Catégorie : marocleaks

  • Sahara Occidental : Stratégie du Maroc en Afrique

    L’Afrique est au cœur de la politique étrangère du Maroc. Ce continent représente pour le Maroc une opportunité à même de lui permettre de se positionner en tant que leader de ce continent, en pleine mutation et en plein essor. L’Afrique constitue également pour le Maroc un espace vital naturel pour son rayonnement politique, culturel et économique.
    Cependant la mise en œuvre de sa stratégie en Afrique nécessite le renforcement de son maillage diplomatique notamment dans les régions où sa présence est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe. En 2014, le Maroc ne disposait que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique Centrale qui compte 8 pays, 3 en Afrique Australe qui compte 13 pays et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie, 33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.
    Le Maroc considère que cette sous-représentation en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable à ses intérêts tant au plan politique qu’économique. C’est en effet dans ces deux sous-régions que se trouve la totalité des pays qui reconnaissent la République Arabe Sahraoui Démocratique.
    Pour y remédier, le Maroc a planifié dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana. Et dans un deuxième temps, en République du Congo, au Benin, au Togo, aux Comores et au Zimbabwe.
    L’ouverture d’ambassades dans ces pays d’Afrique australe et orientale donnerait au Maroc une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique, se traduisant par une amélioration des relations politiques avec ces pays, dans le seul but de gagner la bataillle diplomatique, l’opposant à l’Algérie dans le dossier du Sahara Occidental.


    Les manoeuvres du Maroc au sein de l’Union Africaine
    Depuis ces derniéres années, le Maroc a renforcé le travail de lobbying au niveau de l’Union Africaine car craignant que l’Union Africaine s’accapare et monopolise le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. Pour limiter une telle perspective, le Maroc a toujours oeuvré auprés de ses alliés traditionnelles, de maniére que le rôle qui sera attribué à l’Union Africaine ne soit en aucun cas exclusif et que les Organisation sous-régionales africaines, comme la CEDEAO, la CEEAC, la CEN-SAD, soient confirmée comme des acteurs primordiaux et directement responsables dans ce cadre.
    Le Maroc craignait qu’un renforcement de l’UA, sous l’hégémonie de l’Algérie et de l’Afrique du sud – et plus généralement de l’Afrique anglophone-, risquait d’affaiblir davantage l’Afrique francophone qui constitue le prolongement stratégique du Maroc.
    Le Maroc appréhendait aussi que l’Union Africaine s’ingère dans le processus de règlement de la question du Sahara Occidental. Ce pays voulait que cela relève du ressort exclusif du Conseil de Sécurité de l’ONU, en insistant sur la nécessité de la persévération du processus politique onusien en cours, tel que confirmé par la résolution 2152/2014 du Conseil de Sécurité et le maintien de la centralité de la proposition marocaine d’autonomie.
    Le format des partenariats stratégiques de l’Afrique avec le reste du Monde, constituait également un souci pour le Maroc car il impliquait l’Union Africaine dans ce processus. Il compte sur ses alliés traditionnels tels que le Sénégal qui a été toujours à l’avant-garde du combat pour défendre la marocanité du Sahara Occidental, ainsi que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso .
    Le Maroc considère le Conseil Paix et sécurité (CPS), présidé actuellement par l’Algérien Chergui, un risque pour les intérêts du Maroc. Pour minimiser ce risque, le Maroc a toujours compter sur ses alliés, membres du Conseil de Paix et Sécurité pour faire barrage à toute initiative visant à présenter un rapport sur le Sahara Occidental.
    Lors du Sommet de juin 2014, le Maroc avait dépêché une délégation, conduite par Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires Africaines, pour mener des investigations sur le Conseil Paix et sécurité (CPS), afin de « déceler toutes manoeuvres contraires aux intérêt du Maroc ». Sur place, cette délégation avait relevé que sur les 15 pays composant le CPS, 8 étaient défavorables au Maroc dans le cadre du dossier du Sahara Occidental (Algérie-Afrique du Sud-Nigeria-Tanzanie-Mozambique-Namibie-Ouganda-Éthiopie-). En face, le Maroc ne pouvait compter que sur la Guinee-la Guinee Équatoriale -la Gambie -le Niger -le Burundi et le Tchad-le 15eme étant la Libye.
    Cette délégation avait également pour objectif de:
    – contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara Occidental.
    – promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.
    – empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.
    – poursuivre les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore la République Arabe Sahraoui Démocratique.
    – maintenir la connivence avec les délégations alliés du Maroc.
    – contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire).
    – effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.
    Parmi les actions prioritaires du Maroc en Afrique figure la CENSAD qui constitue la meilleure réponse pour contrecarrer les initiatives sur le dossier du Sahara Occidental.
    Le deuxième axe de renforcement du positionnement du Maroc en Afrique concernait la création de l’espace Nord-Ouest-Africain, consistant de réunir dans le cadre d’un forum de coopération politique et économique les pays de cette région de l’Afrique : MAROC-SENEGAL-CAP VERT-MAURITANIE et l’Espagne à travers les ILES CANARIES.

