Catégorie : Mauritanie

  • Mauritanie : Membres du gouvernement commentent les résultats du Conseil des Ministres

    Les résultats du conseil des ministres, réuni mercredi matin, ont été commentés, dans l’après-midi, par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), porte-parole du gouvernement, M. Sidi Ould Salem, de l’Équipement et des Transports, M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid et de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih.

    Intervenant le premier, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a adopté un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications, dont un projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial appelé «Établissement des Travaux et de Maintenance des Routes ».

    Le conseil a en outre, examiné et adopté, a dit le ministre, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021et au degré d’avancement de l’exécution de la feuille de route et du processus de réforme.

    En réponse à une question relative aux impacts de la dernière tournée des ministres de l’Environnement et du Développement durable et du Développement rural dans des wilayas de l’intérieur, le ministre a précisé que cette tournée avait pour but de lancer la campagne nationale d’ouverture et d’entretien des pare-feu et de superviser la vaccination du cheptel contre la fièvre de la vallée du Rift.

    « La situation est sous contrôle et elle est suivie par le ministère de la santé qui envoie, à cet effet, des missions à l’intérieur du pays ».

    Lui succédant, le de l’Education nationale, de la Formation technique et de la Réforme, M. Mohamed Melaïnine Ould Eyih, a déclaré avoir présenté devant le conseil des ministres, une communication relative à la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021 et à l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme.

    Il a ajouté que son département fait face à des défis dont le plus saillant est celui de l’absence de ressources humaines capables d’enseigner.

    « Nous avons recruté cette année 1000 enseignants et 4000 prestataires de services d’enseignement, en plus des centaines qui seront recrutés à l’issue d’un concours, qui aura lieu cette année ».

    M. Eyih a ajouté que le second défi de son département est le déficit considérable en matière d’infrastructures.

    « Pour surmonter ce problème, il faut du temps ; des efforts déployés ont permis la construction de 800 salles de classe dans le cadre du programme ‘Ewlewiyati I’ (Mes priorités). Il faut y ajouter 1000 nouvelles salles dans le cadre du programme élargi du président de la République».

    Au sujet du troisième défi, le ministre a précisé qu’il concerne la gestion, et que son département envisage la création d’une base de données permettant une planification précise et sérieuse, afin d’assurer le développement de notre système éducatif et l’exploitation optimale des ressources humaines.

    Évoquant la feuille de route de la réforme l’enseignement, le ministre a précisé qu’elle sera réalisée de manière concertée, à travers des ateliers régionaux permettant à tous les acteurs évoluant dans le secteur d’exposer leurs avis.

    « Les ateliers débuteront au mois de décembre et se poursuivront . La feuille de route sera prête au mois d’avril 2021. Son parachèvement prévu plus tôt, a été retardé par la pandémie du coronavirus ».

    Le ministre a fait remarquer que la réforme ne se limite pas aux ateliers seuls, et qu’il comporte le renforcement du nouveau des connaissances des élèves en fonction des moyens disponibles, tout en mettant l’accent sur les deux premières années du cycle fondamental qui constituent le socle de cette réforme. »Le ministère a parlé de la révision du programme de ces deux années afin de combler les insuffisances et lacunes. « Notre objectif est de rendre l’élève capable de lire, d’écrire et de calculer. De même nous le sensibilisons sur le comportement civique».

    Au sujet de l’année scolaire prochaine, M. Eyih a dit qu’elle verra la généralisation du nouveau programme pour une amélioration qualitative et sérieuse.

    « Cela se fera par la généralisation du programme de la première année et du livre scolaire, une formation des formateurs de la première année. De même le suivi sera intensifié, et nous allons réaliser une évaluation à la fin de l’année afin d’identifier les dysfonctionnements et de les éviter par la suite. La réforme du fondamental sera totalement achevée en 2025/2026 ».

    Le ministre a précisé que la réforme sera accompagnée par l’amélioration des conditions des enseignants, et des progrès au niveau de l’offre de manuels scolaires.

    « La réformé débutera bientôt au niveau des écoles de formation des instituteurs et des professeurs afin de renforcer les capacités des sortants de ces établissements ».

    Pour sa part, le ministre de l’Équipement et des Transports, au sujet du projet de décret portant création d’un établissement public à caractère industriel et commercial, a indiqué que cet établissement jouit de l’autonomie financière et administrative et qu’il a pour tutelle technique le ministère des Transports et tutelle financière le ministère des Finances.

