utilisé pour la confection de l’embarcation, la traçabilité de la mouvance maritime de l’embarcation et son éventuelle inscription dans les registres des embarcations, le témoignage de la personne appréhendée ou des autres témoins[2], toute autre indication mutuellement acceptée par les autorités de frontière impliquées des Etats membres concernés et du Maroc.]
     
    Paragraphe 4 Procédure du transfert et délais
     

    1. La demande de réadmission dans le cadre de la procédure accélérée peut être déposée par l’État requérant directement dans un poste habilité par l’État requis pour le passage des personnes, au plus tard dans les 24 heures suivant la date d’appréhension mentionnée aux paragraphes 2, alinéa 1 et 3, alinéa 1, du présent protocole.

     

    1. La demande de réadmission par la procédure accélérée respectera les règles établies par l’article 8 de l’accord.

     

    1. L’État requis doit répondre dans un délai d’un jour calendaire à la demande de réadmission. [COM: A l’échéance du délai mentionné, le transfert sera considéré comme approuvé.]

     

    1. Dans le cadre de la procédure accélérée, la réadmission sera effectuée directement dans un poste habilité par l’État requis pour le passage des personnes.

     

    1. Les personnes dont l’état de la santé ne permet pas la réadmission immédiate seront réadmises seulement après le traitement médical nécessaire.

     

    1. Les frais de transport engagés en rapport avec la réadmission conformément au présent protocole seront couverts d’après les règles établies par l’article 11 de l’accord.

     

    1. Sans préjudice de l’application du présent protocole, et en vue d’améliorer l’exécution des procédures prévues par celui-ci, le Maroc peut, [COM: à la demande et] sous réserve de l’accord préalable des Etats membres concernés comme prévu par l’Annexe [numéro] de l’accord, ainsi que conformément à l’acquis communautaire et aux droits nationaux de ces Etats membres, détacher temporairement des agents de migration et les affecter dans certaines régions d’arrivée sur les territoires de ces Etats membres .

     
    La mission de ces agents de migration consistera à assister sur place les autorités compétentes des Etats membres concernés dans leurs taches d’application du présent protocole.
     
    Dans la mesure du possible et dans le respect de l’acquis communautaire et des procédures financières en vigueur, la Communauté européenne pourra prendre en charge une partie des frais afférents à ces affectations.
     
    [1] Les offres alternatives.
    [2] L’option possible à ajuter au texte, discutée pendant la réunion du 28 février: « étayé par une ou plusieurs des indications susmentionnées ».
     
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  • Charles Saint-Pro, l’autre laquais du Makhzen

    Charles Saint-Pro est de nationalité française. Les éléments dont nous disposons le désignent comme étant un agent de la DGED.

    Il dirige l’Observatoire d’Etudes Géopolitques, financé à 100 % par les servcies marocains de la DGED. Ce centre publie réguliérement des bulletins d’information, consacrés essentiellement au  Maroc, ou bien à dénigrer les adversaires du Maroc notamment le Polisario et l’Algérie.

    La DGED le sollicite souvent pour faire des réponses mise-au-point à des articles hostiles au Maroc, publiés notamment en France.

    Il organise des colloques et conférences au frais de la DGED sur des thémes favorables au Maroc.

    Il est l’auteur d’un livre sur Mohammed V, intitulé « Mohammed V ou la monarchie populaire » paru aux éditions du Rocher dans lequel il fait l’éloge de la monarchie  marocaine. Cette opération a été piloté par la DGED. Plusieurs copies de ce livre ont été envoyé à plusieurs personnalités française, entre autres, François Hollande, Laurent Fabius, Elisabeth Guigou, Najat  Belkacem et Martine Aubry.

    Il est l’auteur de plusieurs articles de presse favorables au maroc;

    Il a donné des interview axé essentiellement sur le Maroc et médiatisé des articles sur le Maroc, concoctés par la DGED et ses relais médiatiques.