    Le troisième axe concerne la conclusion d’accord de coopération économique et d’investissement avec l’UEMOA et avec la CEDEAO.

    Le quatrième axe concernait la tenue des Commissions Mixtes avec les pays de la zone SAHEL ainsi qu’avec certains pays fragiles (Guinée Bissau, Sao Tome et Principe, Liberia, Sierra Leone) et les forums économiques avec le TCHAD et le NIGER.

    Le Maroc et l’Afrique mission addis abeba

    mission addis abeba

    AGENDA AFRIQUE

    Stratégie CEDEAO Cen_sad

    UE-CEDEAO

    URGENCES PRIORITAIRES

    Synthése courriers

    Synthése courriers

    https://drive.google.com/drive/folders/0B0uvCaI566TvMzZKUTRBNE1rSzQ?usp=sharing

  • La corruption, l’arme létal du Maroc en Afrique

    La corruption est une maladie très répandue dans le monde. Qu’elle fait des ravages en Afrique plus qu’ailleurs n’est plus un secret pour personne. Au continent noir, elle est beaucoup plus prononcée qu’en Asie ou en Amérique Latine et plus assumée dans la vie quotidienne. Même au niveau des plus hauts responsables.

    Cette épidémie qui secoue l’Afrique est bien mise à profit par le Maroc grâce à son expérience en la matière.

    Son retour à l’Union Africaine a été le résultat d’une politique de lobbying initiée en 2014 moyennant un travail de coulisse dans chaque sommet de l’organisation panafricaine. Les lignes du plan d’action étaient écrites par Moha Tagma, Directeur des affaires africaines au ministère marocain des affaires étrangères.

    Dans une note qu’il a envoyée à son ministre en date du 05 mai 2014, il avance des “propositions relatives à la préparation du prochain Sommet de l’Union Africaine” qui tiendra lieu à Addi Abeba. Il y suggère de remettre “des enveloppes individuelles de 5000 euros pour les amis” et il indique la liste de ces “amis” : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA)”.

    Le Maroc tente de dissimuler ses vilaines méthodes mettant en façade un prétendue ancrage éonomique en Afrique.

    Il y a lieu de rappeler que dans son offensive africaine, le Maroc jouit du soutien inconditionnel de la France.

    Pour lire et télécharger ce document cliquez ici  OU   ici

    CALAMEO

  • Saïd Ida Hassan, le sulfureux agent de la DGED marocaine

    La boîte mail de Mourad El Ghoul n’a pas fini de dévoiler ses secrets balancés par Chris Coleman. Cette fois, c’est au tour d’une vermine connue au sein des milieux espagnols solidaires avec le peuple du Sahara Occidental. Il s’agit de Said Ida Hasan.