    Il sera chargé, a-t-il ajouté, des travaux de maintenance des routes suivant un programme- contrat qui sera passé avec l’État Mauritanien.

    Cet établissement est créé dans le cadre du programme « Ewlewiyati» qui lui a mobilisé 10 milliards d’anciennes ouguiyas.

    Le ministre a indiqué que l’établissement accomplira ses missions sur la base d’une approche décentralisée, surtout qu’il existe dans le pays un grand réseau routier de 7000 kilomètres.

    L’établissement aura donc des bases dans tous les coins du pays pour assurer l’efficacité et la rapidité de ses interventions, a dit le ministre qui a conclu que des objectifs seront fixés à l’établissement, soulignant que c’est sur la base de ces objectifs qu’il sera évalué suivant des critères précis.

    AMI

    Tags : Mauritanie, gouvernement, conseil des ministres, politique, 

  • Mauritanie : Le prix Front Line Defenders pour la région Afrique décerné à Mekfoula Mint Brahim

    Mekfoula Mint Brahim a reçu le prix Front Line Defenders 2020 pour les défenseurs des droits humains en danger pour la région Afrique L’organisation rend hommage à la défenseuse des droits humains pour son travail de promotion des droits des femmes, de soutien au développement communautaire et de protection des droits des minorités. Les gouvernements du monde entier utilisent l’actuelle pandémie pour réprimer et attaquer les défenseurs des droits humains. Les autorités restreignent la circulation, la mobilisation et la liberté d’expression pour cibler les voix critiques.

    Les DDH issus des communautés marginalisées et stigmatisées, déjà les plus à risque face au COVID-19, sont confrontés à des attaques physiques, à des arrestations et à des accusations criminelles pour avoir aidé leurs voisins à survivre à la pandémie. Le jury, composé de parlementaires irlandais réunis pour examiner les nominations au prix, a été extrêmement touché par le courage et la détermination des cinq lauréates régionales qu’ils ont sélectionnées : Afrique : Mekfoula Mint Brahim (Mauritanie) Amériques : Guardia Indigéna de Cauca (Colombie) Asie-Pacifique : Juwairiya Mohideen (Sri Lanka) Europe & Asie Centrale : Lara Aharonian (Arménie) Moyen-Orient & Afrique du Nord : Une Défenseuse des droits humains (Irak)

    Depuis 2005, Front Line Defenders organise sa cérémonie de remise des prix à l’hôtel de ville de Dublin. Cette année, en raison des restrictions liées au COVID-19, une cérémonie virtuelle sera organisée le 9 décembre à l’occasion de la Journée internationale des défenseurs des droits humains. Le nom de la lauréate mondiale du prix sera annoncé le 9 décembre. « La pandémie de COVID montre que les gouvernements corrompus, incompétents et répressifs ne parviennent pas à répondre à la crise. Ces lauréates protègent certaines des communautés les plus marginalisées dans leurs pays. Elles continuent d’avancer en tant que représentantes de leurs communautés au moment précis où les gouvernements redoublent leurs attaques contre les DDH visibles », a déclaré le directeur exécutif de Front Line Defenders, Andrew Anderson.

    « Le courage et l’intégrité des défenseuses des droits humains que nous honorons aujourd’hui brillent de mille feux et sont autant de sources d’inspiration quant à la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour parvenir à un changement positif. » Mekfoula Mint Brahim est une défenseuse des droits humains qui lutte contre l’extrémisme religieux et les pratiques discriminatoires en Mauritanie, en particulier la discrimination à l’encontre des femmes et des membres des communautés Haratine et d’Afrique sub-saharienne. Elle est présidente de Pour une Mauritanie Verte et Démocratique, une organisation de défense des droits humains fondée en 2009, qui mène des projets pour l’autonomisation des femmes dans les zones rurales. Elle est également membre de l’Alliance pour la Refondation de l’État Mauritanien (AREM), une organisation qui promeut la bonne gouvernance et la lutte contre l’impunité.