    Il a fait des déclarations à la presse et écrits des articles assimilant le Polisario à une organisation terroriste.

    Il a effectué plusieurs missions à l’étranger pour le compte de la DGED afin de plaider les théses marocaines sur le Sahara Occidental.

    Il entretient un réseau relationnel qu’il met à la disposition de la DGED à l’occasion de manifestation, concoctés en france par le Makhzen; marocains. Il a participé à des émisions de télévision au cours desquelles il a toujours glorifié le Maroc;

    Charles Pro s’est rendu à plusieurs reprises au Maroc. Le cadre de la DGED en charge de sa manipulation s’appelle Khalid Moulay.

    Lien:

    https://drive.google.com/file/d/0B0uvCaI566TvTUxvbXBqb1ZHWHc/view?usp=sharing

  • Réseau engagé par la DGED pour vendre la prétendue exception marocaine


     
    Le 10 mars 2011, Ahmed Charai, dans un email envoyé à son supérieur hiérarchique de la DGED, où il propose une liste de noms que les services de renseignements marocains utilisent pour distiller leur propagande sur la colonisation du Sahara Occidental ou pour vendre une image édulcorée du Maroc. Trois français y figurent.

    Quelques propositions de noms pour d’éventuelles tables rondes ou débats dans le cadre du Discours Royal.

     Nationaux :

    – Mohamed Madani, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0668327836)

    – Mahjoub El Haiba, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, ancien Secrétaire général du CCDH, bilingue (0661362357) ;

    – Hassan Ouazzani Chahdi, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, Conseiller au Conseil constitutionnel, bilingue (0661336532) ;

    – Amal Mecherfi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, bilingue (0666183080) ;

    – Asâad Abdemajid, vice-président de l’Université Hassan 1er de Settat, bilingue 0661569254)

    – Mohamed Saham, Professeur à la Faculté de Droit de Marrakech, francisant (0661416428)

    – Kamal Morsali, Professeur à la Faculté de Droit de Tétouan, arabisant (0661050192)

    – Mohamed Yahia, Doyen de la Faculté de Droit de Tanger, bilingue (0662045779)

    – Mohamed Zine Eddine, Professeur à la Faculté de Droit de Mohammédia, arabisant (0663006771 )

    – Abdeljabbar Arrach, Professeur à la Faculté de Droit de Settat, arabisant (0672444283)

    – Abdelhafid Adminou, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Souissi, directeur au ministère des relations avec le Parlement, arabisant (0666164267)

    – Touria Laayouni, vice-doyenne de la Faculté de Droit de Salé, arabisante, (0661264816) ;

    – Hamid Rbii, Professeur à la Faculté de Droit d’Oujda, bilingue (0661388484) ;

    – Abdesslam Lazrak, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0674028383) ;

    – Driss Jardane, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0674957724) ;

    – El Amrani Boukhobza, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0662148461)

    – Chrif El Ghayyoubi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, arabisant (0666095218) ;

    Abdelilah El Abdi, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0661991737) ;

    – Driss Khoudri, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, arabisant (0661598951) ;

    – Mohamed Laaraj, Professeur à la Faculté de Droit de Fès, Député, arabisant (0661250417)

    – Klalid El Ghazi, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0665704590) ;

    – Malika Sarroukh, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, arabisante 0672259587)

    – Hamid Aboulass, Professeur à la Faculté de Droit de Tétouan, arabisant (0661088553)

    – Boujemaa Bouazzaoui, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, arabisant (0667243112)

    – Mohamed Ajaoun, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0661922026)

    – Abderrahmane Haddad, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0661906110)

    Mohammed El Yaâgoubi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, bilingue (0669587815)

    – Abdallah Harsi, Professeur à la Faculté de Droit de Fès, bilingue (0661068064)

    – Mohammed Sbihi, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0661392752)

    Etrangers:

    – Michel Rousset, Professeur émérite ancien Président de l’Université de Grenoble (0033476905366)

    – Charle Saint Prot, Président de l’Observatoire des études géopolitiques de Paris, Professeur de Droit (0033630180118)

    – Henri Védié, Economiste, Professeur à HEC, Paris (0033661519942).