    Said Ida Hasan arriva en Espagne sous le titre de correspondant en chef à Madrid de l’agence officielle de presse marocaine Maghreb Agence Presse (MAP), mais il a dû changer de couverture en raison de ses multiples actes de provocation montés dans le but de défendre le régime autocratique du Maroc.

    Connu pour son comportement contre la liberté d’expression et ses méthodes propres des services secrets des régimes dictatoriaux, sa première intervention médiatisée date d’avril 2005. Il voulait perturber l’intervention du journaliste Ali Lmrabet à l’Université d’Almeria. Ses injures et attaques ont coûté cher à la DGED. Une sentence du Tribunal de Madrid de 2008 confirma les relations de Said et la MAP avec les services secrets marocains. Suite à cette condamnation, il change de cap et il s’affiche comme correspondant de l’Agence de Presse Africaine (APA), fondée par la DGED à Dakar et dont l’identité a été révélée par le cyber-activiste Chris Coleman. Nul besoin de dire que la plainte contre Lmrabet était télécommandée par la DGED comme punition contre ce journaliste fier de son indépendance et critique envers le régime de Mohammed VI. Dans ce mail, Said envoie des informations sur la plainte à Mohamed Khabbachi et ce dernier à Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED.

  • Complicité de la France avec le Maroc (II) : Les tractations au Conseil de Sécurité

    Dans cet email, la deuxième conseillère de l’ambassade de France à Rabat, Veronique Aulagnon, fauit état des agissement de la France dans les coulisses du Conseil de Sécurité et les pressions qu’elle exerce en vue de défendre les intérêts du Maroc.

    Sous le titre de « MINURSO – point sur la négociation », Mme Aulagnac envoie « la dernière version du propjet de résolution, qui n’est pas encore bouclée en groupe des amis », signalant qu’il un « problème sur les OP3 et 9 à cause des britanniques » et que la France a « comme monnaie d’échange nos deux propositions d’amendements sur la dynamique régionale et le recensement, non intégrés dans le texte ».

    « En revanche, ajoute-t-elle, on a surmonté les obstacles sur les droits de l’Homme et la visite de Ross ».

    François Delattre, nouvel ambassadeur de la France à l’ONU

    Dans un email envoyé dix jours avant, au secrétaire général du MAR marocain à l’époque, Nasser Bourita et Aziz Farhane, chef de la Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales, elle remet aux marocains les drafts du projet de rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur la MINURSO et celui de la résolution du Conseil de Sécurité.

    Les consultations sur le dossier du Sahara Occidental entre le Maroc et la France sont permanentes au niveau des trois ambassades : Rabat, Paris, Washington ety New York. Dans cette note, l’ambassadeur de la France à Washington donne des conseils au Maroc après sa décision de retirer sa confiance à l’Envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.

    Documents y référant:

    1er email de la 2ème Conseillère Veronique Aulagnac

    2ème email de la 2ème Conseillère Veronique Aulagnac

    Les conseils de l’Ambassadeur Delattre

  • Complicité de la France avec le Maroc (I) : Pillage des ressources sahraouies

    Les conseils d’une diplomate de l’Ambassade de France à Rabat au Maroc pour porsuivre le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental:

    Séminaire international consacré à « la gestion des ressources naturelles dans les statuts d’autonomie ».
    AULAGNON Veronique [veronique.aulagnon@diplomatie.gouv.fr]
    Date d’envoi : mardi 3 avril 2012 10:53
    À : farhane

    Cher Azzedine, Peux-tu m’en dire plus sur cette initiative qui figure sur le site Internet du MAEC? « Le Maroc organisera également le 4 juin 2012 un autre séminaire international consacré à la « La gestion des ressources naturelles dans les statuts d’autonomie ». »