    Cette année, Mekfoula a été arrêtée et détenue deux fois en février, avec d’autres DDH, dans le cadre d’une vague de harcèlement à son encontre pour avoir organisé chez elle une réunion de Pour une Mauritanie Verte et Démocratique et d’AREM. M. Anderson a déclaré que « Mekfoula est une défenseuse des droits humains courageuse qui s’attaque à certains des problèmes les plus épineux de la société mauritanienne et le fait avec dignité et grâce. Elle est un modèle pour toute une génération de jeunes mauritaniens, ainsi qu’une leader parmi ses pairs. Dans un pays où l’esclavage persiste, où les droits des femmes sont marginalisés et où le niveau de corruption est élevé, sa détermination à rendre la Mauritanie plus juste, plus équitable et plus égalitaire est porteuse d’espoir pour le mouvement des droits humains. »

    Front Line Defenders a lancé son prix annuel en 2005. En 2018, l’organisation a commencé à récompenser cinq lauréats du monde entier, et l’un des lauréats régionaux est également nommé lauréat mondial.2 Le jury du prix Front Line Defenders 2020 était composé de la sénatrice Ivana Bacik (travailliste) ; Seán Crowe TD (Sinn Féin) ; Cormac Devlin TD (Fianna Fail) ; Gary Gannon TD (sociauxdémocrates) ; et Jennifer Carroll MacNeill TD (Fine Gae

    Contacts presse : Adam Shapiro adam@frontlinedefenders.org +1-202-294-8813

    Source : Futureafrique, 7 oct 2020

    Tags : Mauritanie, Afrique, droits de l’homme, Mekfoula mint Brahim, Front Line Defenders,

  • Mauritanie – Dossier de la corruption: Acte Il

    Après avoir procédé aux dernières retouches et à une ultime confrontation qualifiée de très houleuse entre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et certains de ses anciens collaborateurs au cours des deux décennies passées à la tête du pays, la commission d’enquête parlementaire a rendu le rapport de son enquête préliminaire à la justice. Normalement, l’acte II de la procédure devrait suivre rapidement.

    Selon un blogueur citant une source qu’il qualifie de très crédible, le parquet général va convoquer l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz le lundi prochain 12 octobre.

    Le Calame, 6 oct 2020

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption, enquête, gabégie, justice,

  • Mauritanie : La police interpelle Ould Wedady

    Des sources sûres ont assuré que la police des crimes économiques vient d’interpeller ce dimanche 4 octobre l’homme d’affaires exportateur des huiles de voitures Lemour ouls Bechir ould Wedady mais aussi le même jour un certain Behaye ould Ghadde (voir photo).

    Celui-ci vient d’avoir l’autorisation de rencontrer son avocat ainsi que sa famille après 24 heures d’interpellation. On rappelle que ces arrestations préliminaires viennent après l’interrogatoire du sieur Mohamed Lemine Ould Bowbatt, propriétaire de la société de pêche IPR.

    Celui-ci a été interpellé à plusieurs reprises, la première en date est celle du 20 août dernier. Soulignons que ces noms sont cités dans le rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP), rapport qui traite de a gabegie sous la décennie de l’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz.

    Nord Info

    tags : Mauritanie, Laamar Ould Weddady, corruption, Mohamed Ould Abdelaziz, 

  • Les principaux sujets sur la Mauritanie traités par la presse francophone

    La presse francophone s’est intéressée à de nombreux sujets relatifs aux évènements d’actualité en Mauritanie, dont la fièvre apparue dernièrement et d’autres sujets, tels que les instructions en cours visant l’ancien président Ould Abdel Aziz et les difficultés que BP rencontre dans l’exploitation du champ gazier mauritano-sénégalais.

    Le journal Afrik.com, citant des sources médicales, révèle dans l’une de ses récentes éditions, que la Mauritanie, qui est déjà frappée par la pandémie de Covid-19, « fait face également à la fièvre de Crimée-Congo », évoquant un premier cas, qui aurait été découvert à Nouakchott. « La victime venait de la localité de Nasra I, relevant de la commune de N’Tékane, sur les bords du fleuve Sénégal », indique le confrère. Et d’ajouter : «La victime serait un quinquagénaire, agriculteur, ayant ressenti une forte fièvre qui l’a amené à se rendre au centre de santé de Sésame. Mais, son état de santé se serait empiré, d’après une source de la famille. C’est après qu’il a été transporté dans la ville de Kany, avant d’être conduit à l’hôpital de Rosso où il est resté trois jours dans le coma, au sein de l’unité des soins intensifs, sans que sa maladie ne soit diagnostiquée. Par la suite, il a été évacué sur Nouakchott où les examens effectués ont confirmé qu’il était victime de la fièvre de Crimée-Congo ».