  • Sahara Occidental : Responsable américain affirme que le Maroc n’a fait aucun progrès dans le domaine des droits de l’homme

    Washington, 13 février 2012.- Rachad Bouhlar rencontré Michel Posner, Sous-Secrétaire d’Etat chargé de la démocratie et des droits de l’homme. Ce dernier lui informe qu’il travaille intensivement afin d’arriver à mettre en place un mécanisme « international et indépendant » pour le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental (à travers la MINURSO, ou tout autre mécanisme international et indépendant qui relèverait de l’ONU).

    Faisant fi des arguments présentés par l’ambassadeur du Maroc, M. posner a affirmé qu’aucun progrès n’a été réalisé dans ce domaine en faisant référence aux rapports qui’il reçoit des divers ONG’s et du Front Polisario.

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  • Les casques bleus marocains en Côte d’Ivoire accusés de fraude sur les frais de déplacement

    Les militaires marocains expédiés dans les forces de maintient de paix n’honorent pas leur pays. Si en République Centrafricaine, ils font partie du contingent incriminé dans les viols de mineurs autochtones, en Côte d’Ivoire, ils ont été pincés pour fraude.

    En effet, dans une note envoyée par la Direction des Nations Unies au MAE marocain en date du 14 février 2012, où il est rapporté que  le Secrétariat des Nations Unies a informé l’ambassade du Maroc à l’ONU « des conclusions sur les allégations de fraudes commises par des membres du contingent marocain de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ».

    « Selon ce rapport, le Colonel-Major Bouksim, le Commandant Soujaa, le Commandant El Mersi et le Sergeant El Arfaoui auraient présenté des demandes frauduleuses de frais de déplacement au sein de l’ONUCI, ce qui contrevient aux normes de conduite du personnel onusien », signale la note.

    « Le Secrétariat des Nations Unies a signalé que les autorités marocaine n’ont pas procédé à une contre-enquête pour infirmer ces allégations. De ce fait, et à défaut de conclucion d’une enquêtre nationales exinérant les soldats concernés, la rotation de ces militaires sera considéré comme un rapatriement pour des motifs disciplinaires et, par conséquence, ils me seront plus acceptés pour de futures opérations de maintient de la paix des Nations Unies », a-t-elle ajouté.

    La note conclue que « le Secrétariat des Nations Unies souhaiterait être informé de toute action prise par les autorités marocaines compétentes par rapport à cette question ».

  • Le MACP propose de créer une base de données des journalistes (2012)

    Le Moroccan American Center for Policy, MACP (Centre maroco-americain de Politique) est une entité créée par le Maroc pour mener une activité de lobbying auprès des autorités américaines, notamment le Congrès et le Sénat. Il a été fondé par Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Rabat.

    Parmi ses « Senior Staff» (cadres supérieurs) se trouve Robert Holley, un ancien cadre de la diplomatie américaine.

    Selon cette note de l’ambassadeur marocain à Washington du 8 février 2012, Gabriel et Holley proposent de créer « une base de données que le MACP compte mettre en place pour stocker des informations sur des journalistes (pro-Maroc, anti-Maroc, neutre, etc…). L’objectif, selon MACP, serait de connaître les tendances des journalistes et journaux quand il s’agit du Maroc ».

    En réponse à la note de Bouhlal, Mouaad Ibriz, responsable de la Division de l’Amérique du Nord et des Caraïbes au MAE marocain, lui signale que « Il est important de faire comprendre également à MACP qu’ils doivent assumer leurs responsabilités par rapport au conditionnement de l’aide militaire (FMF) à notre pays, en développant une stratégie que nous mettrons en oeuvre au niveau du Congres ».