    Avez-vous par ailleurs jamais envisagé de produire un document écrit sur la gestion des ressources naturelles au Sahara, et plus largement sur la gestion économique du Sahara (gestion des ressources naturelles, investissements, mesures sociales, etc.)? Il est en effet très difficile de trouver des informations factuelles et détaillées sur ce sujet sur les sites officiels marocains. A mon sens, cela serait très utile, y compris pour diffusion comme argumentaire auprès des députés européens et/ou dans le cadre de vos prochaines discussions sur le renouvellement du protocole à l’accord de pêche. Bien à toi, Véronique
    * * Véronique Aulagnon Deuxième Conseillère (Sahara – Politique extérieure)
    Ambassade de France au Maroc
    3, rue Sahnoun Agdal,
    Rabat Maroc
    Tél: 00 212 5 37 68 97 11 Fax: 00 212 5 37 77 56 19

  • Les FAR, sans munitions pour ses engins blindés l’AMX-10RC

    L’armée du makhzen n’arrive plus à se procurer des munitions pour ses engins blindés l’AMX-10RC. Son principal fournisseur en munitions, la société belge MECAR ne dispose plus des capacités techniques suffisantes pour fabriquer ce type de munitions, qui font partie d’une commande de l’Admnistration de la défense nationale, d’une valeur totale de 26.134.980 euros.

    Ces indiscrétions émanent du responsable commercial de la société MECAR, en l’occurrence Bastogne jacques, lors d’un échange épistolaire avec leur représentant au Maroc, Eric Martin.

    Voici la teneur de cet échange:

    « Bonsoir Eric, J’ai essayé de t’appeler ce après-midi mais sans succès (tu étais probablement dans l’avion vers Casa) car mes craintes sur la munition pour AMX 10RC se confirment. Nous ne pouvons pas dans l’état actuel des choses offrir la munition pour ce canon de 105mm français car ne n’avons aucun accès pour l’instant à une arme, ni ne pouvons trouver des composants critiques comme la douille. Cette munition 10RC est trop spécifique (sa tête est fort ogivée par exemple) et nous ne pouvons pas garantir que notre design « US » soit compatible immédiatement avec la chambre du canon. En outre, il semblerait que Nexter ne la fabriquerait plus, ce qui rendrait impossible un achat chez eux (s’il en acceptait le principe). Ensuite, mettre au point cette munition pour 1.000 coups ne serait absolument pas rentable. Par conséquent, il faut impérativement retirer cette munition de la liste des achats potentiels 2012 et voir par quoi le Général pourrait la remplacer. Appelle moi dès que tu as le temps. Merci »

    Cette note intervient en réponse a une demande marocaine dont voici le contenu :