    Et de poursuivre : « Après ce premier cas de la fièvre de Crimée-Congo, les autorités administratives et sanitaires de Rosso et les services du ministère du développement rural ont tenu une réunion extraordinaire et entamée des mesures destinées à isoler les personnes qui ont été en contact avec le malade dans son village et dans les points de santé par lesquels il est passé. Pour le moment, on ignore le nombre de personnes en isolement ou s’il y a d’autres malades ».

    Le journal Jeune Afrique a publié quant à lui un article sur le champ gazier conjoint Mauritanie-Sénégal Grand Tortue Ahmeyim (GTA), intitulé «Les difficultés de BP retardent l’arrivée du pactole gazier de Grand Tortue Ahmeyim ».

    « À la perspective d’une manne gazière, Nouakchott rayonnait d’optimisme. Mais les mauvais résultats de BP et l’essor des énergies renouvelables vont différer l’entrée en production », rappelant les espoirs brouillés de la Mauritanie qui «rêvait d’un avenir radieux à partir de 2022 grâce aux quelque 425 milliards de mètres cubes de gaz contenus dans les réservoirs sous-marins situés à cheval sur la frontière maritime qu’elle partage avec le Sénégal ».

    Un projet sur lequel, des facteurs conjugués, dont la pandémie, l’évolution erratique des prix des hydrocarbures, l’économie mondiale en berne et la nouvelle sensibilité des majors pétrolières en faveur des énergies renouvelables « jettent une ombre inquiétante », poursuit le magazine panafricain.

    Sur un autre sujet, Jeune Afrique a révélé dernièrement des infos publiées sous le titre  » comment Éric Besson, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, fait jouer son réseau », dans lesquelles, il évoque des efforts déployés visant le rachat du premier opérateur de téléphonie mobile en Mauritanie, en l’occurrence la Mauritanie des Télécommunications » (MATTEL).

    Président de Sicpa au royaume, l’ancien ministre Éric Besson est aussi un discret lobbyiste joue les intermédiaires en Mauritanie, dans un projet de rachat de l’opérateur Mattel, cite le confrère.

    Et d’ajouter : « Tunisie Télécom qui possède 51% du capital et ses associés minoritaires locaux, Mohamed Ould Bouamatou et Béchir El Hassen, se sont à nouveau entendus pour mettre en vente la société. Outre Telecel, le groupe Axian, contrôlé par la famille Hiridjee, étudie cette opportunité. Orange, sans doute dans la perspective d’une association avec sa filiale sénégalaise Sonatel, est aussi un candidat naturel pour cette acquisition. En 2016, le groupe français avait tenté sa chance, mais l’opération avait échoué en dépit d’une offre de 60 millions d’euros, réévaluée à 80 millions. Les autorités tunisiennes avaient finalement décliné pour des raisons politiques ».

    Agenceecofin a plutôt évoqué l’instruction visant l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. «Après avoir passé une semaine en détention au mois d’aout 2020, l’ancien chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été de nouveau entendu le lundi 28 septembre par la police dans le cadre d’une enquête pour mauvaise gouvernance et détournement de biens publics », indique ce site web.

    Et d’ajouter : « Au cours de cette audition, il aurait été confronté à plusieurs de ses ex-collaborateurs, dont un ancien Premier ministre, ont rapporté les médias locaux. Toutefois, d’après les propos de l’un de ses avocats, l’ancien président « a refusé de répondre aux questions des enquêteurs, conformément à sa ligne de défense ».

    Centre Essahraa d’Etudes et de Consultations

    Tags : Mauritanie, presse, actualité mauritanienne, revue de presse, 

  • Mauritanie : La Snim dans l’agonie

    Dans ce climat de continuelles mises en examen des dirigeants et responsables qui ont accompagné l’ancien Président durant sa mandature et qui ne semble pas encore se dissiper, auquel s’ajoute et l’impact socio-économique du covid19, la SNIM, Société Nationale des industries et des Mines, ne peut continuer de souffrir davantage cet état de latence qui la gangrène dans un profond silence et laisser aller qui ne peuvent que la faire sombrer.