    « La question du conditionnement de l’aide américaine au HCR est dangereuse. Ca nous conduirait certainement à une situation où ne serons face à des dégâts connexes comme c’est le cas avec le FMF », a-t-il ajouté.

  • Ceuta et Melilla, pour maintenir la pression sur l’Espagne

    L’Espagne fait partie du dénommé Groupe des Amis du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental. Les autres pays intégrant le groupe sont la France, les Etats-Unis, le Royaume Uni et la Russie.

    Aux yeux du droit international, L’espagne est toujours la puissante administrante du territoire puisque la décolonisation du territoire, jusqu’à présent, n’a pas eu lieu, le Sahara Occidental faisant partie de la liste des territoires non-autonomes dont le statu dépend de l’ONU.

    L’ampleur de la solidarité du peuple espagnol avec la lutte du peuple sahraoui est un facteur qui conditionne la position du gouvernement espagnol par rapport au conflit du Sahara Occidental.

    Tous ces éléments alimentent la crainte du Maroc de voir l’Espagne basculer dans une position contraire aux intérêts expansionnistes du Maroc. Par conséquent, Rabat entretient la stratégie de la tension avec Madrid moyennant l’arme de l’immigration et la revendication des enclaves de Ceuta et Melilla.

    Dans cette note datée de novembre 2013, les autorités marocaines préciser quelques éléments de langage à garder pour la question des deux villes espagnoles.

    Texte Intégral de la note:

    Note

    Sebta et Melilia et les Iles avoisinantes

    La question de Sebta, Melilia et les Iles avoisinantes encore sous occupation espagnole, continuent d’être un point de discorde entre les deux pays à cause du refus de l’Espagne de reconnaître les droits légitimes du Maroc.

    Le Maroc a toujours revendiqué les deux villes et les Iles avoisinantes, en privilégiant dès le début le dialogue en vue d’aboutir à une solution qui garantit les droits de souveraineté légitime du Maroc et qui prend en considération les intérêts de l’Espagne.

    Le Maroc n’a pas cessé de lancer des appels aux gouvernements espagnols en vue de trouver une solution à ce contentieux territorial, dans le cadre de la légalité internationale. C’est dans cet esprit que Feu SA Majesté le Roi Hassan II a proposé en 1987 la constitution d’une cellule de réflexion sur l’avenir  de des présides.

    L’affaire de l’îlot marocain Toura, en juillet 2001, a servi de prétexte pour les autorités espagnoles pour renforcer leur présence militaire dans la zone et par la même occasion porter atteinte, de manière répétée, à la souveraineté marocaine sur ses eaux territoriales.

    D’autre part, les responsables espagnols ne cessent de multiplier leurs visites à Sebta et Melilia, surtout depuis la crise de Toura, dont celle réalisée durant le mois de novembre 2007 par les Rois d’Espagne. Ces visites qui ont une connotation extrêmement politique, ayant pour objectif principal la consolidation de la situation coloniale et anachronique de nos deux villes, et, par conséquent, « l’hispanité » des présides.

    Il y a lieu de signaler que le Parti Populaire au pouvoir maintient une position ferme quant à l’hispanité des deux présides. Lors d’une visite effectuée à Melilia, en novembre 2011, M. Rajoy a déclaré que « les Espagnols qui vivent dans ces deux villes ont besoin de l’appui, de l’attention et de l’aide pour que ses habitants soient égaux au reste de leurs compatriotes ».

    Les autorités de Sebta et Melilla ont élaboré, en octobre 2011, un agenda commun de « revendications », dont la principale était celle de passer du statut de villes autonomes à celui de Communautés Autonomes.

    En décembre 2011, un groupe parlementaire avait présenté une proposition à l’Assemblée plénière au sujet de l’intégration de la ville de Sebta dans l’Union douanière de l’UE. Le groupe évoque l’exemple des Canaries qui font partie de l’Union Douanière depuis 1986.