    NOTE AU SUJET DU PROJET DE CREATION
    D’UNE INDUSTRIE DE DEFENSE AU MAROC
    Dans le cadre de la mise en place d’une industrie de défense au Maroc, une étude de faisabilité a été diligentée par le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général du Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud.
    Pour finaliser cette étude, l’Inspection Générale des FAR a procédé avec les organes concernés de l’Etat-Major Général des FAR à une analyse de la nature et de la quantité des équipements réalisés par les Forces Armées Royales à l’étranger.
    Dans le cadre de cette même étude, des contacts ont été entrepris par le 4ème Bureau et l’Inspection des Transmissions avec des fournisseurs des Forces Armées Royales de diverses nationalités. Ces fournisseurs ont manifesté ainsi leur disposition à réaliser des investissements au Maroc dans la perspective d’exporter des équipements de défense à partir du Royaume et de produire également pour les Forces Armées Royales afin de s’assurer une autonomie d’approvisionnement.
    Après avoir été approuvée par SM le Roi, Chef suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, cette approche a été poursuivie pour la concrétisation du projet de mise en place d’une industrie de défense. A cet effet, des consultations ont été lancées par voie d’appels à manifestation d’intérêt (AMI) au mois de mai 2010 avec des sociétés spécialisées dans les domaines des munitions, de la mobilité, de l’armement et de l’optronique.
    Au terme de ces consultations, le Projet a été attribué à Mecar, société spécialisée dans les systèmes d’armes et de munitions de moyens et de grands calibres et agréée et reconnue par l’armée belge, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et de nombreuses autres institutions à travers le monde.
    Pour réaliser ce projet et compte tenu des difficultés liées à la délocalisation des activités de Mecar au Maroc, une société anonyme de droit marocain dénommée «  MCR Technology Maroc S.A  » a été créée à Rabat avec un capital de 300.000 DHS et gérée par Monsieur Eric Martin en qualité de Président Directeur Général.
    En sus de l’étude et de la mise en place de la structure du Projet, Mecar se portera fort et garant du respect par MCRT des obligations et engagements pris par cette dernière au titre du protocole d’accord en cours de négociation entre la partie marocaine et MCRT. De ce fait, Mecar se portera fort et garant du parfait achèvement des travaux de construction entrepris par MCRT, dans les termes du Planning et conformément au plan global de l’usine et s’engage, durant toutes les étapes de la construction, à apporter une maîtrise d’œuvre industrielle et technique selon les normes internationales en vigueur, une équipe expérimentée pour la mise en place de l’Usine, et un conseil opérationnel adapté au Projet. En outre, Mecar agira conjointement et solidairement avec MCRT au titre des obligations qui seront définies dans le protocole.
    Pour s’enquérir des capacités financières et techniques de la société MECAR (garant de MCRT), une délégation composée de représentants de l’Administration de la Défense Nationale, du Ministère de l’Industrie, du Commerce, et des Nouvelles Technologies du Ministère de l’Economie et des Finances et du 4ème Bureau de l’EMG des FAR, s’est rendue au siège de la société entre le 02 et 05 Octobre 2011.
    Cette visite a permis de constater que la société Mecar rencontre de graves difficultés financières laissant dépendre sa continuité d’exploitation d’une part du soutien financier de la société mère (Chemring Group) et d’autre part de sa capacité d’accéder à d’autres sources de financement.
    En sus de cette visite, les travaux de finalisation du protocole d’accord se sont poursuivis dans le cadre de réunions organisées à l’ADN et au 4ème Bureau. Ces réunions ont été sanctionnées par d’importantes avancées principalement marquées par les diverses incitations que n’a cessé d’accorder la partie marocaine notamment la mise à disposition du site d’une superficie de 1032 hectares moyennant un bail emphytéotique de 20 ans, et la participation de l’Etat à raison de 10% du montant global actuel de l’investissement plafonné à 300 millions de dirhams pour financer les dépenses hors site et les autres composantes du projet (Energie solaire, sécurité et préservation de l’environnement).
    En contrepartie, la partie Mecar/MCRT a campé sur certaines positions ayant trait essentiellement à l’apport en fonds propres en devises et aux garanties bancaires que doit offrir à la partie marocaine.
    Dans ce cadre, le PDG de MCRT a saisi l’ADN et le 4ème Bureau, en date du 08 décembre 2011, sollicitant «  une décision définitive et rapide  » concernant la concrétisation du projet tout en réaffirmant à nouveau les propositions déjà formulées auparavant. En réponse à cette lettre, l’ADN a fait part au 4ème Bureau en date du 12 décembre 2011 de ses observations par rapport aux propositions de Mecar/MCRT.
    A la date d’aujourd’hui, les points de discorde qui restent en suspens concernent les clauses contractuelles ci-après:
    1. Apport en fonds propres en devises
    MCRT propose de s’engager sur un apport en fonds propres en devises d’un montant minimum de 22% alors que la partie marocaine exige une valeur de 30% en devises du montant global de l’investissement prévu dans le cadre du projet.
    2. Reconduction du partenariat entre les deux parties au-delà de 10 ans
    MCR propose que l’engagement de la partie marocaine soit renouvelable pour une même période (au-delà de 10 ans) si MCRT respecte les prix, la qualité des produits et les délais. La société MCRT s’engage également à discuter d’une possibilité de partenariat avec la partie marocaine après le premier engagement de 10 ans.
    Pour sa part, la partie marocaine convient de discuter avec MCRT d’une possibilité de partenariat au terme du premier engagement de 10 ans.
    3. Engagement de la société Mecar
    La partie Mecar/MCRT propose que Mecar se porte fort et garant du respect par MCRT des obligations et engagements pris par cette dernière au titre de la Section 4.2 du protocole à l’exclusion des points concernant les sources de financement (apport en fonds propres et crédit bancaire), le financement du projet conformément au budget d’investissement et la présentation des attestations bancaires justifiant les financements sus indiqués dans un délai de 3 mois après la signature du protocole d’accord. Mecar apporte également sa garantie bancaire de bonne fin à MCRT dans le cadre d’un contrat de partenariat.
    La partie marocaine exige que la garantie bancaire de bonne fin soit apportée par Mecar aux autorités marocaines et demande à la partie Mecar/MCRT de lui communiquer le contrat de partenariat signé entre les deux sociétés.
    4. Lettre d’engagement du Groupe Chemring
    La partie marocaine exige la production d’une lettre d’engagement moyennant laquelle la société Chemring Group, société de droit britannique détenant la majorité des actions de la société Mecar, consent, par décision de son Conseil d’Administration, au profit de la Partie Marocaine un engagement solidaire et indéfini, visant à garantir l’ensemble des engagements pris par Mecar et MCRT envers la Partie Marocaine dans le cadre de leurs obligations prévues par le Protocole d’Accord. Dans ce cadre, la partie marocaine a envoyé à Mecar/MCRT un projet de lettre d’engagement auquel aucune suite n’a été réservée.
    Les points de discorde susmentionnés sont consignés en annexe n°1 jointe à cette note.