    En effet, et déjà bien avant tous ces évènements, la SNIM étouffait dans son activité avec des chiffres directeurs de production en totale inadéquation avec des dépenses d’exploitation hémorragiques, particulièrement en pièces de rechanges conventionnelles et stratégiques, et les commandes qui les accompagnent qui se diligentent plutôt, dans des « démarches rituelles », dans un total laisser aller et une frénétique liberté de faire… nous citons en exemple et non pour l’unicité, les dérives qui se sont installées dans la Direction des chemins de fer depuis des décennies dans un absolu silence .

    Aujourd’hui la SNIM, dans son état paralytique, ce géant de l’Economie mauritanienne, a urgemment besoin de dirigeants compétents qui ont à agir dans une indiscutable crédibilité pour mettre fin, d’abord, à ces dérives, et établir pour la malheureuse Société un plan de redressement-Relance en scénarios Immédiat, à Court et à Moyen Termes.

    Ce plan doit aussi, rétablir le système comptable installé depuis la MIFERMA pour éviter le stock rossignol des pièces inutilement achetées et assurer l’approvisionnement à temps des pièces stratégiques et conventionnelles.

    A ce nouveau staff dirigeant, incombera aussi la lourde tâche de piloter ce gigantesque projet de réhabilitation de l’Unité Guelb I, dont les impacts se font douteux face aux importants investissements d’une centaines millions de Dollars.

    Oui la SNIM doit retrouver sa pérennité pour répondre à l’immédiat aux besoins économiques du pays, et se préparer à un développement en profondeur pour atteindre le niveau technologique nécessaire pour installer tout le Process de valorisation du minerai de fer et bénéficier de ses valeurs ajoutées dans ses différents stades, le bénéfice pour la nation en serait multiplié par cinq à huit.

    Source : Alwiam

    Tags : Mauritanie, SNIM, Mohamed Ould Abdelaziz, Corruption, 

  • Mauritanie : L’enquête anticorruption à la Une de la presse

    L’enquête anticorruption à la Une de la presse

    La presse parue en Mauritanie, cette semaine, est largement revenue sur l’enquête préliminaire pour la présomption de corruption, visant l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz (2008/2019), plusieurs de ses proches et de nombreux ex membres du gouvernement, suite à une série de confrontations organisées le week-end dernier.

    Sous le titre « Enquête pour corruption : dernier couloir vers…le procès », l’hebdomadaire « Le Calame » écrit « qu’après une espèce de pause estivale, les limiers de la police économique ont visiblement accéléré la cadence des auditions pour boucler rapidement l’enquête ».

    Dans le même ordre d’idées, «Taqadoum » revient sur « les coulisses de la séance de confrontation entre l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, et certains symboles de sa décadence, à l’image de l’ex Premier ministre, Yahya Ould Hademine. Un face-à-face ponctué par des propos peu civilisés, à l’occasion duquel les enquêteurs ont demandé à l’ancien Premier ministre s’il maintient, persiste et signe les propos contenus dans le procès d’enquête préliminaire» comportant de graves accusations contre l’ancien chef de l’Etat.

    Sur le même tempo « l’Authentique » annonce «dossier de la décennie de gouvernance de Mohamed Ould Abdel Aziz : fatales confrontations directes avec ses anciens ministres ».

    Ces anciens responsables gouvernementaux ont déclaré et maintenu « avoir reçu des directives de sa part les obligeant à exécuter des ordres à l’origine de l’enquête préliminaire pour corruption, détournement de deniers publics et haute trahison».

    Source : Alwiam, 4 oct 2020

    Tags : Mauritanie, corruption, gabégie, Mohamed Ould Abdelaziz, 

  • Algérie : Djezzy, Mobilis et Ooredoo, punis par l’Etat

    Selon l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), les trois principales sociétés de téléphonie mobile opérant en Algérie ont été contraintes de payer de lourdes amendes pour les « manquements enregistrés en matière de couverture et de qualité de services » dont la plus lourde`, celle d’un montant de 82.580.952,38 DA a a été infligée à Orascom Télécom Algérie (OTA) qui exploite la marque commerciale Djezzy.