    Il convient de signaler que les deux présides de Sebta et Melilia ne sont pas intégrés dans les zones couvertes par le parapluie de l’OTAN. Elles ne sont pas non plus intégrées dans l’espace Schengen. Toutefois, dans le cadre du programme de coopération régionale INTERREG (programme européen de coopération entre les régions frontalières), les autorités espagnoles ont essayent d’inclure Sebta et Melilia dans les projets relevant dudit programme.

    En avril 2012, le Ministre espagnol des Affaires Etrangères a déclaré que son département allait étudier la possibilité d’intégrer les deux présides dans l’Union Européenne pour les faire bénéficier d’un « fonds spécial » d’appui. Il a également plaidé pour profiter des bonnes relations avec le Maroc pour arriver à « un statut satisfaisant et favorable pour les deux parties concernant les zones frontalières du Maroc avec Sebta et Melilia ».

    Il est à signaler que depuis l’indépendance, il existe un accord tacite pour maintenir le statut quo de Sebta, Melilia et les Iles avoisinantes.

    Ce statut quo n’a pas été respecté par l’Espagne lors de l’affaire Toura en 2001, et tout récemment lorsque l’Espagne a procédé à l’élargissement d’une plateforme de rocher « Terre » près d’Al-Hoceima, dont les travaux ont été arrêtés, démanche dernier, suite à la réaction immédiate et ferme des autorités marocaines.

    Pour sa part, le Maroc considère que la situation des villes occupées de Sebta et Melilia et les Iles avoisinantes représente un fait colonial anachronique en ce début du 21ème siècle, et que les relations maroco-espagnoles ne peuvent ignorer l’existence de ce contentieux.

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  • De cómo la DGED hizo que EFE pagara 75.000 euros al sindicato de periodistas marroquíes

     

    Quién se acuerda de ese conflicto en el que la agencia EFE tuvo que pagar 75.000 euros al sindicato de periodistas marroquíes en 2010?

    Younes Moujahid era el corresponsal de EFE en Marruecos y al mismo tiempo presidente del Sindicato Nacional de Periodistas Marroquíes. En 2009, EFE publica un despacho en el que trae las declaraciones de un diputado andaluz en las que afirmaba que Mohamed VI controla “el 80% de la economía marroquí”, incluido “el comercio de drogas y las redes de inmigración clandestina”.

    El palacio real, vía la DGED, el servicio de espionaje de Mohamed VI, se aplicó para castigar a la agencia de noticias española y lavar la cara del monarca marroquí.

    Una inmensa campaña mediática contra la agencia fue emprendida por Mourad El Ghoul, director de gabinete de Yassine Mansouri, amigo de infancia del rey y patrón de la DGED.

    Moujahid fue el actor principal de esta campaña mediante la introducción de una querella contra EFE en nombre del Sindicato Nacional de Periodistas Marroquíes. En la campaña participó activamente Nadia Jalfi, esposa de Gustavo de Arístegui, alto responsable del PP.

    EFE acabó pagando 75.000 euros y pidiendo excusas al rey.

    El Ghoul transmet le résume de l’affaires à ses relais

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  • La DGED veut s’implanter à Nouadhibou par la création d’une association marocaine

    Selon cette note du 8 mars 2012 envoyée par le Consul Général du Maroc à Nouadhibou, le Maroc veut créer une « association des marocains résidants à Nouadhibou » qui donnerait une couverture aux activités illégales de la DGED marocaine.
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  • USA : Aide militaire conditionnée au respect des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Dans cette note sur les aides militaires des Etats-Unis au Maroc, il est signalé que « sur le plan militaire, les aides non remboursables consenties et détaillées en annexe ci-jointe, demeurent en deçà des attentes de l’Administration de la Défense Nationale » marocaine. La raison est que les USA ont décidé de réduire considérablement l’aide militaire au Maroc en raison d’une motion déposée par un sénateur sur les violation des droits de l’Homme. Cette aide a été conditionnée par la mise en place d’un monitoring sur les droits de l’Homme au sahara Occidental.

     
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