     
    Cliquez ici pour télécharger les documents y afférents :
     

    NOTE AU SUJET DU PROJET DE CREATION D’UNE INDUSTRIE DE DEFENSE AU MAROC

    Facture Proforma

    Email de Jacques Bastogne

  • Said Ida Hasan, ex-presidente de la ACPE, un agente de los servicios secretos marroquíes

    El buzón de Mourad El Ghoul aún no ha terminado de revelar sus secretos balanceados por Chris Coleman. Esta vez le toca el turno a energúmeno conocido en los medios españoles solidarios con el pueblo del Sáhara Occidental. Se trata de Said Ida Hasan.
    Said Ida Hassan llegö a España bajo el título de corresponsal en Madrid de la agencia de prensa oficial marroquí Maghreb Arab Press (MAP), pero tuvo que cambiar de cobertura debido a sus numerosos actos de provocación montados con el fin de defender al régimen autocrático de Marruecos.
    Conocido por sus acciones contra la libertad de expresión y sus métodos propios de los servicios secretos de los regímenes dictatoriales, su primera intervención mdiatizada fue en abril de 2005. Quería bar la intervención del periodista Ali Lmrabet en la Universidad de Almería. Sus insultos y ataques han sido costosos para la DGED. Una sentencia de la Audiencia de Madrid del 2008 confirmó las relaciones que había entre Said y la MAP y los servicios secretos marroquíes. A raíz de esta sentencia, cambió de habito para ponerse el de corresponsal de la Agencia de Prensa Africana (APA), fundada por la DGED en Dakar y cuya identidad fue revelada por el ciberactivista Chris Coleman. Está claro que la denuncia contra Lmrabet fue teledirigida por la DGED como castigo contra este periodista orgulloso de su independencia y crítico con el régimen de Mohamed VI. En este correo electrónico, Said envía información sobre la querella de Lmrabet a Mohamed Khabbachi y este la transmite a Mourad El Ghoul, el jefe de gabinete de Yassine Mansouri, el patrón de la DGED.
    En este email, informa sobre una emisión de radio que « representa la segunda mayor audiencia de radio en España » en la cual el periodista Federico Jiménez Losantos dice que  » fotos de Mohammed VI tomadas mientras estaba desnudo » bronceándose en su yate privado son la causa de la crisis entre Marruecos y España « .
    En la misma correspondencia, señala otras dos emisiones en las que el periodista mencionado « llama a bombardear el palacio de Mohamed VI » antes de echarse atrás para decir « Vamos a bombardear la propiedad de españoles que sirven a Mohamed VI », « vamos a bombardear la casa de Felipe González « .
    En junio de 2010, Said participó en una conferencia del Foro Social en Barcelona con el fin de atacar al defensor de los derechos humanos saharaui Ali Salem Tamek.
    En 2010 fue despedido de su puesto como presidente de la Asociación de Corresponsales de Prensa Extranjera (APCE), debido a las tensiones que provocó en su entorno y los problemas que ha creado dentro de la asociación.
    16 de marzo de 2009 fundó Andalus Media. Bajo la fachada de agencia de comunicación, lanzó en febrero de 2010, Andalus Press y Marruecos Siglo XXI, y en noviembre de 2012, el diario La Voz Arabe.
    En una entrevista con la radio Libertad FM, Said dijo que « el desconocimient de la comunidad musulmana es la principal causa del recelo ». Lo cual hace pensar que la asociación que fundó el 10 enero de 2014, la Fundación Cultura Arabe (FUNCA), pretende luchar contra el sentimiento anti-marroquí que acapara a los espíritus de los ciudadanos españoles a raíz de los atentados de Madrid de 2004, por un lado, y crear un marco para el control y la instrumentalización de la comunidad marroquí como arma de presión contra el Estado español, por otro. El temor de que el atentado contra el diario francés Charlie profondice este sentimiento preocupaba a la DGED marroquí,