    Pour sa part Mobilis a dû payer 63.918.956,02 DA alors qu’ Ooredoo s’en sort avec une amende de 26.019.444,45 DA.
    La décision de l’ARPCE vient suite à une « opération d’audit afin d’évaluer le niveau de prise en charge des manquements enregistrés en matière de couverture et de qualité de services », précise la même source. L’enquête a été menée du 16 au 25 août 2020, dans cinq wilayas : Adrar, Blida, Constantine, Djelfa et Tlemcen. Le 3 mai, l’ARPCE avait mis en demeure les trois opérateurs « afin de se conformer aux exigences de couverture et de qualité de service de leurs réseaux 4G, et ce suite à une opération de contrôle et d’évaluation effectuée du 16 février au 12 mars 2020, qui a porté dans une première phase sur cinq wilayas (Adrar, Blida, Constantine, Djelfa et Tlemcen) », avait indiqué l’ARPCE dans un communiqué. « Les résultats de ce contrôle ont fait ressortir que les trois opérateurs n’ont pas satisfait certaines exigences de couverture et de qualité de service des réseaux 4G dans ces wilayas », avait précisé l’autorité de régulation
  • La délégation algérienne achève sa visite en Mauritanie

    La délégation algérienne, conduite par M. Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères a achevé, ce mardi après-midi, sa visite de travail en Mauritanie.

    A son départ de l’aéroport international de Nouakchott Oum-Tounsi, la délégation a été saluée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed.

    M. Sabri Boukadoum était arrivée à Nouakchott dans la matinée à la tête d’une importante délégation qui comprend M. Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, Kamel Rezig, ministre du Commerce, Abdel Rahman bin Bouzid, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, et Mohamed Chafik Mesbah, directeur général de l’Agence algérienne de Coopération internationale pour la solidarité et le développement.

    Cette visite a permis d’examiner les différents aspects de coopération fructueuse entre les deux pays frères.

    AMI, 9 juin 2020

    Tags : Algérie, Mauritanie, coopération,

  • Mauritanie : Nouakchott accueille une importante délegation algérienne

    NOUAKCHOTT REÇOIT LA PREMIÈRE ET LA PLUS IMPORTANTE DÉLÉGATION DIPLOMATIQUE ENVOYÉE PAR L’ALGÉRIE À L’ÉTRANGER DEPUIS L’ARRÊT DU TRAFIC AÉRIEN

    L’aéroport international d’Oum Tounsy dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, reçoit la première mission diplomatique de haut niveau que le gouvernement algérien a envoyée à l’étranger depuis l’arrêt du trafic aérien étranger.

    L’avion de la délégation algérienne achemine une aide médicale au secteur de la santé mauritanien, qui rencontre de grandes difficultés pour contenir le virus Corona.

    Le porte-parole officiel de la présidence algérienne, Belaid Amhand Oussaid, a confirmé aujourd’hui mardi que la mission dirigée par le ministère des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, se rendra dans la capitale, Nouakchott,en vue, -selon lui-objectif d’échanger des informations dans le domaine de la lutte contre Corona.

    Belaid Amhand Osaid a indiqué lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au siège présidentiel qu’il s’agit de la première mission diplomatique à ce niveau depuis l’arrêt des mouvements du trafic aérien.

    Selon des sources « anbaa Info », la délégation algérienne sera reçue à l’aéroport de Nouakchott par des membres éminents du gouvernement dirigé par le ministre des Affaires étrangères Ismail Ould Cheikh Ahmed, après quoi la délégation sera reçue plus tard ,au palais présidentiel par le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, à qui elle remettra un message de son homologue algérien Abdel Majid Taboun.

    Ensuite, la délégation tiendra une série de réunions d’affaires distinctes avec le Premier ministre Ismail Ould Bedda Ould Cheikh Sidya et le ministre des Affaires étrangères Ould Cheikh Ahmed.

    En août 2018, la Mauritanie et l’Algérie ont ouvert le premier poste frontalier terrestre reliant les villes algériennes de Tindouf (sud-ouest) et de la Mauritanie Zouerate (nord-est), dans le but d’intensifier le commerce, de faciliter la circulation des personnes et de renforcer la coopération en matière de sécurité.
    La Mauritanie et l’Algérie sont reliées par des frontières terrestres d’environ 460 km.

    Source : Adrar Info, 9 juin 2020

    Tags : Algérie, Mauritanie, covid19, coronavirus, pandémie,