    Fuente : Maroc Leaks
    Traducción : Diáspora Saharaui

  • Rebondissement de l’affaire Alkaly Cissé : l’ambassadeur marocain reçu par Macky Sall

    Le communiqué laconique de la présidence sénégalaise

    Dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 février peu après minuit, Mazine Shakiri, étudiant marocain à Dakar,  a été assassiné.

    Le jeudi 2 mars, le président accueille l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Taleb Barrada. Officiellement, pour lui “annoncer le renforcement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national suite à l’agression mortelle d’un étudiant marocain”, selon une laconique dépêche publiée dans le site de la présidence sénégalaise.

    La réception du diplomate marocain coincide avec la publication par le cyber-activiste Chris Coleman d’un email qui dévoile une information qui pourrait secouer les relations entre les deux pays. Taib Fassi Fihri, un conseiller du roi du Maroc, a reçu 550.000 dollars du royaume hachémite pour l’extradition du ressortissant sénégalais Alkaly Cissé, accusé par Riyadh d’escroquerie sur la personne d’un saoudien.

    Macky Sall, a-t-il abordé le sujet avec l’ambassaseur marocain? Peut-être bien.

  • Belgique : Plus de 10.000 rifains chiites « soummis à un discours associatif séparatiste »

    Omar Elmourabet, Maire-adjoint de la ville d’Athis-Mons Président de la commission MRE au sein du PJD, propose, sous conseil de Hassan Aoulad Ghazi, un autre responsable du PJD résidant en Belgique, la candidature de Khalid El Moujaddidi au poste Consul Général à Bruxelles.

    Il souligne « qu’à Bruxelles vit une importante communauté marocaine soumise à du prosélytisme chiite (plus de 10000 chiite marocains) et extrémiste, à un discours associatif séparatiste rifain, Monsieur Khalid El Moujaddidi a une très bonne connaissance de terrain et du tissu associatif bruxellois vu qu’il a été vice consul à Bruxelles et 1er conseiller chargé du culte à l’ambassade du Maroc à Bruxelles ».

    « De plus les relations de confiance et de travail qui l’a noué avec tous les acteurs – belges et marocains – du culte musulman ainsi que ses liens avec les compétences marocaines de Belgique (il a piloté le projet du réseau des compétences marocaines en Belgique) font de lui la personne adéquate pour ce poste », conclue-t-il.